Salle de classe à côté de la bibliothèque

La jeune femme s'avança vers Lena pour s'asseoir sur la chaise qu'elle avait tiré. Elle prit la même position que la brunette il y a quelques secondes sur la table. La Serdaigle prit place à côté se sa camarade, quand celle-ci lui demanda:

"Moi de même ! Je ne t'avais jamais vu avant. Tu es nouvelle ?"

Le grand sourire qui ornait le visage de la bronze et bleue disparut aussitôt, et elle dévia son regard du visage de la blonde. Maintenant, elle scrutait le sol. Puis, elle osa un regard en disant:

"Non, je ne suis pas nouvelle. Je suis arrivée l'année dernière. Mais au bout de quelques mois seulement j'ai du partir pour la France. Je suis revenue dernièrement. Mais tout est si différent! Je ne reconnais quasiment plus personne. En ce moment, je n'ai pas de meilleure compagnie que moi-même ! C'est d'ailleurs pour ça que je suis ici.

En prononçant ces mots, la jeune Serdy avait rattrapé un timide sourire. Elle pensait que l'autre ne faisait que s'inquiéter pour elle. Elle avait l'air très douce et très gentille.

La question d'Ombre semblât perturber la jeune fille, car son sourire disparu subitement de son visage et elle baissa la tête. Cette réaction confirma ce que la grande blonde avait deviné. Cette demoiselle avait bien un problème et donc peut-être besoin d'aide. La brunette se décida quand même à lui répondre.

- Non, je ne suis pas nouvelle. Je suis arrivée l'année dernière. Mais au bout de quelques mois seulement j'ai du partir pour la France. Je suis revenue dernièrement. Mais tout est si différent! Je ne reconnais quasiment plus personne. En ce moment, je n'ai pas de meilleure compagnie que moi-même ! C'est d'ailleurs pour ça que je suis ici.

Elle affichait un mince sourire tout en disant cela, mais la Serdaigle avait bien comprit qu'il n'était qu'une façade. La septième année pensait que quelque chose avait dû se passer en France pour que sa camarade réagisse ainsi. Il n'était pas très compliqué de se sortir de sa solitude, quand on le voulait, dans cette école. Si la jeune Serdy qui se trouvait en face d'elle voulait lui raconter ses problèmes, la Bleue et Bronze était prête à l'entendre.

- Comment se fait-il que tu n'ais pas chercher à discuter avec des personnes de notre maison ou bien les amis que tu t'étais fait pendant tes quelques mois ici ? En tout cas, je ne pense pas que ce soit une bonne chose de rester toute seule dans son coin. Tu vas juste ruminer tes problèmes.

L'allemande s'arrêta là. Elle ne voulait pas insister tout de suite de peur de braquer la brunette.

- Comment se fait-il que tu n'ais pas chercher à discuter avec des personnes de notre maison ou bien les amis que tu t'étais fait pendant tes quelques mois ici ? En tout cas, je ne pense pas que ce soit une bonne chose de rester toute seule dans son coin. Tu vas juste ruminer tes problèmes.

C'est vrai ça, d'habitude elle est si sociable, elle est tellement perturbée par ses problèmes qu'elle n'a même plus la foi d'aller vers les autres!

- Mes anciens amis sont partis, et avec ceux qui sont restés, on a pas encore eu le temps de bien se revoir et parler plus de vingt secondes! J'aurais pu rencontrer d'autres personnes mais je suis trop ... Perturbée! En fait, en France, on a eu de très gros problèmes familiaux. Mes parents se sont séparés, mes grands parents ne veulent plus nous soutenir, ils en ont marre de cette "magie". En gros ils ont coupé les ponts! Pour finir, mon frère en a marre de mes parents et mes grands parents donc il est parti (il est majeur). J'ai perdu ma famille! Je ne me sentais bien plus qu'à Poudlard. Et maintenant, tu viens de me faire prendre conscience que je suis entrain de tout gâcher! C'est gentil d'être venue me voir! Aufait, pourquoi es-tu venue? Et parle moi un peu de toi, depuis quand tu es là?

C'était comme si Lena avait lâche un gros caisson! En même temps, repenser à toute cette affaire la rendait triste, mais ça lui faisait aussi du bien d'en parler à quelqu'un. Avoir quelqu'un à qui parler ça fait toujours du bien. On ne pense plus aux problèmes !

La brunette ne sembla pas dérangé par les questions d'Ombre et au contraire elle lui répondit avec une grande sincérité.

- Mes anciens amis sont partis, et avec ceux qui sont restés, on a pas encore eu le temps de bien se revoir et parler plus de vingt secondes! J'aurais pu rencontrer d'autres personnes mais je suis trop ... Perturbée! En fait, en France, on a eu de très gros problèmes familiaux. Mes parents se sont séparés, mes grands parents ne veulent plus nous soutenir, ils en ont marre de cette "magie". En gros ils ont coupé les ponts! Pour finir, mon frère en a marre de mes parents et mes grands parents donc il est parti (il est majeur). J'ai perdu ma famille! Je ne me sentais bien plus qu'à Poudlard. Et maintenant, tu viens de me faire prendre conscience que je suis entrain de tout gâcher! C'est gentil d'être venue me voir! Aufait, pourquoi es-tu venue? Et parle moi un peu de toi, depuis quand tu es là?

