Cours 7 ~> Spatio-temporalité

-Spatio temporalité-

L'après-midi touchait à sa fin. Il était près de quatre heure, et j'allais donner mon dernier cours de la journée. Pour une fois, j'avais décidé de respecter le schéma habituel : théorie et pratique, dans une salle de classe classique. La salle de Défense Contre les Forces du Mal se trouvait tout en haut d'un grand escalier, et après la myriade de marches à escalader, il fallait encore traverser un couloir. Fort heureusement pour moi, mon bureau se trouvait juste au dessus de la classe, je n'avais qu'à emprunter un petit escalier en colimaçon au fond de la salle. Cela m'évitait de redescendre à chaque fois les quatre étages, puis, inévitablement, de les remonter.

Assise sur le fauteuil, derrière le bureau, je finissais d'examiner le trombinoscope. Il y avait une belle palette d'élèves que je ne connaissais pas encore, mais fort heureusement, quelques habitués, parmi lesquels Lizzie, Ebenezer, Morgan ou encore Célya. Reposant mon dossier, je quittais mon assise pour prendre ma baguette. D'un geste sec, je soulevais la craie et commençais à griffonner sur le tableau le titre du cours : CHAPITRE 7 : SPATIO TEMPORALITE. Ce cours serait donc basé sur les vagues du temps, ses lignes et ses écritures, et l'art de les transpercer d'un coup de baguette. Un programme chargé et complexe, mais au programme depuis plusieurs années.

Quant à moi, cela faisait trois ans que j'enseignais ici, à Poudlard. Trois années incroyables, et je ne me lassais pas de ce travail. Celui qui me chasserais de mon posté n'était pas né, et il me semblais bien que Kholov avait fait un AVC dans son bureau, personne ne l'ayant vu et personne ne le regrettant depuis un bon moment. Sur ces pensées fugaces et indigne de ma profession, j'ouvris la porte de la salle. Il restait un quart d'heure avant le début du cours, j'espérais que pour une fois, personne ne serait en retard...

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Bonjour à tous. Vous avez une semaine pour poster votre arrivée en cours ! Amusez vous bien. Vous trouverez la liste des inscrits dans le sujet même des inscriptions.

Quatre heure de l'après midi. Justin, comme beaucoup avait vécu une journée assez fatigante mais il avait réussi à tenir jusqu'au cours de Défense contre les Forces du Mal. Oui c'était son cours préféré et savoir qu'il allait devoir y assister en fin de journée lui permettait à chaque fois de tenir pendant les autres cours. Bon après le point négatif c'est que fallait grimper des tas de marches avant d'arriver dans la salle de Boccini, et déjà qu'il était crevé... Puis le préfet arriva au sommet. Pas si terrible que ça l'escalier. Il dut ensuite traverser le couloir avant de pénétrer dans la salle de cours.

Elle était vide. Nan sérieux vide. Il n'y avait que Justin, il devait avoir une sacrée avance et ça en disait long sur son taux d'impatience. « Bonjour Professeur » Fit-il, avec un sourire accroché aux lèvres, ni fayot ni dragueur. Une fois qu'il eut salué la prof il posa son sac sur une table au milieu du deuxième rang, ni trop près ni trop loin et sortit ses affaires : un encrier, une plume, sa baguette et un parchemin qui avait du passer du temps au fond du sac du vert et argent, si ce n'est pas depuis le début de ses études. Il trempa sa plume dans l'encrier et inscrivit l'intitulé du cours tout en haut du parchemin en attendant les autres élèves qui ne tarderaient pas à arriver.

Merry sortait d'un énième cours, épuisée par sa journée. Depuis le matin même, les cours s'étaient enchaînés, lui laissant à peine le temps de manger à midi. Fort heureusement, la journée touchait à sa fin avec un dernier cours qui serait plus intéressant que celui d'Etude des Moldus juste avant. La jeune Harper en baillait encore en y repensant. Un manuel dans une main et son sac sur l'épaule opposée, la jeune fille se rendait à grandes enjambées à son dernier cours de la journée, qui se trouvait malheureusement très haut, précédé par des montagnes d'escaliers à passer pour s'y rendre.

