3ème chapitre ! Le cours sur l'espionnage est derrière lui, Ian peut maintenant s'attaquer à la partie suivante de son cours. Il avait hâte de passer à autre chose, vu le bide qu'avait fait son cours sur l'espionnage. Le sujet lui avait sembler attirant, en tout cas pour de jeunes adolescents. Faut croire qu'il s'était trompé, le bougre. Avec ce troisième chapitre, il avait décidé de revenir sur des bases plus solides, similaire à celle du tout premier cours sur les combinaisons. Quelque chose de très classique, mais dont il était sur de la réussite. Peut-être reviendrait-il avec un sujet un peu plus différent d'ici quelques cours.

Il tourne sa clé dans la serrure de sa salle de classe. La porte s'ouvre, il pénètre dans la pièce et prit soins d'inspecter la classe. Afin de s'assurer que tout était en place. Après un petit tour de la classe, le Professeur s'approcha de sa corbeille afin d'y déposer quelques bouts de papier laissé au sol par la dernière classe s'étant assis derrière ces bancs. Il avait tout de même jeter un œil à chaque morceau de papier, essayant d'y déceler le moindre indice sur l'identité du morveux ayant décidé de jeter ses parchemins à terre. Malheureusement, aucune signature. Juste des dessins ignobles. Un des personnages lui ressemblait étrangement. Le dessin était animé et montrait l'homme ressemblant à Ian se pencher afin de ramasser une plume, derrière lui surgit alors ce qui semblait être le héros de l'histoire, un jeune homme aux cheveux bruns. Ce dernier, très courageux, avait décidé de mettre un coup de pied aux fesses à l'alter ego de Ian. Le dessin s'effaçait sur cette note humoristique et reprenait son histoire depuis le début.

Sans le moindre sourire, le Professeur fit une boule de ce morceau de papier et l'envoya valser au fond de sa poubelle. Une belle bande d'ingrats, ses élèves. Tout en écrivant quelques notes au tableau, le Professeur ruminait. Se demandant pourquoi il s'efforçait d'apprendre des trucs intéressants à ces imbéciles pour au final se retrouver moquer dans un dessin complètement débile. Au final, ça ne devrait même pas l'affecter. Pourquoi s'énervait-il ? Il n'en avait rien à foutre de ses élèves, non ? Hein, Benbow ?

- Ferme là.

Euuuh. Hum. Au tableau, le Professeur avait fait 4 colonnes. La première colonne regroupait un certains nombres de formules, 12 pour être exacte. Les trois dernières colonnes étaient vides et attendaient d'être remplies par les élèves. Seul leur titre était noté. La première s'appelait "Basique", la deuxième "Médium" et la troisième "avancé".

Le Professeur reculait de quelques pas, essayant de déceler une quelconque erreur dans ce qu'il venait d'écrire. Radicis Perfidum, Protego, Bombarda, Ragnarok, Montem Tractus, Expelliarmus, Retro Temporalis, Hostium Halitus, Deflectere , Stupefix, Commutatio Loco, Terrorim. Non tout était bon. Il pouvait dorénavant s'asseoir, il n'avait plus qu'à attendre l'arrivée de ses élèves du jour.

HRPG:

La journée depuis le matin avait été bien remplie. zigzagant entre mille-et un cours, Elizabeth n'avait qu'une chose en tête, qu'elle se termine. Mais il y avait encore quelques heures de cours et le petit aigle s'empressa de se rendre au cours qui suivait le précédent, qui avait suivi celui d'avant encore, et ce depuis le matin. La seule pause qu'elle s'était octroyée c'était vers midi, lors de la pause-déjeuner. Pour une fois, elle s'était attablée sans sortir ses bouquins et avait discuté avec quelques élèves qu'elle connaissait. Mais quand l'heure avait été venue de reprendre le cours de la journée, elle avait disparut aussitôt.
L'heure était maintenant au cours de défense contre les forces du mal. Elizabeth était assez impatiente et se précipita pour être sur d'avoir une place proche du professeur. Elle entra en classent quelques secondes après une autre élève, de serpentard visiblement, qui venait tout juste de s'assoir et qui avait une mine assez grisâtre. Elle la salua quand même joyeusement avant de tourner la tête du côté de l'estrade où se trouvaient le tableau et le professeur et, tout sourire aussi, le salua;

-Bonjour monsieur Benbow!

