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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Pré-au-Lard ~¤~ :: Forêt Interdite
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Créatures monstrueuses.
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Mangemort 08
Mangemort à la retraite
Mangemort
à la retraite

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Re: Créatures monstrueuses.
Mangemort 08, le  Mer 22 Fév - 14:11

~ Prélude ~

Enfin il arrivait. Ce foutu week-end. Les cours m'avaient barbés. Cette semaine. Marre. Fallait que je décompresse. Fallait que j'entende les murmures de la magie noire au plus profond de moi. Poudlard dormait. Moi j'errais. Dans mes pensées. Je regardais depuis ma fenêtre le froid qui assaillait l'air ambiant sous une nuit noire emportée par les flots du vent. J'étais ombre. Une envie irrésistible me démangeait. Ma seconde nature. Du sang.

Un frisson me parcourut l'échine. Mes amis n'étaient pas là. Non, ils étaient chez moi. Mon autre chez moi. Et j'étais là, pion seul fasse à l'échiquier de la vie. Tout ce... Non. Tous ceux, qui m'étaient important, n'étaient pas là. Ténèbres alors me murmuraient, des mots à l'allure de peine capitale. Que j'écrivais en lettre capitale, sur mon cœur embrumé.

J'avais quitté ce cocon de pierres de siècles perdus, me mouvant dans un château en partie endormi. J'avais quitté l'enceinte de l'école, puis gagné Pré-au-Lard. La forêt interdite. Labyrinthe que je connaissais par cœur, j'y avais récité tellement d'empreintes de magie noire. Pas de baguettes. Pas de compagnons.

L'heure du hurleur. Du chanteur de la lune.

Elle n'était pas pleine, mais je n'en avais que faire. Je voulais. Me transformer. Me dégourdir dans cette forêt, mon terrain de chasse. Trouver une proie la traquer, la tuer. Un centaure peut-être. Que je prendrais soin à éviscérer d'un doux chaos. J'avais pénétré dans cette partition d'arbres, dans les profondeurs de l'obscurité. Ce soir, je jouais. Et gare au promeneur égaré. Une seule envie me gouvernait. Rougeoyante trainée.

Je me laissais tomber au sol, mes mains liées à la terre humidifiée par les températures fraîches. Je connaissais par cœur ce rituel, démon de ma vie. Ma nuque craqua et je relevais ma tête vers le ciel que je ne percevais pas, la cime des arbres couvrant son éclat. Mes yeux s'enfoncèrent quand ma mâchoire se disloqua pour s'agrandir. Ma gueule prit forme en même temps que mes dents laissèrent place à mes longs crocs, certains perforant mes gencives. J'avais appris à aimer cette douleur bien qu'elle laissait toujours une trace de sang dans la bouche.

Ma vue se brouilla, les couleurs s'estompant rapidement pour que je ne fusse plus submerger que par le noir et le blanc. Alors que les os de mon corps commençaient eux-aussi à chanter leur transformation, mon odorat me signalait plein d'efflorescences tout autour, dont l'odeur m'était familière. Baies ou petit gibier dont je n'avais cure.

Ma colonne vertébrale craqua pendant que je sentais mes muscles s'étoffer davantage. Mes bras et jambes se transformèrent en pattes robustes, aux griffes tranchantes comme des lames de rasoir. Mon corps volumineux fut rapidement recouvert de mon pelage sombre. Il tirait entre le gris et le noir obscur, bien que sous ce ciel je devais paraître uniquement sombre, à part mes pupilles jaunes qui transperçaient là où se portait mon regard de prédateur. Ma queue épaisse battait l'air derrière moi, cadence de mort.

J'étais prêt à jouer. A tuer. Cette nuit, j'étais la bête. Prêt de deux mètre vingt tout du long et plus de cent kilos de muscles. Un centaure, c'est ce que j'allais chercher. Proie à la fois rapide et facile. De quoi s'amuser s'il résistait. Je bondis, plusieurs mètre en avant, et m'élançais alors dans les profondeurs de la forêt interdite. Ma nuit ne faisait que commencer. J'étais l'ombre, l'ombre qui perçait la nuit, prête à semer le discorde et sa terrifiante vérité.
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Re: Créatures monstrueuses.
Lydie Nouël, le  Ven 19 Mai - 14:34

PV avec Mary ~


Excitation à son paroxysme. Elle avance dans un sentier à peine tracé, sans savoir où elle se retrouvera, ce qu'elle va rencontrer, qui elle va croiser. Appel de l'inconnu qui fait battre son coeur plus fort que n'importe quel être humain. Elle fait glisser sa main sur des branches aiguisées de houx à la hauteur de ses hanches, regrette son geste mais ne ramène pas son bras meurtris. Elle écoute la forêt, savoure son silence angoissant par moment, le seul son de ses pas qui écrasent, au sol, les brindilles de passage.

Au loin dans le ciel, lorsque les feuilles étendues d'un caduque ne lui bloquent pas la vue, elle aperçoit un rapace, il fait du surplace. Sur fond de ciel gris, il scrupte le sol, au loin. Il a du identifier sa proie. Il plonge en piquet, disparait de son champ de vision. Jalouse d'une telle vue, elle tente de voir à travers les ombres de la forêt, le plus loin qu'elle peut. Mais elle ne distingue que des silhouettes et des formes vertes, non indentifiée.

Son regard se pose sur des plantes herbacées, dont le nom lui sort avec aisance, la plupart du temps. Mycètes inconnu aux bataillons éveillent alors son interrogation. Elle pense en avoir déjà lu la description, mais il n'y avait pas d'illustration. Utilisé en potion, ces champignons se distinguaient par leur saveur rappelant celle de l'amande. Elle en arrache quelques uns à leur terre mère et les apportes à sa bouche, négliente du danger potentiel. Fruité. Un goût fruité, pas le fruit de l'amandier, plus sucré encore. Un goût fruité addictif, elle en mange une poignée, sans ce soucier du danger.

Elle passe son chemin, s'évade. Sans trop se souvenir par quel chemin elle est arrivée, elle se retrouve au milieu d'une clairière. Ombragée à souhait, elle décide de s'y poser, la main contre un sequoia. Seul arbre peuplant une zone recouverte d'herbes et de fleurs sauvages, de quelques rochers nappés de mousse. Et des fougères, délimitant la frontière, entre une clairière et son sous-bois. Il faut encore que le venin lui monte à la tête, par le sang d'abord, les effets après, viendraient.
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Re: Créatures monstrueuses.
Gaëlle Panyella, le  Jeu 25 Mai - 20:33

Aujourd'hui j'ai décidé de passer une bonne journée. Les idées pétantes dans la tête, prête à venir à bout de tous les dangers, j'ai envie de découverte et de nouvelles sensations. C'est ça qu'il me manque. Alors j'ai enfilé ma tenue d'astronaute et j'ai volé à bord d'un navire. Nous n'étions pas encore dans l'espace, loin de là, disons juste que certaines choses sont comme ça. Je voltige en ce moment, prête à tout débusquer, recherche de pas mal d'endroit à explorer. Nous sommes toujours sur Terre, pas de doutes là dessus. Nous faisons juste en sorte de longer les eaux, le sol, à la recherche de certaines choses. Je ne sais pas quoi, j'suis pas la capt'aine. Je suis l'une des passagères assise, qui attends avec impatience. J'suis une pauvre gosse acide qui veut voler dans les nuages. Ouais, c'est ça qui'il me faut. Un moyen de voler là-haut. Et plus loin encore. C'est trop lent ici, c'est ça que j'me dis.

Autant dire qu'il suffit de se carapater pour qu'enfin le voyage arrive à son apogée. J'ouvre la porte, ne me soucie pas des autres, et saute en dehors du navire presque volant qui n'allait pas assez rapidement. Un instant dans le vide, vraiment très court. Habituel presque. J'atterris aisément dans des bois, qui sont ma foi sympathiques. Malheureusement, ce n'est pas encore ce que je cherche, alors il est temps de s'y mettre. Je passe entre les branches, espoir furtif de la découverte d'un quelconque portail par lequel je pourrais m'exiler dans les étoiles. Après une navette intergalactique c'est bien aussi. Nous verrons, nous verrons.

Il avait passé la journée avec ses amis, tranquillement, à prendre de temps à autre un bain de soleil quand les arbres le voulaient bien, à discuter de tout et de rien. Il aimait ça, le tit champi. C'était pèpère comme vie. Aujourd'hui, ce qui était revenu sur la table, c'était l'impacte des feuilles sur la croissance d'hypothétiques haricots dans la belle forêt. C'était un sujet intéressant, vraiment. Il y trouvait là tout un intérêt, avec des variantes et des explications tournées de tous les côtés. En plein débat passionnant, une fille était arrivée et avait entreprit de les dévorer. Bien que peu chanceux et déjà écrasés quelques fois, il pensait avec ferveur qu'il allait y passer. Finalement, c'est la famille de Paul-champi qui y a laissé les racines, la sienne, restant intacte de peu, juste Tatie, mais elle était vieille. Le débat étant terminé, il ronchonnait de ne pas avoir eu le dernier mot. Son seul lot de consolation étant que, et il le savait, les êtres de son rang avaient une certaine préférence pour les dérives. C'était rassurant. Mais après une autre fille est arrivé, il a eu peur pour lui. En fait, elle délirait, parlait seule, chercher un commandant inexistant. Il eut très peur. Elle avait sans doutes décimé un autre village, son peuple était-il bon pour la mort ?  

