Botanique - Cours n°1

Le membre 'Benedict Adams' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 10 faces' :

Reportant son regard sur les deux garçon, Awanne ne releva même pas remarque de sa cousine. Plutôt inhabituel mais divertissant selon elle. Après tout, mister Adams pouvait servir à quelque chose. Il faut dire que le cours était d'un ennuie ! (comme la plupart des cours de botanique d'ailleurs).
C'est Daisy qui sortie la jeune fille de ses pensées.

- On a combien de graines maintenant ? J'ai l'impression qu'on cartonne !

Effectivement, il y avait quelque chose à faire, mais maintenant que les demoiselles y arrivaient bien, la serpentard ne voyait plus vraiment l’intérêt de continuer.

- Heu... une dizaine je crois... Je vais le faire une dernière fois, après j'arrête !

*Je commence vraiment à en avoir mare de me brûler pour rien !*

Awanne plongea une nouvelle fois sa main dans le buisson.

1 à 9 : (réussite) Awanne récupère une graine, retire son gant et s'écarte du buisson.
10 : (échec) Awanne se brûle une nouvelle fois. Elle retire son gant et s'écarte du buisson.

Le membre 'Awanne De Saint-Anthost' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 10 faces' :

Le cours était tel que Cara l’avait espéré ; bruyant, dangereux, et ne nécessitant pas son intervention. Elle n’avait qu’à les laisser là, à s’infliger des brulures plus ou moins superficielles, simplement parce qu’elle l’avait demandé. Est-ce qu’elle serait capable d’extraire ces mêmes graines sans se brûler ? Rien de certain. Mais elle n’avait pas besoin d’essayer, puisque ces élèves dociles allaient lui en procurer tout un tas, qu’elle irait revendre pour une somme rondelette sur le chemin de Traverse. Peut-être qu’elle en profitera pour s’acheter de nouveaux vêtements ; à bien y regarder, elle n’était pas si certaine que ce banal t-shirt la mette particulièrement en valeur. Elle était sublime, évidemment, mais pas... Pas renversante. Se promettant d’y remédier, la de Lanxorre se décide à faire un tour de classe. Elle commence par la gauche, se plaçant près de Lilith et Elaia, juste à temps pour entendre la sublime insulte de la Poufsouffle et assister à l’essai concluant de la Gryffondor. « Pas mal... » Davantage prononcé pour souligner l’inventivité de Lilith que le succès d’Elaia, qui la laisse passablement de marbre – elle aurait préféré qu’elle se blesse. Les laissant là, elle arrive à la table de l’élève qu’elle avait pris en grippe, et qui lui tient tête. Elle aime ça, quand ses victimes résistent. Ça lui donne encore plus envie de les écraser, de les humilier. Sourire féroce en regardant Ezequiel mettre ses gants, malgré les consignes claires – limpides ! – données par la professeure. Elle espère le voir se brûler dans sa première tentative, mais hélas, le bougre s’en sort sans une égratignure. Frustrant. Elle ne peut que lâcher un « Pathétique » à l’encontre de Jennifer qui, elle, vient de rater son essai, avant de les délaisser au profit du groupe suivant. Il y a là l’une de ses anciennes élèves des cours d’enchantements, et une nouvelle petite Serdaigle. Des deux, c’est Elida, la plus divertissante. D’une voix forte, la professeure compte, au gré des essais de l’élève ; « Un échec ! Un autre ! Encore un ? » Et le ton est de plus en plus moqueur au fil des tentatives. Ajoutez, au cinquième échec, un rire dédaigneux. Enfin, la Serdaigle parvient à extraire le fameux sésame, mais « Ça se passe de commentaire », votre prestation médiocre, Cestero.

