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Créatures monstrueuses.
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Shae L. Keats
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Re: Créatures monstrueuses.
Shae L. Keats, le  Ven 22 Juil - 18:05

Goldy


Les mots qui s'échappent, s'echarpent et rapent ta langue,
Tapent contre tes dents,
Attaquent tes lèvres et les cisaillent avant de les franchir.
Avant que l'onde sonore se forme,
Se propage,
Et atteigne l'oreille délicate de ta soeur.
Tu sais que tu n'assumeras pas tes mots demain.
Que tu prieras pour qu'elle efface tout ceci de sa mémoire.
Ce que tu ne sais pas, c'est que d'ici quelques instants tu regretteras bien plus que tes dires.
Que tu souhaiteras toi oublier, ses propos,
Tes actes.
Parce que la responsabilité de ses actes est dure à assumer.
Surtout quand on ne les contrôle pas. Ses dires marqueront aussi au fer rouge ce qui te sert de conscience.
Mais pour le moment, tu la contemples, encore inconscient de la bête qui se réveillera bientôt.

Je la vois tendre la main. Attraper les précieuses, mes seules amies, dont les effets sont les seuls à être garantis. Pas de déception de ce côté là. Les garder, les chérir. Les seules qui t'accompagneront jusqu'au petit jour sans rien te demander en retour. Qui te mèneront ailleurs, te feront oublier sans que tu n'utilises personne d'autre que toi même.
Après tout, c'est ton corps qui les paye.
Je sais ce qui va se passer Kathleen.
Tu vas être perchée.
Moi aussi. Ça ne peut que mal finir.
Parce que je suis dangereux.
Tu le sais mieux que personne.
J'aimerais te dire de partir, tout de suite, d'abandonner.
Mais je ne fais rien, l'alcool embrume déjà tout ce qui reste  de rationnel chez moi.
Tout ce qu'il reste de vivant.
Tu me dis que tu veux prendre l'air, quitter les lieux.
Je comprends
Et je te suis, une fois que ton liquide doré a fini de rejoindre l'or.
Je pose mes quelques pauvres gallions sur la table, suffisamment pour nous deux.
Je sais qu'il ne m'en reste plus des masses.
Je sais que les pilules dans ma poché s'effacent.
Alors je sais.
Ce que ça va amener.
Sans me douter que la prochaine phase marquerait la fin de mon accord avec la blonde.
Pour le moment on oublie. Un regard désolé à la serveuse.
Je ne peux plus lui en offrir plus.
Et nous voici dehors.
Quelques pas, sans dire grand chose,
Laisser nos semelles nous guider
Et nous voilà dans les bois
Non loin de là où ça a commencé.
Dans notre éléments.
Les monstres vont bientôt s'éveiller.
Je m'assoie sur une souche, l'invite à faire de même,
J'ai embarqué avec moi la bouteille de whisky, qui file de nouveau jusqu'à mes lèvres.
Au goulot.
Puis je contemple l'innocente, du moins à mes yeux.
Celle qui dans quelques secondes me formulera la demande la plus incongrue qui soit.
Je ne me doute de rien.
La nuit est belle.
Les feuilles s'agitent, les brindilles craquent,
La brise se lève.
Annonçant l'horreur à venir.
Le calme avant la tempête
Qui nous heurtera nous deux de plein fouet.
Violence.
Bois Keats.
Prépare toi.
Ce soir ils vous ont laissé sortir.
Ce soirs les loups chassent,
Les souris dansent,
Perdent leur innocence.




Dernière édition par Leo Keats le Dim 31 Juil - 14:32, édité 1 fois
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Re: Créatures monstrueuses.
Kathleen Gold, le  Ven 22 Juil - 19:55

Tituber
Un peu.

Marchouiller
Ça existe comme mot ?
Tu en as pas d'autre pour décrire comme tu avances.
Un pas devant l'autre.
C'est la première fois que tu as du mal à mettre un pied après l'autre
Le droit puis le gauche - gauche droite
Pour essayer de former un semblant de ligne droite pour aller d'un point A à un point B.

Où est-ce que tu l'emmènes Keats ?
Où est-ce que tu emmènes ta sœur Léo ?
Vous allez jouer dehors ?
D'accord, mais ne rentrez pas trop tard
Le dîner sera servit à sept heures,
Soyez ponctuels.
N'oubliez pas vos chaussures dans la boue
Ne perdez pas vos petites mains dans les arbres creux
Alors que le méchant Loup approche.

Peut-être que le loup s’appelle Maman,
Peut-être que je n'ai pas tant grandi que cela finalement,
Que je suis encore une petite enfant
Qui attend l'ombre de Peter Pan pour s'envoler loin d'ici.


Les démons montent et montent,
L'écharpe et le couteau suisse caché dans le tiroir
Remontent à la surface,
Font des vagues dans l'eau de ton cerveau.
Tu t'assois, complètement arrachée sur un tronc d'arbre où ton frère te guide
Et tu essaies de les attraper.
T'as une dose de grammes d'alcool dans litre de sang bien plus importante que n'importe quel soir
Et une nouvelle drogue que tu as avalé comme un bonbon se dissout comme du sucre amer dans ta gorge et ton ventre.

Mais c'est une autre drogue qui te manque,
Qui tape contre ta peau et explose les vaisseaux de tes veines.
T'es en manque Gold.
Il y a deux drogués dans la famille mais t'as pas besoin de payer pour avoir ce que tu veux d'habitude.
Mais là, alors que les connections ne se font plus,
Tu sens que non seulement tu as besoin de l'écharpe et du couteau suisse
Mais aussi de plus
Level up t'sais,
Pour effacer les images qui risquent d'arriver.

Tu suis les lignes bleutées de tes bras avant de lever les yeux vers le frangin.

-Hey ?

Tu veux t'marrer un coup ?
Tu veux m'rendre un p'tit service ?


-Tu me lancerais un Doloris ?

Juste pour voir,
Juste pour me faire plaisir.
Allez, sois pas radin,
Je t'ai jamais demandé de poupée dans un magasin avant,
Tu peux bien céder à mon caprice.
Shae L. Keats
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Re: Créatures monstrueuses.
Shae L. Keats, le  Ven 22 Juil - 23:07

Les effluves, qui montent, dans ton crâne.
Engourdissent encore plus tes sens,
Tu prends tes distances avec la réalité, une fois de plu.
T'en as pas marre de vivre dans un rêve Keats ?
De t'asseoir et d'observer le monde, de le façonner à ta façon au lieu d'y évoluer ?
Non ?
Et bien grand bien te fasse.
Mpo j'en ai marre de te voir sombrer.
Parce que je sais ce que tu vas faire.
Tu sais toi même que cet instant entre vous n'est pas bon,
Mais t'es trop loin pour un terme.
Tu lui as déjà arracher son innocence
Ou du moins ce qu'il en restait.
Et ça ne t'a pas suffit ?
T'es pathétique.
Nul.
T'en as marre de m'entendre non ?
Alors arrête de merder.
Arrête de te leurrer, de te laisser croire que ça va mieux.
Ce n'est pas le cas.
Ça ne le sera jamais.
T'es ce genre de personne qui se contente d'errer.
Parce que trop lâche pour te tuer.
Mais trop faible pour te remettre sur pied.
Un âme en peine.



J
e bois encore.
Ce n'est pas raisonnable, je sais.
Mais seule la torpeur peut éloigner cette voix qui m'accable, sans arrêter ni vacances. Increvable. Ce n'est pas faute d'avoir essayer.
Vivre avec. Comme le diabète, la sensibilité. Les agressions quotidienne, parfois causée par soi même. Penser que tout le monde nous veut du mal, tous les mettre dans le même panier.
Alors que notre seul véritable fléau
Se résume souvent à une ou deux personnes.
Et à soi-même.
Auto destruction de malheur.

Un Hey, qui t'attire, te tire.
T'interpelle, t'eveille. Des mots, qui vont encore venir.
Te cueillir en plein ventre, parce que tu vas réaliser que tu n'es pas la seule anomalie de cette famille encore inconnue.
T'es pas la seule personne a avoir des secrets.
Peut-être pas le seul à avoir honte de qui tu es.