En poursuivant mon chemin, je tombe dans une clairière, et je ne peux m'empêcher de penser que c'est parfait. Le casque d'astronaute vissé sur la tête, j'avance. Non, toujours pas - pas encore. Y'a pas comme un étrange dans les mouvements, un changement de paysage. Puis je la remarque. Elle. C'est déjà ça, un petit changement. Je cours, parce que j'aime courir, puis une fois arrivée près d'elle, je me dis que j'ai trouvé un équipage. Des idées pleins la tête, c'est fou. J'suis contente, parce que au moins, je ne serai pas seule. Faut encore qu'elle accepte, après, qui refuserait un voyage dans l'espace ? Personne !

-Dis, tu veux allez voir les étoiles ? J'ai encore une tenue de cosmonaute en stock si tu veux !
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Re: Créatures monstrueuses.
Lydie Nouël, le  Dim 18 Juin - 11:40

Les yeux lui prennent la tête, font monter une nausée. Elle fait rouler sa boîte craniène sur ses épaules et ses cheveux se coincent dans ses cils. Elle observe la clairière, à la recherche d'un endroit où s'accrocher, pour ne pas perdre pied. Car son poids décroit, sans qu'elle ne s'en aperçoive. Elle se sent légère et craint de s'envoler. Elle tend la main, vers la branche d'un arbre penché, et s'aggrippe. Elle appuie sur ses avant bras et se hisse sur le bois, joue au cochon pendu. La sécurité avant la crédibilité. Basculant la tête en arrière, elle croise le regard d'un inconnu lunaire. Celui-ci, tout heureux de sa présence, se dépêche de la rejoindre, à coup de bonds gravitaires. Une tenue extravagante sur le dos, Lydie ne parvient pas à discerner de visage derrière la visière.

Je bas l'aile jusqu'à me poser, au sommet d'un rocher. Je fouille le sol de mon bec, inspecte la zone, pour nourrir mes enfants. J'essaie d'ignorer la faim qui vibre dans mon corps à plume, doit faire passer la priorité à ma progéniture. Ils sont trois, bientôt en âge d'autonomie. Il s'envoleront avec moi, débuteront leur propre vie. Mouvement sacadés, je tombe sur une créature molle de la taille d'une pate. Sans scrupule, je la capture et étire mes ailes, prépare le décollage. Des vibrations remontent alors dans mes doigts, m'indiquant le déplacement d'un compagnon bien plus gros que moi. J'attire donc mon oeil noir sur l'objet d'une telle agitation et me retrouve à fixer, immobile, la course d'un bipède vers son compagnon. Ce dernier est perché, dans un arbre voisin du miens. Il ne semble pas se soucier de la santé des habitants de cette maison ligneuse, et j'ai soudainement peur pour la vie de ceux que je nourris. Je veux me rapprocher, surveiller la proximité de cette espèce et, si besoin, la repousser d'où elle vient. Mais ma crainte s'envole lorsque l'être se retrouve étalé sur le sol. Mon oeil méfiant restera vigilant, mais je ne peux continuer ma surveillance pour le moment, car l'on m'attend.

- Dis, tu veux allez voir les étoiles ? J'ai encore une tenue de cosmonaute en stock si tu veux !


Elle porte le regard vers l'infini, observe un instant la beauté des étoiles qui les surplombent. Elle aimerait les voir de plus près, y poser les pieds et les étudier. Elle aimerait trouver de nouveaux points de vus comme celui-ci, avoir sous les yeux des paysages nouveaux, spatiaux. Elle se concentre finalement sur la deuxième phrase de l'inconnue. Une tenue de cosmonaute? Elle n'en avait pas besoin. Son corps n'était en rien endommagé par l'absence d'atmosphère, sa respiration fonctionnait encore. Pourtant, sur la lune, l'oxygène ne survit pas. Il s'envole dans l'espace.

Elle réalise brusquement qu'elle peine à respirer, son oxygène s'envole et avec lui ses chances de survies. Il lui faut une tenue pour évoluer dans cet espace, comment avait-elle pu l'oublier. Elle porte ses mains à sa gorge, absence d'air cuisant, elle ne peut respirer et tombe violemment sur sol. Elle implore l'être spatial de lui venir en aide, par le regard, car, sans air, elle ne peut faire vibrer ses cordes vocales.
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Re: Créatures monstrueuses.
Gaëlle Panyella, le  Jeu 13 Juil - 8:52

Je la jauge d'un œil critique. Est-elle prête pour venir dans les cieux avec moi, voir même au-delà ? Je ne suis pas sûre, nous verrons bien en temps voulu. Je me sens déjà presque en train de décoller, légère comme une plume, un peu avancée. Les pieds se soulèvent de plus en plus à chaque pas, mais ce n'est pas le moment de partir, pas encore, pas tout de suite. Je souffle. Idée stupide. J'ai de la buée sur le verre maintenant. Faudra faire avec n'est-ce pas ? Tentative pour essuyer, je ne vais pas risquer ma vie non plus. Ne soyons pas ridicules. La sensation bizarre qu'à notre ventre lorsque nous sommes dans le vide, elle s'amuse à me narguer en plus, c'est pas très agréable. Je lève les yeux aux ciel. Fin, compliqué. J'fais comment moi, maintenant que je suis dans cette étendue vaste et noir, sombre et couvertes d'étoiles, de grands soleils qui paraissent si petits d'ici. J'sais même pas pourquoi j'y suis déjà, je pensais avoir une fusée à prendre. Et bien tant pis pour moi. Ou tant mieux. Je ne sais pas. Je me laisse transporter par le silence, ferme les yeux, attendant que la fille trouvée le brise. J'essaie de comprendre les choses. À quel moment nous ressentons le souffle du vent quand on est ici, j'veux dire, à nul part, enfin, sur la Lune ?

Sourire béat, qui ne quitte pas
Comme quoi on peut être heureux d'un rien
Un simple voyage, et le tour est joué
Nous n'avons plus envie
De retourner
Faudra bien, quoi qu'en attendant, je peux rester là
À profiter, comme ça

Les paupières se soulèvent à nouveau, pour se rendre compte d'un désastre totalement incroyable. La fille, elle meurt ! Fallait accepter la tenue plus tôt aussi. Bon, euh. Faut l'enfiler maintenant, on a plus le temps. Nous pouvons tenir combien de secondes sans oxygène ? Pas beaucoup beaucoup en tous les cas. Alala. Je me tue donc à la tâche, en essayant de m'habituer aux réactions de mon corps, si nouvelles. Oui voilà où je suis. Je m'acharne, faut pas que je la laisse partir. Y'a moyen, j'y crois. Tu ne mourras pas, pas tant que je serai là. Après une bataille considérable, quand je pense que c'est bon, je l'abandonne pour observer un peu. Un bébé tour de terrain, histoire d'aller voir ce qu'il se passe plus loin. Ces petits ralentis qui sont un peu partout, je les trouve assez agréables en fait. Tout est si joli vu d'ici. Jamais je n'aurais penser être aussi proche de ces affreuses créatures dorées, puis sur la Lune qui m'a tourné le dos. Sans rancunes, j'suis pas trop certaine que ça le fera avec moi. Stupide. Acharnement enclenché, comme je peux, j'me mets à lui sauter dessus. Je doute qu'elle aie mal, l'espoir fait vivre comme on dit.

Il se sentait bien. Aujourd'hui, une petite pluie, puis dans sa grande clairière, peu de gens viennent généralement. Un temps parfait pour sortir, aller prendre l'air. Le chemin n'était pas très long, pourtant il parti avec un terrible handicape. C'était pas un rapide. Ce qui ne le découragea en rien : il retroussa ses manches, poussa pendant dix minutes sa famille à venir avec lui et se mit à ramper. Lentement, mais sûrement. Profiter du paysage, qui changeait à chacune de ses sorties, se laissant de temps en temps aller, à un petit besoin pressant. La vie était belle. C'était sans compter sur la première menace, la volante. Ils n'étaient même pas au quart du huitième du trajet qu'ils l'avaient remarqué. Premier moment pour faire le mort, ce n'était pas la sortie tant rêvée. Des bulles paniquées, heureusement, la sale bestiole s'acharna autre part. Un ouf échappé de justesse, ils pouvaient se remettre en route. Quelques secondes plus tard, malheureusement, un bruit de coquille brisé se fit entendre. Son cœur lui aussi fut craqué pour une première fois. Un être grand, doté de pattes venait d'écraser un des membres de sa famille. Puis un deuxième, et un troisième. Quant à lui, il esquiva tant bien que mal, mais ce n'était pas glorieux. Il voulu se venger, la rage bouillonnait en lui. Un homicide, voilà ce que c'était ! Malheureusement, son rang d'escargot le lui interdisait. Jamais il ne pourra se mesurer à ces longues jambes et ce regard cruel. Il repartit donc se cacher, seul, abandonnant les cadavres, espérant à la fois d'y échapper, tout comme de mourir à son tour, afin de les retrouver.

Une fois satisfaite, je me laisser aller un peu. Les mouvements ralentis tout ça, c'est bien, mais faut avouer que je ne suis pas habituée. Je vérifie ma tenue de cosmonaute avant de me retourner vers la fille qui a failli s'étouffer. Soit elle respire à nouveau, soit elle est morte. Au pire je traînerais un cadavre pendant l'épopée, ça me va très bien aussi. J'aimerai lui parler, mais je sais pas trop si ça va fonctionner, les sons ils sont pas là, fin j'crois pas. Je sais plus. C'est un peu embêtant d'avoir oublié ce détail. Dans le doute, je ramasse la première chose que je trouve - qui s'avère dans son cas de la terre - plaque sur le verre et, comme si ça pouvait m'entendre, crie un peu.