La septième année regarda sa camarade un peu gêné. La jeune femme ne s'attendait pas à ce que la Serdy se dévoile aussi facilement. La Bleue et Bronze savait bien qu'elle avait un certain pouvoir pour faire parler les gens, mais c'était la première fois que cela arrivait aussi facilement. *La pauvre, ça ne doit pas être facile de perdre ainsi ses liens familiaux*. La grande blonde ne savait pas vraiment quoi dire à la jeune fille. Elle-même avait perdu ses deux parents et avait perdu presque tout contact avec ses frères. Seul Ronan avait gardé contact avec la jeune femme. Elle avait également sa grand-mère, mais celle-ci était sur son lit de mort et il ne lui restait plus que quelques semaines à vivre.

- Je comprends ce que tu ressens. J'ai moi-même perdu quasiment tous liens avec ma famille pour diverse raison.

La Serdaigle déplaça un peu ses jambes, car elles étaient ankylosées.

- Je suis venue te voir, car j'ai un certain pouvoir empathique et que j'ai senti que tu n'allais pas très bien. J'ai beaucoup de mal à supporter le malheur des autres et je cherche donc le plus souvent possible à aider mon prochain. Pour ce qui est de parler de moi, je te l'ai déjà dit, je me nomme Ombre, je suis en septième année dans la maison Serdaigle comme toi. Mes parents sont tous les deux morts, j'ai trois frères. J'ai fait toute ma scolarité à Poudlard, mais pendant mes six premières années je suis restée éloignée des autres à cause de mon pouvoir empathique.

L'allemande s'arrêta là, car elle avait un peu de mal à parler d'elle.

La jeune femme semblait un mal à l'aise face à sa réponse. Elle avait peut-être dit quelque chose qui ne fallait pas. Mais c'est vrai que sa réponse était riche en aveux. Sa camarade fini par lui répondre.
- Je comprends ce que tu ressens. J'ai moi-même perdu quasiment tous liens avec ma famille pour diverse raison.

Ça leur faisait un point commun. Bien sûr, il ne fallait pas s'en réjouir, loin de là, mais la jeune femme pouvait plus facilement la comprendre plutôt que quelqu'un qui peut compter sur ses deux parents, sur ses cinq frères et soeurs et sur ses quatre grands-parents. Sa camarade continua.

- Je suis venue te voir, car j'ai un certain pouvoir empathique et que j'ai senti que tu n'allais pas très bien. J'ai beaucoup de mal à supporter le malheur des autres et je cherche donc le plus souvent possible à aider mon prochain. Pour ce qui est de parler de moi, je te l'ai déjà dit, je me nomme Ombre, je suis en septième année dans la maison Serdaigle comme toi. Mes parents sont tous les deux morts, j'ai trois frères. J'ai fait toute ma scolarité à Poudlard, mais pendant mes six premières années je suis restée éloignée des autres à cause de mon pouvoir empathique.

Face à ces paroles, Lena ne savait pas quoi répondre.

- Je... Je suis désolée, pour tes parents. En tous cas, c'est vrai que tu as un vrai don. Ça faisait des semaines que je ne pouvais pas me confier à quelqu'un. Merci beaucoup, ça m'a fait du bien.
Elle lui avait répondu avec une grande sincérité et un grand sourire.

La réponse d'Ombre avait semble-t-il abasourdit Lena. La brunette mit un peu de temps avant de répondre

- Je... Je suis désolée, pour tes parents. En tous cas, c'est vrai que tu as un vrai don. Ça faisait des semaines que je ne pouvais pas me confier à quelqu'un. Merci beaucoup, ça m'a fait du bien.

La grande blonde se crispa un peu. Elle n'avait pas dit toute la vérité à sa camarade. La septième année n'était pas sûre que sa mère soit morte et cette simple pensée lui fit mal au coeur. Enfin, la jeune Serdy semblait aller mieux et c'était le but de l'allemande. Cependant, elle commençait vraiment à se sentir mal. La Bleue et Bonze ne voulait pas craquer devant la brune. Elle décida donc de couper court à leur discussion pour se rendre à la bibliothèque et souffler un peu.

- Ça m'a fait plaisir de pouvoir t'aider. J'espère que tu iras mieux et que tu vas essayer de t'ouvrir un peu aux autres. Dit la blonde avec un sourire. Je vais te laisser, je dois me rendre à la bibliothèque pour faire quelques recherches. A bientôt.

Ombre se leva de sa chaise pour sortir de la pièce. Une fois la porte passée, elle s'appuya contre le mur pour évacuer un tremblement. Il fallait absolument que la jeune femme se décide à parler à sa grand-mère.

fin du RP

Dylan Scott - Malena Kane

Il n’y avait aucun bruit, du moins, seulement le bruit très lointain et à peine audible, d’ici derrière les fenêtres, des feuilles bruissant contre les feuilles, du roulis de l’eau du lac sur les berges. C’était une nuit calme, trop calme. Une nuit parfaite pour faire éclater le tonnerre dans le château. Malena ne put s’empêcher de sourire à cette perspective. Il était impatient.

