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Les ponts de Londres
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Re: Les ponts de Londres
Maître de jeu, le  Mer 9 Nov - 15:32

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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 87, le  Sam 19 Nov - 7:19

LA d'Alex accordé, mais si incohérence j'édite.

âme
entends-tu
ce déchirement interne
c’est doux et insidieux
c’est des crissements de cheveux
inaudibles mais persistants
et les instants s’égrainent
ça fait des cracs et des crashs

Tu se tient droite comme un Y dans l’arène. Elle ne dit rien ; se contente de jouer de sa baguette. Tu es vicieuse. Tu es mauvaise. Tu ne te délecte de rien tant que du plaisir de voir ton adversaire s’éprendre d’une lueur d’espoir à chaque gorgée d’air. Pour mieux noyer ses poumons d’une lampée d’eau. Ton âme est plus noire que les cendres de ton esprit broyé.

âme
entends-tu
combien
elle est morte
et ton je aussi
la vie les a pendus
ne reste que tu
tu
celle qu’ils méprisent
celle qu’ils jugent
celle qu’ils craignent

Tu cherches en son oeil la supplication, celle que tu refusais de donner hier. Elle ne vient pas. Il n’est guère bavard, ce gars là, et tu finis par interrompre le jeu d’apnée pour changer quelque peu les règles. Tu n’aimes pas qu’il se familiarise avec celui ci, sache quoi attendre ou que faire. Tu vois que parmi la foule, tous ne ratent pas leurs sorts. Enfin, pas tous, mais beaucoup quand même.

vois-tu combien tu prends le dessus
écrase les identités antérieures
devient le pronom dominant
ce petit bout d’âme

Si tu avais une meilleure vue tu en aurais conscience. Tu verrais le dur échec de Croupton. Tu verrais la fuite de tes deux novices, l’un après l’autre. Tu verrais le nuage trop temporaire de ta demi se joignant à la bataille. Et le fitilla tout aussi manqué de la câlineuse. Oui, si tu savais regarder autre chose que la douleur de ta proie -si grande et droite, comme un I, elle, si immense d’idées, si sûre de ce qu’elle fait- tu saurais que tous ne sont si menaçants. Mais toi, toi tu ne regardes que la magnificence de ton maître qui explose le quai droit du pont.

tu es la glue
qui noue les bouts de corps
que l’existence
voulait vouer à la souffrance
face à l’implosion
aux douleurs latentes
face aux gémissements d’âme
tu te relèves plus forte
dans le bal sourd des sorts

Tu veux être digne de lui. De la puissance de sa magie. Du spectaculaire de ses sorts. Il s’en prend à Croupton et ton attention vacille. Le doute coule en toi comme un poison. Tu baisses ta baguette, cherches ton fils. Ne le trouves dans la foule. T’inquiètes. Tu aurais dû sauver 91 de son propre filet plutôt que te charger du pourfendeur de mages noirs. Peut-être endure-t-il des douleurs indiscibles. Peut-être est-il mort. Peut-être a-t-il suivi l’autre porteur de 9. Et toi, toi, à quoi sers-tu idiote ?

tu es en proie
à une insécurité soudaine
à la crainte d’être insuffisante
indigne de la confiance reçue
tu es sombre
mais pas assez maternelle
tu n’as su former
l’ombre naissante

Tu dardes un regard glacial sur le sorcier qui te fait face. Moins d’une demi-douzaine de secondes s’est écoulée depuis l’interruption du sort, en soit. Mais c’est assez pour permettre aux insécurités de prendre le relai. Fais-tu le bon choix ? Le chaos de la bataille n’est-il en train de te brutaliser ? De te rendre inapte à réaliser que tu te bats pour vos droits, pas pour la douleur de ceux qui- ceux qui, m*rde. Ils quoi, les Croupton ? Difficile à dire. Après tout, il sait peut-être qui tu es. Ce serait mieux s’il mourrait, non. Plus simple. Moins de risque qu’on remonte à toi. Qu’on mette en danger ton tout petit. Tu essaies de t’en convaincre. C’est pas bien fameux.

tu ne peux
te risquer
à être dominée
par l’affect
tu vaux mieux que ça
ne marche qu’au raisonnement
plus d’émotions
n’était-ce la promesse
de ton âme amnésique ?

Alors tu inspires, par les oreilles, toute la destruction sommeillant sur les ponts de Londres. La violence. La détresse. Tu t’abreuves du désespoir. De la malveillance. Des pulsions les plus noires. Canalises tes peurs en haine. Ta baguette revient sur la gorge de l’homme qui cherche à reprendre son souffle. You don’t get to decide when you breath and when you don’t. You’re paying for all the evil your men have done.

tu seras la main de fer
brisant les rêves
tu seras l’outil de forge
qui s’abat s’abat
s’abat
jusqu’à ce que le clou
torpille
tangue
torde

Un #Duro Minima file pour durcir sa gorge. Manoeuvre que tu avais vu dans la main d’un russe. Lui l’utilisait pour faire coulisser ta dague sur sa gorge sans l’écorcher. Lui sait peut-être aussi respirer dans ce type de conditions. Tu veux voir, en vrai, jusqu’où il peut aller, celui qui vole le spectacle avec son oiseau de feu. Bientôt, tu te prends à croire que ses limites sont plus proches que le suggéraient ses talents précédents. Tu souris. Domination de l’ordre noir dans 3, 2-

et rêvent rêvent
les apprentis sorciers
ceux qui ont voulu voguer
sur des mers qu’ils ne connaissaient assez
la vague les emporte
un instant noie leurs narines
leurs espoirs et leur mérite
leur suffisance imbuvable

Fatale erreur. Avait-il joué à feindre ? Etait-il doté d’improbables ressources ? Sa main, comme sortie de nulle part, te frappe à la gorge. D’un coup vif, avec le tranchant. Surprise, tu recules, et percutant un inconnu, tu en perds ta baguette. Il a l’ascendant quelques instants. La possibilité de te jouer un coup fourbe. Le fait-il ? Si c’est le cas, c’est informulé, car tu ne t’aperçois de rien. Pas décidée à te laisser surprendre deux fois, la seconde baguette est bientôt dans ta paume. Et visant sa chair humide tu lui offres un #Electrocorpus.

[Statistique Création : 55 – Malus Toucha toucha touch me + Malus Incontinence]

Réussite critique (1-10) : Le gars a intérêt à être vraiment amoureux et se battre plus acharné que le commun des vivants, car le sort électrisant ne le rate pas.
Réussite (11 - 55) : Vise bord*l ! Le sort le touche, mais aux jambes, et l’eau n’avait coulé jusque là, donc la douleur est singulièrement moins dangereuse.
Echec (55 - 95) : Par vise, je voulais dire vise. Pas fais coucou à la caméra du côté des étoiles. On est pas dans The Truman Show.
Echec critique (96 - 100) : Ok, j’ai écrit que t’étais droite comme un Y, mais c’était une image. Pas besoin de le prendre littéralement. Meuf. T’es partiellement couverte de fer. Ne te vise pas toute seule. Ne te. MAIS QUELLE EST C*N ELLE VA CREVER TUEZ LA C’PAS POSSIBLE J’AI PAS SIGNÉ POUR UNE NULLE PAREILLE$*%?!
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Re: Les ponts de Londres
Maître de jeu, le  Sam 19 Nov - 7:19

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Re: Les ponts de Londres
Eileen I. Hilswood, le  Jeu 1 Déc - 15:46

Mille excuse pour le retard  supplier
Avec mon absence, j'avais complètement zappé que c'était mon tour


Les filets de métal s'étaient refermé sur deux masqués, avec une précision diablement efficace. C'était le genre de magie qui plaisait à notre jeune Izsa, particulièrement à l'aise dans la métamorphose ou l'apparition et la disparition d'objet. Bref, elle avait bien suivi les cours de Miss Quinn quand elle était à Poudlard, tout simplement.

Ses deux victimes avaient adopté la même stratégie pour s'en sortir, qui n'était pas des plus évidentes. Le métal fut amené à une température de fusion, afin de les libérés de leurs liens. C'est pas juste des mages noirs en fait. C'est aussi de gros gros masochistes dans leur tête. P'tête que c'était ça l'explication, en fait. Les Mangemorts étaient juste des psychopathes sadomasochistes.

Cette seconde de divagation fut de trop pour la jeune femme. Elle avait cessé de faire attention à la contre-attaque, et reçu douloureusement le sort d’électrisation du chef des masqués. Ce n'était pas insoutenable -il fallait dire que son seuil de résistance à la douleur s'était considérablement élevé depuis sa petite séance dans un de leurs repères- cependant la surprise et la perte de coordination musculaire la fit s'effondrer comme une poupée en chiffon. Pas de perte de conscience, pas de cri de souffrance, juste comme si on avait fait disjoncter son corps pendant un cours instant.

En fait, le plus dur ce fut la chute. Le sol n'était pas un matelas ; elle vit des papillons quelques secondes. Le temps qu'elle se relève, elle se rendit compte du carnage qui régnait à présent dans les rues de Londres. La panique n'était plus juste un état d'esprit partagé. C'était un monstre aux milles visages. Morts. Destruction. Sang.

Au milieu de cette marée, Izsa se demandait bien ce qu'elle pouvait faire. La seule chose qui arrêterait le carnage était d'en finir avec les masqués.

