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Les ponts de Londres
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Re: Les ponts de Londres
Invité, le  Mer 11 Oct - 19:11

Une fois dehors en compagnie d'Elhi je la vois frissonner, me mettant derrière elle je commence à lui frotter les bras pour la réchauffer un petit peu avant de passer à la suite de notre soirée.
Boîte de nuit moldu, le bras d'Elhi autour du mien et elle m'entraîne à l'intérieur en lançant un sortilège de confusion sur les videurs pour nous laisser rentrer. Elle me dit ensuite que c'est Lucy qui lui a conseillé, je ricane en rentrant.

-Je suis d'accord pour aller la réveiller si je m'ennuie.

Une fois installer à une table libre, je promène mon regard sur les clientes du club, Elhi se penche sur mon épaule et me demande confirmation dans un sortilège qui fait danser. Je tourne la tête vers elle très surpris mais léger contraste d'un sourire joueur s'affichant sur mon visage, me penchant à mon tour vers elle, suivant le signe de tête de ma cousine vers sa potentielle cible, une jolie blonde qui préfère rester sur sa chaise.

-Cousine, tu es bien cruelle dis donc... Le sortilège s'est tarentallegra.

Accompagné d'un petit clin d'oeil amusé, écoutant la musique qui passe. Style tout à fait différent dû précède pub. Je me gratte le menton quelques instants pensifs, si on continue dans notre lancé l'un de nous deux va finir ivre.

-Faudrait peut-être commencer à se calmer niveau boisson, demain ont a cours, je n'ai pas envie de me taper un mal de crâne, ni une gueule de bois si tu veux mon avis... Tu aurais vu la tête de ma mère l'autre jour.
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Re: Les ponts de Londres
Elhiya Ellis, le  Jeu 12 Oct - 10:30

Un pouffement de rire à l’idée d’aller réveiller Lucy en plein milieu de la nuit pour sauter sur son lit et lui dire « nannnnnn ton idée elle était pas bien du touuuut » et puis pour expliquer aux parents qu’ils avaient ouvert la porte avec un Alohomora, ou qu’ils avaient juste transplané direct dans la chambre ca pouvait être assez marrant. A condition qu’on ne les prenait pas pour des cambrioleurs. A garder dans un coin de tête pour remédier à ce genre de désagrément.

Une fois installer un serveur des plus charmant était venu prendre leur commande, Elhiya opta pour un cokctail moldu qu’elle connaissait déjà et apprécier pour le coté sucré, et laissa jace se décider même s’il commençait à faire le rabas-joie.

Souriant doucement, Elhiya avait dodeliné de la tête en regardant l’employer partir vers le bar et donna un petit coup d’épaule à son brun de mauvais poil


« Pffff au pire on aura une excuse pour pas aller en cours, et puis on est pas loin de chez mes parents. Et en ce qui me concerne, moi je ne bois pas grand-chose hein... Par contre.. »

Ses yeux avaient glissé sur la blonde sur sa chaise alors qu’elle serrait ses doigts sur sa baguette un sourire malicieux prenant place sur ses lèvres

« Non, il serait surtout cruel de laisser une si jolie fille s’ennuyer toute seule… #tarentallengra… Elle s’ennuiera moins comme ça la belle plante »

Effet immédiat sous l’œil amusé d’Elhiya alors qu’on leur ramenait leurs verres. Remerciements d’un large sourire rayonnant au serveur qui leur adressait un clin d’œil. Oui, à eux deux. Hum.. Ok, pourquoi pas après tout..
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Re: Les ponts de Londres
Invité, le  Dim 15 Oct - 18:45

Un serveur s'approche de notre table pour prendre commande, regardant la carte un instant avant de lui répondre. Elhi opta pour un cocktail et me donna un petit coup d'épaule me disant que nous aurions une excuse pour ne pas allez en cours demain, ou après je ne sais pas vraiment l'heure où'il est.

-Un démoniaque s'il vous plaît. Ne me tente pas cousine et va expliquer aux professeurs qu'un élève de quinze ans bientôt seize qui plus est ne viens pas en cours parce qu'il a trop bu...

Suivant le regard d'Elhi vers la blondinette qui danse toujours assise, elle dit qui cela serait cruel de la laisser comme ça. Je pouffe de rire voyant les pieds de la mordue gigoter dans tous les sens et sa tête d'incompréhension la plus totale. Le serveur arriva apportant nos cocktails et par la même occasion une mise en bouche (cacahuète). Petit merci de ma part, large sourire de ma cousine, clin d'oeil vers nous de sa part. Quoi ? Commençant à me faire des films, je regarde Elhi d'un air amusé.

-C'est à ton tour d'avoir une touche ce soir cousine.

