[Habitation] Emerald Snake's Apartment

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Voici l'habitation (Appartement) de Finrod Elensar.

Il peut poster dès à présent.

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L'Allée des Embrumes renfermaient bien des secrets. Ses habitants semblaient tous avoir quelque chose à cacher, tous étaient sur leurs gardes se méfiant de chaque nouveau venu. Les affaires qui étaient réglées dans cette ruelle adjacente au chemin de Traverse avaient toutes un lien avec la magie noire, du moins presque toutes. Cela était une des raisons qui avait poussé le jeune Finrod Elensar a y acheté un appartement. De plus, la rue ne se trouvait pas loin de la Boutique d'Animaux Magiques dont le sorcier était le gérant. Au vu de ces nombreux voyages, il n'avait pas besoin de quelque chose de plus grand pour l'instant. L'anglo-roumain était très satisfait de son achat et y avait déjà fait transférer ses affaires et ses meubles.

Pour rejoindre l'appartement du jeune homme, il faut arriver jusqu'à une porte en bois noir, usée par le temps, la pousser et marcher dans le long couloir. Il faut prendre les escaliers et atteindre le deuxième étage. La porte de droite, une porte noire bien entretenue, contraste avec le parquet abîmé donne sur l'habitation du jeune Elensar.

[Habitation] Emerald Snake's Apartment C-23-30-Noir-2100-Sable

Lorsque vous poussez la porte, vous arrivez sur une pièce grande où salle à manger et salon ne font qu'un. Les meubles de cet endroit rappellent un style gothique. Un bureau en bois ne se trouve pas loin des canapés, sur celui-ci, des parchemins et un encrier traînent. Plusieurs armoires renfermant livres, notes et objets divers et variés sont collées au mur entre les fenêtres donnant sur l'Allée des Embrumes. Des rideaux opaques d'un vert sombre tombent du plafond permettant de plonger la pièce dans le noir ou d'éviter que l'on observe ce qu'il se passe dans l'appartement.

L'accès est direct depuis le salon, aucune porte ne ferme cette pièce. Le même style est conservé dans ce qui est probablement la plus petite pièce de l'appartement.

Une porte donne sur la chambre à coucher depuis la salle de séjour, restant dans le même style que le salon bien que le jeu des couleurs tourne autour du noir et du blanc. La pièce est décorée sobrement, une armoire en bois massif renferme les tenues diverses de Finrod, un sofa noir est placé à côté. Le lit à baldaquin permet d'accueillir deux personnes et la longueur permet à Finrod de s'étendre de tout son long.

En annexe à la chambre se trouve une salle de bain de petite taille avec une baignoire profonde et des toilettes. Il y a deux portes, une donnant sur la chambre à coucher, l'autre sur le salon.

Toutes les pièces sont illuminées à l'aide de bougies, de chandeliers ou de plafonniers.

Protection mise en place par Finrod dont il est le seul au courant :
• Maléfice Antitransplanage
• Charme du Cridurut
• Sort d’Impassibilité

RP unique

Le bruit des pas résonnait dans l'Allée des Embrumes. Le rythme était rapide. En effet, Finrod Elensar voulait rentrer le plus vite possible à son appartement. Il avait quelques projets en cette fin d'après-midi. Le gérant de la BAM s'en était allé plus vite de son lieu de travail, laissant ses employées fermer la boutique une fois l'heure venue. Sa commande tant attendue était enfin arrivée et c'était la raison pour laquelle il était parti plus tôt! Il s'agissait d'une caisse en bois, avec inscrit dessus en lettres capitales: TRÈS VENIMEUX - DANGER. Ne pouvant attendre le soir, il l'avait prise et s'en était allé en direction de son appartement. Des petits trous étaient visibles sur le haut de la caisse permettant à la marchandise de respirer, car elle était vivante. De temps à autre, elle donnait des coups contre les parois de sa prison. *Calme toi, tu seras libre dans quelques minutes* Pensa le jeune Elensar. Il approchait gentiment de chez lui et sortit sa baguette, ouvrant la porte donnant sur le couloir, monta les marches et arriva devant la porte de son habitation. Il mis la clé dans la serrure, la tourna et dans un cliquetis, la porte laissa apparaître l'intérieur de l'appartement.

Le sorcier referma derrière lui. Cette fois, il était en sécurité. Loin des curieux et des oreilles indiscrètes, il pourrait s'adonner à son projet sans risquer d'être ennuyé. Une fois débarrassé de la caisse, à présent posée sur le la table basse du salon, Finrod se saisit de sa baguette et d'un coup de poignet, fit sauter le couvercle de la caisse. Un silence lourd s'installa dans la pièce. La respiration du propriétaire des lieux était rapide, non pas peur, mais pas excitation. Il savait très bien ce qui l'attendait dans la caisse: un taïpan du désert. Le serpent le plus venimeux du monde. Son venin pouvait tuer 100 hommes ou 250'000 souris! C'était cet atout majeur qui avait motivé le gérant de la BAM a en commandé un. C'était point pour concocter des potions ou écrire des textes sur cette espèce de serpent, non. Il avait des projets bien plus sombres pour le reptile. Il voulait l'élever. Finrod Elensar était un Fourchelang. Un sorcier capable de parler aux serpents. Afin de pouvoir utiliser ce don et le maîtriser du mieux possible, l'anglo-roumain c'était entraîné sur ces reptiles, mais sans jamais en posséder un lui-même et ainsi créer un lien unique qui les relirait. Après avoir hésiter longuement, c'était sur cette espèce que son choix s'était arrêté. Et le moment que l'ancien vert et argent attendait était venu. Le dressage d'un compagnon de route peu commun et redoutable.