Et parmi les masqués en question, certains mettaient les voiles. La jeune fille pesta. Presque tout l'Ordre du Phénix était sur les lieux. Si jamais les Mangemorts se mettaient à attaquer d'autres cibles dans la ville, rien ni personne ne pourrait les en empêcher. Comprenant qu'il fallait bien que quelqu'un s'en occupe, elle transplana.
Laissons les combattants combattre. Le rapport de force était suffisamment équilibré pour ne pas que sa présence soit vitale.

Ainsi, elle se mis à transplaner à intervalle régulier dans la ville. Si quelque chose ne tournait pas rond, elle serait apte à s'en rendre compte et à intervenir.


Izsa quitte donc les lieux
Me MP si y a un soucis
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Re: Les ponts de Londres
Alexander Scott, le  Ven 2 Déc - 15:44

Alexander étouffa un juron, pourquoi diable avait-il fallu qu'un moldu se mette sur la trajectoire de son sortilège ? Non seulement ce dernier allait probablement mourir dans une lente agonie mais en plus le mage noir qui était à l'origine la cible de ce sortilège pouvait continuer à répandre la mort et la destruction sur le champ de bataille. Le sorcier de l'est n'aimait pas la tournure que prenait les évènements, il y avait bien trop de paramètres à prendre en compte, bien trop de variables qui pouvaient provoquer la mort d'un membre de l'Ordre. Ce soir là peu importait l'expérience, peu importait la science des combats, peu importait le maniement de la baguette et la puissance des sortilèges... N'importe qui pouvait mourir car personne n'était capable de surveiller tout ce qui se passait aux alentours.  Le sorcier de l'est jeta un regard fugace derrière lui pour s'assurer que personne n'était en train de le braquer avec une arme moldue ou avec une baguette. Le pourfendeur de magie avait déjà survécu à une bataille de ce genre, la bataille de Poudlard avait été violente et expéditive, elle avait eu son lot de mort et avait eu le mérite de lui apprendre que personne n'était jamais à l’abri dans ce genre d'affrontement ouvert. Une grimace déforma le visage du chasseur de mage noir tandis qu'il recherchait l'homme rouge des yeux, où ce meurtrier était-il passé ? C'était lui qui avait emmené Elenna... Si une personne était capable de lui dire si elle était encore en vie et où elle se trouvait alors c'était bien lui ! Un géant comme ça ne pouvait pas passer inaperçu, il ne pouvait pas avoir disparu c'était tout bonnement aberrant ! Le sorcier de l'est serra son poing autour de sa baguette, plus les minutes passaient et plus ses espoirs de retrouver l'aventurière des neiges diminuaient. Ce soir l'occasion était parfaite, il ne pouvait pas la laisser passer...

Aux premiers instants Scott manqua de s'étouffer, mais comment aurait-il pu en être autrement ? Pouvait-on réellement s'attendre à boire la tasse en plein milieu de Londres alors qu'on était même pas à l'intérieur d'un café ? Instinctivement sans réellement comprendre de qu'il se passait le russe stoppa sa respiration. Impossible de savoir d'où l'attaque venait. Impossible de savoir qui l'attaquait. Impossible de savoir si il allait pouvoir résister. Impossible de savoir si il allait survivre. Il avait besoin d'inspirer, il avait déjà expiré la moindre parcelle de dioxygène présente dans ses poumons et bientôt ces derniers allaient se remplir d'eau. Le sorcier de l'est inspira à plein poumons lorsqu'il sentit que sa bouche se trouvait à l'air libre, une belle inspiration qui dura assurément quelques instants de trop. Une nouvelle fois le pourfendeur de magie noire se retrouva à suffoquer au milieu d'une boule aqueuse. Son agresseur avait-il fait exprès de le laisser respirer ? Cette respiration n'était-elle qu'une hallucination ? Alexander n'avait jamais été un aficionados de l'eau liquide, lui la préférait sous l'état solide, son adversaire n'était sûrement pas au courant mais il avait eu là une belle inspiration ! Le courageux chasseur de mage noir avait envie de hurler à son bourreau d'arrêter, de lui ordonner de venir se battre mais parler n'était peut-être pas la meilleure chose à faire dans cette situation. Plus les secondes passaient et plus il sentait la boule dans sa gorge grossir. Comment mourrait-on de noyade ? Mourrait-on parce qu'on avait cessé de respirer ou parce que notre cerveau dans un dernier réflexe nous obligeait d'inhaler l'eau environnante ?   Nouvelle bouffée d'air frais. Nouvelle apnée. Le russe sentit sa baguette lui échapper, il était totalement à la merci de son adversaire. De mémoire d'homme Alexander Scott avait rarement été aussi mis à mal. Qu'est ce qui lui restait comme espoir ? Qu'un de ses compagnons d'armes remarque sa situation ? Qu'un moldu tire sur le mangemort qui l'attaquait ? Il était étrange et désespérant de se dire que son existence se jouait au hasard surtout lorsqu'on avait l'habitude de tout contrôler lors de ses duels. Bouffée d'air frais. Apnée. Tout cela devenait très machinal, très répétitif... Le pourfendeur de magie noir aurait aimé dire qu'il s'habituait mais ça aurait été un mensonge, au contraire peu à peu ses forces diminuait. Il était à bout de souffle. Si l'esprit ne craquait pas alors nul doute que le corps s'en chargerait... Air frais... Ap...

Le Phenix s'effondra à genoux toussant, suffoquant, recherchant à tâtons sa baguette qui avait dû rouler quelque part par là... Combien de temps fallut-il avant qu'il ressente la sensation de l'ébène contre sa paume ? Quelques secondes ? Quelques minutes ? Dans tout les cas c'était bien trop car il pouvait désormais apercevoir sa tortionnaire qui le visait une fois de plus avec sa baguette.  Le sort de l'Auror mourut à l'intérieur de sa gorge tandis qu'une fois de plus il se retrouvait incapable de respirer ! Cette fois pourtant il n'y avait pas d'eau, juste une sensation étrange au niveau de sa gorge comme si la boule à l'intérieur de celle-ci avait atteint son paroxysme, son apogée et qu'elle allait exploser d'un instant à l'autre ! Scott était bien incapable de dire quel était le sortilège utilisé par son adversaire ici mais visiblement cette dernière avait décidé d'en finir et il n'y avait rien qu'il puisse faire pour se sauver... Il s'était déjà retrouvé dans une situation similaire contre 26, se transformer en chat avait alors suffit à le sauver mais visiblement cette fois cela n'allait rien changer. D'ailleurs il était bien incapable d'utiliser ses talents d'animagus ici. Plus près... Plus près... De combien était le record du monde d'apnée ? Deux minutes ? Trois minutes ? Le chasseur de mage noir avait l'impression que cela faisait maintenant plusieurs heures qu'il ne pouvait plus respirer. Plus près... Plus près... Peut-être même avait-il battu le record du monde ! Y'avait-il quelqu'un pour le valider ? Maintenant ! Instinctivement Alexander décocha un coup direct au niveau de la gorge de son adversaire qui rompit immédiatement le sortilège qui les liait. Pour la deuxième fois en l'espace de quelques minutes l'animagus se retrouva à suffoquer sur les pavés froids des quais Londoniens. Foutu Mangemort... Métier de Mer**... Soirée de Mer**... Retrouver Elenna... Elenna...  


#Electrocorpus

Mer** ! Mer** ! Mer** ! Le pourfendeur de magie noire serra les dents dans l'attente du choc fatidique qui ne vint jamais. Visiblement son adversaire avait jugé bon de l'épargner, grand bien lui fasses mais il ne serait sans doute pas aussi magnanime ! Pour la première fois depuis le début de la bataille l'homme en rouge était totalement sorti des pensées du sorcier de l'est, désormais il avait compris qu'il devait se débarrasser de la femme avant de se diriger contre celui qui avait kidnappé Elenna. Alexander ne perdit pas un instant et informula un Legglutten sur son adversaire d'un soir pour diminuer la réactivité et l'esquive de cette dernière.  Nul doute qu'elle serait moins prompt à le gêner une fois enterrée vivante.

-Terra soluenta!

[Statistique Destruction : 66-Malus "A bout de souffle"]

-Réussite critique (1-10) : Les dons d'Alexander en métamorphose ainsi que les capacités naturelles de sa baguettes font merveille ! Mangemort 87 s'enfonce dans le sol avant même de pouvoir s'en rendre compte et se retrouve enfouie jusqu'au cou !
 
-Réussite (11 - 56) : Alexander est à bout de souffle et ne parvint pas à lancer son sort dans des conditions optimales, cependant ses dons en métamorphose font merveille. le mangemort 87 s'enfonce dans le sol jusqu'à la taille. Bonne chance pour sortir de là !  

-Echec (56 - 95) : Sous les pavés, la plage. Alexander transforme les froids pavés Londonien en sable chaud ! Clìodhna Quinn aurait honte de lui !

-Echec critique (96 - 100) : Molo Pédro ! Habité par la rage Alexander lance un sort bien trop puissant et s'enfonce lui même dans le sol jusqu'à la taille, à la merci de son adversaire...
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Re: Les ponts de Londres
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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 28, le  Dim 4 Déc - 18:32


Nous n'attaquons personne donc nous avons sauté le lancé de dés, si ça vous gêne, Pvtez nous. Nous avons le LA de nos potes à capuche.  