L’excitation des premières minutes atténuée, il enfouit les mains dans les proches de sa robe de sorcier, et tenta de prendre la mesure du décors. Malena restait dans l’obscurité de la salle, immobile. Il se trouvait dans l’une des salles à côté de la bibliothèque. La salle était complètement vide, ici et là des trucs et choses pour faire cours, une boule de cristal dont la clarté était étouffée par les ténèbres des lieux, un tableau noir sur lequel on pouvait encore, mais difficilement, distinguer l’écriture rapide mais non moins douce d’un professeur. Malena s’essaya à trouver l’identité du professeur toutefois, le silence, si fort, l’empêcha de s’y attarder. Aucun bruit. Vraiment aucun. Il n’entendait plus les voix des élèves ou des professeurs, ni leurs pas dans les couloirs. Le silence du couvre-feu régnait dans l’enceinte du château. Il s’imaginait les ronflements, les respirations tranquilles des élèves dans les dortoirs, le feu crépitant dans les salles communes. Il s’imaginait le calme d’une nuit paisible, et l’envie d’y participer le prit pendant quelques secondes. Juste quelques secondes.

Impossible de dormir ce soir. Il savait, et très bien, qu’il lui serait impossible de fermer les yeux plus de quelques heures avant que des cauchemars cachés dans le noir, ils étaient sans formes et sans couleurs, viennent, telle une compagnie de démons déchaînés, battre furieusement derrière ses paupières pour le réveiller. Les nuits précédentes avaient été sans sommeil - comme les nuits précédentes d’ailleurs. Les dernières journées furent éreintantes. Son corps montrait rarement des signes de fatigue, il tenait bon, debout, droit, inébranlable, toutefois, une énergie puissante, une frustration constante le brûlait de l’intérieur et l’empêchait d’être apaisé. Malena avait besoin d’extérioriser cette vigueur véhémente qui le tourmentait, d’où sa présence ici, cette nuit.

Il attendait, patiemment, assis sur l’une des tables, une partie de son corps dans l'obscurité, une autre, éclairée par un rayon de la lune - elle-même à demi-visible. Il joua pour lui-même une musique dans sa tête, une musique douce qui, au fil des minutes, montait, montait et explosait en un feu d’artifice de sons, de percussions, de voix. Malena sourit. Il attendait patiemment son amie, son acolyte, assis sur l’une des tables, une partie de son corps dans l'obscurité, une autre, éclairée par un rayon de la lune. Il attendait patiemment et impatiemment. Il attendait son amie, pour que cette nuit douce, se transforme en une explosion de rires, et de laisser-aller. Ensemble, ils allaient retourner le château dans le seul but de rendre grâce à la jeunesse, dans le seul but d’oublier la mélancolie furieuse et se sentir vivant, simplement.

Le couloir sombre était tellement désert qu'il en était effrayant. Les élèves, les professeurs, et tout ceux qui faisaient vivre le château s'étaient retirés pour profiter de quelques heures de sommeil. Il n'y avait pas un chat. Dylan frissonna. Elle n'était pas censée être ici. Peut-être pouvait-elle encore faire demi-tour ? L'idée de retrouver son lit douillet et chaud, de fermer les yeux en entendant les respirations de ses amies avec lesquelles elle partageait son dortoir, et de sentir le corps brûlant de son chat Royal se glisser sur ses pieds, l'envahit. Que faisait-elle ici, à braver le couvre-feu ?

Elle avait mis des heures à se décider à quitter son dortoir. Elle n'était pas ce genre d'élèves - qui ne respectaient pas le règlement et qui se glissaient dans la nuit pour faire n'importe quoi. Dans sa famille, la discipline, on l'apprenait au berceau. En même temps que l'honneur et la recherche incessante de la perfection. "Être parfaite, toujours". Ça avait toujours été sa règle de vie numéro un. Mais cette nuit, elle avait l'impression de trahir quelque chose, et ça la tourmentait assez pour qu'elle ait été tenté de poser un lapin à Malena Kane et de rester au chaud et dans les règles dans son lit.

Mais elle avait été poussée par quelque chose, de la curiosité sans doute, et l'envie d'être enfin quelqu'un d'autre que la parfaite héritière des Scott. Elle resserra sa robe de sorcière autour de ses épaules, bien qu'il n'y ait pas un souffle de vent. Il ne lui restait que deux couloirs avant de dépasser la bibliothèque. Son ami d'enfance l'attendait dans la salle de classe juste à côté. Ils s'étaient bien entendus dès leur première rencontre - lorsqu'ils avaient deux ans, lors d'un dîner donné par les Scott en Suède. Leurs parents avaient gardé depuis toujours une relation un peu trop distante pour être amicale, mais trop répétée pour être simplement cordiale, d'une famille puissante à une autre. Les Kane étaient en Bulgarie l'équivalent des Scott en Suède - quasiment une famille royale. Leurs héritiers respectifs n'avaient qu'un an de différence, et, ayant toujours évolué dans le même univers, ou presque, leur amitié s'en était naturellement découlée.

"Mais cette nuit, nous ne serons plus Malena Kane et Dylan Scott", songea-t-elle. Peut-être pourraient-ils être Malena et Dylan, tout simplement. Abandonner, même pour quelques heures, ce nom, faisait tressauter l'estomac de Dylan. Elle dépassa la bibliothèque plongée dans le noir, et poussa avec le plus de précautions possibles la porte juste à côté. Elle sourit à Malena, et ses tripes se tordirent de crainte et d'excitation à la perspective de ce qui allait suivre.