Reprenant mon regard sur la jeune fille qui était en train de paniquer à cause de ses jambes, c'est le karma ma belle.
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Re: Les ponts de Londres
Elhiya Ellis, le  Lun 16 Oct - 9:40

Elle avait rigolé à l’idée de devoir donner des explications à un enseignant. Bien qu’en fait, ils avaient à leur disposition un tas de bonbon possible de les rendre plus ou moins malade pour être crédible, mais autre chose été venue frapper son esprit alors qu’elle accueillait son verre sans répondre au geste du serveur

« Nan mais Holly-chéri, j’te ferai un mot va, ca passera. »

Elle lui avait adressé un clin d’œil moqueur, bien que la corrélation entre cette proposition et la même proposée plus tard ne puisse exister que dans les souvenirs de la narratrice le nez dans son café.. Portant son verre à ses lèvres, elle regardait, amusée la blondinette qui finissait par se prêter au jeu et aller rejoindre la piste dedans, estimant que son corps lui exigeait de danser. D’un petit coup d’épaule à son cousin, Elhiya lui montrait la scène

« Il lui manque un partenaire on dirait, tu te portes volontaire ? »

Vu qu’il ne s’était pas fait prié sur le pub d’avant, autant proposer avant de couper le sortilège jeté à cette pauvre fille et de trouver autre chose à faire d’un tant soit peu plus joyeux que regarder nos verres de cocktail.
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Re: Les ponts de Londres
Invité, le  Mar 17 Oct - 20:08

Sirotant le doux nectar de mon breuvage, j'écoutais Elhi rire et me dire qu'elle me ferait un mot d'absence, pouffant de rire à mon tour, je lui rendais son petit clin d'oeil moqueur. Regardant de nouveau la jolie blonde qui se leva pour aller rejoindre la piste de danse ses jambes gigotant dans tous les sens, impressionnant qu'elle arrive à se mouvoir avec ça.
Elhi d'un petit coup d'épaule vers moi et d'un petit signe de tête, elle me montre la piste de danse me disant qu'il lui manque un partenaire

-Non pas pour moi blondinette je vais rester assis un petit coup, je me régale avec mon cocktail, fait goûter le tien.

Pas le temps de me répondre, je lui pique son verre sous le nez et prit une petite gorgée et lui redonne son verre.

-Très bon qu'est-ce que c'est ? En tout cas niveau musique c'est totalement différent, tu t'y connais en musique moldu ?

Tendant mon verre vers Elhi pour qu'elle boive une gorgée de mon cocktail. Tournant la tête vers la piste de danse, la blonde dansait vraiment bien malgré ses jambes qui bougeait dans tous les sens.
Pouffant de nouveau rire et donnant un petit coup d'épaule à Elhi.

-La laisse pas trop longtemps comme ça, elle va mourir de soif sinon.
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Re: Les ponts de Londres
Elhiya Ellis, le  Jeu 19 Oct - 15:57

Petite moue désabusée, bon ok, il venait d’essuyer une rupture, avec perte et fracas, mais ca ne devait pas dire qu’il devait dépérir sur sa table qu’il y’avait cours demain. C’était qu’un détail insignifiant, et puis, ca se rattrapait un cours. Rahhh Rabat-joie qu’elle essayait de lui faire récupérer. Bon, fallait dire qu’Elhiya n’était pas super douée pour tout ce qui concerner le réconfort, les parties de consolations, ou autre, mais il ne fallait pas qu’il s’attende à ce qu’elle le laisse trainer dehors tout seul ou pelotonner sous sa couette. Si elle optait pour la version Lucy en plein déprime, il fallait regarder des films complétement sans intérêt et s’empiffrer de bonbons et de glaces. Mais pas dit que ca fonctionne sur le brun. Là, il lui faisait plutôt le remarque de « j’suis trop pas d’humeur, la vie est nulle, laissez-moi tranquille » et dans ce cas, bah, la blondinette à part secouer la personne dans tous les sens, lui coller une baffe ou un verre d’eau dans la tête, elle n’avait pas encore appris à faire autrement.

Nouveauté quoi. Faut être indulgeant si elle testait un peu au hasard ce qui pourrait fonctionner sur son jeune cousin. Donc si elle récapitulait :
-alcool : refusé
-les filles : refusé
-activité moldue : refusé

Restait encore sous le coude les options bouffes, balade, observation du clair de lune, lui dire qu’il pouvait chialer s il le voulait, rien dire et proposer ses bras, essayer les blagues pourries, ou juste faire ce qu’elle faisait elle quand ca allait pas. Se taire, le coller dans un coin sombre à l’abri du bruit de la société, laisser les pensées aller, les bonnes comme les mauvaises et voir ce que ça donne. D’un sourire en coin, elle l’avait laissé prendre son verre, le gouter et écoutait vaguement sa question, dodelinant de la tête


« Non pas plus que ca, juste les trucs que Lucy me fait écouter en fait, après, c’est de la musique, je m’en fiche un peu »

Deuxième verre mis sous son nez, elle le porta à ses lèvres, ce n’était pas mauvais mais certainement pas suffisant pour remonter le morale. Attrapant son cocktail, l’avalant cul sec, Elhiya stoppa le sortilège sur la jeune femme sur la piste de danse et sourit amusée

« Au moins elle, elle pourrait m’accompagner ! »

Langue tiré à son cousin alors qu’elle lui adressait un regard pétillant de malice

« Vu qu’ici ça ne t’inspire pas plus que ça, malgré la populace, on mange quelque chose et je t’amène là où je vais quand j’ai besoin de changer d’air »

après tout, ils avaient tous les deux un caractère relativement semblable, alors autant tenter le coup

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Re: Les ponts de Londres
Invité, le  Sam 21 Oct - 21:47

Elhi commence à me parler des quelques morceaux que Lucy lui a fait écouter mais de toute évidence elle n'est pas très porté niveau musique, petite différence entre nous pour un coup, je vois sous mes yeux ébahis Elhi finir son cocktail d'une traite et arrête le sortilège sur la jolie blonde.