- Tu me lancerais un Doloris ?


Demande qui te fend le coeur.
Te voici bien de retour à la réalité, regardant ta soeur avec des yeux d'adultes attristés.
Face à l'horreur de mots qui devraient normalement être ceux d'enfants.
T'as mal de voir qu'elle aussi est confrontée à des démons plus grands qu'elle.
Alors tu rattrapes ta bouteille.
Et prends une rasade des plus longues que tu ais pu avaler.
Secouant ta tête tristement,
Puis tournant ton visage vers le sien.
Appuyant chacun de tes mots d'une force nouvelle.

- Ne t'amuse pas à ça. À te faire mal. Après on oublie, on glisse, on s'écrase et ça fait mal. De la vraie douleur cette fois. N'y songe même pas.






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Re: Créatures monstrueuses.
Kathleen Gold, le  Sam 23 Juil - 22:36

Tu le fixes,
Yeux bleus dans les siens.
L'alcool et les petits bonbons font
Flic Flac Floc comme la pluie dans ton ventre
Et font de l'escalade jusqu'à ton cerveau.

Tu ne sais pas ce qu'il y a dans ces sucreries amères,
Philtre de Paix qui ne fait pas son effet avec les degrés de la boisson qui forment un mélange étrange. Comme lorsqu'on dit que
Ajouter tes pilules à du rhum
C'est une mauvaise idée.

Les conseils-consignes de grandes personnes, les mêmes qu'on répète à chaque enfant
En espérant qu'ils deviendront uniques alors qu'on leur répète les mêmes mots à tous.
Ton amertume d'enfant
Et tes problèmes de presque adulte
Se mêlent et s'emmêlent dans ton cocktail, dans l'alcool fort et les gouttes rouges créant une potion incontrôlable qui éveille les ombres.
Les formes obscures qui ont recommencé à te hanter dans cette forêt avec la même personne.

Démons qui marchent sur le fil de l'acrobate
Entre l'enfant, la garce et la sainte.
Qui se réveillent, sortent de sous les lits, pour ramper jusqu'à la fenêtre de ton crâne et vriller tes yeux
Transformant toute la tendresse que tu pourrais ressentir et t'empêchant de museler ta colère pour la changer en frustration. Plus de froide colère que tu pourrais dissimuler derrière une façade bien construite, alors que tes globules se noient à leur tour dans un sang à l'odeur ambrée.

Le calme glacé qui te caractérise et suit chacun de tes pas ne peut plus survivre alors que la brûlure de l'alcool et les rasades de drogue coule coule et coule.
Tu devrais accepter les paroles
Sages et avisées pour une fois
D'un frère à peine découvert, mais tu ne peux pas tenir.

Les pires côtés de toi,
Dark Side en bouteille
Une envie de pousser à bout, de laisser aller l'excès
Et de laisser des mots rivière se déverser en cascade dans ta bouche
Sans savoir comment tu arrives à en dire autant sans qu'il ne t'interrompe ni comment tes mots peuvent faire sens alors que tu sens que tu planes, bouche pâteuse en prime.

-Tu joues au poète.
Tu t'amuses à faire le grand frère

modèle.

Tu donnes des conseils, imites les airs sages de ceux qui savent quoi dire,

Ceux qui savent mener leur vie .

Tu parles en connaissance de cause, ça sent le vécu à plein nez,
Comme l'alcool que tu bois tous les soirs dans tes appartements

Seul.

Pour essayer d'oublier que tu es
pathétique.

Obligé de coucher à droite et à gauche pour combler un manque plus grand que toi, distribuant reproches et airs supérieurs du haut du perchoir que ton poste t'offre,
Te contentant de ce que tu as sous la main
Parce que tu ne peux pas avoir plus.

Tu fais le grand frère
Sans savoir comment endosser ton rôle
Sans savoir pourquoi ou comment Père s'y est prit,
Sans te douter des conséquences que ça a pour tout le monde
Sans jamais te soucier d'autrui.

Tu es tellement enfoui dans tes vices, persuadé de connaître
La vraie douleur
Diminuant les problèmes des autres.

Grand frère
Sorti de nul part,
Poltron rouge et or
Comment pourrais-tu être un grand frère quand on parle de
Responsabilités
Que tu fuis dès que tu les vois se profiler ?

Quand ceux qui ont besoin de quelqu'un
Doivent se contenter de
toi.
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Re: Créatures monstrueuses.
Shae L. Keats, le  Dim 24 Juil - 18:37

Les mots qui t'ont fait mal.
Dur à prononcer.
Parce que c'est laisser croire que tu y connais quelque chose.
Alors que non. Toi
-tu subis.
Malheureusement pour toi, tu as sous-estimé les effets de la boisson et de la drogue sur ta jeune soeur. Et alors que tu as encore l'alcool joyeux,
Tu ne t'attends pas au coup de grâce qu'elle se prépare à t'assener.
Parce que t'es encore dans l'illusion que votre relation sera calme.
Tu lui fais encore confiance, tu te crois protéger par sa jeunesse,
Sa tendresse,
Que tu as vu non loin de la, quand elle t'a rattrape.
Grave erreur.
Et voilà qu'elle ouvre la bouche, que les mots se préparent à glisser.
À te poignarder,
Dans une tirade que sous le choc tu ne sauras interrompre.
Tout prendre de plein fouet.
Ton ventre qui se crispe alors que tu vois son expression,
Et que les premières ondes sonores s'échappent.

- Tu joues au poète.
Tu t'amuses à faire le grand frère

modèle


Il blemit déjà, sans se douter de ce que tu as encore à lui lancer, jeune fille perdue que tu es. Il blemit alors qu'il sent une blessure qu'il ne soupçonnait pas s'ouvrir sur le milieu de son torse. Sous sa peau. Le sang d'une culpabilité qu'il ne connaissait pas qui commence à s'écouler le long de ses entrailles, la douleur qui commence tout juste à l'envahir.
L'attaquer sur son rôle de grand frère, c'était joliment trouvé. Il pense faire de son mieux, mais ce n'est pas évident. Parce que, dans son esprit, te protéger serait t'eloigner de lui.
Il sait déjà que ce que tu as vu l'autre fois t'as marquée. Que c'est quelque chose qu'il voulait garder loin de toi.
Alors il fait de son mieux. Essaie de se retenir, sans y parvenir. En témoigne votre état ce soir.

- Tu donnes des conseils, imites les airs sages de ceux qui savent quoi dire,

Ceux qui savent mener leur vie .


Prelier coup  de poignard. En plein entre tes côtes. Qui te tire un souffle avant de te le couper. Tu vacilles. T'appuies au tronc qui te lacère le dos. La boule dans ton ventre qui revient, au galop. Enserre ton estomac, alors que les pans de la plaie qu'elle t'a précédemment causée s'écarte, que le sang continue à s'écouler. Douloureusement.
Te brûlant de façon lancinante.
Ta tête qui s'appuie sur le tronc alors que tu la supplies intérieurement d'arrêter
- Le supplice.
Tu sais déjà sur quoi elle va attaquer.
Tu le vois venir.
Mais tu.n'.es.pas.prêt.
Peu lui importe visiblement.
Elle continue.

- Tu parles en connaissance de cause, ça sent le vécu à plein nez,
Comme l'alcool que tu bois tous les soirs dans tes appartements

Seul.


La douleur gagne désormais tout son corps, envahit son crâne, si bien qu'il ne peut penser à autre chose. Avoir mal. Et ne pas pouvoir se défendre, parce que c'est trop fort, trop énorme. Que le choc et l'incompréhension sont trop grands pour qu'il puisse ne serait-ce que songer à t'interrompre.
Il sait qu'il boit tous les soirs.
Pour survivre à la nuit, aux ombres et à sa bête.
Au ''ça'' comme tu l'appelles. Il boit pour oublier qu'il n'est rien, qu'un pantin. Manipulé, utilisé. Par, selon lui, toutes les âmes qu'il aura la malchance de croiser. Il te croyait différente. Il espérait que tu le serais.
Et il souffre.
Parce que savoir tout cela inconsciemment,
Et l'entendre dire.
Il y a un gouffre plus grand que vos deux mal-être réunis.
Tu lui tires un rire amer.
Glacial.
Cassé.
Brisé.
Il t'adore. Mais te hait pour ce que tu lui infliges ce soir.
Lui jeter la vérité, en pleine face.
L'obliger à rouvrir des plaies, des démons auxquels il n'était pas prêt à faire face. Qu'il refoulait en espérant d'être, un jour, plus couillu.
Le voilà désormais avec une plaie béante que sa peau se plaît à cacher. La bête qui recommence à s'agiter. À cause de toi.