Elle était la seconde élève à arriver et un large choix de place s'offrait à elle. Elle fonça vers la première rangée, sur le banc du milieu et s'assit à droite. Comme à son habitude, elle sortit parchemins et plume, ainsi que son livre théorique, qu'elle n'ouvrit pas.
Elle ouvrit son encrier après avoir pris un parchemin sur lequel elle avait déjà barbouillé quelques mots et continua ce qu'elle était en train d'écrire; une lettre pour ses parents. Elle ne savait pas trop quoi écrire, et son esprit divagua sur le tableau. Elle n'avait pas vu en entrant dans la salle que des mots y étaient notés. Des formules visiblement. Elle lut les 12 sortilèges et elle en reconnus 3. Rangés dans une colonne, les mots n'attendaient plus que les élèves. Trois autres colonnes avaient été dessinées mais aucun mot n'y figurait. Le cours allait être intéressant!
Enfin, les yeux de la blonde retournèrent se concentrer sur son écrit et ses pensées se dispersèrent à nouveau, en attendant l'arrivée des autres élèves.

Galway se sentait en forme ce matin là. Il s’était construit une sorte de routine matinale, lever, lecture d’une entrée prise au hasard dans « L’encyclopédie des sorciers célèbres du XXième et du XXIème siècle » (aujourd’hui il était tombé sur un certain Cornelius Fudge, ministre de la magie durant la guerre des sorciers dont il avait tant entendu parler), douche et habillage, quelques exercices d’assouplissement avec sa baguette, petit déjeuner et rapide entraînement à quelques sortilèges qu’ils connaissait, Protego et Wingardium Leviosa.

Cette routine le rassurait, il s’accrochait à tous ce qui pouvait sembler familier dans ce torrent de choses inconnues qui s’était déversée sur lui depuis plusieurs mois. Il était un peu en avance alors il s’arrêta quelques instants pour observer par la fenêtre le manteau blanc qui recouvrait le parc. Cette vision aussi l’apaisait, et il avait besoin d’apaisement, car le cours qui l’attendait, Défense Contre les Forces du Mal, l’avait intrigué depuis qu’il en avait entendu parler, dans le Poudlard Express.

Depuis il en avait appris un peu plus sur ces mages noirs à travers les livres qu’il avait lu. Tout cela le faisait frissonner mais avant d’être confronté à eux, il devait d’abord apprendre à s’en sortir face aux élèves qui aimaient bien asticoter les première année ou les nés-moldus. Il attendait donc ce cours avec un mélange d’impatiente et de crainte, car il allait sans doute devoir utiliser sa baguette et montrer devant un nouvel enseignant ses difficultés dans la pratique de la magie.

Il arriva dans la salle de cours et la trouva déserte en dehors d'Ellana avec qui il avait partagé plusieurs cours, d'une Serdaigle de son âge qu'il avait déjà vu mais à qui il n'avait jamais parlé, et d’un homme assit derrière son bureau et qui devait être le professeur. Pour essayer de cacher ses craintes face à l’inconnu que représentait ce cours, il imagina rapidement une petite phrase qui était censée établir un contact amical avec son professeur. Il avait vu d’autres élèves le faire avec des enseignants, et il se dit qu’il était temps d’en finir avec sa communication minimaliste, il fallait qu’il se force à sociabiliser un peu plus. Il sourit au professeur.

-Bonjour, je m’appelle Galway Lynch. Il ne fait pas très chaud aujourd’hui, on se croirait en pleine guerre froide !

Bord*l mais qu’est-ce qui lui avait prit ? Cette remarque était vraiment nulle, elle ne faisait que refléter sa maladresse à communiquer et puis cette blague totalement vaseuse ! L’avantage c’est que le professeur ne l’avait sans doute pas comprise, c’était une référence moldue, et les sorciers s’intéressaient assez peu à l’histoire des moldus, ils avaient leur propre histoire. Même s’il avait lu quelque part que le conflit entre Dumbledore et Grindelwald était intimement lié à cette période de tension chez les moldus.

Pour éviter que la gêne ne dure plus longtemps, il reporta son attention sur le tableau. Il y avait une liste de sortilèges et trois colonnes vides, avec en en-tête « Basique », « Médium » et « Avancé ». Le premier exercice allait sans doute consister à ranger les sortilèges dans les bonnes colonnes. Le problème, c’est qu’il n’en connaissait aucun, à part Protego et Expeliarmus. Il se dirigea rapidement vers une place au milieu, sortit son manuel et se mit à le feuilleter furtivement.

