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Cours N°6 : Voyage scolaire.
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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Invité, le  Jeu 1 Fév - 13:13

J’étais bercée d’illusions, j’y avais cru l’espace d’un instant. J’avais envisagé que le blaireau saisirait l’opportunité de se faire remarquer pour de bonnes raison pour changer, utopie. Son attaque était si prévoyante, me traiter de rat-taupe nu me remémora le cours d’enchantements. Il était si faible qu’il n’avait que ça comme argument, ma laideur ? Désolant… Si la pédagogie n’avait aucun effet sur lui, il ne me laissait plus le choix. C’était pas faute de l’avoir prévenu que je n’étais pas aussi laxiste que nos profs. Oh oui tu allais être un mignon mouton obéissant dans peu de temps.

#Incarcerem

Plus agile qu’il n’en avait l’air, le brun esquiva mon sortilège. Pas de réplique de sa part, il préféra fuir et perturber le cours. Je fis mon possible pour le rattraper et le calmer avant que Benbow ne vienne y mettre son grain de sel. Je savais que s’il intervenait, ma fin sonnerait. J’agissais plus par égoïsme que réelle envie de canaliser ce m*rdeux, il détenait mon destin dans cette leçon entre ses mains. Qu’elle idée à la noix aussi d’avoir fait ça, malgré ma bonne volonté, il ne voulut rien entendre le type. Enfin posé proche d’un vert et argent, sa fougue semblait avoir disparue.

« P*tain Artemis tu veux pas arrêter deux minutes tes conneries ?! C’est quoi ton problème ?! Pourquoi faut toujours que tu fasses ch*er le monde ? Si tu veux pas bosser, laisse au moins les motivés le faire ! T’es désespérant comme garçon… »

J’étais excédée, j’avais fait tant d’effort pour lui. Du pacte dans le bus à ce discours gentillet et tout ça pour rien. Ma patience avait atteint ses limites, j’allais lui faire payer son insolence. Fort heureusement pour lui, l’enseignant vint le sauver de mes serres. Tu resteras vivant aujourd’hui chanceux, on réglera ça au château plus tard. Bientôt plutôt, son renvoi signifiait le mien également. J’observai Benbow en attente de la sanction, je pouvais rester, il avait remarqué mes démarches visiblement.

« J’ai fait de mon mieux professeur, désolée d’avoir échouée… Le pire dans tout ça c’est qu’il est loin d’être nul ce préfet. Si seulement il utilisait son énergie à bon escient, il serait un excellent sorcier. »

Enfin bref, sans cet élément perturbateur, ce voyage scolaire s’annonçait cool désormais. Je fis une pause en me posant à la place du jaune et noir, je devais me calmer avant la suite. Affalée comme une masse, j’en avais zappé son voisin en binôme avec ma camarade bleue. C’était pas à moi de faire ça mais ma conscience m’ordonna de m’y plier quand même.

« Je vous présente mes excuses pour ne pas avoir su gérer Artemis. Comment vous avez fait pour ne pas lui balancer un sort entre les deux yeux ? Surtout toi, à ta place je lui aurais fracassé le crâne je crois. Je déteste qu’on vienne m’enquiquiner. »

Lorelaï je comprenais facilement sa passivité, nos échanges épistolaires m’avaient éclairé sur sa personne. Élius, par contre, restait un mystère. Peut-être un énième lâche Serpentard ou homme voire les deux réunis.
Lorelaï Peony
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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Lorelaï Peony, le  Mar 6 Fév - 15:19

Le poisson exotique prend la feuille sur laquelle dessinait Lorelaï et la déchire en deux, laissant la blonde perplexe. Il note des mots, il écrit. La sorcière regarde alors autour d'elle, ah oui. Fallait noter ses idées sur papier.

Elle l'imite alors, notant son raisonnement sur sa feuille, puis regarde le petit droit dans les yeux.
- Alors ? T'as mis quoi ?

Un regard malicieux, appréciera-t-il d'apprendre qu'il n'est même pas mammifère aux yeux de l'étudiante ?

Pas le temps d'entendre sa réponse que Monsieur Benbow prend la parole de sa voix suave et si virile pour exclure le jeune ver luisant. Comment le préfet avait-il tenu si longtemps, mystère. Ce n'était pas dans les habitudes de Monsieur Benbow de laisser ses étudiants chahuter.

Han, et il prononce son nom. Elle déglutit et le regarde, rouge comme les cravates de ses voisins.
Il y a très peu de chance que son patronus soit un ours polaire... Mais alors, le poisson exotique ?

La blonde regarde sa feuille, perplexe, prenait-elle le parti de recommencer le devoir à la lumière de ce que l'enseignant lui avait dit, ou devait-elle se fier à sa première impression ?
- Dis Élius ? T'as pas toujours vécu aux Royaumes-Unis ? Ou si ? 'Me semble t'avoir vu avec une casquette de Durmstrang un jour...

Peut-être fallait-il aller chercher du côté du froid...
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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Invité, le  Mer 7 Fév - 15:20

Le regard froid, je m'écarte du groupe d'étudiant pour pouvoir jeter un œil à l'ensemble des élèves. Certains travaillent sérieusement, d'autres me donnent l'impression d'avoir la tête dans les nuages. Satisfait d'avoir pu récupérer un groupe calme et attentif, je décide de laisser ceux qui ne souhaitent pas spécialement s'investir de côté, après tout, ce n'est pas moi qui vaut accumuler un retard sur une matière importante. Mes yeux se posent sur Adand, qui vient à ma rencontre. Elle me présente ce qui ressemble à des excuses, tout en ajoutant une petite phrase concernant le clown qui venait tout juste de nous quitter, malheureusement temporairement.

- Je n'ai pas vu le moindre signe allant dans ce sens, Miss Adand.. ajoutais-je ironiquement, un sourire amer aux lèvres. Bref, il n'est plus un soucis. Concentrons-nous sur ce qui est réellement important, voulez-vous..

Je ne prête plus attention aux agissements de l'étudiante, je me contente de laisser mon regard se poser sur chaque élèves, sans réellement les voir, plongé dans mes pensées. Excédé, je reviens à moi quelques minutes plus tard, alors que le silence fait foi au sein de la classe, si ce n'est quelques chuchotement à droite à gauche entre les différents intervenants du cours.

- Lawson, récupère moi les papiers s'il te plaît.
Nous pouvons passer à la phase suivante, la plus intéressante : la partie pratique. Vous allez essayer de produire un Patronus, en prononçant la formule, mais pas que. Il faudra trouver un souvenir particulièrement heureux, vous devrez vous en imprégnez, le revivre complètement, et une fois consumé par l'émotion qu'il vous procure, lancer le sortilège ! N'hésitez pas à faire usage du sortilège "Revigor", si vous sentez qu'il vous manque du jus.


HRP:
Élius Askin
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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Élius Askin, le  Mer 7 Fév - 18:31

RP précédent : "Tomber" amoureux, avec Arty
L.A. de Ian




Tu t'agites, papillonnes et recréé le monde autour de toi comme tu sais si bien le faire. Provoques Benbow, bouscules les esprits étriqués, trimballes tes mèches insolentes d'un élève à l'autre. Étires mon sourire - gamin au spectacle - puis, t'approches. Tout près. Bien sûr un félin, t'as cru quoi ? Ponctuant ma phrase d'un haussement d'épaule, j't'observe questionner Lorelaï. Dingue ce que j'ai déjà envie d'me coller contre toi. J'suis d'ailleurs à deux doigts d'le faire, glisser sur le coté, comme mes pupilles vagabondes, quand la voix du professeur retenti. Aaaanh, trop pourri ! Et trop injuste, d'me priver d'une attraction aussi efficace. Arty t'as raison, te laisse-pas faire. En plus, ça me fait rire de te voir t'énerver. Tressaillements du ventre avant l'interruption d'une bleue désolée qui prend la place de mon préfet préféré.


Ouais, j'me souviens d'toi, la chauve en enchantements, cette image restera gravée à jamais ! Pommette saillantes, je m'apprête à te répondre quand la libellule reprend la parole. Finalement, j'opte pour une réponse groupée. Auditoire attentif - rien de mieux - je m'élance en vous regardant alternativement :


— Alooors, ma mère est Russe. Ça fait que quinze ans qu'elle est en Angleterre. J'prends l'temps d'humidifier ma bouche esseulée, cherchant pendant quelques secondes si Arty est encore là. Et mes yeux replongent tour à tour dans les vôtres. Moi j'ai grandi à Bristol, dans un cabaret. Le bordel, j'ai l'habitude. C'est d'ailleurs c'qui me plaît. Ne jamais s'ennuyer. Surtout pas. Être entouré aussi. Et faire le show, mais vous le saviez, nan ? Mes iris reviennent vers toi, Lorelaï et je te tends mon papier. T'es une libellule. Lèvres étirées et doigt pointé. Regarde, c'est écrit là. Tout à fait toi. Content de ma liste, j'accueille confiant la suite du cours annoncé. Traduction d'impatience, deux canines viennent attraper ma lèvre inférieure tandis que vous nous décrivez la meilleure façon de procéder pour faire apparaître l'animal encore mystérieux. Et moi, dans un léger ricanement, j'imagine déjà un fabuleux tigre du Bengale s'échapper de ma baguette et effrayer la bande d'élèves qui se tient là.