Nous restons en retrait, après la réussite de notre sort. Le Seigneur des Ténèbres sait que nous haïssons le chaos et la violence, et que nous sommes la douceur incarnée. Nous surveillons que nul ne soit trop blessé dans nos rangs, et la réflexion prends le pas sur l'action alors même que le monde se déchire de sortilèges, de grognements, de capes et de bruit.  Un conflit centenaire qui prends le dessus sur l'humanité des hommes - ils se prennent pour des justes, mais leur rage de vaincre a fait d'eux des assassins. Tremblent-ils, devant leur miroir ? Peuvent-ils encore regarder l'innocence dans des yeux enfantin ? Nous sommes bercée par les notes de la bataille. Regrettent-ils leurs jeunes années ? Notre premier crime nous revient en mémoire. Et tous ceux qui ont suivit se sont effacés.

Un sort, violence, et la terre qui absorbe le corps brûlant de la superbe quatre-vingt sept. Nous examinons un instant sa lente chute dans des sables mouvants violents, et la satisfaction d'imbécile heureux qu'a son adversaire. Son sort est bien exécuté. Mais 87 n'est pas seule, et nous sommes sans entrave. La baguette dans la paume, nous sommes camouflées par les ombres : #Levicorpus Maxima. La résistance est forte, nous serrons les mâchoires. C'est un combat, centimètre par centimètre, pour aider notre belle alliée. Pourquoi ne pas la laisser pourrir dans ce tombeau, hein ? Ne pas laisser de victoire à nos bons adversaires. La force de frappe, ce soir, c'était notre éclat de groupe. 87 sortira de ce trou. Nous sentons nos os craquer tant le sort est réussit : mais nous finissons par l'emporter.  Le sol semble bouillonner et la carcasse de notre Tu masquée jaillit des entrailles de la terre. Envie. Nous déplaçons son enveloppe, la lâchons au dessus du bitume ferme. Casse toi la tête par terre, c'est la faute à Voltaire.

Le sort fatigue, nous sommes lassées. La tête nous tourne un peu, pas question de rester plus. Une silhouette à nos côtés, soufflant comme un boeuf. Jouons les mères attentionnées pour le fameux 08. Notre main se glisse dans la sienne, nous la serrons fort. Un regard, un accord. Nous transplanons pour un lieu lointain. Le crochet nous saisit, nous ne lâchons pas notre ami fourchelang, et notre champs de vision se brouille. Un Crac, et nous sommes ailleurs.

[Départ de 08 et 28]

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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 87, le  Sam 17 Déc - 23:57

Enfin sa, sa... Sa de son voisin de derrière. La baguette a fourché ou la cible bougé, tu ne sais plus trop. Est-ce la fatigue qui déroute tes capacités de tir ? Le chaos ambiant, trouant l’espace-temps d’une multitude d’énergies déchirées, de vies déchainées, de morts enchaînées... Te perdais-tu dans le désordre que tu créais ? Serait-ce une surprise pour quiconque ? Tu observas le tir perdu faucher une vie alternative. Son regard à lui s’affermir quelque peu. Dans ton échec il trouvait une motivation. Une envie, sinon de vaincre, du moins de faire mieux, de blesser, de... tuer, peut-être ? Si on allait jusque là, en un sens, tu avais triomphé. Car tu n’oubliais le regard qu’il portait, au départ, sur ton maître. Un regard que nul ne devrait avoir le droit de jamais poser sur lui. Plus qu’une menace, une promesse de n’en sortir en vie. Et ça... oh il pouvait toujours crever 87 fois avant d’enterrer un orteil de 67.

Un feulement glissa de tes dents alors que sa baguette s’agitait, sans qu’aucun son ne s’échappe de ses lèvres. Tu étais perplexe. Car certes, il pouvait, comme toi, simplement échouer, mais c’était assez décevant, d’accumuler tant d’imprévus négatifs ; non, non tu craignais qu’il ait informulé un truc retardé, qui te tomberait dessus quand tu ne l’attendrais plus, sentant venir le poids du sort voulu te protéger d’un Protego mais... Une fois de plus, tu étais lente, trop lente. Son sort te frappa de plein fouet, une réussite des plus critiques, et tu t’enfonças dans des sables mouvants. Le type était censé être à bout de souffle, sinon, hein. Il la trouvait où sa puissance magique ? Vetoooo. Tout ça parce qu’il aimait pas que tu joues avec sa gorge, il fallait qu’il se venge sur la tienne. Que oui, il ne pouvait se satisfaire de juste te mettre les pieds dans le sable, mode plage légèrement désagréable, non, pour monsieur, il fallait que tu sois dans son truc jusqu’au cou. La base.

C’était carrément pas sympa de sa part, car autant, les étranglements tout ça tout ça, ça pouvait t’exciter, mais alors l’engluement jusqu’à faire corps avec la terre, très peu pour toi. Tu fais pas corps avec elle, non, ni avec la force ou je sais plus quoi. Tu fais corps avec la magie, et sens la magie en toi. C’est la seule fusion cohérente. acceptable. désirée. Tu cherches, avec plus de lenteur que ta nature en tensions et pulsions variées ne devrait le permettre, à retirer ta baguette du milieu collant plus que sableux. Cela n’aide en rien : ton mouvement ne fait que t’enfoncer d’avantage. Tu t’intègres au patchwork naturel. Dans quelques secondes, personne ne se rappellera que tu existais. L’ombre masquée s’étouffera dans un vol de fumée, sans avoir accompli sa mission. Sans avoir exposé au monde moldu le secret magique qui l’entoure, qu’il enterre. Se dissipera dans le néant, avant d’être rongé par les vers.

C’est l’inconvénient des grandes batailles. L’on ne sait jamais d’où viendra la prochaine attaque. Ce qui nous permettra de l’éviter. Pourtant, comme à Poudlard, une main alliée s’oppose à ta mort. Rachète ton existence de quelques secondes de la sienne. Il y a 4 ans, Riu t’avait sauvée, et Boccini guérie. Tu parles d’une femme indépendante, toujours accrochée aux griffes de secoureurs imprévus... Toujours est-il que par l’offre de son attention, l’ombre te délivre d’un aussi évident que mérité. Ton nez s’extirpe des sables qui bouchaient son entrée, puis tes lèvres et ton cou et tes clavicules et tes biceps et tes coudes et tes hanches et là, là tu sais, tu sais que pour un motif inconnu, tu es sauvée. Qu’après avoir effleuré la mort, tu lui fais un dernier pied de nez, sur une gracieuseté d’une âme inconnue. Sur le coup, tu ne t’attaches pas vraiment à savoir à qui tu dois la vie, pourtant. Sitôt réjouie d’avoir dégagé plus que la moitié de ton corps de l’ennemie terreuse, la propulsion s’accélère, t’élève en les airs, et te laisse tomber nez contre terre ?

Non, non, ça c'est pour les vers, tu es trop féline pour ça. Il faut bien que restent quelques instincts. En chat qui se respecte, tu prends garde à ne tomber sur le dos, pour éviter que l’arrière de ton crâne aille le premier taper contre les pavés. Tes mains et genoux amortissent à demi l’atterrissage, et crachotant le sable entré contre tes dents, tu ris, ou pleures, je ne sais plus trop. C’est un son indistinct que le sursaut de survie. Mais il est clair qu’entre les lèvres d’une créature mi-cuir, mi-ferrugineuse, mi-sableuse, et diablement forte en maths, ça sonne carrément toxique-creepy. Le temps de reprendre ton souffle, tu observas l’état des effectifs. Il n’y avait plus beaucoup de masques dans les parages, en vérité... Même pire : il ne restait que Rouge et toi. Vous étiez pire qu’en sous-nombre, et c’était le mettre en danger. Peut-être était-il, lui aussi, trop pris par ses duels pour percevoir combien l’équilibre des forces était devenu inégal ?

Informulant un Sortilège de Communication instantanée, tu glissas à ton cousin « On est les deux derniers. C’était magique, mais il faut savoir choisir sa sortie. » Tu retins tout commentaire négatif, tout ‘tant qu’il est encore temps’ ; il ne fallait qu’il assimile ça à une fuite, il était capable de refuser ce type de sortie. Mais tu refusais qu’il crève parce que vous étiez, en cet instant, deux contre le monde entier. Enfin, un et demi, vu que les sorts reçus diminuaient considérablement tes capacités duelistiques. Tu regardas en sa direction, guettant son approbation oculaire, un hochement de tête, quelque chose de ce style, regard suppliant, Let’s go home, please, et, enfin, transplanas. Presque là où il fallait, ne poussons pas mémé dans les orgies. Trop à chaud pour rentrer directement, tu t’arrêtas à Covent Market, déracinas deux-trois cabines téléphoniques à coup d’Eolo Procella, et rentras, pour de vrai cette fois. Au repère.


> the night we screwed wizarding secrecy <

(départ de 87) (Sorry, j’étais confuse sur la team qui devait poster)
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Re: Les ponts de Londres
Mangemort 67, le  Dim 18 Déc - 22:22

La bataille continuait et il commençait à être difficile de distinguer qui était responsable de quoi. Dans l'agitation, le stress et l'adrénaline de perdre la vie, certains de mes ennemis, comme de mes alliés semblaient perdre petit à petit les pédales. Que faire ? La fatigue commençait à se faire sentir. Moins précis, moins attentif, cela pouvait m'être fatal. Mais j'aimais ce qu'il se passait. Une telle destruction et horreur dans ce monde sans magie. Ses habitants qui commenceraient très probablement à se poser des questions, ils devaient bien avoir des moyens de communications rapides non ? Cela pouvait jouer en notre faveur, faire sauter le secret magique. Qu'il soit détruit suite à ce soir était bien trop espéré, c'en était certain, mais ébranlé ? Très probablement.