Un long sifflement se fit entendre: agressif, puissant et qui ferait frissonner de peur nombre de personnes. Mais Finrod ne pouvait quitter la caisse des yeux. Il voulait absolument voir son nouvel animal de compagnie. Un immense sourire et des yeux exorbités étaient visibles sur son visage, on aurait pu le prendre pour un fou. Il ne fallut pas longtemps à l'animal pour montrer sa tête ronde et ses yeux noirs. La lueur des bougies de la pièce se reflétait sur les écailles sombres de l'animal. Sans plus attendre, le serpent sortit de la caisse et tomba sur le sol. Il devait mesurer plus de deux mètres. Le sorcier avait lu une note accompagnant la note précisant qu'il s'agissait d'un jeune taïpan adulte femelle de 3 ans. Mais Finrod n'aurait jamais imaginé qu'il ait déjà atteint sa taille adulte. Sans plus attendre le jeune Elensar ouvrit la bouche pour communiquer avec le nouvel arrivant:

- Bienvenue ma chère. Je suis ton nouveau maître: Finrod. Voici ta nouvelle demeure. Le début de la relation entre l'humain et le serpent venait de commencer. Bien qu'il était impossible d'entendre ce qui se passait dans l'appartement du jeune homme grâce à un cocktail de sortilèges, toute personne non fourchue aurait simplement entendu des sifflements et n'aurait pas saisi un mot de ce que venait de dire le sorcier. Les yeux émeraudes de Finrod fixaient la créature. Celle-ci ne disait rien, sa langue sortait pour décrypter son nouvel environnement. Puis elle tourna la tête en direction de l'ancien Serpentard.

- Humain... C'est donc toi qui m'a fait venir ici. Sa voix glaciale sifflait dans l'air et claquait comme un coup de fouet. Elle se dressa pour faire face au grand homme. Ce dernier se tenait prêt à agir si le serpent décidait de l'attaquer. Puis il avança en sa direction. L'animal s'en aperçu et siffle fortement ce qui stoppa net l'avancée du jeune homme.

- Tu n'as rien à craindre ma belle. Je veux traiter comme mon égale. Nous pourrons compter l'un sur l'autre et nous épauler. Quel est ton nom? Finrod était réellement fasciné par la beauté du taïpan et était étonné du caractère de cette dernière. La créature siffla encore. N'arrêtant pas de "sentir" Finrod avec sa langue. Puis elle rampa sur le parquet sombre de la pièce pour s'avancer vers son nouveau maître.

- Finrod est donc ton nom, humain. Elle continua d'approcher de lui. Finrod était un peu tendu, une morsure de cet animal et il mourait. Mais finalement l'animal ne se montra pas du tout agressif. Le fourchu s'était accroupi et tendit la main pour que leur premier contact physique ait lieu. Le serpent toucha de sa tête la main blanche de Finrod. Les écailles étaient froides et la sensation assez étrange. Le serpent siffla comme pour approuver cette relation. Et d'un coup, il claqua la mâchoire rapidement et violemment. Comme si elle voulait planter ses crocs dans la main de son maître, mais se contenta de le faire dans le vide. L'ancien vert et argent ne bougea pas. Mais pas très rassurer, il fallait l'avouer.

- Confiant l'humain... Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre l'un de l'autre. Mais avant toute chose, j'ai faim. Sans rien ajouter, elle rampa jusqu'à sous une commode et ressorti la gueule pleine d'une souris grise. La taïpan la goba d'une traite. Dans tous les cas, Finrod était satisfait. Le serpent et lui partaient sur de bonnes bases. Le fourchu avait quelques projets pour lui et son compagnon à écailles. Afin d'affiner leur lien.

Autorisation de Finrod pour poster

Pv ~ Le commencement

Le dimanche matin, après que les cloches aient sonné la messe de 10h, une multitude de touristes s'étaient installés sur les terrasses des cafés. Le soleil était à son plus beau zénith et rien ne semblait perturber ce beau monde, si bien qu'ils en étaient à discuter de banalités mondaines. Mais la différence entre eux et moi, c'était que j'étais une sorcière et eux de vulgaires moldus insouciants. Ils ne réalisaient pas la chance qu'ils avaient de rester en vie, face au monde sorcier qui ne demandait qu'à s'exposer aux yeux de tous. Mais par soucis d'équilibre, les hauts-placés avaient décidé de laisser cette société cachée dans l'ombre. Il était ridicule de penser que le jour où la population sorcière éclaterait n'existera jamais. Nous étions maintenant bien trop nombreux à demander le pouvoir, et selon moi, ce n'était plus qu'une question de temps.

