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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Chemin de Traverse :: Allée des Embrumes
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Entre l'Allée et le Chemin...
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Re: Entre l'Allée et le Chemin...
Invité, le  Mer 1 Juil - 3:13

{HRPG : No stress <3}


Axelle appris que le Serpentard avait débarqué au château en plein milieu de l'année et que c'était Kholov qui l'avait donc engagé. Lorsqu'il mentionna ne pas avoir eu cet honneur, l'ancienne Verte et Argent eut un sourire moqueur. Si elle avait apprécié Renata lors de son arrivée à Poudlard, cela s'était gravement gâté par la suite. Au point où elle l'avait peut-être même détestée ? Oui. Higgs en était venue à détester l'ancienne directrice de l'Académie qui apparaissait sans doute comme une vraie soie à côté du Russe.

Tyran. Ça collait plutôt bien à l'image que projetait Kholov. Curieuse, la Higgs aurait voulut le rencontrer. Pire, elle aurait voulut rajeunir de quelques années pour être à nouveau étudiante et tenter de déjouer son autorité. C'est qu'elle adorait le défi, voyez-vous. Faudrait qu'elle demande un peu plus de détails sur le personnage auprès de Blanchet ou de West... ou même Proulx et Wells, les gardiens de la prestigieuse Académie. En fait, quand on s'y attardait un court instant, Axelle semblait connaître la moitié du personnel de Poudlard. Pourquoi elle n'était pas devenue professeur, hein ? Ha ouais, cette teigne de Quinn qui s'acharnait à garder son poste et être douée en métamorphose. Ok, pis Higgs n'avait vraiment, mais vraiment, aucune patience envers les enfants. Sûrement qu'on lui aurait reprocher sa discipline. Comme on lui avait reprocher ses méthodes drastiques en tant que préfète.


- T'as d'la chance de ne pas connaître le bonhomme,reprit le jeune professeur. Au début j'avais du respect pour lui, il représentait l'ordre et la détermination. Mais à présent.. J'sais pas. J'crois qu'il me rappelle trop mon père en faite, du coup ça coince.

Ah. L'image du paternel. Higgs déglutit repensant à son propre père, bien que les raisons étaient totalement différente de celles de Winderfelt.

- Tu vois.. plus tu m'en parle, plus j'ai envie de le rencontrer, débuta la sorcière d'un air malicieux Probablement que je le détesterais également. S'il te fait tant penser à ton père, tu trouveras alors sans doute un moyen de le mettre dans ta poche, non ? demanda la jeune femme.

Et avant que le sang pur ne puisse répondre, Higgs la verte ajouta :


- Je suis contente de t'avoir croisé, vraiment.
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Re: Entre l'Allée et le Chemin...
Invité, le  Mer 1 Juil - 14:26

« Tu vois.. plus tu m'en parle, plus j'ai envie de le rencontrer - T'es cinglée. » Lâcha Théodore alors qu'un sourire naissait au coin de ses lèvres. La jeune femme n'avait pas perdu sa fougue d'antant. Nul doute qu'elle voudrait rencontrer le nouveau directeur pour pouvoir lui balancer des choses peu ragoûtantes au visage. « Probablement que je le détesterais également. - Oh que oui. » Comme pour illustrer ses mots, le professeur se mit à hocher rapidement la tête de haut en bas comme le ferait un enfant sur-excité. Il n'avait aucun doute là-dessus. Personne à Poudlard ne semblait énormément aimer la pédagogie de Kholov, mais le pire restait son attitude. Il traitait son personnel comme des moins que rien et les élèves comme de la vermine à exterminer.

« S'il te fait tant penser à ton père, tu trouveras alors sans doute un moyen de le mettre dans ta poche, non ? » Pinçant ces lèvres un instant, Théodore se mit à réfléchir rapidement. Avait-il déjà réussi à mettre son propre père dans sa poche ? Jamais. Enfin, bien sûr il avait toujours été le petit garçon parfait. Mais son géniteur n'avait jamais été dupe. Il connaissait son fils mieux que personne, après tout c'est avec lui qu'il avait vécu la plus grande partie de sa vie puisque ses parents ont divorcé alors qu'il était encore enfant. A cause de lui d'ailleurs, mais ça c'est une autre histoire. Entre ouvrant les lèvres pour parler, le mannequin retint néanmoins ces mots en entendant ceux de la demoiselle près de lui. « Je suis contente de t'avoir croisé, vraiment. » Arquant un sourcil, Théodore tourna son regard d'émeraude vers elle.

Le brun n'avait pas d'ami, à part Altaïr qu'il considérait comme un petit frère. Alors forcément dès qu'on lui balançait une phrase pareille son cerveau se mettait en mode pause. Pas pour longtemps néanmoins puisqu'il détourna le regard pour fixer droit devant lui. « Moi aussi. Je n'échange pas beaucoup avec les autres mammifères bipèdes humanoïdes ces derniers temps. » En effet, Théodore a toujours eu du mal avec les autres êtres humains. Ce n'était un secret pour personne, moins il en fréquentait et mieux il se sentait. Pourquoi ? Aucune idée. Sûrement parce que sa mère l'a trop poussé dans les foules lorsqu'il était à Paris. Pis même, c'était plus profond. Théodore ne supportait tout simplement plus le genre humain, il détruisait tout, se permettait tout.

« T'habites dans le coin ? J'peux te raccompagner si tu veux. » Non, le brun n'avait clairement pas envie de retourner à Poudlard. Il fuyait un peu l'endroit, en faite. Alors s'il pouvait rester dehors un peu plus longtemps ... Pourquoi se gêner ? Et puis ça lui permettrait de rester un peu plus longtemps avec la jolie Higgs.
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Re: Entre l'Allée et le Chemin...
Invité, le  Lun 20 Juil - 22:16

Winderfelt sembla à la fois surpris et touché par les paroles de la Higgs. Après un court instant de silence, il répondit :

- Moi aussi. Je n'échange pas beaucoup avec les autres mammifères bipèdes humanoïdes ces derniers temps.

Ah ça ! Axelle comprenait. La sorcière était restée un bon moment terrée dans son apparement à éviter tout contact humain. C'était la première fois qu'elle s'isolait autant du genre humain, y comprit des êtres chères comme sa soeur ou alors ses amis proches. La Higgs avait remis tout le monde en question, même sa propre personne, c'est tout dire. Depuis toujours, Axelle débordait d'une confiance en elle et ne s'était jamais questionnée sur ses agissement ou alors ses convictions : pas besoin, elle avait toujours raison. Cela avait été un choc de considéré qu'elle avait peut-être fait une (ou même des !) erreur. Enfin, heureusement, cette période serait bientôt chose du passé et, peu à peu, la Higgs prenait du mieux.

- T'habites dans le coin ? J'peux te raccompagner si tu veux.

Secouant la tête, la Higgs rit. Oh non ! Elle n'habitait pas du tout dans le coin. C'est ce qu'elle s'empressa ensuite d'expliquer à Théodore :

- J'habite Londres, tu veux me raccompagner jusque là ? C'est vrai que des truands peuvent m'attendre à chaque coin de rue. La sécurité   semble histoire du passé, ces temps-ci, rigola la sang-pur.

Quoi que... dans toute blague réside un fond de vérité, n'est-ce pas ?
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Re: Entre l'Allée et le Chemin...
Lizzie Cojocaru, le  Jeu 7 Jan - 11:11

PV Luke Belt -



- Flashback. (Lizzie termine ses 19 ans.) -


Le monde magique s’était fait une manie de ne l’alerter qu’en envoyant des chouettes à tuer. Le papier était bizarre. Blanc, fin, couvert de photos qui ne bougeaient pas. Qui diantre s’amuserait à lui joindre un journal moldu par la poste magique ? Ça n’avait de sens. Méprisante, elle froissa le papier. Mais la bête, qu’elle ne reconnaissait, s’acharnait. La jeune femme y décocha un coup de pied, et s’éloigna. C’était bizarre de retrouver Londres. Moins froid qu’Azkaban. Tout aussi pollué de gens qui partout affluaient, la même mine morose et peu amène quoiqu’ils n’aient nul barreau à leur vie. P’t-être parce qu’ils sentaient peser ceux, invisibles, des carcans sociaux, de devoirs raciniens, que l’honneur n’était pas mort et bientôt en RP se trouverait plus que les 46 occurrences chez Horace.

Bennet allait, silhouette silencieuse. Son pas ne sonnait pas comme avant, il était plus coulant, encore embourbé des fantômes de ces trois années. Oh, cette expérience la rendait plus forte, plus froide, son coeur s’était acéré sous une râpe experte. Elle ne doutait que les pulsions reprendraient, un jour. Elle était ainsi faite qu’elles la gagnaient vite. Mais pour l’heure, ces souvenirs semblaient irréels. Même ses activités moins recommandables étaient teintes d’une mièvrerie, du sentiment de temps perdu. Il y avait bien des choses qu’elle avait fait de travers. A présent, beaucoup était à refaire. Ses rapports, déjà -les échantillons avaient sans doute pis qu’expiré, et un jour il faudrait expliquer à quiconque les aurait trouvé le pourquoi du comment. En priant pour tomber sur quelqu’un d’intelligent, d’intéressé par la preuve finale des divergences métaboliques selon les ascensions.