Arrêtons de traîner dans des pensées qui n'avaient pas lieu d'être. Mon esprit avait de la peine à se focaliser sur ce qui m'entourait. Je crois que mon corps me faisait comprendre petit à petit qu'il fallait que je me ressaisisse pour éviter tout attaque mortelle. Un sorcier ennemi fit mouche et la petite fêlée du bocal se retrouva englouti par un bac à sable. M**** ! Il fallait trouver une solution rapidement. Ce n'était pas vraiment ce que je souhaitais. Le but n'était pas d'échanger des otages mais bien d'en tirer parti au moment propice. J'aperçu une ombre s'agiter pour l'aider bien. Prêt à faire face à quiconque tenterait de venir empêcher la pêche à la huitante-sept. Baguette amie en main, j'hésitai sur la manière de procéder. Lancer un sortilège pouvait attirer l'attention sur la manœuvre qui se déroulait derrière moi. Mais étant les vedettes du soir, chacun de nos mouvements était scruté, difficile d'agir en douce. Il fallait croire que j'avais mis trop de temps à réfléchir qu'une voix raisonnait dans ma tête, je la reconnu. Regard appuyé en direction de sa maîtresse.

Elle avait malheureusement raison. Il était plus que temps de partir à présent. Sans quoi la cause n'avancerait plus aussi bien qu'il le fallait si elle se voyait amputer de certains membres. La sauvage mage noire partit dans un crac. Le mien s'en suivit sans trop tarder. Les deux autres étaient déjà partis quelques minutes avant. J'avais bien envie de narguer mes adversaires mais ils étaient trop loin et seul je n'avais pas beaucoup de chance d'arriver à quelques choses.

Retour à Hollow donc. Un air pur, loin de corps, loin de la fumée, loin de la bataille qui venait de se dérouler. Quel délicieux plaisir. Heureusement que le QG était secret, un repos conseillé m'accueillait à bras ouverts.

Départ de 67. Merci pour ce moment.
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Re: Les ponts de Londres
Alice Grant, le  Mar 27 Déc - 19:44

La sang-mêlée essaya de rester concentrée sur les moldus autour d'elle: elle essayait de ne pas trop se faire voir, mais, dans la panique, personne ne se préoccupait d'une fille avec une bout de bois dans la main, de tout façon, ce n'était pas ça qui endommageait le secret magique... Ne regarde pas autour de toi, ne lève pas la tête, ne regarde pas... Et puis, elle ne voulait pas voir ce qu'il se passait pour ne pas céder à la panique, même si sa curiosité pestait.
- #Ferula!
Elle s'efforça de laisser ses yeux noirs sur les victimes, les plaies, les blessures à soigner... Les sorts continuaient de voler dans les airs. Mais Alice n'avait jamais été visée: elle s'était montrée assez discrète, il fallait croire. Elle s'attendait à recevoir un Sortilège à tout moment, pourtant. La peur commençait à naître dans son esprit, à l'envahir, à se propager comme un virus. Ses mains tremblaient.
- Curo As Venus... Velnus... M****!
Une explosion finit par la faire se redresser, ou plutôt sursauter. Elle était trop loin pour faire quoi que ce soit, des gens tombaient à l'eau... La serdaigle formula un dernier#Sortilège de la Réparation osseuse sur un moldu avant de regarder autour d'elle. Plus elle soignait, plus elle avait l'impression que ça ne servait à rien: le nombre de victimes ne faisait qu'augmenter.

La jeune sorcière avait soif de réponses, mais comment différencier les créateurs de ce chaos de ceux qui étaient venus défendre le secret magique ou autre chose dans tout ce bazar? C'était trop risqué pour arriver comme une fleur et demander ce qu'il se passait au risque de tomber sur un mage noir, même si ça ressemblait plutôt à une attaque de sorciers bien plus sombres... elle préférait ne pas chercher plus la vérité. Elle préférait attendre la réaction des mondes magiques et non-magiques. Elle essayerait de se renseigner. Elle était passée inaperçue: il fallait conserver cet avantage. Et puis, son instinct lui hurlait depuis trop longtemps de prendre ses jambes à son cou. Tout semblait de moins en moins tendu, de plus en plus "calme". Les moldus n'allaient pas tarder à se reprendre, et elle ne tenait pas à ce qu'on lui pose des questions, sorcier ou non.

Alors, comme la bataille prenait fin, elle s'écarta, et pria en silence pour les victimes et les secours, avant de se retourner définitivement pour redevenir une simple passante. Ça avait été sa goutte d'eau dans l'océan.

Départ d'Alice
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Re: Les ponts de Londres
Invité, le  Mar 31 Jan - 15:39

Suite de ce RP. Avec Azénor.

Des grains s'envolent du sablier représentent le bleu. Qui donc vient d'enlever des points à cette chère maison ? On s'enfou un peu, au final. La maison de Ian, c'est cele qui est représenté par le vert. Celle que l'on appelle Serpentard. Celle qui détient la coupe. Dans le silence du grand hall résonne le bruit du vent s'écrasant contre Poudlard. C'est violent. L'hiver est rugueux cette année. Plus que la précédente, moins qu'il y a deux ans. Ou peut-être pas. Ian doit avoir une fausse impression. Deux ans en arrière, le directeur dormait encore dans la rue. Ce soir, il dormirait dans ses appartements de Professeur. Comme quoi, la vie pouvait passer d'un extrême à l'autre, et ce très rapidement.

Passer de clochard à Professeur. De Professeur à directeur. D'étudiant à travailleur. De Professeur à clochard. Car ce qu'on nous donne peut très vite nous être retirer. Toujours garder cet avertissement en mémoire. Rien n'est jamais acquis, n'est jamais graver. Rien en nous revient de droit, tout doit être gagner. Ian a appris cette leçon à ses dépends. Alors qu'il sortait de Poudlard, remplie d'assurance et de certitude, il avait finit sous les ponts. Il s'était prit pour un futur grand et n'était devenu qu'un grand rien. Pas de quoi être fière. De quoi apprendre, par contre. Toujours retenir ces leçons, c'est important les enfants. Écouter les adultes. Houuu, tellement dure. Inimaginable à son époque. Pourtant, ça l'aurait protégé de l'hiver glaciale deux ans plus tôt. Peut-être pas de celui-ci. Qui sait. La vie réserve tellement de surprise.

Des talons qui claque, le rêve disparaît au profit de la réalité. Les talons annoncent quelque chose d'agréable pour la vue. Si elle porte des talons, elle porte une robe. Ian l'espère. Les robes lui vont tellement bien. Mieux qu'à beaucoup. Il se retourne, regard baladeur. Sa main se dépose sur l'épaule de Ian. Elle est tactile. Le restera t-elle ? On espère pour le vert et argent. Même si on en doute, hein ?.. Elle s'adresse à lui. Il entend mais n'écoute pas. Il laissé échapper un petit mot, sourire aux lèvres.

- Sexy.

Il tend son bras pour qu'elle s'y accroche. Il y a du vent dehors, avec ses talons elle pourrait bien perdre l'équilibre. Puis, Ian pouvait bien se faire passer pour un gentleman. On pouvait le sentir ça, que la demoiselle appréciait le gentleman. Tout le contraire de notre Benbow national. Il devra jouer un rôle pour conclure ce soir. Prétendre être un autre. Facile, il s'amuse à ça tout les jours. Se faisant passer pour un homme calme alors qu'au fond de lui vit un psychopath.

Les deux adultes traversent le parc du château, Le Bras gauche de Ian enlacé dans celui d'Azénor. Il discute de leur journée, rien de pationnant, mais c'est mieux que le silence. C'est toujours gênant, le silence. Doit-on le briser ? La personne en face veut-elle qu'on le brise ? Beaucoup de choses peuvent se produire sans qu'un seul mot ne soit prononcé. Certaines personnes aiment le silence. L'enceinte de Poudlard est derrière nous, l'heure de transplaner est arrivée. Partons ! Quittons ce maudit château, Philaester. Les bras serviront de contact pour l'escorte. Elle fait le geste que Ian ne maitrise pas et les voilà parti.

Pouf. Deux secondes et ils sont à l'autre bout du pays. Londres. Où sont-ils ? Ian les connaît par cœur ses rues. Il a vécu dedans pendant quatre ans, il connaît cette ville comme sa propre poche. Il fait très sombre, plus que dans une rue principale même en pleine nuit. Ils sont dans une petite ruelle, entre deux bâtiments bloquant toute source de lumière venant de la rue. Le seul éclairage disponible vient des fenêtres de part et d'autres de la ruelle. Ian ne peut pas reconnaître le quartier, il ne peut rien en voir d'ici. Par contre, il est sur d'une chose. Ça doit pas être le côté bourgeois de Londres.

- Où est-ce que tu nous as emmenés ? disait-il en rigolant. On ferait mieux de ne pas traîner par ici. Surtout dans ces tenues.

Surtout elle dans cette tenue. Les gars traînant par ici n'ont certainement pas l'habitude de voir des jeunes filles si raffinés. Ici c'est plus du genre à jouer au foot et cracher par terre. Ian avance, entraînant sa collègue à sa suite. Direction la rue principale, ils seront déjà plus à l'abris s'ils arrivent à la rejoindre.

