Comme tous les matins ou presque, son réveil-hurleur persécuta les élèves encore endormis dans le dortoir du Felagünd. C'est donc, dans un brouhaha sonore qu'il se leva avec ses compagnons de chambre. La joie des cours. Voilà que le milieu d'année débutait avec ses nombreux devoirs que leur donnaient les professeurs. Chaque soir, le garçon se retrouvait avec une montagne de parchemins à faire pour le lendemain et ceci n'était que la deuxième année. Il n'imaginait pas encore quand il serait en cinquième année, les BUSES à passer. On disait que c'était celle-ci la plus importante et la pire de toutes.

Après avoir pris ses affaires pour la journée, il arriva enfin à destination en descendant la dernière marche du Hall d'Entrée. Une fois un bon petit déjeuner englouti, il passa encore un quart d'heure à bavarder avec un quatrième année sur la métamorphose, un art de la magie bien particulier et qui se révélait vital ou encore mortel. Il jeta un œil sur son emploi du temps, il commençait aujourd'hui par les Défenses contre les Forces du Mal. Un nouveau professeur avait été choisi par le Directeur de l'école. Après le départ de Mademoiselle Boccini, il n'y avait aucun autre enseignant qui avait voulu prendre sa place, par respect, crainte ou indifférence envers elle et la matière. Cela avait été un choque pour les élèves de l'école qui, une fois de plus, se retrouvaient avec un bon professeur en moins.

Finalement donc, un nouveau membre dans le corps enseignant méritait sa place aux côtés de Kholov. L'irlandais avait hâte de voir qui c'était et à quoi il ressemblait. Des rumeurs se répandaient déjà entre les murs froids de l'école. On disait qu'il était le « fils caché du dirlo » mais seuls les élèves inscrits à la liste pourraient confirmer ces paroles. C'est donc avec curiosité plus qu'angoisse que le garçon prit la direction de la salle de classe dans un étage supérieur. Devant la porte, les élèves attendaient déjà, excités à l'idée de reprendre la matière. il se cala contre un mur, attendant l'arrivée de son nouveau professeur.

- Merci de rejoindre une place au plus vite dans le silence. Je ne veux pas entendre un seul mot pendant que vous vous déplacez et je ne veux pas voir de personne trainer, intervint alors une voix derrière la porte qui s'ouvrait toute seule dans un cliquetis sonore. Les faiseurs de ragot avaient peut-être raison, finalement. Vu le ton que prenait le prof, Lïnwe se doutait déjà de l'ampleur qu'allait prendre le cours de DCFM. Peut-être que ce n'était qu'une première impression, qu'un style que se donnait volontairement le professeur. Ou peut-être pas. Il s'exécuta en entrant le premier dans la pièce et s'installa près d'une fenêtre, au moins, les bavardages et les discussions incessantes avaient cessé dans un silence assez jouissif.

C'est dans un château recouvert de neige que Lydie Nouël ouvrit les yeux ce matin là. Elle avait passé de longues minutes à contempler les étendues blanches qui recouvraient les alentours de l'école, depuis son dortoir. Elle n'avait l'habitude d'en voir souvent uniquement depuis qu'elle avait emménagé en Angleterre. D'où elle venait, les matins enneigés se faisaient rares et précieux et étaient, de plus, considérés comme un véritable moment festif.

La rouquine se sentait étonnament alerte ce jour là. Son esprit était vif, ses yeux grands ouverts. Peut-être était-ce cette neige qui parvenait à lui retirer sa manie de laisser sa tête se balader loin de son corps. Ou était-ce simplement parce qu'elle se tenait sur le qui-vive, depuis ce qu'elle avait enduré. Elle ne ressentait pas d'émotion particulière et ses pensées étaient aussi froides qu'une pièce du château sans cheminée.