Tap tap de pas pressés d’un homme la bousculant, l’air affairé de banalités. Il n’y avait pas grand monde qui chercherait à comprendre aussi probablement que les masqués. Que pensaient-ils de sa situation ? Elle n’avait pas vraiment envoyé d’avis « je vais en taule, on se revoit asap » mais s’ils suivaient leurs partisans, ils avaient dû s’apercevoir de l’affaire. Comment les contacter cette fois, sans la méthode des lanternes ? Une lettre à Lamewood ne la branchait que trop peu. Battement de plumes. Insistant. Toujours cette foutue chouette. Bennet finit par comprendre que la bête n’allait la lâcher, et s’empara du papier. Des noms bizarres, qui ne lui disaient rien, tous des terreux.

Elle regarda la date.

C’était pas récent en plus, cette daube. Le papier avait bien six mois. Peut-être car le morbide faisait maintenant partie de son ADN, son regard glissa peu à peu pour trouver rubrique des avis de décès. Tôt, trop tôt, parce qu’il est des mots lus cent fois qui se collent à vos yeux de manière mécanique, pas besoin de les chercher on les a déjà trouvé, et en un sens c’était obligé, elle aurait du savoir qu’une chouette anonyme ne pouvait la joindre que pour ça, la mention

« Jane

Bingley, née Bennet, de Londres (SW17), à l’âge de 21 ans » apparût sous ses yeux.

Arrêt, seule dans la rue. La lire une seconde fois fut impossible, et d’un coup de baguette l’extrait de journal brûla dans la minute qui suivit. Celle-ci se glissait en elle, comme une amie longtemps perdue, et la magie lui picorant les doigts était la seule sensation permettant de retarder l’explosion. La seule épaule sur qui s’appuyer était Laguz. Dire qu’Emily ne l’avait sans doute pas conn-
Non, non, ne pas se poser de questions. Pas celle-là. Ne s’occuper que de la magie.


- Aujourd'hui - (Lizzie a 20 ans)


quand la fille du feu
découvre sa glace
enfin les moldus trépassent


Peut-être qu’être une folle de la fouille payait enfin. La BAMN, lui fournissant et salaire et environnement apaisant, s’était avérée un riche plan de travail. Une semaine après seulement, elle Savait, et Charles Bingley était un homme mort. Dire que la cruche avait épousé un moldu. Dire qu’il la lui avait prise. On pourrait vous conter en long large et travers le comment de l’asphyxie domestique dont il avait usé pour couvrir les traces, mais la vie ne s’arrête pas pour laisser à l’information le temps de se clarifier, elle court et il faut aller plus vite encore si l’on ne veut subir, subir comme lui souffrirait sa vengeance. Mais avant, avant elle voulait entendre le pourquoi, savoir ce qui avait valu que le modèle janesque lui soit dérobé, pour qu’elle ne soit point morte d’un point d’interrogation. De ses lèvres tordues de douleur il lui délivrerait le vrai. Suffisait de suivre l’adresse.

kadima criait le vent
mais la rage est sourde
et sa vie à moi


1900e post pour toi :3
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Re: Entre l'Allée et le Chemin...
Luke Peverell, le  Sam 20 Fév - 19:57

La mystérieuse silhouette tourna à gauche, disparaissant de mon champ de vision. Il fallait que je me hâte avant de la perdre complètement de vue, mais chaque pas, laborieux, me rappelait l'état dans lequel je me trouvais. Je ne comptais néanmoins pas abandonner. Son attitude attisait trop ma curiosté pour que je puisse m'arrêter. Où allait-elle ainsi ?



Un an. Cela faisait un an que je les avais quittés. Un an que j'étais parti comme un lâche. Un an qu'on ne s'était plus adressés la parole. Je ne savais même pas ce qu'ils étaient devenus pour la plupart, mais ils se portaient très certainement mieux loin de moi. Le vide ne s'était jamais comblé. Il demeurait là, inerte, béant. Une partie de moi était restée dans cette ruelle anonyme de Godric's Hollow, une autre au bastion. Un jour je parviendrai à recoller les morceaux. Un jour, du moins je l'espérais, tout cela ne serait plus qu'un lointain souvenir, qui ferait semblant de s'effacer, puis reviendrait plus fort, et ainsi de suite, comme le font toujours les mauvais souvenirs.

Mais pour l'heure, j'évitais de ressasser ; je m'occupais. Je passais mes journées à traiter de complexes dossiers au ministère, dans l'attente de devenir Magenmage tituaire, puis de temps en temps je me rendais à la BAMN pour vérifier que tout allait bien. C'était routinier, vide de sens, mais ça ne me dérangeait plus vraiment. Je me cachais derrière un masque de froideur, de politesse et je jouais de mes gallions pour servir mes imaginaires intérêts. Je me sentais influent ainsi, dans ma robe pourpre, à faire comme si chaque jour avait un sens. N'était-ce pas ce à quoi j'avais toujours aspiré ?

Et puis la boutique prospérait, surtout depuis que Parker était sorti d'Azkaban et que j'avais renvoyé l'ancien gérant pour incompétence. La caisse débordait de gallions. Second établissement le plus fortuné de Grande Bretagne, d'après les registres. De quoi je me plaignais alors ? J'avais tout pour moi, je pouvais bien m'en contenter. On avait même fait faire des travaux au sous-sol de l'établissement, pour l'amenager en un endroit accessible, une antre des potions. Plus de services disponibles, plus de clients, plus d'argent. L'ancien Gryffondor s'était chargé du recrutement d'un maître des potions, je n'avais rien eu à faire, ça tournait tout seul et je parvenais presque à mettre de côté là rancœur que je ressentais à son égard. Cependant, la nouvelle recrue, Bennet, puisqu'elle s'appelait ainsi, ne m'inspirait pas confiance. Comme beaucoup de monde, à vrai dire. Nous nous étions peu souvent croisés, mais quelque chose dans son comportement appelait à la méfiance. C'est pourquoi, un soir, après qu'elle ait quitté la boutique, j'avais décidé de la suivre à son insu pour en apprendre plus sur elle. Il s'agissait peut-être d'une simple sorcière sans histoire, mais j'en doutais fortement. Travailler à la BAMN et être innocent ne pouvaient se conjuguer.

Faisait-il nuit noire au dehors ou bien était-ce une simple impression causée par les sinistres ruelles de l'allée des embrumes ? Je ne savais pas vraiment, et cela m'importait peu : les ténèbres régnaient. Col remonté, capuchon rabattu, visage dissimulé, je me fondais dans le décor, jouant à cache-cache avec les ombres. Paré ainsi au milieu du Londres moldu, sans aucun doute que je me serais fait remarquer. Mais ici, le mystère était la norme. J'étais dans mon élement. Je me faufilais le long des bâtisses délabrées, mon esprit focalisé sur la silhouette de Bennet qui se mouvait au loin.

Avait-elle remarqué qu'un vieil homme, du moins en apparence, la traquait ? Peut-être. Peut-être pas. Probablement pas. La brise glaciale couvrait le son des bruissements de ma cape. Les lanternes ne fonctionnaient depuis bien longtemps, et la main de la gloire, qui me procurait une faible lueur m'aidant tout de même à m'orienter, lui était invisible. Mais on n'était jamais trop prudent, surtout en des lieux pareils, aussi je gardais ma main à portée de ma baguette.

Plus les aiguilles tournaient, plus je regrettais d'avoir ingurgité cette dernière dose de potion. Mon habilité, mon agilité me manquaient. Mon corps ne réagissait pas comme je le souhaitais, il résistait. Et je subissais ; plus un secret était bien gardé, plus il coûtait.

Bennet tourna à gauche, disparaissant de mon champ de vision. Il fallait que je me hâte avant de la perdre complètement de vue, mais chaque pas, laborieux, me rappelait l'état dans lequel je me trouvais. Fichue vieillesse. Je ne comptais néanmoins pas abandonner. Son attitude attisait trop ma curiosté pour que je puisse m'arrêter. Où allait-elle ainsi ?
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Re: Entre l'Allée et le Chemin...
Malena Kane, le  Ven 29 Avr - 20:14

[RP UNIQUE 3]

Run Mal, Run.

C’est l’heure
où les cornes-tordues brament et empruntent les sentiers humides qui mènent au point d’eau. Un point d’eau, une oasis ; donner à manger, à boire, à toustes ces gens affamés ; mais pas trop non plus. Juste une sucrerie : les ventres vides donnent des meilleures révoltes.

Tu cours tellement vite, tellement intense que tu donnes l’impression d’être allongé-e dans l’obscurité ; tu as l’impression que tes mollets saillants, tes muscles expirent de la fumée atomique.