Une fois que la rouquine les eut passés, elle longea le mur du long couloir qui menait à la salle de cours. Regorgeant de tableaux, elle en admira quelques uns et sourit à des portraits qui étaient sur son passage, même si ce n'était pas dans ses habitudes. Sans doute était-elle dans un bon jour. Arrivée non loin de la salle, la jeune fille replaça ses cheveux flamboyants derrière son épaule et remit correctement son sac sur son épaule avant de faire son entrée. Dans la salle, la professeur était non loin du bureau. La jeune lionne lui adressa un signe de tête et un simple " Bonjour madame " avant d'aller s'installer au deuxième rang où un autre élève était déjà installé.

Là, elle sortit ses affaires. Une plume, un parchemin, sa baguette bien sûr et un bouquin qu'elle avait emprunté à la bibliothèque quelques jours plus tôt. Ce n'est qu'à ce moment qu'elle releva la tête et regarda le sujet du cours écrit au tableau. Presque bouche-bée, elle se demanda comment ils allaient pouvoir faire de la pratique avec un tel sujet. Elle écrivit néanmoins le titre en haut de son parchemin, prête à écouter le cours et fixa la porte, attendant l'arrivée des autres élèves.

Il restait plus d'une dizaine d'escalier à franchir avant d'atteindre la salle de DCFM. Le dernier cours de la journée avant de pouvoir se reposer, se détendre et ne plus penser à toutes ces choses en rapport avec les études. Et hop ! Parchemins, leçons, professeurs, tous dans le même panier. Le cours n'avait pas encore débuté, mais il espérait qu'il soit fini. Cependant, il y avait une centaine de marches à monter. Wilum s'empressa alors de les gravir sans plus attendre.

Plus tard, il pénétra dans la salle du professeur Boccini, d'une démarche anormalement décontracté. Si ce n'est que ses jambes tremblaient et que son souffle était court. Il salua la professeure et fit de même aux deux personnes présentes : son préfet et une fille... Il prit place au troisième rang. Un endroit stratégique. S'il y a le feu, il peut toujours s’extirper facilement de la salle et si des Mangemorts attaquent, les premiers touchés seront ceux installés au premier rang. Intelligent hein ? Il sortit ses affaires puis il commença à mordiller un morceau de tige de réglisse le regard hagard. Son esprit était déjà loin du silence religieux de la salle.

Dernier cours d'une journée interminable! Marx avait comme qui dirait hâte d'en finir. Le garçon n'en voyait pas le bout. Ces journées étaient rares, mais quand elles vous tombaient sur le coin du nez, fallait se les coltiner. Le Gryffondor gravissait donc tranquillement les marches qui menait au long couloir avant d'arriver dans la salle. Quelle idée de placer un cours dans une salle aussi reculée? *Encore une brillante idée de ces gens qui n'avait pas à se farcir toutes ces marches* ne pu s'empêcher de penser le garçon. Quand il arriva enfin à l'entrée de la salle de cours, Marx scruta son ensemble avec un léger sourire. Il n'y avait pas grand monde encore. Son regard se posa sur Wilum.

Sans plus attendre, le rouge et or entra, gratifiant d'un sourire qui se voulait charmeur leur professeur ainsi que d'un "Bonjour M'dame!" prononcé un peu trop fort. Il vint s'assoir à côté du Serpentard, au troisième rang, et déballa ses affaires sans se presser. Sa plume d'oie, son encre noire, ses parchemins un peu froissés, et sa baguette, le tout posé un peu en désordre sur la table. Il ajusta également ses lunettes sur son nez, pour trouver la concentration dont il aurait besoin pour ce cours qu'il s'annonçait bien compliqué, au vu de son intitulé... Puis il donna un petit coup de coude à son camarade qui paraissait dans la Lune, et lui chuchota avec un petit sourire:

- Salut Wil.