Mes desseins étaient riches, mais encore pour la plupart, peu réalisables. Je devais me ménager mentalement et physiquement pour faire face aux choix qui allaient bientôt m'incomber. Cependant, pour l'heure, c'était encore le temps de la préparation. C'est donc d'un pas vif que je sortis du Snake's appartment pour rendre visite à mon boss. Le rendez-vous avait été prévu depuis quelques temps maintenant, et je comptais les jours qui me séparaient de celui-ci. Je déboulais ainsi sur les Embrumes, et tout en m'enfonçant dans l'allée, je déposais sur mon sac en bandoulière une main protectrice. Je tenais trop à l'objet qui se tenait à l'intérieur pour ne pas prendre de précautions. Il allait certainement être mon arme cachée... Et le mot était faible. En effet, il s'agissait de pratiquer une opération pour l'enfouir au plus profond de moi, de sorte que personne ne puisse mettre la main dessus.

Pour cette tâche fastidieuse, j'avais choisi Finrod. Je ne savais pas encore pourquoi c'était à lui et pas à un autre de l'accomplir, mais sans doute était-ce parce qu'il ne se poserait pas trop de question. C'est donc après quelques minutes de marche, que j'arrivais devant une porte en bois sombre, usée par les années. La poussant d'un geste décidé, j'entrais et traversais un long couloir avant de prendre les escaliers pour une ascension de deux étages. Une porte du pallier bien entretenue m'indiqua que j'avais trouvé l'habitation d'Elensar. Je toquais deux fois à la porte et attendais patiemment que ce dernier vienne me l'ouvrir. C'était le moment ou jamais, après, plus question de tourner les talons.

Il était 8hoo lorsque Finrod Elensar émergea. L'homme, nu, s'appuya sur ses coudes pour observer sa chambre. Les rideaux, bien qu'ils soient opaques, laissaient passer les rayons d'une journée qui s'annonçait ensoleillée. Le sorcier se frotta les yeux pour se réveiller. Aujourd'hui n'allait pas être une journée de congé ordinaire. Oh non. Face, vendeuse fraîchement promue, lui avait demandé un service. L'aider à se placer un objet magie sous la peau. C'était une idée originale et fortement utile. Quoique l'ancien Serpentard ne connaissait pas la vraie nature de ce que la jeune femme souhaitait s'inscruster. Il le découvrirait bien assez tôt. Alors qu'il s'apprêtait à sortir de son lit, la porte de la chambre s'entrouvrit. Un sifflement sourd se fit entendre: Saïca. Son taïpan du désert, d'une taille hors du commun, venait lui dire bonjour. Cela faisait quelques mois que les deux individus vivaient en collocation. Le reptile grimpa sur le lit et son maître lui caressa la tête. Le don de Fourchelang que possédait Finrod était encore un secret. Même sa meilleure amie, Eléane, n'était pas au courant. *Il faudrait peut-être que je le lui dise d'ailleurs...*. Pensa-t-il. En imaginant la réaction de la sorcière, Finrod sourit. Le serpent le sortit de ses pensées en lui donnant un petit coup sous le menton. Ce petit geste affectueux était une manière de dire bonjour comme au revoir. Saïca ne resterait pas à l'appartement, Finrod ne souhaitait pas que son employée tombe dessus. Le serpent sortit de la chambre et disparut dans les tuyauteries de Londres pour laisser son maître seul. Ce dernier sortir de ses draps encore chauds et se dirigea dans la salle de bain pour se préparer à recevoir Face.

On frappa à la porte. Finrod, habillé de sa robe noire ainsi que de son capuchon habituels, se dirigea vers la porte d'entrée et l'ouvrir. La jeune femme se trouvait face à lui.

-Hello. Viens, entre. Tu veux boire quelque chose? Demanda-t-il en lui indiquant une chaise sur laquelle la sorcière pouvait s'assoir. La salle à manger ferait office de table d'opération. En attendant une réponse de l'ancienne Poufsouffle, Finrod enchaîna: "Alors dis-moi. Que veux-tu que je fasse précisément? Quel objet et où?" Il fallait le plus d'information possible. L'ancien Serpentard n'était pas médicomage, il aurait pu demander de l'aide à Rurik. Mais leur relation n'était qu'au début. Il fallait apprendre à se connaître avant tout. Et le présenter à son employée pour la charcuter n'était sûrement pas une bonne idée. Le grand homme se tenait dans l'encadrure de la cuisine pour aller chercher ce qui serait nécessaire à l'opération et ce que demanderait Face.

Une haute silhouette sombre et encapuchonnée se dessina dans l'entrebaillure quelques secondes après que mes phalanges aient touché le bois de la porte. Mes yeux yeux firent alors un trajet vertical jusqu'à atteindre le visage de mon employeur. Déjà qu'il devait me supporter durant les jours de travail, voilà que je venais même le déranger lorsqu'il était en congé. Lui adressant un sourire crispé, je le saluais et entrais à sa demande dans l'appartement. La pièce qui m'accueillit était vaste et unissait le salon et la salle à manger dans un esprit gothique. Il y avait dans ce style d'architecture, un aspect qui me plaisait bien: celui du détail. L'ambiance était, tout comme le maître des lieux, atypique et m'en révélait peut être plus qu'il ne m'en aurait fallu. Mon regard divaguant pendant de longues secondes sur le décor de la pièce, je me décidais enfin à partir m'asseoir et à déclarer:

-L'alcool le plus fort que tu as en réserve, s'il te plaît. Je vais en avoir besoin.

