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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Le Parc :: La Volière
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Dans les Escaliers
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Re: Dans les Escaliers
Invité, le  Mar 5 Sep - 20:02

RP avec Castielle Colt
LA de Castielle accordé !

Ah oui bien sûr ! Mieux vaut en profiter avant que d'autres élèves arrivent, on sera plus au calme.

C'est certain, une fois que toutes les maisons seront éveillées, la volière sera bondée. C'était le rendez-vous obligatoire le samedi, il y avait beaucoup de courrier qui transitait ce jour-là. Dellabea souria en hochant la tête. Elle avait très envie de grimper et de retrouver ses chouettes. Enfin... les chouettes de l'école évidemment, mais elle venait les voir si souvent qu'on aurait pu croire qu'elles lui appartenaient. Elle avait une certaine attirance pour les animaux, que cela soit dans le monde des moldus comme dans le monde magique. C'était une relation à part. Elle avait appris à les dompter au fur et à mesure et même avec des animaux qu'elle ne connaissait pas, il se passait toujours une certaine alchimie, une fascination réciproque. Comme si elle les comprenait et qu'ils la comprenaient.

Sa camarade commença l'ascension et Dellabea lui emboîta le pas. Cette fille était tout de même étrange, ou bien étais-ce Dellabea qui l'était ? Elle n'en était pas certaine. Elle se demandait quel âge elle pouvait bien avoir... Pour deviner les âges elle avait un peu plus de difficultés.

* Hum... Je ne suis pas certaine. Au vu de son attitude légèrement immature et peu sûre d'elle, de sa démarche, sa façon de s'exprimer... J'aurai tablé sur les 14 / 15 ans peut-être. J'en saurai sûrement d'avantage au fil de la conversation. *


Elle grimpa tout en admirant une dernière fois la vue sous cet angle. Le soleil avait encore gagner de l'altitude. Les nuages se dispersaient toujours plus. A cette allure là, le ciel serai complètement bleu d'ici à cet après-midi. Castielle commença à toucher ses poches comme pour en analyser le contenu, ou vérifier qu'elle n'a rien oublié.

J'ai plein de biscuits pour chouette, si t'en veux hésites pas hein !

Dellabea adressa un sourire à sa camarade tout en continuant de grimper les escaliers.

Je n'y manquerai pas.

Les biscuits pour animaux, ce n'était pas vraiment son truc. Elle n'en avais jamais utilisé et ne le ferai sûrement jamais. Elle n'aimait pas trop l'idée d’appâter un animal avec de la nourriture. Pour elle, soit l'animal était assez en confiance pour venir seul, soit il ne l'est pas et dans ce cas... on le laisse tranquille. Du moins, c'était sa façon de faire. Dans sa maison moldue en province elle avait un petit chien. Un teckel. C'était sa joie de vivre, son amour de petit toutou. Vivant sous le toit de Madame Antoine, la mère de Dellabea, il était soumis au même régime totalitaire. La nourriture était strictement graduée et distribuée le matin à la première heure. Tout était réglé au millimètre. Le midi il avait ensuite le droit à une friandise pour combattre le tartre de sa dentition. Et hors de question évidemment de lui donner des extras. Il a donc fallu le dresser sans l'aide des friandises. Et au final, il ne s'en portais pas plus mal, il valait mieux être comme cela plutôt que de terminer comme ces chiens obèses dont les maîtres n'ont pas su prendre soin...

Elles arrivèrent toutes deux à l'entrée de la volière. Dellabea posa sa main sur l'arche qui servait d'entrée. La pierre était fraîche et douce. C'était agréable. Lorsqu'elles firent leur apparition au pied de cette arche, les chouettes eurent toutes un mouvement collectif. Elles se mirent à quitter leurs perchoirs, à voler à droite puis à gauche, comme surprises de voir quelqu'un de si bonne heure. Les hululements se sont fait légèrement plus intenses durant les premières secondes de leur apparition. Puis toute cette pression retomba, chacun se posa sur son perchoir et sa calma doucement. Dellabea passa alors doucement la porte, il ne fallait pas les stresser. Elle s'approcha doucement de l'une d'entre elles, la plus proche et approcha sa main. La chouette se rapprocha également, se déplaçant en crabe sur son perchoir et vint frotter sa tête au doigt de Dellabea. En retour, la Poufsouffle frotta légèrement ses doigts sur le haut du crâne du volatile. Elle souria doucement, la chouette semblait apprécier. Elle fermait doucement les yeux.
Dellabea tourna la tête vers sa camarade.

As-tu ta chouette personnelle ?
Castielle Colt
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Re: Dans les Escaliers
Castielle Colt, le  Mer 6 Sep - 22:03

Une fois dans la volière, les volatiles s’excitent un bref moment avant de se calmer. *Remarque, se dit Castielle, j'aurais réagi pareil si quelqu'un venait me déranger un samedi matin et que ce quelqu'un était synonyme de probabilité de boulot immédiat.* Les oiseaux aussi doivent avoir envie de paresser et de profiter de jours de repos, non ? Il n'y avait pas de raison ! Surtout que ces oiseaux-là étaient principalement ceux de l'école. Ils travaillaient à peu près tout le temps, toute l'année. Et qu'est-ce qu'ils ont en récompense ? Une volière et des miettes de biscuits de temps en temps ! Castielle se dit que si un jour les chouettes et les hiboux se rebellaient, les sorciers seraient bien dans la panade ! L'Américaine se prit à imaginer une sorte de syndicat des oiseaux facteurs. "Nous exigeons des horaires de travail convenables ! De meilleures conditions et équipements et une augmentation des salaires ! Oui madame ! Oui monsieur ! Nous ne trimerons plus comme des esclaves pour quelques miettes de pain ! Révooooolte !"
La jeune fille imaginait déjà des cortèges de chouettes volant dans les rues avec des pancartes à slogans accrochés aux pattes, hululant "Sorciers, z'êtes foutus ! Les oiseaux sont dans la rue !"
Ça la fit beaucoup rire. Intérieurement. Parce qu'elle se retint de laisser échapper son rire de peur de passer pour une folle. *N'empêche, ça ferait une bonne histoire fantastique-satirique, ça peut être marrant !* Elle rangea donc cette idée dans un coin de sa tête.

Pendant que Castielle se représentait la révolte des piafs, Dellabea était déjà en train de caresser la tête de l'une d'entre elles. Ce sont ses paroles plus qu'autre chose qui fit redescendre la rêveuse sur terre.

Une chouette personnelle ?
- Ah euh oui ! C'est tout récent d'ailleurs...
Elle remonta ses lunettes sur son nez et balaya la pièce du regard.
- La voilààà ~

En effet, sa chouette, une Jane Doe pour le moment, était tranquillement en train de se curer les plumes près de la fenêtre. Castielle lui avait acheté une cage de luxe exprès pour qu'elle se sente à l'aise avec elle mais le fait est que la salle commune des Poufsouffle se situe dans les sous-sols. Elle pouvait parfaitement comprendre que l'oiseau n'ait pas tellement apprécié cet état de fait. Alors elle l'avait laissé aller où elle voulait. Après un ou deux jours elle s'était bien rendu compte que sa chouette aimait la compagnie de ses semblables et passait régulièrement à la volière.

"Sa" chouette. Ce n'était pas la "sienne" au sens propre du terme. C'était assez dérangeant ce possessif, mais elle ne savait pas comment la nommer autrement puisqu'elle n'avait pas de nom. "Son amie" ? Hypocrite, elles avaient dû passer 3 heures ensemble à tout casser.  "Son employée" ? Après tout c'était ça, la réalité. Elle l'avait achetée, pas adoptée. Et pour remplir un rôle précis, pas par pure bonté d'âme. La moindre des choses serait de lui trouver un nom ! Castielle se sentait mal à propos de ça.

Pourtant, la principale concernée n'avait pas l'air d'être plus dérangée que ça par la situation. Quand elle releva la tête de son plumage et qu'elle aperçut la jeune fille elle prit un léger envol et se posa sur un bras que Castielle eut le bon réflexe de lui présenter avec un "Owh howw" surpris.