-J'aime beaucoup la musique, j'espère apprendre à jouer d'un instrument un jour. Ça, la lecture et l'alcool sont les seuls chosent Moldus que je trouve digne d'intérêt.

Elle me tire un instant la langue avec des yeux pleins de malice, puis elle me propose de manger un bout et de me montrer sa "forteresse de solitude". Son endroit où elle va pour se changer les idées. Il faudrait que je pense à l'inviter chez mes parents lui montrer le parc de Teddington, m'étonnerait qu'elle soit déjà venue.

-Tu voudrais manger quoi ? J'ai bien envie d'une pizza, ou chinois je n'ai jamais mangé chinois... Après, si tu as tu es petite préférence dite moi, je te suis... Mais j'ai vraiment faim...

Je finis mon cocktail cul sec à mon tour avec une grimace, à la fois à cause de l'alcool et du piment, mais extrêmement bon.
Puis je réfléchis un instant à sa dernière phrase, sachant qu'on se ressemble beaucoup et la connaissant je suppose que c'est un lieu où elle peut observer la lune glaciale dans le ciel.
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Re: Les ponts de Londres
Elhiya Ellis, le  Mer 25 Oct - 11:33

Spoiler:

Tu l’avais regardé avec un grand sourire espiègle ton petit cousin, les opales brillantes plantées dans les siennes alors que presque déçu, il t’annonçait aimer que 3 pauvres points chez les moldus. Comme si le monde non-magique était si différent que ça. Fallait pas pousser, c’était la même chose, et de toute façon, toi tu aurais quasi préféré que la magie n’existe pas de base. Enfin au final qu’on t’ais refourgué un bout de bois pour faire mumuse avec t’avais commencé à trouver ca sympa, surtout le jour où on t’avait fourni le titre de « cousine ». D’autant que c’était pas un lien dérisoire genre il était le fils de la fille de la sœur de ton arrière-grand-père, non non, c’était bien plus que ça, c’est beaucoup plus qu’un cousin lointain. Vous aviez une longue histoire en commun, et même si t’étais pas fan de l’idée : une histoire à écrire de connivence également en fait.

T’avais pas mis de nom clairement là-dessus, car en fait tu t’en fouttais, vous vous ressembliez tellement qu’en fait, toi, tout ce qui t’importait c’était qu’il ne fasse pas une c*nnerie si tu le laissais tout seul cette nuit. Par contre, prendre conscience que t’arriverais pas à être là tout le temps, t’y arrivais pas encore. Et le reste tu t’en tapais pas mal. La tournée, les écrits, tout ça, c’était pas ton soucis, c’était pas ça qui t’avais pousser à le trainer dehors.

Alors d’un dodelinement de la tête, tu avais ri doucement à sa remarque, car une image était venue te frapper l’esprit : le brun avec une guitare dans la cours de Poudlard. Ça ferait tellement cliché et tellement à l’opposé de l’image que certains avait de lui que ça pouvait même te plaire, du coup, un sourire pétillant s’était callé sur tes lèvres, et ta langue avait lâché quelques mots insouciants


« Mooooh j’te vois trop assis dans l’herbe avec une guitare et un troupeau de greluches en train d’écouter, les yeux rivés sur chaque note qui s’échappe de l’instrument. »

Sauf qu’il t’avait coupé dans ton délire ton p’tit Holly là, pour te parler bouffe, du chinois ou de la pizza. C’était tout vu comme choix quand même. La diversité, tes papilles gourmandes adoraient.

« Moooooh chinois ! Tu connais pas? Il faut remédier à ça alors! Trop de choix, mais pas grave, trop de trucs bon aussi ! »

Heureusement qu’il  avait bu son shooter cul sec, car tu lui avais pas vraiment laissé de répit en l’embarquant par le bras pour retourner en extérieur. Dehors le temps c’était encore rafraichi, te forçant à te demander combien de temps vous étiez resté dans ce club,  du coup, avec la différence de température, un léger frisson te parcourrait alors que tu restais plantée dans la rue à la recherche du restau asiatique le plus proche. Londres c’était super pratique, il y’avait toujours tout à portée de main pour peu qu’on acceptait de marcher. Et sous à peine 5 minutes de marche, un pont traversé, vous aviez poussé la porte de l’établissement aux milles effluves. Tu ne voulais pas rester dedans, trop de bruit, trop monde, alors vous aviez commandé à emporter. Enfin toi, dans un premier temps car tu savais déjà ce que tu voulais : des bouchées vapeurs, des crevettes sautées et du flan de coco. C’était trop bizarre comme texture, t’adorais. Tu ne mourrais pas de faim mais t’avais quand même prit des portions classiques pour partager avec Jace, histoire qu’il goute aussi dans ta barquette de plastique.