Après un après-midi à parcourir les longs couloirs et extérieurs de Poudlard, je me dirigeai en direction de la salle de classe de mademoiselle Boccini. Bien que cette journée m'avait démoli et fatigué, j'étais excité à l'idée d'assister au cours de Défense contre les Forces du mal. En effet, cette matière me captive, et m'intéresse vivement. Elle ne m'ennuie jamais. Les escaliers à monter, eux, c'est une autre histoire.
C'est avec de la bonne volonté et du courage que je m'apprêtai à monter les marches de ces grands escaliers aussi longs et pénibles les uns que les autres, ils me semblaient sans fin.

Enfin arrivé au sommet du dernier escalier, je parcourus alors le long couloir menant à la salle de cours. Arrivant devant la porte de celle-ci, qui était grande ouverte, je fis un pas puis deux, atterissant dans la salle. J'inspectai la salle du regard. Quatre élèves que je ne connaissais pas étaient déjà installés, ainsi que mademoiselle Boccini qui attendait de pouvoir commencer son cours. Poliment, je fis un geste de salutation de la tête, laissant une petite phrase s'échapper de mes lèvres.

" Bonjour tout le monde. Bonjour professeur. "

C'est après avoir adressé un sourire en coin à toute la salle, que je m'installai alors au deuxième rang. Choix pour ne paraître ni fayot, ni flemmard. Assis sur la chaise, dos plaqué contre le dossier de celle-ci, je sortis alors mes affaires, indispensables au cours : Ma plume, son encre noire, un parchemin en excellent état. Mes affaires posées sur la table, je pris la plume entre mes doigts et la trempai dans mon encrier. D'un geste délicat, j'écrivis alors sur mon parchemin, le titre du cours que l'enseignante avait écrit sur le tableau : CHAPITRE 7 : SPATIO TEMPORALITE.

La journée n'avait pas été trop chargée. Classes extérieurs en début de mâtiné, puis quelques cours en classe intérieurs l'après-midi. Avec en prime une heure de trou dans son emploi du temps suite au départ de la professeur de métamorphose. Ce jeudi se terminait donc tranquillement avec défense contre les forces du mal. Ce fut avec plaisir qu'Eléna quitta la salle d'astronomie pour se diriger vers celle de défense. Le trajet fut relativement rapide. Après toutes ces années, Gilbert connaissait bien le château.

Lorsqu'elle arriva la porte était ouverte. Elle pénétra dans la salle en observant la décoration du lieu au passage. C'était une petite habitude. Les étagères étaient toujours bien rangées, les tableaux toujours droits et les tables propres. Les elfes de maison faisaient du bon boulot. Valentina était près de son bureau, aussi, lorsque Gilbert passa devant elle ne manqua pas de saluer sa professeur d'un "Bonjour" relativement agréable. Se retournant vers les tables, elle alla s'asseoir au deuxième rang du côté de la fenêtre espérant être rejoint par Célya, Jasmine, Laurae ou Dylan, si elles participaient au cours.

Calmement, la brune sortit de son sac un rouleau de parchemin, une plume, un encrier puis son manuel. Silencieusement, elle observa le tableau. Les informations "Spatio-temporalité" étaient inscrites, sûrement le titre du cours. Dans un silence des plus complet, elle se pencha sur sa feuille et nota en haut, au centre, ces mots. Elle était bien curieuse de savoir quels sujets les élèves allaient aborder. Après avoir noté les infos, la lionne releva la tête et observa l'assemblée. Les seuls élèves qu'elle reconnaissait étaient : Justin et Wilum, les autres lui étaient inconnus. D'ailleurs, parmi ces inconnus, un élève de Gryffondor se trouvait également au deuxième rang, seul. Eléna afficha un sourire amical envers celui-ci avant de se retourner sur son livre.