Main dans la poche.
Biscuit émietté.
Doigts approchés prudemment du bec de l'épervière.
Soupir de soulagement quand ils ne furent pas pincés !

L'oiseau s'envola à nouveau et se posa sur un perchoir devant la sorcière, remuant les ailes. Pour les dégourdir peut-être ? Va savoir, elle n'y connaissait rien en volatile !

Le coeur battant encore un peu vite (à cause de la surprise et de l'appréhension d'une seconde plus tôt) elle demanda à son tour à la Lady :
- Et toi ? Tu as une chouette, un hibou ?
Puis elle ajouta :
- Ou un autre animal ... un chat peut-être ?

Dans l'imaginaire de Castielle, les Lady avaient toujours des chats. Des grands chats à longs poils. Ou alors des touts petits chiens, comme la Reine d'Angleterre. Mais la sorcière préférait largement l'idée d'une Lady à chats. Elle imaginait bien Dellabea dans un tailleur chic, un verre de vin à la main et un chat ronronnant sur les genoux. Donnant des directives à des gens pour l'organisation des derniers détails d'une fête ou d'une vente de charité !
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Re: Dans les Escaliers
Invité, le  Ven 8 Sep - 19:49

RP avec Castielle Colt

Tout en continuant de caresser doucement la chouette, Dellabea écoutait sa camarade. Lorsque cette dernière la lui présenta, elle fit un léger sourire. Elle semblait légèrement... mal à l'aise. Cela dit, si elle avait adopté son animal il y a peu de temps, il était compréhensible qu'elle n'y soit pas encore habituée. La chouette traversa la pièce d'un seul coup pour se loger sur le bras de sa maîtresse. Un lien avait déjà commencé à se créer entre ces deux là. C'était touchant.
Dellabea appréciait particulièrement voir les relations que les gens entretenaient avec leurs animaux. Sous cette façade de roc, elle était très sensible à toutes ces choses là. Elle avait un animal également, qu'elle n'avait malheureusement pas pu emmener avec elle, elle le regrettait beaucoup...

Et toi ? Tu as une chouette, un hibou ?
Ou un autre animal ... un chat peut-être ?


Dellabea éclata de rire.

* Un chat ? Bah quelle horreur ! Jamais de la vie *

Elle ne supportait pas les chats. Ils étaient trop indépendants, trop froids, trop vicieux... Il n'y avait rien de plus inconditionnel que l'amour d'un chien pour elle. Aucun autre animal n'était aussi reconnaissant et aussi dévoué à son maître. Cela ne pouvait même pas porté à débat pour elle. Les chiens et c'est tout.

A Poudlard, non. Et certainement pas un chat !
Mais nous avons un chien chez mes parents.


En y repensant, elle se souvenait parfaitement du jour où elle avait été l'adopter. Ils avaient trouvé une annonce sur Internet avec son père. C'était un petit Teckel. Un chasseur avait une chienne qui avait mit bas et il ne souhaitait garder qu'un seul chiot. Son père et elle avaient donc sauté sur l'occasion. Le vendeur contacté, il leur a fallu 3 heures de route pour aller récupérer cette petite boule d'amour.  A son arrivée au point de rendez-vous, le vendeur leur explique que ce chien n'a pas vraiment le tempérament d'un chien de chasse, il pleure beaucoup trop. Dellabea s'est approché de la cage. En voyant cette petite boule de poils prostrée au fond de la caisse, craintif et apeuré... Ce fut un coup de foudre immédiat. Le vendeur le sorti de la cage et le déposa par terre. Bien que ses poils soient abîmes par la vie en chenil (il avait des égratignures, des croûtes etc.), Dellabea savait déjà qu'elle l'aimerai comme jamais elle n'a aimé. Une fois "l'affaire conclue" ils remontèrent tous dans la voiture avec le nouveau membre de la famille. Sa mère se tourna vers elle :
"Dellabea, comment veux-tu l'appeler ?"
"Sammy. Puis-je le prendre dans mes bras durant le trajet ?"
Sa mère acquiesça sans un mot. Ce que le vendeur avait ommis de préciser, c'est que le petit Sammy n'était pas du tout habitué aux transports. Il commença à pleurer sans s'arrêter. Dellabea pensa simplement que la séparation avec sa maman et son frère devait être difficile pour lui. Elle le caressa doucement pour le réconforter, il posa sa tête sur le bras de Bea et commença tout d'un coup à avoir des relents. Et BLURP ! Dellabea grimaça en voyant le vomi de chien dégouliner sur sa veste en jean...
"En y réfléchissant, je vais peut-être le mettre dans sa cage..."
Elle le reposa dans sa cage, sans serviettes, sans coussins, sans rien. Il vomissait tellementn toutes les affaires qui avaient été prévues pour lui en étaient remplies ! Le pauvre petit. En arrivant chez eux, le carnage était total... Il en était couvert des oreilles jusqu'à la queue. Une véritable catastrophe. Il était si mal à l'aise, et cela se comprenait, mais étant donné qu'il vomissait toutes les 10 minutes et qu'il y avait 3 heures de route, il était difficile de faire autrement sur le moment. Madame Antoine, en sortant de la voiture, intervint :
"C'est ton chien Dellabea, à toi de le porter jusqu'à la salle de bain et de le laver..."


En y repensant, c'est vrai que cette journée avait été catastrophique, mais au final quel beau souvenir... Vue de l'extérieur, la scène devait être tordante. Dellabea afficha une expression nostalgique l'espace d'une ou deux secondes... Elle repris rapidement ses esprits en enchainant sur la conversation.

Et quel est son nom?
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Re: Dans les Escaliers
Castielle Colt, le  Sam 9 Sep - 15:30

Le rire soudain de sa camarade de maison parlait de lui-même et sur le coup Castielle sursauta un peu. Elle s'attendait à tout sauf à ça !
Bon, sa Lady était plutôt portée sur les chiens, c'était pas bien grave. Dans sa tête la jeune fille remplaça l'élément "chat" par "chien" et l'image qui en ressortait n'était déplaisante. Elle gardait le tableau de Dellabea habillée chic, avec un petit chien remuant joyeusement la queue dans ses bras, le tout dans un de ces salons que l'on ne voit que dans les séries télé. Un peu à la Downton Abbey !

En tout cas elle avait bien de la chance. Chez Castielle, ses parents se montraient intransigeants sur la règle "Pas de bestioles à la maison". Elle n'avait jamais pu avoir de compagnons, que ce soit à poil, à plume ou à écaille. Sa chouette épervière était l'unique et ultime exception : pour des raisons purement pratiques, malheureusement.

La Jaune avait un peu peur de la réaction de ses parents quand elle allait leur ramener. Oui, certes, c'était eux qui avaient demandé à ce qu'elle s'achète un oiseau facteur, mais il n'empêche qu'elle espérait qu'ils se rendaient bien compte que ce n'était pas une sorte de téléphone portable qu'on pouvait mettre en veille et ranger quand on avait fini de l'utiliser. Elle était vivante, cette chouette, et elle a des besoins, des envies, comme tous les êtres vivants. Castielle savait qu'elle en était responsable et que si ses parents abusaient un peu, elle devrait faire front. Elle avait déjà décidé que l'oiseau aura sa cage dans sa chambre à elle et non pas dans une pièce à part ou même carrément dehors. Ça s'était non négociable à ses yeux !
Par contre niveau entretient, elle n'avait aucune idée de comment ça allait se passer. Combien de fois par semaine fallait-il nettoyer une cage ? Quelle quantité de graine donner ? Est-ce que ce ne serait pas mieux de la laisser chasser et se nourrir comme elle l'entendait plutôt que de lui donner les graines achetées en magasin ? Est-ce que le label bio existait pour la nourriture pour oiseaux ?
Trop de questions qu'elle aurait dû poser à l'Animalerie quand elle en avait eu l'occasion.... mais elle n'avait pas osé de peur de paraître stupide. Du coup, en compensation, elle avait acheté une dizaine de bouquins sorciers comme moldu, aux titres allant de "Comment élever soi-même son hibou" à "Les rapaces pour les nuls" en passant par "Les oiseaux, nos amis incompris".
Bouquins qu'il faudrait qu'elle ouvre un jour d'ailleurs...