En repoussant les mèches de mon front d'une main, je tâtonne de l'autre ma poche ; vérifier que ma baguette n'est pas restée abandonnée dans la tente. Je me relève avant de réajuster l'uniforme ennuyant. C'est la mine espiègle que je m'approche de vous professeur, courbette de convenance - pitrerie éternelle - avant de rejoindre un arbre plus loin, m'isoler. C'est que je veux le réussir ce Patronus y'a pas moyen. Quatre pas de danse plus tard, me voici sur une souche coupée. La scène : place tellement évidente pour moi mais qu'aucun des autres élèves ne s'empresse d'atteindre... M'enfin je ferais pareil si j'avais leur petit charisme... Brrr ! Quelle horreur ! Entre un buisson et un autre mes pensées éparpillées projettent devant mon front des morceaux de bonheur amassés. Chamailleries avec les filles du cabaret, cachotteries de coulisses, douceur de boa et tendresse accompagnent mon geste circulaire lorsque je prononce le premier :


— Spero Patronum ! ..et ...rien. Comment ça, sans surprise ? Oui, j'ai bien senti, un peu, le bras frétiller, la magie aller jusqu'à la baguette.. Et de la puissance normalement, j'en ai toujours trop : "apprendre à canaliser" est l'éternelle rengaine des enseignants à mon égard. Deuxième insuccès, et trois doigts frustrés viennent tapoter ma cuisse quand mon regard balaye les alentours et les échecs des autres jusqu'à tomber sur votre expression inflexible Benbow, oui, je sais.. me concentrer. Léger levé de sourcils quand même avant de replonger dans mes souvenirs heureux. Arty ? Notre baiser... Nan, c'était qu'un jeu. Maman. ..ça semble si évident. Nos fou-rires complices, ses mains fraîches sur mes joues, sa voix réconfortante ; une nuée de papillons chatouille mon ventre quand je pointe le vide en articulant :


— Spero Patronum ! De l'extrémité de ma main gauche tendue s'enfuie une futile fumée argentée. Fasciné par la texture différente de l'éclat, je ne peux contenir un gloussement de joie. Qui attire immédiatement votre attention professeur, et c'est donc sous votre œil rigide que je recommence le faible exploit. Le temps d'une courbette de fierté et vous m'encouragez déjà à aller plus loin, à trouver une image plus forte et surtout l'animal. Ah oui, le tigre, il me le faut. Maman, Maman, Maman.. Je ferme les yeux et retrouve ses baisers, ses histoires du soir, ses câlins illimités.. Alors, le cœur brûlant j'annonce :


— Spero Patronum ! Ça fuse à l'intérieur, une pétillance qui s'empare de mon corps et la baguette qui produit une ..ombre. Un halo d'argent, fragile, presque sans contenance, à peine perceptible. C'est une véritable torture d'échouer alors que déjà une élève a découvert son patronus... Quoi ? Moi, ah ouais, j'suis assis au sol, fatigué. Ouais, mais j'en ai marre aussi un peu là... Changer de pensée ? Trouver autre chose.. ? Oui pourquoi pas... Mais plus fort de Maman il n'y a pas grand chose. Ma vie tourne autour d'elle et de la danse. La danse ! J'ai le palpitant qui s'agite rien qu'à l'idée de ce qui va se produire maintenant. Focalisé sur le son du piano, je laisse les glissements, étirements et pirouettes s'imprimer dans ma tête avant de retenter :


— Spero Patronum ! Un filet électrique parcourt mon bras jusqu'au bois et élance dans les airs une forme opaline et brillante qui s'évanouit aussitôt. Cette fois, avant même que je retrouve le courage de recommencer, c'est un cri de satisfaction plus loin dans la clairière qui détourne mon attention. Encore une réussite à côté. Tsss... Même les dépressifs y arrivent. Mon visage dégoûté vous a sûrement frappé Benbow car votre voix sérieuse s'adresse à moi. À quoi ai-je pensé ? La danse, pourquoi ? J'vous détaille, là, face à moi. Vous prenez le temps de préciser la démarche à avoir, la façon de ressentir le souvenir. Alors résolu à lâcher prise, je m'avance à nouveau sur la souche. Bâton d'ébène fermement orienté en direction de la forêt, ma deuxième main est ouverte, en proie à l'émotion qui me submerge. C'est une invasion de sensations, un gonflement de plaisir à l'état pur, de mon corps qui s'envole, mon état qui caresse la perfection, d'une extase qui infiltre mes veines de la tête au pied quand je laisse la musique accaparer mon être entier. L’échine frissonnante mais solide, les genoux cotonneux mais souples, et le menton tremblant mais levé je m'exclame :


— SPERO PATRONUM ! L'estomac qui crépite, je sens une puissante magie éclater depuis mon ventre que la baguette attire aussitôt, faisant frémir tout mon bras gauche qui reste pourtant ancré sur sa cible. Et sous mes yeux, légèrement plissés par l'adrénaline, s'évade une ligne argenté qui bientôt dessine une silhouette scintillante. Les lèvres joyeusement étirées, je reste immobile et sans voix jusqu'à ce que tout s'évanouisse et la forme avec :


— Mais, mais, mais ... sérieusement ? C'était quoi ça ? Une belette ? Pas un tigre en tout cas... Épaules tombantes, harassé par les efforts que je viens de fournir, je bascule un peu ma nuque en arrière et ferme les yeux en m’asseyant sur mon trône boisé. Menton posé dans mes mains en vasque, je récupère doucement.  


Patronus d'Élius (une hermine ; merci Lïnwe) :


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Dernière édition par Élius Askin le Mar 20 Fév - 15:16, édité 1 fois
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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Invité, le  Sam 10 Fév - 20:24

[HRPG > Alex a déjà réussi à faire apparaître un patronus corporel, un renard alpin]
LA d'Ethan.




Autour de lui, d'autres élèves semblaient en pleine prise avec leur interlocuteur, à discuter de leurs caractéristiques respectives pour essayer de déterminer leurs patronus. L'exercice semblait intéressant dans le fond, en cherchant qui ils sont vraiment les élèves pouvaient réellement trouver ce qu'ils cachent au plus profond de leur être. Enfin, fallait-il encore qu'ils aient quelque chose dans les tripes ou dans le crâne. Clin d'oeil pour O'Toole. Pendant ce temps, Ethan et Alexeï échangèrent leurs petits bouts de papier pour y lire ce que l'autre pensait de l'autre. Le blond ne fut pas surpris de lire les quelques mots qu'avait griffonnés Ethan, il se reconnaissait parfaitement ce qu'il disait, et puis, il avait raison. Son patronus était un félin, un petit renard alpin, presque un renardeau. L'heure venait maintenant à la pratique. Benbow faisant son speech comme d'habitude sur un ton condescendant pendant que les élèves l’écoutaient, comme absorbés par sa voix. Rapidement, les gamins s'éloignaient les uns les autres pour exercer en toute sérénité. Dragoslav fit de même en s'éloignant d'une vingtaine de mètres du groupe.

La première fois où il avait lancer un patronus, c'est juste à son désir de vivre qu'il avait pensé, et ça avait fonctionné. Pas sûr que ça refonctionne cette fois car ce n'est pas vraiment un souvenir heureux, c'est un état d'esprit. D'ailleurs, à ce moment-là le renardeau qu'avait fait apparaître Alex s'était très vite vaporisé et il n'avait malheureusement pas réitéré l'exploit depuis.

Debout sur ses deux jambes, dos au groupe, Dragoslav allait maintenant s'entrainer seul. La première pensée fut celle lors de la réception de la missive de Poudlard. Suite aux différends qu'il y avait eu avec certaines populations et malgré sa distance géographique, le suédois avait pu suivre son cursus dans l'école anglaise. Cette situation l'avait complètement enchanté. Il pensait fort à ce moment où le cachet de Poudlard apparaissait sur la lettre cachetée de cire rouge.

- Spero patronum !

Déception. Seul un filament argenté tombait de sa baguette. Comme si ce n'était pas suffisant, comme si la magie en elle-même avait décrété qu'Alexeï n'avait pas été suffisamment heureux à ce moment précis. Le sorcier s'y reprit, chassant de sa tête ce moment pour essayer de se concentrer sur un second. Revue de ses expériences passées, rien ne sortait vraiment du lot. Ses réussites en enchantements ? Sans doute pas assez convaincantes. Son premier amour ? Difficile à déceler ... il n'y en avait pas.

Sa famille ? Le fait de les savoir en sécurité, en vie, mais surtout heureux. C'est ce dont Alexeï avait besoin pour être heureux à son tour. Il se concentra sur une image de sa famille, ses parents épaulant son frère et sa sœur, le regardant avec un grand sourire. Baguette levée, sourcils froncés, la formule fusait à nouveau.

- Spero Patronum.

Plus calmement cette fois, le sortilège avait fait son effet et cette fois une brume épaisse émanait de la baguette ... le temps d'appeler Benbow qu'elle avait déjà disparue. Cette image n'était pas assez puissante non plus. Le slave tombait à court d'idée, à quoi penser qui peux être plus important que sa famille ? Plus important que le sentiment qu'ils soient heureux ? Il n'en avait vraiment aucune idée.

Et puis tout d'un coup, son visage s'est transformé.


Elle.

Celle qu'il avait rencontré précédemment au Chaudron Baveur. Celle qui lui avait donné sa chance, celle en qui il avait placé sa confiance aveugle. Celle pour qui il était prêt à prendre des risques, à être quelqu'un d'autre. La Chef des Aurors lui avait proposé une place de choix dans son élite. Il allait servir le ministère, secrètement, en étant à Poudlard. Rien qu'à y penser, un sourire béat s'installa sur ses lèvres. Il se rapprochait de plus en plus de son rêve, et elle l'avait aidé à l'atteindre. Plus qu'une amie ou qu'une patronne, il avait trouvé là une personne qui partageait ses idéaux, ses convictions. Il n'avait jamais été plus heureux que depuis ce jour-là. Plus concentré que jamais, la formule fut incanter encore une fois.

- Spero PATRONUM !

Petit cri surjoué sur le second mot qui avait fait son effet puisque la baguette du sorcier laissait émaner toute sa puissance. D'une brume grisâtre épaisse se détachait le petit animal qu'avait déjà aperçu le Poufsouffle. Il était là, le petit renardeau glissait, courrait, gambadait même dans l'herbe autour du garçon, s'amusant presque avec celui-ci comme s'ils étaient amis depuis toujours. Presque avec les larmes aux yeux, Alexeï hurla au professeur de venir voir sa réussite, fier comme jamais.



Patronus d'Alexeï, comme mon vdd je remercie Linou pour sa création
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Dernière édition par Alexeï Dragoslav le Lun 19 Fév - 14:33, édité 4 fois
Lydie Nouël
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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Lydie Nouël, le  Dim 11 Fév - 14:51

Un merle. C'était probable. Ce n'était pas la vérité mais ça aurait pu l'être. Libre comme l'air, elle l'était, tendait à le devenir à mesure de vivre. Voler, elle le faisait avec aisance, sur son balai. Aisance et rapidité. Mais, malheureusement pour Elhiya, son patronus était de terre. Un mammifère. Il lui ressemblait et elle lui ressemblait. Et, parfois, tout se mélangeait. Elle savait, au fond d'elle, qu'elle le vivait plus intensément que la normale. Elle correspondait à son patronus et l'inverse n'était que partiellement vrai. Sa perception d'elle-même comme elle l'avait inscrite sur son parchemin était faussée. Elle ne voyait pas assez loin. Elle ne discernait que la surface, posait des mots sur ses caractéristiques humaines et non les plus animales.

