Le membre 'Amy Steiner' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 4 faces' :

Cette fois-ci, Lïnwe avait réussi à former un patronus partiel clair. Autrement dit, un bouclier bleuté était apparu progressivement de sa baguette magique. En même temps, il n'avait pas été repoussé ni gêné par l'environnement quelque peu bruyant dans une salle de classe. Enfin, le garçon avait effectué avec succès le charme du bouclier. Le bouclier résista encore une dizaine de secondes avant de disparaître. Son heureux souvenir avait été puissant. C'était un jour d'hiver, dans une forêt irlandaise. Il était parti en famille et Elena et lui s'étaient un peu éloignés. Ils avaient rencontrés un loup et un lien inexplicable s'était crée entre la bête et le garçon. Depuis, il éprouvait une certaine fascination à chercher, voir, étudier ou toucher des loups.
A cette pensée, le garçon se demandait si son patronus représentait justement un loup. Mais avant qu'il ait eu le temps d'y réfléchir, la prof interrompit les élèves en élevant la voix:

- Bien ! Le groupe de gauche va passer à l'exercice suivant... Ceux de droite peuvent continuer celui là ou observer leurs camarades. Le patronus corporel n'est pas donné à tous...

Étant donné qu'il était âgé de moins de quinze ans, il appartenait au groupe de droite. Le Gryffondor aimerait bien voir un patronus corporel s'élever d'une baguette d'un élève. Voir l'animal qui appartient à une personne était assez intéressante. Malheureusement, lui, ne le pouvait pas. Ou du moins, c'est ce que pensait le professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Il ne remettait pas en cause sa parole, bien au contraire. Il fallait avoir une connaissance et une maîtrise approfondies des sortilèges et le patronus était classé dans l'un des sortilèges les plus difficiles à réaliser.

Il se mit sur le côté pour observer les élèves plus âgés réaliser leur patronus. Pour l'instant, rien en vu. Quelques uns d'entre eux s'étaient tentés mais rien de concluant. Même pas une forme animale. Il s'assit sur le rebord de fenêtre et regarda les autres.

Lïnwe regarda encore quelques instants les élèves échouaient au fur et à mesure leur patronus corporel, avant d'être étrangement attiré par son reflet dans le miroir situé en face de lui. Décidément, cela devait être... extrêmement difficile à réaliser, ou alors, c'est que les sorciers présents dans la salle de classe étaient tous pessimistes dans la vie pour n'avoir aucun souvenir heureux en tête capable de créer un patronus.
Bref. Apparemment, personne n'arrivait à en former un et le cours était sur le point de s'achever à l'en croire sa petite montre argentée. Ses pensées furent anticipées par le raclement de gorge du professeur. Le Felagünd se leva prestement et la regarda. Elle avait l'air... gênée, mal à l'aise. Comme si elle devait avouer un truc pas net, pas top, pas très joyeuse, à la manière des enfants qui commettent des bêtises innocentes.

- Ahem... Avant de clôturer ce cours... j'ai une petite annonce à faire. Je tiens à vous apprendre personnellement que ce cours était mon dernier dans cette école. Je crains que ma mission ne s'achève. J'ai été très heureuse de rencontrer chacun d'entre vous et j'espère vous voir devenir de grands sorciers. Sachez que même si je ne serais plus professeur à Poudlard, vous pouvez à tout instant me contacter pour avoir des conseils ou simplement pour discuter. Je ne refuse jamais de tendre la main à un étudiant. Sur ce... vous pouvez sortir. Bonne continuation à vous !

Le garçon avait la bouche légèrement entrouverte lorsque Valentina Boccini, la Valentina que tout le monde parlait dans les couloirs comme étant la prof de Défense Contre les Forces du Mal par excellence, avouait à ses élèves que c'était leur dernier cours. Après la fin de son discours, il se rendit compte qu'il avait la capacité de gober une paire de mouches. Il la referma instantanément. La sorcière s'adossa contre son bureau en jetant de petits maléfices multicolores. Était-ce là sa réaction face au départ ?
Il ne savait pas si c'était pour une raison personnelle ou si le Directeur lui avait posé un ultimatum avant le renvoi, mais il avança de quelques pas en direction de son ancienne professeur. Il ajouta, dans un murmure presque inaudible:

- M...merci Professeur. Pour tout ce que vous avez apporté ici, dans cette école. Je...je vous souhaite une...bonne continuation. Puis, il se retira et attrapa son sac et ses affaires. Tout penaud, il se demandait déjà qui serait le nouveau prof qui la remplacerait.