Contrairement à d'habitude, Asuko se leva de bon heure, sans que ses camarades ne prirent la peine de le forcer à sortir de son doux lit et prépara calmement ses affaires de cour, dans l'agréable chaleur du dortoir. D'habitude, l'androgyne prenait un temps fou pour se réveiller, se maquiller et déjeuner, ce qui, au final, le faisait souvent arriver à un poil près de l'heure limite.

Après s'être maquiller et préparer ses affaire, le jeune lion, son écharpe enroulait autour du cou, sorti de la tour de Gryffondor et c'était avec une certaine entrain qu'il se dirigea vers la Grande salle pour discuter un peu avec les rouge et or, et prendre son petit-déjeuner, accessoirement.  Ses camarades parlaient de tout et de rien. Asuk faillit même recracher de rire son chocolat, en entendant deux petits Gryffons de première, qui, apparemment, avaient fourré le pantalon d'un autre élève de première année, surement de Serpentard, de neige bien glacée !

C'était avec un sourire bête et un fou rire difficile à caché que Asuko sorti de la Grande salle très animée, ricanent en chemin en pensant à la tête que le pauvre vert et argent avait bien dû faire.

Arrivé devant la porte, le rouge et or essaya de se calmé et de retirer ce sourire idiot de sa tête, ce qu'il réussis avec un gros effort. Calmement, il frappa à la porte et attendit quelques secondes, avant de rentré dans la classe. Certains élèves étaient déjà là, dont une petite Serdaigle qu'il connaissait et dû se mordre les lèvres pour ne pas pouffer de rire, repensant à sa mauvaise blague que le polisson lui avait faite.

"Bonjour, professeur Benbow." , dit d'un ton poli Asuko, qui s'installa à une place où il n'y avait personne et regarda attentivement ce qu'il y avait d'écrit au tableau.

Très fatiguée.
Les cours, les devoirs, les interrogations...
Ellie n'en pouvait plus de cette routine infernale qui la rendait complètement dingue. Néanmoins elle se dirigea vers le premier étage machinalement essayant d'être un peu plus dynamique. En soi les cours, les amis, la vie à Poudlard n'étaient pas si mal ! 
Il y avait juste son lit qu'il lui manquait terriblement...
Perdue dans ses pensées elle remarqua soudain qu'elle avait gravi les marches plus qu'il n'en fallait. Elle regardait donc bizarrement le couloir du troisième étage immobile. Rigolant de sa bêtise elle se dépêcha donc de dévaler l'escalier pour rejoindre la salle de classe.

Retrouvant un semblant de vitalité, elle entra dans la salle.
Les fenêtres immenses laissaient passer la lumière du jour, qui éclairait chaque recoin de la pièce. Ses yeux se posèrent sur l'escalier de marbre puis descendirent pour apercevoir un tableau derrière lequel se trouvait le prof assis. Ellie observa les élèves qui étaient déjà présents, elle n'en connaissait pas vraiment. Elle avança donc en quête d'une place libre, le plancher en bois grinçant sous ses pieds. Elle aperçut une jeune fille qui griffonnait sur un papier. 
Ellie avait décidé, elle s'assiéra là-bas.
Elle passa devant le bureau du professeur.

-Bonjour Monsieur, dit-elle le plus joyeusement possible.

Enfin après ce court salut, la jeune fille arriva devant la table, en effet la blonde semblait complètement absorbée dans ses écrits.
Le petit écusson sur sa robe lui indiquait que l'inconnu était une Serdaigle.

-Salut, ça ne te dérange pas que je m'installe ici où tu attends quelqu'un ? demanda-t-elle avec un sourire polie.

Ellie s'installa le plus discrètement possible pour ne pas déranger sa voisine.
Ses affaires installées, c'est donc tout naturellement que son regard se dirigea vers le tableau où certains sorts apparaissaient. Ellie en reconnut quelques-uns avant de déplier ses jambes sous la table et d'attendre patiemment.