C'est donc sans difficulté que la fillette se tira du lit, ce matin là. Son premier cours n'était autre qu'un cours de défense contre les forces du mal, et cela était loin de l'enchanter. En effet, la deuxième année ne s'était jamais sentie passionnée durant un tel cours. La plupart du temps, elle arrivait même à en ressortir particulièrement irritée. Une fois ses affaires rassemblées, la Gryffondor sortit finalement de son dortoir. Elle ne croisa pas énormément d'élèves dans les couloirs et, comme à son habitude, n'arriva pas à déterminer si elle était en avance ou bien particulièrement en retard. Une fois dans la Grande Salle, elle s'accorda un petit-déjeuner copieux, réalisant qu'elle avait pas mal de temps devant elle. Elle s'engagea finalement dans les couloirs à la recherche de sa salle de classe de première heure. Lorsqu'elle trouva finalement celle-ci, elle constata que quelques élèves attendaient à l'extérieur, formant un amas de petits sorciers. Elle les rejoignit et patientia le temps que leur enseignant deigne ouvrir cette porte. La pensé d'un professeur, grippé jusqu'au cou en raison du froid qui régnait dans le château, réchauffa brièvement le coeur de la jeune née-moldue.


« Merci de rejoindre une place au plus vite et dans le silence. Je ne veux pas entendre un seul mot pendant que vous vous déplacez et je ne veux pas voir de personnes trainer » s'exclama une voix qui brisa les minces espoirs de la rouquine.

Les élèves pénétrèrent donc dans une salle de classe si froide que Lydie réalisa que ses pensées étaient finalement bien plus chaleureuses qu'une pièce du château sans cheminée. Elle constata que Lïnwe se jetait, une fois de plus, sur une des meilleures places, près de la  fenêtre. La Gryffondor, quant à elle, choisit une place ni trop en arrière, ni trop en avant. Elle visait une sorte de banalité, n'ayant pas le courage de se faire repérer par son professeur dès le matin.

Allez... Encore un réveil difficile ce matin, ces jours ci Jean ne dormait pas hyper bien, ce qui fait que tout était plus difficile, les journées, les cours etc.
Il se leva vers six heures du matin, et il fut dans les premiers à descendre au petit déjeuner. Une fois le ventre plein et assez d'énergie pour attaquer cette journée qui semblerai être elle aussi plutôt longue.

Les cloches annonçant les premiers cours de la journée retentirent.
Allons bon ... le premier cours c'est Défense contre les forçes du mal. Bon ben go
Il se dirigea a travers les nombreux couloirs de l'école afin d'aller devant la salle de cours dans les premiers histoire d'avoir une bonne place.
On dirait pas, mais un bonne place aidait vachement au bon déroulement d'un cours et il était desfois plus agréable qui si on était au premier rang.

En arrivant il entendit une voix retentir

"Merci de rejoindre une place au plus vite et dans le silence. Je ne veux pas entendre un seul mot pendant que vous vous déplacez et je ne veux pas voir de personnes trainer "

Allons bon ... au moins le ton est donné

Ils entrèrent dans la salle sans un mot, et Jean alla au fond et se cala à la dernière rangée, sur la droite près du mur, laissant une place de libre à coté de lui.

Pourquoi tout le monde répète les mots du Professeur, pensé-je sans éclaircissements, frappe brutal, picotements dans mon crâne à l'entrée de cette salle si froide. Je ne bronche pas malgré les poils hérissés. Martèlement sordide dans mon esprit naïf, triste de ne pas avoir vu Merry depuis un bout de temps, on dirait qu'elle m'évite, mais ça doit être ces ragnagnas...

Je me terre à la dernière place, pas poussé par l'envie de participer. Dégoûté du dernier cours de DCFM, j'ai pas envie de parler à qui que ce soit, bien qu'il y aura quelques Poufsouffle. Ça tombe bien, ce que dit Monsieur Leister. Pas un mot, je ne traîne pas des pieds, guibolles fragilisées par le froid et m'assied, bras croisés sans un salut au nouveau Prof... Il a dit pas un mot.