-Toi toi toi, tu vas venir avec moi ? On a la Lune à explorer quand même, j'sais pas si on a beaucoup de temps. Puis si tu dis non bah je serai triste. Sauf si t'es morte. Toi toi toi, est-ce que t'es toute décédée ?

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Re: Créatures monstrueuses.
Lydie Nouël, le  Mer 9 Aoû - 21:48

Et toujours elle implore, elle pleure presque à en pleurer, sans force elle ne peut plus parler, l'oxygène ne lui parvient plus, ses muscles sont passés au mode de survie endormie. Ils ont faim. Son sang devient bleu comme sur les dessins, ils rentre bleu, bleu de ta nuance préférée, de son coeur, il sort, bleu turquoise, bleu poussin bleu roi ou reine. Bleu rennes. Des grands bois protecteurs, c'est la dernière chose qu'elle voit.

Un réseau. Il avait grandis aux côtés de ses frères, ils avaient créés des liens, s'étaient entre-aidés. Car tout seul il était vulnérable aux caprices de sa mère, ensembles ils se protégeaient, créaient un écosystème unique, puissant, important. Il pouvait s'entraider comme bon leur semblait, suffisait de se trouver dans la terre, de se connecter pour ne faire qu'un d'un tout splendide et naturel. Respirer ensemble à la surface, se partager les nutriments sous la terre. Et dans leur chair chlorophyllienne, dans leurs capillaires et leurs écorces, ils comprennent ressentent et répondent, mémorisent, ils enregistrent et réagissent. Parfois un semblable, une partie de ce tout, leur est arraché, coupé net, sans ses pieds. Partie d'eux même qu'ils s'efforcent de secourir à leur échelle mais l'action est irrémédiable : il ne grandira plus, sans ses feuilles.

Alors il en avait vu et senti, ces choses qui se servent de lui pour s'abriter, ces éléments qui perturbent sa feuille en imitant le vent. Sa patience avait été mise à rude épreuve. Grâce à ses frères et la certitude que, si mal lui arrivait, ils feraient tout pour l'aider, le faire à nouveau respirer, alors il accepte de protéger ces insectes et ces oiseaux, ces autres végétaux ou même gastéropodes qui, si trop loin s'en vont, jamais ne reviendront. C'est arrivé, c'est Sylvie qui lui la soufflé, pin sylvestre de l'autre côté de la vallée. Elle transmet car elle voit mieux et par des connexions multiples l'information se partage et lui arrive. Des humains, il fallait s'en méfier. Après leur mère, naturelle, c'était le principal danger, leur unique prédateur. Si seulement il pouvait, rentrer se protéger et sortir ses branches les plus aiguisées.


Elle veut tomber dans ses fruits, les cônes de ce pin, car elle n'a plus d'air, depuis trop longtemps, s'en devient incohérent. Alors elle se force à fermer les yeux essaye de se laisser emporter mais son cerveau quoique déconnecté est trop excité pour la laisser sombrer. Et puis on lui saute dessus, là, quand même, A chaque bon sa bedaine renvoie le cosmonaute plus haut dans l'espace, comme si elle pouvait le faire décoller lui faire toucher les étoiles. Son corps pourrait devenir trampoline ou porte vaisseau spatial. Monter voler plus haut mais, pas sans elle. On lui toque à la porte, vitre, camouflée cradossée, qu'elle essuie. Elle se fait parler fort dessus. Elle se contente de s'emparer de la main de l'autre et de la diriger vers le sien. Casque contre casque, qu'elle cogne. Puis balayer les astres de ses doigts à elle. On va où? lui dit elle. Elle hésite à lui demander de dire stop mais elle se laisse le monopole du choix. Elle s'immobilise le bras tendu sur une géante bleue c'est un bleu marine un bleu bonbon, le bleu qui n'est pas dans ses yeux quand elle lui répond.
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Re: Créatures monstrueuses.
Gaëlle Panyella, le  Ven 25 Aoû - 14:32

Je dois bien avouer que mes questions sont "drôlement" posées. C'est ma faute, je le sais bien, difficile d'accuser quelqu'un d'autre dans ces cas-là. Bon, sauf le Bernard l'ermite qui se balade dans l'espace comme un gros paumé, lui je peux dire que c'est sa faute, c'est toujours la sienne. Mais euh, deux secondes, il fiche quoi ici lui ? Son truc c'est pas les grands espaces verts ? Ou l'eau ? J'sais plus. Je peux en raconter des conneries parfois. Du coup, salut hein Bernard, c'est toi le fautif, voilà quoi ! Je gratte le dessus de mon crâne. J'imagine que c'est l'âge, 16 ans, je n'ai plus toute ma tête. Bon, j'en étais où déjà ? Chuchotements dans une oreillette invisible, on fait pas les choses à moitié ici AH MAIS OUI. C'est logique. Bien évidemment. Mes formulations incompréhensibles prennent tout leur sens à présent. Ok, je l'admets, j'ai fais fort. Je sais que j'ai un parlé un brin précaire. M'enfin, ici dans la situation, j'ai un peu exagéré. Tout petit peu, une miette de trop. Tant pis, ce qui est fait est fait. J'espère juste ne pas lui avoir retiré l'envie de partir à la conquête de l'espace. Parce que c'est quand même plus que grandiose. Seul le plus idiot des idiots peut lui résister. Non même pas. Seul un rationnel fini ne peut voir la beauté de l'univers et rester indifférent. J'ai froid dans le dos rien qu'à y penser. Comment de pareils ovnis peuvent-ils exister ? Brrr. Personnellement, maintenant que je suis paumée ici, je n'ai aucune envie de repartir. Il suffit de voir l'astre argenté, la belle bleue, la rouge, puis le soleil pour se rendre compte de l'évidence que ça représente. Et les étoiles, lointaines et si belles. Je t'ai eu, Lune, j'ai réussi à venir. Tu vois, je suis comme attirée, par une force aimantée. Impossible de faire autrement.

Elle volait depuis un certain temps déjà, une peur irrépressible au creux de l'abdomen. Sa vie n'avait tenu qu'à un dard, un seul, aussi regrettait elle de ne pas en avoir plusieurs. Des batteries de rechanges en soit. Là, elle n'avait qu'un jocker. Un jocker qui a failli être utilisé à mauvais escient. Elle avait été prévenue pourtant. Les géants roses ne sont pas tous méchants. Balivernes. On lui avait aussi parlé ds enfants. Elle n'en avait jamais vu. Voilà pourquoi elle avait trouvé naturel de s'en approché. Malheureusement, le gosse a eu peur d'elle. Il avait gesticulé, braillé. La petite abeille ayant frôlé la mort plusieurs fois criait vengeance. Ce n'est qu'à l'ultime seconde qu'elle s'est faite dégagée par une autre géante, la décidant à fuir pour de bon. Heureusement qu'elle avait été là. À présent, le petit insecte se trouvait dans une grande plaine. Elle avait bien pris son dard à son cou. Elle y voyait là une chance de se racheter, car elle savait qu'en rentrant à la ruche, la reine ne serait pas contente, et qui sait de combien de choses elle serait privée en rentrant. Il fallait qu'elle butine, plus que d'habitude. S'acharne. Au départ, il n'y avait personne, c'était vide. Puis les problèmes sont arrivé. Elle a arrêté de butiner, pour fixer les deux hurluberlues. Piquée au vif par ce comportement hors norme, encore plus que celui d'un bébé géant, elle s'est approchée, un peu trop. Des mouvements brusques, mais aucun regard pour elle. Dans sa tête, ça criait danger en grosse lettre. Après trois frôlements, elle s'est décidé à fuir. La peur s'était amplifiée. Vite vite, voler.

La fille en face que je viens de sauver elle fait de drôles de choses quand on y pense bien. Déjà, elle cogne nos trucs, puis prends ma main. En fait je capte pas tout, mais c'est rigolo aussi. Ensuite y'a une question, une question compliquée. Haussement d'épaules. Je m'avance un peu, c'est marrant. Y'a tellement de choses étranges dans l'espace. Mes gestes sont lents, les sensations ennivrantes. Je vole, sans ailes. Et j'aime bien. Un sourire béat naît sur mes lèves. Je sais pas. Puis je continue, je voyage. Tout est flou et limpide, c'est rare de ressentir ce genre de choses en fait. Quitte à faire n'importe quoi, je m'affale. Y'a une sorte de sensation sur le ventre, et je nage, je nage dans l'espace, oui, c'est ça ! Je tourne, je roule, ma combinaison intergalactique se salit pas, fin c'est rien, rien de grave. Je fais la toupie, me relève. J'suis un peu éloignée, mais tout est possible avec la carte kiwi ici, je la vois toujours, l'autre. Proche. Je coure lentement jusqu'à elle avant de réfléchir. Y'a Mars, Neptune, Saturne, le soleil ! On peut aller partout. Tellement enjouée, pétillante. Je sautille, sur place, enfin du mieux que je le peux ici. Et ça change de d'habitude.
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Re: Créatures monstrueuses.
Lydie Nouël, le  Lun 25 Sep - 17:12

Une question, la simple question, vers quelle but? Peut-être une destination. Elle attend les vœux de sa guide, ou bien était-elle sa suivante? Un simple disciple de l'espace qui ne pouvait prendre les décisions à la place de son maître, et puis mauvaise saga. Dans le dos de celle-ci pousse un oiseau. Elle semble pouvoir s'envoler loin, loin d'ici. Les ailes de métal que seul Lydie peut voir, la porte à quelque mètres du sol. Elle ne sait pas si elle vole où si cette lévitation était le fruit du changement de gravitation. Elle sourit et sort quelques grains de riz, ou plutôt des graines, qui dormaient dans le creux de sa poche de tissu. Elle se dépêche de les lancer sur sa camarade, du bout des doigts, et elle sourit de plus belle. Elle patiente le temps que l'autre se décide à picorer sa généreuse offrande, persuadée que la vitre du casque n'est qu'un filtre magique qui détectera l'action bénéfique de la nourriture sur l'organisme de son hôte.