Le réveil fut simple et rapide pour Temperence qui, après une douche rapide, revêtit son uniforme scolaire. La cravate parfaitement nouée, la chemise blanche repassée, la jupe parfaitement plissée. Elle avait cependant troqué les chaussettes grisâtre contre une paire de haute chaussette noir qui lui arrivait juste au-dessus des genoux, chaussettes mises par dessus un fin collant sombre. Pour compléter sa tenue, la brune avait mis une paire de bottines noire toutes simples. Le cours commencerait dans une bonne heure, ce qui lui laissa le temps de sécher ses long cheveux châtains qu’elle laissa libre avant de sortir son livre.

Tic...Tac...Tic...Tac...

Le temps passait tranquillement et la jeune Black lisait, à plat ventre sur son lit scolaire couvert de draps verts et argents.

Tic...Tac...Tic...Tac...

Un coup d’œil à sa montre et Temperence enfila sa cape de sorcière à vitesse grand V avant de filer en cours tout en passant par la grande salle pour prendre une pomme. La brune avait loupé le petit déjeuner à cause de son livre, une histoire fantastique qu’elle refusait de fermer avant de l’avoir terminé. Elle avait dévoré les deux premiers tomes de cette trilogie d’Amy Ewing et ce dernier livre était une simple tuerie. Elle marchait dans les couloirs tel un automate, elle se rapprochait de sa destination au fur et à mesure que les pages du bouquin s’égrenaient. Les derniers mots firent leur apparition tandis qu’elle franchissait le seuil de la salle de Défense Contre les Forces du Mal.

« Bonjour Monsieur Benbow » sourit la jeune fille à son professeur avant d’analyser rapidement la salle de cours du regard.

Il y avait déjà quelques personnes présentes et elle ne doutait pas que d’autre viendraient compléter le tableau sous peu. Mécaniquement, elle se dirigeât vers une rangé de table déserte au second rang. Elle s’installa sur la pupitre se situant juste à côté du mur. A cette place, elle serait sûrement invisible aux yeux de son professeur qui préfèrerait sûrement s’occuper des personnes s’installant dans le fond de la pièce et, en plus, n’étant pas au premier rang, elle priait pour ne pas qu’on la remarque vraiment et donc ne pas être trop interrogée.

Elle posa son sac de cours sur la table et sortis un parchemin vierge avec une plume noire tout en rangeant le roman terminé. Elle leva ensuite les yeux vers le tableau afin de lire les sorts qui y étaient écris. Radicis Perfidum, Protego, Bombarda, Ragnarok, Montem Tractus, Expelliarmus, Retro Temporalis, Hostium Halitus, Deflectere , Stupefix, Commutatio Loco, Terrorim. Sorts connus pour la plupart mais d’autres ne lui disaient rien du tout.

La jeune fille avait hâte que ce nouveau cours commence, elle allait retourner à un de ses passe-temps favoris : apprendre et découvrir.

Excitée comme une puce, les cours de défenses contre les forces du mal sont ceux que Tamy attendait depuis son entrée à Poudlard. Si elle était venue dans cette école, c’était bien pour ce cours-ci. Elle avait déjà préparé hier son uniforme pour lui permettre d’être prête à temps. Une fois son uniforme enfilé, elle sort de sa chambre et fonce vers la grande salle en coup de vent l’histoire de se mettre quelque chose dans le ventre.

Une fois dans la grande salle, elle se dirige vers la table des pouffy’s prend vite couque au chocolat et sort de suite. Elle mange sa couque en marchant vers la salle de classe. Sur le chemin vers la classe, elle avait la chanson moldue « Lemon tree » en tête. Et la chantonnait dans le couloir jusqu’à la porte de la classe.


Elle rentra dans la classe joyeuse suite à cette musique voit qu’il y a déjà du monde et que le prof est assis à son bureau devant le tableau et dit un bonjour collectif d’une voix chantonnant.

"Bonjour monsieur Benbow ! Bonjour tout le monde ! "

Elle vient au milieu des bancs et voit qu’il y a des élèves un peu partout  éparpillés sur les bancs, mais décide d’aller s’asseoir sur un banc seul. Elle se dirige donc vers un banc du deuxième rang en laissant la place à sa gauche libre au cas où quelqu’un souhaite venir s’assoir à côté d’elle.

Elle sourit et pose son sac par terre à côté d’elle. Elle regarde autour d’elle et reconnait son préfet mais c’est tout. Mais aussi non elle ne connaît personne. Elle continue à regarder autour d’elle et vois que sur le tableau il y a des colonnes ainsi que des sorts écrits dessus. Elle n’en connaît que 3 sur les 12 et se demande ce qu’ils vont devoir faire avec cela.