Aujourd'hui, ma baguette est bien rangée, je ne me laisserai pas emporter et risquer l'exclusion plus l'heure de colle. Je ne regrette pas Valentina, oh ça non... L'air sérieux du nouveau Prof, un peu sévère... Je me demande si le critère de sélection pour ce poste, c'est : Ne pas être très commode.

Je me le demande...

Cette journée s'annonçait belle! Arabella s'était levée à 6 heures, en pleine forme et avait foncé en direction de la Grande Salle. À ces heures, les élèves étaient rares. Le silence qui régnait était délicieux. La jeune fille attrapa une pomme bien rouge et pris la direction du parc. Aujourd'hui, elle reprenait son entrainement physique. Après des mois de relâchement, il était grand temps. La blonde croqua dans sa pomme et commença à trotter tranquillement en direction du lac. La pelouse était recouverte de neige, et courir n'était pas vraiment des plus aisé, mais Arabella s'en fichait. Le froid la rendait plus attentive à ses pas. Après avoir englouti sa pomme, elle se mit à courir plus rapidement, retrouvant rapidement son rythme d'antan. Le jour se levait tranquillement, offrant de magnifiques reflets sur le lac. La gryffondor se laissa distraire un instant et perdit pied. Elle s'étala de tout son mètre quatre-vingt au sol.

-Mer**! jura-t-elle.

Elle se releva et reprit la direction du chateau. Inutile de s'amuser à glisser dans la neige plus longtemps. Elle avait un cours de défense contre les forces du mal, il fallait qu'elle remonte se préparer. Après une douche brulante, elle enfila son uniforme et jeta un oeil à sa montre. Il lui restait quinze minutes pour rejoindre sa salle de cours. Elle caressa Henry, son moke qui dormait paresseusement sur son oreiller, avant de quitter la pièce et de se mêler aux autres élèves qui faisaient chemin en direction de leurs premier cours de la journée. Devant la porte du cours, les autres élèves attendaient. Il lui restait cinq précieuses minutes, elle sortit donc son exemplaire des Contes de Beedle le Barde et se plongea dans la lecture. Elle en fut tirée par le nouveau professeur qui leur ordonnait de prendre place.

Elle s'installa au premier rang et attendit avec impatience que le professeur commence.

Corwin jeta un coup d’œil machinal à l’horloge de la grande salle. Il lui restait un petit moment avant de rejoindre son cours. Aussi, il s’appliqua à terminer consciencieusement son assiette, prenant le temps de profiter du repas avant une longue journée. La plupart des élèves avait déjà déserté les bancs du petit-déjeuner. Peu lui importait. Ce matin, il ne comptait pas se presser outre mesure. Le silence relatif l’entourant était agréable, et le changeait du brouhaha quotidien.

Une fois sa dernière bouchée avalée, il étira ses membres en un craquement sourd, et quitta les lieux. Il gravit lentement les escaliers de pierre monumentaux. Ses pensées vagabondant, il espérait néanmoins que leur nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal serait un tantinet intéressant. Le jeune Poufsouffle affectionnait cette matière, mais l’enseignement de celle-ci s’était jusqu’alors révélé plutôt rébarbatif et lourd. Aussi, il ne s’attendait pas réellement à un quelconque miracle aujourd’hui.
Ses pas l’amenèrent aux abords de la salle de cours. L’ensemble des élèves se tenait déjà devant la porte, patientant. Corwin se félicita intérieurement pour la flemme dont il avait fait preuve. La voix tonitruante de leur nouvel enseignant les percuta soudainement, au moment où lui-même allait s’adosser à un mur. Surpris et amusé par ces quelques mots lancés à leur encontre, le jeune homme ne put s’empêcher d’avoir un sourire narquois face à la force dont voulait faire preuve leur professeur. Au moins, il avait réussi à obtenir le silence du premier coup, ce qui n’était pas trop mal pour un début.
Corwin passa donc la porte à la suite des autres. Pendant le temps que chacun cherchait l’endroit où s’installer, il avisa une table encore vide, située à l’un des côtés de la salle, sans être trop proche du premier rang. La position, assez reculée, lui permettrait de voir la classe dans son ensemble. Il s’installa. Derrière les longues mèches de cheveux, les pupilles d’un vert glacé observèrent un instant le court ballet des élèves, allant d’un endroit à l’autre, hésitant encore à trouver leur place, avant que le cours ne débute pour de bon.