Malena Kane parcourut du regard la salle de réception illuminée par les rayons de la lune. La lune s’attardait au-dessus de la forêt interdite, et Malena sentait les lueurs des quelques étoiles sur sa peau. Le regard dans le vide, entouré par le silence du château, Malena était loin et proche à la fois ; dans la réalité, dans l’ailleurs ; un corps présent, une âme flottante, emportée vers le passé par un vent nostalgique. Un passé d’enfant qui se dessinait à présent en souvenirs plus ou moins précis. Certains étaient encore aussi forts que le moment vécus, d’autres flous, à la réalité incertaine. Différentes images se jouaient sur la scène du vide, Malena en était le seul spectateur, silencieux, attentif.

Le jeune sorcier n’était pourtant pas de ceux-là, rongés par les souvenirs, rongés par la nostalgie. Non, non, il était comme le feu ardent qui dévore une maison, il était le feu qui brûle le bois, qui brûle les charpentes, qui brûle la peau, qui brûle les cris. Il était le feu ardent dont la fureur ne se calmait qu’après être totalement rassasié, voir le monde en cendres. Et pourtant. Et pourtant. Ce soir, de la maison dévorée s’élevait de la fumée, des senteurs ou des souvenirs. Et Malena, le feu ardent, pour une fois, se laissait aller à ces souvenirs, il prit le temps de les écouter.

Il y avait une jeune fille aux cheveux couleurs rêves – de l’or, des yeux couleurs de pluie – du bleu intense. Dylan Scott. Une amie d’enfance que Malena n’avait pas revu depuis quelques temps maintenant, sans avoir, toutefois, l’impression d’avoir pu l’oublier un instant. La famille Kane rendait parfois visite à la famille Scott, et l’inverse se produisait aussi. Il était parfois arrivé à Malena de se demandait comment, oui comment sa famille avait pu tisser des liens avec la famille de Dylan, tant la famille Kane avait une tradition stricte et particulière pour qui en était étranger. La question ne posait plus à présent, la rencontre des Kane et des Scott avait fait naitre l’amitié entre deux enfants très différents.

La porte s’ouvrit alors, et sa jeune amie entra, avec un sourire. Malena lui rendit son sourire, heureux de pouvoir en être une fois encore témoin. Il y a longtemps, ce sourire l’avait fait fondre, l’avait séduit ; dans son enfance, sa rencontre avec Dylan avait failli le changer. Après leurs premiers échanges, Malena s’était surpris à faire du sport, à faire en sorte de plaire à Dylan. Cette dernière adorait le sport. Malena, alors attendrit par sa naïveté enfantine, sourit à ces souvenirs.

-Bonsoir Princesse,il la taquinait. Je t’attendais, je suis content que tu ais pu venir, dit-il sincèrement. Malena n’était pas du genre à faire un câlin.

Des nombreuses différences entre eux deux, Malena savait que Dylan ne partageait pas vraiment son penchant pour l’infraction aux règlements. Les deux jeunes héritiers avaient le devoir d’être l’image absolue de la perfection. Si Dylan était encore obsédée par cette quête de perfection, celle de Malena, était différente. Sa perfection naitrait du chaos.

-Ne perdons pas de temps, nous aurons tout le temps de discuter en chemin, lui sourit-il. Il était certes, très content de la voir, mais il était également impatient de commencer. Regarde ce que ma cousine m’a donné, il y a quelques jours. avait murmuré en lui montrant une petite fiole qu’il venait de sortir d’une de ses poches. Puis un clin d’œil. Ca te tente de disparaitre de la face du monde avec moi, pendant quelques instants, avant que le soleil ne se lève ?

Malena tenait la potion d’invisibilité de ses doigts de femme. Il était impatient. Pas un seul, non pas un seul cheveu blanc n’avait poussé sur son affection pour Dylan. Une douce mélancolie le prit, il savourait ce moment de retrouvaille avec sa jeune amie, il savourait ce temps de calme, de plaisir délicieux et silencieux.

L'effet de le voir. Ça ne pouvais être que ça. En entrant dans la salle de classe sombre, et en croisant le regard si particulier de Malena, l'estomac de Dylan s'était brusquement remis à l'endroit, son cerveau s'était vidé, son penchant presque effrayant pour l'adrénaline avait repris le dessus avec une force incroyable. C'était étrange de penser que ces deux enfants voués à un destin d'or se retrouvent, des années plus tard, dans une salle crasseuse, prêts à retourner le château en pleine nuit.

Un deuxième sourire, plus franc, se dessina sur les lèvres de Dylan, sans qu'elle puisse ou qu'elle ne veuille y faire quoi que ce soit. Et, paradoxalement, un souvenir la frappait de toutes ses forces, comme à chaque fois qu'elle retombait sur le fils Kane ; ils avaient neuf et dix ans, et se ressemblaient presque comme des jumeaux. Ils couraient dans le jardin des Scott, sous le regard affectueux de leurs mères respectives, sous les aboiements joyeux des chiens de garde. Ils s'amusaient comme les enfants qu'ils avaient alors encore le droit d'être, en se roulant dans l'herbe grasse, en déchirant leurs vêtements de luxe et en dérangeant leurs coiffures si sophistiquées. Dylan avait levé les yeux, en riant, tellement heureuse que rien qu'à ce souvenir, son cœur explosait dans sa poitrine. Un rayon de soleil était passé entre elle et Malena, et elle l'avait vu au travers de cette colonne de lumière. C'était le souvenir qu'elle avait précieusement gardé de lui : un enfant magnifique, avec lequel elle avait été complice, avec lequel elle avait été elle-même.