Oscillation, d'avant en arrière, autour du pivot, ce derrière. Un mouvement saccadé, un équilibre à retrouver. Une finesse et sa légèreté, bientôt le perchoir fût quitté. Le long voyage nous attend. Nous revenons, tous les ans, en cette même maison qui nous abrite en son gîte toute la saison durant. Sautillement sur le support, l'heure est aux préparations, post-aéroport. Décollage imminent. Des réserves pour cellules sont nécessaires. Alors on tend l'aile et le bec, l'instinct prend le dessus et, guidé par des sens aiguisés, ils mènent à une source en mouvement. Celle-ci est recouverte par endroit, dans des plissures de ça et de là, d'un nutriment excellent. Avec mes frères c'est ensemble que l'envol se fait, des V dans le ciel, plutôt bas pour la météo, on essaye de se faire passer pour indépendant mais on prend soin de se suivre, d'aller vers le même ravitaillement. Et on picore, chaque parcelle que l'on trouve, on la picore avec acharnement. Il n'y a pas beaucoup sur le support, bientôt c'est au sol que l'alimentation se fait, l'esprit toujours aux aguets, prêt à esquiver la moindre tentative d'attaque, prêt à s'échapper dès l'assaut terminé.

La Lydie ignore l'agression de son compagnon, de toute façon le filtre posé sur ses sens ne lui permet de s'en rendre compte. Elle préfère réfléchir aux localisations sorties un peu plus tôt de la bouche sans dent de la jeune fille. J'connais pas tes étoiles, mais j'ty suivrai bien. Elle sautille et imite avec joie sa nouvelle amie. Entre deux mots elle balance le casque à l'avant de son corps et une pirouette, sans mal lui semble, elle effectue. Tu habites ici ou là bas? demande-t-elle en montrant tantôt le Soleil tantôt Mars. Tu n'as pas le froid? Elle tend les bras dans les airs et plonge dans l'absence d'air. Moi j'ai l'impression d'habiter ici elle pointe son pied du doigt, saute et rebondit légèrement sur le sol moelleux de la lune, mais d'être là bas en même temps, elle remontre la géante bleue, si lointaine dans ses rêves.
Gaëlle Panyella
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Re: Créatures monstrueuses.
Gaëlle Panyella, le  Lun 23 Oct - 20:32

Sorry I'm late too
Riverside

Ouah, c'est beau en vrai
Eh bien oui, quand on se permet de fixer tout, avec intention, il ne faut pas beaucoup de temps pour affirmer que c'est magique, tout cet univers que représente l'espace, avec ces étoiles, les géantes qui au final, sont sans doutes déjà mortes
Il en faut, des années-lumières, autant se le dire, et puis, un jour, ce sera la notre qui disparaîtra mais qui continuera tout de même, à des kilomètres et des kilomètres de là, d'exister
Est-ce que notre lumière sera toujours présente quelque part après deux cents années de mort ?
Je ne crois pas, voilà qui est bien dommage
Espiègle frustration que je balaie d'un lent revers de la main
Il y a du remue-ménage, dans mon estomac, avec toutes ses facilités d'un coup
J'cligne des yeux, pour enlever les mirages qui essayaient déjà de casser la belle réalité ici
~ un instant, j'ai cru voir une étoile verte, du grand n'importe quoi, on s'en doute

Mon acolyte de l'espace semble faire quelque chose, mais vu que je ne comprends pas, je m'égare un instant
Il y a une pensée sur la lune
Et entendons-nous bien, je ne parle pas de la fleur comme on pourrait le croire à première vue
Oui, elle est violette, c'est également une forme de fleur, mais en aucun cas on ne peut la confondre
Vous savez, la pensée, elle brille, c'est une idée
Une forme de vie, on ne peut la cueillir, ni même lui retirer la vie, c'est une éternelle éphémère
Nous pouvons juste l’effleurer du regard, c'est joli, ça donne envie
Lèvres pincées, y'a moyen, en fait, de la réaliser
Mes doigts forment une sorte de rectangle, clignement d'oeil, la photo est prise
Op, suffit de la reporter sur le vide, et voilà qu'elle s'y colle, comme si je l'y imprimais
Maintenant, il faut traverser l'image
Je prends un peu d'élan qui ne sert à rien, puis saute, ça y est, je suis dedans
Mais je passe à travers, elle est partie
Ma technique ne fonctionne pas, eh bien tant pis, c'était rigolo de voir flotter la photo dans le vide,
Un peu de positivisme, parfois
Des graines plantée dans le sol lunaire

Sur sa feuille, elle s'interroge, la petite verte, comment elle va faire, pour aller au-delà de tout, c'est simple à première vue, une suivante, oui oui, une bonne blague. Elle tâtonne encore, ne sait pas trop comment utiliser les sauts, l'est belle, cette demoiselle, mais un peu maladroite, un brin peureuse, en plus, à chaque fois qu'elle avance, c'est un parcours du combattant dans sa petite tête. Simple et basique ? Des sornettes ! Puis y'a ces flaques, ici et là, elle ne veut pas tomber dedans, on l'a mise en garde : il ne faut surtout pas, une alarme crie danger, alors elle panique. Nous avons ici un joli cas critique. Allez, tu peux le faire ! Alors elle prend une impulsion, saute, arrive sur la prochaine. C'est compliqué, laborieux, mais elle compte bien y arriver. Ce n'est parce que une stupide géante l'a remise au point de départ en la bousculant qu'il faut avoir peur que ça recommence. Au contraire, elle se doit d'être forte, de réussir, pour une vengeance personnelle, histoire d'être une fière sauterelle. Un coup d'antennes dans la direction. Elle va lui montrer, elle, ce que c'est de sauter. Une impulsion : la voilà sur une autre. Bientôt elle aura fini, vous verrez, c'est une brave fille.

Sortie de la torpeur, parce que l'autre parle, alors dans ces cas-là il faut se réveiller,
Elle me dit qu'elle suivrait bien, mais qu'elle ne connaît pas
Au loin je fixe Neptune, j'me vois bien la rattraper, même si elle est loin loin loin
Puis une question, sur le froid, après une pour dire où j'habite
Avant de répondre
C'est génial, d'habiter ici, sur la lune, et là, sur ce bleu si perçant
D'un geste qui ne se veut pas las mais qui en a tout l'air, j'hausse les épaules
~ Tu en as du courage, deux maisons, c'est beaucoup, puis la lune n'est pas très gentille
Je lui fais d'ailleurs un coup de pied, à cette lune pas trop sympathique
~ Je crois que comme toi, j'habite là-bas
Doigt pointé vers la Terre, oui ce n'est pas poli mais on s'en fiche
Ensuite il se tourne vers le soleil, pour poursuivre
~ Et là, d'ailleurs, c'est pour ça que je n'ai pas froid
Mais mets un pull si tu veux, y'a moyen, enfin je crois

Ensuite, j'attrape sa main, ce n'est pas simple, et je fais un pas de géant
Littéralement
De la Lune, je décide, suffit d'un bond, et me voilà sur Mars
On pourrait jouer à la marelle sur les planètes
Comme avec ma MwAtiée, mais en plus grand
En plus, on est devenu des extraterrestres un peu maintenant
La planète rouge donne des idées folles, pourtant j'ai envie

Le casque est dévissé, j'ai délaissé ma tenue de cosmonaute, et je respire
~ Nous sommes les sirènes de la voie lactée
Simple
Net
Précis
Comme une évidence, j'espère qu'elle fera pareil, parce que c'est cioul
On est plus libre de nos mouvement
Puis j'ai l'impression d'être une petite princesse ici
Et d'attendre l'arrivée d'une rose pour amie
Lydie Nouël
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Re: Créatures monstrueuses.
Lydie Nouël, le  Sam 6 Jan - 16:10

Elles étaient deux icares sans plume de cire. Ils leur suffisaient d'un pas, bras tendus, pour s'envoler, bondir dans l'immensité. Des sirènes de la voie lactée. Nageaient-elles? Leurs nageoires serviraient d'ailes. Un gouvernail préçit, la perte n'est pas possible, la destination, certaine, inversera leurs peines. L'inconnue stellaire ne craint rien, plus brave qu'une épave soumise aux marées, elle retire sa protection, respire profond. Les yeux de la rouquine pétillent, la scène est d'une beauté sablée, le sel rouge à perpétuité. Elle veut suivre son amie, retirer son casque et ses habits. Alors elle se lance. Les paupières closes, elle retire l'aquarium retourné sur sa tête. Elle ouvre largement sa bouche, s'apprête à remplir ses poumons. Mais, au moment d'ouvrir les yeux, la planète Mars, trop proche du soleil, lui brûle ses poils et espoirs. La chute est violente, presque instantanée. Elle se retrouve dans une clairière, allongée au milieu de jacinthes des bois. Sonnée et nauséeuse, elle se presse et quitte la forêt, sans se retourner ou remercier la perchée, emprise de la même crainte qu'éprouve les proches d'un somnambule à l'idée de réveiller ce dernier.