Aujourd'hui, cours de Défense Contre les Forces du Mal avec un nouveau professeur. C'est avec regret qu'Harmony quitta son lit chaud de bonne heure pour pouvoir se préparer afin d'être à l'heure au cours. Celui-ci était à 8h... Beaucoup trop tôt pour la marmotte qu'était notre Serdaigle. Néanmoins, elle fila rapidement à la douche, soucieuse de ne pas se faire remarquer par un retard lors du premier cours. Une fois qu'elle fût prête, la jeune fille sortit de sa salle commune avec ses affaires pour aller prendre son petit-déjeuner. Elle ne mangeait pas beaucoup mais c'était plus par habitude qu'autre chose.

Regardant l'heure alors qu'elle finissait son repas matinal, elle se rendit compte qu'il lui restait encore quelques minutes avant le début du cours. Elle se dirigea donc tranquillement vers la salle de classe, contente pour une fois d'être dans les temps. Quand elle arriva, de nombreux élèves attendait devant la classe, la porte étant fermée. Elle fit de même puis, quand 8h sonna, le nouveau professeur ouvrit la porte et cria :

- Merci de rejoindre une place au plus vite et dans le silence. Je ne veux pas entendre un seul mot pendant que vous vous déplacez et je ne veux pas voir de personnes trainer.

Oula... Il n'avait pas l'air très commode... Prenant bien garde à ne pas dire un mot et à marcher d'un pas vif, Harmony entra dans la salle à la suite de plusieurs élèves. Le froid qui régnait dans la pièce était presque mordant et le tableau installé était vierge de toute instruction ou de nom de cours. La Serdaigle avança rapidement, se disant qu'ils finiraient bien par savoir ce qu'ils étudieraient et repéra plusieurs personnes qu'elle connaissait, à commencer par son ami Gryffondor : Lïnwe.

Elle ne savait pas si elle pouvait parler pour demander si elle pouvait s'assoir mais étant donné la façon dont le jeune mage les avait accueillit, elle ne voulait pas prendre le risque de parler. Se mettant à la hauteur du Gryffon, elle tourna la tête vers lui et, après qu'il l'ait vu, désigna la chaise des yeux. Lïnwe hocha imperceptiblement la tête et, for de cette réponse silencieuse, Harmony s'assit donc à cette place.

(L.A de Lïnwe pour le hochement de tête)

Lapitu venait d'arriver au cours de défense contre les forces du mal et trépignait d'impatience derrière la porte fermée.
Elle adorait cette matière et elle savait que celle ci serait déterminante pour son choix de carrière.
Elle ne cachait pas non plus une certaine appréhension.
Après tout, c'est un nouveau professeur.

Elle regarda les autres étudiants et reconnût Jaesa , la nouvelle qui l'avait blessée avec une blague plus que maladroite. Mais bon, elle s'est excusée.
Elle a accepté ses excuses mais a gardé cet incident en mémoire.

- Merci de rejoindre une place au plus vite et dans le silence. Je ne veux pas entendre un seul mot pendant que vous vous déplacez et je ne veux pas voir de personnes trainer.

Okayyy!
Il n'avait pas l'air très sympathique mais bon ce n'est pas son rôle non plus .
En plus, le pauvre, il doit être vraiment angoissé puisque c'est son premier cours et qu'en plus, il est tout jeune.
C'est le plus jeune professeur qu'elle ait eu mais bon, il doit être compétent vu qu'il a été recruté.