Dylan cligna une fois de trop des yeux, histoire de revenir au moment présent. Ce n'était pas la peine de s'attarder une fois de plus sur ce souvenir qu'elle devait être la seule à avoir encore. Tant d'années avaient passé depuis ! Les deux enfants joyeux avaient grandis, ne conservant de cette scène que leur beauté presque princière. Ils étaient restés amis, mais rien, depuis, n'avait égalé un tant soit peu cet après-midi-là. Mais cette nuit, ils pouvaient retrouver cette complicité d’antan. Ils pouvaient tout faire.

-Bonsoir Princesse,fit Malena avec un sourire taquin, la tirant brusquement de ses débats intérieurs. Je t’attendais, je suis content que tu ais pu venir.

Elle cacha plutôt mal sa surprise de le voir aussi sincère, connaissant parfaitement la quasi-répulsion de son ami d'enfance pour toutes ces mimiques guimauves dont elle raffolait. Elle se sentit en même temps assez flattée, et son sourire s'élargit un peu plus. Elle perçut également l'impatience de Malena, et fut surprise de constater que cette même excitation naissait en elle.

-Ne perdons pas de temps, nous aurons tout le temps de discuter en chemin, fit-il d'ailleurs en coupant court à toute éventuelle démonstration affective et nostalgique. Il sortit une fiole minuscule de sa poche. Regarde ce que ma cousine m’a donné, il y a quelques jours. Ça te tente de disparaître de la face du monde avec moi, pendant quelques instants, avant que le soleil ne se lève ?

"Disparaître de la face du monde". Cette dernière phrase fit naître assez de curiosité pour que la Dylan-parfaite-petite-Scott laisse sa place à la Dylan Scott que peu connaissait. Elle rendit son regard décidé à Malena, et se mit même à se demander quelles seraient leurs limites, une fois invisibles.

- Je te suis, fit-elle dans un murmure qu'elle aurait voulu plus franc. Elle dût se retenir pour ne pas ajouter "le château est à nous". Elle se rapprocha un peu plus de Malena, impatiente, à présent, de tester la liberté.

Il eut un soubresaut étrange. C'est un soubresaut étrange dans nos êtres, quand quelque chose l'on a su un jour mais que l'on a oublié, revient à la mémoire avec une évidente clarté. Malena dont le coeur est brillant, la peau pâle comme la lune, venait de vivre un soubresaut étrange. Un terrible tremblement dans le corps. La tête est en feu,
son âme aussi.

Il comprenait, en cet instant, pourquoi il avait voulu, un jour, lui plaire - Dylan. C'était surtout pour ses yeux, ce regard là qui, encore aujourd'hui, le transperçait. Il en oublia le monde, ces contours trop brutaux. Il s'oublia lui-même, lui-même et ses tortures intérieures. Pendant un instant, tout devenait calme, trop calme, comme suspendu sur un fil. Il pouvait enfin prendre le temps d'écouter ce qu'il n'entendait pas.

Malena, devant toutes les laideurs de ce monde, devant toutes les laideurs... son coeur tressaillit enfin devant la beauté pure d'un regard...Un seul regard. Le regard sur lui-même. Il y vit pendant un instant, sa quête, sa raison d'être : unifier le monde. Capter toutes ses essences, toutes ses odeurs, toutes ses énergies en un seul point et provoquer une explosion de couleurs qui incendierait ce monde rempli de laideur. Comme le regard de Dylan venait de le faire.

Le jeune aigle reprenait ses esprits, et soupira un sourire. Il avait également sentis quelque chose chez Dyan - un changement ; Lorsqu'il lui avait invitée à disparaitre de la surface du monde.

" - Je te suis "
Avait-elle murmuré.
" - Tu ne seras pas déçue "
Un clin d'oeil à son amie.

Il savait combien, Oh oui il le savai combien le monde pouvait, de son regard sévère, étouffer la jeune Gryffond. Elle voulait lui-être parfaite. Elle souffrait d'épouser parfaitement des intentions futures qu'on écrivait pour elle. Non, pas pour elle, pour d'autres. Comme pour moi, pensa Malena. Sauf que contrairement à elle, il avait réussi à briser ses chaines, à s'envoler au-desus des nuages accusateurs qui promettaient un lendemain déjà écrits. Malena espérait la voir un jour se déployer, se réaliser. Oui, il avait cru que ce soucis de perfection était ce qu'était Dylan. Néanmoins, il avait lu autre chose dans son regard. Il y avait lu
Une lionne rugissante.

Il se leva, quittait la table en bois.
" - Prête princesse ? "

Il déboucha la petite fiole, et sans attendre en avala la moitié avant de la reposer sur la table. Une sensation étrange l'envahit après plusieurs secondes. Une vague lui chatouilla la tête, et tout le corps. Le monde autour de lui était identique, il avait la même laideur. Pourtant, en voyant son amie réagir bizarrement, il comprit qu'il disparaissait de la surface de la Terre. Après s'être endormis dans la douceur du claire de lune, le château sera réveillé par deux boules de feu rougissant leur liberté à la face des cieux, à la face des règles, des lois, des interdits.

" - Je t'attends princesse, je t'attends de l'autre côté du monde "

- Je te suis.
- Tu ne seras pas déçue.