- Pour essayer d'oublier que tu es
pathétique.


Le goût du sang dans ta gorge, serrée en noeuds de huit. Tes entrailles qui d'agitent alors que la bête d'éveille, gronde, prête à passer à l'attaque.
Mes tes défenses s'affaiblissent.
Tu sais que tu ne la retiendras pas. Tu prieras juste pour limiter l'ampleur des dégâts. Quitte à te blesser toi même. Douce illusion.
Tu serais tout de même tenté de te taillader à coup de difindo.
Quitte être pathétique.
Ton dernier soutien qui s'effondre alors qu'elle continue sa tirade.
Ton poing qui heurte violemment le tronc contre lequel tu t'appuie. Parce que tes émotions débordent.
Puis un deuxième. Et la peau de tes phalanges qui s'ouvrent.
Extérioriser, douleur, colère. Ne pas perdre le contrôle.
Tu sais que c'est ce qu'elle veut.
Appeler ton monstre. T'utiliser, toi et tes vices, pour avoir ce qu'elle veut. Elle aussi se sert de toi. Tu sais toujours aussi bien t'entourer à ce que je vois.
Le sang qui coule le long de ta main. Mais ça ne calme rien.

-
Obligé de coucher à droite et à gauche pour combler un manque plus grand que toi, distribuant reproches et airs supérieurs du haut du perchoir que ton poste t'offre,
Te contentant de ce que tu as sous la main
Parce que tu ne peux pas avoir plus.


Un gémissement, qui glisse de tes lèvres. Si elle savait. Que tu te flagelles déjà assez à ce propos. Que ta nuit avec Malicia t'as fait comprendre que tu n'étais rien. Qu'une enveloppe charnelle dont on se sert allègrement.
Et voilà qu'on te dit que tu ne peux rêver à avoir plus.
Tes dents se serrent. Le poing se ferme. Et retourne s'écraser discrètement contre le tronc. Mais ça ne marche pas. La douleur ne s'exteriorise pas.
Tout bouille en toi.
Et la rage pointe sur ton visage. Déforme tes traits. Fait brûler tes iris. Alors que tu tentes de tout maîtriser, que tu sens tout tes refoulements successifs refaire surface.
Inspiration qui râpe ta gorge.

- Tu fais le grand frère
Sans savoir comment endosser ton rôle
Sans savoir pourquoi ou comment Père s'y est prit,
Sans te douter des conséquences que ça a pour tout le monde
Sans jamais te soucier d'autrui.

Arrêté,
Kath,
Arrête toi. Je t'en supplie, tu n'as pas idée de ce que tu as pu réveiller.
En moi.
De ce que je vois terriblement se profiler. Arrête toi. Ne me touche plus. Ne dis plus rien. Ne me force pas à faire face à tout ça. Je ne vais pas y arriver. Je ne peux pas tout gérer en même temps, j'essaie encore de me faire à ton existence.
Arrêté. Mes ongles se plantent furieusement dans mes paumes, tentative misérable de garder le contrôle. De te résister. De ne pas t'offrir ce pourquoi tu me manipules.
Alors arrête.
Maintenant.


-
Tu es tellement enfoui dans tes vices, persuadé de connaître
La vraie douleur
Diminuant les problèmes des autres.

Grand frère
Sorti de nul part,
Poltron rouge et or
Comment pourrais-tu être un grand frère quand on parle de
Responsabilités
Que tu fuis dès que tu les vois se profiler ?


Baisser la tête. Sentir l'amer se heurter à tes dents.
Un goût de bile noire insupportable, une pression dans ton crâne qui tambourine de façon assez insupportable contre tes tempes. Ta mâchoire crispée à force de serrer les dents. Ton corps est un immense bain de sang. Tout y est passé, ta vie sexuelle étalée, exposée. Hormis ce qu'elle ne sait pas. Ta pathétique existence. Tes addictions.
L'alcool qui joue aussi.
Des larmes de rages qui perlent au coin de tes yeux.
Tout y est passé.
Ou presque.

-
Quand ceux qui ont besoin de quelqu'un
Doivent se contenter de
toi.


Et voilà. La folie a pris le dessus. Pour une seconde. Keats est parti. Et je domine maintenant. Moi. Ça bête noire comme il m'appelle.
Je sens le sang couler le long de sa main.
Mais peu m'importe.
Je lui fais serrer le poing. Attrapper sa baguette.
Se lever, inexpressif, devant toi. Te haïr. Tes mots l'ont blesser au delà de toute mesure.
Surtout venant de toi.
Alors maintenant tu vas payer.
Je mets dans ce geste toute sa colère.
Sa douleur.
Et ça rage.
Joli cocktail.

- Garce.
#Endoloris.


Dernière édition par Leo Keats le Lun 8 Aoû - 22:38, édité 1 fois
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Re: Créatures monstrueuses.
Kathleen Gold, le  Dim 24 Juil - 20:31

C'est de l'acide qui coule dans tes veines, tu sens chaque bout de ton être fondre sous cette brûlure. Comme les digues d'un canal, qui céderaient à cause d'une trop grande poussée. C'est ce que ton corps endure, c'est ce que ton être se prend la tête la première.

Mais cette douleur... Ce n'est rien. C'est une douleur sourde, physique, que tu accueilles. Que tu as demandée, cherchée, provoquée. C'est une douleur qui ne touche que ta chair. Qui ne fait craquer que tes os, et qui ne détruit que tes veines, dans une illusion née du mouvement du magicien. Oh, douce métaphore, agréable euphémisme, comparés au mal qui te ronge, chaque jour un peu plus. Cette souffrance causée par un sort, comme celle que tu peux te causer lorsque tu appuies tes petits bouts brillants contre tes bras, ton ventre, ou ailleurs, est libératrice. C'est quelque chose qui te fait revivre pendant quelques secondes. Naissance, venue au monde dans un délice de douleur oubliée depuis plus de dix ans. Naissance qui fait remonter tant.

Tu tombes au sol, alors que ton être est ravagé de l'intérieur, toute pourriture lavée par une médecine à la chaleur insupportable, ou à la froideur mordante. Ta tête heurtes le sol, et ta lèvre s'emplit d'un goût puissant pendant qu'elle se fend, un peu comme la viande que tu affectionnes. Du sang frais, et chaud, à l'odeur de larmes que tu sens couler le long de tes joues intactes de tout ce que tu voudrais leur infliger. Visage qui ne sera jamais assez beau, et que tu voudrais déchirer pour cela. Larmes qui sèchent trop vite. Dieu, la douleur est intolérable, pourquoi partent-elles ?... ''Peut-être parce que tu leur dis tous les jours d'aller se faire voir.''

Ton corps souffre peut-être, touché par une douleur qui te transperce de part en part, mais qu'importe. Douleur amie, douleur aimée (?) Elle te distrait pendant quelques temps de ton cerveau. Cerveau torture, cerveau prison. Esprit de démence, où des voix te hurlent sans arrêt les même refrains de chansons déprimantes. Hypocrite. Ces chants, tu les as écoutés jusqu'à ce qu'ils s'impriment au plus profond de toi, tu en as écrit les paroles dans tes cahiers, tu les as tracés sur ta peau. Ces chants, au milieu des souvenirs et des émotions vagues qui te submergent soit en permanence, soit dans les moments où tu crois te sentir bien et qui te mettent à genoux, rappel à l'ordre impitoyable.