La voilà derrière le duo Gabin / Morgana. Le Serdaigle a adopté un ton bien moins cassant que précédemment pour s’adresser à sa coéquipière. Ça la fait sourire, Cara, ces émois adolescents, même si « Vous manquez de finesse », Šprajc. « Ne vous laissez pas distraire, vous aurez des prétendants plus habiles » qu’elle lance à Morgana, qui enchaîne deux échecs. Elle s’éloigne juste à temps pour ne pas devoir la féliciter d’avoir enfin réussi, et arrive au niveau de Daisy et Awanne. De loin les plus investies de ce cours, et le duo le plus déséquilibré, aussi. Cara arrive au beau milieu de la série d’échecs cuisants de la pauvre Daisy, pile quand celle-ci, les bras couverts de brulure et des cendres sur le visage, annonce qu’elle abandonne. « Il vaudrait mieux, oui. » Qu’elle confirme sèchement sans davantage s’attarder. Il y a juste Awanne qui arrache à la professeure un « C’est bien, mademoiselle », échappé des lèvres pincées – vous êtes complimentée parce que votre réussite est couplée à votre appartenance Serpentardienne, sachez-le.

Enfin, le clou du spectacle. Andy et Benedict, littéralement l’un sur l’autre, pour qui le travail pratique consiste davantage à se bécoter qu’à extraire les graines du buisson ardent. Cara entend la remarque de Daisy, mais non, elle ne va pas intervenir. Elle regarde, même, le baiser échangé, sans en rater une miette. Et puis, elle s’avance. « Vous êtes doué » qu’elle susurre à son filleul, qui présente des bras exempts de brulures et trois graines fièrement posées sur la table. « Vous... c’est correct » le ton est moins langoureux, pour Andy, mais pas sec – le garçon lui est sympathique.

La professeure relève la tête, observe le petit manège de Daisy. Malgré les réussites enchaînées par sa camarade, la demoiselle papillonne de gauche à droite, aborde Ezequiel, se déplace jusqu’à la table de Lilith. Cara ne bronche pas, elle reste là, immobile. Ce n’est que quand la Poufsouffle revient à sa place, qu’elle se glisse de nouveau derrière le duo. « Vous avez triché, mademoiselle. » Elle le dit avec un air victorieux même si elle sait, au fond, que c’est faux. Qu’est-ce qui l’empêche de demander de l’aide, surtout quand sa professeure ne lève pas le petit doigt ? Rien, rien ne l’empêche. Mais ce cours n’est pas fait pour être juste. « Du coup, je prends toutes vos graines » Les mots sont prononcés d’un air calme, et c’est tout aussi calmement qu’elle s’empare du petit bol rempli de graines. « Vous remercierez votre camarade » qu’elle murmure à Awanne, en s’éloignant avec le précieux butin.

« Vous aussi, vous avez triché ! » Cara continue son tour de table, s’arrête près d’Ezequiel. Elle jubile, maintenant. Sourire cruel, regarder l’élève droit dans les yeux « Mes consignes étaient pourtant claires. » De sa main libre, elle arrache au duo les graines si durement gagnées, sans un regard pour Jennifer, victime collatérale. Un dernier tour, ne trouver rien à redire aux autres groupes - quel dommage -, s’attarder un instant près d’Andy et Benedict, laisser nonchalamment les graines volées sur leur table. Si elle s’en cache ? C’est mal connaître Cara ; son geste n’a rien de discret. Peu importe que vous l’ayez vue avantager outrageusement son groupe préféré. Et c’est pour cette raison qu’il ne faut jamais donner le moindre pouvoir à de Lanxorre.

« Comptons ! Quel est le groupe qui a récolté le plus de graines ? » La réponse est évidente ; regardez le tas sur la table de droite. « Victoire écrasante de Monsieur Adams et Cobredy. Applaudissons-les ! » Joindre le geste à la parole, visage satisfait. « Votre récompense vaut largement l’effort déployé, puisque je vous offre, à chacun, une heure de mon temps. » Elle a ralenti en l’annonçant, certaine qu’il ne pouvait exister sur cette terre de meilleure rétribution. « Le cours touche à sa fin. Je ne vous félicite pas pour vos médiocres résultats, vous autre » et son regard embrasse le reste des tables. « Terminons par une minute de silence pour Monsieur Askin, injustement incarcéré à Azkaban. Puis, vous pourrez sortir ». Sur ces mots, elle ferme les yeux, corps légèrement incliné vers l’avant, l’image d’Élius flottant derrière les paupières closes.