Le dernier cours de la journée ! Shawn avait hâte de terminer les cours pour aller à la Grande Salle déguster un bon repas car il n'avait pas eu l'occasion de manger de la journée, occupé par les cours, les révisions et enfin régler un problème avec sa sœur qui c'était disputé avec un de ses camarades. Sortant de son sac son emploi du temps le Poufsouffle vérifiait quel était le dernier cours de la journée

-Chouette le cours de Défense contre les Forces du Mal ! Attend... oh non c'est encore des centaines de marche pour y aller... m'énerve... et en plus je vais être en retard...

Exaspéré, l'élève affamé, autant de connaissances que de nourriture, se dirigea à toute vitesse vers sa salle de cours en ne pensant qu'a son ventre criant famine et imaginant ce qu'il dégusterait ce soir. Après avoir monté toute les marches il réussit à trébucher sur la dernière en chutant par terre ce qui provoqua un rire hilare de la part de plusieurs tableaux. Après s'être relevé, époussetant sa robe de sorcier, il se dirigea vers la salle de classe. Il entra dans la salle de cours de Miss Boccini en essayant d'adopter une allure tranquille en arborant un sourire et une démarche simple.

-Bonjour Professeur !

Regardant le reste de la salle, Shawn vit que la salle était quasiment à moitié vide et remarqua que la plupart des élèves présents était de Gryffondor dont Eléna qui l'avait accueilli à Poudlard. Gêné car trop timide pour se mêler aux autres, il se dirigea vers le dernier rang, à l'écart et sortit ses affaires de classe. Curieux, il observa le tableau ou était inscrit le thème du cours :

Spatio-Temporalité

Saisissant sa plume il écrivit en haut de son parchemin ce thème, se demandant ce qui allait se passer durant ce cours car à Poudlard chaque cours, chaque sortie, chaque moment promettait mille et une surprise.

Merry s'était rendue à grandes enjambées à son dernier cours de la journée malgré la fatigue. Longeant les murs des longs couloirs, embêtants quelques tableaux au passage malgré son état, la jeune fille était restée motivée pour aller au cours de Défense contre les forces du mal qui s'avérait être intéressant d'après elle. Ca pouvait toujours servir si jamais elle devait se faire attaquer par un sorcier plus fort qu'elle ou par une créature...

Arrivée dans la salle, Merry s'était installée à une place au deuxième rang après avoir salué le seul élève présent et la professeur. Elle avait par la suite regardée les autres élèves arriver un par un, au compte goutte. Des gens de sa maison franchirent la porte, tout comme des gens de maisons opposées à la sienne. Certains élèves lui parurent familiers. D'autres non, elle avait l'impression de ne les avoir jamais vu à vrai dire.

Quand elle vit entrer une de ses camarades de Gryffondor (Eléna), la jeune Harper se rendit compte qu'elle ne lui parlait pas souvent. La voyant s'installer un peu plus loin après avoir salué la professeur, elle décida de changer de place pour la rejoindre. Elle prit donc en silence ses quelques affaires qu'elle avait sortit, s'approcha lentement de sa camarade et s'installa à côté d'elle.

- Ca te dérange si je met à côté de toi ?

La fin de journée approchait à grands pas ! Il ne restait plus qu’un cours avant d’aller pouvoir de reposer, ou plutôt faire le tas de devoir qui attendait les élèves à chaque fin de journée. Mais avant de se projeter dans ce futur proche, il fallait escalader les marches menant à la salle de classe de cours de défense contre les forces du mal. En soit devoir grimper tout là-haut n’effrayait guère Emily, ce qui l’embêtait vraiment c’était d’avoir encore surchargé son sac au point que celui-ci était pénible à porter dans les couloirs de l’école. Il faut dire aussi qu’elle adorait emporter quelques livres supplémentaires pour s’occuper entre les cours ou pour prendre un peu d’avance si elle en avait le temps. Arrivée à mi-chemin, la Poufsouffle se jura de ne plus jamais emporter de supplément de bouquins et gravit les dernières marches qui menaient à la salle de cours.