Sauvage et discrète, un animal qui n'est pas forcément à contre courant, mais qui suit simplement son propre canal. Discrétion et adaptation, elle savait observer dans un coin sans qu'on ne la remarque. Réagir avec rapidité, elle l'avait acquis, ce n'était pas inné. De la mère elle avait hérité de la douceur, attentionné envers les petits, son cercle proche. Pouvait passer pour une chasseuse solitaire vue de l'extérieur. De sa ruse, elle n'avait que le discernement. Elle ne mentait pas, savait reconnaître les adeptes. Elle était libre. Sa liberté, c'était pouvoir suivre son instinct dans une forêt, sans crainte, elle se fondait dans la nature comme si elle y était née. S'y épanouissait. S'y épanouirait.

Un sourire traversa le visage de la Gryffondor. Elle maîtrisait le sort. Elle lança un clin d’œil à Azénor. Sans elle, elle n'aurait rien pu faire. Depuis, avec les entraînements, elle avait compris comment ça marchait pour elle. Il lui fallait un souvenir simple et beau. C'était ce que l'animait le plus, l'emplissait du bonheur le plus pur et puissant. La beauté et la simplicité. C'était sa formule magique à elle. Le plus souvent, ses souvenirs lui venait spontanément, instantanément. Elle adorait ce sort. C'était le plus beau qu'elle pouvait produire. Et elle aimait le retrouver, cet animal intérieur qu'elle avait trop longtemps ignoré.

Elle s'émerveilla devant les nuées argentées qui s'élevaient autour des élèves. Certain y parvenait, avec ou sans mal. C'était le genre magie qu'elle admirait. De la pureté brute. C'était d'une beauté dont elle ne pouvait se lasser. Et cette intimité, le secret de ce qui animait chacun, assez pour produire un sort d'une telle force mentale, ça la captivait.

Elle releva les manches de sa chemise et dégaina sa baguette. Beauté et simplicité. La belle émotion d'un souvenir d'enfance perla dans son esprit. Elle sourit, ferma les yeux pour se concentrer mieux. Elle était jeune et joyeuse. Souvenir flou, plutôt des flashs brefs de bien être. Bien couverte, elle voyait la mer depuis sa fenêtre. Elle se visualisait, chaque main prise dans celle d'un de ses parents, innocemment encadrée et protégée. Ces balades ensoleillée d'avant printemps, où le froid vous mord encore les doigts, mais où le soleil dore la peau telle la lave d'un volcan qui s'échoue dans un lac d'eau de montagne. Les rayons traversent les branches sur lesquelles les bourgeons émergent timidement. Cette hâte, bientôt maman ne la forcera plus à mettre de manteau. L'odeur des mimosas, le jaune de ces fleurs, premières à apparaître chaque années. C'est le doux sentiment du printemps français.

Elle revivait son souvenir, tout ses sens participaient. Et surtout, elle avait l'image de ce sentiment précis qui correspond à ses bribes de souvenirs d'innocence. Elle parvenait à le matérialiser dans sa poitrine et à le propager dans tout ses membres. C'était comme des vagues, qui ne duraient pas bien longtemps. Il fallait qu'elle trouve le moment, la plus grosse vague, pour lancer son sort. Elle prit une puissante inspiration qui préparait son énergie. A l'expiration, elle ouvrit les yeux calmement, se laissa saisir par son souvenir, prononça la formule.

- Spero Patronum

Elle n'avait pas besoin de hausser la voix, uniquement d'être convaincante, de vouloir le voir. La vague de bien-être se prolongea, comme éternellement, stimulée par l'apparition de sa bête, nette et muette. Elle prit forme au milieu des filaments argentés, un renard vif et indépendant. Il sauta sur des prises invisibles de l'air, quelques secondes, au dessus des élèves, avant de se dissiper en légers fils lumineux. Un sourire indélébile sur le visage, elle se retourna vers Elhiya. La sorcière s'était trompée mais ça n'avait pas d'importance, elles avaient passé un agréable moment.
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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Lorelaï Peony, le  Dim 11 Fév - 15:46

Après s'être occupé du préfet et de la rousse, le jeune serpent se tourna vers Lorelaï pour lui expliquer qu'il était d'origine russe, mais que sa mère était arrivée aux Royaumes-Unis quelques années plus tôt pour y faire sa vie. La jeune femme avait très envie de lui demander ce qui avait pu pousser sa mère à émigrer, mais aussi comment était la vie en Russie. Élius y était-il retourné ? C'était un pays plein d'histoires, de contrastes à n'en plus finir, et froid. Si froid. Elle aurait tant aimé y aller. Marcher dans la neige slave, peut-être une bouteille d'eau de vie à la main ? Le petit serpent sautillant à ses côtés.
- Ah ça n'ira pas alors, dit-elle en lui tendant le papier. J'avais pensé à un beau poisson exotique... Tu sais ceux qui sont juste magnifiques mais empoisonnés ? Mh... dis comme ça c'est bizarre, mais tu peux lire la description, ajouta-t-elle en souriant.

Lui-même lui tendit une feuille où il avait inscrit qu'elle était une libellule. Lorelaï le regarda, son cœur soudainement serré.
- C'est... c'est exactement ça, dit-elle en rougissant. Comment...

Mais le jeune homme était déjà parti et s’entraînait à lancer son sort. Lorelaï sourit, y aurait-il un félin qui sortira de sa baguette ? Ou un poisson...

Elle se releva et inspira grandement, il était temps qu'elle s'y mette à son tour.
- Spero Patronum, murmura-t-elle. Ça ne doit pas être trop compliqué de trouver un souvenir heureux, chaleureux.

Elle pointa sa baguette sur la pelouse, les yeux dans le vide. Un souvenir heureux. Elle alla rechercher dans sa mémoire, remontant le courant de sa vie. Devait-elle vraiment chercher ? Son grand-père, évidemment, assis à deux dans son vieux fauteuil en cuir qu'il aimait tant, elle toute petite, les yeux brillants, qui pointait du doigt les images colorés du livre qu'ils lisaient ensemble. Lui, si proche, qui lui chatouillait le menton, l'amusait. Lui faisait oublier... Son cœur remonte dans sa gorge. Luit faisait oublier la mort de sa mère quelques jours plus tôt. Son père absent, sa grand-mère occupée. Son grand-père lui souriait, gentiment, alors qu'il venait de perdre sa belle-fille qu'il aimait tant. Une larme coula le long de la joue de la blonde qui l'essuya rapidement.
- Non, autre chose, quelque chose de plus récent.

Un beau souvenir récent, il y en avait bien un. Heureux et chaleureux. Ses bras dans lesquels elle se sentait tant en sécurité. Cette sensation de chaleur qu'il propageait dans tout son corps. Lorelaï se concentra sur cette douce chaleur qu'elle ressentait dans son plexus solaire quand elle pensait à lui. Un simple sourire vint illuminer son visage. Elle revoyait ses yeux, ses mains. Quelques caresses, et ce sentiment d'être protégé, contre vents et marrés. Un oasis rien qu'à eux.
- Spero Patronum, murmura-t-elle.

La chaleur passa dans sa poitrine et se propagea tout au loin de son bras, mais rien ne se produisit. Alors elle se concentra sur ce sourire. le temps d'une soirée elle l'avait fait sourire, il avait été heureux près d'elle. Elle lui avait permis d'oublier.
- Spero Patronum, dit-elle avec plus de conviction. Plus sûre d'elle cette fois-ci. Oui, elle l'avait rendu heureux. Un instant seulement peut-être, mais un instant de bonheur rien qu'à eux que personne ne pourrait leur retirer. Spero Patronum.

Quelques bribes argentées s'élevèrent de sa baguette, pas de forme précise, mais un minuscule patronus quand même. Était-ce une libellule ? Peut-être juste deux ailes.
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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Invité, le  Mar 13 Fév - 3:04

Benbow se payait ma tête, en mode t’as rien fait pour gérer le blaireau. Et toi t’as fait quoi hein ? Tu m’as refilé la patate chaude, belle preuve de maturité Monsieur le prof ! Oui il n’était plus un souci, enfin ma concentration en avait pris un coup quand même, de quoi m’handicaper pour la partie pratique, merci beaucoup… Surtout quand il annonça qu’elle consisterait à produire un patronus. J’étais en parfaite disposition, d’échec surtout, super… Et l’autre Élius qui ressemblait à un Artemis bis un poil plus calme ne faisait rien pour améliorer les choses. Très bien clown numéro deux, je vais te laisser tranquille avec Lorelaï et aller m’enfoncer dans les bois. Bien sûr, il pouvait se le carrer où je pense son morceau de papier aussi, j’avais dû jouer la nourrice avec l’autre zouave, ma participation était largement suffisante.

En mode rebelle, je trainais des pieds en m’éloignant du groupe classe. Pas trop non plus histoire de ne pas me perdre et surtout de ne pas me retrouver nez à nez avec un des habitants des lieux. Plantée devant un énorme chêne, je sortis Sérénité, prête à en découdre, sous réserve de réussir à me détendre.

« T’inquiète pas mon ami, je ne te ferai aucun mal. »

Comme si l’arbre allait s’opposer ou riposter. Franchement, je touchais le fond, je n’avais aucune intention de blesser la nature. En honneur de ma jumelle qui l’adorait tant, de celle qui m’avait aidé à découvrir mon esprit protecteur cet été.

Ah Violet, cette fille était capable de m’apaiser à une vitesse folle. Cinq ans d’absence n’avaient pas réussi à briser notre relation, à son retour à Poudlard, tout était presque comme avant. Une complicité retrouvée dès notre premier rendez-vous, cette rouquine était une réelle source de bonheur. Et dire que tout avait débuté par une erreur de lit et une attaque de pantoufle, les amitiés pouvaient naitre dans de drôles de circonstances quand même, un hasard, un heureux hasard même. Le truc idéal pour ce genre de situation, plus qu’à revivre le souvenir de Lyon, la cabane, nous deux perdues en pleine campagne, des tentatives, des ratés et puis une délivrance.

Je fermai les yeux, les bras le long du corps je visualisai la bouille de ma copine. Parsemée de taches de rousseur, dans son accoutrement dépareillé, elle était ridicule bien que belle. En fait je me fichais royalement de ses vêtements, seule sa présence importait, elle était de ces personnes pour qui je ferai tout, bien avant Azénor. Jamais ne n’oublierai ce visage, le premier sympathique rencontré dans ma vie de sorcière. En ta mémoire ma belle, à nos retrouvailles, à toi, à nous.