T’avais attendu qu’il se décide, qu’il se balade devant les buffets, alors que toi, t’affichais un sourire stupide aux lèvres dû à votre prochaine destination. Tu n’y avais amené personne, jamais, par ce que ta solitude tu la chérissais un peu trop, et que ce spot en hauteur était pour toi le meilleur. Quoi qu’à bien y réfléchir, la tour de l’horloge Big Ben serait certainement encore mieux, mais c’était la première année que tu pouvais transplaner, jusqu’alors c’était impossible. Tiens, pour le coup, t’avais envie d’aller jouer à Peter pan et Wendy, à aller t’assoir sur une des aiguilles de l’immense mécanisme tout en mâchouillant un ravioli au poulet. Alors tu avais murmuré à l’oreille du brun, tachant de taire ce semblant d’excitation enfantin qui t’habitait


« J’aimerai faire un crochet avant de t’amener sur les toits »

Un crochet ? Ouai, c’était bien dit comme ça.  Et puis avec un chips de crevette dans la bouche tu risquais pas de détailler plus longuement ce que t’avais à l’esprit

[Fin du Rp ici -suite ailleurs :kiss: ]
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Re: Les ponts de Londres
Gaëlle Panyella, le  Lun 11 Déc - 21:18

PV 91

Au départ sur la feuille de papier il n'y avait qu'un coin corné
Une petite indélicatesse
J'avançais lentement, trébuchant de temps en temps
À cause de ce petit bout
Un peu mal-formé
On n'y faisait pas attention
Ce n'est pas grave d'avoir une imperfection
Tant qu'on l'aime avec passion
Je le regardais ce morceau de temps en temps
J'essayais de le remettre droit dans les bons jours
Puis il finissait par se plier
Une petite fleur fanée
Qu'on veut absolument remettre sur pied
En redonnant de l'aspect à ses pétales
Couper chez les autres et en coller de nouvelles
Chaque jour juste pour l'apparence
Mais ce qui est mort le reste
Seulement pour couvrir la vérité
Premiers actes emplis de débilités
Avec un fond joli tout rose bonbon
J'voulais bien faire maman j'te jure !
Pourtant c'est pas bien quand même Mary
Qu'elle me répondait

Ensuite il y a eu quelques tâches
C'est M'sieur le déni qu'est entré en action
Nous savions tous les deux qu'elles étaient là
Un peu d'eau, un peu de café
Des moments d’inattentions échoués
Puis essayer de nettoyer
Mais on a tendance à oublier
Que le passage il est marqué
Par des petites vaguelettes
Une nouvelle sorte de cicatrice
Comme le fer chauffé mais en liquide tiède
À quelques pas du sang glacé
Un essai plus tard, même plus envie de tenter
De les enlever, ses majestés saletés
Elles sont de ces traces qui font tanguer
Plus marcher droit, tituber
Alors quand les deux premiers se combinent
J'me dis que j'ai pas tirer le bon numéro
J'les regarde bouffer peu à peu
J'imagine que ça attire les mites ces choses-là
Des trucs qui dévorent mais qu'on peut pas voir
Qui sont mesquinement cachés
Un peu comme un sérum qui attire
Finalement le parfum il sent bon
Il fait son boulot
Mais c'pas les bons éléments qui viennent par curiosité
Voir ce qu'il y a derrière cette effluve rosée

Quand j'en ai eu marre j'ai crié
Contre ce truc qui avant était d'un blanc immaculé
J'lui ai craché toute ma haine
Maugréant qu'elle aurait pu faire un effort
Arrêter de me donner tort
Pour se préserver
Au lieu de m'assassiner
Cette feuille c'était une poupée vaudou revisitée
Sans fioriture juste un prénom
Une enveloppe de m~rde
Menteuse
J'voulais voir si elle allait jusqu'au bout
Suffit de quelques perles au fond de la gorge
Excès de rage, j'en ai eu marre
J'l'ai attrapé
J'ai déchiré
Ce petit coin
Et coupé
Ces tâches
Qui me narguaient

quand seule je cherchais les funambules
ces gens qui sont de ceux qui jouent
mais qui se font pas avoir
j'les ai cherché
encore
encore
j'en ai croisé
j'en suis devenue une
puis même eux m'ont laissé crever

Après j'me crois pousser des ailes v'savez
Même maintenant, là sur le pont
Un rescapé de feuille blanche plié en quatre dans une poche
Les morceaux j'en ai fait des miettes
Puis j'les ai semé sur mon chemin
Un petit poucet des temps modernes
Et pourquoi pas un petit poussin ?
Ce que j'veux dire avant de m'égarer
C'est qu'il y a de ces moments où j'sens
Que d'un instant à l'autre
le crâne va se fracasser sur le sol
Puis tout va devenir plus joli
Moi j'aime bien ça quand c'est beau
La douleur elle vaut la peine
Suffit de trouver un coin
Loin des regards indiscrets
Des gens qui se demandent ce que l'ont fait
Le jugement dans les yeux
Z'ont jamais compris t'façon
Ils peuvent pas savoir
Sont dans une bulle de chance
Heureusement parfois, il ne fait pas clair
J'peux juste avoir l'air d'une enfant qui s'est laissé allée
Un peu trop tôt un peu trop tard où juste le temps d'une soirée

Alors qu'en vérité y'a un premier coup
Puis un deuxième
Tout en froissant ce nouveau blanc
Auquel on veut s'raccrocher
Lancer plus fort
Un éclat de lumière vif
l'était temps
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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 91, le  Lun 25 Déc - 23:47