Ton esprit, donc, est libéré. Il hurle en même temps que ton corps, en même temps que les vibrations de tes cordes vocales qui n'ont bougé qu'une seule et unique fois : au moment de la réception du cadeau offert. Un état de libération continu. Quand tu sens – sang couler – contre ta peau d'ordinaire, alors que tu n'as pas encore fini de relever la main, lorsque tes doigts quittent la trace que tu viens de laisser, tu n'es pas apaisée. La trêve avec toi même ne dure que quelques secondes que tu ne vois qu'à peine passer. Là, la délivrance est plus plaisante, plus totale. Ton esprit est libre, l'oiseau vole haut, très haut, dans les eaux de son océan trouble. Plus de mauvaises pensées, plus de pleurs, plus de p*tain de bourdonnement de bruit brouillon de reproches et de haine. Plus rien. Certes, concentration sur tes tremblements, sur ton cœur qui tambourine en essayant de pomper plus de sang, mais qu'importe ? Tu ne penses plus. Tu laisses dériver, tu laisses aller le bateau dans la tempête, avancer jusqu'au naufrage, plutôt que d'autoriser une mutinerie de l'équipage.

Mutinerie. Tu trouverais que ce mot t'irait bien si tu pouvais réfléchir.

Révolte de souvenirs, farandole de réactions physiques que tu ne comprends pas au quotidien. Ils partent pendant que l'incendie brûle tes murs. God. Pourquoi les larmes ne viennent-elles pas ?... Ils disparaissent, pendant que tu t'infliges ce mal. Maux doux, attentions portés à ta petite personne. Encore.

G*rces de mots, qui ne viennent pas. Garce comme toi. Qui ne veulent pas exprimer ce que tu voudrais faire sortir. Mais à qui le faire ? A part en parler à la partie de ton être que tu veux effacer, personne. Alors parle. Tu parles à la petite figure que tu imagines dans un coin de ton cerveau, enchaînée à une potence créée par tes soins. Tu sais que cela ne fais aucun sens, mais toi, tu te comprends après tout, non ?

Comment mettre fin à tes idées, les ordonner, penser à d'autres ''choses plus joyeuses'' ? Comment faire venir les larmes quand tu le veux, et les effacer quand quelqu'un est autour ? Voilà des idées que tu peux oublier maintenant. Tout ce que tu peux oublier...

Tu peux oublier les hurlements d'une mère lointaine, qui datent, datent... Dont tu ne te souviens pas, mais que tu as entendu. Et la question qui revient, pourquoi ? Silence. God, tu en as assez du silence, que des voix s'élèvent pour un fois... Pas de mots rassurants, pas de jolies philosophies de vie, juste. Une vérité que tu n'auras jamais. Pfiou, envolée, avec une saveur amère de non dit, de mystère wow dégoûtant.

Tu peux oublier ça, et le reste. Les souvenirs de cris, de Père et Mère qui te disent qu'ils discutent, Mot qui te marque. Famille.

Tu occultes les larmes que tu retiens, tous les jours, et qui tombent en torrent quand tu les refuses, comme par hasard. Et quand tu veux les faire sortir.. Que les absents se lèvent ! A force de les mettre sur le côté, elles se sont barrées en études, perdues dans les couloirs.

Tu oublies aussi les petites promesses, les premières déceptions, les petites pertes comme les un peu moins petites. Oui, petits petits souvenirs qui partent. Les autres disparaissent, ta culpabilité, un peu des deux qui se mêlent, ta culpabilité de les avoir fait souffrir, d'avoir fait des horreurs, et accepter les leurs. Expiation.

Méritée.

Non, tu te vides l'esprit. Plus d’écho. Juste un peu de paix, laissée par un souffle qui chasse tout. Qui apaise la haine – un peu – et rappelle un bout de sérénité.

Le sort se calme, mais tu en veux encore. Face contre terre, tu en redemandes déjà. Pas vraiment une drogue. Plutôt la solution de facilité, dérivative. Tu sais que tu en useras encore un jour pour te vider la tête. Jusqu'à ce que cela aille mieux.

Du bout des cils, tu vois, les formes autour de toi. Tu fermes les yeux. Les lèvres déchirées et les cheveux emmêlés.

Leo
Pardon
.
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Re: Créatures monstrueuses.
Shae L. Keats, le  Lun 25 Juil - 19:56

Morsure sur tes lèvres,
Retour brutal à la raison.
Len sang qui de couler le long de ta main. Ton sang.
Alors que l'autre partie de ton hémoglobine s'en va rejoindre le sol.
Un clic, Sourd.
Derrière tes paupières.
La douleur vitale encore palpable des coups de poignard qu'elle t'a violemment assénés.
Sans pitié.
Ton sang interne qui continue de couler.
Ta main qui prend une teinte douuloureusement rougie.
Tu.
n'as.
Rien.
Contrôler.
Tu as mal, à en pleurer, à te jeter à terre, à te tordre comme elle.
Toutes tes plaies sont exposées.
Retournées.
Explosées.
Douleur sourde.
Qui n'est rien comparée à celle qui te transperce le bassin alors que tu vois ta soeur chuter.
Sa tête heurter le sol dur des racines.
Et la douleur qui la fait se tordre.
Qui n'est encore rien face à la barre de fer chauffée à blanc qui s'enfonce dans ton crâne lorsque tu réalise que c'est toi, et toi seul qui a causé cela.
Que tu as cédé.
Que la bête a bondi. Parce que c'était trop fort.
Parce que tu allais y passer.
Parce que tu ne peux pas entendre que tu n'es pas quelqu'un, alros que tu tentes de lutter à chaque instants pour le redevenir.
Si tu l'as été un jour.
Ce dont tu doutes terriblement, maintenant que la réalité te frappe.
Que ta baguette tombe, s'abandonne au pied des racines qui composeront bientôt ses filles.
Que la douleur la plus forte que tu n'ais jamais ressenti s'abat sur ton crâne, un peu comme un éléphant qui déciderait de piétiner ton crâne de toute ta culpabilité naissante.
C'est ta poitrine entière qui s'ouvre cette fois,
En une plaie béante que tu ne refermeras jamais vraiment,
Alors que la bête peu à peu se calme dans la niche de ton ventre.
Qu'une impulsion insoutenable te traverse le corps- éléctrique.
Un mouvement de recul face à toi même.
Ton horreur, ton oeuvre -non pas d'art- mais de mort.
Mort du grand frère que tu as bêtement espéré pouvoir être.
Le corps en noeud de huit.
De chaise
-éléctrique.
Une peur, de l'approcher,
Tu as immédiatement rompu le sort.
Dès que la bête t'a quitté,
Que tu as pris conscience de ce que, toi, tu faisais.
Une gamine, qui te pousse à bout, pour sûrement obtenir ce qu'elle a d'abord tenter d'avoir par la diplomatie.
Des mots-acides corrosif qui ont transpercé ta peau, ton âme.
Touchant même à la nature même de ce que tu es.
Pathétique.
Incapable de te mener déjà toi-même.
Tu n'es même pas quelqu'un, une loque, que le monde se doit de porter.
Rire amer, au goût salé des larmes de rage - contre toi même cette fois- qui coulent le long de tes joues alors que tu tombes au côté de ta soeur.
A genoux.
Tapant le sol de ton poing déjà meurtri.
Avant de ramener la tête de ta soeur sur tes genoux,
Sans trop oser la toucher, par peur d'encore la casser.
Tu essuies doucement le sang sur ses lèvres avec tes doigts indemnes,
Tu passes ensuite ta main dans ses cheveux, alorsque l'ensanglantée ramasse ta baguette,
Un #Finite Titildus plus tard,
Tu continues à passer ta main dans ses cheveux dans un instant douloureusement familer.
Alors que l'ensanglanté se tend.
Attrape la bouteille.
Que tu portes à tes lèvres,
Sans fin.
Tu ne sais pas combien de gorgées tu en bois.
Suffisamment pour t'éloigner de ce corps meurti.
De cette âme endolorie.
Juste toi. Un morceau de toi, des mots-poignard qui ressurgissent parfois.
Et ta soeur.
Contre toi.
Tu reposes, à terre la liqueur-remède d'un instant.
Embrasse son front avec un regret infini.
Un geste significatif pour vous deux.
Celui de deux monstres qui se retrouvent, après que l'un d'entre eux ait perdu pieds.


