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Triste balade, tristes pensées...
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Vanille Fleury
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Vanille Fleury, le  Mar 16 Jan - 18:43

Au début légèrement ennuyée par la présence de la jeune verte et argent à mes côtés je commence petit à petit à véritablement apprécier sa compagnie. Elle a de drôle de jeux colorés, un sourire facile et un joli carnet. Que fallait-il donc de plus. Le regard brillant je ne la quitte plus des yeux en tentant de découvrir ce qu'elle cache encore de joli en elle. Je passe du magnifique spectacle à son visage en passant par ses doigts contre la feuille en tentant de trouver ce qui est le plus intéressante à regarder entre toutes ces chouettes possibilités. Les feux d'artifices explosent en magnifiques couleurs c'est quand même un spectacle à ne pas louper, mais le dessin sur sa feuille ne sera t-il donc pas plus important au final étant donné sa capacité à nous laisser profiter plus longuement de sa douée ? Quand à la fille si elle n'est pas aussi magnifique que les gerbes multicolore elle à la mérite d'être vivante et donc fatalement très importante.

Incapable de faire un choix, je laisse mes yeux tourner entre les trois en accordant de temps en temps plus d'attention à l'un ou l'autre en fonction de la façon dont ils tentaient de se démarquer. Tu ne connais pas les schtroumpf ? La tête part de gauche à droite avouant mon ignorance. Ce mot à la consonance étrange ne me dit absolument rien, sans doute quelque chose de moldu. C'est plutôt rigolo, il faut croire qu'il n'y a pas que du mauvais chez les êtres dénués de pouvoirs magiques. J'avais commencé à le penser il y avait un petit temps tout de même. Loin de l'éducation ce ceux qui s'étaient longtemps dit mes parents, comme un acte rebelle ou du moins un semblant. Frêle sourire.

Elle invoque mon attente et je m'arme de patience pour répondre favorablement à sa requête. Bientôt le contenu de son sac se retrouve étalé sur l'herbe mais à en déduire de sa mine frustrée elle ne doit pas avoir trouvé ce qu'elle voulait me monter. J'en déduit donc que je peux cesser d'attendre. Elle me promet de m'en apporter la prochaine fois et je bloque sur ses mots. La prochaine fois ? J'aime bien cette formule. Ça veut dire que on va être obligée de se revoir ! Le ton un peu trop enjoué comme si d'un grand malheur je faisait un source de bonheur. Don de l'enfance et le sourire sur les lèvres renait. Parce que je l'aime bien.

Commençant son dessin, elle capte toute mon attention vert la feuille blanche qui peu à peu se rempli de couleur émeraude comme j'aurais tant voulu voir le ciel décoré. Fixant ses doigts avec un silence presque religieux, j'admire son talent parallèle à celui de ma petite sœur de cœur. Elle aussi a des doigts de fées ! La jeune femme me tend alors une sorte de tube transparent dans lequel je peux voir une infinité de paillette. Immédiatement prise d’admiration pour le nouveau trésor, je le prendre entre mes mains comme s'il possédait un valeur inestimable avant de le secouer joyeusement un petit peu pour voir les paillettes danser sous mes yeux. je recommence l’opération plusieurs fois avec le même sourire enfantin avant de m’exclamer : c'est magique !

Elle m'arrache de mon nouveau jouet en me parlant d'amour. Amusée, je l'écoute me raconter un bout de sa vie, tout de même un peu déçue qu'elle n'ai pas vraiment d'amoureux. C'est dommage, t'es jolie. Et oui, il semblait que cela devait aller de paires. Elle me décrit ensuite les schtroumpfs et je l'écoute calmement en tentant de visualiser un lutin de Cornouaille avec un bonnet et un pantalon. Un petit rire m'échappe (alors que la narratrice belge décide de placer un petit lien pour prouver que les schtroumpfs n'ont pas de gants Ange).

La jolie blonde me retourne la question de l'amoureux et je lui offre un sourire mystérieux. J'hésite à lui dire et puis me souvenant de son aveux sans barrière, décide de lui rendre la pareille. Oui... L'image de Kalsi apparait dans ma tête et je souris doucement. Puis une amoureuse aussi ! Alors que Kohane prend place à côté du jaune dans ma tête. Mais ça il ne faut pas le dire. Je laisse un doigt se poser sur mes lèvres. C'est un secret ! Et les yeux retourne vers le ciel au moment où explose un magnifique bouquet de rouge et de jaune. Parfait instant cette fois...
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Elhiya Ellis, le  Mer 17 Jan - 16:48

L’exclamation à l’idée de se revoir m’avait fait sourire. Habillées dans une cape de vipère en période scolaire, il aurait été étrange que nos chemins ne se recroisent jamais. D’autant qu’avec son insigne, ses jolies prunelles pétillantes devaient parfois se faire curieuses pour veiller aux éventuelles  bêtises que nous pouvions faire. Un sourire amusé avait ourlé mes lèvres, alors que d’un dodelinement de tête j’acquiesçais. Ma mignonne préfète se verrait au supplice de se faire offrir un paquet de schtroumpf bleu et blanc. La torture serait douce, ce sourire était justifié.

J’espérais que l’enchantement futur de ses papilles dessinerait dans ses opales le même scintillement délectable que ce tube de paillettes volages. Quelle touchante manière de regarder cette poussière d’étoile. C’était une enfant dans un écrin de jeune femme, je ne voyais que ça. N’était-ce pas elle pourtant qui avait blessé mon cousin dans la foret ? Cela me semblait tellement improbable que lever le voile paraissait profondément incongru. Je me taisais. Ses airs innocents me plaisaient en tout cas. Elle semblait naturelle, et sa mine attristée s’envolait doucement, c’était agréable.