Du tac au tac. Une assurance tranquille et attirante, à l'opposé de la guerre intérieure qui faisait rage au cœur de l'héritière. Un sentiment nouveau la submergeait chaque seconde - l'envie d'être digne de Malena, ce garçon féminin qu'elle avait tant admiré, plus jeune ; la tentation de se jeter tête la première dans une perspective inconnue et qu'elle regretterait peut-être plus tard ; l'appel de la sécurité de son dortoir, et la voix autoritaire de sa mère qui la faisait se sentir coupable. Elle repoussait de toutes ses forces ces vagues de questions qui n'auraient jamais de réponses. Il était temps d'abandonner, le temps d'une nuit, ses principes, et d'être une élève normale, pouvant récolter des sanctions pour avoir ignoré superbement les nouvelles règles. Être quelqu'un d'autre.

- Prête, princesse ?

Elle se redressa, relevant le menton, tendant son dos, presque machinalement, comme on le lui avait appris. Prête, oui. Malena n'attendait plus sa réponse, et avait avalé la moitié du liquide de la fiole. Dylan le regarda disparaître, observa avec une mine étonnée, le corps de son ami laisser place aux murs sales derrière lui, sa peau blanche couverte par des vagues de paysages alentours crasseux. C'était magnifique, saisissant et terrifiant. La disparition d'un être, même si ce n'était que pour quelques heures, quelques instants.

- Je t'attends, princesse, je t'attends de l'autre côté du monde.

Elle hésita une demi-seconde de plus, et fit tourner la fiole entre ses longs doigts manucurés. Elle en avala le contenu comme sur un coup de tête, décidant brusquement de repousser les barrières. Elle sentit une vague froide couler sur sa peau, et ferma les yeux pour goûter chaque caresse glacée de la potion. Elle s'imagina à la place de Malena quelques secondes plus tôt - disparaissant pour laisser place à un mur nu, abandonnant la perfection physique qu'elle était censée honorer, abandonnant en même temps les voix furibondes de ses parents dans sa tête, et se laissant porter par le moment, comme lorsqu'elle fasait du sport, sans savoir ce qui allait suivre, et dégustant les décharges successives d'adrénaline qui électrocutaient ses veines, puis son être tout entier. Lorsqu'elle les rouvrit, elle savait qu'ils étaient tous les deux au seuil d'une nuit qu'ils n'allaient sans doute pas oublier. Qu'elle n'allait pas oublier, surtout.

Fin de cette partie du RP (suite ici)

RP Privé avec Logan Lewis

Les cours étaient finis depuis quelques heures maintenant. Chacun s’était rassasié des bons plats qu’avaient préparés les elfes de maison dans les cuisines de l’école et tout doucement l’activité dans les couloirs se réduisait. Certains endroits étaient encore forts fréquentés malgré tout. Mais certain lieux comme celui où se trouvait Emily était plutôt calme. Elle marchait doucement afin de ne pas trop faire de bruit, il valait mieux éviter d’attirer l’attention car ce soir Emily allait se lâcher complètement. Elle qui n’avait pas trop pour habitude de faire ce genre de choses avait finalement changé d’avis, ou tout du moins pour un soir.

Longeant les murs, elle finit enfin par arriver dans cette classe qui était inoccupée depuis bien longtemps. On pouvait y trouver des bancs qui trainaient un peu partout témoin du passage des élèves qui utilisaient la pièce pour autre chose que l’étude de leurs cours. La Poufsouffle ferma calmement la porte derrière-elle et se dirigea vers le milieu de la pièce afin de l’inspecter. Elle fit quelques tours sur elle-même avant de finalement juger qu’il n’y avait pas beaucoup de choses à bouger et s’installa confortablement sur une des chaises et attendit patiemment que son rival d’un soir arrive. Rival n’était pas le terme le mieux approprié, après tout cela faisait maintenant quelques années que les deux élèves se connaissaient et à part quelques chamailleries, rien ne justifiait le terme de rival. Mais à défaut d’en trouver un autre c’est celui qui allait être conservé pour la soirée.

Les minutes passaient doucement et soudain un doute envahit Emily, certes cela ne faisait que cinq minutes qu’elle était dans la classe, mais elle doutait. Avait-il bien reçu le mot qu’elle avait tenté de lui transmettre discrètement lorsqu’elle l’avait croisé dans la salle commune ? Il y avait un risque que le mot soit tombé sur le sol et du coup qu’il ne soit pas au courant. Mais comme elle avait décidé de prendre les devants pour arriver avant lui, elle ne pouvait savoir s’il était au courant ou non. Il allait lui falloir attendre. Attendre oui, mais elle n’allait pas rester là toute la soirée non plus.

En attendant, elle sortit sa baguette de sa poche et commença en s’entrainer sur la gestuelle de certains sortilèges. Après quelques essais, la rousse cessa son entrainement, elle connaissait par cœur tout cela, la théorie n’était pas un problème et la simple pratique non plus. Le seul souci pouvait être une situation plus exceptionnelle, une situation à laquelle elle ne s’attend pas. Elle décida de se lever et commença à faire les cent pas, à réfléchir à ce qu’elle allait manger demain. Elle aurait bien aimé manger des crêpes pour le petit déjeuner… Alors qu’elle était en train de faire son menu pour demain, la porte s’ouvrit dans un petit couinement discret…

≈ Un petit Duel d'entrainement !≈

Pv avec Emily Lynch

Un peu plus tôt dans la journée et pour une fois, Logan se trouvait dans la salle commune à travailler sur ses devoirs, assis à la table des Poufsouffles. Il aimait bien s'isoler un peu pour faire ses devoirs, mais surtout il cherchais le calme. Et à l'heure qu'il est, pas grand monde se trouvait dans la salle, sauf Emily. A sa grande surprise il vue la jeune demoiselle venir à lui certainement pour le saluer et ce fut très bref, car à peine le bonjour passer et la bise faite, le Jaune et Noir avait eu à peine le temps de s'asseoir que la voilà déjà sortis de la salle, quel rapidité. Enfin, il se re-concentra donc sur ses devoirs, mais avant cela il vit une boule de papier qui avait été jeté sur ses affaires, il le déplia donc et il pouvait y lire:

Ce soir, dans la classe à côté de la bibliothèque. Un conseil révise tes sortilèges.
Emily.