HRPG:

Après l'exercice de relaxation pour trouver son moi intérieur et pour faire apparaitre un bouclier, le professeur invita les élèves du groupe de gauche à tenter le patronus corporel. Hayleah tenta plusieurs fois, mais rien n'y fit. Si son souvenir était assez puissant pour faire apparaitre un patronus difforme, elle n'arrivait toujours pas à créer un véritable patronus corporel à forme animale.
Alors que tout le monde s'entrainait soit à faire apparaitre un patronus corporel soit un autre bouclier, le professeur Boccini mis fin au cours. Ce ne serait pas aujourd'hui que la sorcière découvrirait la forme animale de son moi intérieur.

- Ahem... Avant de clôturer ce cours... j'ai une petite annonce à faire. Je tiens à vous apprendre personnellement que ce cours était mon dernier dans cette école. Je crains que ma mission ne s'achève. J'ai été très heureuse de rencontrer chacun d'entre vous et j'espère vous voir devenir de grands sorciers. Sachez que même si je ne serais plus professeur à Poudlard, vous pouvez à tout instant me contacter pour avoir des conseils ou simplement pour discuter. Je ne refuse jamais de tendre la main à un étudiant. Sur ce... vous pouvez sortir. Bonne continuation à vous !

Hayleah fut sous le choc de cette annonce...Miss Boccini était professeur à Poudlard depuis plusieurs années déjà, et c'était le troisième professeur qu'elle voyait partir en à peine quelques mois. Quelque chose ne tournait vraiment pas rond dans cette école. Alors qu'elle rassemblait ses affaires, son camarade Linwe et une fille de Serdaigle firent leurs adieux au professeur et la sorcière se sentit obligée de dire quelque chose, elle aussi, même si elle ne la connaissait pas très bien.

- C'est vraiment dommage que vous partiez ...mais j'ai été ravie de pouvoir suivre vos cours. Merci beaucoup d'avoir été si patiente avec nous et bonne continuation !

Sur ses mots, elle porta son sac à son épaule et suivi ses camarades hors de la salle de classe.

Peu après qu'Harmony ait réussi à produire un bouclier avec le sort du Patronus, le professeur prit la parole :

- Bien ! Le groupe de gauche va passer à l'exercice suivant... Ceux de droite peuvent continuer celui là ou observer leurs camarades. Le patronus corporel n'est pas donné à tous...

Faisant partie du groupe de droite, elle ne devait pas faire cet exercice la. Sachant qu'elle venait de réussir à produire ce qu'elle voulait, elle ne voulu pas réessayer et s'assit à côté d'Elena pour regarder les autres élèves faire les patronus corporels. La jeune Serdaigle s'attendait à voir un minimum de résultat mais il n'y eut que des réussites partielles ou rien du tout. Ça devait sans doute être plus difficile à produire qu'un patronus sous forme de bouclier. Après quelques essais infructueux de la part des élèves du groupe de droite, Mme Boccini commença à ranger ses affaires et les invita à faire de même en grognant, puis annonça :

- Ahem... Avant de clôturer ce cours... j'ai une petite annonce à faire.
Je tiens à vous apprendre personnellement que ce cours était mon dernier dans cette école. Je crains que ma mission ne s'achève. J'ai été très heureuse de rencontrer chacun d'entre vous et j'espère vous voir devenir de grands sorciers. Sachez que même si je ne serais plus professeur à Poudlard, vous pouvez à tout instant me contacter pour avoir des conseils ou simplement pour discuter. Je ne refuse jamais de tendre la main à un étudiant. Sur ce... vous pouvez sortir. Bonne continuation à vous ! continua-t-elle en s’éclaircissant la voix.

Sur ces paroles, elle s’adossa à son bureau et joua avec sa baguette en attendant que les élèves sortent. Harmony jeta un air triste à la sorcière, elle avait bien aimé ce cours et était déçue que ce soit son dernier. Mais bon, on doit tous évoluer et c'était sans doute le temps pour elle d'aller faire autre chose ! S'avançant vers son professeur, elle dit d'une petite voix :

- Merci beaucoup pour votre cours ! Il était très instructif ! Bon courage pour la suite et bonne continuation Mme Boccini !

Jetant un dernier regard vers la salle et la sorcière qui lui avait apprit les patronus, elle sourit tristement et quitta la classe, son sac de cours sur l'épaule.