Elle venait de se rendre compte qu'elle ne s'était toujours pas assise.
Elle se mis là où il y avait encore de la place c'est à dire tout au fond de la salle.
Mais bon, elle n'avait qu'à ne pas rêver.

Le réveil sonne. Marie donna un coup sur cet engin de malheur. Elle laissa échapper un soupir avant de se retourner dans son lit. Elle voulait dormir encore un peu. Lorsqu'elle entendit d'autres élèves dans le dortoir, elle décida de se lever en traînant les pieds. Elle prit ses affaires de toilettes et les affaires qu'elle allait mettre. Direction la salle d'eau. Une fois arrivée, plusieurs filles étaient en train de s'habiller, elle n'y prêta aucune attention et se dirigea vers les douches. L'eau chaude coulait sur son corps et la réveillait. Lui faisant un bien fou, elle y restait un peu plus longtemps que prévu. Lorsqu'elle n'entendit plus personne, elle se décida à sortir. Elle s'empara de son uniforme et l'enfila. Le réajustant quelque peu pour ne pas paraître banale, comme les autres élèves. Elle laissa ses cheveux, ondulés, tomber en cascade dans son dos et fit un maquillage très léger.

Elle décida ensuite de passer à la Grande Salle pour prendre quelque chose à boire et à manger, peut-être. Il n'y avait pas grand monde à la table des serpentards, la brunette s'installa à l'écart, pour être tranquille. Elle prit un café et deux tartines. Il va falloir avoir un peu de force pour le cours qui allait venir. Deux nouveaux profs ont été engagé. McKinley et Wind. Défense Contre les Forces du Mal et Enchantement. Marie n'avait pas eu le temps de s'inscrire au cours d'enchantement mais avait eu.. par chance de s'inscrire à celui de DCFM. Une fois le ventre, partiellement plein, Marie sortit de la Grande Salle et prit la direction de la salle de classe. Montant les escaliers et se perdant dans les couloirs, la jeune femme fut soulagée lorsqu'elle arriva devant une grande porte. Celle de la classe. Celle-ci était d'ailleurs fermée et ce n'est que lorsque l'heure était venue, un cliquetis se fit entendre. La porte s'ouvrit et le prof fit son apparition.

« Merci de rejoindre une place au plus vite et dans le silence. Je ne veux pas entendre un seul mot pendant que vous vous déplacez et je ne veux pas voir de personnes trainer »

Ok.. le ton est donné. La brunette entra silencieusement, se hâtant vers une place libre. Au dernier rang, près de la fenêtre. Elle regarda au travers de celle-ci en attendant que le cours commence.

Rose marchait doucement dans les couloirs du château. Elle s'était levée assez tardivement, comme à peu près tous les matins, et ne c'était nullement pas dépêchée pour mettre son uniforme vert et argent. Après tout elle avait le temps. Ce n'était pas celui qu'elle passait à la cantine qui allait la retarder. Elle avait pris son sac, avait jeté un coup d'oeil rapide à son emploi du temps et avait commencé à descendre les escaliers un livre à la main. Malgré sa récente chute elle n'avait pas abandonné l'idée de lire en marchant dans les couloirs. Il est vrai qu'elle était plus prudente mais il y avait des limites à tout.

Après un vite passage à la cantine où elle avait récupéré un morceau de pain rapidement englouti elle avait commencé son long chemin jusqu'à la classe où se déroulerait son prochain cours. Défense contre es forces du mal. Cette matière allait être du tout au tout. Soit elle allait adorer soit elle allait détester. Elle verrait bien comment se dérouleraient les cours avec le nouveau professeur et ceci seulement une fois qu'elle y serait.