J'étais pas alcoolique, non, mais en plus de me donner du courage, cela allait me permettre de supporter un peu mieux l'opération. J'avais omis volontairement de répondre à sa deuxième série de question. Non pas que je voulais qu'il n'en sache rien, mais chaque choses devaient se faire en son temps. D'un geste que je voulais déterminé, j'ouvris la fermeture éclair de mon sac. Ma main partit alors à la recherche de l'objet tant convoité. Puis une fois trouvé, d'un mouvement lent et précautionneux, je sortis une petite boîte en carton. Elle était toute simple et de petite taille.

- Voilà, l'objet. Je poussai le boîte en direction de Finrod. C'est une amulette d'Asklépios... Mais ne l'ouvre pas tout de suite, elle ne doit pas être trop manipulée. Je m'arrêtais un moment avant de reprendre. Merci d'accepter de faire ça pour moi.

Puis d'un geste mécanique, j'enlevais l'élastique qui me coupait la circulation du poignet et l'enfilais dans ma chevelure brune. De cette façon, les cheveux ne viendraient le déranger lorsqu'il placera l'amulette dans ma poitrine. J'enlevais également le voitou que je portais autour du cou avant de le déposer sur la table.

- Je veux que tu la places juste ici. Je désignais ma clavicule. Juste au milieu de l'os, sur le côté interne de façon à ce qu'on ne voit pas la bosse. Je me suis renseignée et la meilleure manière de procéder est de m'ouvrir cette partie avec un Scio, puis de me la greffer sur l'os avec un Greffio. Et pour le reste, un sort de régénération sanguine et un Episkey et ce sera bon je pense. La clavicule étant un os plutôt à la surface de la peau, tu ne devrais pas avoir de mal. Une petite incision suffira.

Hé ben ! Costaud la petite. Tôt le matin, elle voulait de l'alcool fort. Mais Finrod pouvait bien comprendre qu'au vue de ce qu'elle allait subir, l'utilisation d'un anesthésiant, même maison, était nécessaire. Il se dirigea vers son bar et prit une bouteille de whisky Pur-Feu puis invoqua un sortilège d'attraction qui fit venir deux verres de whisky en cristal depuis la cuisine et se posèrent légèrement sur la table.
Le liquide coulait dans les verres pendant que la sorcière expliquait ce qu'elle attendait de l'ancien Serpentard. Lorsque cette dernière sortit l'objet qu'elle souhaitait se faire inscruster, Finrod arrêta de verser le whisky, de toute manière il y en avait suffisamment. *Intéressant...* pensa-t-il. Le Fourchu connaissait cet objet, il n'en possédait pas lui-même, mais il en avait déjà entendu parler. Pendant que la jeune femme donnait la marche à suivre de l'opération, le sorcier bu d'une traite le fond d'alcool fort qu'il s'était servi, puis sortit sa baguette. Il fit venir des lingettes propres grâce à la magie qui servirait à nettoyer et éponger le sang qui n'allait pas tarder à couler. De sa main libre, Finrod déplaça la boîte en carton qui contenait la fameuse amulette. Le jeune homme s'assit sur la chaîne la plus proche de celle de Face. Il se concentra.

- Je te préviens, une fois que j'aurai commencé, je ne m'arrêterai plus. Alors encourage-toi. Lui conseilla-a-t-il.

Sans attendre plus longtemps, il prononça un Scios sur l'endroit indiqué par la vendeuse il y a quelques secondes. Sous ses yeux émeraudes, la peau se coupa et un petit filet rouge coula sur son épaule. La serviette, que le sorcier avait ensorcelé pour qu'elle vienne essuyer chaque goutte de sang qui sortirait du corps de la jeune femme. *Pourvu qu'elle n'est pas ses règles...*. L'entaille était un peu plus grande que prévue. À partir de là, Finrod se saisit de l'amulette. Il la coinça entre deux doigts et enfonça les autres dans la chair rouge de sa vendeuse pour trouver la clavicule. Une fois, il murmura un Greffio. Il sentit l'objet glisser de ses doigts et le vit se fixer dans l'os de l'ancienne Poufsouffle. Les doigts plein de sang, le Fourchu les essuya dans les serviettes posées sur la table. Le jeune homme pointa sa baguette sur la blessure encore ouverte et conclu l'opération par un Episkey. La Magie opéra et la coupure se referma, laissant une boursouflure rouge. L'anglo-roumain essuya son front où se trouvait de grosses gouttelettes de sueur. Sa concentration avait été telle qu'il n'avait pas fait attention à Face. Elle aurait pu crier ou tomber dans les pommes, il n'aurait rien remarqué.

- Alors? Dit-il sans la regarder. La bouteille de whisky bougea toute seule et rempli le verre du jeune homme qu'il attira vers lui et le descendit d'une traite. "Comment tu te sens?"

Finrod ne tarda pas à m'apporter un bon verre de whisky, que j'accueillis avec soulagement. L'heure peu avancée de la journée ne m'empêcha d'ailleurs pas de le boire d'une traite et de sentir avec délice l'alcool se déverser dans ma gorge. Ce n'était peut être pas recommandé, mais en l'occurrence j'en avais bien besoin. Le regard interressé de mon patron sur l'amulette n'échappa pas à ma vigilance et je souris imperceptiblement; c'est vrai qu'il y avait dans cet objet un puissant pouvoir. Pouvoir qui me fascinait autant qu'il m'horrifait, car je ne doutais pas qu'il renfermait une magie très sombre et donc une influence directe sur ma personnalité.

