Quand le loup sort du bois

avec Artemis Lhow♥ & Mangemort 67

La soirée était douce, il ne faisait pas spécialement froid. J'avais passé un peu plus de temps que prévue chez Barjow & Beurk, mais je ne regrettais pas du tout d'être venue si tard. Daemon c'était, contrairement à ce que j'avais pensée, livré à moi avec beaucoup plus de facilité. Mon protégé avait fait un pas vers moi, à moi de faire le reste, de lui montrer que mes promesses n'étaient pas des paroles en l'air... Pour cela cependant il fallait que j'arrive à m'ouvrir à quelqu'un d'autre qu'Azenor où Artemis et ce n'était pas chose facile, mais comment demander à quelqu'un de s'ouvrir à moi et de me laisser l'aider si je ne pouvais pas faire la même chose en retour ?

Artemis n'est pas encore rentré à la maison il doit donc être, soit en patrouille dans le secteur, soit au bureau en train de faire de la paperasse, sinon j'aurais déjà eu un patronus me demandant où est-ce que j'étais passée. Je ne suis enceinte que de deux mois mais il s'inquiète beaucoup. S'il me savait ici à cette heure si tardive, je crois qu'il me séquestrerait jusqu'à l'accouchement... Après avoir rangé mon achat dans mon sac je dissimule mon visage sous la capuche de ma cape noire. Je préfère me faire discrète. La nuit il est beaucoup plus difficile d'identifier un ennemi potentiel. Je place ma main dans la poche où se trouve ma baguette. Je n'ai pas encore vraiment eut l'occasion de la tester et je dois dire que je suis assez rassurée de l'avoir avec moi... Merci mon chat pour ce sublime cadeau...

Je ne suis tout de même pas rassurée de me promener aussi tardivement dans les ruelles de l'allée des Embrumes et j'ai vraiment hâte de retrouver les pavés rassurants du chemin de traverse. J'aurais pût transplaner aussi, mais à vrai dire je n'ai pas spécialement envie de rentrer tout de suite et je ressens le besoin d'aller me recueillir sur sa tombe, même si ce n'est que quelques minutes mais j'ai besoin là tout de suite... d'autant plus que je vais à mon tour être maman et avec ce que j'ai vécu deux ans plus tôt j'ai besoin de retrouver un semblant de réconfort... J'aurais tellement aimé qu'elle soit là... Cela fait bien trop de temps que je ne suis pas aller sur sa tombe et je regrette un peu... Alors, maintenant tant qu'à être à Londres autant en profiter.

Je ressens une pointe de soulagement lorsque j’aperçois non loin les lumières du chemin de traverse, encore quelques mètres et je serais sortie de ces ruelles sordides et inquiétantes. C’est déjà un exploit pour moi d’être dehors sans Artemis à mes côtés et encore plus d’être dans cet endroit, mais je ne suis pas vaillante au point de m’y attarder sans raison.

Pas de réponses depuis plus d'un mois du coup on prend. Si jamais ça pose problème MP moi.

Il ne me reste seulement que quelques mètres à parcourir avant d'être enfin sur les pavés illuminés du chemin de traverse. L'angoisse au creux de mon ventre alors que ma main se pose sur ce dernier, ne présage rien de bon, mais je me dis simplement que c'est le lieu et le fait qu'il fasse nuit qui créent ce malaise. Je m'encourage mentalement. Il n'y a personne, je ne crains rien... Enfin... Je ne crains rien... C'est vite dit, je regarde derrière moi pour vérifier que je ne suis pas suivie quand un premier craquement suivie d'un second plus discret se font entendre. Je regarde de nouveau en direction du chemin de traverse et je me fige.