Tout en traversant les couloirs et évitant les élèves elle se rendit donc vers la classe. Elle arriva juste au moment où la porte s'ouvrit sur le son de la voix du professeur:

_Merci de rejoindre une place au plus vite et en silence. Je ne veux pas entendre un seul mot pendant que vous vous déplacez et je ne veux pas voir de personnes traîner.

A ces mots Rose releva la tête soudainement intéressée. Ce professeur avait au moins le mérite de jouer franc jeu.  Au son de sa voix Rose sentait bien que cela n'allait pas être le cours où les élèves chahuteraient. Sauf s'ils ne tenaient pas à leur vie mais ça c'était encore autre chose.

Elle referma son livre et entra avec les autres élèves. La première chose qu'elle remarqua fut le froid glacial. Cette salle devait l'être autant que son propriétaire. Rose pressentit que cette mise en situation allait parfaitement refléter l'atmosphère du cour. Cela allait être intéressant.

Après un rapide coup d'oeil à la salle Rose vit la fille qui avait partagé avec elle un compartiment lors de son arrivée à Poudlard. Jaesa. Elle s'assit donc à ses côtés pour ainsi n'être pas trop éloigné du professeur toit en restant discrète mais aussi pas trop éloignée de l'un de ses congénères serpent. Elle sourit à Jaesa et reporta son attention sur le professeur.

Le réveil sonna une première fois, elle l'arrêta puis cinq minutes plus tard, rebelote. L'adolescente se décida à sortir de son lit qu'au bout de la troisième sonnerie. Une marge de dix minutes pour grogner, ouvrir les yeux, bailler et s'étirer. Et voilà une nouvelle journée si semblable à la précédente qui commence. Se laver, se coiffer et s'habiller chaudement. Outre son uniforme scolaire, elle avait également veillé à mettre sa longue et grosse écharpe aux couleurs de Serdaigle. Sa peau tolérait difficilement le soleil mais ce n'est pas pour autant qu'elle supportait la neige et la froideur hivernale. Bien au contraire ! Remontée jusqu'à son nez, l'écharpe cachait totalement sa bouche à ses interlocuteurs, étouffant légèrement ses paroles.

Cependant, bouleversant tout son train-train habituel, un léger détour par la volière s'imposait. Son imbécile de chouette avait décidé de ne pas lui amener son courrier. Elle, habituellement si professionnelle, venait de faillir pour la première fois. Evelyne hésitait à contacter cette boutique sois-disant professionnelle pour porter plainte et l'échanger. Elle avait pourtant bien insister : je ne veux aucun problème ! Une chouette efficace, rapide et avec un bon caractère. Tu parles..

Lors de son retour de l'antre à plume, un incident malheureux se produisit. La préfète encore énervée suite à ce détour imposé, s'était déconnecté de son environnement. Elle ne vit donc pas le groupe de première année, ni leur baguette brandit et encore moins qu'elle se trouvait sur leur terrain de jeu. C'était à qui réussirait à faire tomber de la neige sur l'un des passants. Idiot, ridicule et dangereux. Et, comme une si charmante journée ne peut que bien se poursuivre, il fallut qu'elle soit choisie comme cible..


Huit heures moins le quart. Quinze minutes pour rejoindre sa salle de classe. Faisable. Sa petite sanction avait pris plus de temps que prévu mais ce n'était désormais plus son problème. Qu'ils aillent pleurer auprès du directeur de Serdaigle. La brunette avait bien entendu pris le temps de sécher et réchauffer ses vêtements mais cela n'avait pas empêché la neige de s'agripper férocement à ses cheveux tandis que les plus vicieux avaient trouvé le chemin jusqu'à sa peau, dégringolant le long de son dos ou de sa poitrine et lui arrachant des frissons. Si elle attrapait mal par leur faute, ils la reverraient bien plus vite qu'ils le désiraient.