#Expecto Patron…

Sursaut. Regard balayant l’espace. C’était quoi ce bruit ?! Des feuilles qui tombent, un oiseau qui s’envole, gros danger Mered, alala faudrait arrêter de flipper pour des broutilles un jour. Allez se remettre dedans, le clown n’était plus là, le piaf non plus, il n’y avait plus que moi et ma mémoire. L’arme pointait sur le tronc de ma victime, cette fois-ci plus de distraction, juste me laisser pénétrer par la joie de la connaître. Chance unique de la vie, merci.

#Expecto Patronum

Une volute de fumée jaillit de Sérénité, plutôt une forme compacte transperçant de ses cornes l’écorce du feuillu. Mon magnifique bélier traversa le végétal et termina sa course juste après. J’aurai pu faire mieux, l’environnement oppressant pour une trouillarde m’empêchant de développer le meilleur de moi-même, trop de sons parasites, vite retourner en sécurité proche des tentes. Il était temps de rejoindre le groupe d’élèves mais avant un petit mot pour mon mannequin d’un jour. Je caressais son corps d’une main, il avait peut-être eu peur.

« Je t’avais prévenu que tu ne craignais rien, j’ai tenu ma promesse. Maintenant je te fous la paix. »



Elhiya Ellis
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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Elhiya Ellis, le  Mar 13 Fév - 12:15

T’avais pas trop eu le temps d’attendre que Lydie te réponde que du coin de l’œil t’apercevais l’autre idiot de Poufsouffle en manque certain d’attention faire le tour des têtes à la recherche de lui seul savait quoi.  Une douche pour calmer les nerfs d’Alexei, un pouffement discret de ta part puis retour à l’envoyeur pour l’arroseur. Au moins Benbow était pas une peau de vache, il renvoyait uniquement Artémis, et laissait la rouquine continuer le week-end avec vous.

Suite d’évènement un peu trop rapide à ton gout : l’elfe de maison récupérait vos copies. Annonce qu’il fallait désormais se jeter sur l’exercice pratique. Machinalement un coup d’œil à Peter du côté de son groupe, te remémorant ses conseils de l’autre fois, le semblant de mieux de ton dernier essai dans ce parc. Peut-être qu’en cumulant tout ce qui avait été dit, tu arriverais à mieux de concentrer sur ce qui pouvait générer un patronus corporel.

Abandonnant ton coussin pas des plus confortables, t’étais partie faire comme les autres, te tournant coté foret plutôt que coté élèves pour tenter l’exercice. Une longue inspiration, les cils abattus sur les opales, tu rassemblais les éléments qu’on t’avait fournis pour aller piocher dans un souvenir d’enfance, un de ceux supposément non terni par la mélancolie ou quelques ressentiments collant à l’esprit. Bien, en soit, t’étais supposée en avoir un stock de ces trucs. Les moments où t’étais une mouflette à crapahuter insouciamment dans la petite maison de tes parents ou à aller jouer avec Lucy. La première rencontre, des couettes blondes, l’odeur de la barbe à papa, un sentiment serein et innocent... Voilà, juste ça, pas ce qui en découlait, pas le rappel que ça n’existait plus et que ça n’existerait plus, juste les bons côtés.

-#Spero patronum

Se laisser emplir de ce sentiment bienveillant, de sourires lumineux de ta blonde, de ses théories stupides et amusantes sur le monde magique qu’elle ignorait. Ca paraissait simple. Se caler sur la douceur qu’elle dégageait, sur son aura, la tendresse dont elle avait toujours su faire preuve et qui savait t’apaiser à chacun instant. Très simple. La baguette avait pointé le vide, vibrant doucement entre tes doigts, se nourrissant de ce souvenir, non de ces souvenirs, de tous ceux qui la comportaient elle, pas uniquement sur son rire trop joyeux à l’âge de 3ans. Tous les autres, absolument tout, car il était impossible de les dissocier. Le filament d’argent s’extirpait doucement, lentement, timide mais présent, ne sachant quoi faire, car bien entendu directement pollué par cette pointe au cœur continuellement existante quand tes pensées rejoignaient la blonde disparue.

De la brume argentée, une nouvelle fois, rien de plus que des confettis brillants. Toujours aussi jolis et aussi agaçants d’ailleurs. T’avais soupiré en gonflant les joues, comme si ça pouvait aider à calmer un début d’irritation. Mais comme balancer ta baguette à la tronche de Benbow en lui disant que ce sortilège ne te servirait de toute façon jamais à rien, était proscrit, tu devais opter pour d’autres souvenirs moins… capables de faire dévier cette impression de bien-être passée en quelques images désagréables de rouges carmins couvrant tes doigts.  Nouveau soupir, moue agacée et nouvelle inspiration profonde. Plus qu’à trouver autre chose à quoi se raccrocher. Quelque chose de plus récent peut-être quelque chose qui avait pas fini dans une marre de sang, ça pouvait être déjà un bon départ.

Après la petite moldue disparue, ce qui pouvait le plus être relié à un sentiment de bonheur se comptait assez sur les doigts de la main. Ce n’était jamais qu’une seule et unique situation, mais un ensemble correspondant à une personne, que t’avais d’ailleurs trainé chez Lucy. Avec plus d’un an à être fourré avec, y’avait de quoi piocher dans les moments de tranquillité, les vacances ensemble, et même les tentatives de discussions communes avec les moutons les écossais, puis les français. Oui, nuance très importante pour se focaliser précisément sur ces instants ou rien ne venait entacher le ciel de ton monde. D’ailleurs, il faudrait que tu retentes avec ces bestioles un jour ou l’autre, t’étais persuadée d’avoir trouvé le moyen de leur faire comprendre qu’il fallait répondre bonjour quand tu te pointais dans l’étable en plein milieu de la nuit pour échouer sur leur tas de foin. Enfin, passons. Te laissant envahir de la chaleur de quelques rayons de soleil doucereux de Perpignan, des aromes de glaces à la vanille et autres petits plaisirs qui n’appartenaient pas à cette foret humide, d’un mouvement de poignet, tu recommençais.

-# Spero patronum

Rester concentrée sur l’insouciance, sur les batailles d’eau, sur l’oublie de la baguette sur la plage, sur cette impression de liberté, cette impression si semblable à celle que tu avais toujours partagée avec Elle, et qui était décuplée ces fois où vous vous retrouviez à 3 à vous jeter du maïs soufflé dessus… Associations d’idée déviantes, retour de ce noeud à l’estomac et cette compression de palpitant suffoquant. Cette ombre douloureuse planait toujours, entachant chaque souvenir indéniablement. Nouvelles paillettes argentées que tu regardais avec dépit. Ce n’était pas suffisant, et ça ne le sera pas tant qu’absolument tout te ramenait à ce qui avait disparu.

Le regard dans le vide, tu fixais les ombres mouvantes de la foret. Il y’avait eu cette image sur la plage venue se mêler à celle que tu utilisais pour appeler ton patronus, cette image avec Lucy où plus petite, elle s’amusait à faire des châteaux de sable, inconsciemment, cette image avait embué doucement tes yeux de larmes, comme toujours. Le prochain essai ne verrait pas le jour de suite[/color]


Dernière édition par Elhiya Ellis le Ven 16 Fév - 7:04, édité 1 fois
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Andrew Cobredy, le  Mar 13 Fév - 18:54

Coucou, je remplace Megan.


Ennui et résilience. Depuis le début du cours, Andrew était très discret. Elius était là, et Andrew faisait tout son possible pour en rester très éloigné. Il avait réussi à ne pas se faire trop remarquer quand ils étaient encore à Poudlard, à se tasser dans un siège dans un coin isolé du Magicobus, et à se tenir un peu à l’écart depuis qu’ils étaient arrivés dans la fôret. Par chance, Elius et Andrew n’avaient pas fini dans la même équipe. Quoi qu’il en soit, Andrew en voulait au Professeur. Il s’était senti un peu pris au piège. Tout un week-end en dehors du château, en groupe restreint, sans possibilité de s’échapper. L’intention était louable, on n’en voulait pas trop à l’équipe enseignante, mais quand même. Puis ce Professeur, Andrew ne l’aimait pas trop de toutes façons. Il était vulgaire, et on n’aimait pas trop ça, la vulgarité. Mais encore une fois, il fallait voir le bon côté des choses : le Professeur savait se faire respecter, et ça pourrait éviter à Andrew certains ennuis. Tant que le Professeur serait dans les parages.

Pour Andrew, il était de plus en plus difficile de rester discret au fur et à mesure des questions auxquelles les étudiants étaient invités à répondre. D’abord, parce qu’Andrew aimait la théorie, et qu’il connaissait les réponses aux questions. Il était facilement agacé lorsqu’une réponse s’écartait de la réponse exacte.

*Vraiment ?*

C’était de plus en plus difficile d’être discret également parce que la participation demandée était de plus en plus active. Par miracle, la personne qu’il avait à décrire en dehors de lui-même était le Serdaigle le plus réservé du groupe, et Andrew se contenta de rester dans son coin. Il avait discrètement rendu ses quelques notes, toujours sans trop se faire remarquer. Et voila maintenant qu’il fallait passer à la pratique. Là, c’était difficile d’être discret. Il faudrait au moins, a priori, émettre des sons.

*On va essayer d’émettre des sons un peu à l’écart du coup…*

Penser à un événement heureux, un souvenir agréable. Là, tout de suite, c’était un peu difficile. Andrew n’était pas dans une forme titanesque, et à des années-lumières du saut de joie. Le début d’année était difficile, Andrew était un peu une victime, et s’il était toujours aussi bon en théorie grâce à beaucoup de travail, la fatigue le rendait assez piètre dès qu’il s’agissait de passer à la pratique. Il faisait toujours bonne impression auprès de sa tante, mais il était urgent qu’il se reprenne. On finirait par croire que c’était un petit Cracmol sinon, et ça, ça n’aurait pas été très cool.

*Bon… à quoi je pense. Quand est ce que j’ai été très heureux ? Quand j’ai reçu ma lettre pour Poudlard ? Non, trop pas… C’est pas comme si c’était inattendu. Quand j’a été envoyé à Serpentard ? Bof. Quand j’ai découvert toute cette partie de ma famille dont je n’ai pas idée ? Je ne sais pas si j’étais heureux ou en colère… Essayons, on verra bien.*

Andrew se concentra. Genre, vraiment, il avait ces rides sur le front des gens qui réfléchissent très fort, les yeux fermés des gens qui se donnent de la contenance. Il imaginait sa tante, il se revoyait réceptionner le courrier familial, voir son nom sur l’enveloppe et la colère inattendue de sa mère.