Bientôt, tu arrives à la frontière entre le monde souterrain et le monde civilisé, le monde dominant ; ne pas avoir peur, ne pas ralentir, continuer, continuer à pourfendre la nuit qui petit à petit se dilate, se craquèle.

Le jour va bientôt se lever.
But for now it’s time to run,
it’s time to run!



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Suite
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Re: Entre l'Allée et le Chemin...
Emily Lynch, le  Sam 30 Avr - 2:19

Après avoir quitté Sainte Mangouste, Emily décida de continuer de chercher ses fameuses affiches dans la ville, ou du moins aux endroits stratégiques ! Elle se remit donc à pied et se dirigea tout naturellement vers les différents lieux fréquentés par les sorciers et sorcières. La rousse avait encore pas mal d’idées de jolis dessins à faire sur les affiches des Mangemorts ! Elle commençait même à trouver tout cela amusant, cela devenait même limite un jeu ! C’était un peu du style celui qui trouve le plus d’affiches a gagné avec un petit bonus pour l’originalité du dessin qui est fait dessus.

Quelques longues minutes de marche plus tard, elle arriva enfin à destination, marchant un peu au hasard entre les différents lieux, elle fit une halte à un endroit auquel elle n’avait pas pensé immédiatement, pour c’était logique, l’évidence même ! Qui dit Chemin de traverse, dit forcément Allée des embrumes, pourquoi n’avait-elle pas pensé à se rendre à cet endroit plutôt ? Quoiqu’il en soit, son inconscient avait décidé d’agir pour elle, la guidant jusqu’ici. Elle se retrouva alors entre le jour et la nuit ! L’illustration parfaite, elle sortit ses marqueurs et se mit à dessiner tout en prenant soin comme pour la précédente affiche de la signer de son nouveau pseudonyme pour cette fois.

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Edit Luke : Merci de ne pas poster à la suite de ce sujet, il y a un RP en cours avant les RPs uniques.
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Re: Entre l'Allée et le Chemin...
Lizzie Cojocaru, le  Mer 25 Mai - 23:26

Reprise du pv Luke - part 1

Marche, marche, esquive le sujet. Toujours commencer par le moins important. Alléger les neurones. Mais les pensées pouvaient voguer par d’indistincts chemins, elles élisaient toujours un objet qui me taraudait, pire, m’inquiétait. Parce que depuis Mkrosvk, oui, des choses m’inquiétaient. C’était un fait. A accepter. On était pas toujours 100% coupable, y avait aussi des fois où l’on était pas responsable, où on avait pas les prises, où on était pas acteur. Ça arrivait. Et c’était la Mer**, mais la passiveté de cellule poussait à en accepter l’existence. Les volutes de fumée cérébrale étaient partis en cacahuète, et je domptais les éléments secourables avant de corbeiller aux fins fonds de mes méninges le reste des doutes.

L’équation mentale se poursuivait à la vue du liquide s’écoulant dans le néant. J’avais les seins lourds et tendus, ce qui était plutôt inusuel vu la planche à pain qui me caractérisait. Et c’est là que ça fait tilt. Comme après les Châtelet, en moins bien. Une gêne que j’avais presque oubliée. De quand dataient mes dernières règles ? Oh, je me rappelle de la galère en prison. Des chiottes froides et baguette inexistante. Mais après ? Quelle était la dernière fois que j’avais peinturluré de sang sans passer par le meurtre ? Image indistincte. Ou plus exactement, inexistante. Oh p*tain. Faites que ce soit pas le cas. Juste une coïncidence. C’est possible, hein, les coïncidences. Tout le monde a un peu des irrégularités corporelles après un changement de milieu de vie.

Oui. C’était rien. Pas besoin de passer à Sainte Mangouste pour autant. Non non, c’était une lubie. A moitié convaincue, je revins sur tes pas, puis gauche, passant en mode automate, m’occupant les mains comme je le pouvais. A savoir, tournicoter l’adresse dans tous les sens. Aussi propre qu’un devoir d’histoire de la magie. Non, ça arrivait, que ça saute. A Azkaban aussi, je m’en rappelais, les fois où j’allais moins bien, où j’étais stressée, où je me sentais pas « « chez moi » », parfois, ça s’interrompait. Oui, pas d’inquiétude. Problème résolu, donc oh un coquelicot, comme il irait bien dans les cheveux de Jane - et bam, quand y en a plus y en a encore.

Nuit après nuit, je rêve de ce jour. De ce jour, arrivé il y a un an. De ce jour où elle est devenue un rouage, parmi tant d’autres, dans la grande machine du Ministère. Du compromis. Des pro-moldus. Elle est marquée à vie, sa servitude ancrée, encrée dans la peau. Comme la mienne dans mes idéaux, à la différence près que sa peau est couverte d’un linceul et la mienne de combinaisons tantôt larges, tantôt plus étriquées. Je les imagine parfois. Non pas au mariage, ça ça me fait trop mal, c’est le paroxysme de l’adhérence pour le consensus, la norme. Le mariage avec un moldu p*tain. Heureusement qu’elle nous avait pas fait de gosse, elle. Pas rajouter le elle. Y a pas de gosse. Ok ? Ok. Our always, as they say. Just like an eglaf. Bref. Même sans gosse, je ne pouvais m’empêcher de m’imaginer leur routine.

“Range la salle, époussette le lustre, lustre l’argenterie et la verrerie. Une fois ces tâches remplies, veille à être propre et habille toi avec la robe que j’ai déposé sur ton lit. Ce soir tu sers le champagne aux invités.
­ Tu as raison, Charles.” Oui, parce qu’il était clair que le Charles serait un pervers narcissique. Non mais enfin. Vous imaginez Jane choisir quelqu’un de bien, alors qu’elle voyait le bien partout ? Non, non, il avait pu tuer pour une idée aussi incroyable que la peur de la magie, ce type était forcément foncièrement mauvais. Je le déteste. Je voudrais le voir mourir. Je marche encore.

Mes larmes grésillent
En éteignant
Les braises.


Parfois, je rêve qu’elle se soit révoltée. Songeant quelque chose comme « C’est de sa faute si je suis toujours là. Il y a dix mos, j’ai essayé de m’échapper, une nuit de pleine lune où invités et résidentes devaient être trop occupés pour remarquer mon absence. Mais c’était sans compter sur Gaspar. C’est de sa faute si je peine toujours ici sans but précis. Trois gifles. Trois gifles. C’était ma punition pour avoir trahi la confiance de Charles. Depuis ce jours, c’est lui qui vient me réveiller chaque matin. » Comme pour vérifier que l’oiseau chanteur n’a quitté sa cage.

Tourner. On bascule côté moldu. On arrive. Il va-

< On bouge de sujet ! >
Antiochus Omega
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Re: Entre l'Allée et le Chemin...
Antiochus Omega, le  Dim 12 Juin - 15:18

Rp avec Asclépius Underlinen.

Nous étions un samedi et la journée commençait gentiment à se clore. Les familles arpentant le Chemin de Traverse se faisaient maintenant moins nombreuses et les derniers clients des boutiques repartaient chez eux, les bras chargés de courses diverses et variées. Une vielle horloge, indiquant l’heure aux passants du lieu, montrait par ses aiguilles d’argent qu’il était 17.30. L’effervescence de cette rue commerciale diminuait tandis que celle de l’Allée des Embrumes, elle, était toujours aussi forte. Nombreux chapeaux pointus, hommes masqués et individus peu recommandables circulaient entre les bâtiments fortement rapprochés. L’on entendait que le bruit de leurs pas sur les pavés humides et un ricochet de murmures inaudibles. Le mal monde de l’allée des embrumes était caractérisé par sa grande discrétion, en effet il n’était généralement point avisé de s’exposer en public, lorsque l’on savait que nous avions volé ou arnaqué bon nombres de ceux que l’on pourrait croiser à l’angle de la boutique de magie noire et que notre cas personnel représentait, par ses traits et caractéristiques propres, la majorité des autres. L’on se vêtait alors de noir et de viole, afin de ne pas attirer l’attention, afin d’œuvre malhonnêtement en toute discrétion. Telle était la loi du quartier, tel était l’ordre auquel il convenait de s’accorder.

Et Antiochus, bien que n’appartenant pas fondamentalement à ce monde, s’y accordait aussi. Il ne faisait pas bon montrer son visage lorsque l’on était recherché par le ministère, bon nombre saurait percevoir l’opportunité présente d’obtenir une récompense à l’acte dénonciateur. Il venait aujourd’hui en ce lieu afin de se fournir en ingrédients difficilement trouvables sur le marché classique mais surtout davantage abordables sur le noir. Il était apparu devant un bar en transplanant, vêtu d’une toge en lin gris laquelle, équipée d’un capuchon, occultait son regard et donc le rendait incognito. Il avait dans sa main droite une longue cane en bois dont les branchages du sommet épousaient les dimensions d’un cristal massif et pleinement transparent. À son arrivée, il releva sa cane laquelle fit s’ouvrir la porte de fer sombre qui se referma une fois le sorcier à l’intérieur. Il y avait beaucoup de monde dans la salle principale, certains penchés sur le comptoir, d’autres placés au nombreuses tables qui étaient dispersées dans la vaste pièce. Une musique old-school jouait et certains, des habitués de toute évidence, relevaient leurs mentons de leurs choppes de bière, afin d’entonner silencieusement ou de façon bruyante les paroles du guitariste du groupe qui résonnait. L’ambiance était mystérieuse, la luminosité jaune et tamisée par le fait qu’il n’y avait que quelques lampes à huile, flottant dans les airs ou posées sur les tables, qui éclairaient l’endroit. Cela permettait aux hôtes de faire leurs petites affaires s’en trop s’exposer.