Dellabea lui posa la question. Celle-là même qu'elle se posait depuis des jours. Alors elle répondit du tac au tac sans s'en rendre compte :
- Ah ça, je me le demande...
Puis se rendant compte que ce n'était certainement pas une réponse convenable, elle rajouta précipitamment en bafouillant un peu :
- Euh je veux dire... je lui en ai pas encore trouvé. C'est assez difficile de choisir un prénom comme ça ... et puis il en faut un qui lui corresponde aussi ...

Raclement de gorge et gêne, encore. Décidément, elle était incapable de tenir une conversation de plus de 30 secondes sans se mettre elle-même ou la personne avec elle mal à l'aise. Si c'était considéré comme un sport, Castielle serait championne olympique dans sa catégorie !
Plutôt que de s'enfoncer encore plus, elle décida de retourner la conversation sur l'autre. Retourner les projecteurs sur quelqu'un d'autre afin de s'en défaire pendant un instant.
- Ton chien s'appelle comment lui ?

Elle était curieuse et puis en plus, qui sait, ça lui donnera peut-être une idée ?
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Re: Dans les Escaliers
Invité, le  Mer 13 Sep - 20:36


RP avec Castielle Colt


Ah ça, je me le demande...

La jeune Poufsouffle lui avait répondu... ça. C'était très décevant. Dellabea avait un peu de mal à concevoir que l'on ne donne pas instinctivement un nom à son animal dès qu'on le reçoit. C'est vrai, surtout si c'est Castielle qui avait pris l'initiative de l'adopter, cela paraissait complètement fou de ne pas lui avoir trouvé un nom. C'est le genre de chose à laquelle on réfléchit des lustres avant de se jeter à l'eau en allant adopter pour la première fois. C'était incompréhensible. Dellabea était très attachée aux animaux, c'était peut-être la raison qui faisait qu'elle s'indignait autant pour une broutille pareille.
Elle fronça les sourcils et afficha un sourire gêné. Non, elle avait beaucoup de mal à le concevoir. Ne pas nommer son animal, au final c'est comme si on ne cherchait pas de nom pour son propre enfant quand on y réfléchit. Dellabea avait été élevée avec des animaux. Et son grand-père, qui avait beaucoup de chien, lui avait enseigné qu'un animal est un membre à part entière de la famille. A ce titre, Dellabea avait considéré son chien comme son propre enfant. Cela peut paraître très étrange et incompréhensible pour les personnes qui n'affectionnent pas ces petites bêtes. Mais c'était sa façon de penser.
Sa camarade sembla tout d'un coup regretter ses paroles, peut-être en voyant le visage légèrement renfrogné de Dellabea... Elle ajouta :

Euh je veux dire... je lui en ai pas encore trouvé. C'est assez difficile de choisir un prénom comme ça ... et puis il en faut un qui lui corresponde aussi ...

Dellabea souria, elle n'avait jamais eu trop de difficultés à nommer ses chiens. A chaque fois qu'il y avait une portée de chiot chez son grand-père, elle avait le droit de nommer un chiot ou deux. Elle leur trouvait toujours un nom, c'était instinctif. Il y avait toujours un petit quelque chose qui faisait pencher la balance sur un nom.
Elle se souvint de plusieurs d'entre eux.
Unique. C'était une teckel assez classique pourtant, alors pourquoi avoir choisi ce nom? Elle faisait ce truc quand elle était heureuse de voir Dellabea arriver dans le chenil. Elle se mettait sur les pattes arrières et tenait en équilibre tout en ouvrant très grand ses pattes. Comme si elle attendait qu'on lui fasse un câlin. Dellabea n'avait jamais vu aucun chien le faire avant elle, alors ce prénom s'est imposé...
Voyou. C'était amusant, celui-là avait une tâche noir qui lui traversait le visage d'un œil à l'autre. Ca lui faisait comme un bandeau de voleur. Et c'était le roi de l'escapade, c'était difficile de le suivre. Elle aurait pu l'appeler Bonnie ou Clyde, mais c'était l'année des V alors...
Sissi. Comme l'impératrice. C'était une chienne, une fauve de Bretagne, elle était étonnamment grande et élancée pour sa race. La longueur de ses pattes étaient vertigineuses. Elle arrivait d'ailleurs à les passer à travers le grillage du chenil pour attraper des noisettes. Son gabarit faisait penser à une taille mannequin mais... pour chien.
Elle reporta son attention sur sa camarade en face d'elle.

Depuis combien de temps as-tu ta chouette ?
Je n'ai jamais eu ce problème pour ma part. C'est instinctif, au premier regard ou presque j'ai su, pour mon chien, quel serait son nom.


Ton chien s'appelle comment lui ?

Dellabea souria, plongée en pleine nostalgie. C'est fou comme le simple fait de penser à son chien pouvait l'apaiser. Elle l'avait appelé Sammy car lorsqu'elle est allé le chercher avec ses parents, il était très craintif. Cela lui a fait penser au dessin animé Scoubidoo. Le maitre de ce grand chien s'appelait Sammy. Et tous les deux étaient si peureux. La vision de cette petite boule de poil tremblante de peur lui avait fait penser à cette série. Et au final, elle ne regrettait pas son choix.

Il s'appelle Sammy.
Cela ne parait peut-être pas élaboré, mais c'est lui... C'est SON prénom, il ne pouvait pas y en avoir d'autre.


Dellabea se surpris à se dévoiler un peu plus. C'est vrai que dès que la conversation tournait autour des animaux, elle avait des choses à dire. C'était un peu son domaine en un sens. Elle continua presque mécaniquement de caresser la petite chouette qui s'était logée sous sa main sans même plus y prêter attention.
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Re: Dans les Escaliers
Castielle Colt, le  Jeu 14 Sep - 9:33

Sammy. C'est vrai que c'était assez classique comme prénom mais peu importait qu'il soit original ou pas, si il correspondait à son porteur.  Castielle enviait cette sorte d'instinct dont Dellabea semblait pourvu. Trouver un nom à un être vivant, c'était délicat, et pourtant elle en parlait avec tant d'aisance tandis que l'Américaine faisait inconsciemment la grimace dès qu'elle y pensait. Elle ne cessait de se poser des questions : valait-il mieux ne pas avoir de nom que d'en avoir un mauvais ? Quelles conséquences cela pouvait-il avoir sur l'animal ? Si la sonorité du prénom ne lui plaît pas, est-ce que l'oiseau le manifestera ? Est-ce qu'on peut changer d'avis en cours de route ou c'est définitif ?
Qui se pose ce genre de questions ? Castielle. Tout le temps. Même s'il s'agit d'un simple oiseau...

La sorcière regarda sa chouette épervière. Elle essayait de se concentrer, de trouver une sorte d'inspiration, mais rien ne lui venait. Elle n'était pas douée pour ce genre de chose. Demandez-lui d'élaborer une stratégie militaire, un plan de cours, un événement quelconque, et elle s’exécutera sans problème. En revanche demandez-lui de nommer cette stratégie/ce plan/cet événement ou de lui dessiner un logo et là : la sécheresse intellectuelle. Castielle n'était pas une créatrice, en tout cas pas dans ce domaine-là.

La chouette était de taille moyenne, déjà adulte. Le plumage blanc et noir, avec du brun clair sur le ventre. Quand elle se tenait droite elle avait un air majestueux et quand elle était au repos elle ressemblait à un petit bonhomme de neige rondouillard à qui il manquera la boule du milieu ! Son regard pouvait être parfois perçant, en bonne rapace qu'elle était, ou doux et curieux, comme une peluche.

Tandis que Castielle continuait d'observer l'oiseau en espérant trouver une idée elle répondit à la question de la Lady :
- Je l'ai achetée il y a - petit calcul mental, *Quel jour on est déjà ? Ah oui !* - eh bien deux jours.

