Il est affalé dans son siège, la tête penchée en arrière et les jambes étalées devant lui. Il soupire bruyamment à intervalles réguliers, s'amusant de voir la fumée colorée s'évaporer en de belles volutes. Depuis peu, il teste les nouvelles sucreries sur le marché Sorcier. Il a un réel attrait pour les bizarreries. Il se lève, ébouriffe ses cheveux rouge corail puis il se retourne brusquement, un air affolé trouble ses traits. Un instant, plus aucun bruit. C'est son rire tonitruant qui met fin au silence. Il a déjà commencé son jeu de scène. Il ne reste plus qu'à attendre les élèves.

Un sourire carnassier déforme ses lèvres. Il embrasse la salle de ses yeux gris tout en caressant sa moustache sombre. Pour une fois, ils ont l'embarras du choix concernant les places. De plus, il y a deux buffets qui serviront pour le cours et deux petites pièces juxtaposées où ils pourront se changer. Les mains derrière son dos, la tête haute, il se dirige lentement vers le miroir à pied. Il ne peut s'empêcher de s'extasier sur sa personne : - . Même en étant Shakespeare, je suis l'être le plus magnifique ! Hum... Peut-être qu'il était canon lui aussi... Il devient soudain pensif, alors que son reflet lui renvoi l'image du célèbre dramaturge. Hum... Des cheveux rouges ? Mais la coiffure, les traits, les vêtements ressemblent à une photo qu'il avait vu dans une biographie. Cela dit, il réussit mieux une métamorphose quand le "sujet" est devant lui ou vivant et qu'il a eu le temps de l'observer se mouvoir.

Quelques minutes plus tard, soit à 15 heures 50, il se place devant la porte. Il entend les pas et les bavardages des premiers élèves. Il étire un sourire, impatient de voir leur tête. Posté devant l'entrée, il attend. Le cours débute à 16 heures pile. Il y a deux jours, pour préparer le prochain cours, il a envoyé des lettres sur la localisation de la salle sur demande, comment y pénétrer. Il compte mentalement jusqu'à sept avant de voir apparaître les premiers Sorciers. C'est ainsi que le ballet se poursuit, ponctué par un "Bonjour !" enthousiaste du jeune professeur.

Les élèves étaient rassemblés dans la Grande Salle pour dîner. Il mangeait peu ce soir : du riz, du poisson pané. Quelque chose le troublait, comme un pressentiment dans son ventre. Il enfila son sac sur son épaule puis se leva de table sans déranger les autres,
- Je m'excuse de vous fausser compagnie les amis, je retourne à la Salle Commune, bon appétit.
Dans le hall d'entrée, en bas des marches de l'escalier en marbre, il senti un frisson parcourir son corps. En montant, il se posait mille et une questions. Peut-être, est-il, à  cet instant, en route pour Poudlard ? Est-il possible qu'il soit là ? Pourtant, il attendait sa lettre, mais elle tardait à arriver... argh... au diable les questions pour ce soir ! Il remontait les escaliers quatre à quatre, interrompu souvent par leur envie de lui mettre des bâtons dans les roues. Après six années passées à Poudlard il savait prendre son mal en patience, les portes n'avaient plus de secrets ainsi que la manière de se déplacer des escaliers. La même, au fil des années.

Dans la Salle Commune, les lumières étaient allumées, les fenêtres grandes ouvertes. Des élèves révisaient assis autour des tables ou s'occupaient, discutant au coin des livres ou rédigeant des parchemins. D'autres étaient sur le sofa.
- Ne vous occupez pas de moi, je suis fatigué. Je vous souhaite une bonne nuit, faites de beaux rêves, il monta les escaliers de la tourelle pour rejoindre la chambre, posa son sac par terre, sorti des vêtements de sa valise pour demain. Il retirait ses vêtements de la journée, les roulant pour les enfouir dans un sac sous son lit. Il s'endormit après s'être blotti sous les draps. La nuit était calme, ses rêves aussi étranges que d'habitude. Il fut réveillé, peu avant vingt trois heures, par les cris de deux filles accompagnées par un groupe de garçons bizarres avec un couple, dehors. Il regardait par la fenêtre ce qu'il se passait, attendant qu'ils soient partis pour se rendormir.