Lydie paart. Merci ♥
Devon Starck
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Re: Créatures monstrueuses.
Devon Starck, le  Mar 20 Fév - 15:32

RP de morsure de Harmony Lin
Avec Kyara et Harmony


L'élève, la professeure et le loup-garou


Le soir tombait silencieusement sur le petit village de Pré-au-Lard et les contrées voisines. Dans le lointain, par dessus les toits enneigés du village commerçant, les lumières de Poudlard brillaient déjà aux fenêtres du château. Azphel refermait derrière lui la porte des Trois Balais et observait ce spectacle avec le même regard d'enfant qu'il avait eu, les premières fois où il était venu à Pré-au-lard, près de vingt ans plus tôt. Voir le ciel se consteller d'étoiles, Poudlard s'animer de lumières chancelantes, la forêt interdite se vêtir d'ombres noirâtres et inconnues, était un spectacle d'une beauté époustouflante pour lui.

Sur le chemin qu'il remontait en direction des arbres fantomatiques, son souffle se cristallisait. Sous ses pieds, la fine couche de neige tombée quelques heures plus tôt se craquelait en murmurant. Le mage noir passa la Cabane Hurlante sans lui accorder un regard, puis bifurqua pour entamer une descente en pente douce. Le tracé était ici très facile et bien entretenu et offrait une descente rapide vers la forêt. Arrivant à l'orée du bois, le sorcier jeta un oeil au ciel qui se remplissait d'étoiles, cherchant son astre d'anathème. La lune n'était pas encore là, mais elle ferait bientôt son apparition.

Kyara Blanchet devait encore s'affairer au château à ce moment-là. Azphel l'imaginait réunissant des affaires, préparant de quoi prendre des notes ou en train de se blottir dans des vêtements chauds. Il avait contacté la célèbre sorcière deux jours plus tôt, évoquant dans sa missive son désir de revenir explorer la forêt interdite, et de le faire ce soir de pleine lune une fois transformé, sa malédiction lupine lui permettant de parcourir de plus grandes distances rapidement et de jouir de sens surdéveloppés.
Connaissant la passion de la professeure pour tout ce qui touchait à la magie et aux créatures qui peuplaient son univers, il lui avait proposé de venir le rejoindre dans la forêt pour observer son comportement à l'état sauvage. Une proposition qu'elle n'aurait sans doute pas accepté s'il n'avait pas déjà évolué par deux fois dans ses cours, transformé en loup-garou. Azphel était connu en tant que tel, et comme quelqu'un qui savait se maîtriser.

Leur lieu de rendez-vous était inconnu, et il l'avait informé qu'il hurlerait plusieurs fois pendant sa soirée, pour indiquer sa présence à la sorcière. Elle avait répondu que l'ensemble de ses connaissances lui permettraient de le trouver sans trop de difficultés.

Azphel franchit les premiers fourrés d'arbres qu'il connaissait bien. Alerte, il surveillait les sons autour de lui, les signes avant-coureur de présence, animale ou humaine. Il prenait naturellement la direction d'une clairière qui lui avait déjà servi plus d'une fois, pour passer des soirées, transformé ou non. Son souvenir le plus récent lié à cet endroit était assez mauvais, puisqu'il s'était retrouvé confronté à un autre loup-garou hostile ; histoire qui lui avait permis de faire la connaissance de l'ancienne infirmière de l'école, qui l'avait sans doute sauvé cette fois-là.

Il trouva la clairière après une demi heure de marche ; il y régnait un silence nocturne apaisant. L'absence de nuages dans le ciel l'auréolait d'un magnifique panorama d'étoiles. Azphel posa sa cape sur le flanc d'un rocher qui bordait la prairie, à l'intérieur s'y trouvait de quoi se rhabiller plus tard, puis il observa le ciel. La cime des arbres était baignée d'une clarté divine, signe que la pleine lune avait fait son apparition et surveillerait tous ses faits et gestes ce soir. Il la chercha du regard un moment et la trouva tapie dans l'ombre des hauteurs d'un grand frêne. Là, Azphel resta immobile à la contempler.

Il ne fallut que peu de temps avant de ressentir la communion entre l'astre et lui-même, sa part d'ombre animale. Le bouleversement s'instilla rapidement en lui et, comme de coutume, son corps sembla se contracter de l'intérieur et il fut contraint de se poser à quatre pattes sur le sol. Les changements physiques suivirent et il sentit la bête en lui se développer rapidement, ruiner l'ensemble de ses vêtements alors qu'elle déformait son corps, lui laissait la sensation d'explosion de ses os qui en réalité augmentaient de taille ou se réduisaient, changeaient de forme... De ses gencives, des coulées de sang suintèrent alors que les dents du lycan se développaient et déformaient maintenant sa gueule. La sensation des poils s'hérissant était pareille à une caresse, en comparaison aux traumatismes que son âme et son mental subissaient.

Moins de trois minutes, c'est le temps qu'il fallut à la transformation complète du mage en lycanthrope. Et la bête hurla longuement, le museau pointé vers la lune impériale.

Guidé par sa conscience humaine, qu'il gardait en partie à l'état de loup-garou, Azphel disparut entre les arbres, se faufilant avec une agilité déconcertante. Ses quatre pattes lui conféraient une vélocité et une puissance sans égale et il parcourut rapidement un kilomètre au sein des ténèbres forestières ; ses coussinets avaient acquis l'expérience des années et alliaient la souplesse nécessaire à la vitesse, et la robustesse qui le protégeait de toutes les petites agressions extérieures.
La bête prenait le dessus dans l'explosion de ses sens, son odorat flairant maintenant la piste de tous les animaux logeant ici, du rongeur anecdotique à la tribu de Centaures, en passant par les déjections de sorciers peu scrupuleux.

Mais rapidement, le poil du lycan se hérissa et il se cambra, restant immobile. Dans l'air, une odeur forte lui emplissait les naseaux et un sentiment d'insécurité s'était emparé de lui. Le plus silencieusement possible, il huma l'air à la recherche de cette source nocive. Ce n'était pas un Centaure, cela n'en avait pas l'odeur... La nature même du froid glaçant qui s'était emparé de ses os lui laissait penser qu'il s'agissait là d'un prédateur, rôdant non loin de lui. Restait à savoir si le troubleur de sens allait passer son chemin ou chercher la bagarre... Le loup-garou tourna sur lui-même, assurant la position de ses pattes arrières dans ses mouvements, prêt à bondir en cas d'attaque surprise. Ne voyant toujours pas l'importun se présenter, il hurla fortement une seconde fois. Peut-être est-ce Kyara qui me joue un tour ?

Alors, le sol trembla sous les pattes d'Azphel. Émergeant de l'ombre, un imposant Troll des forêts se présenta face au loup-garou, un regard rouge sang derrière des yeux balafrés, la démarche claudiquante soutenue par un imposant morceau d'arbre reconverti en canne et qui devait servir d'arme à l'occasion : l'odeur qui se dégageait des tâches brunes sur l'extrémité empestait le sang.
La créature, haute de près de trois mètres, se tint immobile un instant. Azphel savait qu'elle jugeait la force de son adversaire et qu'elle se demandait si les risques en valaient ou non la peine. Pour tenter de dissuader le Troll, Azphel poussa des grognements agressifs, tous crocs dehors, babines dégoulinantes. Mais la créature ajusta son morceau d'arbre sur l'épaule et se mit à cavaler en direction de lui...

Le loup chargea à son tour et se propulsa à l'aide de ses pattes arrières à hauteur de bras de la créature. Sa mâchoire se referma sur sa chair puante et il sentit le Troll pivoter sur lui-même. L'instant d'après, Azphel volait et s'écrasait sur le flanc. Les deux créatures hurlèrent un mélange de rage et de plainte, mais à peine Azphel s'était-il redressé que le troll chargeait, branche d'arbre levée. Le mage pu esquiver un premier assaut, puis un deuxième, et réussit à se faufiler entre les jambes de la créature pour passer dans son dos. Il enfonça ses crocs dans son mollet au moment où le troll tournait sur lui-même. Le mouvement circulaire de l'épaisse branche ne l'épargna pas et le lycan fut éjecté après avoir été frappé au train arrière.
La plainte qu'il hurla en touchant le sol ressemblait un peu plus à de la détresse..

Il pouvait voir cependant son agresseur diminué, un genou à terre, tentant d'arrêter l'hémorragie de sa jambe. Tant mieux, il avait du mordre suffisamment profond, avec un peu de chance, le troll s'estimerait moins vif et s'en irait... Un nouvel hurlement d'Azphel déchira le silence de la nuit. On pouvait encore lui venir en aide.
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Re: Créatures monstrueuses.
Kyara Blanchet, le  Ven 23 Fév - 17:00

Assise en tailleur à même le sol, Kyara regardait d'un œil vide le feu crépiter dans la cheminée. Sans s'en rendre compte, elle triturait sa bague de fiançailles qui était autour de son cou tout en laissant ses pensées divaguer. Voilà deux jours de ça, la professeure de Soins Aux Créatures Magiques avait reçu une missive d'un ancien collègue de Poudlard. Pas n'importe lequel étant donné qu'il s'agissait d'Azphel. Ils avaient eu une aventure ensemble, mais étaient restés en bons termes. Cependant, la Française avait bien remarqué qu'il se faisait de plus en plus distant et donnait de moins en moins de nouvelles. Elle ne lui en voulait pas vraiment étant donné que c'était comme ça pour quasiment toutes ses autres relations. Petit à petit, elle s'effaçait aux yeux des autres, comme si elle n'était plus qu'un souvenir.