En arrivant devant la salle de cours, elle fut étonnée par l'attroupement d'élève. Pourquoi restaient-ils planté là ? Le cours n'allait pas tarder à commencer, il serait surprenant que le professeur ne soit pas déjà sur place à moins qu'à son image il manque chroniquement de ponctualité. Elle s'étonna d'ailleurs d'être dans les temps, comme quoi, tout est possible. Etant donné que la plupart des élèves étaient soit plongé dans un silence inquiétant soit dans une discussion endiablée, elle opta pour l'action. À coup d'épaule, elle se fit un chemin jusqu'à la porte où elle toqua avant d'en actionner la poignée. Fermée. Bon, il faut croire que le professeur était en retard. Prenant son mal en patience, elle se laissa glisser le long du mur puis sorti son thermos et une de ses chocolatines - qu'elle avait placé dans son sac avant sa petite excursion à la volière. Elle du se résoudre à baisser son écharpe pour déguster son petit-déjeuner. Foutu froid ! Ses mains tremblaient tandis qu'elle découpait des petits morceaux qu'elle jetait par la suite dans sa bouche. Plus qu'à espérer qu'elle ne se change pas en glaçon avant son arrivée. Mais d'ailleurs, c'était qui le prof ? Cela faisait quelques jours déjà que les rumeurs allaient bon train mais la jeune fille n'y avait accordé que peu d'intérêt. Il y a une chose dont elle était certaine, il avait appartenu à la maison Serdaigle. Point.

Evelyne faillit avaler de travers lorsque l'ancien Serdaigle se fit entendre. L'horloge avait sonné pour huit heures et quelques instants plus tard la porte s'était ouverte révélant.. rien ! Impossible de voir la tête de l'homme, trop de personnes se dressaient entre elle et lui. Mais elle n'avait pas besoin de le voir pour se sentir glacé. Un ton strict et sans réplique. Malgré tout, elle pris son temps pour ranger les restes de son repas et se redresser. Si tôt le matin, fallait pas trop lui en demander.

En passant devant le professeur, elle fut presque tentée de lui faire un salut militaire mais son cerveau reprit du service et lui indiqua, avec raison, de faire profil bas. Tout en s'avança dans la pièce, elle déroula son écharpe qu'elle secoua pour en faire tomber les miettes. Le bout de tissu fut dans la foulée remis en place. C'était quoi cette blague ? On les laissait se cailler dans les couloirs pour les faire entrer dans un tombeau de glace. À moins que le cours porte sur le combat en milieu polaire sinon quel intérêt à cela ? Tout en grommelant de façon indistincte, elle s'assit à côté d'une jeune lionne (Lydie Nouël). Sans faire plus attention à sa camarade, elle repensa aux paroles de l'enseignant. Il avait précisé de se rendre à sa place en silence et non pas de rester silencieux une fois installé.. donc une fois assis on pouvait redevenir un minimum humain en se disant "bonjour" ? C'est pas la politesse qui l'étouffait celui-là. Après  comme il lui paraissait très jeune, il cherchait peut-être simplement à se faire respecter et à affirmer son autorité. Mais, il était justement de leur âge, à eux élèves, de titiller ces limites voir les contourner ou franchir. Ce léger interdit la séduisait grandement..

- Salut ! Dit-elle aussi distinctement que possible à l'adresse de Lydie.

A partir du moment où elle avait ouvert la bouche, elle avait su qu'elle ne devait pas le faire en se cachant. Chuchoter aurait relevé du ridicule. Au vu du silence qui régnait dans la salle, n'importe quel bruit aussi faible soit-il s'entendait distinctement. Ce fut d'ailleurs le cas du baiser qu’échangèrent deux de ses camarades. Répugnant.

Il était maintenant trop tard pour elle. On ne pouvait plus revenir en arrière et dans un sens cela l'excité. Le danger, l'interdit, son cœur et sa respiration qui s’accéléraient en l'attente de réaction. Evelyne espérait simplement que malgré son jeune âge, la Gryffondor ferait preuve d'assez de cran pour lui répondre, cela n'en serait que plus divertissant même si elle devait finir par en faire les frais.