Le frottement de mes doigts sur les pigments émeraudes étalaient quelques ombres plus foncées alors que d’un compliment glissé, elle s’attristait de l’état de mon cœur non amoureux. Il allait bien palpitant, il n’était plus emprisonné par les désirs égoïstes d’un abruti qui n’acceptait qu’une partie de moi. Il battait plus fort même mon cher palpitant, vibrant à chaque rencontre éphémère, chantant agréablement dans ma poitrine sous quelques caresses volées. Quelques images s’imposaient doucereusement à mon esprit, étirant les commissures de mes lèvres en un doux sourire. Non, moi je ne trouvais pas ça dommage j’aimais que mon cœur s’amourache que partiellement le temps d’une seule soirée. Mais ça, pour le moment, je ne le confiais pas encore. « Ça serait dommage si ça me manquait, non ? Et puis comme ça, ca laisse aux autres plus de choix pour trouver leurs amoureux. » Vision des choses personnel, avis somme toute très égoïste surement, mais seule réponse que j’avais à disposition.  Je lui offrais en prime un regard espiègle qui ne me quittait pas, même quand elle détourna le regard après m’avoir parlé d’une amoureuse secrète. C’était mignon comme tout.

La détonation illuminant le ciel de carmin et doré me rappela à l’ordre, la beauté du spectacle n’était pas que dans les lueurs insouciantes qui pigmentaient les yeux de ma préfète, il se jouait sous notre nez. Plus rapide, plus empressé, appelant bientôt l’arrivé du bouquet final. Un crépitement de multitudes d’étoiles se réverbéra sur les toits de la ville, éclairant mon dessin qui me semblait soudainement terne. Il manquait quelque chose. Trop plein d’enthousiasme, je me tournais vers Ellana et lui tendais mon bloc. « A ton tour de faire resplendir notre explosion de couleurs » D’un signe de tête je lui montrais le tube de paillette et lui expliquais rapidement comment nous les ferions tenir. « Fait au feeling, suivant ce que te dis ton cœur, après on les fixera avec la bombe en spray dans mon sac » Ce n’était pas grand-chose, juste la touche d’argent manquant à notre blason, mais depuis petite j’avais toujours aimé cette étape. Elle révélait le dessin, le rendant d’un coup bien plus vivant… tu peux les mettre dans ta main et souffler, ou les saupoudrer, ou même les jeter. Faux que ça brille autant que tes mirettes quand tu scrutes le ciel de ce soir, c’est tout ». D’un grand sourire goguenard, je l’encourageais à rajouter un petit peu d’elle-même dans ce croquis, un petit peu de la petite fille qui pointait le bout de son nez
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Vanille Fleury, le  Dim 21 Jan - 13:46

La pluie d'étincelle s'estompe dans l'obscurité alors qu'émerveillée je m'enivre de ses jolies couleurs qui explosent au dessus de moi. C'est vraiment magnifique. Dire que je ne savais même pas qu'on tirait un feu d'artifice par ici, heureusement que la jeune femme était là pour me faire voir à quel point ces explosions nocturnes peuvent être merveilleuse. Je laisse mon regard dériver à nouveau vers son dessin pour constater un véritable talent de sa part dans le domaine du dessin d'artifices colorés. Je n'avais pas encore aperçu de bouquet vers dans le ciel mais j'étais absolument sûr que celui qui prenait vie sur la feuille de ma voisine serait mille fois plus beau.

Elle répond une nouvelle fois au sujet des amoureux alors que je reporte mon attention sur les paillettes. Je crois que t'as raison au fond, puis t'as des paillettes c'est quand même encore mieux parfois. Au moins ça ne casse pas le coeur ce genre de chose contrairement aux garçons ou aux filles que les sentiments décident sans demander mon avis de rêver. Je crois que j'aime mieux les paillettes parfois. Même si mon amoureux est tout de même véritablement géniale mais ça il ne faut pas lui dire dans la micro-hypothèse où elle déciderait qu'effectivement Kalsi est merveilleux et qu'elle voudrait me le voler. Je ne m'en remettrais sans doute jamais.

De toute façon ce n'était pas du tout le cas, la jeune femme me tend son blocs de feuille à dessin que j'attrape délicatement entre mes mains avant de le poser sur mes jambes comme si j'avais peur de le briser. Elle me confie alors l'immense honneur d'apporter la touche finale à l'ouvre d'art qu'elle vient de créer sous mes yeux. Écoutant attentivement les consignes j'ouvre délicatement le tube et renverse un peu de paillettes dans la paume de ma main. Avec un soin et une application immense, je souffle sur les fragments d'étoiles comme pour envoyer un bisou volant au dessin.

Les paillettes s'éparpille délicatement sur la feuille alors que je contemple le résultat le regard brillant. Mon visage se tourne vers la jolie blonde. C'est bien comme ça ? Voyant qu'il me reste un peu de magie dans la main je laisse le peu de reste filer le long des mes doigts pour faire briller les cheveux de la serpentard. Tu ressembles à une fée ! Exclamation amusée, elle était vraiment jolie. Il ne reste plus qu'à fixer avec une bombes en spray avait-elle dit. Je me gardais bien de lui dire que je n'avais aucune idée de ce que cela était et préférais attendre qu'elle sorte un autre objet magique de son sac pour découvrir ce qu'il en était. Cette fille est vraiment formidable.
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Elhiya Ellis, le  Lun 22 Jan - 21:00

Moi, tout ce que je savais, c'etait que j'aimais les paillettes, avec ou sans amoureux. Puis, de mémoire les amoureux ils aimaient pas trop avoir des multitudes de poussière d'étoiles sur les doigts ou les cheveux. Les amoureux en soit, avaient le chic pour faire pâlir les astres de nuit, c'etait un crime pour moi. Donc je préférais les paillettes! Et puis, ces scintillements illusoires paraient les prunelles de ma jolie préfète de millions de feu d'artifice délicats. Un amoureux savait faire ça à chaud fois? Chaque partie de mon être en doutait profondément.