Quelqu'un siffle. Comme quand on siffle une jolie fille. Le Professeur de DCFM comprend.

- Regardez ce quoi nous avons lô. Une mam'zelle comme on voit pas beaucoup ici.

Ses amis rigolent. Ian aussi à vrai dire, son anglais est degueulasse. On leur apprend pas à parler dans ces quartiers ? Ce qui est moins marrant par contre, c'est qu'ils sont quatre. Des moldus à première vue. C'est une bonne nouvelle, ils sont pas très dangereux ses moldus. Ian est extrêmement excité par la situation, il a du mal à cacher cette excitation d'ailleurs. L'envie de blesser, il l'a sent monter. Il sent que ça va dégénérer. Qu'il va pouvoir les attaquer. Légalement en plus. Un micro-sourire, qu'il s'empresse de cacher afin de ne pas être repérer par Azénor.

- Donnez votre argent. Et vos bijoux. Et toi ta robe, envie de voir ce qui y'a d'ssous.

Les quatre rigolent, encore une fois. Ouai, c'est très drôle.

- Même si moi aussi j'ai très envie de voir sous cette robe, je ne vais pas pouvoir vous laisser faire. Alors je vais vous le dire une seule fois, écartez-vous de notre chemin. Tous se passera bien, et je ne serai pas obligé de vous faire du mal.

Encore des rires. Ils se prennent pour des caïds, faut croire.

- T'sais pas qui nous on est. T'sais pas à qui t'as à faire man.

L'homme fait un geste brusque en direction de sa ceinture. Une baguette ? Je réagis au plus vite, me positionnant devant Azénor, prêt à sortir mon propre bout de bois s'il le faut.
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Re: Les ponts de Londres
Azénor Philaester, le  Mer 1 Fév - 3:08

yo les bitch


Il écoute rien. Jamais. Trop occupé à se rincer l’œil. A s'imaginer des trucs. Et moi ça me fait sourire, parce que je comprends tout. C'que j'aimerais lui dire, comme ça. Sans raison. Hey poto j'suis legilimens donc tout ce que tu penses, je le sais -ou presque. Mais bon, le moins de gens sont au courant, mieux c'est. Alors je vais me contenter de garder l'information pour moi-même. Non Benbow, il ne se passera rien entre nous, pas ce soir, jamais.
- Sexy.

Suis-je censée le remercier? Je crois pas. Je me contente de sourire. Et puis on est partit. Je m'accroche à son bras, on commence à pieds, et puis dès qu'on le peut, on transplane. Pouf. Et lui, croit encore pouvoir me berner. Je suis plus enfant Benbow. Je suis plus la petite fille de Downing Street. J'ai grandis et puis je me suis envolée.
A l'abri des regards on a atterri dans la capitale. Et bras d'ssus bras d'ssous, on regarde tous les deux ce qui nous entoure. Je ne sais pas trop pourquoi je nous ai fait venir ici. C'était un de mes souvenirs, cette rue sombre et inquiétante. Comme si on avait besoin d'un lieu pareil. Mais c'est peut-être dans ma tête, que c'est sombre et inquiétant, alors c'est la faute de mon subconscient, ok? Il fait sombre et inquiétant. Mais vraiment, pour cette heure-ci. C'est comme s'il n'y avait pas une seule petite once de lumière dans les alentours. Je suis tentée d'allumer ma baguette mais nous sommes en plein Londres enfin. C'est impossible. Ian rompt le silence, rigole légèrement. Je le sens étonné. Comme s'il s'attendait à reconnaître tout mais qu'il n'en est rien.
- Où est-ce que tu nous as emmenés ?  On ferait mieux de ne pas traîner par ici. Surtout dans ces tenues.

J'en sais rien, mon subconscient j'ai dis. Mais n'empêche qu'il n'a pas tord, pour une fois. Alors je fais une moue d’approbation, et on part tous les deux en direction du centre des attentions. Et puis tout de suite, j'entends un sifflement, le genre 'eh t'es bonne'. Alors on se tourne machinalement, nous deux les Directeurs de Maisons, vers ce qui doit probablement être un moldu sans vie.
- Regardez ce quoi nous avons lô. Une mam'zelle comme on voit pas beaucoup ici.

J'en rie dans ma barbe. Sérieusement? C'est quoi cet anglais des cavernes. Ses amis rigolent, aussi inutiles que le sont leurs cerveaux, si tant est qu'ils en possèdent un. Quatre mecs qui ne valent pas un clou. J'en fais une bouchée en moins de deux secondes de ces petites vermines. Mais je reste de marbre, le visage neutre et serein, puisque tout ne fait que commencer.
Je regarde Ian un instant, un mince sourire aux lèvres qu'il s'empresse de réprimer. Alors t'as pas changé c'est ça, t'es toujours le mec mec avide de pouvoir et t'as soif de violence, de sang. Soit, j'en ai plus rien à foutre, de tout manière.
- Donnez votre argent. Et vos bijoux. Et toi ta robe, envie de voir ce qui y'a d'ssous.

Oui et une pina cola aussi non? Oh mon dieu la beaufitude. 'Voir ce qui y'a d'ssous', sérieusement? J'en rie, vraiment, je peux pas faire autrement. Ça va l’énerver et moi ça va me faire sourire, parce que je me fou, de tout. Les larbins s'amusent, ils trouvent ça drôle, pathétiques vies. Je me demande ce que je serais si j'avais pas eu ces pouvoirs extraordinaires. Serveuse dans un restaurant? Chirurgien? Militaire? Qu'est-ce-que j'en sais, et c'est pas le moment de se poser la question, maintenant. Et puis la question elle ne se pose même pas.
Ian rétorque, j'avais presque oublié les quatre chiots maintenant devant nous.
- Même si moi aussi j'ai très envie de voir sous cette robe, je ne vais pas pouvoir vous laisser faire. Alors je vais vous le dire une seule fois, écartez-vous de notre chemin. Tous se passera bien, et je ne serai pas obligé de vous faire du mal.

Ok temps mort. C'est pas gênant mais un peu. M'enfin j'adore. Cette assurance, cette liberté. 'Je ne serais pas obligé de vous faire du mal' c'est tellement héroïque. On se croirait dans un film. Où le gentil, qu'il ne l'est finalement pas tant que ça, va sauver la James Bond Girl. Je suis spectatrice de tout cette emm*rde, pour l'instant. Mais le 'leader', l'ouvre encore une fois, peut-être la fois de trop.
- T'sais pas qui nous on est. T'sais pas à qui t'as à faire man.

Quuuuoi? 'Qui nous on est'. J'ai pas le temps me pouffer dans ma barbe encore une fois que le gars attire brusquement sa main vers sa ceinture. Automatiquement et en bons sorciers, Ian et moi faisons de même, enfin moi dans mon sac, baguette à portée de main. Je l'attrape même et l'a cache dans mon dos. Ces gars là c'est pas des sorciers non, par pitié. C'est des moldus. Des moldus armés. Je sais pas comment je le sais, mais c'est évident non? Il suffit de regarder ses séries policières pour comprendre. La vie moldue a ses avantages oui oui. Ian se met instantanément devant moi, comme pour me protéger. C'est très gentil Benbow merci, mais deux contre quatre, c'est quand même vachement plus utile. Je me décale légèrement histoire de voir convenablement ce qui se passe. Je regarde un par un, brièvement, les quatre manchots scotchés devant nous. Plus un ne rigole. On a attaqué la phase sérieuse.

Je peux voir dans leurs yeux du vide, de la tristesse, du désespoir. Que des vies inutiles et dénouées de sens. Ils doivent avoir la vingtaine, tout au plus. Des petits cancres qui ne vont pas à l'école, trop occupés à dealer et à faire peur aux jeunes filles innocentes, à leur voler bijoux et argent. Je peux lire en lui, il habite encore chez maman, je sais pas comment je le sais, mais je le sais c'est tout. Il n'a pas envie de faire cette chose stupide. Il a peur. Il ne l'a jamais fait. Il n'a jamais tiré sur personne. Mais il a une arme. Parce qu'avec ça, il se croit protégé, de tout. Mais c'est de toi-même que tu dois t'enfuir pauvre enfant.
Baguette cachée, prête à l'emploi au cas où, j'articule quelques mots, qui j'espère vont le toucher en plein cœur:
- Ta maman t'a pas dit de pas jouer avec ce qui n'est pas de ton âge?

Ouuuh, tout de suite, il prend son flingue de sa poche, et le pointe vers moi. Benbow, lui, en héros, comme d'habitude hein, se place devant moi pour protéger la demoiselle que je suis. C'est une des raison pour lesquelles j'aurais aimé être un mec. On a pas à se cacher, et on ne se fait pas cacher.
Le p'tit péteux tremble, le flingue porté sur nous. S'il tirait maintenant, il pourrait peut-être nous avoir, les deux d'un seul coup. C'est pour cela que je me re-rabat sur le côté. Mais il ne va pas tirer, il en est pas capable. Maman ne serait pas très fière.
- Parle pô de ma mère toooa.