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HRPG:

« - Tu fais quoi après le cours ? J'ai bien envie d'apprendre à te connaître un peu mieux. Genre... Sans cet uniforme. Sauf si un public ne te dérange pas... »

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Un bisou appuyé dans le cou, des propositions pour le moins directes. Il n’avait pas froid aux yeux, il n’y avait plus qu’à espérer que ça ne fasse pas pschitt au dernier moment. Et à vrai dire, Andy était presque prêt à commencer là, tout de suite. Histoire de pimenter encore davantage le cours, choquer un peu les premières années, et le faire en souriant à Gabin. Mais De Lanxorre le ramena à la raison en sonnant la fin du cours. Soit, il s’amuserait un peu plus tard. Pour l’heure, il s’amusait de voir Cara s’en prendre encore un peu plus à la fois à ceux qui lui tenaient tête (et sincérement, fallait pas être malin pour s’y prendre aussi frontalement avec De Lanxorre…) et à ceux qui essayaient de lui lécher les bottes en participant activement.

« - Victoire écrasante de Monsieur Adams et Cobredy. Applaudissons-les ! »

C’était un scandale non dissimulé, mais pour une fois que c’était à l’avantage d’Andy, il n’allait pas s’en plaindre. Il ne poussa pas le vice jusqu’à s’applaudir soi-même, mais regarda plutôt ses camarades d’un air satisfait, d’un air de je vous l’avais bien dit. La récompense le laissa cependant perplexe. Qu’est-ce qu’elle avait derrière la tête au juste ? Boh, on verrait ça plus tard. Pour le moment, minute de silence imposé, comme si ça servait à quelque chose, et rapidement prendre ses affaires pour quitter la serre. Enfin, rapidement… Andy prit tout de même le temps d’embrasser très langoureusement Chaton Adams, du French kiss comme jaja, histoire de patienter jusqu’à plus tard, et de faire un dernier pied de nez à ses camarades du jour.

« - Dans 1h40 près du Lac ? J’y irai bien tout de suite, mais j’ai une obligation dans 15 minutes, et je suis un homme de parole askip. » à l’attention d’Adams.
« - Vous arriveriez presque à rendre le jardinage divertissant… » en guise d’au revoir à De Lanxorre, qu’il reverrait sans doute bien trop vite.
« - Toi aussi on se revoit quand tu veux. » sur un ton beaucoup plus sec, à Gabin.

HRPG:

Le essais s’enchaînent et se ressemblent. Quelques réussites pour certains mais c'est surtout les échecs qui sont en nombre. D'ailleurs la Professeure ne manque pas de me faire une remarque face à mon premier échec. Non mais déjà que je me brûle, il faut en plus qu'elle en rajoute ! Elida, la petite de ma maison que j'aime bien n'y échappe pas non plus. Rapidement on voit qui ont d'office ses faveurs. Son favoritisme est clairement affiché et elle ne s'en cache pas.