Le petit mot était accompagné d'un petit dessin de Logan se faisant Stupéfixé, il ne pouvait pas s'empêcher de rire à ceci. Si elle croyait que Logan allait se laisser faire c'était raté, il l'aimait bien en plus, c'était une bonne amie et les deux jeunes élèves se connaissait depuis l'entrée de Logan a Poudlard, elle avait su l'accueillir et l'aidé à faire ses marques au sein de la maison des Poufsouffles et depuis ils sont resté de bons amis. Bien entendu, la jeune demoiselle plaît a Logan, en même temps pas que lui a mon avis, mais il s'entend bien avec et n'a pas envie de briser cela et puis il est trop timide pour de toute façon. Enfin bref, il sortit de ses pensées et choppa donc son livre de sortilèges, qu'il commença a révisé pour le petit duel qui l'attend ce soir et il comptait bien ne pas se laisser faire.

≈ Le Soir même.. ≈

Logan sortait tous juste de la Grande Salle, le ventre remplis de nourritures, il se demandait comment il allait pouvoir faire pour effectuer le petit Duel, car le message était clair, Emily voulait certainement s'entraîner aux sortilèges avec un bon duel. Le Jaune et Noir avait passer la mâtiné à réviser ses sortilèges et à essayer de monter une petite stratégie pour venir a bout de sa camarades, il a essayé également d'être original et à donc chercher des sortilèges peu communs et qui peuvent surprendre. Mais bon, cela allait également l'entraîner et la petite révision de ses sortilèges ne lui avait pas fait de mal.

Bon maintenant, fallaitatteindre l'étage de la bibliothèque, en passant par les escaliers qui n'en font qu'à leur tête et avec le ventre plein. Bah au moins, il allait faire de l'exercice avant même d'arriver au duel et puis ça lui permettra de digérer un bon coup ! Il commença donc a gravir les étages, se retrouvant forcement bloquer à certains et obliger de faire un léger demi-tour et prendre un autre chemin, ses escaliers agaçaient, surtout quand il lui faisait perdre du temps. Quelques minutes plus tard, il arriva donc devant la fameuse salle, qu'il poussa la porte doucement et la referma de la même manière, bien que le petit couinement n'était pas très discret.. Faudrait penser à mettre un peu d'huile au niveau des portes ! Enfin, il vit Emily, qui était déjà présente assise sur une chaise de la salle de classe, qu'au vu de l'organisation et du bordel présent n'était plus vraiment utilisé. Enfin il s'approcha d'elle en la regardant tout souriant et avant de prendre la parole, il s'assoie sur une chaise à côté puis il dit:

« Bonsoir mademoiselle ! Je vois que tu es arrivé en avance, désolé de t'avoir fait patienter, les escaliers mon jouer de mauvais tours ! Ah j'ai bien aimé ta petite touche d'humour sur ton petit mot, ça ma bien fait rire, mais peu de chance que cela arrive, je ne compte pas me laisser faire. Donc tu veux faire un petit duel d'entraînement c'est bien ça ? D'ailleurs je suis content que tu es fait appel à moi, merci. » Lui dit-il avec son petit sourire timide.

Des crêpes, de bonnes crêpes avec plein de sucre dessus ! C’est ce dont Emily rêvait pour son petit-déjeuner de demain. En plus d’adorer les crêpes, cela lui rappelait aussi son enfance. Les petits déjeuners en famille le dimanche matin. C’était crêpe entièrement recouverte de sucre avec un grand verre de jus d’orange. A cela, il fallait ajouter les pitreries de son frère et le sourire de sa mère à chaque blague. De bons souvenirs qui venaient tout juste d’être interrompus par l’arrivée d’un garçon attendu. Heureusement d’ailleurs, sinon elle lui en aurait voulu très longtemps de l’avoir coupée dans sa réminiscence de la crêpe !

- Bonsoir mademoiselle ! Je vois que tu es arrivé en avance, désolé de t'avoir fait patienter, les escaliers mon jouer de mauvais tours ! Ah j'ai bien aimé ta petite touche d'humour sur ton petit mot, ça ma bien fait rire, mais peu de chance que cela arrive, je ne compte pas me laisser faire. Donc tu veux faire un petit duel d'entraînement c'est bien ça ? D'ailleurs je suis content que tu es fait appel à moi, merci.

- Salut Logan ! Elle se leva pour se mettre à sa hauteur. Tu devrais plutôt dire que tu as payé les escaliers pour qu’ils te rallongent le chemin ! Un sourire malicieux s’afficha en grand sur le visage de la rouquine. Mon brave Logan, sache que c’est ce qu’il va probablement se passer. Je vais te donner une bonne leçon !