Les quatre poussins qui suivent maman, ils redressent leurs manches, comme pour dire, on va se battre. Et le gars qui repointe son arme vers moi. Il pourrait me tuer ici maintenant tout de suite. Mais je suis passée à côté de la mort, déjà plusieurs fois. Alors s'il ne m'a pas accueillie avant, c'est peut-être qu'il y a une raison. Je pense que c'est quelque chose qu'on sent. Je sais pas, si j'allais mourir ce soir, et bah je le saurais, tout au fond de moi. J'aurais cette adrénaline et ce sentiment de fin. mais là j'ai rien. J'ai juste soif. On était censé allé boire des verres, se souler jusqu'à demain. Au lieu de ça, on est tombés sur des caïds qui veulent nous voler notre argent. Mais gars tu vas faire quoi des vingt galions que j'ai sur moi.
Je le regarde dans les yeux. Défi. Il tremble encore, il sue. Il pense à maman. Il se demande s'il doit le faire ou pas. S'il se demande, il ne le fera pas.
- Tu vas tirer?

Bon ok je cherche. Juste, tire pas sur Ian s'il te plaît, je serais un peu triste... Un froncement de sourcil. Oh euh... Vraiment, tire pas sur Benbow.
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Re: Les ponts de Londres
Invité, le  Sam 25 Fév - 14:15

Ma baguette est coincée dans mon jeans, à l'arrière. C'est donc dans cette direction que je fais glisser ma main droite. Tout en évitant les gestes brusques, ça pourrait forcer le dégénéré à appuyer sur la gâchette. C'est pas facile ce genre de situation. Les armes à feu moldues étaient vraiment dangereuses. D'ailleurs, un Protego nous protégerait-il de la balle ? J'avais un doute, et dans cette situation valait mieux pas essayer. Car au mieux, la balle serait arrêté, au pire elle passerait au travers et finirait sa course dans un de nous deux. Je jete un regard par dessus mon épaule, essayant de localiser Azénor. Elle s'est décalé de quelques centimètres, apparemment elle ne souhaitait pas me transformer en Bouclier. Bon point pour elle. Et puis, quand je regarde son visage, je n'y décèle pas grand chose. Pas de peur, rien. Peut-être un peu d'agacement. Cette femme est surprenante. Puis elle le provoque, en plus. Je souris, apparemment elle savait où frapper. Haaa les mamans, un sujet de moquerie tabou pour quiconque ne savait pas prendre de la hauteur, et ces gars là en étaient incapable.

C'est d'ailleurs suite à cette provocation que l'homme se décide à sortir son arme et à la pointer en notre direction. Légèrement plus du côté d'Azénor, sûrement à cause de ce qu'elle a dit sur la môman de la caille-ra. L'homme semble un peu déçu, il s'attendait sûrement à une autre réaction de notre part. Peut-être plus de supplication, et de pleure aussi. Il s'était trompé de cible. Même si, de prime abord, j'aurai également pensé que Philaester se serait laissé aller.

- Tu vas tirer ?

Houuuu. Elle va peut-être un peu loin dans la provocation, là. Quand on regarde le non-verbal du bouffon en face de nous, il est clair qu'il n'a pas les coucougnettes pour appuyer sur la détente. Enfin, suffit juste de le regarder. Plein de sueur, la main libre toute tremblante. Un gamin perdu, qui se prend pour un gangster et qui s'est certainement retrouvé enfermé dans un placard avec tonton Pat quelques fois dans sa jeunesse. Pauvre enfant. Lui qui se pensait roi de Londres, il allait vite redescendre. Calmement, je sors ma baguette de ma poche arrière. En vrai, j'ai envie de voir leur réaction quand ils vont me voir les menacer avec un bout de bois. Ils vont sûrement se foutre de ma gueule.

Alors je le fais. Je pointe ma baguette dans sa direction, et lui fronce les sourcils. Il fait noir, il doit se demander s'il n'hallucine pas. Un truc du genre "C'est un bout de bois ? Non c'est pas ça. Ça doit être une arme.. bah non, c'est du bois". Un truc dans le style, mais dans son langage à lui, avec ses fautes d'anglais et tout le bazard.

Comme prévu, ça rigole en face. Fort. Ça sonne presque comme un rire forcé. Alors je décide de pousser le bouchon plus loin, jouant le gars qui comprend pas.

- Qu'est-ce qui vous fait rire ?

Je fronce les sourcils, prenant le même air idiot que lui juste avant tout en me tournant vers Azénor.

- Wouuuuuh. Tention môssieur à un bout de bois. Il lève les bras en l'air puis rigole à nouveau puis donne un coup de coude, avec la main armé, à son camarade de droite. Manque de chance, il n'appuie pas sur la gâchette. Dommage, c'était un de moins. T'vas faire quoi avec c'te brindille, hein ? M'la fout dans l'nez ?

Il rigole encore.

- Ha ouai, c'est drôle ça. Même rire idiot que les zigotos auparavant. Tu sais dans le monde dans lequel je vis, on sait faire beaucoup de chose avec ça. Pratiquement tout, enfaite. Mais j'ai la flemme de tout t'expliquer, ça serait comme apprendre à compter à une goule.

Le gars semble comprendre que c'est une insulte, même s'il ne doit pas avoir la moindre idée de ce qu'est une goule. Il a peut-être même compris poule, ça serait pas étonnant venant d'un ahuris pareil. Il fait bouger sa main et pointe son arme dans ma direction maintenant.

- Explique !

On dirait qu'il essaie de voir à quel point moi je suis fou, ou débile. Il doit penser qu'Azénor et moi sommes des tarés évadé d'un asile pas loin. Ne me sentant pas le courage de tout lui expliquer, je me tourne vers Azénor.

- J'ai pas la patience. J'enseigne déjà à des débiles toutes l'année, celle-là elle est pour toi. Puis je mets ma main devant ma bouche, prétextant lui dire un secret mais en continuant de parler à haute-voix, pour être entendu de tous. On lui fera oublier après.. . Et je termine avec un sourire.
Azénor Philaester
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Re: Les ponts de Londres
Azénor Philaester, le  Sam 25 Fév - 22:57


Le gamin ne répond pas, parce qu'il n'en sais sans doute rien lui-même. C'est bien gentil de faire la caïd mais il faut assumer ses actes. S'il tire, il fait quoi après? Il pourra dire au revoir à ses copains qui se tireront certainement en courant, de peur des représailles. Et lui serait là, planté devant nous, un cadavre ou une blessure irréversible sur la conscience.
Benbow lui, sort sa baguette et le vise de cette dernière. Oula, la réaction qu'ils vont avoir quand ils verront le bout de bois pointé vers eux. C'est vrai que si j'étais une moldue, je pense que je me serais mise à rire. Et à me demander ce que les deux ploucs avaient fumé devant moi. Mais s'il savait ce que ce dit petit bout de bois est capable d'infliger... Et aussi, ce que celui qui le tien est capable de formuler. Pas de déception, pas de regret, pas d'amertume, pas de pitié de la part de Ian. Je ne le sais pas hésitant.

Les gamins ont finalement compris ce qu'était la baguette de Benbow, et l'ont bien évidement identifié comme un vulgaire bout de bois. Alors bien-sûr ils sont mort de rire. D'un rire fort et négligé. Et moi je sourie de leur bêtise. C'est vraiment pathétiques les moldus quelques fois.
- Qu'est-ce qui vous fait rire ?

Je réprimande un rire amusé. Ian qui joue au c*n, j'adore. Je regarde successivement Ian et le groupe de morues, et on échange avec le professeur de défenses contre les forces du mal des yeux complices. Et l'imbécile reprend la parole, se croyant vraiment au dessus de tout. Il est intimement convaincu que ce petit bout de bois ne pourrait même pas faire de mal à une mouche. Ah, petit ignorant, si tu savais ce que le monde te cache.
- Wouuuuuh. Tention môssieur à un bout de bois. T'vas faire quoi avec c'te brindille, hein ? M'la fout dans l'nez ?

Il échange une étreinte avec son ami à côté de lui. C'est incroyable comme la scène porte à rire. Je pourrais sortir ma baguette moi aussi, et ça ferait deux bouts de bois. Un pour chaque narine alors. Il rigole encore, d'une rire encore plus exagéré, encore plus fort. Et j'arbore un sourire que je ne peux cacher. Un coup d’œil vers moi, ils nous prennent pour des attardés. Mais ils n'ont encore rien vu.
Benbow lui répond, comme si c'était la chose la plus normale, que de se trimballer avec une espèce de branche d'arbre. M'enfin vous me direz, pour nous, ça l'est. Il imite le rire des idiots en face de nous, provocation à son apogée.
- Ha ouai, c'est drôle ça. Tu sais dans le monde dans lequel je vis, on sait faire beaucoup de chose avec ça. Pratiquement tout, enfaite. Mais j'ai la flemme de tout t'expliquer, ça serait comme apprendre à compter à une goule.

Et le regard de gamin change. Celui de ses compagnons aussi. Ils échangent quelques susurres et je me mords les lèvres pour ne pas éclater de rire. Il a comprit l'insulte, enfin que c'en était une. Il change alors de cible et vise Benbow se son arme. Ah non. Automatiquement j'émets un geste de la main, protection oblige, je touche ma baguette des doigts, prête moi aussi à la déballer si un malheur se produit. Mais enfin vu ses yeux, il n'a pas envie de le tuer, du moins par pour l'instant. Il veut juste en savoir plus. Et de l'inquiétude naît dans son regard d'enfant perdu. Il ne comprend pas ce qui lui arrive, et il ne répond plus à ses camarades qui parlent vaguement entre eux. Le chef de la bande, est désormais curieux.
- Explique !