La chouette n'avait pas l'air mal-en-point. Au contraire. Par contre Castielle se demandait si elle ne s'attendait pas recevoir une lettre de sa part. Après tout elle était toujours perchée là, devant elle, à la regarder. Comment est-ce que les oiseaux facteurs sont dressés ? Grande question à laquelle elle n'avait pas la moindre piste de réponse !
Toujours est-il qu'elle en avait effectivement une, de lettre, à lui donner. Mais ça faisait un peu bizarre de l'envoyer à ses parents ainsi. Alors tentant le tout pour le tout elle se retourna vers sa camarade de maison, caressant la tête d'un autre volatile, et lui demanda de but en blanc :
- Est-ce que tu crois que tu pourrais utiliser tes super pouvoirs de nomination pour moi ? Enfin, surtout pour elle - petit signe de tête vers l'épervière. Moi je n'ai vraiment pas d'idée...

Dans le pire des cas la Lady ne trouvera rien de particulièrement intéressant et l'Américain enverra sa lettre à ses parents avec un "PS : Elle n'a toujours pas de nom donc vous pouvez proposer des idées, bisous !"
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Re: Dans les Escaliers
Invité, le  Dim 17 Sep - 18:50

RP avec Castielle Colt

Dellabea senti la jeune Poufsouffle quelque peu désemparée. Elle semblait vraiment perdue dans cette histoire de nom. Bea ne comprenait d'ailleurs pas du tout pourquoi sa camarade se mettait une telle pression pour un simple nom... Elle eu un léger sourire en coin, quand même amusée de voir à quel point Castielle pouvait stresser pour peu de choses.

Est-ce que tu crois que tu pourrais utiliser tes super pouvoirs de nomination pour moi ? Enfin, surtout pour elle. Moi je n'ai vraiment pas d'idée...


Dellabea haussa les sourcils, légèrement surprise par la demande de sa camarade.

* Lui trouver un nom ? Est-ce une blague de mauvais goût ? *

Dellabea fit un léger pas en arrière et se retourna pour aller caresser une autre chouette qui s'était rapprochée durant la conversation. Elle passa délicatement son doigt le long du plumage du volatile. Puis elle fronça les sourcils. Elle ne supportait pas l'idée qu'un maitre soit si détaché de son animal qu'il puisse confier la tâche de le nommer à quelqu'un d'autre... C'était aberrant. Et affreusement désobligeant pour sa pauvre chouette. Bea tourna la tête vers sa camarade et lui répondit très poliment.

Tu sais. Attribuer un nom à son animal c'est... personnel. Cela doit venir de toi.
Cette tâche te revient donc de droit, je ne peux pas t'aider.


Dellabea haussa légèrement les épaules tout en lançant un regard désolé vers la petite chouette de Castielle. C'était si intéressant de trouver un nom à son animal. Quand Dellabea a su qu'elle allait avoir un chien, elle y avait réfléchi pendant des semaines avant de le voir. Parfois même, toute cette réflexion était réduite en poussière à la simple vue du nouveau compagnon. Juste un regard et on se dit : Non, ce nom ne convient pas, ça sera plutôt ça...
Dellabea sortie une lettre de sa poche. Elle était soigneusement rangée dans une enveloppe cachetée. Elle avait son propre sceau qu'elle avait fait faire par un artisan. Elle aimait que tout paraisse parfait. Elle tendit son courrier à la chouette qu'elle avait sous la main. Oui... Elle ne s'était pas levée aussi tôt uniquement pour câliner les volatiles de la volière, elle devait également envoyer des nouvelles à ses parents. Tout était bien évidemment rédigé avec un soin particulier. Il n'y avait jamais de fautes d'orthographe, malgré le papier blanc Dellabea écrivait toujours très droit et avec une écriture calligraphique s'il vous plait... Les apparences, toujours...
La chouette pinça le courrier dans son bec et grimpa sur l'avant-bras de Dellabea. Bea s'approcha de la fenêtre, toujours l'oiseau au bout du bras. Elle regarda l'horizon et murmura à l'oreille du volatile.

Maison Antoine.

La chouette s'envola quasiment aussitôt, la lettre au bec. Dellabea aimait bien cette chouette, elle lui confiait toujours son courrier. Elle savait qu'il arrivait toujours en parfait état et assez rapidement. C'est d'ailleurs pour cela que la chouette était venue réclamer des caresses, elle et Dellabea se connaissent depuis un certain temps. Cela créé des liens.
Dellabea se retourna vers sa camarade.

Un jour tu trouveras un nom qui sonnera comme une évidence.
Tu sauras que c'est le bon immédiatement.
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Re: Dans les Escaliers
Castielle Colt, le  Dim 24 Sep - 21:11

Sa proposition n'avait pas vraiment plu à sa camarade de maison. Ce qu'elle comprenait parfaitement, en réalité. Sa demande avait été un peu poussée par son découragement et sa terrible envie d'en finir avec cette prise de tête. La petite voix narquoise dans sa tête rectifia cette pensée en " [...] largement poussée [...] terrible envie de se décharger de cette responsabilité pour la reporter sur quelqu'un d'autre." Une fois de plus, c'était la petite voix qui avait raison.

La Lady appuie sur le fait que trouver un nom à son compagnon à plume est un exercice personnel. Oui, ça l'Américaine en était parfaitement consciente. Tellement d'ailleurs que c'était précisément ce qui la bloquait ! C'était censé lui venir naturellement et pourtant ... la panne sèche dans son cerveau. Elle en rêvait, de se taper le front un jour en s'écriant "Mais oui ! Mais c'est bien sûr !". Elle le voulait vraiment, cet Eurêka, cette Épiphanie qui viendrait exploser dans sa tête. Explosion qui prendrait la forme de syllabes collées les unes aux autres. Des syllabes parfaites, évidentes. Des syllabes qui rendraient justice à cet animal qui la fixait de ses yeux jaunes, la tête légèrement penchée sur le côté, attendant patiemment qu'elle se décide enfin à faire quelque chose.

Dans le doute, Castielle lui donna un autre morceau de biscuit. Plus franc, cette fois-ci, avec moins d’appréhension. Castielle soupira doucement.

Elle regarda cette chouette blanche et grise et beige et re-blanche et grise derrière qui picorait joyeusement la sorte de petite galette qu'elle lui avait donnée. Quel goût ça avait ? Sucré ? Salé ? Ils les faisaient au goût de ... souris ? Non parce qu'on est bien d'accord que ces prédateurs nocturnes-là sont supposés chasser et se nourrir de petites bestioles dont des souris, pas vrai ? Ou alors c'était juste des graines ? Est-ce que la malbouffe ça existe pour les animaux ? Genre, une galette de graines de qualité douteuse aspergée de produits qui lui donne le goût d'un rongeur ?

Partie dans une spirale de questions demeurant sans réponses, Castielle n'avait pas bougé d'un poil lorsque Dellabea s'adressa à nouveau à elle. Au son de sa voix, la sorcière détacha enfin ses yeux de l'oiseau toujours picorant.

Bizarrement, ses paroles eurent des effets totalement opposés mais simultanément.
C'est-à-dire que d'un côté elle se sentait rassurée et confiante. Elle voulait répondre "Oui tu as raison, je dois sans doute me détendre un peu à ce sujet. Ça finira bien par venir" Le tout avec un sourire, dans la lumière du soleil couchant, caressant gentiment sa chouette d'une main affectueuse. Castielle pouvait parfaitement imaginer la scène comme dans un dessin animé, avec les larmes brillantes aux coins des yeux et la musique larmoyante rythmée par des violons et un piano.
Et en même temps : la pression. Le poids sur les épaules, la boule au ventre et dans la gorge, le doute. "Oui, mais quand ? Quand ?? En suis-je seulement capable ? Je ne mérite pas cet animal !" le tout dans une ambiance semblable au roman d'Emily Brontë. Lugubre, la lumière cachée derrière un nuage, le vent froid tourbillonnant dans la volière, les rapaces la fixant des yeux de manière outrée. Une musique inexistante ou alors des violons crissants.

La fille unique de la famille Colt n'était pas connue pour sa capacité à la demi-mesure. Loin de là !