La lettre du sorcier avait donc fait plaisir à Kyara, d'autant plus en voyant ce qu'il lui proposait de faire dedans. Pas des choses obscènes, ça serait très bizarre comme reprise de contact et elle n'avait pas vraiment la tête à ça. La pleine lune était pour sorcier et il souhaitait inviter la Fourchelang pour sa promenade mensuelle sous sa forme animale. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour accepter cette proposition, juste le temps d'attraper une plume afin de lui répondre et de peaufiner les détails. Ça n'était pas tous les soirs qu'on pouvait accompagner un loup-garou étant donné qu'ils étaient réputés pour être dangereux et à éviter. Néanmoins, Azphel était différent. Il savait se contrôler et il était même déjà venu à un cours de la professeure de Soins Aux Créatures Magiques pour parler de sa condition. Ça n'avait pas été toujours facile pour lui, bien souvent, il avait dû se couper de tout contact humain pour rester seul avec sa part animale. Elle ne savait pas s'il lui arrivait encore de faire ce genre d'expédition de temps en temps, elle en profiterait pour lui demander.

Kyara avait déjà eu affaire à des loups-garous dans le passé, mais ils n'avaient pas été aussi amicaux que son ami. Après tout, c'était une malédiction qu'ils portaient en eux, ça ne faisait pas forcément plaisir de voir une fouineuse mettre le nez dans leurs affaires. Elle comprenait un peu ce qu'ils pouvaient ressentir, juste un peu, elle n'avait pas la présomption de dire qu'elle avait pu vivre la même chose, loin de là. Parler aux serpents n'était pas très bien vu et elle avait eu quelques soucis dans sa jeunesse avec ça, mais ça n'était surement rien par rapport à la condition de loup. Nul doute qu'Azphel ne serait pas contre un petit échange s'il avait l'occasion de le faire.

Poussant un soupir, la Française détourna son regard du feu pour le poser sur son sac. Il était prêt depuis deux jours, il ne demandait qu'à bouger. Dedans, Kyara avait mis un peu de tout. Son kit de soins, des onguents de toutes sortes, de quoi prendre des notes et recueillir des échantillons. Pas d'Azphel bien évidemment, mais de tout ce qu'elle pourrait trouver d'intéressant durant leur petite balade. Jetant ensuite un coup d’œil à l'horloge, la brune se leva. Il était temps de partir. Elle avait plus de chemin à faire que le sorcier, ils ne pouvaient pas se rejoindre trop près du château, cela pourrait être dangereux pour les élèves. Normalement, il devait hurler plusieurs fois afin de la guider, elle ne devrait donc pas avoir trop de mal à le trouver entre ça et ses connaissances de pisteuses.

Se levant, elle alla enfiler une cape bien épaisse qui la laissait tout de même libre de ses mouvements et qui ne traînait pas au sol. Il n'y avait rien de pire pour se prendre les pieds dedans et s'étaler face à la première branche qui dépassait un peu. Prenant ensuite son sac, elle l'ajusta sur ses épaules et alla voir Pan qui était en train de savourer un boursouflet. Son compagnon n'aimant pas être dérangé en plein repas, Kyara l'informa juste de ne pas l'attendre et s'éclipsa. Elle ne savait pas combien de temps allait durer cette petit expédition nocturne mais fort heureusement, elle n'avait pas de cours à donner le lendemain matin. Elle pourrait donc récupérer si besoin était. Dormir c'était pour les faibles de toute manière ! Verrouillant ses appartements, la professeure salua les quelques élèves qu'elle croisa sur le chemin. C'était normalement l'heure du repas, il n'y aurait donc pas grand-monde dans les parages ce qui lui allait bien. Elle n'avait pas spécialement envie que les élèves voient où elle se rendait.

Avançant d'un pas rapide, elle quitta le château et rejoignit la lisière de la forêt. Marquant une pause, elle regarda plusieurs fois autour d'elle afin de vérifier qu'elle était seule. Elle mis ensuite sa capuche, tira sa baguette de sa poche et informula un lumos. Le soleil étant quasiment couché, elle allait avoir rapidement besoin d'une source de lumière. Inspirant profondément, Kyara expira ensuite avant d'entrer dans la forêt. Pour le moment son plan était simple : marcher en ligne droite jusqu'à entendre Azphel ou trouver des traces de son passage. Peut-être même que c'est lui qui allait la trouver avant. Il avait plu en matinée, on pouvait donc voir l'empreinte des chaussures de la Française dans la terre. Cela restait léger, mais c'était quand même visible pour quelqu'un qui cherchait spécifiquement cela.

Même si elle connaissait les lieux, Kyara n'en restait pas pour autant prudente et vigilante. Plus elle s'enfonçait dans la forêt, plus il y avait un risque de croiser une bêbête pas très contente de voir un bipède sur son territoire. Ou au contraire, très contente, mais pas dans le bon sens du terme. Elle essaya donc d'être la plus silencieuse possible, de ne pas trop cacher de branches, d'éviter de lancer un gros éternuement comme les élèves en avaient le secret pendant les exercices. Bref, discrétion au possible. Entre temps, la lune avait pointé le bout de son nez, Azphel avait déjà dû se transformer où c'était tout proche. Marquant une pause, Kyara tira de son sac une gourde et avala une gorgée avant de se figer en entendant un long hurlement. Un léger sourire se dessina alors sur ses lèvres, son ami était dans la place et il n'attendait plus qu'elle. Avec tout ça, il ne fallait pas qu'elle tarde trop à le rejoindre. Rangeant sa gourde, elle se dirigea en direction du bruit. Quelques minutes plus tard, un second hurlement se fit entendre. Plus fort. Probablement parce qu'elle n'était plus haut ou qu'Azphel s'impatientait. Levant les yeux au ciel en râlant intérieurement, elle arrêta bien vite lorsque le troisième hurlement arriva. Il était clairement différent du premier qui sonnait comme une invitation.

Sentant l'adrénaline envahir son corps, elle accéléra le pas jusqu'à se mettre à trottiner. Peut-être qu'elle était en train de se faire des idées et qu'Azphel allait être mort de rire en la voyant arriver en courant, mais on était jamais trop prudent. Quelques jours plus tard, la professeure de Soins Aux Créatures Magiques sera encore en train de se traiter d'idiote pour ne pas avoir été plus rapide car tout aurait pu être différent, mais elle n'y était pas encore.

Après quelques minutes supplémentaires de footing, Kyara déboula dans une clairière qui était un peu trop peuplée à son gout. A sa droite, un troll qui se tenait la jambe, un genou à terre. Dans cette position, impossible de donner sa taille, mais il avait l'air d'être grand. A sa gauche, Azphel sous sa forme de loup et qui ne semblait pas être dans un meilleur état. Son arrivée ne passa pas inaperçue, elle n'avait que quelques secondes pour prendre la bonne décision. Même si le troll était blessé, il restait l'ennemi. D'autant plus que le loup risquait de se montrer agressif en étant au sol. Ça n'était pas le moment d'aller voir son état avec le danger qui était encore présent. Elle allait donc s'occuper de la créature verdâtre. Baissant le regard, la Française constata qu'il avait posé le tronc qui lui faisait office d'arme. Les trolls étant réputés pour ne pas être d'une grande intelligence, Kyara était surprise que celui-ci avait eu la présence d'esprit de compresser sa plaie. Il y avait toujours un petit génie dans la lignée, ça aurait été mieux que ça ne soit pas lui. Quoi que ... un autre troll aurait probablement ignoré la blessure et foncé dans le tas, Azphel n'aurait donc pas été dans le même état.

N'hésitant pas une seconde, elle pointa sa baguette sur l'arme de la créature et l'envoya à l'autre bout de la clairière à l'aide de la magie. Tendant la main, le troll tenta de récupérer son arme, mais il ne fut pas assez rapide. Se relevant, il lâcha alors un long grognement avant de se précipiter vers Kyara. Ouvrant de grands yeux, elle plongea sur le côté et esquiva le premier coup de main. Elle était cependant rouillée, elles étaient loin ses années en tant que membre de l'Ordre de Phénix. Elle n'arriva donc pas à échapper au second coup qui la fit décoller du sol. Retombant lourdement par terre après un roulé boulé, elle eut le souffle coupé et des étoiles dansèrent devant ses yeux. Ça n'était pourtant pas le moment de s'évanouir sinon elle ne donnait pas cher de sa peau et de celle d'Azphel. Le loup pourrait toujours s'enfuir s'il le voulait, mais elle savait que ça n'était pas dans sa nature et qu'il ne ferait pas ça.

Se relevant en grognant entre ses dents Kyara pouvait s'estimer heureuse. Avec sa blessure, le troll avait un peu perdu de sa force sinon elle aurait fait un sacré vol plané et serait surement en morceau. Sa cheville anciennement blessée se rappela d'ailleurs à elle tandis que ses côtes faisaient atrocement mal. Elle allait au minimum avoir un gros hématome pendant quelques temps. Le fait d'avoir du mal à respirer n'était pas une bonne chose, mais elle s'en inquiéterait plus tard. Pour le moment, il fallait qu'elle montre au troll qu'il était en infériorité numérique et qu'il ferait mieux de faire demi-tour que de poursuivre le combat. Elle ne devait donc pas montrer qu'elle n'était pas super bon état et lui faire face. Serrant un peu plus fort les dents, Kyara décida de rendre la pareille au mastodonte. D'ailleurs, maintenant qu'il était à peu près sur ses deux jambes, elle pouvait dire qu'il faisait dans les trois mètres, rien que ça. Bah, elle avait déjà vu pire !