A son grand bonheur, la porte était toujours grande ouverte, ce qui signifiait qu’elle n’était pas en retard. Elle précipita tout de même le pas par crainte de voir la porte se refermer juste devant son nez. Soulagée d’être enfin arrivée, elle salua tout le monde et s’installa au premier banc qu’elle vit laissant tomber son sac dans un grand BANG ! Elle présenta ses excuses pour son entrée fracassante et commença à sortir son matériel avant de prendre connaissance de l’intitulé du cours qui se trouvait au tableau.

Chapitre 7 : Spatio temporalité.

Le cours promettait d’être intéressant !

Eléna était entrée dans la classe de défense contre les forces du mal agréablement pour ensuite s'installer au deuxième rang, près des fenêtres. Elle avait sortit sa plume, son encrier, ainsi qu'un joli rouleau de parchemin en bon état. Elle avait ensuite soigneusement écrit en haut, au centre, les informations du tableau. Elle supposait que c'était le titre du cours. Un cours qui promettait d'être à la fois intéressant et compliqué d'ailleurs. Lorsqu'Eléna se redressa, le dos plaqué sur le dossier de la chaise, un peu courbée, elle tourna la tête pour regarder par la fenêtre. Certains élèves de première ou deuxième années jouaient/discutaient ensemble dans le parc. Ils étaient tranquilles dis donc. D'ici, la vue était plutôt jolie, on pouvait observer ce qu'il se passait près du parc et du lac. On voyait même le saule cogner bouger. Les pensées de la lionne s'interrompirent à l'écoute d'une voie peu familière.

- Ca te dérange si je me met à côté de toi ?

Eléna se retourna et vit que son interlocutrice était une jeune fille de Gryffondor, probablement de sa même tranche d'âge. Ne voyant pas l'une de ses amies arriver, Gilbert accepta sans problème sa compagnie d'un "non du tout, tu peux t'installer" avant de faire un peu de place sur la table. Elle déplaça son livre et reposa sa plume près de son encrier. Elle attendit que l'autre jeune fille s'installe puis elle posa ses coudes sur le bureau attendant qu'elle termine de sortir ses affaires. Une fois chose faite, Eléna l'observa avec un petit sourire avant de dire.

-Eléna et toi ? Question basique si l'on voulait commencer une amitié potentielle ou non. Tu vas bien ?

Effectivement, même si son visage lui était familier, Eléna ne connaissait pas personnellement cette jeune fille. Peut-être en apprendrait-elle plus sur son compte pendant ce cours ? En-tout-cas cette dernière semblait bien sympathique.

La salle de classe se remplissait petit à petit, au fur et à mesure que les élèves arrivaient. Wilum était toujours dans ses pensées. Il se balançait inconsciemment sur sa chaise. La sensation fraiche de la réglisse lui fit beaucoup de bien. Lui qui raffole des sucreries avait pris une petite boite de friandises en prévision de l'attente avant le début du cour. Il sentit plus qu'il ne vit quelqu'un s'installer sur la chaise voisine. Un léger coup de coude sur son bras le fit se tourner vers son voisin. Un petit sourire fleurit sur ses lèvres en voyant l'identité de la personne.

- Salut Marx ! Il se repositionna correctement sur sa chaise puis il tendit un bonbon au caramel au polonais. - Je ne savais pas que tu aimais le cours de Défense Contre les Forces du Mal.

Le Serpentard engloutit un autre bonbon à la pomme cette fois-ci. Il embrassa la salle de ses yeux noirs, seul deux ou trois élèves lui étaient familiers. L'intitulé du cours promettait beaucoup d'ambiance, à moins que celui-ci soit basé sur la théorie et non la pratique.

- Je suis content que tu sois venu t'installer à côté de moi… Murmura-t-il sans s'en rendre compte, le rouge aux joues.