Ce matin John se réveilla tôt. En se levant il enfila ses pantoufles, puis se dirigea vers la valise posée au pied de son lit sur laquelle étaient pliées ses affaires. Il enfila ses vêtements, une paire de chaussure, mis son sac sur son épaule et descendu sans bruit dans la Salle Commune des Serdaigle encore peu fréquentée à cette heure-ci.

La lumière extérieure venait baigner le couloir de la tour de lumière, suivant les escaliers en zigzague il continuait son chemin jusqu'à atteindre l'escalier principal. Plusieurs fois les escaliers voulurent l'emmener ailleurs. Détail qu'il avait prévu puisqu'il pris de l'avance cette fois. Arrivé dans la Grande Salle, il s'assit à la table de Serdaigle, posa son sac à ses pieds pour prendre son petit déjeuner. Cependant, quelque chose attirait son attention, c'était la Dame Grise qui flottait dans les airs près d'une fenêtre où un corbeau avait l'air de l'observer, sans s'occuper du reste, comme si son regard était focalisé sur lui. Étrange comportement pour un animal... cela ne pouvait être possible, alors il s’ôtait cette idée de la tête, continuant de prendre son petit déjeuner. Quand même... que fait-il ici ? Il s'empressa de terminer pour sortir de cet endroit qui le mettait mal à l'aise depuis une semaine.

Devant la salle d'Etude des Moldus il prit une longue inspiration pour faire tomber son stress puis entra. Il balaya la salle du regard et dit dans un chuchotement à peine audible à cause de la timidité
- Bonjour, au professeur.

Etude des moldus. Ça c’était un cours qui n’était pas tellement angoissant, pas forcément besoin de savoir comment lancer tel ou tel sort. Pas la pression magique. Et non. Puisqu’on étudie le non magique justement. Arty adorait la magie, savait que c’était son avenir entier, mais parfois c’était un lourd fardeau d’être né-moldu. Cette angoisse d’être moins bien que les autres ne le quitterait donc décidément jamais. Alors le cours d’étude des moldus tombait à pic, et se présentait comme une sorte de respiration dans un système entièrement magique.
Surtout, pour une nouvelle fois, un cours allait se dérouler dans la salle sur demande. Surprise. Mystère un petit peu, pourquoi avaient-ils besoin d’aller dans la salle sur demande ? Sûrement pour un petit peu de pratique, s’occuper des animaux non magiques par exemple, ou soigner les mannequins sans baguette. Ça pouvait être cool, c’est sûr. C’est donc avec un pas enjoué qu’Arty se dirigeait vers la salle où le cours allait prendre place, légèreté. Il était tellement léger qu’il n’était pas arrivé dans les derniers, comme quoi, tout pouvait arriver.

C’est parti. Le jeune Poufsouffle aperçut le professeur d’Etude des moldus. Enfin, ce qu’il supposait être le professeur. Il était … différent. Un peu plus vieux peut-être, ou un peu plus bizarre. Il s’était… déguisé ? vieilli ? Symbole d’une soirée de laquelle il ne s’était pas remis ? Ce n’était pas Halloween non plus, ni un jour carnavalesque. Bizarre. Arty continua de s’approcher de la porte, un air suspect sur le visage avant de se rendre que, finalement, ce n’était pas bizarre, c’était juste drôle. Un prof qui se déguise, à Poudlard, on aura vraiment tout vu. Ainsi l’air soupçonneux d’Artemis s’évapora pour laisser place à un magnifique sourire amusé. Il arriva ainsi devant le jeune professeur et lança :

- Bonjour monsieur ! Vous rayonnez aujourd’hui !