Le résultat extérieur de ce carnage émotionnel intérieur ? Castielle prit bien soin de le cacher. Rapidement elle se retourna, feintant de s'assurer que son animal de compagnie ne manquait de rien. Puis elle se rappela qu'elle n'avait pas besoin de faire semblant d'être occupée puisqu'elle avait réellement quelque chose à faire. Envoyer une lettre, par exemple !
L'épervière était au taquet. À croire qu'elle n'attendait que ça de la part de son humaine de compagnie. Le message attaché à sa patte droite, elle s'envola naturellement vers la fenêtre la plus proche. Celle où était Dellabea en ce moment.
Quand Castielle suivit d'un regard bienveillant la chouette partir et se retrouva à nouveau en face sa camarade, les seules traces restantes de son violent conflit intérieur n'étaient plus qu'au nombre de deux. Une monture de lunettes à la teinte mauve-vert et des joues un peu rouges.
Castielle se racla la gorge et plutôt que d'ouvrir la bouche pour dire une bêtise, se contenta de hocher la tête vers la Lady avec un petit sourire timide.
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Re: Dans les Escaliers
Invité, le  Lun 2 Oct - 19:05


RP avec Castielle Colt


Dellabea sentait toujours cette gêne palpable chez sa camarade. Et son visage ne mentait pas, ses joues avaient viré au rouge et son regard se faisait de plus en plus fuyant. L'atmosphère en devenait presque pesante. Dellabea soupira légèrement. Elle avait horreur de ce genre de situation. Elle aurait bien aimé avoir son petit moment à elle avec les volatiles... mais ce serait pour une prochaine fois. N'ayant pas pu réellement profiter de la volière comme elle le souhaitait, elle aurait quand même apprécier passer un agréable moment, mais cette rencontre avait assez mal tournée. Bien qu'elle ne soit pas catastrophique pour autant.

* Elle sera sans doute un peu moins crispée la prochaine fois que je la croiserai. *

Dellabea sentit la chouette de Castielle passer à côté d'elle pour sortir par la fenêtre, sa lettre au bec. Elle l'observa un instant, jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans le paysage. Dellabea se retourna vers sa camarade en arborant encore et toujours son éternel sourire poli, peut-être un peu faux, mais c'était habituel pour elle de paraître toujours joviale aux yeux des autres. Elle se demanda comment elle allait pouvoir prendre congé sans vexer sa camarade.
Après tout, elle avait envoyé sa lettre, et visiblement, elle ne pourrait pas se retrouver au calme pour s'occuper des chouettes et hiboux de la volière. L'heure tournait, et les autres élèves n'allaient sans doute pas tarder à arriver par bloc de dix.

Elle entreprit quelques pas vers la grande arche de la volière, sa rapprochant tout doucement pour éviter que sa camarade ne devine son empressement. Une vraie dame sait toujours quand se retirer. C'était l'un des "dictons" préféré de sa mère. Car bien que la demoiselle soit charmante, Dellabea n'était pas réellement adepte des situations embarrassantes. Elle passa sa main dans ses cheveux et sentie une mèche dépasser. Tout en la tortillant pour la remettre en place elle entama la délicate tâche de préparer sa sortie.

Je pense que je vais continuer ma promenade près du lac.
Il faut profiter de cette journée. Elle s'annonce si douce.


Elle lança un sourire à Castielle tout en entrelaçant ses doigt au niveau de son ventre.

Castielle, j'ai été ravie de faire ta connaissance.
Nous nous recroiserons peut-être dans la salle commune.


Elle garda ses doigts croisés sur son ventre, posa l'une de ses pointes de pied derrière l'autre tout en pliant légèrement le genou et courba délicatement son dos dans une révérence. Ce n'était pas les révérences du temps des rois, non c'était un geste très léger mais qui donnait un certain charme à la prise de congé dira-t-on... Elle lança un dernier sourire, se disant qu'il était effectivement temps pour elle de se retirer et de vaquer à ses occupations. Elle tourna les talons et entama la marche pour descendre de la grande tour.
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Matière optionnelle : Étude des moldus

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Re: Dans les Escaliers
Castielle Colt, le  Mer 4 Oct - 11:13

Sans surprise elle avait réussi à la mettre aussi mal-à-l'aise qu'elle et à la faire fuir. Castielle s'en voulait tellement d'être aussi nulle pour ce genre de choses ! C'est quand même incroyable qu'elle soit incapable de maintenir un contact humain de plus de cinq minutes sans que ses maladresses finissent par rendre l'ambiance pesante. Elle aurait bien voulu s'excuser mais elle savait que ça ne ferait que rendre la situation encore plus malaisante. Elle avait de l'expérience sur le sujet depuis le temps ! Alors plutôt que de forcer les choses elle laissa sa Lady amorcer un mouvement vers la sortie sans essayer de se rattraper.
Elle aurait préféré lui laisser une meilleure impression de sa personne pour leur première rencontre.
Paradoxale Castielle, à vouloir à la fois se détacher de ses pairs mais à toujours vouloir être dans leurs bonnes grâces.
Même si dans ce cas-ci elle l'aimait vraiment bien, cette fille.

Elle répondit simplement par un "Moi aussi !" à son "Ravie de faire ta connaissance", puis hocha joyeusement la tête quand elle parla de la salle commune. C'est vrai qu'elle était de la même maison ! Tout n'était pas donc perdu, elle aurait d'autres chances de lui montrer un aspect un peu plus agréable de sa personne. Et puis peut-être aussi qu'elles se croiseront en cours ? Ça pouvait être sympa ! Enfin si c'était pendant le cours de Défense il faudra qu'elle fasse attention à ne pas lui faire peur. Le rat des champs militaire contre la princesse de ville... avec un peu trop d'entrain elle risquait de lui casser quelque chose. Niveau mauvaise impression on pourrait difficilement faire pire. Mais bon, on n'y était pas encore, alors pas la peine de s'inquiéter à l'avance, pas vrai ?

Sur cette pensée Dellabea fit une révérence qui laissa Castielle complètement surprise. Elle avait limite des étoiles dans les yeux. Est-ce qu'elle l'avait imaginé ? Rêvé ? Elle avait vraiment fait une révérence ? .... pour elle ???
Le rouge lui monta de nouveau aux joues mais heureusement cette fois sa camarade de maison était déjà dans l'escalier.

Castielle resta là encore un petit moment. Immobile. À se demander si tout ça lui était vraiment arrivé. Après quelques secondes elle secoua la tête pour revenir à la réalité. Remit ses lunettes en place et se dirigea vers l'escalier à son tour. Le long de sa descente, elle remit son cerveau en marche et reprit le cours de ses pensées initial : et si elle l'appelait comme une déesse de la mythologie ? *Nan trop classique.* Alors pourquoi pas comme un personnage de la pop culture qu'elle aimait bien ? *Ah ça peut être sympa*... -


Fin du RP pour nous deux
Des :kiss: Della ~
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Re: Dans les Escaliers
Invité, le  Dim 26 Nov - 15:36

[RP UNIQUE] Suite à la table de Poufsouffle (Grande salle)

Alicia avait finalement décidé de sortir dehors et de trouver un endroit où elle pourrait être tranquille. S’habillant en conséquence avec ses gants et son foulard en plus de sa cape un peu plus chaude. Ali avait choisi la volière pour continuer sa lecture et réfléchir.

Après tout, cela voulait dire plusieurs choses… Ou du moins, cela POUVAIT dire plusieurs choses. Sois un partisan du maître des ténèbres était venue déposer ça en douce subtilement sans problème, ou alors un élève ou un membre du personnel était un partisan. Pas nécessairement plus rassurant non plus au final… Cela ne voulait pas dire que la personne était un Mangemort, mais qu’il croyait que tout cela était véridique et que ce que faisait le maître était bien. Frissonnant, Alicia se souvint alors qu’elle était en direction de la volière et que les temps était réellement plus froid depuis peu. Elle s’empressa donc d’aller se trouver un coin.

Son choix, quoi que peu judicieux, s’arrêta dans les escaliers de la volière. Observant les alentours, elle décida de s’asseoir sur une marche et sortie le journal de son sac, tandis que le soleil se levait tout doucement à l’horizon.