Maxine était épuisée, elle avait failli être en retard à tous ces cours de la journée ce qui l'avait obligé à courir à chaque fois pour arriver avant la début du cours. Elle avait donc décidé de partir plus tôt pour son cours de défense contre les forces du mal, pour ne pas être obligé de courir cette fois. Puis elle se rendit compte que pour arriver à la salle de classe il lui fallait monter une montagne de marche. Elle crut qu'elle n'arriverai jamais à toutes les monter, mais elle arriva finalement au bout après ce qui lui semblait être des années de souffrance.

Voyant la porte du cours ouverte Maxine décida de rentrer dans la salle, encore éssouflée de son périple. Dès qu'elle fut rentrée elle remarqua que plusieurs élèves étaient déjà arrivé, mais personne qu'elle ne connaissait vraiment. Après avoir salué la professeur, voyant que beaucoup d'élève c'étaient installés au deuxième rang, elle alla s'asseoir à une table du fond, préférant avoir une vue d'ensemble sur la classe.

En attendant que le cours commence, Maxine sortit ses affaires, prit un nouveau rouleau de parchemin, sur lequel elle marqua l'intitulé du cours:

Spatio-temporalité

Ceci fait elle reposa sa plume et attendit que le cours commence, en ce demandant comment celui-ci se déroulerait.

- Salut Marx ! Je ne savais pas que tu aimais le cours de Défense Contre les Forces du Mal. Je suis content que tu sois venu t'installer à côté de moi…

Marx accepta avec un grand sourire la friandise que le Serpentard lui tendait, et la dévora. La saveur sucré/salé du caramel se diffusa doucement dans sa bouche et remonta jusque dans son nez. Ce bonbon était vraiment bon, mais lui collait aux dents. Quand il parvint enfin à s'en débarrasser, il put enfin répondre au garçon:

- Je ne suis pas hyper motivé à vrai dire, surtout que ce cours tombe en fin de journée. Mais je suis bien content que tu le suives toi aussi... Je ne connais pas beaucoup les autres alors heureusement que tu es là.

Après ces quelques mots, le Gryffondor s'empara d'une feuille, de sa plume, qu'il trempa dans l'encre noire, et se mit à griffonner la date, la nature du cours et son intitulé. Il réajusta ses lunettes, puis demanda à voix basse à son camarade:

- Ça t'inspire toi, la Spatio-temporalité? Je veux dire dans le cadre de ce cours là... Je trouve ça bizarre moi.

Étant arrivé en avance comme certains autres élèves, j'attendais sagement que le cours commence. J'étais posé sur ma chaise, lançant de légers regards autour de moi. Des regards par-ci par-là, sur les murs, l'extérieur que donnait les grandes fenêtres de la pièce, les élèves. Partout. Je pris alors l'un de mes bouquins enfouis dans mon sac et le posai sur mon petit pupitre d'écolier. Je passais quelques pages, y jetant un oeil vraiment très brièvement, le renfermant quelques minutes plus tard.
Je posais ma main contre le rebord de ma table en bois, m'appuyant sur celle-ci tout en me balançant sur ma chaise.

Une élève inscrite au cours de DFCM fit alors son apparition dans la salle. Je ne la connaissais pas personnellement, mais c'était une Gryffon elle aussi. Je l'appréciais seulement de vue.
Je la suivis un cours instant du regard, remarquant qu'elle décida de même de s'installer au deuxième rang.
J'avais détourné le temps de quelques petites secondes mon regard vers un point imaginaire de la salle, pour le lever ensuite une nouvelle fois sur la jolie Gryffon brune.
Elle me destina un tendre et beau sourire que je lui rendis avec plaisir.

Je laissai mon regard posé sur elle et ses petits gestes un cours instant, puis le dérivai autre part.
La salle de classe se remplissait petit à petit, en effet, quatre nouveaux élèves venaient de s'installer.