Une brise chaude, à proximité, offrait liberté et balais gracieux aux minuscule pépites argentées La lune, jalouse, se penchait délicatement au dessus de leur chute, illuminent notre tableau d'encre figée. Du spectacle dans ciel, de celui se dessinant à côté de mes genoux, ou de l'aura lumineuse se découpant autour de la serpentarde amusée, il était complexe de savoir ce qui me faisait le plus sourire. Le mélange des 3 très certainement. L'un sans l'aurait parti désormais bien fade.

De doigts passé dans mes cheveux, je rigolais à mon tour et gigotait la tête doucement de gauche à droite. Avec les caprices du vent, les mèches de cheveux dorés dansaient allègrement en harmonie avec l'explosion crepitante dans mon dos. J'ignorais si les fées brillaient autant, mais avec ce concert lumineux envoûtant, l'idée me plaisait énormément. "Moooh tu trouves? Si moi je suis une fée, toi t'es une princesse! Quand tu souris tu rayonnes. J'espère que tes amoureux le savent. Et puis s'il faut une couronne pour qu'ils comprennent, c'est pas compliqué! Mais avant, on va fixer ta poudre de fée. C'est joli comme tu as fait, c'est très doux". Un large sourire ourlait mes lèvres, elle était bien comme ca me reponsable de maison, bien mieux que dans notre prison. Peut être faisait elle, elle aussi partie de ces précieux oiseaux qui suffoquaient dans un espace clos.

La bonbonne de fixateur secouée être mes mains, j'appliquais la colle volatil sur le dessin, incrustant chaque grain de lumière sur le papier. Cette petite merveille moldue, découvert dans une boutique d'art plastique grâce à ma douce blonde disparue, ne quittait plus mon matériel de dessin. La magie avait très certainement les sortilèges adéquates, mais cette manière de faire possédait quelques atout graphique : elle offrait en plus une protection aux pigments, leur assurant une vie plus longue. Le rappel que toute chose avait une fin me plaisait beaucoup. Ca remettait en place tout un chacun, même les sorciers qui s'estimaient meilleurs que les non mages. Sûrement que mon désir recent de profiter de ce que le monde avait à donner venait de là. De quelques pailettes collées au spray..

La feuille humidifiée reflétait le nouveau bouquet explosant au dessus de nos crâne. De nouvelles nuances se mêlaient à notre oeuvre, m'arrachant une exclamation enthousiaste et un mouvement de nez vers le ciel. "Hoooo ce devait être une verte! Tu l'as vu? Dis-moi que tu l'as vu". Les mirettes émerveillées et pleines d espoir s'animaient de plus belle en croisant les siennes.

Un nouveau sourire se dessina, j'avais oublié un détail que je reparais d'un coup de baguette et d'un #accio pensées blanches et violettes. Les pâquerettes étaient plus facile à travailler, mais grâce à la bombe de glue invisible, mon ornement tiendrait quelques instants. Posant la couronnes de fleurs sur la tête d'Ellana, je lui remettais le dessin, sec, en souriant avec douceur. "Voilà maintenant t'as ta couronne et un feu d'artifice vert et argent! Il ne manque qu'une chose..." Plusieus sifflements fendant l'air répondaient à ma demande : le spectacle lumineux s'offrait aux opales avides de gourmands souvenirs chatoyants, sans aucune restriction.
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Vanille Fleury, le  Dim 28 Jan - 19:57

Elle rigole et secoue légèrement la tête dans une envolée de paillette. La plupart reste tout de même sur ses jolies mèches lui donnant un air de fée magique qui me rend admirative. Alors que ses cheveux bougent un peu les paillettes scintillent de plus belle et j'admire le jeu des couleurs brillantes ornant sa coiffure pour la rendre encore plus jolie. Elle devrait sérieusement penser à en mettre tous les matins, elle ferait des ravages dans mon cœur en tout cas même si au fond elle ne semble pas trop se préoccuper de ces choses là. Ce n'est pas vraiment un tord, les amoureux c'était pour les grands mais moi je venais d'avoir 7 ans alors je pouvais bien échanger un ou deux baisers de temps en temps.

La jolie fille prétend que si elle est une fée - chose dont je ne doute très clairement plus depuis environ deux minutes - moi je dois être une princesse. Je lui offre un magnifique sourire, aux anges. Évidement je sais depuis longtemps que je suis une véritable princesse plusieurs personnes me l'ont dites moi en première et j'ai même récemment acheter un magnifique diadème aux Halles que je porte assez souvent pour crier mon statut au monde entier mais l'entendre dire une nouvelle fois alors même que je ne porte rien sur a tête et une sensation délicieusement sucrée.

Elle a espoir que mes amoureux s'en rende compte ce dont je ne doute absolument pas. Kalsi à mon avis le sait très bien, d'ailleurs il est aussi mon prince charmant alors il ne doit pas l'ignorer. Quand à Kohane, ses paroles merveilleuses sont si belles qu'elles ne doivent être offertes qu'à des oreilles aussi délicates que les miennes. L'ancienne rouge et or est d'une douceur et d'une gentillesse si forte que jamais je ne trouverais meilleure amoureuse. J'aime c'est deux être à un point inimaginable et ils me le rende tout autant. N'est-ce donc pas une chance digne de la plus jolie des princesses ?