Cette dernière pensée était la seule qui m'avait faite repoussée la date de l'opération. Je ne souhaitais pas vraiment changer, mais j'étais prête à faire quelques compromis pour assouvir ma soif de puissance. Et puis dans le fond, je savais depuis toute petite que je n'irai pas faire de grandes études pour m'engager chez les justiciers ou dans une voie similaire. De toute évidence j'avais bien fait de suivre mon instinct solitaire, car les Aurors ou quoi qu'il réprésentent, n'étaient d'aucune utilité ces derniers temps. Ils venaient constater les attaques mais n'agissaient pas par la suite, l'agression dans notre boutique pour preuve. Qu'ils sont pitoyables... D'un mouvement lent de la tête, j'approuvais les dires de ma petite voix.

Le sorcier me retira alors de mes songes tandis qu'il faisait léviter des serviettes dans notre direction. Le moment tant attendu se profilait et n'allait pas être sans douleur, et ce malgré le whisky qui parcourait mon sang. La marche arrière m'était impossible, et les conseils de Finrod n'y changeraient rien. J'étais déterminée à le faire et ce n'était les avertissements qui me détourneraient de mon objectif. Toutefois mon hôte semblait du même avis et sans me laisser réellement le temps d'acquiescer ou de faire quoi que ce soit, il lança le premier sort sur le côté de ma clavicule. Soudain, je sentis ma peau tendue à cet endroit se couper lentement mais avec précision, accompagnée presque immédiatement d'une vive douleur,que je couvrais par un «Ah...» rauque.

La suite correspondît à l'idée que je m'étais faite de l'opération. Une fois l'amulette greffée, la douleur s'apaisait dans ma poitrine et ce n'était pas uniquement grâce aux bons soins du sorcier. La nouvelle partie de moi y était pour beaucoup car son but premier n'était autre que d'absorber les blessures superficielles. Évidemment, il y avait des risques pour que mon corps fasse un rejet et je savais ce que cela voulait dire... Mais je m'étais préparée mentalement et physiquement, si bien que je serais étonnée que l'amulette n'aie pas trouvée sa place dans ma clavicule.

- Difficile à expliquer... Je sens que quelque chose a changé, mais pour le moment c'est encore flou.

C'est vrai qu'en omettant mes pensées, je sentais une présence dans ma poitrine mais ça ne venait pas de la matière de l'objet... C'était plutôt son aura qui s'éparpillait tout autour de l'os et dans ma chair. C'était une sensation infime toutefois, presque indétectable mais elle était bien là, calme et silencieuse.

Espérant ne pas avoir charcuté une de ses employées, Finrod regardait tantôt la blessure, tantôt la jeune sorcière. Il n'étais pas un médicomage, lui. Contrairement à son amant, Rurik. L'ancien Serpentard se demandait comment le sorcier régirait s'il apprenait que son cher et tendre charcutait un membre de son équipe pour lui greffer une amulette sur l'un de ses os. Mais il ne le ferait pas. Face lui faisait confiance et ce n'était pas pour que son patron aille brailler sur tous les toits qu'elle avait un pouvoir guérisseur caché dans son corps.

Au premier abord, la demoiselle semblait encore un peu dans les vapes. Écoutant son corps et ses réactions, elle ne parlait pas beaucoup, exprima quelques ressentis et se tut. Dans un silence de mort, le maître des lieux se saisit de la bouteille de whisky pour remplir à moitié les deux verres qui se trouvaient devant lui. Le Sang-Pur se s'était pas attendu à autant de volonté et de détermination de la part d'une ancienne Poufsouffle. Il fallait être honnête. Les apprentis sorcières et sorciers envoyés dans cette maison à Poudlard n'avaient pas une image très glorieuse et cela les poursuivait, malgré eux, même une fois sortis de l'Académie magique.

Sans un mot, Finrod se rendit dans la cuisine pour se laver les mains. Il fit de même avec les lingettes imbibées de sang mais utilisa la magie pour sécher et les envoya se ranger là où elles se trouvaient avant. Puis le Fourchu retourna vers Face. Il prit son verre et plaça celui de la sorcière devant elle. Il avala une gorge de la boisson alcoolisée, s'assit à côté de l'ancien Poufsouffle.

- Alors? Dis-moi. Pourquoi tu voulais te faire greffer un truc pareil? Tu comptes te battre et pense que son pouvoir pourrait t'aider? Mi-moquer, mi-intéressé. L'ancien Serpentard était curieux. Cela faisait quelques mois que la demoiselle travaillait pour lui, mais ils n'avaient pas vraiment partagé plus que des journées de boulot et des soirées à faire l'inventaire. Jamais, ils n'étaient allés boire quelque chose ou pris le temps de discuter. En ce jour ensoleillé et de congé, la jeune Lightwood avait montré un autre visage que son patron n'avait pas soupçonné.