Bon, eh ben c'était pas encore ça. Elle avait enfin réussi un Patronus, mais non corporel... Une avancée en soi, mais ce n'était pas exactement ce qu'elle attendait... Ceci dit, aucun de ses camarades n'avait réellement fait mieux pour cet exercice. Il était particulièrement délicat, apparemment. Légèrement déçue, Amy se stoppa lorsque Boccini mit fin au cours. Ne désirant pas la décevoir plus que cela semblait déjà être le cas - aucun de ses élèves n'était parvenu au résultat final - la jeune fille revint rapidement auprès de ses camarades.

- Ahem... commença l'italienne. Avant de clôturer ce cours... j'ai une petite annonce à faire.

Faisant preuve d'un soudain intérêt pour les paroles de la professeure, la petite brune tendit l'oreille. Une annonce ? Grave qui plus est, au vu de l'air sérieux qui assombrissait le visage de leur enseignante. Que pouvait-elle bien avoir à leur apprendre de plus sombre que les leçons qu'elle dispensait habituellement dans la salle ? L'attente fiévreuse qui commençait à la prendre aux tripes avait quelque chose d'inquiétant, et la bleu et bronze eu soudain un doute sur les révélations qui les attendaient.

- Je tiens à vous apprendre personnellement que ce cours était mon dernier dans cette école, lâcha la blonde à la façon d'une bombe.

Alors c'était donc cela. Une énième démission. Ce n'était un secret pour personne, de plus en plus de professeurs quittaient la forteresse, et tandis que ceux qui les avaient toujours formés, préparés au monde extérieur, partaient pour ne jamais revenir, d'autres arrivaient, des imposteurs tant qu'ils n'auraient pas fait leurs preuves, et réquisitionnaient leurs salles et leurs bureaux. Comment ce balai de changement pouvait-il avoir lieu dans leur maison, sans que Kholov ne daigne lever le petit doigt ? A ce rythme, il ne resterait bientôt plus personne de compétent à engager.

Mais ce n'était pas tout. Le départ de Miss Boccini avait quelque chose en plus, quelque chose qui semblait irréel et qui ne faisait que détruire un peu plus l'esprit de solidarité qui peinait encore à trouver une place parmi les élèves déjà bien malmenés et les membres du personnel. Leur professeure de Défense Contre les Forces du Mal était, à la connaissance de la Serdaigle, la doyenne du corps enseignant. Son abandon, car pour la jeune fille il s'agissait de cela, signait la fin d'un temps heureux ; si elle ne résistait pas, qui le pourrait ? Trois ans qu'elle enseignait, trois ans que les élèves l'adoraient. Alors pourquoi cette décision si soudaine ? Cela avait-il un rapport quelconque avec le renvoi de West ? Peut-être était-ce une façon de résister...

- Je crains que ma mission ne s'achève, poursuivit la professeure. J'ai été très heureuse de rencontrer chacun d'entre vous et j'espère vous voir devenir de grands sorciers. Sachez que même si je ne serais plus professeur à Poudlard, vous pouvez à tout instant me contacter pour avoir des conseils ou simplement pour discuter. Je ne refuse jamais de tendre la main à un étudiant. Sur ce... vous pouvez sortir. Bonne continuation à vous !

L'adolescente baissa la tête. Alors, c'était vraiment fini. Jamais plus on ne croiserait l'italienne dans les corridors. Jamais plus on ne pourrais venir frapper à la porte de son bureau pour des cours particuliers. Jamais plus on ne la verrait siéger à la table des professeurs... Mais ses dernières paroles sonnaient comme une promesse. Et tandis que les étudiants quittaient peu à peu la salle, démontrant au passage leur affection pour leur enseignante et lui souhaitant le meilleur pour la suite, Amy s'approcha doucement de la femme qui lui avait tout appris, pour glisser avec émotion :

- Merci, Miss. Pour tout. J'espère vous revoir...

Puis elle suivit ses camarades hors de la salle, refrénant tant bien que mal l'envie de hurler sur le directeur qui lui barrait la gorge. Elle avait besoin de se passer de l'eau sur la figure, et ce au plus vite. Le bruit de ses pas rapides se répercuta sur les carreaux, croissant en écho tandis que derrière elle s'éloignait la porte de cette classe qu'elle aimait tant, qui se refermait tel une page de l'histoire de Poudlard qu'on tournerait sans ménagement...