J'ai le LA de Temperence
Je donne mon LA à Ian Benbow seulement

La Saint-Valentin, une fête commerciale, une fête dégoulinant d'amour et des meilleures intentions qu'ils soient, une fête qu'Aileen n'appréciait pas particulièrement.

Jusqu'à ce jour.

Cette année, elle avait plusieurs personnes à piquer, à énerver, à offrir des chocolats, poèmes et autres breuvages en tout genre. Cette année elle allait pouvoir s'amuser, délivrée d'un amour non retourné, obsessionnel, passionnel. Aileen avait envie de danser, d'emmener avec elle hommes, femmes, rejoindre une ronde à en perdre la raison.

Sa première cible, Ian Benbow, professeur de Défense contre les Forces du Mal. Celui qui l'avait surprise en train de cambrioler, celui avec qui elle avait dansé dans les différents événements de fin d'année, celui avec elle accepterait de danser un nombre incalculable de fois si cela menait toujours à la même chose, sans plus. 1e étape pour le narguer, porter les mêmes vêtements qu'à la retenue. Ils avaient été lavés depuis mais ils restaient toutefois peu conformes et chargés en souvenirs. Elle risquait une sanction en les portant, mais elle se disait qu'au pire Ian lui donnerait une autre retenue. Elle pouvait très bien vivre avec ça.

Son professeur préféré donnait un cours, moment parfait pour le tenter en public. Avec un peu de chance elle pourrait même le faire baver. Avec beaucoup de chance elle s'en sortirai sans conséquences. Bon, elle pouvait toujours rêver. Aileen se dirigea donc d'un pas décidé vers la salle de classe de DCFM, entra en trombe dans celle-ci et se dirigea vers le bureau d'Ian. Celui-ci semblait être assis de façon confortable, attendant ses élèves. Parfait, elle n'arrivait donc pas en plein cours. La rousse sortit de son sac une boite de chocolat faits maisons et une bouteille opaque et les tendit à Ian.

-Joyeuse St-Valentin! Je t'aurai bien acheté des livres pour remplacer ceux brûlés, mais je n'étais pas sûre lesquels choisir...Tu m'accompagnera prochaine fois que je ne te prenne pas par mégarde les contes du champignon.

Le tu fusait, naturel. Elle avait abandonné le vous et ne cherchait pas nécessairement à le retrouver. Elle profita qu'Ian découvrait les cadeaux qu'elle lui avait offert pour regarder la salle de classe à moitié vide. Elle ne reconnaissait que trois personnes, une serpentard, Ellana et Liskuvo. Elle salua d'un petit geste de la main le poufsouffle et Ellana avant de se diriger vers la serpentard à l'air renfermée. Ell était assise à côté d'un gryffondor assez mignon. Dommage que les deux semblaient être ensemble....ou du moins assez proches. Une idée commença à germer dans sa tête. Une idée pour faire tiquer le professeur assit sur son trône. La rousse se rapprocha plus de la Serpentard inconnue, et adressa au rouge et or un rapide :

-Je te l'emprunte deux secondes.

Avant d'embrasser la vert et argent. Un goût fruité. Un clin d'oeil en se relevant. Et un sourire narquois à Benbow qui voulait tout dire.

Moi je peux embrasser des étudiantes en plein jour et pas toi.

Elle sortit deux autres bouteilles de son sac, les déposa sur le bureau de la serpentard qu'elle venait d'embrasser et de son voisin avant de leur adresser un :

-Joyeuse St-Valentin à vous deux!

Et à l'attention d'Ian :

-Ne t'en fais pas, il n'y a pas une goutte d'alcool là dedans.

Elle se dirigea vers la sortie, féline, heureuse d'avoir pu semer un peu le trouble en cette belle journée de la St-Valentin. Enfin, sur un dernier sourire moqueur destiné à Ian, elle lança un général :

-Bonne journée de l'amour ici!

Avant de sortir de la salle de classe comme si de rien n'était, comme si elle n'avait pas un goût de pêche sur la langue et un bel anglais dans l’œil.