Un long blanc s'en suivit, pendant lequel je m'efforçais d'analyser d'éventuelles réactions. Mais rien. Rien ne se produisit, j'avais l'impression que je revenais à moi, comme si l'opération n'avait été qu'une parenthèse et la sensation que quelque chose répendait dans ma chair, n'avait jamais existé. Je clignai des yeux et tâtais ma clavicule légèrement gonflée. Mes doigts effleurèrent l'os avec douceur, suivant sa courbure, avant de partir se poser sur le bois de la table en clapotant. C'est quand même bizarre que tu ne ressentes rien... J'étais en partie d'accord, mais d'un côté ça m'arrangeait qu'il n'y ait pas de complications imprévues.

Mon menton se leva quand le sorcier fit venir la bouteille de whisky pour remplir à demi nos verres vides. Si je continuais comme ça, j'allais me retrouver ivre face à mon patron et ça ne devait pas être spécialement beau à voir. Qui sait ce que je pourrais lui dire dans cet état ! J'attrapais donc mon verre mais ne buvais qu'une petite gorgée avant de le reposer sur la table. On va essayer de garder le cap maintenant... Pour que cette pensée me paraisse réalisable, je secouai la tête brièvement et reportais mon attention sur Finrod qui venait justement de sortir lui aussi de ses songes. Ainsi il voulait savoir pourquoi ? Je glissai un sourire mi-amusé, mi-sérieux sur mes lèvres et répondais d'une voix plus froide que je ne l'aurais voulu.

- Ce serait plutôt pourquoi pas. J'arquai un sourcil d'un air mystérieux et continuai. J'ai des projets qui m'attendent et avoir quelques tours dans ma manche ne serait pas une mauvaise chose. Histoire d'anticiper les coups, tu vois ?

J'en avais déjà trop dit, je le savais. Pourtant, pour une raison qui m'échappait encore, une confiance aveugle me poussait à lui révéler mes desseins, sans même m'imaginer qu'il n'approuverait sans doute pas mes convictions. Peut-être était-ce ses manières, sa discrétion qui m'intimait de les lui dévoiler ? C'était vrai qu'avec sa robe noire et son regard froid, il ne donnait pas franchement l'impression d'être un enfant de chœur. Et à contrario, moi en ancienne Poufsouffle, je devais lui apparaître comme la dernière des nonnes. Enfin peut-être plus maintenant que tu lui as demandé ce service...

- Et toi, pourquoi ça t'intéresse tant de le savoir ? Ce n'était pas un reproche, plutôt de la curiosité. Tu penses que je suis faible ?

La jeune sorcière ne répondit pas tout de suite. Elle devait se remettre de ses émotions et c'était compréhensible. Lorsque l'ancien Serpentard vit qu'elle semblait récalcitrante à continuer à boire du Whisky Pur-Feu, il allait lui proposer quelque chose d'autre, mais elle se décida à lui répondre. Réponse quelque peu étrange et pleine de mystère. Finrod la regarda étonné, puis sourit d'amusement. *Elle veut jouer? Les secrets et mystères ça me connaît.*. Il ne dit rien. Le sorcier attendait que son invitée parle. C'est ce qui arrivait souvent. Les gens avaient de la peine à se retenir une fois lancés. Et cela ne rata pas avec Face. Elle sortit quelques mots qui ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd et une fois qu'elle eut fini de parler, le gérant de la BAM en profita pour rebondir sur ce que le jeune femme venait de dire.

- C'est bien ce que je pensais. Prévoir que l'on a besoin d'un pouvoir de guérison n'est pas sans avoir une idée derrière la tête. Mais qu'est-elle?

Une question qui ne demandait pas nécessairement de réponse. Après tout, chacun devait gérer ses affaires. Lui avait les siennes, avec les Mangemorts. Mais la curiosité montait en lui comme un serpent rampant de plus en plus vite vers sa proie. Elle semblait enclin à lui parler tout en ayant une certaine retenue. Quel était-ce donc ce secret qu'elle gardait pour elle?

- Je ne sais pas ce que tu vaux. Bien que tu sois une ancienne Poufsouffle, le visage que tu tends à me dévoiler semble opposé à ce que l'on peut se faire comme image des jeunes gens sortant de cette maison.

Après tout, ne fallait-il pas ne pas se fier aux apparences? Certaines personnes semblaient être ce qu'elles n'étaient pas. Rurik, par exemple, semblait être une grosse brute épaisse, mais s'était avéré être un adorable loup-garou. À cette pensée, Finrod sourit. Puis revint sur son employée. L'air sérieux et grave.

- Dis-moi, comptes-tu t'engager dans le combat qui oppose Aurors et Ordre Du Phénix contre Les Mangemorts? Dans quel camps vas-tu te ranger?

Sa voix était sifflante et douce. Il devait savoir. S'il avait face à lui une partisane du Ministère ou de l'Ordre, il devait l'éliminer tout de suite. Mais dans le cas contraire, avec Eléane et elle, ils pourraient envisager quelques sympathiques projets. Mais qu'en était-il du dernier venu dans la bande, le jeune Mathéo? Il fallait aussi lui tirer les vers du nez, pas que l'équipe de la BAM se retrouve à Azkaban à cause d'un gamin pensant bien agir en les dénonçant aux autorités.