L'Impardonnable


Le monde change. Dans les arbres le vent souffle plus intensément, comme sur les villes magiques qui murmurent l'air de la Liberté. Il est un Secret qui perdure depuis bien trop longtemps. Qui occulte tout ce que notre monde pourrait avoir sans se restreindre derrière de banales formalités. Il est temps d'ouvrir les yeux, de regarder en face les incohérences de la Justice, pour les rayer jusque dans les fondements des inepties qui la compose. Une nouvelle aube se profile, sans les chaines de la Restriction, et ce jour-là la seule question qui se posera est, quel est votre choix ?


Appel des Ténèbres



       

Murmures de l'Ombre

         Il y a des mots qui se déforment dans le creux d'une oreille, courant d'une bouche à l'autre et forcés parfois d'épouser la forme des pensées étriquées de ceux qui ne les comprennent pas. Nos idées ne sont plus celles de nos prédécesseurs, nous les avons modelées, pour les faire correspondre au besoin de notre temps. Ce qui était vrai hier ne l'est plus aujourd'hui. Nous nous sommes adaptés, devenant une voix qui se bat pour la communauté magique et non forcément contre elle.

Le temps est venu que les mauvaises langues se taisent, que la vérité soit de nouveau établie, celle dont le ministère nous prive pour mieux s'enraciner dans sa bêtise. Nos idées ne sont pas le Chaos mais bien l'Ordre pour tous, une liberté absolue, sans chaînes nous privant de nos droits les plus fondamentaux.

À  commencer par le Secret Magique. Nous en voulons l'abolition. Réfléchissez, pourquoi aurions-nous à nous terrer dans l'ombre comme des indésirables alors que les moldus ne représentent désormais aucune menace pour nous ? Alors qu'il serait possible de cohabiter sans que l'on ait à se cacher d'eux ? Cette entrave à notre liberté ne peut plus durer, nous n'avons plus à nous soumettre à des idéaux d'un temps passé,  ancrés dans les peurs d'un ministère n'ayant plus lieu d'être.

Le ministère justement, qui n'a de cesse de nous prouver son incompétence au travers de nombreuses erreurs et approximations. Que dire de l'inefficacité des Aurors quand l'école a été attaquée aussi librement qu'un moulin au milieu d'un champ ? Ou encore au travers de ses lois les plus absurdes et de sa hiérarchie trop verticale, dominés par un ministre incompétent que peu de vous apprécient ?

Il est venu le temps de s'unir, de se défaire de ce système que l'on nous impose. Et ce par tous les moyens possible. Le pacifisme ayant depuis longtemps prouvé qu'il ne mènerait nul part, se perdant en discours ennuyeux ou en promesses illusoires. Il est grand temps d'agir, et non plus du subir.

Parce que notre liberté ne doit pas être un choix, mais un acquis.



       

La déchirure du monde

1/ La vie moldue a-t-elle la même valeur que la vie sorcière ? Accordes-tu de l'importance au statut sanguin de tes proches ?
La seule chose qui puisse différencier l’importance que nous accordons à un être humain est liée à ses actions, sa personnalité, bien plus que des notions comme le sang ou les pouvoirs magiques. En vérité, nous jugeons que les moldus et sorciers, tous sangs confondus, sont égaux. Technologie et magie ne sont que des bifurcations dans l’espèce humaine ; aucune n’est supérieure à l’autre. C’est précisément pourquoi le contraste entre le cocon dont jouissent les moldus, et l’asservissement auquel le Secret nous soumet, est intolérable.


2/ Que penses-tu de la séparation des mondes magique et moldu ? Est-ce l'option que tu juges la plus viable sur le long-terme pour les deux communautés ?
La séparation mise en place entre les mondes magique et moldu est, au mieux inefficace, au pire dangereuse. Nous pensons que la méconnaissance mutuelle développe des deux côtés haine, mépris, et peur. Une véritable aberration, on est pas du bétail à séparer chacun dans son enclos ! Pour cohabiter, il faut dialoguer, et non se laisser enraciner dans une ségrégation pluriséculaire. « Les mariages "mixtes" (sorcier/moldu) prouvent que cette acceptation et ce vivre-ensemble sont possibles. » Oui, mettre fin à cette séparation risque d’avoir un coût humain, mais c’est le coût de la liberté.


3/ Quel est l'équivalent moldu de la lutte contre le secret magique ?
Nous connaissons trop peu l’univers moldu pour tirer des conclusions hâtives. Cependant, nous trouvons des parallèles possibles entre les idéaux de l’Ordre noire et des mouvements comme la lutte pour la mixité sociale ou la transparence politique.


4/ Qui détient le monopole de la violence légitime ? Es-tu satisfait de cette répartition des pouvoirs ?
Nous ne sommes pas totalement d’accord sur la question, principalement parce que cela dépend du référentiel. Dans la communauté sorcière britannique, le Ministère détient la violence légitime. En effet, il est le seul à pouvoir user de violence (directement ou pardélégation aux Aurors) sans avoir à subir de préjudice. Nous trouvons qu’il lui arrive d’abuser de cette impunité, de faillir à sa mission de protection.
Si l’on prend pour repère les communautés moldues et sorcières, certains d’entre nous sont tentés de songer que ce monopole est détenu par les moldus. Ce sentiment est surtout lié à l’asymétrie des jugements en cas de conflit entre moldus et sorciers.
De manière générale, cette répartition des pouvoirs ne nous satisfait pas vraiment. Le gouvernement devrait avoir moins de pouvoir, se fier à son peuple. « Ne sommes-nous pas prêts à nous assumer en tant qu’Etat-nation ? »


5/ Si le Ministère était un objet, lequel serait-il ? Le bureau des Aurors serait-il fait de la même matière ? (Si non, laquelle ? Si oui, d'autres différences seraient-elles à noter ?)
Clairement, ici on n’est pas deux à voir les choses de la même façon. Mais c’est normal hein, chaque cerveau fonctionne différemment, c’est ce qui fait la beauté de l’être humain. Soyons synthétiques, ne choisissons que deux métaphores ! Si le Ministère était un bateau en train de sombrer, ses Aurors en seraient la bouée défectueuse. Une autre image serait celle du Ministère comme une porte, une entrave, un non-lien, derrière laquelle le secret peut disparaître et les communautés se rejoindre. A une ouverture près…


6/ Si les deux principaux groupuscules (Ordre du Phénix et Ordre Noir) étaient des animaux, que seraient-il ? Pourquoi ?
Nous avons des avis mitigés sur la question.
Pour la plupart, nous voyons l’Ordre du Phénix comme un chien. Ils sont pour nous, un mélange de bons petits toutous qui peuvent montrer les crocs sans logique. Un animal donc en apparence de confiance, fiable et domestiqué mais qui peut très bien révéler un côté violent et dangereux. Cependant, d’autres voient cet Ordre comme un beau Paon, qui agite ses plumes pour paraître grand, mais qui n'a pas plus d'utilité que cela au fond, hormis faire mal quand on se fait pincer. Mais nous pouvons aussi voir l’Ordre du Phénix comme un moustique, un animal en voie d’extinction ou même un cheval qui se laisse dompter facilement. En somme, un animal qui ne serait pas exceptionnellement dangereux.
L’Ordre Noir, pour nous, s’apparente plus à une meute de loup ou à un serpent. Pour les premiers, ils chassent en meute et ont un Alpha pour pouvoir diriger cette vraie communauté. Pour les seconds, c’est un Serpent, patient et qui attend toujours le bon moment pour agir et qui instinctivement suscite la crainte. Dans l’ensemble, L’Ordre Noir ressemble à un prédateur tel que le dragon, l’ours ou même le crocodile.


7/ Quelle émotion t'inspirent les Mangemorts et pourquoi ?
Nous éprouvons principalement de la crainte mais surtout beaucoup d’admiration, de fascination envers cet Ordre. Pour certains, nous y voyons une source d’inspiration, de justice, de savoir, de modèle qui nous pousse à nous surpasser. Leur force d’oser se lever face au pouvoir en place afin de défendre la liberté et lutter contre le Secret Magique, accroît notre détermination.