Antiochus, balançant sa cane en avant à intervalles régulières au fur et à mesure qu’il se rapprochait du comptoir, commanda une chope de bière, régla, et alla s’asseoir à une table qui était occupée par un homme de force corpulence, sale, pestilentiel et qui avait des filets de salive mélangés à la bière blonde qu’il faisait couler abondamment dans sa gorge en manquant de peu d’avaler la bouteille par le goulot qu’il tétait. À l’arrivée du sorcier du pays des Helvètes, le colosse releva son visage et grogna tout en éructant en apercevant l’étranger. Antiochus, qui avait retiré son capuchon et plongé son regard au fond de celui qui lui faisait face lui dit :

- Bonsoir, Burg.

L’homme qui avait le regard et le visage empâtés par l’alcool fronça les sourcils, rota à nouveau, et répondit :

- T’es qui toi ? Qu’est-ce que tu viens foutre à ma table ?  (traduction lyrique)

- Où est passée Lindsay ? l’interrogea en réponse Antiochus.

À ces mots, Burg dont le regard baignait dans la boisson se fit soudainement tout rond, telles deux billes noires et luisantes. Son menton trembla et il parut effrayé.

- T’es un Auror c’est ça ? T’es venu pour me foutre en prison ?

- Je suis effectivement Auror, et non je ne suis pas venu pour toi, mais si tu ne me laisses pas cette table pour que je puisse effectuer le travail pour lequel je suis venu, je risque de soudainement alors m’intéresser à ton cas. Alors file, avant que je ne change d’avis.

Burg alors se leva soudainement, tituba sous le poids de son bedaine dégoulinante sous son t-shirt sale, il finit sa bouteille de bière d’un seul trait, éructa, puis déguerpit à vive allure.

Antiochus n’était pas Auror, cela allait de soi. Mais cependant un legilimens particulièrement doué. Burg, l’avait-il perçu au moment où il avait plongé son regard dans le sien, était un pervers narcissique qui était l’auteur de nombreux meurtres sur des jeunes femmes qu’il étranglait le soir alors que sans défense celles-ci regagnaient leur domicile. *Piètre et lugubre individu*, pensa Antiochus. Mais ce n’était pas à lui d’intervenir, il regretta cependant, l’espace de quelques instants, d’avoir laissé cet individu partir librement. Les Aurors n’étaient vraiment pas aux bons endroits lorsqu’il y avait du poisson à pêcher. Soit, il revint à l’affaire qui le menait ici, il attendait un fournisseur d’ingrédients qui, comme d’habitude, était en retard. Cela ne faisait rien, Antiochus était accoutumé, il n’avait qu’à se détendre et patienter en attendant que son revendeur arrive. Il se mit alors à se rafraîchir en buvant quelques gorgées de bière. Ce fut à ce moment qu’un jeune homme, qui l’avait regardé depuis quelques instants auparavant de l’endroit où il s'était installé, vint s’asseoir en face de lui. Antiochus le contempla, il avait le visage pâle, le corps fin, et des poches violettes sous son regard ce qui lui donnait une apparence maladive. Antiochus, plongea à nouveau son regard dans celui de son intercoluteur, put percevoir un prénom qu’il entendit comme un murmure « Asclépius » … Il perçut aussi un serpent et, comme un flash, reconnut les longues tables de la salle à manger de Poudlard ainsi que les bougies flottant dans les airs. Asclépius était donc le nom de son interlocuteur, il était de Serpentard et élève de Poudlard. Antiochus n’alla point chercher plus d’informations sur la tête blonde qui lui faisait face, il en savait pour le moment assez :

- Et bien, jeune Asclépius, qu’est-ce qui te pousse à te lancer à ma rencontre ?
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Invité, le  Mer 22 Juin - 2:54

HRPG:

Sirotant davantage que buvant la bière qu’il avait à la main, le Serpentard faisait le point sur sa situation… Ce qui n’était en rien négligeable, au vu de l’enchaînement particulier des faits, qui l’avaient conduit à une table d’un bar obscur, dans les tréfonds de l’Allée des Embrumes… Table dont il remettait la propreté en question, tandis que la chope de bière dans sa main pesait de moins en moins lourd, à chaque fois qu’il la portait à ses lèvres. Ce n’était pas la meilleure orge fermentée qu’il ait bu de sa vie… Mais il n’était pas en train de faire une dégustation au cours d’une soirée mondaine, de toute manière… Alors, le goût… On s’en fichait un peu… Ce qui comptait, c’était d’avoir de quoi s’occuper les mains et la bouche, au sein de cette endroit qui lui faisait retrousser le nez un peu plus à chaque gorgée.
Pourquoi était-il là déjà ?

Etant en vacances scolaires, le jeune homme avait investi la demeure londonienne de son cousin, Abelricht Sertorius Underlinden ; car sa literie était meilleure qu’à Poudlard, aussi étrange que cela puisse paraître. Mais bon, tout logement avait un prix… Et celui d’Abelricht, était la confiance en soi. Ce qui était beaucoup, pour quelqu’un comme lui… Il avait donc été sommé de se rendre à cet endroit précis, afin de faire commerce… A moins que ce ne soit pas précisément ici… Ou était-il vraiment là à cause d’Albert… ? Il ne savait plus trop…
Disons, plus simplement, afin de clarifier cette situation nébuleuse, que le jeune homme avait en sa possession quelques fioles de venin d’Accromentule, suite à une confrontation dont il avait de justesse réchappée… Et il ne savait pas quoi en faire, bien qu’il ait quelques idées… Quelques envies, quelques désirs là-dessus… Mais, voyez-vous, il était encore beaucoup trop inexpérimenté dans l’art délicat des potions, pour se permettre de jouer avec des denrées aussi rares et chères. Ce qui était problématique, puisque ces ingrédients étaient de première fraicheur… Mais qu’ils ne le resteraient pas indéfiniment (le venin d’Accromentule, ayant la fâcheuse tendance de sécher vite et bien)… Il avait donc pris la résolution d’aller marchander dans l’Allée des Embrumes : lieu qu’il méconnaissait au plus haut point. Avec ses airs d’héritier d’une bonne famille aristocratique, il était surprenant de le voir traîner dans le coin, avec ses vêtements ajustés, et sa cape épaisse. Mais bon, nécessité faisait loi, et gâcher des ingrédients lui était insupportable. Radinerie oblige.
Ou bien… Avait-il tout simplement envie d’aller explorer les bas-fonds, par plus plaisir de classe ? Ou alors… Désirait-il se renseigner sur un futur lieu de villégiature ?

Comme il savait parfois faire preuve d’un minimum de discrétion (bien qu’il préférât l’excentricité, tant vestimentaire que comportementale), avant de poser le bout de ses chaussures vernies dans une des artères de la sombre allée, le Serpentard avait pris soin de se dissimuler à l’aide de sa cape : plus il préservait son anonymat, mieux il se portait… Car, s’il y avait bien une règle qui primait sur les autres, dans cette société parallèle, c’était l’anonymat… Mieux valait se mêler de ses propres affaires, et ne pas chercher des noises à ses voisins, au risque… Au risque de beaucoup…
Beaucoup… Oui… Dire « beaucoup », valait mieux que de nommer directement les sévices, qu’il pourrait encourir, en transgressant cette règle primordiale et tacite… Ce Commandement, qui était intrinsèque à la mécanique de l’Allée des Embrumes…

Et c’est anonyme, qu’il n’a pas su trouver le courage de franchir le seuil d’une boutique vendant des accessoires de magie noire, bien que le nom de l’échoppe soit tout indiqué pour faire du commerce de venin d’Accromentule… Mais… Voilà… Asclépius était un couard… Ou bien soucieux de sa préservation… Ou tout simplement trop lâche pour faire le premier pas… Ou, tout simplement… Trop ignorant des us et coutumes de l’endroit.
Qu’aurait-il pu bien dire à l’hypothétique vendeur se trouvant dans la boutique ? « Bonjour cher ami, quel temps délicieux, n’est-il pas ? Combien de gallions valent dix millilitres de venin d’Accromentule ? Y a-t-il des prix pour la saison des amours ? » Ce n’était tout simplement pas possible.