Bref, la Professeure continue son tour puis arrive à la hauteur de la jeune Daisy. La pauvre se fait réprimander comme pas possible et elle ne se gêne pas pour lui dire qu'elle a carrément et soit disant triché. Puis, c'est à notre tour. D'un côté, vu son caractère, je me doutais que l'histoire des gants ne lui plairait pas. Elle nous enlève nos graines nous faisant du coup la même remarque et s'en va sans même me jeter un regard. De toute façon, elle ne verrai qu'un regard noir de ma part lancé dans sa direction. Je dois dire qu'au fond je fulmine surtout pour Ezequiel. Un regard compatissant si ce n'est limite incompris lui est adressé. Respirant un bon coup, je ne peux pas laisser passer. Tant pis, si elle le prend mal mais il faut que je m'exprime. Je m'avance alors vers elle sans peur de la fixer, n'hésitant pas à dire alors à haute voix le fond de ma pensée ou plutôt de ma question. Tant pis pour mes appréciations, de toute façon j'étais déjà au plus bas avec cette matière alors qu'importe au fond ce qu'elle aura mis comme notation. Je ne suis plus à ça de près.

« Je ne sais pas si je suis en droit de critiquer votre façon d'enseigner mais ce qui est certain c'est que je me demande comment vous avez fait pour être prof ! »

Puis, sans rien dire de plus, ni plus ni moins, je m'en vais la laissant là sans attendre une quelconque réponse de sa part. Je quitte la salle non sans un dernier regard compatissant tout de même à mon voisin au loin, sac sur l'épaule. Sa minute de silence, elle n'a qu'à la faire toute seule. Ce qui est sûr, c'est que ce cours aura été une véritable torture, littéralement. Enseigner n'était pas fait uniquement pour juger mais aussi pour faire apprendre à aimer la matière en question mais nous partagions sûrement et définitivement pas la même vision. Une vision qu'elle ne pourrait sans doute comprendre.

HRPG:

Botanique - Cours n°1Hiver
Gabin était très doué en Botanique, et étrangement motivant.
Je voulu donner le meilleur de moi même pour une dernière tentative avec ce maudit buisson brûlant. Mais avant même que je ne puisse replonger la main dans ce dernier. Le cours était fini.

Il fallait dire que le temps passait vite une fois l'esprit occupé.

Le décompte des graines se fit rapidement. Visiblement l'entraide entre élève était considéré comme de la tricherie. Pourtant nous n'étions pas en examen. J'avais un peu de mal avec les méthode d'enseignements de notre professeur. La manière dont elle se mêlait de la vie de ses élèves. Sa façon de punir des élèves en les torturants. Je savais qu'il valait mieux que je me taise pour ne pas pénaliser ma maison. Mais au fond de moi, je bouillonnais. Je serrais le poing pour me contenir.

Les grands gagnants, furent sans surprise le duo le plus remarqué de ce cours. Je les applaudi chaleureusement, ils avaient justement remportés leurs graines. On ne pouvait pas parler ici, de favoritisme. Et puis, la récompense s'avéra plus décevante que prévue. Je ne regrettais en rien d'avoir "perdu".

L'ambiance de la serre passa du bruit au calme pour faire cette fameuse minute de silence. Par respect pour elle, je me prêta au jeu, bien que nous n'étions pas entrain de pleurer la mort d'un proche mais bien l'enfermement d'un homme.
Étrangement, j'avais l'impression que De Lanxorre était vraiment touchée par cette condamnation qu'elle qualifiait d'injuste.

Le sentiment d'injustice que j'avais ressenti laissa place à de la compassion.
Notre minute de silence terminée, je pris mes affaires avant de prendre le chemin de la sortie.

- Au revoir professeur. Dis-je avant de jeter un regard vers Gabin, l'attendant pour repartir.

:copyright:️ DABEILLE

Spoiler:

Le cours se passait relativement bien, si on faisait abstraction des premières minutes pendant lesquelles Gabin avait échangé de douce parole avec un Serpentard à la langue bien pendue dénommé Andy. Cela avait quelque peu énervé le brun, mais il avait rapidement retrouvé sa joie et sa bonne humeur au côté de Morgana. La présence de la jolie rousse à ses côtés avait suffit à lui redonner le sourire. Malgré tout cela, il restait tout de même déçu de voir Adams prendre du bon temps sans lui.