Petits cadeaux!:

Les élèves commençaient à arriver par brides. Quelques-uns étaient déjà présent, tous était venu le saluer en arrivant. Une belle brochette de faux cul, comme d'habitude. À son époque, Ian ne s'ennuyait pas avec ses fausses politesses. Ian savait pertinemment que les élèves en avait rien à faire de son bonjour, et il osait croire qu'eux aussi savaient que Ian s'en doutait comme de l'an 2000 d'avoir son salut. Un des élèves, un Serpentard, avait tout de même réussi la petite prouesse de le faire rire. Enfin, sourire plutôt. Il se dirige droit vers Ian et lui fait allusion à la guerre froide, un truc de moldu du siècle passée. Sujet que Ian ne maîtrisait pas du tout, mais dont il avait déjà entendu parlé.

L'attention du Professeur fut assez rapidement détourné de Lynch. En effet, quelques minutes après l'entree du morveux, la chevelure rousse d'une rouquine qu'il ne connaissait que trop bien, fit irruption dans sa salle de classe. Ian était mal à l'aise, car premièrement il ne s'était pas préparé à la venue d'O'Leary. Il n'était pas prévu qu'elle se joigne au cours. Puis aussi parce que l'homme avait quelques doutes sur la jeune fille. Depuis cette soirée d'ouverture au Heurtoir, Ian s'était imaginé que la fille avec laquelle il avait partagé un moment intime lors de la soirée de Noel à l'Occamy n'était autre que cette jolie rouquine face à lui. Il n'en était pas sur. Il aurait très bien pu lui demander confirmation, mais il avait peur de la réponse qu'il entendrait.

Étrangement, depuis cette soirée au Heurtoir, il avait l'impression que le comportement de la demoiselle avait changé. Comme si elle aussi avait découvert quelque chose. Ian fixait la chevelure rousse, se rassurant comme il l'avait déjà fait une bonne vingtaine de fois. "Les cheveux de cette fille masqués étaient blond, pas roux".. "Ouai, mais elle aurait très bien pu se les teindre. Pour se mettre pleinement dans le thème du bal masqué"..

- Joyeuse St-Valentin! Je t'aurai bien acheté des livres pour remplacer ceux brûlés, mais je n'étais pas sûre lesquels choisir...Tu m'accompagnera prochaine fois que je ne te prenne pas par mégarde les contes du champignon.

Déjà, les cadeaux. Elle lui offre une bouteille d'un alcool inconnu, et une boîte de chocolat dont la marque lui est également inconnue. D'ailleurs, y'a même pas de marque. Ensuite, le tutoiement. Heureusement, personne ne peut l'entendre. Et dernière chose, il sourit. Parce que tout ce petit jeu le fait rire. Il sent la provocation derrière tout ça, il comprend ce qu'elle essaie de faire. Elle attire son attention. Encore une fois. Et lui, comme un idiot, il la lui donne. Une nouvelle fois, il se laisse adoucir par la rouquine. Sans rien dire, il accepte les cadeaux, espérant ainsi éviter toute sur-enchère de la part de son élève. Malheureusement, elle ne souhaitait pas s'arrêter sur sa lancée.

Elle se dirige vers Miss Black et son camarade de banc. Benbow sent que quelque chose va se passer, il pourrait très bien tout stopper maintenant, mais il n'en a pas envie. Il veut voir ce qu'elle va faire, jusqu'où elle ira pour le provoquer. Elle se penche au-dessus du banc, approche ses lèvres de celle de sa camarade, et l'embrasse. Ian a envie de sourire, mais essaie de garder une mine sévère, faisant celui qui n'aime pas ça. Il se lève mais ne dit rien. Et à haute-voix, cette fois, O'Leary le tutoie. Face aux autres. Il était obligé de réagir. Elle salue ses camarades, et fait mine de s'en aller.

Ça ne sera pas si facile, jeune fille. Debout, le Benbow lève la voix, il est sec mais sous contrôle.

- Une minute, jeune fille. Ne pensez pas vous en tirer si facilement. On ne tutoie pas ses Professeurs et, surtout, on ne fait pas irruption dans une classe pour offrir des cadeaux et embrasser des camarades.

En parlant, il s'était approché. D'un geste du menton, il invite l'élève à sortir de la salle de classe. Elle s'exécute et Ian la suit. Une fois dehors, a l'abri des regards des élèves à l'intérieur, et après s'être assuré que le couloir était entièrement vide, Ian attrape la rouquine et la plaque contre le mur. Il s'approche, respire doucement, reconnaissant ainsi son parfum. Celui qu'il avait senti à l'Occamy, puis ensuite au Heurtoir. Ce même parfum qui lui avait mit la puce à l'oreille. Dans un souffle, il glisse quelques mots à son élève.