- Bombarda ! Hurla Kyara en pointant sa baguette au pied du troll.

L'explosion envoya de grandes mottes de terre de toutes parts de la clairière et expédia le troll au sol. Baissant ses bras qui avaient fait office de protection et donc qui avaient aussi morflés, Kyara s'adressa à la créature.

- Hahahaha ! Moi aussi je peux faire comme toi !

Bon, c'était moins impressionnant, mais ça avait fait quand même effet. La respiration haletante, le dos courbé, la Française se tenait prête à réagir à une éventuelle riposte. C'était le moment fatidique de savoir s'il allait fuir ou pas. Quelques grognements d'Azphel ne feraient d'ailleurs pas de mal. Se retenant de jeter un coup d’œil au sorcier, Kyara espérait qu'il allait bien. Elle irait voir ça s'il ne revenait pas dans le combat quand elle aura mis en déroute le troll. Oui, elle ne comptait pas perdre. Le loup allait d'ailleurs probablement se montrer agressif en la voyant s'approcher. Même s'il gardait sa part humaine, il ne fallait pas oublier la part animale qui pouvait à tout moment reprendre le dessus. Certes, Azphel savait se maîtriser, mais il fallait aussi les circonstances adéquates pour le faire. Elle ne doutait pas que ça devait souvent être un combat entre ses deux parts et qu'il n'était pas assuré d'en être le gagnant. Bref, elle était assez mal à point à son goût pour ne pas avoir à en ajouter avec un loup-garou blessé. D'ailleurs, c'est quand il voulait qu'il prenait sa décision le troll des forêts. C'est pas qu'elle avait mieux à faire, mais Kyara avait très envie de s'allonger au sol pour ne plus bouger pendant quelques heures.
Harmony Lin
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Re: Créatures monstrueuses.
Harmony Lin, le  Jeu 8 Mar - 0:52

Je me suis endormie. Enfin, c'est ce qu'il me semble, puisque la nuit est tombée et que quand je me suis posée sur mon lit, fatiguée de ma journée, le soleil brillait toujours. Mes yeux papillonnent. Je reviens sur terre doucement. Mais une sensation me sort vite de ma torpeur. Une sensation de vide... Un puissant son sort de mon estomac et je comprends alors le problème. Il est l'heure de manger... Je regarde autour de moi, vérifiant que personne n'a entendu ce bruit sorti des tréfonds de l'Enfer puis soupire en me rendant compte que je suis seule. Je m'apprête d'ailleurs à aller rejoindre la Grande Salle quand quelque chose dehors m'interpelle.

Miss Blanchet. Elle se dirige vers la Forêt Interdite et semble... Inquiète ? Je ne saurais le dire, je suis un peu trop loin, mais le fait est qu'elle regarde autour d'elle. Et très vite, elle s'enfonce dans cet endroit qui nous est défendu. Je soupire, grimace, et une nouvelle sensation vient remplacer celle de la faim. La sensation qu'elle est en danger. Que je devrais aller l'aider. Après tout, quand nous avions partagé ce repas, n'avait-elle pas insinuée qu'elle n'allait pas bien ?

Je ne réfléchis pas plus et attrape rapidement des vêtements chauds et ma baguette avant de m'élancer hors du Château, me dépêchant pour ne pas la perdre. A vrai dire, c'est peine perdu mais je veux tout de même aller vérifier. Je ne pense même pas à prendre quelque chose pour me protéger de la pluie qui pourrait retomber comme ce matin. Je suppose que ma robe fera l'affaire.

Quand j'arrive enfin à la lisière de la forêt où j'ai aperçu ma professeure, je grogne. Aucun signe d'elle. Il fallait s'y attendre, elle avait l'air pressée de loin. Je plonge mon regard dans l'étendue forestière mais rien à faire, pas la moindre once de lumière qui vient déchirer les ténèbres. Je m'apprête à partir quand je remarque une trace au sol. Plusieurs même, des traces de pas. Je souris et m'enfonce à mon tour dans la Forêt, comprenant bien que les chaussures qui ont laissé ces marques sur le sol appartiennent à ma professeure de Soins aux Créatures Magiques.

Et alors que je suis les traces, un bruit me glace le sang. Un loup. Je grimace, prenant soudain peur de la situation dans laquelle se trouve sans doute Miss Blanchet. Et si elle était en danger ? J'accélère alors le pas, pensant juste à la retrouver avant qu'il n'arrive quelque chose. Je continue de marcher pendant quelques minutes avant qu'un nouveau cri s'élève. Puis un troisième peu après. Et ma raison part définitivement. Je ne songe qu'à ma professeure, elle qui m'a aidé à aller mieux, qui pourrait avoir besoin d'aide. Alors je commence à courir, suivant toujours les traces mais moins précautionneusement.

Les secondes semblent des heures et les traces n'en finissent plus. Je commence à désespérer d'arriver à temps quand j'entend au loin une explosion. J'accélère, sentant que je suis proche, et fini par débouler dans une clairière, d'une façon loin d'être discrète. Je me rend vite compte que je suis loin d'être seule. J'ai effectivement retrouvé Miss Blanchet, qui semble d'ailleurs mal en point, mais j'ai aussi devant moi un loup et un troll, tous les deux amochés.

Je souhaite plus que tout aller la soigner. Elle a vraiment l'air d'en avoir besoin. Mais est-ce bien raisonnable alors que deux ennemis me font face ? Je sors rapidement ma baguette histoire de ne pas être démunie face à eux. Puis je réfléchis, ne sachant pas vraiment vers qui la pointer. Alors, dans un éclat de conscience Serdaigle, j'analyse la situation. Miss Blanchet semble avoir choisi de se battre contre le troll. Mon adversaire est donc tout trouvé.

Mon bras est donc levé, mon arme et mon esprit tous deux prêts à faire feu. Je suis tournée vers le loup...
Devon Starck
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Re: Créatures monstrueuses.
Devon Starck, le  Dim 11 Mar - 15:39

La douleur lui perforait la chair, lancinante, s'insinuait dans tout son corps comme une alarme. Azphel était bloqué au sol. Le coup porté par la massue du troll l'avait touché plus qu'il ne l'avait d'abord pensé. Il était difficile pour l'animal d'évaluer les dégats, toujours est-il que lorsqu'il essayait de contracter les muscles de ses pattes arrière pour se relever, il n'y arrivait pas. La douleur faisait mal, très mal. Le troll ne devenait qu'une ombre, qu'il repérait encore à l'odeur, mais il ressemblait aux milles arbres autour d'eux, aux parfums qui s'uniformisaient en un ennemi invisible. Sa vision se flouait, la part d'homme en lui disparaissait alors que la fulgurance du coup reçu faisait ressurgir son instinct bestial.
Azphel gueula, un cri animal, une menace, bien qu'il se savait en danger.

Mais des ténèbres surgit une lumière. Une présence, une créature femelle, arrivée là. Dans de rares moments de lucidité, il crut reconnaître Kyara, de ces petits bouts de temps où sa conscience humaine se manifestait, mais qui s'éloignaient peu à peu. À quel point était-il touché ? Nouveau cri bestial. Paralysé du train arrière, que ce soit par la violence du choc ou la profondeur de l'impact, l'animal était blessé et n'avait plus que ses rugissements personnels pour se défendre. Le côté humain d'Azphel s'échappait, la créature gémissait, gueulait, prête à se défendre, à tout risquer pour ne pas crever là, bêtement dans un bois, défait par une espèce des plus idiotes qui soient.

Il la voyait de temps en temps se battre héroïquement : la lueur arrivée dans le bois. Par quelques flashs épars, il croyait la reconnaître, sentir sa présence, celle de son amie. Mais la vision de Kyara Blanchet s'effaçait au profit de pulsions plus primaires, moins amicales. Le moment de conscience où Azphel se savait potentiellement dangereux n'existait même plus, il était à cet instant l'animal à l'état brut, impulsif et imprévisible.

La lumière vacille, la bête se bat, le monstre se débat et l'inconnue arrive.

Une autre odeur émergea subitement dans la forêt. Fraîche, innocente, qui n'empestait pas les transpirations de défense, les envies meurtrières, ni aucun taux de menace. Quelque chose de si innocent qu'il parut à Azphel, encore allongé sur le sol et incapable de se mouvoir, qu'il s'agissait là d'un écureuil ou d'une autre créature inoffensive envoyée par la forêt, pour mettre fin à l'avalanche de violence.

Mais le loup était revenu à l'état sauvage. Dans la forêt, tout se mélangeait. Il ne faisait plus la différence entre les battements de coeur du troll, de celle qu'il supposait être Kyara, de l'inconnue qu'il sentait non loin de lui. La peur l'habitait, lui perforait les tripes, c'est tout ce qu'il savait en dire... Quant à amie ou ennemie... Tout devenait flou, disparate, les odeurs et les sensations se confondaient...
Le loup hurla, à glacer le sang des faibles.