*Pas ultra heureux chou, fais un peu mieux…*

Andrew se concentra à nouveau, sur les événements qui avaient suivi la découverte de cette lettre. Il se revoyait feuilleter les magazines, consulter des livres d’archives à la bibliothèque. Des bouquins absolument pas passionnants, mais qui le rapprochaient chaque page un peu plus de la vérité. Andrew de maintenant sentait, à nouveau, comme Andrew de l’époque, monter en lui l’excitation. Puis Andrew se remémora le jour où il avait trouvé l’article sur la généalogie de sa grand-mère, l’article qui lui révélait qu’il appartenait à une famille de riches sorciers. Andrew avait toujours aimé sa famille, mais avait aussi longtemps aspiré à plus. Cet article, c’était à la fois une confirmation et une clé.

« - Spero Patronum ! »

Rien. Le néant. Le vide intersidéral. Même pas une once de zigouigoui. Andrew voyait chez ses voisins des étincelles, des filets argentés, si non des animaux. Et lui, rien. Sans doute son souvenir n’était pas assez heureux. Ou peut-être n’était-il pas assez heureux en ce moment, tout simplement. Il fallait cependant réessayer. Se concentrer sur la rencontre avec sa tante, qui l’avait tout de suite pris sous son aile, serait peut-être plus efficace. Andrew imagina son manoir. La beauté et le bon goût de cette femme le réconfortait. Il se revoyait dans le salon, tout était si chaud, si confortable. Bien sûr, il était un peu impressionné, mais il était également et surtout étrangement à l’aise. L’espace d’un instant, il avait oublié le monde qui l’entourait, il était bien. Il se concentrait sur le visage de sa tante, sur son sourire. Puis il passait aux appartements, aux tentures, aux tapisseries incrustées, aux tableaux. Il entendait la voix de sa tante, savant équilibre entre la douceur et la fermeté. Il sentait la poularde qui cuisait dans le four de la cuisine. Il était bien.

« - Spero Patronum ! »

Toujours rien.

*Ca me saoule, j’en ai ma claque de ces sortilèges à la c*n !*

Ce n’était pas la joie, mais la colère qui commençait à submerger Andrew. Son incapacité à produire le sortilège, assortie à sa fatigue, le rendit particulièrement irritable. Il ne voyait vraiment pas quel autre souvenir il allait pouvoir ressortir. A ce moment là, il avait été heureux, très heureux. Point. Et de plus en plus, il voyait les autres réussir. Même cet imbécile de Serpentard.

*Et c’est quoi ton Patronus, crétin ? Une fouine… M’étonne pas.*

La colère montait de plus en plus. Andrew se battait pour faire ressurgir les souvenirs agréables. Une série d’images défilait dans sa tête, mélange de joie, de secret, de colère. Andrew n’arrivait plus à faire la part des choses.

« - SPERO PATRONUM ! »

Un filet argenté jaillit lentement de la baguette d’Andrew. Enfin. Mais Andrew y avait laissé les quelques bribes d’énergie qui lui restait. Sans s’en rendre compte, il avait crié. Crié de fatigue, de colère. Ses muscles s’étaient contractés, sa voix s’était élevée. Ses efforts pour restés discrets venaient de s’évaporer, mais Andrew ne s’en rendait même pas compte, trop perturbé.

L’image qu’il avait eu en tête juste avant de prononcer la formule, Andrew la garderait pour lui.
Ethan Turner
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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Ethan Turner, le  Ven 16 Fév - 8:15

La suite du cours se poursuivait, Ethan et son coéquipier jaune et noir avaient eu le temps de s'échanger brièvement leur exercice écrit avant que l'elfe de maison de l'enseignant ne vienne les récupérer. Ce que le bleu avait lu sur la feuille d'Alexeï lui fit se demander s'il l'idée du Suédois allait se révéler être juste, un chat savannah... c'était intrigant un peu, pas que le jeune homme avait grand espoir d'arriver à découvrir l'identité de son patronus corporel pendant ce voyage scolaire. L'enseignant avait ensuite annoncé qu'ils allaient passer à la partie pratique du sortilège, et les étudiants avaient commencé à s'exercer, se distançant les uns des autres pour ce faire.

Ethan se leva, et chercha un endroit libre où s'installer pour se pratiquer. Le brun tenta tant bien que mal de faire abstraction des gens autour de lui. Et s'ils y arrivaient tous, et pas lui? Et si on se moquait? Si l'enseignant le jugeait incapable et le renvoyait à l'école, comme l'autre préfet incapable de se tenir? Non, non, il devait chasser ces pensées de son esprit, pour le bien de sa réussite. D'ailleurs, M. Benbow n'avait-il pas dit plus tôt que le patronus était un sortilège qui demandait des semaines d'entraînement? Oui, il ne pouvait certainement pas s'attendre à ce que ses étudiants le réussissent... Tout ce qu'il restait à faire maintenant, c'était de donner tout ce qu'il avait, et de se concentrer sur un souvenir joyeux. Qu'est-ce quel était le souvenir le plus foncièrement heureux qu'il possédait? L'orsqu'il avait assisté à la victoire de son équipe de Quidditch, en finale de la dernière coupe du monde, avec ses parents? Non, autant ça lui apportait du bonheur, autant ce n'était pas aussi important pour lui que sa relation avec Alicia. Oui, son souvenir le plus heureux était forcément avec la blondinette qui avait une place si spéciale dans son coeur désormais. Mais quel souvenir ce serait? Lorsqu'ils s'était rencontrés pour la première fois, et qu'elle avait chanté pour lui la plus douce mélodie qu'il n'ait jamais entendue? Son coeur avait été conquis cette soirée-là, mais il y avait un autre souvenir, un souvenir tout aussi heureux sinon plus, et c'était leur premier baiser, sur le chemin de traverse, moment où il avait finalement appris que ses propres sentiments étaient partagés par celle qui était maintenant sa petite copine. Ethan décida ce se contenter sur ce dernier souvenir, se disant qu'il était probable qu'il s'agisse effectivement du plus joyeux qu'il possédait. Il se tourna alors dans une direction où aucun autre étudiant ne se trouvait, afin de de prévenir les erreurs désastreuses, et commença à se concentrer sur la scène, qu'il revoyait aisément dans son esprit. Il brandit alors sa baguette en l'agitant d'un mouvement circulaire, et invoqua, d'un ton qu'il voulait le plus clair possible :

-#Spero Patronum!

Rien, c'était un échec lamentable. Ce n'était rien de très surprenant pour le brun, qui ne s'attendait jamais à réussir quoique ce soit du premier coup. Pour la peine, il tenta de se reconcentrer, fermant les yeux avant d'incanter, pour mieux revivre le moment qu'il avait choisi d'imaginer. C'était devant la porte du chaudron baveur, lui et Alicia revenait du marché de Noël, la plus belle journée de sa vie .

-#Spero Patronum!

Oh! C'était une étincelle argentée qu'il avait aperçu, ou le reflet du soleil en fait? Dans le meilleur des cas, il avait réussi à produire un sortilège extrêmement faible, et dans le pire des cas, rien ne s'était produit, une fois de plus. Par contre, de ne pas savoir, c'était un peu irritant, s'il y était arrivé, ne serait-ce qu'au dixième, il aurait aimé ça être au courant. Bon, il ne lui restait plus qu'à réessayer pour en avoir le coeur net. Nouvelle visualisation : la blonde avait levé sa main au-dessus de vos deux visages, portant un bracelet représentant une branche de houx, prétextant que la tradition voulait que vous vous embrassiez. Il y avait bien un sentiment de joie et d'excitation naissant dans l'esprit d'Ethan, alors qu'il lança une nouvelle fois :

-#Spero Patronum!

Cette fois, quelque chose s'était bel et bien produit. Une fine brume argentée s'était matérialisé devant la baguette du jeune homme, persistant pendant une bonne seconde avant de disparaitre, laissant Ethan heureux, mais particulièrement épuisé. L'étudiant ne comprenait pas comment un seul sortilège arrivait à lui demander autant d'énergie, mais en ce moment, il n'aurait pas été foutu de courir plus de 20 mètres avant de s'effondrer. Il songea à réessayer tour de suite, ou d'attendre que son énergie revienne, puis les paroles plus tôt prononcées par M. Benbow lui revinrent en tête. Il pointa sa baguette vers lui avant de prononcer « #Revigor ». Il fut tout de suite remis sur pied, c'était vraiment incroyable comme méthode d'entraînement! Bon, bah il ne restait plus qu'à retenter -encore une fois- le coup. Cette fois c'était la bonne, forcément il y arriverait. Il était devant le chaudron baveur, il voyait le visage doux d'Alicia devant lui, les flocons de neige s'ammoncelants sur leurs têtes et leurs épaules, les lèvres de l'angélique demoiselle se posant sur les siennes, les papillons qu'il avait au ventre, ce sentiment de célérité, de bonheur pur...

-#Spero Patronum!

Il devait se concentrer, mais une brume argentée était bel et bien apparue à l'extrémité de sa baguette. Elle était plus épaisse, plus solide que ce qu'il avait réussi à produire, et elle ne semblait pas vouloir se dissiper, tant qu'Ethan maintenait sa concentration. Le bleu se poussa à bout, maintenant le sortilège en place pendant une bonne vingtaine de secondes, qui parurent de plus en plus pénibles alors qu'elles s'écoulaient. Finalement, complètement vidé d'énergie, l'étudiant abdiqua, et retomba sur ses genoux, trop épuisé pour tenir debout. Est-ce qu'il devait considérer ça comme une réussite? En situation réelle, ça aurait suffi à lui sauver la vie contre un Moremplis ou un Détraqueur? probablement pas en fait... mais en ce moment il devait vraiment prendre une pause, parce que l'exercice se révélait aussi épuisant moralement que physiquement.
Ulysse Daiklan
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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Ulysse Daiklan, le  Ven 16 Fév - 9:44

HRP : Ulysse a déjà fait apparaitre un Patronus, à plusieurs reprises.

Au final je n’aurais jamais de réponse. Ai-je vraiment besoin d’en avoir ? Dans tout les cas l’elfe de maison du professeur choisis ce moment pour venir récupérer nos notes. J’écoute attentivement les consignes du professeur mais bon, elles ne sont pas si compliquées que ça. Juste lancer le sort du patronus. Bon bah ok mais il faut faire quand même un minimum d’effort non ? Bon bah, on se motive à faire autre chose.

Autour de moi les gens ont déjà commencé, mais une réflexion me bloque. Mon souvenir est heureux, c’est indéniable mais... J’ai envie d’en changer, pour un moment qui me trotte en tête depuis quelques temps. Un petit instant. De toute façon si je rate, j’aurais qu’à recommencer avec l’ancien mais bon. Juste essayer.