Benbow se tourne vers moi. Tous les deux, nous paraissons vraiment confiants, neutres et amusés. Cela fera encore une histoire à raconter. A la base, on était sortis pour prendre un verre, voire plus, et voilà que nous avons trouvé une activité presque autant jouissive. Jouer au plus c*n avec des moldus de bas étages.
- J'ai pas la patience. J'enseigne déjà à des débiles toutes l'année, celle-là elle est pour toi.
Et puis, en chuchotements, la main devant la bouche pour que je sois la seule bénéficiaires de ses mots, il me murmure:
On lui fera oublier après..

Il termine d'un sourire que je lui rends. Mais le bonhomme s'impatiente.
-J'ai dis explique!
Il vise Benbow de plus belle, ressert son étreint sur son arme qu'il n'a vraisemblablement jamais utilisée. Il respire vite. Il a peur. Et ne pas comprendre la situation ne fais qu'engendrer de nouveaux tremblements sur son petit corps de délinquant. Alors me rapprochant d'avantage de Benbow, je sors ma baguette à mon tour. Je m'éclaircis la voix et commence mon discours. C'est vrai, autant s'amuser un peu avant de l'oublietter.
- Ce que tu vois là, cher ami, ce n'est pas un bout de bois ordinaire, c'est une baguette magique. Je laisse un léger silence se pressentir pendant que je tourne ma baguette entre mes doigts fins. Il me regarde comme si j'avais parlé chinois. Un air béat accroché à ses yeux. Et puis je reprends:
- Pour faire simple, Ian et moi-même, nous venons...D'un autre monde. Et dans ce monde ils nous ont donné des baguettes et avec on peut faire de la magie.

C'est compliqué l'air de rien d'expliquer à des andouilles ce qu'est la véritable magie. Alors quoi de mieux qu'une petite représentation?
Mais avant que je n'ai le temps de reprendre la parole, le jeune devant moi me coupe.
-Mais z'êtes pas bien vous.

Je sens dans son regard qu'il n'y croit plus. Le flingue toujours en direction de Benbow, il nous regarde ahurit, se demande presque ce qu'il fait là. Alors d'un commun accord visuel avec mon alter égo professionnellement parlant bien-sûr, je ressere ma baguette en mon poing, avant d'ajouter:
- Une petite démo peut-être?

Je pourrais lui montrer un tas de choses, mais pourquoi pas choisir quelque chose d'impressionnant. Alors ma baguette pointée vers nulle part, non loin, je formule distinctement un #Sphaera ignis et l'effet est instantané. Sous les yeux ahuris de chacun de nos compères, une boule de flammes naît à l’extrémité de ma baguette. En conscience, je la garde relativement petite, histoire de ne pas attirer l'attention des ruelles voisines.
-Oh et tu n'as encore rien vu.

J'ajoute à mes dires un sourire narquois, je lance un bref regard à Benbow, baguette toujours resplendissante d'une boule enflammée. On s'amuse bien finalement.



t'as mon LA pour retirer le sortilège blablabla ce que tu veux dans la mesure du raisonnable
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Re: Les ponts de Londres
Invité, le  Ven 3 Mar - 9:12

Le mec s'impatiente, il s'énerve un peu. Il a peut-être fini par comprendre ce que faisait les deux sorciers ; se payer sa tronche. Il fait bouger son arme, comme pour leur rappeler qu'elle est toujours là. Geste qui, au lieu de faire peur à Ian, ne fait que renforcer l'idée qu'il s'était faîte sur l'homme en face de lui : un bouffon qui pense être le caïd du coin. La situation est vraiment amusante, jouer les petits moldus en détresse ne déplaisait pas à Ian. Bon, c'était moins marrant que de se trouver dans un bar devant un bon verre de whisky, mais quand même c'était déjà pas mal. Azénor commence son petit cours.

- Ce que tu vois là, cher ami, ce n'est pas un bout de bois ordinaire, c'est une baguette magique. Ian ouvre de grand yeux et laisse échapper un "whouuuuua" empreint de tellement d'ironie qu'il lui semblait impossible que les thugs en face d'eux ne l'ait pas décelé.

Il essaie d'observer les réactions du petit groupe. Ian n'avait pas l'impression qu'Azénor était prit trop au sérieux. Ils devaient commencer à se poser de bonnes questions sur notre santé mentale. Ils se lancent des regards amusés, rigole nerveusement même pour certains. Comme quand un vieux nous accoste dans la rue pour nous raconter son expérience de la vie. Ce genre de moment gênant.

- Pour faire simple, Ian et moi-même, nous venons...D'un autre monde. Et dans ce monde ils nous ont donné des baguettes et avec on peut faire de la magie.

C'est plutôt pas mal comme explication. Un peu vague, faut dire, mais le message essentiel est passé : "nous sommes sorciers et avec ce bout de bois on peut faire tout ce qu'on veut". Y compris leur faire beaucoup de mal. Bon.. sans surprise, ils n'y croient pas trop à cette histoire de magie. T'en as un qui arrive même à leur dire qu'ils sont pas bien. Ian se sent légèrement offensé. Il veut répondre, mais Azénor est plus rapide que lui, alors il la laisse se débrouiller.

Elle regarde vers Ian, elle lui montre sa baguette du regard, sous entendant une démonstration. D'un geste de tête, Ian confirme la pertinence d'une démo. Au moins, il arrêteront de nous prendre pour des fous. Au risque de devenir quelque chose de pire. Genre des monstres.

Et BAM, même pas dix secondes plus tard, la directrice fait apparaître une magnifique boule de feu. Il fait noir et ça éclaire la ruelle comme en plein jour. Ou presque. Et puis, il y a la chaleur qui réchauffe Ian. Azénor se permet même une petite remarque, signalant au leader de ce petit groupe qu'il n'a encore rien vu de ce qu'elle peut faire.

Et c'est maintenant que ça devient vraiment drôle. Parce qu'ils commencent à se dire que les deux sorciers ne sont pas si taré que ça. Ils se remettent en question, remettent en question le monde dans lequel ils vivent. Après tout, Azénor vient de leur prouver que la magie existe. Certains ont la bouche grande ouverte, d'autres se frottent les yeux pour se concentrer à nouveau sur la boule de feu, pensant peut-être qu'elle est le fruit de leur imagination. Ils peuvent toujours aller mettre leur main dedans pour vérifier.

L'homme armé, lui, tremble de plus en plus. Ian jurerait voir l'arme bouger légèrement de gauche à droite au rythme des tremblements.

- Vous.. êtes.. des monstres..

Sa voix est saccadé, on sent qu'il commence à avoir peur. Ian prépare sa baguette, au cas où. Il sait déjà quel sort utilisé en cas de tir.

- Franchement, c'est pas gentil. On a des sentiments, tu sais. C'est.. blessant.

Il renifle, faisant semblant de pleurer. Puis il jette un regard à l'homme armé. Et là, il comprend. Le jeu est terminé. Il va appuyer.

- #Montem Tractus !

Au même moment, il appuie sur la détente. Un grand bang plus tard et une balle vint s'éclater contre le sol fait de béton qui s'était levé pour former un bouclier devant les sorciers. Ian ne rigolait plus. Il n'entend plus de tir, il annule son sortilège. Le tireur semble toujours sous le coup de ce qu'il vient de voir, Ian lui se laisse emporter par la colère.

- Je vais.. Je vais.. #Sectumsempra ! Le gamin à la droite du tireur s'effondre, subissant le choc du sortilège. Le sang commence à couler, il y en a beaucoup. Le tireur regarde son ami s'effondrer, puis veut se concentrer à nouveau sur Ian. #Impero !

Il s'arrête net. Ses amis le regardent, se demandant ce qu'il se passe, pourquoi ne tire t-il pas ? Ils sont effrayés. L'homme blessé est tremblant, secouer par des spasmes dont l'ampleur s'accentuent à chaque minute. Son destin est d'ors et déjà scellé.. Ils prennent peur, veulent s'enfuir.

- * Dit-leur de rester !*

- Ne partez pas. Ils se regardent l'un l'autre, ne comprenant pas trop ce qu'il se passe.

- *Pose ton arme contre ta tempe.*

Il bouge son bras, lentement, et l'amène à l'endroit précis indiquer. Ses amis le regardent faire.

- T'fais quoi frère ? C'est eux que faut viser. Arrête les cou*lles, c'pas là qui faut rire gros.

Il répond pas. Azénor a maintenant rejoints Ian, se trouvant à sa droite.

- * Tire !*

Rien ne se passe. Ce n'est pas normal. Dix secondes et toujours aucun coup de feu. Que fait-il ? Il résiste ? Jamais encore ce genre de chose n'était arrivé au sorcier, d'habitude la cible suivait ses ordres à la lettre. Le moldu sourit. Regarde vers Azénor. D'instinct, Ian attrape sa collègue.

Un coup de feu.

Les deux s'effondrent derrière une poubelle. Du sang. De l'adrénaline. Puis la douleur. Son bras.
Azénor Philaester
Azénor Philaester
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Pas de matière optionnelle

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Animagus : Coyote
Legilimens
Manumagie (Niveau 2)


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Re: Les ponts de Londres
Azénor Philaester, le  Sam 4 Mar - 8:04

j'ai le LA du bg


Ils ont des millions raisons de partir. Mais il ne leur en faut qu'une seule pour rester. La vérité. Ils veulent savoir et comprendre, alors entre eux se posent des questions, se tourmentent l'esprit. Parce qu'on leur apprend depuis toujours que la magie n'existe pas. Alors ils en veulent un peu à ce monde qui leur ment tous les jours, et moi je les comprends. J'aurais haïs d'être de l'autre côté. Surtout en le sachant. La magie fait partie de moi et sans je me meurs. Parce qu'elle me manque tellement lors des ces jours ordinaires.