Une grande silhouette me barre le chemin. Je ne vois pas qui c'est et ça ne présage rien de bon... Je ne vois pas son visage il semble dissimuler... Il fait bien trop sombre... je plisse les yeux malgré tout pour essayer de voir un minimum de choses sur mon interlocuteur mais rien... Il fini par prendre la parole. Sa voix bien que clair et distinct semble raisonner un peu... Bonsoir, une petite visite ? Une envie de s'acoquiner ? De vivre une chouette aventure dans sa vie morne et sans goût ?

Je sais que je ne devrais pas répondre... Que je devrais éviter la personne et faire demi-tour... Où tout simplement transplaner loin d'ici, mais sur le coup je n'y pense même pas. Merci, mais je me vois dans l'obligation de refuser vos propositions. Je n'ai pas besoin d'une visite. Pour ce qui est de s'acoquiner non merci également. De plus, ma vie est déjà bien remplie pour vouloir plus. Je vous souhaite donc une bonne soirée. Ma voix, contrairement à mon corps, est assurée et ne tremble pas. J'avance d'un pas en direction de la silhouette, la main toujours serrée sur ma baguette. Hors de question de faire machine arrière. Je refuse de tourner le dos à un potentiel adversaire, leçon retenue Mr Lhow. La silhouette ne semble pas bouger alors je glisse un Vous permettez ? Dans l'espoir qu'il se décalera et me laissera partir.

Alors que j'avance une main bien serrée sur ma baguette et la deuxième posée sur mon ventre en un réflexe protecteur. Ses paroles m'indiquent que je n'ai pas seulement en face de moi un simple mage noir, mais un membre de l'ordre noir. Mon sang se glace lorsqu'il fait un pas et refuse de me laisser passer. Je distingue enfin son visage, où du moins le masque qui dissimule ce dernier. Je comprends mieux pourquoi sa voix semblait raisonner. Le masque est rouge sang et je ne suis pas rassurée. Quelques années plus tôt l'adrénaline m'aurait sûrement poussé à le provoquer. Là, je souhaite surtout protéger l'enfant que je porte. Il va donc me falloir attaquer avant qu'il ne le fasse. Alors qu'il recule de quelques pas et pointe sa baguette en ma direction il me demande si je souhaite rejoindre les ombres où si je souhaite affronter le seigneur des ténèbres.

OK... J'ai donc affaire au seigneur des ténèbres... C'est cool... Si je m'en sors vivante j'en connais un qui va tout simplement me tuer. Mais là, vue la situation, j'ai plus de chance de mourir avant la fin de la soirée, tuée par le chef de l'ordre noir, plutôt que de devoir rendre des comptes à mon compagnon. Je prends la parole tout en reculant de quelques pas

Une fois mon sort de protection installé je lance un Spero Patronum Un dauphin argenté se matérialise devant moi, près à transmettre le message que je lui murmure « Seigneur des ténèbres. Allées des Embrumes. Urgence... Je t'aime » Ces derniers mots n'étaient pas forcement nécessaire, mais s'il n'arrivait pas à temps c'était ma dernière chance de lui dire une dernière fois. Je regarde mon patronus disparaître et je touche la bague de ma mère en priant pour qu'elle nous protège tout les trois.

Plusieurs sifflements se font entendre, je ne sais pas ce qu'il en est et je ne suis pas sur de vouloir le savoir. Mon patronus s'enfuie et j'espère vraiment qu'Artemis va arriver rapidement. Ce n'est pas mes maigres tentatives de protections qui vont changer quoi que se soit... Si le seigneur des ténèbres a décidé d'avoir ma tête je ne donne pas cher de ma vie et de celle de l'enfant que je porte... D'ailleurs une bourrasque de vent traverse la ruelle et je peux d'or et déjà dire au revoir à la brume qui devait me cacher. La voix de mon ennemi se fait entendre et un affreux frisson me parcours l'échine. Alors tu appelles au secours ? Qui vais-je devoir accueillir ? J'espère pour toi que tu seras encore vivante lorsqu'ils arriveront ! Sa phrase à peine fini que le sol se transforme en sable mouvant sous mes pieds. Aspirant mon corps doucement mais surement, d'ici quelques minutes je serais enterrée vivante...