Ma baguette tourne entre mes doigts et mes yeux se ferment un instant, comme ce jour de ma troisième année dans cette salle de cours. Je revois cet instant de paix qui a suivis l’horreur. L’un des seuls qui a été capable d’apaiser ma haine ces jours-là.  Je me souviens du sourire crispé de mes parents lorsque Calypso a passé la porte de la maison après son séjour à l’hôpital. De son aspect de petite peste qui est revenu, comme si elle cherchait à nous rassurer alors que c’était à nous de l’aider. Et pourtant à force de tenter, à force de bouder et de faire l’enfant, elle avait réussi à nous faire oublier ce qu’il s’était passé. Une soirée, un instant ou nous étions tous réunis, soudés. Entre les rires, le repas et les jeux en famille. Juste avant que la fatigue des évènements ne nous rattrape.

Tout s’était estompé quand je suis allé la coucher. Endormie, dans on lit et pas dans celui d’une salle blanche, bien trop morbide pour une enfant de son âge. Une envie, un moment à chérir. Un de ces moments uniques pour lesquels je pourrais me battre. Je laisse ce sentiment, rare, qui m’avait envahi juste à ce moment-là, se répandre de nouveau dans mon corps, dans mon sang, dans mes veines. Je regarde devant moi, baguette levée.

- Spero Patronum.

La magie s’échappe, mon émotion se concentre vers ma baguette formant d’abord un fin filament argenté, pour former peu à peu mon Léopard. Un sourire s’étire sur mon visage à sa vue. Même si j’ai déjà fait  ce sort à plusieurs reprise, le changement de souvenir se fait sentir légèrement sur mes muscles. Je suis content d'avoir réussis à utiliser un nouveau souvenir, moins content de tout ce que ce souvenir amène avec lui. Juste un sentiment de colère qui recommence à m'envahir légèrement. C’est pas grave, en attendant je vois mon Patronus naviguer, le suivant du regard jusqu’à ce qu’autre chose attire mon attention.

J’avance vers Lhiya et me met à côté, la regardant tête penchée. Je fronce les sourcils à la vue de ses yeux humides. C’est le sort qui la met dans cet état ? Je sais pas à quoi elle a pensé mais ça devait clairement pas être un souvenir purement heureux, vraiment. Je soupire et me glisse derrière elle pour la prendre dans mes bras. Mon menton posé sur le faut de son crâne.

- Je t’apprendrais si tu veux.

Puis je reste là, elle dans mes bras. J’attends la fin du cours, le Léopard reste encore quelques minutes avant de s’évaporer. Espérons que le prochain exercice ne la mette pas de nouveau à mal.
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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Jade Wilder, le  Ven 16 Fév - 14:40

HRPG: Comme Ian l'a dit, je prends la place d'Alicia pour ce cours ! J'ai fais de mon mieux pour ne rien louper, mais il y aura forcément des incohérences puisque Jade en soi, n'est pas vraiment là depuis le début. Si il y a un soucis, n'hésitez pas à me MP ! Et pour la forme, Jade est juste restée particulièrement dans son coin depuis le début. Enjoy !




Depuis le début du cours de Défense contre les Forces du Mal, Jade s'était efforcée de rester un maximum à l'écart. Le simple fait de voir Artemis parmi les participants l'avait déjà bien refroidie, mais le reste aussi, en soi. Est-ce qu'elle détestait les sorties scolaires ? Pas vraiment, elle qui était si curieuse avait plutôt tendance à les apprécier à leur juste valeur, surtout si ils découvraient là des lieux inconnus. La forêt de Sherwood d'ailleurs, était une mine de légendes en tout genre, qu'il s'agisse de contes moldus ou d'histoires sorcières. Il suffisait de lire un peu pour en trouver des dizaines de références. Et si c'était le genre de lieu qui l'intéressait beaucoup - un peu comme la forêt de Brocéliande - elle n'avait jamais pu y mettre les pieds par elle-même auparavant. Beaucoup de choses la retenaient, à commencer par le fait d'être dans un pays tout autre, déjà. Et puis ensuite... ensuite elle avait simplement pensé à autre chose que d'aller faire une ballade en forêt. La vie a ses priorités, qu'on le veuille ou non.

En soi, cette sortie l'avait enchantée au début. Même le timbré qui lui servait de collègue n'avait pas réussit à amoindrir son désir de découverte. Néanmoins, les choses avaient peu à peu évolué depuis le début du voyage. Jade n'était pas quelqu'un de très loquace, souvent dans la réserve plus qu'autre chose. Le voyage en bus n'était rien par rapport à ce qu'annonçait la suite. Une tente par groupe... Quatre personnes dans une tente. Elle qui n'appréciait pas beaucoup la proximité était mal barrée. En réflexion permanente, la jeune fille avait finalement conclu qu'elle irait dormir à la belle étoile si besoin, elle saurait bien s'éclipser et s'éloigner légèrement sans qu'on ne remarque rien non ? Après tout, quand ils pioncent les adolescents, ils font pas semblant... Encore faudrait-il qu'elle dorme, de toute façon. Assez casanière, l'Italienne n'avait pas pour habitude de dormir ailleurs que chez son frère ou dans les dortoirs de Poudlard. Et même là-bas, ça avait été difficile au début. Partager son quotidien avec d'autres sorciers n'était pas une tâche facile pour quelqu'un comme elle. Enfin, à croire que cette sortie scolaire était une petite épreuve personnelle ! Il fallait bien que les choses se diversifient, et le professeur Benbow avait eu une très bonne idée en faisant cette sortie. La première partie du voyage était visiblement centrée sur les Patronus. Un sujet passionnant, longuement étudié par l'adolescente, sans qu'elle n'ose se lancer dans l'apprentissage plus... "magique". Elle était si peu douée avec une baguette entre les mains que ça en devenait risible. Était-elle seulement capable de produire un Patronus ? De trouver un souvenir suffisamment heureux pour qu'il donne quelque chose d'utile ? Son enfance était heureuse, elle se souvenait de beaucoup de bons moments avec ses parents, mais il ne s'agissait que de bonheurs du quotidien, de sourires et de rires échangés, de moments en famille qui l'avaient purement marquée. En soi oui, il s'agissait de souvenirs heureux... mais étaient-ils assez puissants pour faire l'affaire ? Craignant d'échouer, encore, Jade appréhendait le moment où il faudrait finalement se lancer. Sa tête tentait vainement de trier ce qui pouvait éventuellement coller, mais le doute l'emportait facilement.

Pour ne pas changer, Artemis avait fait n'importe quoi. Il répondait, était insolent, faisait bêtise sur bêtise et se voyait comme intouchable. Pathétique. Jade ne comprenait toujours pas pourquoi il était encore accepté en cours, pourquoi personne ne faisait rien face à ce crétin. Malheureusement, ce n'était pas en son pouvoir, sinon il aurait été collé dehors avec un coup de pied aux fesses... ce qui ne tarda finalement pas après que le jaune s'en soi pris à Alexeï. Même ceux de sa maison, il ne les respectaient pas. Levant les yeux au ciel, Jade fut ravie de le voir exclu purement et simplement. Déjà que l'exercice lui paraissait difficile de nature, alors si en plus l'autre crétin venait la déconcentrer, ça n'irait pas. Étrangement, elle s'était incroyablement détendue au départ du blaireau - et là le mot convenait parfaitement. Et soudain...

- Lawson, récupère moi les papiers s'il te plaît.
Nous pouvons passer à la phase suivante, la plus intéressante : la partie pratique. Vous allez essayer de produire un Patronus, en prononçant la formule, mais pas que. Il faudra trouver un souvenir particulièrement heureux, vous devrez vous en imprégnez, le revivre complètement, et une fois consumé par l'émotion qu'il vous procure, lancer le sortilège ! N'hésitez pas à faire usage du sortilège "Revigor", si vous sentez qu'il vous manque du jus.


Bon, il fallait bien que ça arrive. Jade s'y attendait de toute façon, ils n'avaient pas fait une partie théorique pour ne pas la mettre en pratique ensuite. Automatiquement, les battements de son coeur s'étaient accélérés. La peur d'échouer la consumait, littéralement. Si seulement elle était plus douée que ça, si seulement elle arrivait à faire totale part des choses et à être aussi performante que les autres élèves de cette classe. Pourquoi est-ce qu'elle était aussi mauvaise ? Qu'est-ce qu'elle faisait de mal ? Inspirant profondément, la préfète fit de son mieux pour se calmer. Elle devait se calmer. Paniquer ne servait à rien. Elle devait plutôt se concentrer et trouver ce fameux souvenir, celui qui peut-être, lui permettrait de produire un semblant de Patronus. Oh bien sûr, elle était persuadée de ne pas réussir. Parce-que à force, la blondinette s'était habituée à cette fatalité: elle avait beau apprendre, s'entrainer, faire son maximum, ce n'était jamais suffisant. Jamais du premier coup, en tout cas. Bon, de temps en temps peut-être, mais c'était suffisamment rare pour ne pas trop y croire.

A son tour, elle rendit également son papier. Pour elle, une introspection était quelque chose de particulièrement difficile. Elle qui avait tellement de mal à se juger sans le faire négativement, la difficulté pouvait se comprendre. Tenter de se trouver des qualités et de les retranscrire sans se trouver particulièrement prétentieuse était une tâche compliquée. D'autres y arrivaient tellement facilement... pas elle. Et après on s'étonne qu'elle manque de confiance.

Déjà, les autres élèves commençaient l'exercice. Certains semblaient sûrs d'eux, sans doute avaient-ils déjà tenté ce sortilège. Pourquoi est-ce qu'elle n'avait pas fait la même chose déjà ? Pourquoi, malgré qu'elle se soit autant renseignée dessus, n'avait-elle pas été fichue de prendre sa baguette pour tenter de laisser vivre les mots encrés sur le papier ? Elle aurait pu donner des dizaines de réponses, se voiler purement et simplement la face, mais face à ses propres échecs, elle ne mentait pas. Elle avait juste peur de ne pas réussir. Cette peur la bouffait, la rendait totalement folle. Et à présent, ça influait également sur ses actions ? Plus possible. Il fallait qu'elle trouve un moyen de s'améliorer, à tout prix, sinon elle n'avancerait jamais.