J'éteins ma boule de feu. Le leader tremble, son flingue toujours pointé sur nous. Je sens la peur dans yeux, et dans sa voix qui tremble quand ils nous traitent de monstres. Benbow se fou ouvertement de lui, mais il pousse le jeu peut-être un peu trop loin. La lueur des yeux du garçon s'éteint. Il change de comportement et ses sourcils se froncent légèrement. Il a prit sa décision. Et j'avais tord de penser qu'il ne le ferait pas. Il a choisit le mauvais chemin du tunnel. C'est un peu comme s'il aurait du choisir entre Ian et moi. Il a préféré le chemin un peu plus noir. Mais la preuve en est qu'au final, les deux opposés peuvent s'attirer et devenir amis. Alors rien n'est perdu pour lui.

Un coup de feu. Mais Ian a été plus rapide. Et il nous a sauvé à l'aide d'un Montem Tractus, devant des yeux ébahis, apeurés. Les pauvres gamins s'impatientent et rêvent sans doute de se réveiller, d'être demain, d'avoir oublié ou même ne jamais avoir vécu. Ne revoir ce souvenir quand dans leur plus étrange rêve.
Tout s'est passé très vite. On attend quelques secondes et Ian annule sortilège. Une colère rage s'empare de mon collègue et je le sais violent dans cet état là. Et mes souvenirs ne me font pas défaut.
- Je vais.. Je vais.. #Sectumsempra !
- Ian non !

Mais il est trop tard. Le sang coule déjà sur le béton de la ruelle abandonnée. Un coup de feu a été tiré. Le bruit du sortilège a du lui aussi attirer l'attention de quelques personnes aux alentours. Quoi que l'on fasse, il nous faut le faire plutôt rapidement. Je laisse mon regard s'attarder sur le garçon qui finalement, n'a rien demandé. C'est le chef qui décide de tout dans ce genre de situations. Et puis ses copains qui ne s'attardent que trop peu sur lui. Un seul ne peut détacher son regard de lui, abasourdit. Il ne comprend pas ce qu'il se passe, et de mon côté, je n'imaginais pas que la situation pouvait tourner aussi mal.
- Ne partez pas.

Je m'étonne de ce qu'il dit. Mais pourquoi ne pas fuir. Je regarde Benbow. Concentré, baguette empoignée comme un joyau tout juste acquis. Et en son regard avide de pouvoir et suprématie je comprends.  Ce n'est pas la première fois que je le vois utilisé un sortilège interdit. Je connais Ian, plus je voudrais m'interposer, plus il me prouverait que mon avis lui importe peu. Du moins c'est comme il était, avant. J'avais dix-sept ans. Comme un air de déjà vu. A quelques centaines de mètres d'ici, quelques années en arrière. Le jour de notre rencontre à jamais gravé dans ma mémoire. Je l'avais haïs pour ce qu'il a fait. Et voila son côté ténébreux prenant le dessus sur cet homme que j'apprécie bien plus que je me l'étais autorisée.
La situation s'aggrave, le pauvre larbin, d'un geste lent, se vise lui même, arme contre sa tempe. Ses poussins le regarde ébahit, et ils n'osent même pas intervenir. Seul l'un d'entre eux lâche enfin que ce n'est pas lui-même qu'il doit viser, mais nous.

Je rejoins Ian, vers sa droite. Je dois intervenir, mais comment faire. Je dépose une main sur son avant bras. Je le regarde alors que lui reste concentré, impassible face à ma présence.
- Ian, fais pas ça.

Un silence, une attente s'installe. Et je ne sais pas si c'est Benbow qui a renoncé ou simplement l'instinct de survie du caïd qui lui dicte quoi faire pour justement, survire. Et là le moldu reprend ses esprits, plante son regard dans le mien.
Et     le      temps      s'arrête.

Une fraction de seconde dans une vie, une éternité dans ma tête. Je vois tout au ralenti, ça m'a l'air tellement réel. Son regard que je comprends comme décidé, son sourire vainqueur. Il croit avoir vaincu, c'est vrai. Il a prit sa décision. Trop désespéré pour penser aux conséquences.
Un deuxième coup de feu qui réveillera bientôt les passants, pour de vrai cette fois. Mais Ian m'a prit en ses bras, protecteur il m'a sauvé la vie. Une seconde fois. On s'étale par terre et je croyais que j'allais y passer cette fois. Je pensais, que c'était la bonne finalement. Mais je suis tombée sur le côté sous la force de Ian. J'aurai pu finir avec une balle en plein cœur. Et j'aurais chopé la mort, danser avec les étoiles, ris avec la lune. Mais au lieu de cela je suis allongée par terre, Ian à moitié sur moi. Ma tête a heurté le sol plutôt violemment. Sonnée, un égratignure qui saigne. Mais je me relève difficilement en soupirs et gémissements. Et la je vois du sang, beaucoup. Ian qui serre son bras gauche aussi fort qu'il le peut. Oh m*rde. Il a été touché.

Un million d'idées me passent pas la tête. Et Benbow lui me demande de se barrer d'ici. Un regard aux
morveux. L'un agonisant au sol, les trois autres tétanisés. Aussi étonnés que moi qu'il ai tiré. Même le coupable, bouche bée, ne se rend pas compte de ce qu'il a fait. Je remercie quelque part le ciel qu'il n'ai touché que le bras.
- Je dois les faire oublier.

Ian n'est pas d'accord. Mais c'est pas comme si je pouvais les laisser là, incantant à qui veut bien que la magie existe en dehors des livres.
- Désolée. Bouge pas. Enfin là tu peux pas trop.

Je m'approche des mioches. Et Ian dans un effort que j'apprécie lance un #Accio Arme et le voilà désarmé. Ah donc il peut bouger c'est bon à savoir. Et moi je les vise de ma baguette. Je les mets au défi de serait-ce qu'essayer de s'en aller.
Je les regarde avec dégoût. Trois ignorants. Et mon regard s'attarde sur le quatrième qui gît au sol. Comment peuvent-ils se revendiquer amis s'ils ne prennent même pas la peine d'essayer de le sauver. Et puis je finis finalement pas plonger mon regard dans celui du leader. Je me demande ce qu'il a prit, ce qu'il s'est passé dans sa vie, pour qu'il en arrive là. L'envie de tout contrôler m'est si irrépressible. Alors tant pis si Ian comprend.
Je le regard d'aussi profond que je peux, et lance un #Legilimens en plein dans sa face de rat. Ça ne durera que quelques secondes. Et Benbow me doit bien ça. Même si c'est plutôt moi qui lui doit tout.

Entre couleurs, flashs et obscurité. Je m'aventure dans son esprit à ma convenance et les autres ne se rendent certainement pas compte de ce qu'il se passe. Je vois une femme. Je m'attarde sur ce souvenir comprenant qu'il s'agit de sa mère. Ils sont tous deux dans une cuisine je crois. Et par flashs de d'images pas excessivement nettes, je vois un homme. Il frappe sa femme, et le petit garçon regarde sa mère souffrir, impuissant. Un pauvre appartement délabré. Une soupe pour le dîner. Je m'arrête ici, troublée. Alors toi aussi t'as pas de père digne de ce nom. Top-là on est deux.

Je le sens confus. Désolé. Comme s'il se demandait ce qu'il pourrait bien faire après avoir tiré sur un homme. Je lui ferais tout oublier. Cette soirée. Le coup de feu. Et il ne retrouvera pas son arme que Benbow gardera. Alors baguette bien visée sur eux, je prononce un #Oubliettes pour chacun d'entre eux. Je leur dis de rentrer chez eux, ils sont effrayés par Benbow et la flaque de sang à ses côtés. Le regard vers nous les morpions ne font même pas attention à leur ami au sol, vide de vie.
Je me penche d'ailleurs vers lui, prête à faire mon possible et annuler le sort de Ian. Mais je comprends dans ses yeux sans vie que c'est trop tard. Le pauvre petit est mort, et il n'avait rien demandé. Une once de tristesse dans mon cœur de pierre. Je n'aime pas mais je ressens, certaines fois. Alors très vite, je fouille dans sa poche, et connaissant le stricte minimum sur cette technologie, je compose le 911 sur son téléphone portable. Anonymement je préviens de l'adresse où il a été blessé. Les faux coups de poignards attireront l'attention et une enquête sera sans doute ouverte.
Mais cela n'est plus de mon ressort. Je me dirige alors vers Benbow sans me retourner. Son bras est vraiment mal en point, mais il faut définitivement que l'on s'en aille d'ici. Alors je l'attrape et le sers très fort. Je me concentre. Ce n'est pas le moment d'avoir un accident, et de se retrouver désartibuler.

Nous transplanons.
Son bras devenant ma seule préoccupation.
Je m'autoriserais à y repenser plus tard.
Mais pour l'instant, nous oublions.



Fin du rp ~ suite right here


Dernière édition par Azénor Philaester le Ven 7 Avr - 22:16, édité 1 fois
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