La panique me gagne, je suis déjà prisonnière jusqu'aux genoux... Petit à petit le sol m'aspire et j'ai beau tenter de me débattre rien n'y fait. Il faut que je trouve un moyen de me sortir de là en attendant que mon compagnon arrive. Je ne suis pas assez forte pour vaincre le chef de l'ordre noir. Je ne fait déjà pas le poids face à Artemis, qui est le chef des Aurors, pourtant je sais qu'il me ménage parce qu'il m'aime. Alors que l'homme en face de moi ne pense qu'à une seule chose, me tuer. Je dois faire quelques choses pour me sortir de là et essayer de rester en vie le plus longtemps possible pour laisser le temps à Artemis d'arriver. Il le faut... Pour lui et pour notre enfant à naître. Il est hors de question qu'il nous perde tout les deux.

Avant que le sol ne se referme sur mes bras je lève ma baguette vers le ciel et lance un ascencio Je sens la force de la magie me tirer vers le haut. ma cheville semble prise dans la terre et lorsqu'elle est enfin libéré un craquement se fait entendre alors qu'une douleur vive se propage dans ma jambe. Je retiens un hurlement de douleur, mais je n'ai pas le temps de me concentrer là-dessus. Il faut absolument que je prépare ma chute pour ne pas m'écraser sur le sol. Je vise les pavés de la ruelle de ma baguette et informule un Molliare  Je sens ma tête rebondir légèrement sur un truc mou alors que je m'écrase lourdement. Heureusement pour moi, mon sortilège a fonctionné mais ma cheville me fait atrocement souffrir et je ne peux pas marché et me relever rapidement, il me faut du temps. Sauf que la je suis cloué au sol face au seigneur des ténèbres. Il faut que je fasse diversion que je l'attaque... Je lève ma baguette et vise le mur à côté de lui et j'informule Bombarda Maxima. Je sais que je puisse dans mes dernières forces mais la défense n'a pas suffi et faire le plus de bruit et de dégâts possible indiquent à mon compagnon l'endroit où a lieu l'affrontement.

Le mur explose en de nombreux morceaux de béton. J'espère que l'un des blocs blessera mon ennemi mais il est encore en pleine possession de ses moyens alors je doute fortement de la réussite de mon plan, mais dans tout les cas, je profite de cette diversion pour me relever afin d'être en mesure de lui faire face s'il s'en sort. Je suis sûre d'une chose, si je dois mourir c'est en combattant le plus longtemps possible. Hors de question de donner satisfaction à mon ennemi en le suppliant de nous épargner. Une fois debout je me mets dos au mur en évitant bien l'endroit où je me trouvais avant. J'ai donc un appuie pour rester debout tout en soulageant ma cheville cassée et en même temps je peux surveiller la ruelle pour éviter de me faire surprendre par une attaque.

Un masque de sang

avec Elina Peterson et Mangemort 67

Les heures s'écoulent doucement tandis que ma plume continue de frotter sur le tas de parchemins qui petit à petit est réduit à peau de chagrins sur la tablette de mon bureau. Leçon du jour : une bonne organisation permets d'enrayer efficacement la paperasse des soucis du quotidien ! Une après-midi par semaine je bloque mon emploi du temps et interdit quiconque de venir me déranger pour pouvoir me concentrer sur cette pile de document que l'administration nous impose. Contraignant, mais efficace comme c'est pas permis !

Les heures continuent d'affluer vers le bas du sablier lorsque je pose enfin le point final au dernier document qui traînait sur mon bureau. Je pose ma plume et étire doucement mon dos courbaturé par la position indélicate que je prend à l'écriture. J'ai toujours l'air endormi sur mes parchemins, le dos voûté et le visage proche du papier. Certains diront que j'ai besoin de lunettes, mais il n'en est rien, c'est juste une (mauvaise) habitude que j'ai prise.