- Kath, je... -voix qui se brise, poigne qui se serre dans sa chevelure blonde- suis tellement, tellement désolé.
Kathleen Gold
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Re: Créatures monstrueuses.
Kathleen Gold, le  Mar 26 Juil - 17:17

Les tremblements se calment.
Respire.
Le magicien a fini son tour de passe-passe, le rideau s'abaisse pour la révérence et le salut à la foule d'arbres. Il lève sa baguette, pointée vers tes amies les étoiles plutôt que sur la forme gisant à terre. Cheveux blonds dans la terre, doré sous cailloux, toile blanche souillée par une tache d'encre plus grande que ses vices cachés derrière son apparence immaculée.
Respire.
Sort qui se lève, douleur qui s'estompe comme si elle n'avait jamais existé. Ne pas pouvoir se souvenir de ce que cela faisait, oublier aussi vite que c'est arrivé. Sensation qui part, seuls le choc à la tête et le goût de fer sucré dans bouche perdurent.
Torture
Respire.


Rends la moi.
Rendez la moi.

L'illusion d'extase aux allures de révélation. Alcool ou léger picotements dans tout le corps.
Pourquoi ça se dissipe dans l'air comme les autres bon souvenirs qui s'envolent avant même d'avoir pu les savourer ? Pourquoi tu ne recommences pas ?
J'étais bien.
Cela faisait mal, un peu.
Mais c'était bien.
C'est triste que ce soit parti, c'est d'une tristesse infinie, le deuil d'un sensation, d'un rêve
Un peu particulier.
Arrête de respirer.

Se concentrer un peu pour comprendre ce qui se passe, se souvenir de ce qui entoure ton enveloppe de chair meurtrie de l'intérieur.
Tu lèves les yeux vers ton frère,
Qui boit au goulot au dessus de toi. Il t'a posé sur ses genoux, boit en fouillant tes cheveux. Il t'a traînée contre lui.
Tu l'as laissé faire.
Tu attends que ta voix ne revienne, que les mots retrouvent le chemin pour sortir, comme toi lorsque tu cherches le tunnel à la lumière lointaine dans ton sommeil.
Tu as besoin de ta voix pour lui dire d'arrêter, alors que ta vue brouillée distingue son visage, la bouteille et les étoiles. Lui dire

De recommencer, de lancer le sort à nouveau,
De te serrer plus fort,
De ne pas boire,
D'utiliser ses dons,
De sourire,
De te protéger de tout
D'eux,
De tout,
De toi.

C'est beaucoup lui demander, surtout après ce que tu lui as dit, qui l'a suffisamment touché pour qu'il change d'avis et ne te donne ce que tu avais demandé au début.

Je ne voulais pas...
Mais tu l'as fait.
Ce n'est pas..
Mais peu importe. Tu es
Je ne suis pas.
Un monstre.

Tu ne contrôlais rien, c'était un peu des bonbons, et un peu du sang de dragon. Tu n'arrives pas à le prendre comme excuse cependant. Ce n'est ni le sang ni les pilules qui ont parlé, et tu n'arrives pas à comprendre que ce sont eux qui t'on fait ouvrir la bouche.
C'est un peu facile.
C'est pourtant la vérité.

Peu importe cependant, entre qui a raison et qui a tort, quand la réalisation de ce que tu as dit et fait te saute au visage. Les horreurs qui ont traversé lèvres désormais fendues et pensées. Ce que tu lui as dit, balancé sans regret. Tu n'as dit
Que des vérités.
Non.
C'est faux. Mélange de colère et d'actions peu glorieuses oblige, tu as laissé les mots frapper, comme une plume plantée dans la main, à tracer chaque point qui fait mal.
Tu savais en avoir la capacité, mais tu n'en as jamais usé, jusqu'à maintenant.
Une dose de mensonge, de trucs faux entre deux reproches.

Sur le frère.
Il fait de son mieux, tu le sais.
Pourquoi c'est sorti alors ? Tu n'avais pas le droit de lui dire quelque chose de faux,
Encore moins que les vérités difficiles, entendues au détour de couloirs.
Tu te sens
Horrible.

Tout comme lui. Fratrie de monstres qui avances petit à petit, marchant vers le précipice qui ne peut que vous attendre à la fin du voyage.
Ce n'est qu'une escale difficile.
Pardon.

Tu tousses, tu craches sur le côté le sang qui emplit ta bouche après ta chute, et ferme les yeux avant de les fixer dans les siens, pendant qu'il repose la bouteille.
Il est désolé,
Toi aussi.
Bravo.
Applaudissements sarcastiques dans un coin de la pièce.
Allez au diable.
Deux monstres, qui essaient de se comprendre, et qui y arrivent plus ou moins.

Juste là
Quand un baiser touche ton front, encore.
Une bulle salée explose dans le coin de ton œil,
Ça fait mal.
La tendresse après la violence,
Plus douloureuse que le sort en lui même,
Moins que la perte de la sensation chérie.
Il est désolé
Toi aussi
Tu ne sais pas quoi dire.


-Je t'ai poussé à bout.

Pas la force de parler plus, ou de pleurer ou de demander encore un #Doloris parce que Circé sait que tu as aimé ça. Une excuse silencieuse, une demande de ne pas se sentir coupable
S'il-te-plaît.

-Rentrons au château.

Ramène moi.
Tu sers ce que tu peux de lui. Tu ne te sens pas la force de marcher même si les pieds posés au sol tu le pourrais. Tu veux te faire pardonner sans savoir comment, le rassurer encore. Tu serres un peu et souffle des explications floues du bout de tes lèvres fendues en lui laissant le soin de te relever
De vous ramener
Et mettre fin à la soirée monstrueuse.
Shae L. Keats
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Re: Créatures monstrueuses.
Shae L. Keats, le  Mer 27 Juil - 2:18

Ta main qui continue à passer dans les cheveux de ta sœur.
Tandis que l'autre te meurtri lointainement, tu n'es plus vraiment là,
Encore une fois, tu as fuis.
Tes responsabilités,
Tes actes,
Ta bête.
Trop lâche pour assumer, alors éloigner la douleurs des mots- fil d'acier
Pour te concentrer.
Gérer ta jeune sœur.
La ramener en sécurité.
Avant de laisser ta colère contre toi même exploser de nouveau.
Avant de faire trembler les murs de ta villa que tu regagneras exceptionnellement ce soir.
Parce qu'instable comme tu es,
Tu ne veux pas courir le risque,
Qu'il y ait des gamins,
Quand tout sera hors de toi.

Une larme qui perle au coin de ses yeux alors que les tiennes se taisent.
Tu passes en mode automatique.
Ne plus penser, agir, tout simplement.
Alors que les mots de ta sœur, qui se veulent maintenant rassurant, te coulent dessus.


- Je t'ai poussé à bout.


Ce n'est pas une raison Kath. Pour lui, en tout cas.
Il est déjà loin quand tu lui dis cela, parce qu'après tout,
Il s'en veut.
Plus qu'un homme ne peut le supporter sans exploser.
Mais te sauver.
D'abord.
Il te prend dans ses bras, alors que tu lui demandes de rentrer.
Il te ramène, doucement, après t'avoir relever.
Jusqu'au château, où il te laisse, sans explication aucune.
Il t'a à peine écoutée. Il te dit de ne pas t'en vouloir.
Que ce n'est pas toi le problème.
Qu'il t'aime.
Et s'en va de son côté.
Refait le chemin inverse.
Retourne à Pré-au-Lard.
Sans broncher.
Une ombre, dans son élément.
Un monstre, qui repart chez lui.
Mais non.
Pas chez lui.
Pas ce soir.
Il y retourne.
Au lieu où les monstres ont montré leurs vraies natures ce soir.
Parce que c'est là-bas qu'il se sent à sa place pour l'instant.
Une silhouette parmi tant d'autres.
Parmi celles de ta santé mentale déclinante.
Il y retourne.
Attrape la bouteille laissée sur place. La termine.
Alors que ses yeux captent un mouvement sur sa droite, dans l'ombre.
Une lapine.
Avec quatre petits.
Bébés.
Innocence.
Comme celle que qu'il a brisée ici même.