Nous a jeté le nous aux oubliettes pour ce soir. Parce qu'il avait cette sensation que le masque collait sa peau. Qu'il ne l’enlèverait plus jamais jamais jamais, alors il a eut peur, il a couru très vite sur les trottoirs. Il a pris un autre masque, avec un nez moins allongé. Il ne veut plus être le pantin, le Pinocchio. Il ne veut plus être l'enfant ou l'avorton. Alors il court dans les rues, de l'acide dans le sang, puis il arrive a ce pont, sans trop savoir ce qu'il fait. Il allait juste passer et faire comme si de rien était.     Passer sa route, continuer la course, trouver âme a tourmenter et destin a briser avant de rentrer a une vie normale qui ne le passionnait plus. Il voulait courir a s'en racler les poumons et a tousser comme un grand père, mais il y avait cette fille la-bas. Cette fille qui semblait ne plus avoir de tete. Alors du coup il s'est arrêté. Et il s'est approche en suivant les fils de cotons que les jambes de l'autre semblaient avoir semés.

Il croit plus trop en l'autre, au dialogue ni au pouvoir des mots, mais il y a quelque chose qui l'intrigue. Il ne sait pas encore qu'il la connait, il le saura après, plus tard, pour le moment il voit juste valser des tetes decapitees, et il aime pas ça. Il a un de ces cotes égoïstes a penser qu'il serait le premier a devoir se décapiter. Parce que parfois ça l'aveugle comme un marteau, et il pense plus aux autres. Il y a juste lui et les nœuds marins dans ses intestins. Mais la l sait pas trop. Ça le dérange de voir ça alors il traîne des pieds et il s'approche. Il ramasse le fil au passage et il attrape le poignet. Il le bloque et glisse le fil de coton invisible dans ses doigts a elle. Parce que se semer en jouant au petit poucet n'est pas bon il parait. Lui ça fait des années qu'il le fait, et son âme rétrécit. Alors il pense qu'il sait de quoi il parle. Donc il enroule les fils autour de ses doigts et s'assoit a cote d'elle. En tenant la main. ça sonnera juste plus vide après et ça résoudra rien. alors soit tu sautes et il désigne la barrière du menton et l'eau froide en bas soit t’arrête tout de suite. tu redeviens Gypsy et tu répares le fil. 
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Re: Les ponts de Londres
Gaëlle Panyella, le  Jeu 28 Déc - 7:46

Bwah

L'éclair de lumière ne passe pas c'est une réussite critique il n'y a pas à dire le plan a fonctionné. Soupire de soulagement mais est-ce grave ? Je veux dire... Si la douleur est relayée à la deuxième horizon ? Si elle ne produit rien de plus qu'un picotement ? Si ce n'est qu'un dommage collatéral à mes yeux, comme un simple retour des choses ? Je le mérite - ce n'est pas compliqué à comprendre. Je froisse toutes les feuilles sans aucun remords, sans me demander si elles étaient à quelqu'un d'autre. Je vois comme des noiraudes passer dans mes yeux elles dansent en me narguant, c'est cruel de leur part mais je ne saurais pas leur en vouloir. Mes paupières tombent pour plonger dans l'obscure et vérifier si tout a réellement fonctionné. Une nouvelle pièce, rideau levé et fermé, les comédiens se mettent en place pour démarrer.

Une liane a la couleur du soleil se détache en premier, elle prend l'apparence d'une fleur avant de se fondre dans le de décor, bientôt rejointe par des comparses violettes qui prennent l'allure d'une centaine de mandalas. Au centre, deux tâches plus foncées viennent cacher le spectacle, comme un petit point dans la pupille qui empêche de voir le monde comme il faut. Puis elles disparaissent pour laisser plus de place aux autres qui jamais ne se figent pour continuer à l'infini d'exister. Du moins c'est ce qu'elles font croire avant de se retrouver à démarrer une nouvelle vie d'inexistence quand les étoiles aux couleurs de l'arc-en-ciel s'évadent sur toutes la surface pour finir par rendre au propriétaire des lieux ce qui lui revient de droit, mais je n'aime pas ce maître cruel alors je m'en vais, j'abandonne et reviens à nouveau du pire côté de ma réalité.

Un instant j'étais seule et maintenant je ne le suis plus, une ombre m'a rejointe en attrapant un poignet, je ne comprends pas ce qu'elle fait, j'observe silencieusement le fil s'enrouler. Aucun cri, aucune surprise, pas de lassitude mais quoi alors ? rien juste une certaine logique comme si ça devait être fait - parce que ça le doit - puis cette voix fait frissonner mais le souvenir ne comprend pas encore que c'est l'heure de revenir, surtout quand les paroles sont froides et vraies. Plus vide c'est juste un but pour qu'ils se taisent tous, alors pourquoi pas ? Mais sauter elle a déjà donner alors non je ne passerai pas cette barrière pour atterrir comme un cadavre en bas. À quoi bon se démener pour mourir, j'ai déjà l'allure d'un cadavre, aussi fade qu'une morte, pas besoin d'aller chercher dans le compliqué. S'ensuit le plus étonnant, le moment où la mémoire décide de revenir en tapant des pieds Gypsy - une araignée. Lucidité : c'est donc mon sauveur ! Mon ma nous ou lui simplement, plus besoin de chercher des sources d'identité j'ai fini par comprendre, il est c'est déjà bien assez.