Inspiration, alors qu'elle se levait finalement et prenait sa baguette. Faisant rouler subtilement le bois fin entre ses doigts, la blondinette cherchait dans ses souvenirs. A quel moment avait-elle été la plus heureuse ? La réponse était dans sa toute jeune enfance, c'était certain. Avant ses 9 ans. Avant que ses parents ne soient plus qu'un souvenir, plus qu'une affaire classée que tous ont oublié. Pas elle. Elle ne pouvait pas oublier et c'était ce souvenir là qui prenait toute la place. Sauf que ce souvenir n'avait rien d'heureux, il représentait une période de sa vie tellement floue, représentée par des visages et des mots difficiles, une enfant devenue trop tôt adulte alors qu'à cet âge, tout n'était que préoccupations faciles pour les autres. Avant ses 9 ans donc. Oh l'Italienne n'avait pas à se plaindre, son enfance était belle. Ses parents l'avaient choyée, avaient tout fait pour qu'elle soit heureuse. Ils avaient même sacrifié beaucoup pour répondre à ses besoins insatiables de découverte et d'expérimentations. C'était grâce à eux qu'elle avait découvert tant de sports, d'activités diverses. La plupart n'étaient pas restées, appelons ça une certaine curiosité sans pour autant laisser place à la passion. Mais certains tests s'étaient avérés être de véritables révélations. Si ils ne lui avaient pas permis de prendre des cours d'équitation, serait-elle aussi proche des équidés aujourd'hui ? Si elle n'avait pas tant voulu imiter sa mère, aimerait-elle autant la danse ? Et si ils ne l'avaient pas autant encouragée, que serait-elle aujourd'hui ? Si seulement leur vie ne s'était pas arrêtée de façon aussi abrupte... les choses auraient pu être tellement différentes... Peut-être qu'elle serait bien plus confiante face à ses pouvoirs. Nul doute qu'elle ne serait même pas à Poudlard d'ailleurs, mais ça c'était une autre histoire dans un océan de probabilités.

Soupir. Nouveau coup d'oeil aux autres et à leurs tentatives. Souvent ponctuées de succès. Et si elle était la seule à échouer. Elle ne voulait pas décevoir. Se décevoir, décevoir sa famille, décevoir le professeur, bref elle était terrifiée à l'idée de ne pas réussir. En sixième année et seule à ne pas parvenir à ses fins ? Quelle horreur. Inspirant, puis expirant lentement, Jade fixa la végétation environnante. Le temps ne se prêtait pas aux souvenirs, mais elle fit tout de même le lien avec l'Italie, ses terres d'origine, là où elle avait grandit et évolué. Où elle avait passé ses meilleurs moments. Elle aimait tellement ce pays, ses racines, tout ce qui le composait en soi. Cela lui manquait terriblement.

Mais plus encore, c'était les moments passés là-bas qui faisaient écho dans sa tête. Ces moments de joie dans les longues plaines de Syracuse. Cette vue sur les étendues d'eau, où ils partageaient des pique-nique sans fin, de longs après-midi de balades rythmées par l'air d'agrumes régnant aux alentours. A cette pensée, un petit sourire naquit sur les lèvres de la jeune fille. Elle avait beau regretter ce temps, son simple souvenir était une bouffée d'air frais. Est-ce que ça allait suffire pour l'exercice ? Il fallait l'espérer. L'espoir était tout ce qu'elle avait pour avancer. Allant un peu plus à part, par simple réflexe, Jade ferma les yeux, tentant de faire revenir cette vision, d'un peu plus tôt. La douceur du temps, le soleil chauffant son grain de peau, les embruns parfumés typiques du Sud et des bords de Mer. Et surtout, ces rires, d'une famille unie et heureuse. Si le froid ne lui picotait pas la peau, elle aurait presque pu s'y croire. Revenir en ces temps et changer les choses. Plissant légèrement les yeux, Jade décida de lancer le sort avant de se déconcentrer.

- Spero Patronum.

Espoir, demande muette, mais déception en rouvrant les paupières pour ne voir aucun résultat. En soi, ça ne l'étonnait pas. Même sans son incapacité quotidienne, Jade avait sentit ce changement, dans son esprit. La simple envie de changer les choses lui avait rappelé ce qu'elle aurait aimé changer. Ça avait tout gâché. Secouant la tête en prenant un nouveau bol d'air, la blairelle s'accrochait, faisait de son mieux pour ne pas laisser le doute l'envahir totalement. Elle devait faire mieux. Elle pouvait le faire, il le fallait.

- Spero Patronum.

Sensation d'une légère vibration entre ses doigts, alors qu'elle s'accrochait à son souvenir, presque désespérément. Peut-être était-ce trop flou, trop incertain pour l'importance qu'avait le Patronus. Car en dehors de cette sensation, rien ne se produisit, à nouveau. Et c'est après deux nouveaux essais tout aussi infructueux qu'elle soupira, s'asseyant sur un rocher tout près. Pourquoi est-ce qu'elle n'y arrivait pas ? Elle avait déjà ressentit ce genre de doute par le passé, à de multiples reprises et plus encore depuis qu'elle avait découvert la magie. Et si ce n'était tout simplement pas fait pour elle ? Est-ce que c'était un signe, lui montrant qu'il fallait abandonner et rendre les armes une bonne fois pour toute ?

Non.

Hors de question. Ce n'était pas ce qu'elle avait apprit. Son père lui avait enseigné tant de valeurs, à commencer par celle d'un travail bien fait et récompensé. Si elle voulait avoir ce cadeau qu'était la réussite, elle devait travailler encore et encore. Abandonner n'était pas un choix. Quand ils étaient là, ses parents lui avaient appris à ne pas baisser les bras. C'était d'eux qu'elle tenait cet acharnement. A force d'ambitions, l'enfant qu'elle était avait aussi connu des échecs. Des gâteaux mal réalisés, des chutes à cheval ou depuis la poutre qui lui avaient miné le moral. Un après-midi, en balade avec ses parents, elle était même tombée lourdement après que son poney ait eu une frayeur face à un animal, sortit des hautes herbes. Ils avaient été là, l'avaient réconfortée. C'était sans doute ce qui lui manquait le plus, leur présence rassurante. Ce don qu'ils avaient de lui montrer le bon chemin, la bonne façon de faire les choses en oubliant les doutes. Se concentrant sur ce souvenir, un peu plus précis cette fois, Jade ferma les yeux durant de longues minutes. Son coeur battait moins fort, pas parce-que ce souvenir n'était pas intense, mais parce-qu'il la détendait. Lui procurait des sensations qu'elle ne connaissait que trop peu. Et, rouvrant doucement les paupières sans pour autant regarder quoi que ce soit, la demoiselle prononça le sort.

- Spero Patronum...

A nouveau, cette sensation entre les doigts. Ce petit filet électrique, caractéristique. Mais les dernières fois n'avaient pas été probantes, offrant seulement ce petit stimuli sans rien apporter d'autre. S'accrochant à son souvenir, Jade vit bientôt un filet s'échapper, suivi d'autres, formant une sorte de brouillard lumineux. Ce fut bref, trop à son goût étant donné le bien-être qu'il lui procurait, mais bel et bien présent, l'espace de quelques instants. Souriant, tout doucement, Jade se laissa tomber, à genoux, par terre. Elle était vide d'énergie, mais l'émotion qu'elle ressentait était incroyablement apaisante. Elle était bien loin du niveau de certains, qui avaient déjà leur forme animale, mais tant pis. Au moins, elle avait réussit à produire quelque chose et étant donné la difficulté de cet exercice, elle ne pouvait qu'être contente. Néanmoins, hors de question d'en rester là. Elle retenta à nouveau. Tant que le temps qui leur était accordé n'était pas achevé, elle devait continuer à s'exercer.
Elaia Walter
Elaia Walter
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Première année

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Elaia Walter, le  Ven 16 Fév - 19:43

Le professeur était en train de ramasser les papiers. Alice se demander bien en quoi consisterait la suite du cours. Perdue dans ses pensées, une voix vint les interrompre. C'était M.Bembow qui parlait. Quand la brune entendit que ça serait de la pratique et qu'ils essayeraient de produire un Patronus, elle se retint de sauter de joie Ca faisait longtemps qu'elle voulait re-tester le sortilège. Juste parce que c'était quelque chose de basique et qu'il était particulièrement complexe et utile. Elle essaya de se souvenir d'un moment heureux qu'elle avait partagé. Que ce soit avec une ou plusieurs personnes.

La lionne avait essayé de se souvenir d'un moment heureux. Mais tous se ressemblaient. Et, peut-être ne serait t-il pas assez puissant, celui qu'elle avait choisi. La tête baissée, les yeux fermés, le corps relâché, elle tenta de se replonger dans ce souvenir qu'elle avait choisi, de s'en imprégner totalement. Mais ce souvenir, elle le sentait, ne lui procurait pas assez d'énergie. Alors elle recommença. Les yeux fermés, très concentrée, elle essaya de ressentir une joie intense.

Oui, c'était ça, elle avait trouvé. Sa sœur jouant avec elle, des rires puissants. Deux fillettes joyeuses peut-être un peu trop, un soleil éclatant et une pelouse bien verte.

- Spero Patronum !

Rien, pas même un éclat argenté. Juste le vide total qui était comblé, des fois, par les incantations que criaient les autres élèves. Un coup d'œil à droite, à gauche, derrière elle. Quelques autres élèves avaient réussi à produire ce qu'on pouvait appeler un "Patronus". Bien qu'il ne soit pas corporel, on pouvait percevoir des éclats d'argents, comme de la poudre colorée. Ca faisait très joli. Mais bon, pas le temps de rêver, il fallait se remettre au travail; ce qu'elle fit tout de suite. La sorcière repensa aux fous rires avec sa sœur, les éclats de rire qui ne cessaient pas. Elle replongea dans ce souvenir et récita la formule :

- Spero Patronum !

Un regain d'énergie la parcoura, partant de la main et se propageant dans tout le corps. Elle eu un frisson et cette sensation si étrange... A vrai dire, elle avait testé le sortilège deux fois. Et la deuxième fois, elle avait réussi à produire un Patronus pas corporel mais un éclat argenté avait prit la forme d'un animal. Mais elle n'arrivait toujours pas à dire lequel. Ca n'avait pas été très clair.


La jeune fille entreprit de recommencer une dernière fois. Elle en avait envie. Alice avait la détermination nécessaire pour le faire. Mais la force... Peu importe, elle allait le faire. Elle se concentra, plissa les yeux jusqu'à fermer ses paupière et récita à nouveau cette même formule.

- SPERO PATRONUM !!!!!!

Sa voix avait été plus forte, comme soutenue par une force intérieure. La sensation se faisait plus intense encore qu'auparavant. Se propageant dans son corps, dans chacun de ses muscles. Le frisson été plus fort et durait plus longtemps. Alice leva la tête. Et ce qu'elle vit la rendit folle de joie. Un animal, un chat. SON Patronus. Le sien. C'était juste magique, extraordinaire. A présent, elle entreprit d'appeler son professeur.