- #Bombarda Maxima.

L'explosion qui fait trembler le sol.
Des éclats de roche, qui te sautent au visage.
Des coupures qui se forent.
Des griffures multiples.
Sur l'ensemble de ton corps.
Et du sang.
Qui t'asperge.
Ta baguette qui continue d'échapper à ton contrôle,
Voilà qu'un arbre tombe sous un autre de tes sorts.
Puis un buisson qui prend feu avant que ton morceau de bois aille rouler au sol.
Rejoindre les flammes qui crépitent.
Et qu'elle rejoigne la terre.
En cendres.
Ne pas conserver celle qui a pu lancer ce sort.
Pour toi.
Pour elle.
Détruire, ton arme, qui t'a vu sombrer.
Torturer.
Tuer.
Puis de nouveau torturer. Ta propre sœur cette fois.
Détruire.
Envoyer en enfer.
Pour tourner cette page de ta vie.
Ne plus toucher à cette magie-là.
Jamais.
Du moins tu essaieras,
Même si tu n'y arriveras pas.
Ce soir tu t'en fais la promesse alors que les vapeurs de ta compagne de ces quatre dernières années s'éloigne en volutes de fumée,
Rejoindre les astres.
Te contempler.

[Fin du RP]
Alice Grant
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Re: Créatures monstrueuses.
Alice Grant, le  Lun 17 Oct - 21:54

PV Eléna Gilbert
musique



Parfois, quand tu réussis à t'endormir, tu te réveilles et pendant une seconde, tu penses que tout ceci n'était qu'un cauchemar. Pendant cette merveilleuse seconde, tu es persuadée que toute ta vie après l'incendie qui t'a pris ton père, après tes huit ans, n'a jamais existé, qu'il va entrer bien vivant dans ta chambre qui n'a pas brûlée, va te caresser le front et que tu pourras lui raconter ton cauchemar. D'une voie anxieuse, tu lui demanderas: "Papa, est-ce que tu crois que j'ai perdu la tête?" Et il te répondra affectueusement: "Ma pauvre, oui, tu es complètement déboussolée. Mais laisse-moi te dire quelque chose: la plupart des gens biens le sont." Et c'est vrai, tu es quelqu'un de bien. Tu souriras et descendra avec lui dans la cuisine. Là, il demandera à ta mère d'un ton curieux quelque chose du genre: "De quoi se nourrissent les trolls?" et elle répondra en souriant, caressant son ventre enceinte: "Tu ne voudrais pas le savoir" et tout le monde éclaterai de rire.
Seulement, tes yeux noirs s'ouvrent sur le dortoir des serdaigles, et un mal de tête te prend immédiatement: c'est la Folie qui t’accueille de sa Voie qui perce ton crâne: Bien dormi ma petite poupée? C'était une nuit de trêve aujourd'hui, tu devrais me remercier...Aujourd'hui était un jour comme ça. Ce terrible espoir qui te maintiens cruellement en vie t'a fait te lever. Pas de cours. Jour de congé. Libre. Libre de subir le Lapin Blanc qui tirera tes fils. Il n'a pas attendu un instant: dès que tu t'es habillée, il a pris possession de ton corps et de ton esprit épuisés. Tu n'as même pas eu le temps de lutter. Tu n'es plus qu'une marionette.


Quelle monstrueuse créature que ce [color=#6F919B]Lapin Blanc, Voie, Folie[/color qui hante l'esprit d'Alice, né d'un drame: une nuit d’horreurs, de feu et de perte avait suffit pour créer cette chose, pathétique oui, et maintenant elle ressortait au grand jour, prenant possession de la tête de la serdaigle. Encore une fois. Pour vous donner un ordre d'idée, la dernière fois qu'elle avait laissé, dans un instant de faiblesse, la folie prendre le dessus, elle avait faillit torturer et tuer une élève dans les toilettes de Mimi Geignarde. Elle avait suivit le Lapin jusque dans la Forêt Interdite, obsédée par une seule idée: l'attraper pour lui demander ou il court si vite, ignorant qu'il l'emmenait tout au fond du terrier pour ensuite la l'y dévorer. Oui, elle courait, comme une folle, après quelque chose qui n'existait que dans les recoins les plus sombres de son imagination, ne prenant pas garde aux épines des buissons qui lui lacéraient les bras depuis une heure déjà, ni à ses genoux ensanglantés à force de tomber, la tête toujours rivée sur le dernier endroit ou elle avait imaginé le lapin. Un combat inégal se menait à l'intérieur d'elle, entre la Raison détruite et la Folie grandissante qui, plus forte, pouvait parler à voie haute:

Aidez-moi... quelqu'un...
- Lapiiiiiiiin? Ou es-tu gentil petit Lapin? Monsieur le Lapin Blannnc?!
C'est faux... tout ça est faux... "Alice, réveille-toi! Je t'en prie, réveille-toi!" Tu vois bien que tu cours à ta perte! Cet endroit...
- Ah! Vous êtes là! Attendez, ou est-ce que vous allez au juste?
Arrête de le suivre! Arrêtez-moi... n'y a-t-il personne dans cette forêt?!!

La fatigue, la faim et la soif n'allaient pas tarder à la consumer, petit à petit, mais elle ne s'en rendrait pas compte, elle ne s'arrêterait pas. Parce qu'elle était seule. La Voie avait décidée de s'amuser avec sa poupée préférée.
Evelynn Kayne
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Re: Créatures monstrueuses.
Evelynn Kayne, le  Mar 25 Oct - 13:04

All my friends are heathens. Take it slow
Wait for them to ask you who you know
Please don't make any sudden moves
You don't know the half of the abuse


Un murmure. Insortable de la tête. Une folie qui m'enveloppe. Je fixe la citrouille. Un sourire de clown tailladé, rouge de sang. Non, orange piquant. Un couteau se lève, je vois flou, ma baguette se brise. Le sang coule et le cri résonne, noooon. Les larmes tombent et le clown rigole, aime, prend du plaisir. Un geste brusque et une respiration violente. Le fléreur se blottit contre mes genoux et je me frotte les yeux. Un mauvais rêve. Le murmure du vent, réel, la sueur, réelle. Je sors de mon lit, l'animal dort profondément. J'approche de la salle de bain. L'eau chaude coule sur mon corps glacé. Hydrocution  cérébrale. Eléna calme toi s'il te plait. L'eau s'écoule, les gouttes résonnent. La lune est haute, pleine, argentée. Ce soir n'est pas le bon soir. Ce soir est dangereux.

You'll never known the psychopath sitting next to you
You'll never known the murderer sitting next to you
You'll think, "How'd I get here, sitting next to you?"
But after all I've said, please don't forget


Je sors dehors, toujours cette foutue musique en tête qui me hante. Nuit noire, nuit sombre, nuit étrange. Je crois entendre des hurlements, dans ma tête ? L'effet qu'Halloween provoque chez moi ne me plait pas, pas du tout. La forêt m'appelle, tant mieux j'y suis bien, merveilleusement bien. Mon ami ouvre la marche en galopant vert les bois. Je le sens fou, heureux ? Non il est anxieux, il a senti quelque chose. Il est affolé. Je le suis. Imprudente, incertaine. Je vois ses empreintes au sol. La musique résonne et me parle. WATCH IT. Quelque chose de blanc saute entre les arbres, atterrit au sol. Pas de rêve cette fois. Le lapin blanc court, montre à gousset dans les mains. Le temps file. Reviens ! Une fille sort des arbres, déchaînée. Course poursuite lancée.

- Reviens !

Why'd you come, you knew you should have stayed
(It's blasphemy)
I tried to warn you just to stay away
And now they're outside ready to bust
It looks like you might be one of us


Alice Grant
Alice Grant
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Re: Créatures monstrueuses.
Alice Grant, le  Jeu 3 Nov - 21:14

Pardon pour le retard... (en r'tard en r'tard, j'ai rendez-vous qu'equ' part...)