- Veux-tu autre chose que du whisky? Café, thé, chocolat chaud ou froid,... Changement radical. Mais il ne fallait pas rester trop dans cette ambiance glauque et sérieux. Why so serious?

Une sensation fugace parcourût chacun de mes membres, brouillant un instant mes pensées. Aussi éphémère qu'intense, elle m'ébranla de plein fouet, ravivant des douleurs du passé. Le piège se refermait lentement sur moi, et à cause de qui ? Toi. Cette impression que tout me glissait des doigts, que tout m'échappait, n'avait jamais été aussi nette et ne me quittait plus ces derniers temps. C'était en partie pour cette raison que je cherchais en la magie une aide, un appui certain sur lequel je pouvais compter en toute circonstance. L'amulette d'Asklépios était le premier anneau de la chaîne, une chaîne qui en possèderarait évidemment bien d'autres.

Le sorcier finit par répondre, mais sa question ne nécessitait pas de réponse. Heureusement d'ailleurs, car de toute manière je ne lui aurais pas fourni d'explications. J'étais pas complètement folle non plus... Finrod me rappela alors le merveilleux héritage des Poufsouffles, dévoilant ainsi une facette de sa personnalité. Des préjugés sur les Jaunes et Noirs donc ? Bon d'accord, on n'était connu ni pour notre courage, ni pour notre intelligence ou encore notre espièglerie, mais nous partagions d'autres valeurs. La loyauté et la patience pour ne citer qu'elles. Mes iris s'agitèrent discrètement, réagissant à cette remarque qui en fait me décevait autant qu'elle me rassurait.

- Euh merci ? Lançai-je, perplexe.

Mon regard vagabonda ensuite sur la pièce, comme pour éviter d'être tentée de révéler mes secrets. Mais mon observation fut rapidement détournée par les paroles qui s'échappèrent de la bouche du gérant. Oulah, dans quoi il t'embarque là ?! Pour être direct, il était direct ! Je me mordais la lèvre et lâchais un soupir... Comment bien répondre ? Comment être sûre que je n'allais pas être déchiquetée dans la minute qui suivait, si ma réponse s'avérait ne pas être la bonne ? Levant vers lui des yeux brûlants, j'annonçais d'une voix ferme mon opinion.

- C'est dans mes intentions en effet. Marquant un légère pause, je poursuivais ensuite sur le même ton. Et je compte me ranger dans le camp de l'Ordre noir...

Voilà, c'était dit. Maintenant, je devais savoir si lui aussi rejoignait mes convictions. Même si je ne l’imaginais pas du tout en justicier des moldus...

- Et toi, quelle est ta position face à tout ça ? Tentai-je. Puis d'un ton plus badin pour casser la tension qui était montée en moi comme une boule de feu, je continuais. Un café ira très bien.

Ou lala. La petite Poufsouffle se dévoilait de plus en plus. *Intéressant tout ça...* pensa l'ancien Serpentard. Cela faisait donc une de plus ralliés à la cause des Mangemorts. Peut-être que la vendeuse pourrait être utile aux mages noirs ? Mais Finrod chassa ces pensées de sa tête et se concentra à nouveau sur l'instant présent avec sa vendeuse. *Donc du café.* et le sorcier s'en alla en direction de la cuisine. Après quelques coups de baguette, il revint avec une tasse de café pour son invitée et une de thé à la menthe pour lui. Il les déposa sur la table, écartant les verres qui contenaient le whisky. Il se posa sur une des chaises et regarda Face droit dans les yeux. Qu'allait-il lui dire ?

- Tont-ils contactée ? Travailles-tu pour eux ? Demanda-t-il calmement. La demoiselle pouffy était-elle une partisane ? "Que crois-tu ? Je ne vais pas me ranger auprès de ces défenseurs de moldus."

CRAC ! Ce bruit fit sourire le maître des lieux. Cela signifiait que son elfe de maison était rentré: Pantofia. Un être de petite taille débarqua dans la salle à manger. Ses gros yeux globuleux fixèrent les deux sorciers, une certaine inquiétude s'y dessina.

- Oh maître. Vous n'êtes pas seul. Excusez-moi... Je ne pensais pas.

- Pas de soucis. Tu vas pouvoir débarrasser les verres de whisky, Pantofia. Et salue notre invitée. Face Lightwood. Une des vendeuses de la BAM.

- Bonjour Madame. Oui maître je m'occupe de ça.

Sur ces mots, l'elfe exécuta les ordres du Sang-Pur. Cela faisait plusieurs années qu'elle était au service du Fourchelang qui avait de l'affection pour elle. Il avait une totale confiance en elle. Elle respectait ses principes et ne le trahirait jamais.

- Je disais donc. Je partage l'opinion des mages masqués. Je m'assure juste d'avoir une image lisse. Je ne veux pas attirer l'attention sur moi. Je veux n'être qu'un simple gérant de boutique. Tu comprends.

Cela était dit. Mais rien n'avait été dévoilé. Il ne comptait pas parler des partisans et encore moins qu'il en faisait partie. Si les Mangemorts la désiraient dans leurs partisans, ils prendraient contact avec elle. L'ancien Serpentard ne comptait pas jouer les entremetteurs. Les mages noirs l'avaient contacté, ils feraient de même avec la jeune Poufsouffle s'ils la voulaient dans leurs rangs.