Arachnide ou non cela ne change pas je n'en suis pas capable, je ne l'ai jamais été. Un coup pour essayer de se dégager et sortir de l'emprise. Les mots créent cette forme de culpabilité qui ronge l'esprit d'encore plus de pourquoi qui n'obtiennent pas de réponses, liste qui s'allonge mais pourtant nous voulons tous qu'elle rétrécisse, alors les remords s'enfoncent dans la peau : je n'ai rien contre les aiguilles et les seringues qui sont des machines à endoctriner sauf quand je suis celle qui pique, là ça devient embêtant, limite fâcheux. Si c'est bien toi gros pif, il te manque ton nez simple constat, changement qui perturbe j'aime pas ce qui se modifie, je supporte pas lorsque les choses sont différentes ; création d'une boule au ventre qui ne veut pas se tarir. Le fil toujours en main, j'm'applique à le couper en deux, deux traits bien identiques un peu froissés. Un morceau gardé puis l'autre je lui donne c'est pas si simple, vas-y montre moi si tu sais y arriver parce que j'crois que j'suis une mauvaise araignée y'a plus de bêtes ni de liquide noir pour me faire tanguer, juste ce reste de mal qui se loge dans un coin histoire d'être oublié.
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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 91, le  Jeu 4 Jan - 2:43

Nous ne pensions pas te retrouver un jour même si notre Je officiel t'avait déjà retrouvée depuis sans ne pouvoir rien dire de l'apaisement de ta proximité. Torture de l’âme au couteau et au poing que nous voulions simplement t’empêcher de   t'infliger ne serait-ce que pour toi qui valait mieux que tout cela. Plus que de t’arrêter sur des détails futiles telle qu'une absence de nez, tu étais au dessus de tout cela, nous le savions, mais tu semblais l'avoir oublié et cela nous taillader. Nous ne connaissions pas les problématiques qui pouvaient t'habiter, mais nous en savions quelques unes, commune ou non, le résultat n'en restait pas moins le même de par les peines endurées et celles infligées a soi même. Il y avait ce besoin a tes cotes de faire quelque chose de stupide.   Et alors que tu parlais nous remontions nos manches dévoilant les marques sur notre bras.

Nous n'avons pourtant d'autre choix que de remettre le fil dans tes mains. Parce que ce n'est pas a nous de le faire nous n'y arrivons déjà pas pour nous même. Ça ne tiendra qu'un temps si c'est fait par autrui.Et tu mérites réparation solide pour stopper la vie en apnée. Qu'est-te qui te fait suffoquer ? Dis-nous. Nous ne toucherons mots a personne. Et comme gage de garanti nous désignons notre masque. Ôte le nous si tu le souhaites,
nous ne sommes pas si différents au-dessous.

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Re: Les ponts de Londres
Gaëlle Panyella, le  Mer 10 Jan - 18:21



Je revois maman, me dire de faire semblant, de sourire pour tout passant, avant de m'écraser en rentrant. Incapable elle aimait le cracher, des pointes d'acier tailladaient les oreilles de cette enfant qui ne comprenait pas trop le mal des masques, même si ça pesait sur le ventre et qu'il lui arrivait de ne plus savoir regarder en face les photographies de ce visage heureux forcé. Je me revois, moi, croire que c'était ça le véritable bonheur que tout le monde ventait, qu'il fallait être dans une comédie, sinon il n'y avait tout simplement rien. Ce n'était pas si grave, j'ai changé, d'horizon, de morceaux de papiers, en comprenant qu'il y avait des endroits où il ne m'était pas demandé de rayonner. La voie de la raison, ne plus écouter sa voix de diapason, arrêter d'faire croire qu'au-delà des murs de la maison il y avait une vie, vaste connerie, juste quelques odeurs de gauffres faites avec des pieds de plombs. Mais il reste une trace même si maintenant il y a des kilomètres qui séparent, les mots gravés et cette évidence qui plane au-dessus d'la tête

la capacité de n'arriver qu'à broyer

J'ai coupé le fil et je l'ai partagé, un peu brouillé et maintenant j'ai les doigts poisseux et liés, goût de l'échec ~ alors que je n'ai même pas essayé. Ce pessimisme si prenant qu'il me fait tournoyer, j'en rigolerais presque à mourir ~ mourir de rires illusionnistes, de douleur pour juste que tous se taisent une bonne fois. En fait j'aurais dû percer mes tympans, quitte à se laisser crever rien que pour ne plus les entendre blablater.

Tête baissée jusqu'à ce que le morceau coupé revienne entre mes doigts rouillés. Il ne comprend donc pas que je ne saurais pas y arriver ? C'est impossible, le temps à entraver les fonctions vitales j'sais plus quoi faire j'ai plus rien pour m'échapper les tentatives n'ont rien donné puis ce serait débile maintenant que je l'ai empêchée de s'en aller à son tour. Mais c'est pas juste. J'voudrais tant, taper des pieds, courir à travers les rues et le crier. Que la vie à demi ça ne sert qu'à moitié. De leurs dire à tous que j'en ai marre et de montrer ce mécontentement. Mais j'reste muette. Comme les satanées carpes Jésus Marie et Joseph. J'arrive pas à parler les lèvres sont closes et la dureté de la vérité tombe comme une masse. Dans le fond c'est logique tu sais, c'est pas à lui ni à moi ni à eux, juste toi et toi, mais pas dans le sens de nous pour éviter l'éphémère oui je crois que j'ai compris.