Oh oui, ils le savent. Le ton délicatement rêveur. Merci ! des suites du compliment. La voilà qui fixe avec application les paillettes sur le dessin avec un objet inconnu que mes yeux détaillent sans trop comprendre son fonctionnement. Parfois les moldus sont réellement intéressant ! Pendant qu'elle s'applique à sa tâche, je lève les yeux vers le ciel en attendant avec impatience la prochaine gerbe de couleur. Celle ci ne se fait pas attendre et une magnifique couleur verte explose dans les cieux alors qu'enchantée mon sourire s'élargit. La dessinatrice relève la tête juste un peu trop tard. Oui ! Verte ! C'était magnifique !

La blonde attire alors de jolies petite fleures mauve et blanche qu'elle assemble avec son liquide moldu avant de me les poser sur la tête dans une couronne de fleure qui me ravi au plus au point. Elle me met son superbe dessin entre mes mains et j'explose de joie avant de lui faire un câlin. Princesse comblée mon nez se lève vers le ciel et je profite du bouquet final qui explose en mille couleurs devant mes yeux. Enfant impressionnée devant l’immensité, je garde les lèvres entrouverte alors que ma main vient chercher celle de la verte pour partager avec elle ce moment de fascination intense.

Quand le spectacle se termine, les gens autour applaudissent avec force et je pose un baiser contre la joue de mon amie nocturne. Sans plus trop me poser de question je me lève et pars en sautillant, le dessin collé contre ma poitrine, une couronne de fleur sur la tête. Mon cœur bat très fort dans une douce joie. Je suis heureuse.

Départ d'Ellana, merciiii ♥
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Elhiya Ellis, le  Jeu 8 Fév - 21:07

Bouquet final, millions d'etoiles colorées frappant ma rétine avec tant de beauté. Hypnotisee, l'idée de faire une représentation éphémère du spectacle m'abandonne. Je faisais un, avec ces autruis, le temps d'un instant. Mirettes explosées à l'immensité pigmentee, seul un sourire figé sur mes lèvres arrive à s'exprimer.

Puis le silence assourdissant reprennait ses droits. Renvoyant tout un chacun à des activites autre. Autant ma princesse préfète que moi même. Un baiser posé sur ma joue, je la regardais partie tout comme j'étais arrivée dans son carré d'herbe: sans prévenir. Emportant avec elle un souvenir de l'instant, sa silhouette disparaissait dans le noir. Et moi, seule assise par terre, j'attendais que la foule disparaisse pour pouvoir désormais contempler d'autres étoiles: les vraies. Celles detronnees le temps qu'un travail de pyrotechnie moldu, mais qui n'avaient pas à pâlir de leur seule et unique couleur disponible.

Elles brillaient elles aussi, differement et uniquement pour ceux qui prenaient le temps de les regarder. Nulle affiche pour prévenir de leur venue, juste un rendez-vous încertains donné à ceux qui le désirait. Attrayant un nouveau pastel pour faire passer le temps, le bout de mes doigts avaient dessiné la dernière image que ma compagne du soir m'avait offerte : son auréole de fleurs posées sur ses cheveux dorés. Le contraste me plaisait, mais ca manquait de poussière d'étoiles. Mon tube avait disparu. Tant pis, à la place je me contenterai de celles qui filaient au dessus de mon crâne.

[Fin du RP-Merci Ellana :kiss:]
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Invité, le  Jeu 12 Avr - 13:47

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w/ Pius

Des vagues de sanglots et du sel sur la plaie
de ce coeur tatoué


Jude. J'comprends pas toujours. Elle avait encore, à peine une heure plus tôt, posé sur moi un regard glacé. Les femmes sont bien ingrâtes : elle a oublié pour le corps d'un autre plusieurs années d'un mariage que je pensais heureux. Divorcé vaut mieux que veuf - je m'étrangle et je repars. La fiole est de whisky, je ris seul dans le tourment de la nuit. Je me promène en bon homme des cavernes l'air un peu bête et le costume de travers. J'aimerais me pencher pour cirer mes chaussures. Retrouver mes atours parfaits d'autrefois, mon authentique capacité à être parfaitement présentable en toute circonstance. Là, imbécile parmi les imbécile, j'enlève ma veste dénoue ma cravate et monte à l'arbre.

Je ne suis pas un grand sportif. Je ne suis pas non plus un sportif... même petit. Je monte à l'arbre et m'installe sur une branche, sans grâce aucune, mais seul au moins. C'est un agréable perchoir. D'ici, entre les branches aux nouveaux bourgeons fleurissants, je peux apercevoir un ciel nocturne voilé et sans étoiles. Ce n'est pas désagréable. Je m'installe comme je peux, parvenant même à préserver un certain équilibre. Je m'allume une cigarette et c'était la fête, le quatorze juillet.

Quand la nuit tombe, je me sens sourd, je me sens seul. j'ai l'impression que toutes les ombres du passé s'unissent pour me poursuivre. Je n'ai pas toujours été un ange - je n'en ai d'ailleurs que la gueule. Pourtant, les fantômes qui me hantent me semblent bien plus terrifiants que ce à quoi je crois prétendre. Je n'ai jamais fait de mal - volontairement - à qui que ce soit. Alors même que Jude me trompait, puis qu'elle m'insultait et me rabaissait, je n'ai jamais, grand dieu jamais levé la main sur elle. Taper une femme, c'est la pire des atrocités. Les femmes et les enfants, of course. Je m'égare.

Comme tous les soirs, je m'égare.
Puis il est arrivé.