Alors, encore plus dépité qu’auparavant (et il avait douté que cela soit un jour possible), il s’était attablé dans un coin crasseux, afin de noyer son peu de confiance en lui dans de l’alcool de fort mauvaise qualité, mais qui avait le mérite de lui rafraichir la trachée…
Et c’est alors qu’il songeait à partir, qu’un homme entra dans le bar. Asclépius aurait pu ne pas attarder son regard sur le mage, détourner les yeux, et faire comme s’il n’existait pas… Mais l’individu… Semblait bien plus distrayant que tous les clients pouilleux qu’il avait pu rencontrer jusqu’alors… Peut-être était-ce sa posture, ou sa canne, ou la façon qu’il avait eu de faire partir le bien-nommé Burg ? Le Serpentard n’en savait fichtre rien… Mais… Par contre… Son visage… Son visage lui disait quelque chose…
Bien sûr, il pourrait souligner le fait que l’homme assit plus loin était beau garçon, et possédait un charme indéniable… Mais ce n’était pas cela, qui captivait le regard clair de l’étudiant… Plutôt… Un air familier… Un peu comme s’il rencontrait le fantôme d’un passé lointain… D’une enfance au goût d’infusion de tilleul et de madeleines parfumées à la fleur d’oranger… Une enfance… Emplie de rêves et de désirs d’exotisme… De lubies de voyages… De fantaisies orientalistes…

Déglutissant, le cinquième année, reposa sa choppe, avant de fouiller frénétiquement dans son sac de cuir, contenant ses babioles d’étudiant, ses livres et parchemins, son encre et sa plume… Et mit finalement la main sur un ouvrage qu’il avait appris à affectionner, bien qu’il n’ait fait que le lire…
Les yeux rivés sur l’inconnu, le Serpentard tournait les pages, jusqu’à une bien particulière… Puis referma l’ouvrage, avant de le ranger à sa place, entre l’essai de Libatius Borage (Ayez votre propre Fiesta en Bouteille, un autre de ses manuels favoris !), et son propre carnet de potions, qui contenait ses réflexions diverses et variés... Autant qu'un simple étudiant puisse en avoir, cela allait de soi...

Assuré de prendre une décision convenable, le jeune homme se leva, avant de prendre place à la table de l’homme. De là, il avait une bien meilleure position, pour observer son faciès… Et s’il avait eu besoin d’une raison supplémentaire pour lui adresser la parole, elle se trouvait devant lui !
Et bien qu’il fût déstabilisé au possible en entendant l’inconnu énoncer son prénom à haute voix… Il tâcha de conserver son sang-froid… Du mieux qu’il le pouvait… Comment ça l’homme connaissait-il son prénom ? D’où ? Comment ? Pourquoi ? Ça commençait mal, s’il partait en position d’infériorité… L’autre semblait le connaître… Il ne savait d’où, ni comment… Mais il avait le moyen d’inverser la tendance… Ou, d’au moins, les mettre sur un semblant d’égalité…

En des gestes mesurés, Asclépius ouvrit de nouveau son sac, avant d’en sortir le premier volume du Recueil de potions exotiques d’Antiochus Omega, avant de le poser sur la table, et de le présenter (couverture visible), à l’homme à qui il faisait face.
Une fois l’action accompli, il tâcha de conserver un visage neutre, tout en observant son vis-à-vis… Ce qui était plus facile qu’à faire… Il n’était pas spécialement mal à l’aise… Juste terriblement inconfortable…

Malgré tout, il gardait un vague espoir que l’inconnu réagisse positivement, à la vue du livre. Et si tel était le cas… Il pourrait peut-être se décider à utiliser ses cordes vocales. Sinon… Il repartirait sans demander son reste, le livre sous le bras, et l’âme en peine.
A peu de choses près.
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Antiochus Omega, le  Ven 1 Juil - 15:23

HRPG : Fin du Rp ici Smile

Le jeune homme qui faisait face à Antiochus ne semblait pas le moins du monde avoir froid aux yeux. Il avait pris place, à son aise, en face du mage vêtu d’une longue toge de lin beige, sans, a priori, paraître intimidé par l’homme recherché par le ministère qui se posait comme son interlocuteur. Mais tout ceci n’était qu’apparence et Antiochus, legilimens, pouvait percevoir toute l’appréhension qui habitait le for intérieur du serpentard. Malgré tout, il avait eu le cran de ne pas s’enfuir à l’évocation de son prénom et il affirma même sa vaillance et son courage en posant un ouvrage sur la table. Il s’agissait du Recueil des Potions Exotiques dont Antiochus était l’auteur et qui était paru sous la maison d’édition Witcher’s Whitepole à l’époque où le sorcier enseignait encore à Poudlard. Malheureusement pour lui, son ouvrage, qui avait déjà été commandé par Poudlard pour l’enseignement en potions, avait sa photo d’imprimée sur sa face arrière. Et malgré le fait que Antiochus portait une longue barbe brune, les traits de son visage permettaient de clairement le relier à l’individu, fraîchement rasé lors du cliché, qui souriait sous l’éclat des flashs de l’appareil.

Ainsi son identité à lui non plus n’était pas un mystère pour le jeune homme qui lui faisait. Toujours était-il que Antiochus, par son expérience et par sa maitrise de la magie accrue, gardait l’avantage sur celui qui lui faisait face. Mais que voulait-il alors ? Pensait-il qu’il pourrait se charger à lui seul de le ramener aux autorités ministérielles en échange d’une juteuse récompense ? Non, cela ne pouvait pas être le cas. Antiochus pouvait percevoir une franche présence d’intelligence au fond de Aslcépius, le jeune étudiant. À vrai dire, il rendit Antiochus réminiscent de ses anciennes années dans l’enseignement. Il se souvenait de toutes ces têtes blondes qui avaient défilé sous ses yeux afin de se nourrir du savoir qui était le sien en matière de confection des potions. Il avait su en passioner, se faire prendre en grippe par quelques petites natures non habituées à une façon d’enseigner très décontractée. Et pourtant, il les avait tous aimées, ces jeunes pouces qui représentaient l’avenir de la communauté magique britannique.

La fragrance de tous ces souvenirs mit Antiochus d’humeur joueuse et il eût envie de prendre par surprise celui qui lui faisait face. Après tout puisque cette rencontre était franchement dénuée de sens pour l’ancien professeur des potions, c’est lui même qui déciderait de ce dernier. Asclépius allait bel et bien se souvenir de sa rencontre avec Antiochus Omega, pour le meilleur ou pour le pire. Il leva sa main droite laquelle était tapie en dessous de la table et il l’ouvrit le poignet posé sur le rebord. Ce fut alors que le manuel scolaire glissa jusque devant lui et s’ouvrit à la page de la potion « Potions d’Agilité Accrue ». Son interlocuteur n’eut pas le temps de pouvoir réagir que Antiochus avait déjà posé sa main sur son poignet pour un transplanage improvisé vers une destination inconnue.
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Re: Entre l'Allée et le Chemin...
Altaïr Debrooks, le  Ven 23 Sep - 18:38

PV 87
LA accordé.

Il vaut mieux brûler vivement plutôt que de s'éteindre à petit feu ; goûter à la fureur incandescente et éternelle des braises plutôt que de sentir chaque cellule de son corps se consumer lentement, irrémédiablement ; être purifié avec franchise plutôt que d'observer les cendres de notre vie s'envoler, nous échapper pour toujours et sans retour ; affronter avec bravoure l'inévitable plutôt que de le fuir jour après jour. Depuis plusieurs années Altaïr avait pris le temps de forger cette philosophie afin de maintenir son intégrité et de ne jamais sombrer dans des abysses desquelles il ne pourrait plus jamais rejaillir. Il s'était fait à l'idée, en s'engageant du côté de l'Ordre du Phénix, de surmonter des souffrances dont il ne pouvait évaluer l'importance et qui le pousserait tôt ou tard à s'interroger sur ce qu'il était devenu, sur ce qui subsistait des promesses qu'il s'était fixé. Mais parmi toutes les hypothèses qu'il avait formulées, aucune ne considérait une ennemie aussi sournoise que redoutable, la solitude. Celle-ci se plaisait à tirer profit des faiblesses qu'il s'était imposées au cours des combats auxquels il avait participé, afin de les accumuler sur sa conscience et de les laisser le ronger de l'intérieur. Petit à petit. Incapable de lutter, Altaïr s'était résigné à trahir ses principes et à s'éteindre à petit feu, tout en sachant consciemment qu'il ne restait plus grand chose du jeune homme qu'il avait été. Mais il ne pouvait que fermer les yeux sur cette trahison, du moins tant qu'il n'aurait pas mis un terme à l'objectif principal qu'il s'était fixé en sortant de Poudlard. Tout n'était plus qu'une question de temps. Ensuite, il aviserait. Ensuite, il lutterait. Et renaîtrait de ses cendres. Mais à quel prix ?