M'appliquant à appliquer le cachet de cire du Bureau des Aurors au côté de ma signature sur le parchemin, un bruit m'interpelle dans le couloir. Des bruits de pas et des voix qui semblent s'affoler sans que je puisse comprendre pourquoi. Un coup d’œil vers ma montre me confirme que c'est l'heure du roulement dans les équipes, le département devrait donc être plutôt calme... je me lève (et je te bouscule) et me dirige vers la porte de mon bureau qui s'ouvre avant même que je n'ai eu le temps de l'atteindre.

Mes yeux se posent avant tout sur la secrétaire du Bureau qui se trouve quelques pas en arrière d'une petite créature que je ne connais que trop bien : [Haïko. Désolé monsieur je n'ai pas pu l'arrêter, il a refusé de me dire quoi que ce soit et ... Je ne prête pas attention au reste de la phrase. Un long frisson me parcours l'échine tandis qu'une sueur froide s'empare de moi. Si Haïko est là, c'est qu'il est arrivé quelque chose à Elina. Je pose un genou au sol pour avoir le visage à hauteur du sien et lui demande promptement Que c'est-il passé ?

L'elfe essoufflé parvient entre deux souffles à me glisser quelques mots Madame Elina ... allée des embrumes ... un masque rouge ... et un nouveau frisson me parcours l'échine. L'allée des embrumes ?! Je me relève à la hâte et parcours les couloirs du ministère sans prêter attention ni à quoi ni à qu'est-ce. Un masque rouge ? Je n'en connais qu'un seul et les souvenirs que ça réveille en moi ne sont vraiment pas positifs. Baguette à la main, je tapote du pieds dans l'ascenseur avant d'atteindre le niveau principal du ministère de la magie.

Des vois s'élèvent et m'interrogent sur mon passage, mais je n'y prête pas attention, l'esprit bien trop inquiet pour ça. Les barrières de sécurité du Grand Hall à peine passées que le décors autour de moi se met à tourner. Couleurs et matières se mélangent tandis que mes pieds viennent frapper le sol de l'allée des embrumes. A première vue rien ni personne ne semble y être arrêté, mais quelques pas suffisent à me révéler la scène que je craignais de voir.

Elle s'élève à travers le ciel avant de s'écraser au sol au milieu d'une zone brumeuse. Son adversaire lui fait face, une baguette à la main, un poignard dans l'autre, et les morceaux d'un mur qui chutent vers le sol. Il ne semble pas avoir déjà remarqué ma présence et c'est fort bien ainsi. La rage me saisit les tripes, une boule de haine me bloque la gorge, j'ai des envies de meurtres à nouveau, envie de réduire cet être abject au silence et de le faire disparaître dans le néant pour que jamais plus il ne puisse s'attaquer à qui que ce soit et encore moins à elle.

Ma baguette fend l'air et un Oppugno vient se faire mouvoir les débris du mur brisé qui viennent se ruer sur sa position. Je profite de l'instant pour lancer un Ragnarok entre la brume et le sorcier maléfique. Hors de question qu'il se serve d'elle pour m'atteindre encore ! Tu vas crever !  Mes doigts sont crispés sur ma baguette, mon visage rouge de colère, les yeux me sortent de la tête et de nombreux postillons m'échappent, mais ce n'est pas important, ce qui est important, c'est que cette raclure oublie ma belle.

Hostium Halitus Maxima !

   

Je ne sais pas si mon sortilège a touché mon adversaire, l'explosion a soulevé un sacré nuage de poussière et je ne suis pas spécialement rassurée à l'idée de ne pas savoir où il se trouve. J'entends soudain une voix... Une voix que je reconnaîtrais entre mille. Il est là. Un soupire de soulagement avant que la peur ne s'empare de mon être... Il semble hors de lui, sa voix et son visage sont transformés par la rage et j'ai soudain vraiment la trouille qu'il ne soit pas totalement maître de la situation de par le simple fait qu'on s'en soit pris à moi.