La suite du cours se passa sans encombre. Le duo que l'adolescent formait avec sa camarade marchait plutôt bien et ils avaient réussit à collecter quelques graines du buisson ardent qui se trouvait face à eux. Un brin charmeur, Gabin avait lancé quelques compliments à Morgana afin de l'encourager dans cet exercice. Compliments qui ne semblaient pas avoir échappé à leur enseignant du jour, Madame De Lanxorre. Le brun n'avait absolument pas remarqué sa présence dans leur dos et il manqua de sursauter en entendant sa voix. Après s'en être prit gratuitement à Elida, voilà qu'elle allait jeter son dévolue sur son duo. Un quart de tour du visage avant de regarder la silhouette de leur enseignante déclarant au jeune garçon qu'il manquait de finesse. Lui ? Manquer de finesse ? Certes, il avait la faucheuse tendance de laisser ses hormones lui dicter ses mots, mais tout de même, il essayait d'agir toujours en tant que parfait gentleman. Ecoutant la suite de la tirade de Miss De Lanxorre, un sourire confiant se dessina sur ses lèvres. Plus habiles que lui ? Vraiment ? La concurrence ne lui faisait pas peur, loin de là. Il voulu rétorquer afin de se défendre, mais leur enseignante était déjà partie vaguer à ses occupations.

Les yeux du brun suivirent la démarche plutôt plaisante de De Lanxorre, qui commentait la présentation de chacun des duos présents dans la serre. Sa méthode éducative était des plus déstabilisante. Ses remarques aiguisées comme des lames de rasoirs fusaient à tout va à l'encontre des élèves, n'épargnant seulement que de rare groupe. Cherchait-elle par là à pousser les élèves à se surpasser ? Peut-être. Mais dans tous les cas, Gabin trouvait qu'elle en faisait trop. Ils étaient la pour apprendre, pas se faire rabaisser.

Puis le show de l'enseignante s'intensifia. Trouvant des excuses imaginaires, elle récupéra plusieurs graines ramassées par des duos d'élèves, jugeant arbitrairement qu'ils avaient triché. Le sourire joyeux et habituelle qu'arborait habituellement le bleu et bronze sur son visage commença à faiblir. Puis il s'éteint complètement quand les graines dérobées furent déposées devant le duo Andy/Adams, afin de leur assurer la victoire. Aucune règle. Aucun jugement égalitaire. De la triche pure et dure. C'était tout bonnement dégueulasse. Et comble de l'ironie, Miss De Lanxorre annonça la fin de son cours sans toutefois, mentionné de nouveau cette stupide idée de faire une minute de silence pour un criminelle.

Abasourdi par les propos et les actions tenues par l'enseignante, Gabin resta quelques instants immobiles sur sa chaise, les yeux rivés sur Miss De Lanxorre. Ce n'était pas son genre, à faire des scènes après une défaite. Il n'était pas mauvais perdant quand les règles étaient jouées correctement en parfaite impartialité. Le raclement de chaise de Andy se levant, satisfaite de sa victoire, ramena brutalement Gabin à l'instant présent. Le Serpentard lui lança un semblant de menace, à laquelle le brun ne s'abaissa pas à répondre. Bien sur qu'ils allaient se revoir. Et le bleu et bronze n'allait pas le manquer pour lui faire fermer sa bouche puant l'arrogance. Oui. Gabin était énervé et il bouillait de rage. Ses pupilles clairs suivirent Jennifer qui, miraculeusement, sembla se découvrir un caractère en critiquant ouvertement la façon d'enseigner de leur enseignante. Gabin ne pouvait que approuver les paroles de sa camarade de maison. Morgana se leva à son tour, prenant ses affaires pour sortir de la serre tout en saluant leur professeur. Le brun avait noté les poings serrés de la belle rousse. Elle aussi n'avait pas apprécié la tournure qu'avait prit la fin de ce cours. Voyant qu'elle l'attendait, Gabin se décida afin à se mouvoir à son tour. Sa rage n'avait pas disparu. Il n'allait pas être aussi doux que Jennifer et aussi calme que Morgana. Oh non.