il pointe son masque
mes yeux tombent
les bras
marque
tatouage
masque

et parce que Folie s'est cachée des ombres
je comprends

Aujourd'hui je suis plus empaquetée dans une sorte de mélasse noire, entourée d'araignées qui me crèvent les yeux, j'suis juste là en détritus, le voile toujours posé mais qui a perdu une grosse partie de son opacité pourtant mes pieds refusent de bouger parce que ma tête n'a pas commencé à crier au secours alors j'imagine qu'il faut rester

parce que je sais à quel point il est difficile de proposer de retirer sa couverture

Qu'identité comprise ou pas, gros pif il va pas changer, y'a pas de raisons. Alors rien que pour ça j'essaie, je tourne et ça finit par se démêler. J'enroule et ça glisse, comme du beurre, aussi lisse qu'une peau de poupon il n'y a pas moyen de nouer les deux morceaux entre eux, puis d'en faire un cercle continu ou un fil infini je ne sais pas trop ce que signifie réparer mais je ne dois pas avoir la bonne tactique. Une, deux, trois, petites secondes d'hésitation j'ai jamais eu envie de te fuir Je suffoque parce que j'arrive pas à oublier l'avant et l'avenir vers lequel on doit se tourner il me fait trop peur aussi alors je reste ancrée dans le passé puis y'a cette impression d'être illusion de ne pas exister les fenêtres, la Bête les a cassées souvenir douloureux et un brin foireux le ver peut revenir à tout instant, en fait je crois même qu'il me manque, au moins avec lui je voyais les couleurs du ciel du crépuscule puis montrer l'endroit où j'ai essayé de fracasser seul Douleur le fait revenir. Un peu. Et tant d'autres choses que j'arrive pas à articuler, qui restent coincées au fond de la gorge sur lesquelles aucuns mots n'a réussi à se poser ~ sensations nouvelles et pas forcément agréables. À court de mots pour décrire c'est la voix qui se casse j'croyais que le masque était collé à ta peau comme une sangsue trop bien accrochée que le plus fort du monde n'arrivait pas à décoller. Le fil s'enroule de lui même pour ne pas chuter, et j'ose, parce que j'ai développer une hantise pour ce qui est du cache-cache, poser une main et tirer, en espérant ne pas t’arracher la peau.
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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 91, le  Lun 15 Jan - 12:45

Il y a du vrai dans les mots qui touchent la mouche en plein vol et l'écrasent sur le sol, elle le sait et nous le savons.Nous aimons bien l'enfant, les mots tournent en rond quand on lui parle, mais peut-être est-ce la seule que nous ne forcerons pas à nous comprendre parce qu'elle a déjà son fil d'araignée à réparer. Notre ver il réagit à la peur du coup nous mettre en danger c'est le réveiller un peu et le sentir s’agiter. Nous aimons notre cape et les secrets que nous cachions dessous comme un petit enfant, mais l'humain aussi à besoin du ver à soie. Nous le connaissons aussi. Il a peut-être besoin de repos
comme tout le monde. Ça doit être épuisant de tout souder au fond.

L'illusion on tue la notre en tuant celle des autres - procuration. Le masque est peau. Indissociable même dans l'absence mais dont nos comportements esquissent les contours.Enfin l'une d'elles. Parce qu'il y avait le Neuf, le Un, le moi, le nous. Et toutes les facettes. Et toutes celles que notre corps avait appris à dessiner et emprunter. Voler les visages de chacun. Alors nous nous concentrions très fort jusqu'à imiter le visage de l'autre. Peu de perfection ici, mais nous sentions notre visage se tordre suffisamment longtemps pour oser enlever la peau de plastique pour que se tiennent côte à côte deux jumelles. Lesquelles tu as ? 
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Re: Les ponts de Londres
Gaëlle Panyella, le  Sam 20 Jan - 23:34

Je ne sais plus trop où j'en suis c'est un peu comme si là j'étais perdue alors qu'il y a une seconde c'était assez simple il suffisait de retirer mais maintenant que mes doigts sont prêts à l'enlever y'a cet instant d'hésitation qui plane parce que c'est toujours l'incertitude qui prône à toute heure de la journée et que y'a cette peur de faire des erreurs. Comme quand les mots s'échappent un peu trop tôt dans ce besoin de le dire parce que ça fait mal de les voir bloqués, mais après je contemple les conséquences en ne sachant plus trop pourquoi j'ai laissé tomber les filtres. Après arrive cette envie de ne plus être moi. Et elle prend de la place comme un virus mortel, s'infiltre dans les pores de la peau. Je veux être autre et non plus une tornade de destruction pourtant je n'ai pas le droit de changer ou du moins je n'y arrive pas et c'et la pire des chose qui puisse m'arriver.

Pourtant à force d'hésiter le résultat devient plus terrible. Ils ne voient rien, eux, les autres. Ceux qui ont mordu la chaire jusqu'à ce qu'elle saigne. Ceux qui ont mâchouillé la conscience comme on rumine un chewing-gum, pour ensuite le laisser crever sur le sol. Ils voient pas les visages dévastés en cachette. Les larmes de honte qu'on ose plus montrer. Alors faut faire semblant. Pour pas qu'eux après ils souffrent. Mais ça devient toxique.