C’était peu de le dire. Alors effectivement, on pouvait prendre la remarque d’Arty comme ironique, mais en réalité c’était bel et bien sincère. Les déguisements, l’Irlandais adorait ça, une bonne façon de s’amuser.
Il pénétra alors dans la salle et fut particulièrement étonné. Il s’attendait à beaucoup de choses, mais pas à ça. Une salle de théâtre ! Magnifique ! C’était donc le thème du cours aujourd’hui. Un petit rire s’échappa du première année qui se dirigea directement vers la scène. Tout y était, les sièges de velours rouge, les strapontins, le plateau, les projecteurs. Un véritable théâtre. Les yeux d’Arty brillaient. Pas étonnant que le prof rayonnât en préparant un cours comme celui-ci. Le théâtre, c’était de la lumière, du bonheur pur. Bon alors effectivement, le jaune & noir n’en avait jamais fait de sa vie, mais il connaissait bien, et il pensait que c’était un art qui lui correspondait parfaitement, bien mieux que la littérature ou la peinture par exemple.

Il décida alors de s’installer au premier rang, en élève sérieux et super intéressé. Il posa son sac sur le siège d’à côté, et prit place, non pas qu’il attendait quelqu’un, au contraire, mais plus par nonchalance, le regard toujours subjugué par la présence de la scène, où peut-être il allait devoir évoluer, lui et d’autres d’ailleurs.
Ce cours s’annonçait brillant.

Les cours. Encore les cours. Toujours les cours.

Ils rythmaient sa vie d’étudiante en magie. Elles les suivaient tous et chacun était différents. Certains respectaient les règles à la lettre tandis que d’autre se trouvaient sur des créneaux horaires moins joyeux. Il y avait eu celui de Blanchet qui avait eu lieu durant la nuit et dans la forêt interdit qui plus est puis il y avait eu le cours d’Evan qui avait débuté à sept heure tapante. Chacun pouvait aborder ce qu’il voulait de la façon dont il le désirait. C’était l’un des avantages de cette école où le programme n’était pas fixe.

Cet après-midi là, la brunette devait se rendre en cours d’Etude des Moldus. Elle avait déjà aperçut l’étrange professeur qui jouissait du pouvoir des métamorphomages mais elle n’en savait pas plus sur lui. Certains disaient qu’il était sympa le prof farfelu et d’autres le trouvaient sévère. Elle allait bien voir. Elle allait venir à ce cours et y participer comme la bonne élève qu’elle était. Mais l’heure n’était pas encore arrivée. La brunette devait déjà sortir de son lit et se préparer pour suivre cette journée de cours sous la chaleur du soleil brillant haut dans le ciel en ce mois de mai.

Enfin sortie de son lit, la brunette passa en coup dans la salle de bain où elle prit sa douche fraîche et enfila son uniforme de cours. La jupe noire plissée à la perfection, la chemise blanche glissée sous l’élastique de la jupe, les chaussettes montant aux genoux, la cravate serrée par un nœud lâche et les chaussures aux talons peu élevés. D’un coup de baguette, elle fit sécher ses cheveux qui formèrent de légères ondulations le longs de son dos. Un coup de ricil noir pour agrandir son regard et pas une tromperie de plus sur son visage de porcelaine. Elle était prête pour sa journée de cours. Ce fut avec sa montre au poignet et ses affaires dans les bras que la brunette alla suivre son seul cours de la mâtiné.

La journée passa vite. Elle se présenta au repas mais n’avala qu’un dessert glacé, elle avait trop chaud pour manger plus mais ses joues aux légers creux montraient qu’elles ne mangeait que peu, même en temps normal.    

Une missive envoyée deux jours auparavant avait eu pour mission d’indiquer l’endroit du cours ainsi que l’heure. 16 heure tapante dans la salle sur demande. Cette salle, la brunette allait finir par bien la connaître. La brunette se dirigeât alors vers cette salle magique et magnifique. cette salle ayant la capacité de se métamorphoser à volonté, de se plier aux désirs de la personne pénétrant en son sein. La brunette arpentait les couloir avec lenteur, un coup d’œil aux aiguilles de sa montre lui indique qu’elle avait encore une dizaine de minute pour se rendre dans la salle métamorphosalle.