-M. Benbow ! Venez vite. J'ai réussi à produire un Patronus corporel !

Peut-être que pour certain le souvenir aurait paru insuffisant. Mais pas pour elle. Ce souvenir était assez puissant pour produire un Patronus. Et Alice savait pourquoi. Il constituait une grande partie de son enfance et dans le monde dans lequel elle avait grandi.
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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Invité, le  Ven 16 Fév - 22:22

L’exercice était simple. Enfin simple, façon de parler. Je connaissais la leçon on va dire. Mais je crois qu’on va rire plutôt. Enfin bref. Je me lève, puis je vais un peu plus loin. Je préfère me sentir seul plutôt qu’entouré pour faire ça. Je fais quelques pas, d’un pas discret je ne compte pas attirer l’attention.

Je m’assois dans un premier temps. L’air qui caresse mes cheveux. Je ferme les yeux, j’essaye de me vider la tête. Méditation ? Non, je cherche à éviter toute distraction. Inspire, expire. Pense à ce qui est l’opposé du pire. Quelques soupire quand je repasse certain souvenir. Des choses qui ont du mal à guérir ? Ou des choses qui font encore souffrir ? Mes blessures physique empêche la bonne technique de la respiration. Attention à ne pas se perdre dans la nostalgie. C’est sympa mais c’est un sacré ennemie quand même. Il te fait oublier tes soucis mais t’empêche de t’en séparer. C’est comme se condamner à toujours subir en attendant de mourir. Mon dos se courbe et mes coudes se posent sur mes cuisses. Ma tête vient se poser dans mes mains. Je suis bien assis comme ça. Je cherche un souvenir qui pourrait suffire pour produire un patronus assez puissant pour être ce qu’on attends de moi. Parfois on aime ne pas se laisser choix, ou croire qu’on n’a pas le choix. Comme pour se forcer à avancer, pour se forcer à s’apprécier ou bien juste justifier un acte que nous n’assumons pas. Nous sommes comme ça mais là, j’y suis confronté. Les souvenirs sont le pire, enfer cérébral dans la tête normal que je porte. Je revois des choses, des trucs, des machins. Je me dis que j’en ai fais du chemin, que j’en suis bien loin, que je devrais être plus serein et pourtant il n’en est rien. Vie d’adolescent qui ne se comprend pas. Je crois que nous sommes tous comme ça, rien d’exceptionnel de ce côté là. Je revois l’amour fraternel que je porte, l’amour des parents, la haine des enfants, ceux qui sont pas content et ceux qui cherchent à aller de l’avant. J’ai l’impression de déposer le bilan alors que je commence à peine à le faire. Quelle galère. Je crois que mon esprit vocifère sur ce qu’il voit. Il préfère quand je ne lui rappel pas tout ça. Là, je déterre à la pelle des choses que je croyais derrière depuis belle lurette. Ils passent mais ne s’effacent pas. Je trie, je choisit, par ordre de bonheur. Ceux qui me semblent être les meilleurs pour réussir ce sort contre le malheur. Certain m’arrêtent le cœur, d’autre soulage sa douleur.

Voilà, j’en ai quelque uns, je vais les essayer on verra bien. Je me relève doucement, prend ma baguette en main. Rouvre les yeux, regarde devant moi. J’espère que je ne serais pas déçus de moi. Le regard droit, le bras tendu, l’esprit détendu et la parole sure.

« Spero Patronum »

Rien ne se produit et je ne me sens pas plus fatigué. J’ai du mal m’y prendre. J’ai pas du bien comprendre. Je secoue la tête comme pour balayer cet échec. Je ne suis pas bête, je vais y arriver.

« Spero Patronum »

Cette fois-ci je l’ai senti le sort, comme lors qu’on en jette un autre. Mais rien ne s’est passé. Étonnant ? Non, normal quand on apprend. Se serais surprenant que j’y arrive aussi vite. Je ne me décourage pas. Je vais y arriver mais pas comme ça. Je fais tourner le poignet comme pour me le détendre. Je reprend.

« Spero Patronum »

Toujours rien, pour le moment ça reste normal, aller on reprend, on apprend, on comprend, on se détend.

« Spero Patronum »

Bon, ça ne fonctionne pas. Je vais changer de souvenir. Celui-ci ne doit pas suffire pour me transporter dans le monde magique du bonheur pour balayer le malheur produit par des détraquer. Ai-je assez de cœur ou bien ai-je trop peur d’échouer ? Je reprend, la voix moins sure.

« Spero Patronum »

Je vous laisse deviner. Rien n’est arrivé. L’énergie se vidait quand même petit à petit. Il faut que je fasse attention. Je ne vais pas pouvoir essayer à l’infini. Ça ne me suffit pas. Je veux y arriver, je veux ne pas me planter. Je veux comprendre. Ce sort est utile pour la suite, il sert à plein de chose. Peut-être qu’il peut calmer des névroses ? Non, je me perd. Aller je ressaye avec ce même souvenir.

« Spero Patronum ! »

Soyons sérieux deux seconde. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond avec ce sort ? Qu’est-ce que je fais mal dans le fond ? Je m’assois deux seconde. Je prend le temps de réfléchir, j’essaye de me calmer encore. Mon cœur bat de moins en moins fort. J’y arriverais un jour. J’espère que je n’ai pas tord. J’essaierais encore et encore. Oui voilà, ne pas abandonner. Aller, on va recommencer mon petit Riri. * Let’s go * Me revoilà debout. Bras tendu, regard droit, respiration calme. Esprit serein, j’essaye un troisième souvenir. D’une voix calme, presque douce, je dis.

« Spero Patronum »  

Hé bien, toujours rien. Comment est-ce possible ? Je fais de gros yeux. * Comment je peux autant échouer ? Après tout ça, ces entraînement, ces coupes, ces affrontements … Comment ? J’ai beaucoup travaillé la maîtrise de la magie sous cette forme. Pourquoi je n’y arrive pas ? … * Je change une nouvelle fois de souvenir. C’est mon quatrième et dernier que j’ai. Après je ne vois pas quoi essayer de plus. J’y arriverais, oui j’y arriverais. Voix calme.

« Spero Patronum »

Yes ! C’est pas réussis ! Je n’ai toujours pas réussis … Fait … Bref. Je secoue la tête, répète le sort à voix basse sans le lancer. Je le prononce bien ? Qu’est-ce que je fais mal ? Pas d’aide, j’y arriverais et volerait de mes propres ailes. Enfant fragile aux résonnement débile. Mais ça me tenais à cœur, je n’avais pas peur d’essayer encore et encore. J’avais surtout peur d’échouer. Alors je me relance avec ce même souvenir.

« Spero Patronum ! Spero Patronum ! »

[…]


Une petite ellipse parce que ça aurait été long. J’avais essayé encore deux trois fois. Alternant les souvenir pour ne jamais réussir. Je me sentais fatigué, j’étais assis par terre. Regardant droit devant. J’avais pas envie de regarder derrière. Respirant relativement fort. Chaque inspiration et respiration me faisaient mal à cause de mes blessures sur le torse. Sacré duel. Comment après survécut (grâce à son bon vouloir) à ça, je pouvais échouer maintenant ? Stupide enfant, enfant stupide, débile. Je pense, je penche un peu sur le coté. J’essaye de trouver d’autre souvenir. j’essaye de réfléchir sur ce qui à put causer un tel échec. Prophète de la débilité. Je suis déçu, je me déçois. Du regard blasé au regard vidé. Je n’ai pas envie de me retourner, d’affronter celui des autres. J’aimerais y arriver facilement. Mais je me sens juste enfant, et inutile, invisible dans ce grand monde. Ma baguette ne gronde pas, elle boude. J’ai envie de me mettre en boule et rester là à vie. Mais ce n’est qu’un échec, pas la fin, pas une finalité. J’y arriverais peut-être un jour, mais pas maintenant. Ça me fais mal, j’ai mal, je suis fatigué. Mais je suis quand même en colère. Alors dans un geste, je jette ma baguette un peu plus loin devant moi. Je vois où elle atterrie. Je la surveille, toute façon je peux toujours la faire revenir. Ça je sais faire ...

Demandez mon LA pour une action vis à vis de la baguette
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Re: Cours N°6 : Voyage scolaire.
Invité, le  Ven 16 Fév - 23:59

Et c'est qui qu'est toujours à la ramasse ? Heeeeein ? C'est Marjojo ! Donc bah comme d'hab j'ai pas pu lire, toute façon les interactions sociales c'est surcoté.... Nan en vrai si y a quoi que ce soit faut me MP.

Fin de la théorie annoncée, je dépose mon petit papier après avoir rapidement griffonné mon idée en bas du papier. Un oiseau. Ouais bon c'est vague, mais je sais tellement pas à quoi m'attendre... Et puis je me dis que je suis trop jeune, peut-être même que mon propre patronus qui sommeil en moi il sait même pas qui il est ! C'est pas facile, de s'identifier à un animal comme ça ! Ça me fait penser au jeu en primaire, quand on devait faire nos portrait chinois, mais je sortais toujours des trucs au pif. Et aujourd'hui encore, c'était pas plus réfléchie.

Je sors ma baguette, la fait rouler doucement entre mes doigts et regarde les autres faire un peu. Ça a vraiment pas l'air facile ! Pourtant certains s'en sortent plutôt bien avec de beaux filets argentés, y a même quelques animaux comme ça qui apparaissent ! D'ailleurs en voilà un nouveau, suivi d'un cri d'excitation, une rouge à réussi on dirait ! Alors je me lance. Je réfléchis un instant au moment le plus joyeux que j'ai pu vivre. Le jour où j'ai appris que j'allais aller à Poudlard peut-être ? Mouais non. J'étais surtout étonnée et perdue. Je cherche je cherche, ça se bouscule à toute vitesse dans ma tête..... Oh si ! Quand Jace m'a offert un balai à Noël ! Là j'avais littéralement explosé de joie ! Je me concentre là dessus. Sur ce sentiment, et inconsciemment je souris bêtement, là au milieu de cette forêt, au souvenir de ce Noël si parfait.

#Spero Patronum !

Et s'en suit un magnifique néant d'action, le vide absolue ! Rien du tout. Je me reconvertie et recommence.

#Spero Patronum !

1 fois, 2 fois, 3 fois.... Mais à part la fatigue...... Pas de lumière argentée pour moi.
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