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Re: Triste balade, tristes pensées...
Invité, le  Jeu 12 Avr - 15:33




Il y avait comme une parade dans le ciel. A la fois un goût d’aventure et d’amertume. Et il n’était pas plante à résister à l’un ou à l’autre. En contemplant l’étendu infini de l’horizon, il n’était finalement pas grand-chose. Mais tout grain de sable qu’il était, toute feuille déchue qu’il soit, il parvenait tout de même à frétiller pour s’élever sur les branches pourries de l’échelle sociétale. A moins que ça ne soit plus de lui dont on parle ? Il perdait le fil, se perchant sur des recoins d’ailleurs. Oui. Hors-sujet, tant pis, ça lui reviendra.
Mais ça ne lui revenait jamais. Comme ces vagues qui déposent petit à petit du limon sur les plages, creusent les écarts sans que ce soit tout à fait les mêmes gouttes, toute à fait le même seul, tout à fait les mêmes formes. Les pensées qui défilaient dans son esprit n’étaient finalement pas toutes les mêmes, bien qu’une certaine constance s’y trouva.

Présentement, lui, se trouvait sur un muret, avec sa robe et sa cape, et son chapeau et ses gants, et sa longue pipe et ses lunettes abolies. Il marchait d’un pas tranquille, les talons entre les pierres, sillonnant un passage qu’il ne reconnaissait guère. La lourde besace à son côté témoignait d’un après-midi de cueillette. Il n’avait pas trouvé tout ce qu’il voulait, mais avait suffisamment. Ou bien n’avait-il pas reconnu ce qu’il cherchait. Possible aussi, vu ses tendances distraites. La quête d’ingrédients n’était pas sa partie préférée. Il avait du mal à sortir la tête de ses chaudrons, préférant s’enfermer dans la condensation de diverses effluves. Là, l’effluve principale était ce mélange de feuilles de framboise, de tabac et d’anxiolytiques mélangés à fumer tranquillement en se baladant sur un murée.
Le soir avait une jolie traîne de moire, et il s’arrêta, un long instant, pour l’observer.

Quand la nuit fut tout à fait installée, il distingua entre deux feuilles d’un arbre quelques petits ronds de fumée et quelque œil brillant de camaraderie. A moins que ça ne soit ce que lui voulait y voir ?

Pensif, il ralluma sa pipe, afin de garder le pansement de l’apaisement sur ses troubles tumultueux et CRAC ! Un instant plus tard, il était de pieds en cape sur une branche solide, pas très loin de la forme qu’il avait distingué dans la nuit. Et comme il semblait fier de son petit tour, il en profita pour s’asseoir confortablement sur la branche, un peu plus haute que celle du comparse. Une jambe battant le rythme de l’atmosphère dans le vide, une autre longue mais repliée, il soulève son chapeau dans le voile de la nuit, le sourire autour de sa pipe, afin de saluer l’inconnu du soir.

Il ne s’arrêtait que bien peu aux détails du « pourquoi ? ». Ayant senti une présence, il avait eu envie de se faire son idée propre sur la question.

« - Le Temps s’est-il lassé de nous ? Certains instants semblent atemporels. Celui-ci en est un ; enchanté. »

Et avec ça, caler plus confortablement son dos contre le tronc de l’arbre-monde-intérieur.
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Invité, le  Lun 23 Avr - 16:46

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Sale temps pour les idéalistes
qui jamais plus ne sourirons


La nuit apporte toujours sont lot d'interrogation. Elle est la source même de l'introspection. Je ne sais pas vraiment pourquoi : les ombres, peut-être. La solitude qui fait tomber les masques, se découvrir les visages ? J'ai longtemps eu peur du noir. De l'orage, des araignées. Des insectes. De toutes ces peurs dîtes enfantines. Que se cache-t-il derrière ce grand manteau de fumée ? Un homme sort du flou, sort du vide. Il a un rien d'animal, d'inhumain. De la nature : est-il un fils des airs, un enfant-nymphe perdu entre les courants ? Il a cette aisance presque cinématographique, comme un dessin extirpé du papier. Il a les yeux bouteilles à la mer, les yeux du je veux parler. Briseur de solitude, je ne refuserais pas ta présence.

Il me parle du temps. Je n'ai jamais compris la fascination des Hommes pour les aiguilles qui tournent, cet état arbitraire de notre vision de la durée. J'ai toujours aimé, bien d'avantage, la notion subtile et abstraite du temps. Celle que l'on mesure en moments, en souvenirs et en maturité d'avantage qu'en jours. Je suis état d'esprit, je ne serais jamais les rides qui se creusent aux plis de mes yeux. Je suis, je suis, je suis. Beaucoup trop beau pour ça.
- Cet instant est-t-il enchanté, mon ami où êtes-vous enchanté de me rencontrer ?

La subtilité, disais-je. Le premier cas voudrait que je lui confirme mais que je ne réponde pas d'avantage. La politesse oblige en effet à des présentations en bonne et due forme avant toute conversation. C'est ce qu'impliquerait la seconde, et dans ce cas, je pourrais lui dire que oui, cet instant est enchanté, que oui, c'est une nuit de feinte, que le temps s'est laissé dompter par les beaux yeux de ma fille. Laissez-la dormir, qu'elle oublie le malheur d'une mère sauvage et d'un père absent. Je m'égare.
- Wyatt Langton, pour vous servir.

J'allume une nouvelle cigarette et de ce fait, penche le paquet pour proposer à ce visiteur nocturne d'absorber du poison en ma compagnie. Soyons amis, les meilleurs du monde.  

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Re: Triste balade, tristes pensées...
Invité, le  Ven 27 Avr - 19:15


Camerado, je te donne ma main !
Je te donne mon amour, plus précieux que l’argent,
Je te fais don de moi avant le prêche et la loi ;
Me feras-tu don de toi ? Viendras-tu voyager avec moi ?
Resterons-nous unis tant que nous vivrons ?

Walt Whitman



J’ai un bout de soleil rouge sur le nez, qui me fait comme un triangle de brûlure. C’est à force d’avoir arpenter les pavés de mousse et marguerites en panneaux de signalisation. Au lieu de piquer du nez, j’ai le nez qui pique. Mais c’est un souvenir enpulpé, incorporé, qui me met du sourire sur les pensées.