Elle traînait dans les couloirs, prenant le temps de faire des pauses au niveau des fenêtres pour laisser le soleil brûlant fouetter sa peau pâle qui rougirait si jamais elle restait trop en contact avec les rayons sans prendre de protection. Le chemin fut tout de même assez rapide. Elle arriva à la salle dans les premières.

Un homme se tenait à l’entrée, il était.... particulier. Elle devina aisément que l’homme n’était autre que le métamorphomage qui servait de professeur. Sans savoir pourquoi elle ressentit de la sympathie pour ce personnage excentrique à la chevelure couleur corail. En passant à ses côtés, elle souffla un « Bonjour » dans sa langue natale. Elle ne sut si le professeur venait de la comprendre mais il répondit tout de même à la brunette par un « Bonjour » en anglais.

La brunette embrassa la salle du regard et déposa ses affaires sur l’un des strapontins. Le velours rouge recouvrait l’ensemble de la salle que ce soit le tapis au sol, les sièges ou bien les rideaus. Une vraie salle à l’effigie des gryffondors. Elle ne resterait sûrement pas à cette place mais elle laissa tout de même ses affaires sur le siège afin d’aller questionner le professeur sur la personne qu’il incarnait.

« Hum... Excusez moi professeur mais quel dramaturge incarnez-vous ? Si j’en crois la salle, nous sommes ici pour faire du vrai avec du faux ou du faux avec du vrai. »  

En cette journée de fin mai, le soleil tapait sur le château comme en plein été. Aoi devait résister pour ne pas desserrer sa cravate tant elle avait l’impression d’étouffer. Elle avait suivi les cours de la journée en traînant les pieds, comme la plupart de ses camarades. Actuellement, elle montait les escaliers interminables de la bâtisse, direction la Salle sur Demande.

Lorsqu’elle avait reçu la missive du Professeur d’Etude des Moldus deux jours auparavant, elle avait souri à la lecture du lieu où allait se dérouler le cours. Au moins ce professeur ci avait la gentillesse de les prévenir directement. Arrivée dans le bon couloir, la bleue passa trois fois devant le mur en pensant très fort que c’était vraiment stupide comme rituel d’ouverture. Elle pria pour une salle fraîche et confortable, elle n’en pouvait plus de cette chaleur écrasante. Docilement, la porte apparût et l’aiglonne en saisit la poignée. La salle dans laquelle elle déboucha était rouge du sol au plafond, à l’exception d’un rideau noir dans le fond. Des sièges moelleux occupaient le centre de la pièce, et dans le fond, il y avait une scène. Lâchant un bonjour distrait au professeur entouré d’élèves, Aoi s’avança jusqu’au deuxième rang, où elle s’installa confortablement. Sortant de son sac son manuel d’Etude des Moldus, elle se mit à le parcourir dans l’espoir d’y trouver des détails sur l’endroit où elle se trouvait.

Un théâtre. Bien entendu, Aoi connaissait cet art Moldu, mais ayant vécu toute sa vie au pays du soleil levant, elle était bien plus informée sur les traditions nippones que sur celles des européens. Avide d’informations, elle se plongea sans sa lecture.

Toujours dans la contemplation de la scène de théâtre, Arty ne vit pas Elhiya arriver. En effet, le jaune & noir se voyait déjà sur scène, avec un costume trop génial et un rôle épique. Peut-être que c’était ça sa vocation, être comédien. Enfin, toujours est-il qu’il n’est pas encore monté sur le plateau, donc difficile d’approuver ou pas. Toujours est-il que le première année accueillit son amie verte & argent avec un grand sourire. Il attrapa son sac au bon moment d’ailleurs, elle était sans gêne, normal.

- Hey Elhi’ ! Comment ça va ? Toujours autant d’humour à ce que je vois !