Il sentit non loin de lui comme un mouvement de panique, se redressa sur ses pattes fébriles malgré une difficulté et une douleur inhumaines, et bondit vers l'inconnue alors qu'elle lançait un sortilège :
- Stupéfix !
Le jais de lumière passa non loin de la fourrure du lycan. S'il ne distinguait plus trop clairment, si la douleur modifiait ses perceptions, il ressentait la peur innocente glisser sur son aresseur. Cette même peur profonde qui venait de la faire échouer dans sa tentative de barrer la route à la bête.

Lourdement, le Azphel transformé s'écroula sur sa proie, l'entraînant au sol. Une silhouette fine, pas très grande, tuable facilement. Claquement de mâchoires féroce. L'arme de la faible avait dû s'envoler bien loin, il ne ressentait plus que de la tétanie dans ce corps frêle écrasé par le sien. La menace était déjà morte. Les babines du loup suintèrent sur le corps sous le sien ; ses pulsions animales toutes proches d'exécuter la sentence. De vagues flashs visuels l'empêchaient encore de sombrer à l'état brute ; d'où venait la menace, quelle forme prenait-elle ?
Non loin de lui, une brindille craqua, et le visage du lycanthrope se retourna, agressif. Ses pattes arrières chancelaient et Azphel hurla un sifflement de menaces, avant de reposer sa gueule sur la proie à sa merci sous lui... Au moindre sentiment de peur, il en serait fini d'elle.
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Re: Créatures monstrueuses.
Kyara Blanchet, le  Jeu 22 Mar - 20:02

I believe I can flyyyyy, i believe i can touch the sky yeah yeah ! Il n'y avait aucune autre chanson pour décrire la situation dans laquelle se trouvait Kyara. Malheureusement, elle ne connaissait pas cette dernière. La musique, c'était pas trop son truc. Encore moins celle des Moldus. Pour la seconde fois en moins de dix minutes, la professeure de Soins Aux Créatures Magiques refaisait un vol plané. Apparemment, le troll en avait encore à revendre. Parfait. La Fourchelang aussi. S'étant préparée à cet autre assaut, Kyara arriva à se réceptionner avec un peu plus de grâce. C'était pas encore ça, parce qu'elle bouffa de la terre au passage, mais elle ne pouvait pas tout avoir. Crachant par terre, elle grimaça. Au minimum, elle avait les côtes fêlées. Avec de la chance. Serrant les dents, elle essuya la sueur qui perlait de son front et retourna dans la bataille.

Pour le moment, Azphel n'était pas la priorité. Un loup-garou blessé était moins important qu'un troll en colère. Il fallait savoir traiter les priorités dans le bon ordre. Si seulement elle avait pris la peine de se soucier de lui, ou même de simplement tourner la tête... Tout aurait pu se dérouler autrement... Il était trop tard pour refaire le passé.

Kyara batailla pendant plusieurs minutes. Finalement, elle arriva à avoir le troll à l'usure. Blessé, ce dernier lâcha un dernier grognement et tourna tout simplement les talons. Le dos courbé, la respiration sifflante et haletante, elle resta interdite devant cette situation. Genre ? C'était tout ! Il prenait la fuite ?! Mais mais ... YES VICTOIRE POUR LE PEUPLE ! Tombant à genoux, faisant craquer une branche au passage, aie, Kyara poussa un grand soupir. Qu'est-ce qu'elle était rouillée, ça n'allait plus du tout !

Elle n'eut cependant pas le temps de se flageller. Derrière elle, un sifflement menaçant attira son attention. Pensant à une nouvelle menace, un autre troll peut-être, la professeure de Soins Aux Créatures Magiques se retourna prête à lancer un sortilège de défense. Son sang ne fit alors qu'un tour dans ses veines en découvrant la scène qui se trouvait sous ses yeux. Il y avait effectivement une menace, mais c'était d'Azphel qu'elle émanée.

Le loup-garou se trouvait sur une élève. Harmony Lin. Il semblait prêt à la déchiqueter au moindre faux mouvement. Oubliant la fatigue, mettant les blessures de côté, Kyara se releva tandis que son cerveau était en train de carburer à toute vitesse. Déjà, qu'est-ce que la Serdaigle faisait ici ? Quelle idée de sortir pour une balade nocturne une nuit de pleine lune ?! Concentration ! Pour le moment, il y avait des choses plus importantes à régler. Comme le fait d'empêcher Azphel de mettre en pièces une élève de l'école. Fallait-il lui lancer un sortilège pour les séparer ? Trop risqué. Elle n'avait pas envie de voir le loup s'envoler avec la peau d'Harmony sur ses pattes. Elle allait essayer de le raisonner, en espérant que sa part animale n'avait pas totalement pris le dessus. De toute manière, il n'y avait pas 36 solutions.

- Azphel ? Hey ? Azphel ? Ecoute moi. Je sais que tu es encore la quelque part. Il faut que tu te concentres et que tu m'écoutes. C'est une élève qui est devant toi. Une élève innocente. Elle ne représente aucun danger d'accord ? Il faut que tu la laisse partir... Azphel, concentre toi et écoute moi s'il te plait.


Se tournant vers la Française, le loup se dégagea d'Harmony. Sentant son cœur battre à tout rompre, Kyara se mit à espérer en le voyant faire un pas vers elle. Sans lâcher son ami du regard, elle s'adressa alors à la Serdaigle.

- Harmony, au diable les Miss Lin au vu du contexte, si vous le pouvez, il va falloir vous relever et vous éloigner. Sans courir, à pas lent et à reculons. Quand vous serez assez loin, vous courez le plus rapidement possible jusqu'à Poudlard et vous regagnez votre dortoir sans parler de tout ceci à quiconque. Ce loup n'est pas dangereux si on ne fait rien de stupide. Plus facile à dire qu'à faire. Azphel ? Je suis ici. Tu veux venir pour qu'on regarde ta blessure ?

Un pas. Puis un autre. La tension était à son comble et tout explosa lorsqu'un craquement sonore résonna.

- Et chiotte.
Harmony Lin
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Re: Créatures monstrueuses.
Harmony Lin, le  Dim 25 Mar - 0:06

Alors que je me met en position de combat, prête à affronter le loup, il hurle. Je tremble à cette écoute, me demandant si je ne me suis pas attaquée à plus fort que moi. Mais il a l'air faible, j'ai toutes mes chances. Je dois aider Miss Blanchet et le battre afin de pouvoir la soigner après. Elle avait l'air vraiment mal en point quand je suis arrivée... Tandis que je suis à moitié dans mes pensées, mon adversaire se relève et bondit vers moi. Je retrouve tout de suite mes esprits et lance un sort dans sa direction, qui passe à côté. Je grogne. J'ai mal visé, je n'aurais pas du me laisser happer par mon cerveau.

Quand la bête s'écroule sur moi, la peur naît en moi. Mais pourquoi a-t-il fallu que ce soir, je joue les Gryffondors ? Pourquoi ne suis-je pas tranquillement allée manger dans la Grande Salle, comme n'importe quel élève ? Ma peur grimpe d'un cran quand l'arme que j'avais encore pointée sur le loup qui me surplombe va s'échouer plus loin, un coup de mâchoire créant le mouvement. La bête me semble de plus en plus dangereuse et quand je me dis que ma vie va se finir ici, une branche craque, détournant l'attention de l'animal et la mienne au passage. Je la regarde d'un air suppliant. Elle a l'air vraiment mal en point et je grimace d'être un fardeau plutôt qu'une aide.

Mais je retourne vite mon attention sur l'animal au-dessus de moi car lui ne perd pas de temps pour me menacer à nouveau. Puis, une voix s'élève.

- Azphel ? Hey ? Azphel ? Ecoute moi. Je sais que tu es encore la quelque part. Il faut que tu te concentres et que tu m'écoutes. C'est une élève qui est devant toi. Une élève innocente. Elle ne représente aucun danger d'accord ? Il faut que tu la laisse partir... Azphel, concentre toi et écoute moi s'il te plait.

Azphel ? Quoi ? Mais... Ce loup...? Miss Blanchet le connait ? Il faut croire que oui puisqu'il se dégage légèrement en entendant Kyara. Mon cœur bat à la chamade. Je ne cherche même pas à comprendre le pourquoi du comment de cette histoire. Je ne comprend même pas ce que cela signifie. Mon cerveau a disparu, remplacé par de la peur. Je veux juste m'enfuir.

- Harmony, si vous le pouvez, il va falloir vous relever et vous éloigner. Sans courir, à pas lent et à reculons. Quand vous serez assez loin, vous courez le plus rapidement possible jusqu'à Poudlard et vous regagnez votre dortoir sans parler de tout ceci à quiconque. Ce loup n'est pas dangereux si on ne fait rien de stupide.
Azphel ? Je suis ici. Tu veux venir pour qu'on regarde ta blessure ?


J'acquiesce doucement. Me relever. M'éloigner. Des pas lents. Puis courir et ne jamais plus parler de ça. Elle veut soigner le loup aussi. Mais qu'est ce qui lui prend ? Elle ferait mieux de se soigner elle ! Mais je fais comme elle dit. Je me recule d'abord doucement pour m'éloigner du loup, en rampant. Quand je sens que je peut me dégager vraiment, je me lève doucement, sans geste brusque, les yeux fixés sur le loup. Puis, toujours en gardant mon attention fixée sur le loup, je recule d'un pas. De deux. De trois.

*CRAC*

Ce bruit me semble avoir fait le bruit d'une bombe à moi qui voulait être discrète. Et Miss Blanchet doit être du même avis puisqu'une parole sort de ses lèvres.

- Et chiotte.

La peur remonte, la terreur la remplaçant vite, et je me fige. Pitié, faites que la bête n'ait rien entendu.
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