Emily se retourna sec et se dirigea vers le fond de la pièce. Elle repéra rapidement les lieux avant de s’arrêter au seul endroit où il n’y avait pas de poussière. Car, en analysant de plus près la pièce, on pouvait constater qu’un fin manteau recouvrait presque la totalité de la pièce. Emily ne put s’empêcher l’espace d’un instant d’utiliser de la magie pour nettoyer vite-fait la pièce, histoire de rendre le duel plus prestigieux, ou tout du moins plus propre peut-être.

Logan semblait vraiment heureux de braver les interdits pour aller faire un duel en compagnie d’Emily et ce n’était pas qu’une simple idée. Il l’avait dit lui-même ! Emily avait même été un peu surprise. Certes elle aurait pu faire ce duel avec une autre personne, mais elle avait très envie de coller une raclée à Logan. Pas par méchanceté, elle n’avait nullement l’intention de lui faire du mal, mais après tout ils se connaissent depuis plusieurs années et n’ont jamais eu l’occasion de s’affronter. Il était temps de rattraper cela.

- Tu sais Logan, je n’ai encore jamais eu l’occasion de te botter le cul !

Provocation ! Oui, ce n’était rien que cela. Elle qui était plutôt du genre à rester calme, elle avait décidé d’un peu modifier son approche. Il fallait le motivé !

- Juste une chose ! Je ne suis pas en sucre !

Et ben oui, Emily avait peur que son ami hésite à lancer un sort de peur de la blesser, ou pire, pace qu’elle est une fille. Non, il pouvait y aller, elle avait connu bien pire à la coupe d’Angleterre de duel.

- Prêt ? Emily se mit en position et attendit que son adversaire d’un soir fasse de même.

- Salut Logan ! Tu devrais plutôt dire que tu as payé les escaliers pour qu'ils te rallongent le chemin ! Mon brave Logan, sache que c'est ce qu'il va probablement se passer. Je vais te donner une bonne leçon !

Logan observa Emily d'un air un peu suspicieux. Elle pensait vraiment pouvoir lui donner une bonne leçon ? Hum, le Lewis avait vraiment hâte de voir ça tient, surtout qu'il ne compte pas se laisser faire et lui aussi il n'avait jamais vraiment eu cette occasion et il comptait la saisir. Logan avait bien révisé ses sortilèges et avait retenu quelques combinaisons histoire de piégés son adversaire du soir, on va voir qui va donner une bonne leçon à l'autre !

Enfin, Logan fit comme Emily et se dirigea à son opposé en regardant au passage comment était faite la pièce et aussi la position d'obstacle ou pourquoi pas, de meuble qui pourrait servir à s'abriter au dernier moment pour éviter un sortilège quelconque, bon, sauf s'il s'agissait d'un Bombarda, la c'est plus compliqué a esquivé comme ça. N'empêche, le Jaune et Noir se demandait bien ce qu'avait en tête Emily pour pouvoir faire un duel à cette heure-ci, il ne fallait absolument pas qu'un professeur ou quelqu'un du personnel passe dans le coin sinon il serait un peu dans la mouise, mais bon, Logan ne devait pas penser à cela et ce concentré sur son adversaire. D'ailleurs elle en profita pour provoquer de nouveau Logan:

- Tu sais Logan, je n'ai encore jamais eu l'occasion de te botter le cul ! Puis elle ajouta. Juste une chose ! Je ne suis pas en sucre !

D'un air amusé Logan observa la petite rouquine, il réfléchit à ce qu'il pourrait bien lui dire histoire de la taquiné un peu, elle devait surement cherché à le motivé, mais il n'avait pas besoin de ça bien entendu. Enfin avec un large sourire amusé, il regarda Emily puis il répondit à son tour:

« Et bien Emily, étonnamment je me disais la même chose tu vois, un plaisir pour moi que tu m'offres cette occasion de te botté les fesses ! Ah, j'aurais pourtant cru que tu l'étais, vu que tu est une fille, je comptais y aller doucement parce que je ne voudrais pas te blesser tu vois ?»

Il rigola légèrement, histoire qu'Emily comprenne qu'il la taquinait et puis elle le connaissait depuis un moment maintenant et ce n'était pas son genre de rabaisser les filles, il comptait y aller, bon, peut être pas à pleine puissance, sinon il y aurait certainement des dégâts, mais à une puissance raisonnable, enfin, Emily lui demanda s'il est prêt à commencer, il sortit sa baguette et se dirigea d'abord vers la porte d'entrer puis il s'exclama:

« #Immugio ! »

Logan avait vu ce sortilège dans son grimoire, il empêche quiconque d'écouter aux portes même avec des oreilles a rallonge, donc techniquement, personne n'est censé pouvoir entendre quoi que ce soit depuis le couloir, masquant donc leur présence dans la pièce, il devrait être tranquille. Enfin, il reprit position face à Emily, avec la pièce entière comme espace entre les deux élèves de Poufsouffle, Lewis se mit en position, baguette levée, près a en découdre avec son amie, il lui dit donc.

« Fin prêt, c'est quand tu veux ! Honneur aux demoiselles, je te laisse commencer ! »

Logan fit un sourire à son amie, puis il attendit que celle-ci commence à envoyer des sortilèges, que le duel commence !

Un petit Duel d'entrainement !
Pv avec Emily Lynch