Et oui, toute référence à cet événement incongru était blâmable. Oui il s’était disputé avec une chouette, ok, on rigole un peu et puis on avance dans la vie. A croire que cet épisode allait le suivre toute sa scolarité. Not cool.
Arty ne ferait donc aucune autre allusion à cette fameuse bataille dans la volière quelques mois auparavant. Il répondit donc à la Serpentard :

- Eh bien figure-toi que, comme je suis né-moldu, c’est le seul cours où j’suis pas stressé, où j’ai peur de ne pas réussir à faire de magie ! J’me sens bien ici ! Surtout dans un théâtre, it’s awesome ! Et toi, heureuse de faire un peu de comédie ?

C’est alors qu’une Serdaigle, bien plus âgé qu’Artemis, mais pas plus qu’Elhiya vint les aborder. Evidemment, elle semblait plus intéressée par la verte & argent que par le blaireau, mais Arty était d’humeur particulièrement joviale, le contexte sans doute.
Il devança alors Elhiya et répondit à la nouvelle arrivée en lui adressant un de ses plus beaux sourires :

- Moi c’est Arty, ravi de faire ta connaissance !

En attendant les réactions des deux jeunes filles, Arty se retourna pour observer l’ensemble de la salle. Pas grand n’était arrivé, le théâtre ne motivait peut-être pas tous les élèves de Poudlard. Shame. Mais l’Irlandais remarqua un grand Poufsouffle qui vint s’asseoir aussi au premier rang. Un peu plus loin. Arty ne le connaissait pas, ne lui avait jamais parlé. En même temps, les plus vieux l’effrayaient un petit peu. Mais comme je l’ai dit plus haut, humeur extrêmement joviale chez le jaune & noir en cette heure d’Etude des Moldus. Il fit donc un petit coucou à Dragomir. Effectivement, c’est moi qui note le prénom pour qui le voit dans mon texte, Arty n’a aucune idée de comment il s’appelle. Mais il lui fait un petit bonjour, pour se montrer poli et avenant. C’est important.

Les petites têtes apparaissent. À la queuleuleu ; une troupe bien dans ses basques qui avance sur cette terre inconnue qu'est la salle de spectacle. Le Français répond poliment à leur salut. L'arrivée d'un petit bonhomme (Artemis) fait naître un sourire mi embarrassé mi rayonnant sur son visage. - Bonjour monsieur ! Vous rayonnez aujourd’hui ! Esteban rougit puis le suit du regard, suspicieux alors que le petiot rentre dans la salle. Ce môme est trop mignon pour son propre bien ! Ce compliment doublé de cette bouille le fait fondre. Il ne doit surtout pas rester à proximité de lui au risque de virer Poufsouffle. Un autre jaune le flatte (Dragomir). C'est la journée du compliment ou quoi ?! Pense-t-il inconsciemment. Après plusieurs secondes debout devant les deux grandes portes, il rejoint les élèves déjà présents. Il reste un peu en retrait et les observe discuter entre eux pour certains où s'adonner à quelques activités en attendant le début du "cours" pour d'autres.

Plus tard deux élèves viennent le questionner. Il y a Mlle Black. Il hausse un sourcil en constatant qu'il s'agit d'une autre Black et non celle qu'il connait comme étant Luna Black. - Hum... Excusez moi professeur mais quel dramaturge incarnez-vous ? Si j’en crois la salle, nous sommes ici pour faire du vrai avec du faux ou du faux avec du vrai. Le dit professeur se redresse fièr comme un coq et dit d'un ton présomptueux : - J'incarne le grand Shakespeare ! Et... Je n'ai pas compris la suite de votre phrase. Poursuit-il sans se départir de son air fier.

Il a à peine le temps de jeter un coup d’œil à l'entrée pour voir les nouveaux arrivants qu'un autre élève l'interpelle. Il s'agit de Nelson Holigray. - Professeur dîtes moi allons nous jouer une scène ou en regarder une ? - L'homme ne doit pas jouer son dernier as. Un peu de patience voyons ! Il rit puis lui fait un clin d’œil. Esteban se dit que lui aussi est adorable.