« - Les deux ! » Comme le ton de l’évidence taquine tandis que les effluves de ses herbes s’estompent petit à petit, hors de la pipe, dans l’atmosphère et l’organisme. Mélange des sensations, la main à quatre doigts vient attraper ce petit bâton de tabac, de la taille d’un index. Celui manquant, qui s’apprête à être, lui aussi, digéré entre des lèvres et des poumons ? « - Asclépius Underlinden, de même ! » Caler le doigt-tabac-à-fumer derrière une oreille nobiliaire, tandis que la détente des membres commençait à fourmiller dans ses doigts de pied.
Comme un remplacement. De l’organique par de l’organique, ça va fans l’ordre des choses et ainsi, la Terre poursuit sa révolution. Lui fait la sienne, sur un chemin des entre-deux. Parfois au carrefour d’autres personnages plus ou moins singulier, mais portant toujours une signalisation de singularité sur le front.

Wyatt.
Il a un peu la tête de quelqu’un qu’on a envie de rencontrer.
Ou alors, c’est juste un effet sonore avec le prénom.
Vraisemblablement, c’est plutôt son attirance végétale qui est elle-même en retour, attirante.

« - Les deux, poursuite de la réflexion précédente, car vous avez l’air d’être une histoire à écouter et à raconter, pour faire la nique au Temps. »

Accorder au bonhomme un sourire de connivence, sans connaissance, pourtant, de ladite histoire.
Mais ça, ça ne dépendait plus de sa volonté propre. Sa volonté elle, était en écoute, perchée sur une feuille de tabac roulée en forme d’index afin de montrer les filaments d’organismes sous la pulpe. Les tressautements des nerfs et des cellules, afin de diriger sa sympathie vers leur potentielle entente.
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Invité, le  Ven 4 Mai - 22:08

____________________


C'est un drôle de type
un peu comme moi.

Y a des moments comme ça où le temps se pends aux aiguilles. On reste un peu interdits - le courant est passé. Pourquoi, comment... y a pas de mots à mettre, ça devait être écrit. Cette branche, ce type avec son doigt en moins et son air de trop. Moi, mes costumes et mes cigarettes. Sa vraie gueule d'ange, mes allures de vagabonds qui se donne des grands airs. Ouais. Y a pas d'autres mots : ça devait être écrit. Il nous manque que la guitare pour le feu de camps - et le feu aussi. Des envies de jazz. Jude aimait le jazz. J'avais promis de l'emmener à la Nouvelle Orléans. Une autre de ces promesses en l'air que je n'ai pas tenu... mais c'est pas grave. J'irais à la Nouvelle-Orléans tout seul comme un grand.

Il me parle d'histoire. J'aimais bien les raconter, les histoires, à Poudlard. Dans le dortoir, en pyjama, avec des airs de j'ai tout fait alors que la seule chose que je connaissais, c'était les jupes de ma mère. Fallait en avoir, du culot, pour s'inventer des mondes entiers. J'le faisais pas pour les autres. C'est moi que je voulais faire rêver. Le résultat ? Des trafics, un divorce, deux marmots. Je serais curieux de les revoir, les copains de dortoirs, pour voir où ils en sont. On botterait p'tet encore très bien les arrières-trains de ces bobos de Serdaigle.
- Oui, Freddy. J'ai des histoires dans les manches. A vous faire friser les poils de derrière.

C'est beau de dire qu'on en a pleins, des histoires - le mieux c'est encore de ne pas les raconter trop vite. De laisser planer ce petit suspens, cette vague. Je tire sur ma clope avec un air de baroudeur - vous avez vu tous les airs que je me donne ? Un jour je le dirais à mon fils. Soi toi-même, ne porte pas de masque. Et qu'est-ce que je fais, toute la journée ?
- Ca vous arrive, Louis, d'arrêter de porter votre masque ?

Je hoche doucement la tête, comme si je savais déjà la réponse. Personne n'est vraiment lui-même. On joue tous un rôle : ne serait-ce que le notre. Faire semblant d'être soi, c'est un métier à temps plein.


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Re: Triste balade, tristes pensées...
Invité, le  Jeu 17 Mai - 11:12


L’inconnu perché sur son arbre du temps a des histoires dans la manche. Des fils entremêlés à découdre, peut-être. Peut-être les filer, avec les bons outils. C’était généralement une question d’angle, dans les manières de faire, et lui était prompt à l’aider, ce voyageur sous les étoiles, si jamais il en exprimait explicitement le besoin. Il le prendrait par la boutonnière, le doigt-fantôme en crochet pour ne pas perdre cette nouvelle âme, et il lui ferait visiter les déserts : la plénitude du vide. Simplement du sable, à perte de vue. Il pouvait se l’imaginer, là, en regardant les étoiles. Une lumière par grain. Et sur la face, le sourire est brillant, presque exalté.

Mais le sourire se crispe un peu à la phrase suivante, la marche au-dessus. Ou disons plutôt qu’il se fige. Dans l’expression, il n’était que rarement aux commandes : cœur-monde en pilotage automatique et lui, pantin de son empathie. Des filaments de perception due à la Clairvoyance comme tableau de bord.
Alors il restait un petit peu figé, avant d’avoir les sourcils qui doucement se rabaissent, comme pour mimer une réflexion. Mais le regard n’est pas perdu, n’est pas ailleurs : il est fixé droit sur Wyatt, avec ses yeux d’orage où se reflète la lumière des étoiles, comme un ruisseau de perceptions. Il est fixé droit sur Wyatt, avant de se détendre légèrement. Tout du moins, dans la posture. Le regard et le sourire, quant à eux, prennent petit à petit des aspects un peu plus…

Conventionnels.