Après une énième journée à crapahuter dans les rues de Londres puis de Pré-au-Lard, Altaïr disposait de tout ce qu'il lui fallait pour enfin retrouver son père. Songer que tous ces mois d'inquiétude finiraient par prendre fin dans les jours qui suivraient le rendait si fébrile qu'il se surprenait même à oublier tous les obstacles qu'il avait dû traverser pour parvenir à cette conclusion. La fin justifierait-elle les moyens ? Ses sacrifices seront-ils récompensés ? Il n'avait jamais été aussi proche de détenir la vérité, celle qui l'avait tenu éloigné de son père, celle qui avait fragmenté sa famille, celle qui valait la peine de se battre pour elle, et cette proximité le poussait à flirter encore plus intensément avec l'implacable nuit qui se déployait face à lui. C'est pour cette raison qu'après avoir rencontré le vieux Bobby, le seul qui avait fini par découvrir le refuge de son père, il s'était autorisé à flâner dans les rues du Chemin de Traverse, le cœur à la fois lourd et léger, tiraillé entre le soulagement de la fin prochaine, et la crainte de la découverte à laquelle il serait exposé. Il avait même songé à faire un tour du côté du Chaudron Baveur pour rendre une visite surprise à Amy, puis s'était ravisé, préférant la compagnie des étoiles à celle de son amie, considérant la fraîcheur de la liberté plus salvatrice à l'oppression des mensonges qu'il devrait fournir. Il s'abandonnait à la pénombre, prenant le risque de laisser ses faiblesses prendre le dessus dans le milieu qu'elles privilégiaient, mais un tout autre feu remuait ses entrailles et ravivait une sensation depuis longtemps éteinte. Un curieux mélange de colère, de curiosité, d'espoir. Sa vigueur consumait ses maux, et de leurs cendres renaissait le jeune homme qui s'était perdu dans les abysses qu'il avait toujours craintes. Il comptait le maintenir plus vivant que jamais.

Mais c'était sans compter sur la silhouette qui hantait ses cauchemars. Elle, qui semblait toujours plus concrète que la réalité elle-même, plus obscure que la nuit et dont la présence ne se contentait plus seulement des rêves mais se confondait même à l'illusion ; elle se tenait là, plus vivante que jamais, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Curieusement, Altaïr ressentit un chatouillement au niveau des côtes, à l'endroit où sa lame s'était attardée, ainsi qu'un courant d'air dans son cou, là où le souffle du masque lui avait insufflé une crainte qu'il n'avait jusque là jamais expérimentée. Le feu s'éteignit presque instantanément, et l'ancien Serdaigle se sentit comme un petit garçon englouti par les ténèbres, à la recherche d'une sortie qui le tirerait de cette impasse, seul et démuni. Son premier instinct fut de porter sa main à sa baguette mais une force incontrôlable freina son élan, avant de l’annihiler complètement. Il constata alors la baguette brandie de son ennemie, avant de sentir ses jambes s'actionner par elles même, le menant dans une ruelle sombre, comme si tout s'apprêtait à prendre fin à l'endroit où ça avait débuté. L'ancien Serdaigle ne savait toujours pas ce qu'il faisait, son esprit complètement bouleversé par des pensées qui se bousculaient et témoin des actions de son corps sans qu'il n'en ait aucune emprise. Alors qu'il se retrouvait si proche de la mage noire qui avait détraqué son moral depuis qu'il l'avait rencontrée, toute sa frustration n'était pas dirigée vers son incapacité à se défendre, mais sur l'ironie de la situation. Il venait de trouver un moyen de retrouver son père, et voilà qu'on lui arrachait un potentiel avenir avec lui. Il s'était fait à l'idée de mourir, mais pas à celle de partir sans le revoir une ultime fois. Lutter lui paraissait inutile, son corps étant complètement engourdi et impossible à contrôler. Jamais il n'aurait pensé mourir sans avoir la chance de se battre, et encore moins en étant accompagné du visage de son géniteur qui ne cessait de tournoyer dans son esprit. Mais il en avait toujours été ainsi. Inconsciemment, il l'avait toujours attendue, depuis ce jour particulier où il avait offert son allégeance à Alexander. Alors qu'il s'apprêtait à défier la Mort, la situation prit une tournure des plus inattendues : il vit sa main plonger sur le manche de sa baguette, s'en saisir, avant de se sentir intégralement envahir par un sentiment de bonheur qui semblait presque capable d'amortir la lourdeur de ses membres. Tandis qu'une lueur bleutée jaillissait de sa baguette, ses parents l'enlaçaient dans une réalité artificielle qui n'était plus. Mais il était déjà trop tard pour stopper ce qu'il venait de mettre en marche.


Dernière édition par Altaïr Debrooks le Dim 25 Déc - 11:21, édité 1 fois
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Re: Entre l'Allée et le Chemin...
Mangemort 87, le  Dim 9 Oct - 4:41

LA accordé - si besoin d'éditer, MP.

67 est déçu de tes agissements. Tu le sens dans son regard. Alors que tu étais sur une pente relativement ascendante, une nuance de méfiance parcourt ses opales. Tu t’aperçois, frustrée, que ce sentiment te déplait. Non que tu ne t’attaches à lui, non ; ou à l’idée qu’il se fait de toi, promis ; c’est plus qu’une question d’ego. Enfin si, il y a de ça ; tu te rappelles des mots qu’il t’avait un jour écrit. « Déception, mais pas surpris. Duo difficile voire impossible, mission avortée. Preuve de l'incapacité, de l'inutilité, de la tienne. Sans toi, Ordre continue. » Des mots gravés ; échec mal digéré. Fallait-il mentionner que tu avais eu tes parts de culpabilité dans la disparition de l’autre ? Non, évitons.

De toute façon, c’était plus grand que ça. C’est une question de responsabilités. Par les temps qui courent, l’urgence de laver ce monde se fait des plus pressantes, et tu te refuses à retourner aux fonctions de portière quand tu sais que tu peux faire quelque chose. Servir à quelque chose. En soit, tu ne le sais pas, tu l’espères juste très fort ; il est hors de question que tu vives sans objet, sans essence. Toute humaine que tu es, tu ne peux séparer ta vie d’une fonction utilitaire. C’est un sacrifice que tu as fait lorsque ta vie est devenue nécessaire à d’autres. Pour des raisons pratiques, hein, pas émotionnelles, n’allez pas cauchemarder.

Mais il te fallait essayer. Cela fait quelques mois que tu enquêteai. Fouillant les archives comme une bonne secrétaire. T’étais révulsante, un peu, t’avais intérêt à trouver quelque chose de pertinent. Et peut-être avais-tu, en vérité, mis les crocs sur un os. Chez vos anciens partisans, parmi la crème de la crème, il y avait ce nom qui t’avait sauté aux yeux. Nom familier ; de ceux qui t’avaient dès Poudlard marquée. D.e.b.r.o.o.k.s. Andrew. Tiens, pour la prochaine soirée, il fallait voir où il en était. C’était simple, en plus, vu que tu connaissais son fils. Un type gentillet, doué avec sa baguette, amusant à couler.

Les recherches s’étaient pourtant révélées plus compliquées que prévu. Tu avais vite compris que le paternel était un ex-bureaucrate, haut placé du Département des transports magiques au Ministère de la Magie ; un homme sec, exigeant, intransigeant d’après ses anciens employés. Mais hors de ces informations, rien. Pas d’adresse. Pas de consommations. Toute traçabilité de vie était effacée. Creusant encore, tu découvris qu’il avait, peu avant ton arrivée dans l’Ordre, disparu de la circulation. La dernière empreinte était à une enchère de balais de collection, dans les beaux quartiers de Londres. Il avait remporté l’une des affaires, mais pas même la plus flamboyante, et les commerçants n’avaient rien permettant de remonter à lui. Tu savais juste qu’il y avait été. Un jour d’été. Avant de se fondre dans le néant. Non, pas le néant, des ombres, mais aux reflets distincts des vôtres. Couvertes d’une fumée nacrée. Voilà pourquoi tu ne connaissais pas son existence dans vos rangs.

Pourquoi cette décision ? Pourquoi qui que ce soit s’éloignerait jamais de l’Ordre Noir ? C’était une famille que l’on ne pouvait quitter. Jamais. C’était pas comme un mariage ou une fratrie, non, c’était une alliance idéologique, et les idées résistent mieux au temps que les gens. Il n’y avait pas de sens dans cette démarche. Le temps passait, les enquêtes ne fournissaient rien de neuf, et la tentative pour satisfaire 67 virait de plus en plus nécessaire et improbable. Improbable, car les traces, qui un temps s’étaient faites murmures, avaient juste cessé d’exister. Nécessaire, car t’avais justement croisé le Debrooks Jr, et au lieu de le crever comme il aurait fallu le faire, quand tout suggéré qu’il était Adverse, Altaïr, tu l’avais laissé. Laissé être, respirer, tu n’avais su lui enfoncer le poignard dans les entrailles, et tes instants d’hésitation avaient bien failli te condamner à y rester, entre les mains d’Amnesius.