- Je sais.

Il tourne les talons et retourne s'installer en classe.

Tranquillement assise à sa place, la brune ne resta pas dans l’ombre bien longtemps. Un nouvel arrivant était venu s’installer à sa droite sans lui demander son avis.  Elle reconnut directement l’élève comme appartenant à la maison des rouges et or. Elle n’eut cependant pas le temps de le détailler qu’il se penchait déjà vers elle afin de lui faire remarquer sa tentative échouée.

« Si tu crois qu'on te voit pas, fallait investir dans une cape d'invisibilité, hé. »

Puis le jeune homme s’affala sur la chaise juste à côté. Relativement grand, un corps svelte, des cheveux blonds désordonnés, de grands yeux bleus. Le jeune homme avait l’air relativement sportif et il plut immédiatement à la brunette. Elle savait qu’il ne fallait jamais juger une personne sans la connaître mais parfois faire une entorse au règlement n’était pas un mal. Se penchant discrètement vers lui, Temperence lui renvoya sur la même ton :

« Si j’étais venue sous une cape, qui me dit que tu ne te serais pas assis sur moi sans me voir. »

La brune fut contente de sa petite réplique mesquine et de son ton légèrement amusé. Se rasseyant correctement, la brune fixa un point vide dans la classe en attendant le début du cours. Le professeur, assis tranquillement à son bureau, semblait se moquer du salut de ses élèves à leur arrivée.

Le temps s’égrenaient lentement... trop lentement puis une rousse fit son apparition dans la salle. L’attitude du professeur changeât du tout au tout. Du professeur calme, il ne restait plus qu’une boule de nerf semblant désarmé face à cette visite inattendue. La rousse sautilla jusqu’à son bureau puis elle sortit une boite et bouteille. La brune était trop loin pour entendre quelque chose alors, elle fixa son parchemin vierge et se saisit de sa plume pour y noter les premières informations utiles. Sa plume glissait sur le parchemin avec souplesse et le papier se recouvrait lentement d’une écriture fine, penchée, élégante et féminine. Rapidement, on put lire la matière, le professeur, la date,...

Elle reposa sa plume sur son pupitre et, alors qu’elle s’apprêtait à feuilleter son livre, la rousse apparut devant elle.

« Je te l’emprunte deux secondes. » avait-elle dit annoncer au professeur au regard curieux.

La brune n’eut pas le temps d’esquisser le moindre geste ou de prononcer le moindre mot que la rousse dépose ses lèvres sur les siennes. Un goût fruité. Un parfum aux aromes enivrants. Des lèvres douces. Le baiser avait duré quelques secondes et puis la rouquine lui avait adressé un clin d’œil tout en se redressant. Un sourire narquois sur les lèvres destiné à Benbow, la rousse offrit une bouteille à la brune et un autre à son voisin blond tout en leur souhaitant une joyeuse St-Valentin.

La brune était totalement déboussolée. Qui était cette mystérieuse inconnue qui venait de l’embrasser sans vergogne ? Elle n’eut pas le temps de lui demander que la rousse quittait déjà la salle, le professeur sur les talons. Elle eut tout juste le temps d’entendre la rouquine affirmer que les boissons ne contenaient pas une goute d’alcool. Les joues de Temperence se mirent à rougir. Cette scène venait de se dérouler devant une classe et devant un professeur.

Finalement, tout espoir de passer inaperçue s’évapora de l’idée de Temperence. Après ce qu’il venait de se passer, c’était même sûr que les gens la remarqueraient. La brune soupira discrètement et se saisit de la fiole offerte par l’inconnue. Boire ou ne pas boire, telle était la question. Un coup de coude à son voisin afin d’attirer son attention et la brune lui glissa quelques mots tout bas.

« D’après toi, on boit ou pas ? Sincèrement j’ai bien envie d’essayer.... de toute façon après le baiser, je ne suis pas à ça prêt... »

Sans vraiment attendre de réponse immédiate de son camarade, la brune se réinstalla correctement sur sa chaise en faisant tourner entre ses doigts la flasque au liquide couleur miel tandis que le professeur retournait s’installer à son bureau.