Son attaque touche le mur à côté, mais ne semble pas atteindre le seigneur des ténèbres. Ce qui, évidemment, vient confirmer mes craintes et mes angoisses. Il n'est pas dans son état normal et j'ai bien peur que cela ne lui coûte cher... Il faut que je soigne ma cheville c'est la priorité. Je pointe donc ma baguette sur l'endroit fracturé et je formule un Brackium Emendo Je sers les dents lorsque l'os reprend sa place. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi douloureux. Mais heureusement une fois le tout remis à sa place. La douleur disparaît et je peux m'appuyer sur ma jambe sans m'écrouler.

Alors que je regarde l'homme que j'aime pour essayer de voir ce qu'il compte faire je vois notre adversaire apparaître derrière lui. Mon visage se déforme sous le coup de la peur et il fait volte face juste avant que trois boules enflammées ne l'atteignent. Alors que l'une d'elles s'écrase sur le mur juste à côté de l'Auror, je le vois atterrir avec force sur le sol à quelques mètres de moi. Alors que son regard se durcit à mon approche, me conseillant de rester là où je suis, je l'ignore royalement et je m'agenouille à ses côtés ma main ce posant sur son poignet droit alors que je découvre que son bras gauche et une partie de son torse sont brûlés. L'horreur me saisit et une rage folle s'empare de mon être. Je me sens tellement impuissante et inutile alors que l'homme que j'aime se relève déjà et fait face à notre ennemi. Je recule finalement de plusieurs pas et me met en retrait. S'il y a une chose que je ne souhaite pas c'est perturber la concentration d'Artemis... Il doit gagner ce duel, il n'a pas le choix. Je refuse de vivre ma grossesse et encore moins élever notre enfant toute seule.

LA de 67 pour le sortilège noir

Alors que mon sortilège loupe le masqué de quelques centimètres pour venir entamer un mur de pierres derrière sa position, celui-ci disparaît dans un craquement sonore pour réapparaître dans mon dos. Le temps de me retourner, trois énormes sphères de feu se ruent sur moi. Il n'y va pas avec le dos de la cuillère lui non plus. Pas le temps de lancer le moindre sortilège pour me protéger, l'une des boules dévie par chance et vient frapper le même mur que mon sortilège. Plaçant mon avant bras gauche devant mon visage pour me protéger les muqueuses, je n'ai que le temps de glisser légèrement de côté avant de recevoir l'une des trois sphères en pleine poitrine.

Soufflé par le choc, mes pieds quittent le sol pour venir me projeter quelques mètres en arrières. Mon dos fait la douloureuse rencontre du sol de pierres et ma robe prend doucement feu. Mais je ne m'en soucis pas pour le moment : souffle coupé. La brûlure me tiraille les chairs et mon torse et mon épaule à nue n'en finissent pas de fumer et de crépiter. La pointe de ma baguette venant se poser sur les blessures, je n'ai que le temps de souffler un Curo As Velnus histoire de soulager la douleur, qu'un mouvement me fait tourner la tête vers l'arrière. Je la foudroie du regard Dégage ! mais elle n'en fait rien.

Je me relève et sa main vient caresser ma peau avant qu'elle ne recule. Elle veut mourir ma parole ?! Tendant mon bras gauche devant elle, je pousse un grognement de douleur lorsque les chairs calcinés se contractent. Tu va me le payer masque rouge ... la douleur, bien qu'amoindrie par mon sortilège, n'en reste pas moins insupportable. Tu veux jouer avec le feu gros malin ? Laissant ma baguette dessiner quelques symboles dans les airs, j'incante le sortilège qui ferait rêver Arty, mais pas de sourire aux lèvres aujourd'hui. Animales Ignes Exitioses Invocatur a Nigra Magica