Sans parler de la chute du masque -par Debrooks, encore !- dont tu ne savais encore s’il avait vu L’Autre visage. Le petit le faible l’échec vidé de sens. Non. C’était pas permis. Debrooks, tout gentil qu’il était, t’avait trop pris. Le doute n’était dans ton ADN, et il te l’avait prescrit, d’un petit air de peur, d’un petit soupir de creux. Ça devenait dangereux. Debrooks Jr courait, en vie, connaissant peut-être ton identité. Non, non, c’était pas possible, sinon, tu serais à Azkaban, déjà. Ou alors il n’était certain de t’avoir vue. Et là, suffisait de poser les mauvaises questions à Debrooks Sr et il pouvait très -trop- facilement avoir la confirmation. De l’objectif initial de préserve d’anciens noms se mêlait maintenant le tien. Vous courriez tous un rare danger, car t’avais pas été foutue capable de le trancher.

Même si Père et Fils étaient pour l’heure séparés, ils avaient l’un et l’autre trop d’informations, trop de distance avec les Mangemorts, pour que tu puisses courir le risque de leur laisser la vie. Tu n’avais rien dit à 67 de ton avancée, tu voulais prouver ton autonomie, et puis, je crois bien que tu avais associé la solitude à l’engagement, et puis, peut-être ne t’étais-tu posé la question, et puis, peut-être avais-tu peur de devenir dépendante de lui. Alors il fallait tester, courser les soupirs et les sourires, et Savoir, et Changer. Pour ça, pour ça tu étais déjà toute embrasée. Alors tu avais épié, ses habitudes, ses fréquentations, jusqu’à parvenir, par quelque gracieux cadeau du hasard, à intercepter sa satanée Atalante.

Et là tout s’était accéléré. De toutes les lettres à voler, tu avais la meilleure ; un vieil ami de Debrooks Sr allait rencontrer Debrooks Jr. Tu avais l’adresse, l’heure et le jour de la rencontre, tout. Tu avais soigneusement rattaché la lettre aux pattes de la chouette et l’avais laissée poursuivre sa mission, te promettant de mettre le papy hors d’état de nuire. Sauf qu’il n’y avait d’adresse d’émetteur, et que ton emploi du temps catastrophique ne te permit de trouver le vieil homme à temps. Impuissante, tu laissas donc la rencontre avoir lieu, mais te postas non loin, guettant la première opportunité pour arrêter le petit. Si le vieillard n’était pas accessible à temps, tant pis pour Altaïr, il fallait couper court au sentimentalisme.

Il n’était pas question que deux Debrooks trop informés soient mis en relation. Tu savais pas pourquoi ils l’étaient plus, mais leur contact était dangereux, pour plus de noms que tu pouvais l’estimer, ignorant à quel point le père avait été valorisé dans son service pour les masqués. Il fallait les arrêter. Point. Tuer le père, pour sauver tes compères. Tuer le fils, pour préserver tes arrières. Tu le savais. Sauf que la rencontre ne se passa pas comme prévu. Les futés avaient assourdi leur environnement, et tu ne parvins à savoir ce qui se discutait. Bon, il faudrait passer par Altaïr pour régler cette affaire. Il avait tout les pions en main ; laisse-le les placer, puis flambe sa table. Boom. C’était beau. Propre. Prêt. Tu savais où tu allais. Tuer le père, pour sauver tes compères. Tuer le fils, pour préserver tes arrières. Tu le savais.

Le vieillard partit, et tu pris Altaïr en chasse. Quand il te parût assez éloigné des regards indiscrets, tu le plaças sous #Impero. Il résista plus brièvement que tu l’avais pensé -tu progressais ?- et s’engouffra dans la ruelle que tu lui indiquais. Un véritable pantin. Apporte-moi tes pions, tous tes pions, que s’effacent les mémoires, disparaissent les indices, s’endurcissent les masques. Dans l’ombre de la ruelle, une lueur d’espérance se forma, faiblarde. Son patronus était un ocelot ? Intéressant. Le message fut bref « Papa, aide moi. J’ai besoin de toi, maintenant. Vers l’allée des embru- » Un rien de détresse, une  interruption, tout était si minuté qu’on aurait pu y lire un véritable message d'urgence.

Merci, gentil petit appât.

Tu le fais rester debout. Bien visible, à l’entrée de la petite ruelle servant de liaison entre le Chemin et l’Allée. Lui fais lâcher sa baguette, qui tombe à terre. Les secondes s’écoulent, mornes et lentes. Un début de remord te caresse la gorge, et tu t’avances vers ta victime, l’oeil grave et fatigué. Caresses sa joue inexpressive d’un ongle mi-doux, mi-laboureur. Un CRAC enfin déchire la rue, caméléon tu te fonds dans l’ombre des murs et des masques, t’abreuvant des pas précipités, d’un souffle empressé. Inutile de compter ses battements pour comprendre : tu lui as pris quelqu’un qu’il aimait. Altaïr mesurait-il seulement ce que c’était, que d’être ainsi chéri par un proche ? Tu le jalousais, je crois. Ou en avais pitié, sachant pertinemment combien les liens sont dangereux, surtout quand on a des idées.

- Altaïr, qu’est-ce qu’il se-
Le chat sortit des ombres où il était tapi.
- Andrew Debrooks, tu informulas un #Obscuro sur Altaïr, tu es par la présente condamné à mort#AVADA KEDAVRA. Pas une respiration entre les mots parlés et incantés ; le R roula, tonnerre implacable. Rage fulminante. Le monstre avait repris possession de toi. C'était bon. Mais moins riche en saveur que tes meurtres usuels. Il y avait peut-être trop d'utilité pour que l'arbitraire te satisfasse ? Ou était-ce sa descendance qui nuançait ton plaisir ? Déjà, le corps retombait, raide. Tandis que son cadavre percutait les pavés, ton esprit de questions affluait. Pourquoi n’avais-tu donné un sort plus douloureux, plus langoureux, pourquoi avais-tu empêché Altaïr de profiter du spectacle ?

Tu te détestais. Ta faiblesse entachait même tes méthodes de meurtre, c’était d’un pitoyable. Par chance, le père n’avait su que son fils ne voyait pas. Il avait cru laisser pour dernière image quelque mort trop courte pour que le moindre adieu ne soit prononcé. Oui, oui c’était assez. De toute façon, peu importait comment il mourrait, maintenant, il n’y avait plus de danger pour les tiens. Non, non, tout était dans comment il mourrait. C’était ce qui définissait qui tu étais. Il allait falloir t’améliorer pour la mort du petit Altaïr. Tu ne pouvais courir le risque qu’il te traque, encore moins quand il était de ceux qui avaient le plus d’informations quant à ton identité. Tu ne pouvais pas. Tuer le père, pour sauver tes compères. Tuer le fils, pour préserver tes arrières. Tu le savais. Tu ne pouvais pas. Tu te retournas vers l’orphelin.
- Ne t'oppose plus à nous. Tu desserras lentement l'emprise de l'Imperium. Là. Maintenant. Tue le.
Loktar Ombral
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Re: Entre l'Allée et le Chemin...
Loktar Ombral, le  Dim 20 Nov - 22:00

PV avec Luna Sweetlove

Toujours matinal, Loktar ne commençait son service au Chaudron Baveur que d'ici quelques heures mais il voulait faire un saut au Ministère de la Magie voir si son dossier avançait et comme en général il fallait s'armer de patience avant d'avoir la moindre information, il sorti de bonne heure de son très modeste logement. La nuit avait été courte, le fracas de la pluie sur la fenêtre mêlé au froid, l'avait réveillé à plusieurs reprises. Grelottant, il avait du rajouter quelques bûches dans la cheminée. C'est donc la mine tirée par le manque de sommeil et la rigueur du froid qu'il entama sa remontée du Chemin de Traverse. Il y avait plus de flaques d'eau que de sorciers présents sur le chemin à cette heure-ci. Est-ce le froid qui a persuadé les gens de rester chez eux au chaud ?

Au croisement de l'allée des embrumes, un vent glacial fouetta désagréablement le visage de Loktar. Celui-ci remonta son col pour tenter de se prémunir du coup de vent mais en vain. Piqué au vif, le sorcier accéléra le pas pour se mettre à l'abri quand un visage attira son attention. A son opposé, allant pour pénétrer dans l'allée des embrumes, une grande blonde heurta ses souvenirs. Ce visage lui était familier mais il ne remettait pas le nom sur la femme. Le temps qu'il réfléchisse, celle-ci s'était engagée dans l'allée assez profondément pour forcer Loktar à y pénétrer légèrement également; se heurtant de pleine face au vent glacial. Physionomiste, Loktar n'avait pas pour habitude d'oublier un nom, sauf si... Sauf si cela faisait plus de dix ans qu'il n'avait pas vu la dite personne. Il avait bien un prénom mais il hésita, il ne se souvenait pas d'une telle cicatrice faciale mais en dix ans, qui sait ce qu'il peut arriver à quelqu'un ? Les gens changent, Loktar également.