La face sombre de la serdaigle est de sortie. Folle. Malade. Malade était le mot juste pour la décrire dans son ensemble. Détruite, brisée en deux parties inégales. Personnalité multiple? Psychopathe? Qu'était-elle vraiment? Qu'étaient-elles vraiment? Un côté bon, souriant, généreux, attentif, nostalgique, paranoïaque, sadique, assoiffée de sang...? Non, trompée. Il y a une frontière entre les deux. Ne savait pas ou elle était, cette séparation du bien et du mal. Ne savait même plus différencier les deux car le mauvais côté prenait de plus en plus le dessous, étouffant son humanité, la remplaçant par quelque chose de dangereux aux desseins sinistres. Amis éloignés. Ils sont en sécurité loin de toi. C'est bien. Ils te détestent pour les avoir rejetés, mais tu ne leur en veux pas car ils ne savent pas que c'était pour les protéger. Personne ne sait. Personne ne doit savoir. Certains te montraient du doigt. Murmuraient: folle, étrange, et autres adjectifs pour décrire tes airs de fantôme errant. Si ils savaient à quel point c'était vrai... mais tu souris, tu gardes ton masque autant que tu le peux, malgré tes airs de fantôme.

Vas-y, ma poupée, cours, cours... cours jusqu'à en crever.
- Reviens !
Cette voie n'était pas celle de la folie. Cette voie venait de l'autre côté du miroir. Cette voie venait de la réalité. Réveille-toi... Non, n'y prête pas attention, continue! Alice tourna la tête vers l'origine du bruit sans rien voir, sa course ralentit. Quelqu'un l'appelait. De là-bas. Là-bas. Ou c'est, déjà? Revenir. Revenir. Comment faire? S'est perdue. Peut pas. Impossible. Trop loin déjà. Trop loin dans le terrier du Lapin. Conscience trop faible. Folie trop forte. Elle se demandait déjà si ce mot n'avait jamais existé. Elle se souvenait soudain qu'elle devait trouver ce lapin. A tout prix. Question de vie ou de mort. Non, c'est bien pire, bien pire que ça. C'était même pas une question. Elle avait l'obligation de l'attraper. Elle devait savoir pourquoi et ou il courait si vite. Elle accéléra. Mais bientôt ses forces l'abandonneraient.

- Lapiiiiiiiiiiiiin !!! Attendez-moi !!!
Invité
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Invité

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Re: Créatures monstrueuses.
Invité, le  Lun 26 Déc - 20:28

____________________



PV Mathilde Yawnez


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*Situation*
La nuit
L’hiver
Dans la forêt interdite
Une cigarette dans la bouche

La cervelle illuminée par les lumières étincelantes de ses yeux, deux grands yeux globuleux, monstrueux, qui transperçaient l’obscurité, on fonçait à travers la forêt interdite. Sur le dos du monstre, on écrasait tout sur nôtre passage - pierres, rochers, plantes, racines d’arbre, rien ne nous résistait et les créatures que l’on croisait et découvrait au fil de nôtre course endiablée, fuyaient aussitôt ce couple terrible que formaient son grondement rocailleux et mon rire diabolique.

La forêt interdite avait toujours été un terrain de jeu pour On. De nos premiers jours à l’école jusqu’au dernier. Et encore maintenant. Ainsi, ce n’était pas la première fois qu’on venait ici sous le Masque des ténèbres que ce soit pour : chercher des composants pour des potions ; côtoyer les créatures ombreuses des lieux ou :

*Le mieux*
attendre impatiemment qu’une âme neuve sorte du château… l’amener à s’enfoncer dans les profondeurs de la forêt en lui chantant le murmure de la folie que le vent faisait jouer entre les hauts arbres…

La forêt interdite regorge de monstres terribles. Mais les pires ne sont pas ce que l’on croit connaître. Il y aussi les Mangemorts en automobile.

*Mangemort en automobile*
une espèce de délire homicide et démoniaque, sans aucune sécurité.

Coup de volant brutal, rugueux. Appuyer sur l’accélérateur. Fort. Très fort. Comme on cogne sur le visage. Comme on cogne sur le corps. Le moteur de la Ford Anglia grogne. Le Mangemort 82 rit. Les bruits de l’Enfer rugissent dans la forêt interdite.

Une silhouette apparait dans notre champ de vision.
Avez-vous demandé un taxi ?
Prochaine destination : l’enfer.


Taxi infernal,
Seras-tu le prochain passager ?
Malena Kane
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Re: Créatures monstrueuses.
Malena Kane, le  Sam 11 Fév - 23:36

[Pas de réponses depuis plus d'un mois]


PV
Olivia Cordell et Mangemort 08


tous les jours, la même chose, tous les jours,
et on se fait avoir.
et on se laisse avoir.

elle est arrivée à grand galop, sans se cacher de nous, séduisante et auréolée de son oréo sucrée et lumineux, un gros bouton blanc sur le ciel noir. et puis avec une insolence assumée et pardonnée, la Nuit a planté ses aiguilles étoilées dans les chairs et tous sont tombés les uns après les autres, leur esprit cavalant à l’aventure, à l’aventure vers des contrées que même Cortès n’a jamais abordées ! et leur corps laissé à l’abandon, comme une épave sur les plages et

moi je reste,

je reste, l’œil retourné par des spirales lumineuses

avec

un verre de vin à moitié plein pour la énième fois, à planer des heures durant, les yeux déclinant vers le bas, Flic-flac, mes pensées, vieilles breloques retrouvées dans un vieux grenier poussiéreux

et

parfois, à cheval sur une seconde, ou au bout d’une lame acérée, une pensée glaçante est venue embuer mon cœur.

elle disait,

elle disait « tu es seul-e »

et

j’ai acquiescé à chaque fois

à chaque fois qu’elle me le répétait, j’ai acquiescé et j’ai continué à boire et à tirer sur ma cigarette pour fumer ce put*in de sentiment de solitude, ce missile chargé au présent que le passé m’a renvoyé en plein dans le ventre.  

JE RÂLE

l’œuf de dragon est toujours trop. LISSE !, je crie intérieurement avec rage.  combien de temps ? combien de temps ! nerveux, j’ai donc continué à le regarder pendant un bon moment, Poudlard était ennuyeux cette nuit, je n’avais donc rien d’autre à foutre, j’ai donc continué à le regarder, cet espoir enflammé, en espérant voir une fissure apparaître…

et

ses yeux ont bougé dans son sommeil, comme si sa conscience tapait à l’aube de ses paupières, cherchant à retrouver sa liberté. dans le silence de la salle commune des aigles, j’ai pratiquement sautillé de joie en remarquant ce petit mouvement imperceptible et délicieusement salé comme des noix de cajou. un sourire à fendu mon visage tendu invisible, elle remontait à la surface !

- Olivia, Olivia… je murmure, à quelques centimètres de son visage, avec une cigarette – encore, entre les lèvres, Olivia, Olivia… réveille-toi !

on doit aller dans la forêt interdite.
et j’ai besoin de toi.

Olivia Cordell
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Re: Créatures monstrueuses.
Olivia Cordell, le  Dim 12 Fév - 22:30

Nous étions vendredi soir, pour le plus grand plaisir d’Olivia. Qui disait vendredi soir, disait weekend le lendemain. Et afin de s’assurer d’en profiter au mieux, la Serdaigle s’était avancée dans sa charge de travail hebdomadaire. L’horloge de la bibliothèque affichait vingt-trois heures, et sonna d’un doux carillon lorsque la grande aiguille pointa en direction de l’éternel. Baillant à s’en décrocher la mâchoire, la demoiselle poursuivait une synthèse en grattant le parchemin de sa plume. Plus elle progressait dans son devoir, plus son écriture trahissait de sa fatigue. Elle se pinça l’arrête du nez et se massa les paupières ; c’était suffisant pour ce soir, elle achèverait ses exercices le lendemain. De plus, son augurey devait l’attendre pour becqueter quelques insectes dans la salle commune. Olivia s’inclina en arrière et étira ses bras en poussant un gémissement de dépressurisation. Elle salua quelques connaissances d’un adieu en leur indiquant à l’aide d’une série de gestes qu’elle partait s’aliter. Sa besace arrimée sous un bras, elle grimpa quatre à quatre les escaliers jusqu’à regagner l’arc menant à l’internat des aigles. Comme attendu, le heurtoir en forme de rapace s’articula dans un grincement métallique, et interrogea le bon sens de l’élève d’une voix rocailleuse ;

« Plus j'ai de gardiens moins je suis gardé. Moins j'ai de gardiens plus je suis gardé. Qui suis-je ? » Siffla la gargouille en devenant aussi silencieuse qu’une pierre suite à cette énigme. Olivia prit un instant pour réfléchir, les yeux clos, ses pensées férocement martelées par une migraine. Une devinette paradoxale faisait souvent écho à quelque chose d’abstrait, d’impalpable.