8/ Si tu portais un masque, que ferais-tu de différent par rapport aux Mangemorts actuels ? Au Seigneur des Ténèbres ?
Pour la plupart, nous n’agirons pas forcément différemment. Mais si nous devions réellement innover, nous pensons qu’attaquer de grandes personnalités moldues ou accentuer le côté discutions afin de faire mieux comprendre l’idéologie serait un plus. De plus, ce serait un bon point de contrôler les écoles de Magie afin de créer une nouvelle génération plus impliquée dans les débats politiques et soutenant notre cause.


9/ Que représente la technologie moldue pour toi ? Penses-tu qu'elle soit l'équivalent de la Magie ?
Pour nous, la technologie moldue est l’évolution même de leur communauté. Cependant, elle n’est absolument pas l’équivalent de la magie. Pour certains, nous la voyons comme une faiblesse, comme un substitut à notre magie en beaucoup moins bien. D’autres, pensent qu’elle pourrait être utile, que c’est avantage dont on pourrait tirer profit malgré le fait que la magie a un peu de mal à se mélanger avec les objets technologiques moldus. Cependant, nous y voyons aussi une certaine complémentarité puisque souvent la magie permet de faire des actions que la technologie ne permet pas et inversement.


10/ Si tu pouvais choisir le ministre de la magie, qui voudrais-tu ?
Nous voulons du changement, tout simplement. Quelqu'un qui soit là pour briser les codes malsains établis et ne pas plier sous le poids de ses responsabilités. Nous voulons voir cette barrière entre les moldus et les sorciers abolis, que le secret de notre existance soit enrayé pour toujours. Un seul sorcier au pouvoir pourrait-il vraiment y parvenir seul ? Nous voulons que la communauté soit justement représentée. Luttant fièrement contre le despotisme actuel, nous voulons voir monter au pouvoir un gouvernement apte à prendre les décisions qui s'imposent.

11/ Penses-tu qu'il faudrait réformer l'éducation magique ? Si oui comment et si non, pourquoi ?
Nous savons tous que l'éducation est un tremplin commun : c'est à ce moment que nous acquérons nos bases et apprenons à nous considérer comme de véritables citoyens magiques. Poudlard devrait être indépendant du Ministère - et pour cause, on nous enferme. Nous suivons des cours d'Histoire et de théorie sans jamais avoir le droit à des bribes d'informations concrètes et d'actualités. La faute aux professeurs ? Nous pensons que non. Mais nous contraindre à ignorer ne fait que renforcer notre colère. Les jeunes aussi ont le droit de savoir et de comprendre ce qui se passe réellement autour de nous.


12/ Que dirais-tu pour convaincre la communauté magique que la cause Mangemoresque est juste ?
Nous voudrions leur offrir la liberté dont ils ont été trop longtemps privés. Braves gens, voyez comme nous sommes prisonniers de leurs décrets néfastes ne visant qu'à les protéger, eux ! Cela fait des siècles que nos dirigeants se protègent par peur de se mouiller. Nous voulons simplement vous offrir un monde où vous pourrez sortir de chez vous et exercer la magie sans crainte de vous voir sanctionné ou pire, rejeté. Vous êtes des sorciers. Cela fait partis de votre identité - nous voulons simplement que cela soit reconnu de tous. A tous ceux qui critiquent nos méthodes parfois extrêmes : sachez que nous n'avons pas eu le choix. Il a fallut que nous nous défendions, que nous vous défendions, pour que nos voix soient entendues.


13/ En tant que partisan de l’Ordre des Ténèbres/des Mangemorts, as-tu un message à faire passer à la communauté magique ?
Vivez. Apprenons ensemble des erreurs du passé. Battons nous ensemble pour ce que nous jugeons juste. Parce que tout ce que nous voulons offrir à notre société, c'est la liberté de vivre en étant soi-même.




       

Éclats d'Ombre

Les messagers de la nuit,
Filent dans les ombres,
Ils sont le phare qui luit,
Et éclaire la pénombre.

Sonnent sonnent les heures,
Est venue celle de la délivrance
Chantent chantent les pleurs,
Entend les cris dans les silences.

Ils veulent abolir le Secret,
Pour le monde magique,
Un plus grand bien à créer,
Une communauté unique.

Sonnent sonnent les minutes,
Est venue celle du partage,
Volent volent les volutes,
Des sorciers sans esclavage.

Le Crépuscule porte sa lame,
Et se dresse comme l'Ordre,
Dans l'Obscurité il est flamme,
Ou se blesse le Désordre.

Sonnent sonnent les secondes,
Est venue celle du Temps,
Danse danse donc ce monde,
A ce parfum de dément.

L'Ombre étend son emprise,
A son souffle frissonnant,
Rejoignez cette douce brise,
Devenez leurs partisans.
         




Les journaux de propagande et celui de la Vérité.

Parler au nom du peuple est donné à tout le monde, mais connaître réellement ses attentes, ce n'est pas le cas. Nos ennemis ont cru bon de publier des ramassis de propagandes pour vous rassurer, alors que leur but premier était de veiller à ce que les chaînes attachant votre liberté soient encore bien en place ! Il est grand temps que votre esprit s'ouvre sur un monde meilleur où nous n'avons plus besoin de nous cacher. Laissons la Magie s'exprimer.



©MM87
         


Ouvrant de nouveau le journal, Alicia commença à lire ce dernier, plus lentement, plus profondément.
« Nos idées ne sont plus celles de nos prédécesseurs, nous les avons modelées, pour les faire correspondre au besoin de notre temps. Ce qui était vrai hier ne l'est plus aujourd'hui. Nous nous sommes adaptés, devenant une voix qui se bat pour la communauté magique et non forcément contre elle. » murmura la blondinette avant de relever les yeux de sa lecture, incertaine. Est-ce qu’il y avait quelqu’un parmi eux si bon avec les mots qu’elle pourrait sentir un doute malgré tout au fond de son cœur?

Soupirant, la jeune femme retourna à sa lecture, toujours de plus en plus perdue et confuse.
« Vivez. Apprenons ensemble des erreurs du passé. Battons nous ensemble pour ce que nous jugeons juste. Parce que tout ce que nous voulons offrir à notre société, c'est la liberté de vivre en étant soi-même. » Aucun mangemort ne pouvait réellement penser ainsi… non ? Et si c’était un simple canulard? Ou quelqu’un qui s’amusait à placer ça un peu partout pour le simple plaisir de le faire? Tant de question pour si peu de réponse.

Après un cours instant, Alicia remit le journal dans son sac, se demandant par la même occasion si elle devait en parler à quelqu’un… Est-ce que d’en parler pourrait la nuire? Quoi qu’elle pourrait aisément prouver qu’elle n’est pas une partisane avec un Veritaserum. Non, tout allait bien aller. Même si dans son cœur, les choses étaient confuses.


EDIT: Comme j'étais seule ici depuis le 26 et que je ne voulais pas monopoliser cet endroit, j'ai changé le RP LIBRE en RP UNIQUE tout simplement.
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Re: Dans les Escaliers
Haiko Kanakis, le  Dim 28 Jan - 19:51

Entre de mauvaise mains
Pv Madilyn

Assis sur les escaliers à deux marches de la volière, je m'applique à terminer d'écrire ma missive pour l'envoyer à Sayuki. Il ne faut pas que je la fasse trop attendre, je lui ai promis de lui écrire tous les jours et vu la fiabilité avec laquelle elle me répond ce n'est surement pas moi qui vais commencer à lui faire faux bons. Mes mains tracent doucement les lettres pour que cela soit le plus lisible possible alors que la langue coincée entre les dents mon visage grimace un peu dans une expression de concentration intense. Chère Sayuki, tu me manques énormément. [...] C'était toujours un peu le même début, cette absence, ce grand vide dans ma poitrine alors qu'elle n'était pas là. La vie ici c'est plutôt chouette mais quand même fort cliché. [...] Je multipliais les anecdotes sur les différentes maisons qui la faisait rire.