Luna...

Il tenta une première fois, timidement d'alpaguer la blonde fantomatique qui plongeait dans les méandres sordides de l'allée. Le vent contrecarra sa tentative, il tenta à nouveau, cette fois avec plus d'assurance, sans pour autant être certain que c'était bien son ancienne amie de Serdaigle.

Lunara Sweetlove !?
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Re: Entre l'Allée et le Chemin...
Invité, le  Lun 21 Nov - 22:27

PV avec Loktar Ombral

1 semaine auparavant...

Harry Grint - Il me faut de l'aide, tu ne comprends pas Ned, elle me cherche... ELLE ME CHERCHE !

Ned porta un regard sur son invité, il y avait du dégout dans son regard et une forme d'amusement. Il posa sa tasse de thé sur son bureau, se leva et se dirigea vers la fenêtre éclairant la pièce. Il pleuvait abondamment. Il aimait la pluie. Il se retourna vers Harry, il était dans un état pathétique. Il avait les cheveux sales, une barbe naissante et il avait cette manie de ce gratter le bras gauche comme quelqu'un en manque. Comment Viktor pouvait autoriser cette larve à marcher avec eux? Il ne le comprendrait probablement jamais. Il fit craquer son poignet et se dirigea vers son invité, le frappant au visage d'un coup sec. Harry tomba au sol, massant l'endroit où il venait de prendre un coup. Il était sous le choc.

Ned - Comment oses-tu? Tu penses qu'en pleurant de la sorte, tu auras ma sympathie? Il y a bien longtemps que tu devrais être mort. Si tu dois mourir de la main de cette femme, alors meurt et ne vient pas occuper mon temps avec tes balivernes.

Harry Grint - Elle sait que tu vis ici. Elle va venir.
Ned - Vraiment? Dans ce cas, il ne me reste qu'une solution, te venir en aide. Bien entendu tu vas m'aider en retour.
Harry Grint - Je... Je veux bien, que veux-tu que je fasse?

Ned se dirigea vers sa cheminée et ouvrit un coffret qui contenait sa baguette personnelle. Il passa un doigt, il ne l'avait pas utilisé depuis quelques jours et elle commençait déjà à prendre la poussière. Il se retourna vers son invité et sans que ce dernier ne puisse comprendre, il l'immobilisa avec un sort tout simple *Petrificus Totalus. Harry tomba au sol, ne pouvant ni parler, ni bouger. Ned prit le temps de finir sa tasse de thé... froide puis se dirigea vers sa victime. Il se pencha ensuite au-dessus du corps, le sourire présent sur son visage était celui d'un psychopathe.

Ned - La différence entre toi et moi Harry, c'est que toi tu fais facilement confiance en plus d'être idiot. Je ne peux pas vraiment t'en vouloir, ton père était un Cracmol et ta mère une Moldue. Enfin bref, j'ai promis de te venir en aide et je vais le faire. Tu vas disparaitre de la circulation, elle ne pourra jamais te retrouver. En échange tu vas me servir pour mes expériences. « Tu vas aimer. Il se redressa et pointa sa baguette sur le ventre du pauvre Harry. *Difindo.»

Aujourd'hui...

Il pleuvait, encore... et toujours. Il y avait très peu de gens dans la rue, le temps ne s'y prêtait guère et il était encore assez tôt, le moment idéal pour Lunara si la situation venait à déraper quand elle serait chez Edrik Lynch. C'était un fidèle de Viktor, il devait donc savoir ou vivait ce dernier. Harry Grint lui avait échappé, mais avant de disparaitre il lui avait donné l'adresse. Avec de la chance le pleutre sera lui aussi chez Lynch. Elle n'avait pas vu Ned Lynch depuis plusieurs années, mais il n'avait probablement pas changé. C'était un être malsain, un monstre dont les ancêtres ne valaient guère mieux.
Elle était proche de Viktor, elle le savait. La Russie fut un échec, la demeure familiale de sa proie était vide depuis des décennies et sa source lui avait confirmé qu'il était revenu en Angleterre, la situation politique actuelle ayant toute son attention. Il voulait probablement reformer son cercle d'adeptes. Viktor n'était pas Lord Voldemort, ni Gellert Grindelwald. Il n'avait pas cette ambition à sa connaissance, lui, exerçait ses talents sur un groupe restreint, vivant à leurs dépends telle une sangsue. Avec Ned et Jon, ils formaient un trio qui avait pour unique but de faire évoluer le sorcier vers quelque chose d'autre. Elle ne savait pas quoi, mais leurs expériences étaient effrayantes, c'était de l’eugénisme. C'était le mal.
Elle n'essayait pas de se convaincre que ce qu'elle voulait faire était pour le bien du monde des sorciers, ce qu'elle voulait faire, c'était uniquement avoir sa vengeance, tuer le monstre qui avait détruit sa famille en massacrant sa femme et sa fille. Il ne méritait aucun pardon, elle ne désirait aucun pardon pour ses actions passées et futures, elle voulait juste sa vengeance, c'était l'unique chose qui aujourd'hui lui permettait de ne pas mettre fin à ses jours et de ne pas sombrer dans la folie, du moins c'était son point de vue.

Elle se stoppa et porta une main à son visage. Penser à sa fille, à sa femme, à ce qu'elle voulait faire était douloureux. Son beau-frère lui avait dit qu'elle était devenue aussi froide que Viktor. Ce n'était qu'une façade, au fond d'elle, elle était toujours cette petite fille qui voulait protéger tous les animaux qu'elle pourrait rencontrer. Elle passa sa main sous son manteau pour en sortir deux photographies.


Spoiler:

- Je vous demande pardon. Elle sanglota un bref instant, une larme tomba sur la photo de sa femme.

Un mouvement derrière elle venait de la surprendre et d'un geste précis elle rangea les deux photographies pour porter son regard sur l'homme qui venait de l'appeler, de cette même précision elle pointa sa baguette vers lui. Son visage avait encore cette expression triste, ses yeux étaient rouge et sa main tremblante.

- Qui êtes vous?


HRPG:
Spoiler:
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Re: Entre l'Allée et le Chemin...
Loktar Ombral, le  Mar 22 Nov - 20:53

Loktar regrettait déjà d'avoir hélé Lunara. C'était bien elle, il n'y avait aucun doute possible, malgré le temps maussade, l'humidité dans l'air et sous ses yeux, malgré cette cicatrice terrible, c'était bien Lunara Sweetlove. Le plaisir de revoir son visage et de la reconnaître formellement fut dissipé en un éclair laissant place à une crainte et à un malaise. Loktar hésitait grandement sur ce qu'il devait dire ou faire, il était pris de court, totalement désemparé devant la tournure des événements. Machinalement il avait levé les bras devant lui, paume ouverte mais cela ne lui aurait été d'aucun secours si elle s'était mise à attaquer. Jamais il n'aurait eu le temps d'attraper sa baguette pour riposter et cette situation le contrariait. Il se trouvait à la merci d'une femme qu'il avait bien connu mais qui avait radicalement changée. C'était perceptible au premier regard.

C'est... C'est Loktar

Léger instant de silence, espérant que cela enclenche un processus de réflexion chez Lunara, histoire de désamorcer la situation mais rien n'y fait. Elle tremblait légèrement du poignet et se montrait plus sur la défensive qu'autre chose. D'ailleurs, Loktar ne l'avait pas vu dégainer,  comme si elle avait déjà sa baguette prête à servir. Loktar, très imaginatif se laissa aller à des suppositions sur la présence de sa camarade à cette heure si matinale dans la ruelle la plus sordide du monde magique. Mais ses tergiversations s'estompèrent naturellement en une fraction de seconde.

Loktar Ombral, de Serdaigle. Je reconnais que cela fait longtemps que l'on ne s'est pas croisé mais si ta mémoire est bonne, tu n'as pas pu oublier celui qui a partagé le wagon avec toi lors de notre premier voyage vers Poudlard. C'était il y a dix neuf ans, je le concède mais pour moi, c'est comme si c'était hier.

Se sentant presque ridicule et voyant quelle n'attaquerait pas, enfin, pas tout de suite du moins, il abaissa ses bras pour les plaquer contre son corps. Se rapprochant ainsi, dans une discrétion totale, de sa baguette, au cas où...

Je te prie de m'excuser de t'avoir surprise ainsi, je ne voulais pas t'effrayer, j'ai eu du mal à te reconnaître mais là je n'ai plus de doute, tu as toujours ce joli visage même si il semble légèrement soucieux ce matin. J'espère que tout va bien. Si je te dérange, je te laisse tranquille et nous pourrons, si tu le désires nous revoir ultérieurement. Je suis revenu il y a peu à Londres, je travaille au Chaudron Baveur.

En parlant de baveur, cela faisait longtemps que Loktar n'avait pas été aussi loquace. Le fait est que revoir la fille qu'il avait aimé en cachette durant des années sans jamais oser lui avouer, ne le laissait pas indifférent.
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