Il y a l’éducation, la politesse limée à l’extrême dans la noblesse germanique, qu’il a fini par polir bien davantage que les boutons de ses robes de gala. Il y a cette politesse qui exprime le froid des glaces du château Underlinden en Hiver, de la solitude des êtres d’un même sang, qui ne pourront jamais se comprendre.
Il y a la distance en éducation et en nécessité. On ne savait plus trop pourquoi, d’ailleurs : encore une histoire de rituel.

Restait qu’il en portait les stigmates, dans ses expressions : « - Le grotesque indécent de l’intimité mis à nu me dégoûte. Terrifie. »

Le ton était calme, placide. Le regard mesuré, avant que le sourire ne fleurisse de nouveau, petit à petit. Printemps de la discussion.

« - Je préfère les masques, pas seulement pour moi. En-dessous… ça me révulse. On peut bien être honnête avec un masque : sinon, il n’y aurait pas d’ouverture pour les yeux ou pour la bouche. Des organes de Vérité. Vous ne pensez pas ? »

Et avec ça, allumer finalement la cigarette offerte et la porter aux lèvres. Le regard s’est détourné vers l’Ailleurs. Sur son perchoir, il contemple l’horizon nocturne, alors que la main posée sur la branche, est quelque peu tremblante. Il semble inconfortable, mais ce n’est qu’une impression. La politesse lui sied mieux : c’est un moule de convenances délicat et il est, un être délicat.
Il espérait simplement que son camarade comprendrait. Il lui avait mis le crochet dessus après tout : ça voulait dire qu’il l’appréciait. En tout cas, dans l’instant, c’était probablement sa plus belle âme compagnonne.
Sariel Fawkes
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Sariel Fawkes, le  Ven 19 Oct - 17:13

Demons have faith,
but they tremble.*

Ceci est un post unique.
1er du cycle - Piété.


__Ô Lune, je croyais, je crois, chaque soir, ne jamais t'avoir vue plus belle, plus scintillante, plus éclatante dans ta gloire. Et puis tu files à travers les cieux, au rythme des jours et des nuits qui passent, et chaque cycle te rend encore plus grâce. Je crois n'avoir jamais vu aussi beau spectacle au travers des nuages. Même voilée, on devine la pureté que tu caches. Même voilée, tu m'appelles au plus près de toi. C'est un chant vraiment merveilleux. Jamais je n'ai entendu pareille symphonie.

__Peux-tu me dire pourquoi, et j'ai besoin de le savoir, pourquoi, bijou étincelant dans mes ténèbres, pourquoi ce qui émane de moi, ce qui me surpasse, demeure que je te hais autant que je t'admire ? Est-ce là le fil conducteur de notre lien, si obscur soit-il, et que tu partages avec toutes tes filles et tous tes fils que tu abandonnes là, ici-bas, à leur sort ? Comment, mon cœur décharné, à vif, peut-il continuer à battre pour toi, répondre sans cesse à tes appels avec autant de fidélité ? Est-ce au moins mon mécanisme interne que tu contrôles ? Ou est-ce plus complexe que cela ?

__Je suis enfant, encore, enfant comparée à tous ceux qui se battent également contre leurs démons. Je n'ai aucun recul à prendre, aucune expérience, pas de ressources. Je n'arrive même plus à porter tout ce qui me pèse sur les épaules. Ton nom en hiéroglyphes, gravé sur mon bras. Un matricule catastrophique, au piquant d'une dentition monstrueuse. Tous les jours je le vois, tous les jours le rappel est fiévreux. Malade, éprise de toi et de ce qui se tord en moi. Ça fait si mal, de se savoir foutue.

__Mais je t'ai bien dupée, trompée. Car il n'y a pas que toi. J'ai pris en otage quelqu'un d'autre, et je l'aime, je l'aime à mourir je crois. J'y crois. Le revers douloureux à ta simple vue ne me fait rien, car c'est Lui qui remue tout en moi. Les premiers émois, joies, colères. La jalousie incessante qui gonfle mes artères. Il est responsable de tout, et à la fois de rien. Ne dit-on pas que l'amour est aveugle ? N'en es-tu pas la preuve, Toi, si Belle, au milieu, centre de mon monde, et pourtant si Laide également, cratère vide, grosse pierre flottante au milieu de rien ?

__Et toutes ses erreurs seront pardonnées, pardonnables en mon sein. Je le sais, c'est lui, et je m'en fiche. J'attirerai tout, toutes ses méprises, ses débâcles, sa ruine, je dévierai ses naufrages. J'avalerai ses retors, ses défauts, les repeindrai de blanc ou les prendrai pour moi. Je ferai tout, et en particulier l'impossible, l'inimaginable, pour sauvegarder sa mémoire, au creux de mes entrailles, toujours, siège de pulsions et de désirs morbides.

__Jamais tu ne sauras, même sous l'avènement constant, le rappel de ton Règne sur Nous, jamais tu ne sauras déchirer ce qu'il reste de moi. Plus maintenant.

*Dostoïesvki
Adonys Montgomery
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Adonys Montgomery, le  Ven 2 Nov - 13:27

Chasse à l'étude #01
RP Unique
Emmitouflé dans une robe de sorcier version hiver, je parcours les sentiers tortueux de cette vaste forêt, baguette à la main. Depuis plusieurs jours déjà je cherche le moyen de mettre la main sur l'une de ces créatures, mais depuis qu'elles ne gardent plus Azkaban elles vivent recluses et isolées. Il devient vraiment difficile d'en croiser en dehors des grands évènements et des rassemblements.

J'ai finalement été obligé d'aller à l'autre bout du pays pour espérer capturer l'une de ces bestioles... en espérant qu'il ne s'agisse pas simplement de dires d'ivrognes. Mais quelque chose me dit, la brume qui plane au dessus du sol ou le froid qui me glace le sang va savoir, que je suis sur la bonne voie. Plus je m'enfonce dans la forêt, plus le froid me vrille les entrailles et moins je vois les aspérités qui jonchent le sol. Lorsque soudain...