Le sorcier s'exécuta. Il partit sans un mot d'abord vers la cuisine, pour chercher mon café et son thé, puis revînt au pas de charge dans la salle. Le gérant questionnait beaucoup et ne semblait pas se rendre compte de l'intimité que je devais partager avec lui en lui répondant. Néanmoins, dans toute cette histoire, j'avais découvert un nouvel allié... Un allié peut-être susceptible de m'aider, qu'en sais-je ? Dessinant un sourire sur mes lèvres fines, je serrais un peu plus mes mains autour de mon café puis répondais d'une voix plus tranquille.

- Ni l'un, ni l'autre. À vrai dire j'ignore même comment les contacter, donc en attendant j'agis en solo... J'inspirais un grand coup et reprenais dans un souffle. Mais je compte bien attirer leur attention prochainement.

À cette seule phrase, un frisson d'excitation monta en moi. Des mots tels que "prison", "manifestation" et "boucherie" apparurent sous ma rétine, comme autant d'éclairs de foudre surgissant d'un orage. Rapides mais bien distincts. Cette réaction brutale m'étonna presque. Comment était-ce possible ? En fait je m'en doutais déjà, mais je refusais catégoriquement de croire ce qui apparaissait pourtant comme une évidence. Impossible... Ravalant un goût de bile, je m'enfonçais un peu plus dans la chaise. Surtout ne rien dévoiler.

Quand le sorcier reprit la parole, je ne l'écoutais qu'à moitié. C'était tout juste si j'avais prêté attention à son elfe qui avait débarqué un peu plus tôt, lui adressant simplement un signe de la tête quand il débarrassa nos verres.

- Je comprends parfaitement. C'est aussi devenu naturel pour moi de me fondre dans le paysage... Mais je commence à en avoir marre de me cacher ! Alors quand l'occasion viendra, soit sûr que je serai dans les premières lignes. Déclarai-je après quelques instant de réflexions.

Je voulais de l'action, que ça bouge, que le monde entier ouvre les yeux sur cette guerre. Je voulais plus encore me battre. Mais sans doute allai-je devoir patienter quelque temps encore avant de libérer mon trop-plein d'énergie. D'un côté cela m'exaspérait de rester isolée, sans pouvoir faire quoi que ce soit, mais d'un autre je pouvais mieux me préparer. Comme aujourd'hui.

- Je te remercie pour... Je m'arrêtai un instant, hésitante, puis continuai. Merci pour tout. Je pense pouvoir te faire confiance pour garder cette discussion secrète, concluai-je finalement avant de me lever et de récupérer mes affaires. Puis d'un signe de tête entendu, je quittais d'un pas lourd l'appartement.

Fin du Rp pour ma part !
La suite tu la connais Wink

Autorisation du propriétaire pour poster
PV Finrod

Aujourd’hui était un grand jour ! Enfin façon de parler, parce que cela n’aura aucun impact sur le monde extérieur. En fait, Eléane allait juste chez son meilleur ami, pour enfin découvrir son nouvel appartement. Enfin pas si nouveau que ça vu qu’il l’avait déjà depuis quelques mois. Seulement elle n’y avait encore jamais mit les pieds, et ce pour diverses raisons. Mais en ce jour ensoleillé, plutôt rare pour l’Angleterre, cela allait changer, la brune avait acheté un hibou grand-duc à Finrod, elle savait qu’il en voulait un depuis longtemps mais n’en avait jamais acheté pour elle ne sait qu’elle obscure raison. Alors elle l’avait fait. Et maintenant il fallait lui offrir, bien sûr la jeune femme aurait pu le faire à la boutique, mais elle avait vu là l’occasion de découvrir son appartement. Bien sûr elle l‘avait prévenu de sa venue.

Alors elle avait rapidement mangé le midi avant d’aller chercher une jolie cage. C’était la cage de son ancienne chouette qu’elle avait rendu à ses parents, mais elle n’avait pas encore rendu la cage et finalement ne la rendrait jamais puisqu’elle l’offrait à Finrod, ainsi qu’un paquet de Miamhibou que Notturna n’aimait pas trop, préférant lui piquer son pain lors de ses repas ou ses chasses nocturnes. Se mettant en route, la brune essaya de se souvenir des explications de son comparse Serpentard pour trouver son chez-lui. Parce que la dernière fois qu’elle avait essayé, c’était à moitié de nuit et elle s’était retrouvée à courir comme une folle dans l’Allée des Embrumes un Mangemort à ses trousses souhaitant jouer à chat.

Après une bonne dizaine de minute de marche, la Lestrange tourna à droite dans une ruelle, puis à gauche avant de continuer tout droit durant cent mètre. Elle passa la porte en bois pour arriver aux escaliers. Alors quel étage lui avait dit Fin’ déjà ? Ah oui le deuxième c’est vrai ! Aller c’est partit pour l’ascension des marches de l’escalier grinçant. Enfin arrivée au pallier du deuxième étage et se tourna à droite comme lui avait indiqué le roumain pour découvrir la porte noire menant à son appartement. Elle s’approcha de la porte et y toqua de la main droite, la main gauche étant prise par la cage et le paquet de Miamhibou placé sous son bras. Elle espérait vivement que l’animal qu’elle avait choisi plairait à son meilleur ami.