« Un secret ? » Proposa la jeune fille, le ton mal-assuré. Et à son grand soulagement, le portique se fendit sur l’ameublement des dortoirs.

Il y avait encore, de présent, quelques apprentis-sorciers, la plupart affairés dans leurs bouquins de classe, d’autres plongés dans leurs romans. La réputation des Serdaigle n’était pas volée pour ce qui était de l’acharnement à l’étude. Circulant entre les étudiants, muets comme des statues, elle entrouvrit une petite armoire dans laquelle trônait, parmi les registres et les fioles vides, un bocal garni d’insectes plus ou moins morts, à défaut d’oxygène. Quelques curieux s’étaient attroupé autour du phénix irlandais, non pas pour l’embêter, mais parce qu’il représentait une excellente source d’analyse, que ce soit pour l’esquisser, ou pour observer son comportement. Surélevé sur son perchoir, le vautour, prénommé « Tlaloc» comme le dieu aztèque des eaux, étira son maigre cou à l’encontre de sa bien-aimée maîtresse et éructa à ce qui semblait être un roucoulement plaintif. Olivia tendit ses doigts et lui cajola le bec avec amour. L’animal se mit à claquer du clapet pour exprimer sa satisfaction. Elle ne s’inquiétait pas pour lui, les Serdaigles passaient régulièrement caresser l’augurey, il ne manquait donc pas de présence et de sociabilité. Vint le moment du repas où il se délecta de criquets croustillants et de gras vers juteux qu’il subtilisa à même la main de la jeune fille. Enfin, lorsqu’il fut repu, il se pelotonna sous la forme d’une boule de plumes. Retenant un spasme fourbu en accolant une paume vers sa bouche, Olivia imita le phénix et rejoignit ses édredons. Elle se glissa dans ses draps, habillée d’un pyjama court aux couleurs de sa maison et, bercée par le bourdonnement du vent, elle enlaça son oreiller pour sombrer peu à peu et tranquillement dans les bras de Morphée.

Mais au cours de la nuit, une odeur suspecte vint lui chatouiller les narines. Alors qu’elle rêvait de s’envoler au moyen d’immenses ailes vertes de phénix irlandais, leurs extrémités prirent soudainement feu. Fronçant le nez, ce songe lui sembla tellement réel, qu’elle en parvenait à flairer la fumée qui s’évanouissait des plumes. Le décor se brouilla, le ciel s’atténua alors qu’une résonance se répercutait dans l’atmosphère. Quelque chose, ou quelqu’un prononçait son nom. Ce fut comme un coup de marteau, elle écarquilla lentement les yeux et faillit frôler la crise cardiaque quand elle discerna le visage de son directeur à quelques centimètres du sien. Il tenait, du bout des lèvres, une cigarette consumée, ce qui expliquait le désagréable parfum.

La sorcière s’appuya sur ses coudes, le crâne titubant, et chuchota sur un timbre acerbe ;


« Vous m’avez fait peur, professeur Kane ! Qu’est-ce que vous faites ici en pleine nuit ? »

Elle marqua un temps d’arrêt, arquant un sourcil soupçonneux.

« …Vous me regardiez dormir ? »

C’était creepy. Carrément flippant. Leur directeur était vraiment quelqu’un de saugrenu. Saugrenu, mais généreux. Il avait interêt à avoir une explication valable pour l’avoir coupée en plein sommeil.
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Mangemort 08, le  Mer 22 Fév - 14:11

~ Prélude ~

Enfin il arrivait. Ce foutu week-end. Les cours m'avaient barbés. Cette semaine. Marre. Fallait que je décompresse. Fallait que j'entende les murmures de la magie noire au plus profond de moi. Poudlard dormait. Moi j'errais. Dans mes pensées. Je regardais depuis ma fenêtre le froid qui assaillait l'air ambiant sous une nuit noire emportée par les flots du vent. J'étais ombre. Une envie irrésistible me démangeait. Ma seconde nature. Du sang.

Un frisson me parcourut l'échine. Mes amis n'étaient pas là. Non, ils étaient chez moi. Mon autre chez moi. Et j'étais là, pion seul fasse à l'échiquier de la vie. Tout ce... Non. Tous ceux, qui m'étaient important, n'étaient pas là. Ténèbres alors me murmuraient, des mots à l'allure de peine capitale. Que j'écrivais en lettre capitale, sur mon cœur embrumé.

J'avais quitté ce cocon de pierres de siècles perdus, me mouvant dans un château en partie endormi. J'avais quitté l'enceinte de l'école, puis gagné Pré-au-Lard. La forêt interdite. Labyrinthe que je connaissais par cœur, j'y avais récité tellement d'empreintes de magie noire. Pas de baguettes. Pas de compagnons.

L'heure du hurleur. Du chanteur de la lune.

Elle n'était pas pleine, mais je n'en avais que faire. Je voulais. Me transformer. Me dégourdir dans cette forêt, mon terrain de chasse. Trouver une proie la traquer, la tuer. Un centaure peut-être. Que je prendrais soin à éviscérer d'un doux chaos. J'avais pénétré dans cette partition d'arbres, dans les profondeurs de l'obscurité. Ce soir, je jouais. Et gare au promeneur égaré. Une seule envie me gouvernait. Rougeoyante trainée.

Je me laissais tomber au sol, mes mains liées à la terre humidifiée par les températures fraîches. Je connaissais par cœur ce rituel, démon de ma vie. Ma nuque craqua et je relevais ma tête vers le ciel que je ne percevais pas, la cime des arbres couvrant son éclat. Mes yeux s'enfoncèrent quand ma mâchoire se disloqua pour s'agrandir. Ma gueule prit forme en même temps que mes dents laissèrent place à mes longs crocs, certains perforant mes gencives. J'avais appris à aimer cette douleur bien qu'elle laissait toujours une trace de sang dans la bouche.

Ma vue se brouilla, les couleurs s'estompant rapidement pour que je ne fusse plus submerger que par le noir et le blanc. Alors que les os de mon corps commençaient eux-aussi à chanter leur transformation, mon odorat me signalait plein d'efflorescences tout autour, dont l'odeur m'était familière. Baies ou petit gibier dont je n'avais cure.

Ma colonne vertébrale craqua pendant que je sentais mes muscles s'étoffer davantage. Mes bras et jambes se transformèrent en pattes robustes, aux griffes tranchantes comme des lames de rasoir. Mon corps volumineux fut rapidement recouvert de mon pelage sombre. Il tirait entre le gris et le noir obscur, bien que sous ce ciel je devais paraître uniquement sombre, à part mes pupilles jaunes qui transperçaient là où se portait mon regard de prédateur. Ma queue épaisse battait l'air derrière moi, cadence de mort.

J'étais prêt à jouer. A tuer. Cette nuit, j'étais la bête. Prêt de deux mètre vingt tout du long et plus de cent kilos de muscles. Un centaure, c'est ce que j'allais chercher. Proie à la fois rapide et facile. De quoi s'amuser s'il résistait. Je bondis, plusieurs mètre en avant, et m'élançais alors dans les profondeurs de la forêt interdite. Ma nuit ne faisait que commencer. J'étais l'ombre, l'ombre qui perçait la nuit, prête à semer le discorde et sa terrifiante vérité.
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