Je ne sais rien, au final, de gros pif
J'sais pas comment il pourrait réagir
J'sais pas ce qu'il pourrait faire
J'sais pas grand chose
Pour ne pas changer
Alors j'vois le morceau de plastique tomber par-terre

Un sourire éclair
puis ne nouveau le néant du visage

On ne voit pas beaucoup, plongés dans l'ombre de la nuit. Les lampadaires ne sont pas très utiles, aucune envie d'allumer une baguette pour mieux distinguer. C'est mieux comme ça. Quand on a l'habitude de jouer à cache-cache avec les émotions, il ne vaut mieux pas retourner directement dans la lumière. La lune a beau être effrayante, elle laisse davantage les traits se flouer, extérioriser pleinement sans pourtant trop montrer. J'peux aussi claquer des doigts et espérer que ça parte du premier coup, mais j'suis déjà pas fichue de nouer deux fils entre eux alors aucun moyen que ça fonctionne. Je n'aime pas la peur, elle fait peur aussi simple que ce soit, y'a pas ce sentiment grisant qui survient lorsque le corps et l'esprit sont mis à l'épreuve et ce n'est pas très conseillé pour les enfants de toute façon.

Y'a une suite plus étrange mais qui ne dérange elle est là dans toute sa simplicité tuer les illusions c'est tuer les mirages, tuer les mirages c'est tuer les rêves, et tuer les rêves c'est se tuer soi une logique pas très plausible mais qui est pourtant la mienne, en devenir d'illusion c'est compliqué de se souhaiter la mort je ne veux pas mourir ou ne veux plus, à moins que ça ne soit simplement plus le moment. Il était venu, en cachette, montrer l'ultime porte de sortie un sourire assez fier sur le coin des lèvres mais s'est retrouvé un peu idiot quand j'ai préféré remonter les marches et descendre par le toboggan même si il était un peu trop petit pour mes jambes de grande fille pourrie. Il est ensuite question de peau, j'reprends entre mes doigts le masque enlevé en le regardant d'un nouvel œil.

Faut arrêter de réfléchir

Alors je m'assieds par terre puis entreprend de nouer un morceau de ficelle à l'une de ses extrémités, puis de même avec le deuxième mais de l'autre côté. Le résultat est étrange mais pour la première fois j'arrive à faire un nœud qui ne glisse pas dès que j'essaie de vérifier sa solidité. Tout en terminant de nouer les deux cordes ensemble Y'a celle de l'intérieur, puis la peau qui sépare du sang, et ensuite la peau de la bulle qui me colle un peu trop pour le moment mais qui risque bientôt d'exploser. Les autres qui sont dans ma tête ils comptent aussi ? Stella le fantôme, Sun le soleil, Le sourire qui accompagnait Alice et Xavier.... J'préfère me dire qu'ils ne sont pas moi. Une fin qui se termine sur une note désespérée. L'oeuvre est terminée je ne sais pas quoi faire de ce masque, je ne sais même pas si ça se partage pourtant y'a cette envie de le mettre, ce mouvement qui suit l'idée pour le venir se le placer.
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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 91, le  Jeu 8 Fév - 21:48

Il y avait quelque chose d'étrange dans la présence de la jeune fille aux côtés de notre masque, quelque chose d’électrique, d'étrange, nous n'était plus, les pronoms se mêlaient aux anciens, aux vrai, aux Justes comme on se plaisait à s'appeler au travers de nos matricules. Je, le maître, craint et respecté, peut-être le seul avec le presque-fils pour qui nous avions réussi à ressentir une fidélité absolue. Nous irions où il le voudrait. Comme il le voudrait. Tu, ou le chat, la presque-mère, mentor inflammable pour qui nous avions une tendresse particulière, et un respect que nous espérions mutuel. Il, le romantique incompris et ténébreux, nous l'aimions bien et pourtant nous le jalousions, fut un temps, de sa position de bras droit de 67. On. L'autre novice qui aurait pu être frère mais que nous méprisions. Même iel arrivait à nous manquer. Nous, la délicieuse, le binôme dont l'absence restait une plaie, dont notre existence avait été, dit-on, supprimée. La retrouver resterait inutile. Vous, le prophète dont nous buvions les mots, et enfin Ils. Nous. Que nous avions écrasés au départ des autres. Mais en présence de la Drake nous retrouvions ce goût d'unité. La peau contre leurs peaux. Je n'aime pas la peur, elle fait peur. Nous hochons la tête, la peur est une gomme qui efface les cellules de bonheur. Chacun son remède, il nous fallut penser au notre pour lui proposer de l'essayer.

Nous écoutons les mots et l'idée se fait doucement, elle germe un peu, nous ramassons le masque du bout des doigts et nous le lui tendons. Ce n'est pas une invitation à être des nôtres. Tu as les idées, mais il manque des quelques choses. Et lui tendant encore nous murmurons. Essaie-le, voir si la peau de plastique qui serre t'aide aussi, c'est notre rempart contre la peur. Nous voulons voir, parce que malgré notre appréciation pour la jeune femme, il y avait quelque chose comme une envie de la voir porter son propre masque plus tard. une pureté dans les idée. Ce soir nous lui prêtions rempart, et demain nous lui parlerons idées.
 
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