Un râle, sombre et funeste. Une présence qui me glace plus n'importe laquelle et une vision d'horreur. Resserrant la main sur Fearn, je lève doucement le bras en direction de l'être qui s'approche tranquillement. Ils ne doivent plus avoir l'habitude d'être confrontés aux sorciers, mais je compte bien rafraichir sa mémoire putréfié. Spero Patronum.

Un halo de lumière se dégage instantanément de moi, mais nul créature ne se manifeste. Il ne faut pas qu'il s'échappe, je veux qu'il puisse approcher encore et tenter de passer la barrière. Lorsqu'il est suffisamment proche et que ses membres frappent contre mon patronus, je fais intervenir mon allié de circonstance. Haïko ! CRAC

Le petit elfe de maison transplane dans le dos du monstre, une grande malle avec lui. L'ouvrant à la ha^te, le pauvre est tremblant et pousse un petit cri strident lorsque la bête se tourne vers lui. Il est temps, je gonfle et pousse mon patronus de manière à ce qu'il soit plus puissant, plus offensif et force la créatures à se retourner vers moi... mais cette fois je ne lui laisse pas l’avantage.

Haïko s'est caché derrière la malle ouverte et centimètre par centimètre je force la créature à se diriger vers cette dernière. Encore un peu... encore un peu... Maintenant ! SHCLAC ! La malle se referme en un bruit de succion et j'éponge mon front luisant de sueur. Il est quand même plus simple de repousser ces bestioles que d'en capturer une... Merci Haïko...
Evan
Evan
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Re: Triste balade, tristes pensées...
Evan, le  Ven 7 Déc - 10:19






RP Unique

Le monde passe, inlassablement, le sablier du Temps emportant tout sur son passage en ne laissant que des souvenirs d'un côté, des regrets de l'autre, ancrés dans l'amertume de l'âme qui doit composer les refrains de Demain avec ces lentes complaintes qui perforent sans cesse l'esprit.

Je suis là, j'attends, du haut de la falaise sous ce ciel que l'automne balaye de son chant, venteux, le large se perdant sous mes yeux, soufflant des embruns salés aux échos terrifiants en remuant cette âtre douloureux de mes souvenirs. Là, le murmure des vagues se fracasse sous les rochers en dessous, sans que la nuit ne me laisse réellement percevoir la douceur de l'écume qui pourrait apaiser un peu les paroles de mon être.

Le ciel, en partie entaché d'une horde de nuages qui camouflent impunément les scintillantes, joui d'une lune presque parfaite, presque pleine à en faire rugir le plus grand démon sommeillant au fond de moi. Je me perds tantôt sur ces contours, me rappelant un glorieux passé depuis trop longtemps déchu, et ce trop plein de blessures subies depuis que j'avais rejoint Poudlard.

Trop d'échec, trop de souffrances, trop de peines causées. Je me souvenais d'Atana, la première qui m'avait aidé à mon arrivée à Poudlard, celle qui me voyait comme son meilleur ami. Et qu'avais-je fait ? Je l'avais trahie, donné aux Mangemorts sans hésiter en tirant un trait sur tout ce que j'avais été, en rayant peut-être ce jour-là la dernière lueur qui faisait de moi un homme de bien.

Les années avaient suivi, et toujours avec moi cette sentence qui murmurait dans mon âme, ces parcelles de bonté qui se décrochaient peu à peu. Kimoka, elle aussi injustement trahie, mordue, lui infligeant la même malédiction que moi alors qu'elle me voyait comme un ami. J'avais trahi ou blessé toutes les personnes qui comptaient le plus. Laissé derrière moi plus de lambeaux que de pansements, plus de meurtrissures que d'armures.

Le regard dans la lune semblait retenir des larmes qui réclamaient de sortir, de hurler, comme le loup enfoui en moi, à arracher à la mer un frisson et la faire se taire pour écouter l'épanchement de mon cœur, ces cicatrices si béantes qu'il était de plus en plus infernal de vivre avec, de les supporter et de faire comme si tout allait bien, comme si j'allais bien. Juste un miroir jeté à la gueule de ceux qui me sont proches pour qu'ils croient l'illusion réelle. un soupir perdu, le souffle d'une larme glissant depuis l'iris, la gorge nouée crachait les relents de mon esprit brumeux.

"POURQUOI ????!!! POURQUOI HEIN ??? POURQUOI EST-CE QUE JE BLESSE TOUT CEUX AUQUEL JE TIENS ? POURQUOI EST-CE QUE JE SUIS INCAPABLE DE PROTÉGER CEUX QUE J'AIME ET SOIS CONDAMNE A LES REGARDER PARTIR ??? POURQUOI JE PERDS TOUT CEUX AUQUEL JE TIENS ???"

Je tombais à genoux sur le bord de la falaise, un filet de bave aux lèvres, deux larmes fuyant le long de mes joues, à attendre désespérément que la lune me réponde, ne me dise, les réponses à mon passé empourpré de sang déversé, de trahison, de blessures et de pleurs le long de mille nuit d'insomnies beaucoup trop violentes pour qu'elles n'aient sombré dans l'oubli.

Je cherchais des réponses, à mes propres questions, aux chemins empruntés qui avaient scarifié mon être, me laissant ces échos sourds qui revenaient sans cesse me hanter, dès que je fermais les yeux trop longtemps, que je regardais le chemin parcouru, il n'y avait que cette triste réalité, que tous sentiments de joie sur mon passé, il ne restait que des miettes éparpillées, lacérées, j'avais tout détruit, tout tué...
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