Les serpentards font toujours n'importe quoi. Ils veulent paraitre intelligent et certains le sont sans doute mais ils me font un peu trop penser à ces méchants que l'ont voit dans les films, ceux qui au final ne font que souffrir. Je n'ai pas du tout envie de leur ressembler mais heureusement il ne m'a pas encore été donné d'en croiser un pour de vrai alors tout va bien. [...] Je souris doucement en parcourant la missive en une relecture pour éviter le surplus de faute et de répétition. Je t'aime plus que très fort et j'espère bientôt te revoir, prends soin de toi, Haiko. Ma lettre ainsi finie je la pose un instant à côté de moi pour trouver dans mon sac un ruban bleu afin de l'entourer.
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Re: Dans les Escaliers
Madilyn Nebulo, le  Dim 11 Fév - 15:52

co
li
ma
çons

Gravir les marches pavées, glacées, quand t'as déjà roulé tout en bas de l'escalier de la vie. Faux pas, croche-patte, t'as peut-être fait exprès tu sais plus, quelle importance ? T'as dégringolé, galipette, pirouette, rez-de-chaussée.
Fourmilière incongrue, l'éternelle foule poudlardienne pullule et bourdonne autour de toi, découpée en silhouettes floues, taches sombres dans ton champ de vision. Pressée, toujours, toujours trop pressée.
Y a qu'toi. Y a qu'toi qui va lentement, comme si t'essayais de retenir le temps pendant une flopée de secondes volées. Y a qu'toi qui a cette expression, la tête levée mais le regard vide. Y a qu'toi qui résiste à l'appel immuable de la fin d'heure, transition, lever ses fesses pour aller les reposer sur une autre chaise, entre quatre autres murs, pour écouter laconiquement le flot de paroles incessant professoral. Y a qu'toi qui a pas la tête bourrée aux chiffres, aux sorts et aux enchantements.

Tu tâtonnes dans ton esprit en berne, embrumé comme d'habitude, ton corps te suivant plus ou moins, tu le traînes derrière toi. Tu rumines ombres et hantises, sommeil taché de sang cette nuit encore, souillé de rêves qui n'en étaient pas. T'as les larmes au ventre et la rage aux yeux, ça se voit, tu t'en doutes, et alors ? Dans cette entité bruyante, pas d'yeux, rien que des jambes rapides, des bras agités, des corps lourds, des bouches hurlantes et écumantes. Mais pas d'yeux, pas d'oreilles, pas de coeurs.

Et y a une ombre. P'têtre un peu plus solaire que les autres. Une avec deux yeux, deux yeux trop beaux, trop doux. Y a trop d'enfance dans ce regard, trop d'innocence, blancheur, candeur, pureté, tout le tralala, pas de mots pour ça. Y a des étoiles, y a des oiseaux, y a des fleurs, y a l'océan, y a des papillons, y a des rires d'enfant, y a des flammes douces et chaudes, y a l'odeur du sapin, y a les couleurs de l'automne, y a les premières neiges, y a la nuit des étoiles filantes. Y a le monde et la beauté dans ce regard.

Et c'est si joli...
Si joli que ça t'en donne

la gerbe.

Tu veux être la désillusion qui brisera tout ça, le souffle qui éteint la bougie, la tache de sang sur la dentelle. Tu veux être l'éclair qui zèbre et fend le ciel trop bleu.
Alors doucement
la flamme au regard
tu t'avances.

Et brusquement
du trésor de papier
tu t'empares.





Haiko Kanakis
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Re: Dans les Escaliers
Haiko Kanakis, le  Jeu 1 Mar - 7:02

C'est fou comme l'innocence et l'insouciance de certains peut faire du mal aux autres. Sans m'en rendre compte je rappelais à tout ceux qui ne pouvais plus y prétendre qu'être un enfant était toujours possible et ils m'en voulaient. mais je n'étais déjà plus innocent. Non, j'avais appris très vite en entrant ici la différence entre le bien et le mal. La fille devant moi qui tenait entre ses mains la missive que j'avais mis tant de temps et d’amour pour ma petite sœur à écrire faisait quelque chose de mal. je n'aimais pas ça mais comme d'habitude je n'avais strictement aucun moyen de me défendre.

Pourquoi donc avait-elle fait ça ? Alors que je ne connaissais même pas son nom, que je ne l'avais encore jamais vue. Elle était apparue comme un diable sortant de sa boite pour me voler ce que j'avais de plus précieux au monde. Ma correspondance avec Sayuki. Comme par habitudes, mes yeux me picotèrent et je refusais les larmes qui n'avaient pas le droit de devenir la première option en cas de contrariété. Je refusais. Même si ma petite sœur était loin, je voulais rester un grand frère modèle. Du bas de mes onze ans et quelques mois, je me redressais de toute ma hauteur et tendis la main vers la demoiselle en fronçant les sourcils avec autorité pour quelle me rendre ma missive. Je rigolais pas moi, elle avait intérêt à me la rendre !
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Re: Dans les Escaliers
Madilyn Nebulo, le  Sam 17 Mar - 22:55

Quelques troubles, dans l'océan parfait de ses grands yeux, quelques vagues, vague à l'âme. Une petite tempête, t'es dans l’œil du cyclone, mais c'est toi le vent, alors tu lui ris au nez. Ouragan, tornade, un souffle léger et il s'envole, brindille insignifiante, lui et son maudit papier. Et cette lumière, ces oiseaux. Ce que t'auras plus jamais. Dans ta tête t'as envie de remuer ces aux trop calmes, pour y briser ton reflet sombre. Et pour que son soleil mystérieux en disparaisse aussi, sûrement. Un enfant. Il a encore l'âge des avions en papier, des rires, des chuchotis et des secrets, des jeux. De l'innocence, et de la candeur sucrée, les bonbons à la récré. Petits soucis et grands chagrins, énormes joies pour des petites choses. Une petite étoile au coin du ciel.
L'éclair a jailli, mais l'enfant se dresse sous le ciel, défiant le tumulte de l'orage, et réclamant aux nuages noirs rageurs ce qui lui appartient. Tu t'attendais au désastre et aux larmes, mais avec son air fâché un peu factice, il te surprend mais t'amuse par la même occasion. Mais qu'est-ce qu'il t'énerve. Pour un bout de papier...
Regard jeté vers la feuille, le précieux. Un sourire en réalisant à tel point l'objet que tu tiens entre tes doigts a du pouvoir sur le garçonnet.
Oh. C'est ça que tu veux ?
Rire. Sarcasme. Tempête.
C'est donc important ? Voyons voir...
De tes doigts agiles, tel un magicien sous les lumières crues de la scène fébrile, tu fais voler la colombe de papier jusqu'à tes yeux ricaneurs.
Haiko Kanakis
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Serdaigle (DC)
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Re: Dans les Escaliers
Haiko Kanakis, le  Dim 15 Avr - 16:28

Étrange impression
la demoiselle donnait froid
dans le dos
comme un seau d'eau glacée
le liquide coule entre
les omoplates

et je le regarde
d'un regard incertain
une bouille de gamin
quand elle tient
la lettre entre ses mains

je voudrais lui arracher
guetter un sursaut
d'incertitude
au coin de ses lèvres
un détail
le froncement des sourcils
qui annonce
la décontenance

mais elle reste là
ce masque de diablesse
lui collant à la peau
comme une caresse

sur son trône rouge
elle me toise
avec mépris

alors qu'à ses pieds
là, en bas des marches
je tends une main
qui se met bientôt
à trembler
pour récupérer
le précieux parchemin

elle a les yeux effrayant
de ceux qui ont déjà vécu
et je ne voulais pas
paraître indécent
j'étais un gentil enfant

alors me retournant
je piochais dans mon sac
un cahier bleu
comme l'été des cieux
avant d'inscrire
poliment

Oui,
vous pouvez me rendre mon carnet ?
S'il vous plait...


Mais elle approche
la missive de son visage
les larmes
aux yeux me montent

élan de désespoir
je me précipite
et tend la main
vers ma feuille

lui tapotant le bras
pour qu'elle baisse le regard
qu'elle rende enfin
ce qui ne lui appartiens pas

une main tend le cahier
alors que mes doigts
se posent contre le
s'il vous plait...
avec l'impression
de ne pas avoir d'autres choix.
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