Aucun sourire sur le visage, le brun se leva doucement et dans un étrange calme, récupéra ses affaires. Début, derrière sa table, il poussa brusquement le buisson ardent qui chuta, se déterrant de son pot tandis que ses branches enflammées crépitèrent au sol. Un geste détendu et volontaire, que le Gabin se permit de commenter d'un ton puant l'arrogance: "Oups. Quel maladroit je suis". Puis l'adolescent ramassa les graines récupérées durant le cours, tenant entièrement dans la paume de sa main. Il contourna les tables pour se retrouver face à De Lanxorre, sourire faussement aimable aux lèvres. "Je crois que vous avez oublié de prendre nos graines M'Dame. Tenez." Bras tendu et paume en direction du sol, il ouvrit sa main, laissant ainsi les graines du buisson ardent rejoindre à leur tour le sol, rebondissant aux pieds de l'enseignante. "Super cours en tout cas. La première partie concernant la botanique était super intéressante. Et que dire de la deuxième partie !" s'exclama Gabin, son sourire devenu qu'une grimace arrogante. "Cette vision des qualité de Serpentard étaient des plus instructives ! Injustice. Médiocrité. Sadisme. Favoritisme. Wahou ! J'en reste bouche bée." Gabin fit quelques pas sur le côté, écrasant au passage quelques unes de graines qui se trouvaient au sol. "Toutefois, je dois dire que la troisième partie n'était pas des meilleurs M'dame. Une minute de silence pour Voldmemort aurait été plus appréciable. Quitte à choisir un criminelle ancien serpentard, autant prendre le plus illustre non ? Après j'avoue que le choix devait être compliqué, tant de vos semblables répondent aux critères de la médiocrité et l'illégalité.".

Ce n'était habituellement pas dans la personnalité de Gabin de se montrer autant bavard et arrogant envers l'un de ses professeurs. Il les avait toujours respecter pour leur ouverture d'esprit. Certes, avec certains de ses camarades, il pouvait se montrer comme le parfait des co**ard, mais jamais avec le corps enseignant de Poudlard. Comme quoi, tout chose avait belle et bien une fin. Arrogance non dissimulée, le bleu et bronze, satisfait de sa réponse, rejoignit Morgana afin de qu'ils puissent tous les deux partir des serres pour retourner à des occupations sans nulle doute plus intéressante. Dommage que la mentalité de Miss De Lanxorre soit aussi pourrie, sinon Gabin aurait certainement apprécié passer plus de temps dans les serres. La botanique ne semblait être définitivement pas faite pour lui.

Départ supposé de Gabin. Je dis bien supposé car pour la cohérence, toute réponse à ses commentaires seront prises en compte.

HRPG :

Je n'arrive malheureusement pas à récolter une nouvelle graine pour mon équipe. De toute manière, que j'y parvienne ou non, qu'est-ce que ça changera au résultat ? Rien du tout. Pourquoi ? Parce que ce professeur est juste abominable avec ses élèves. Mais comment a-t-elle fait pour devenir enseignante, franchement... Je me poserai cette question éternellement. Ce qui est certain, par contre, c'est que la directrice Azénor Philaester recevra une lettre de ma part. Il est absolument hors de questions que je me laisse marcher sur les pieds par une personne aussi ignoble. Je me demande comment elle fait pour se regarder en face encore. Je l'observe au loin et je sais déjà que moi et Jennifer, on va subir. Le plus ironique dans l'histoire, c'est qu'elle va nous plomber à cause du fait que j'ai volontairement déroger la règle qu'elle m'a imposer de manière injuste. Et j'suis sûr qu'elle l'a fait par pure vengeance parce que je suis arrivé en retard en cours. Mais admettons que je sois arrivé à l'heure, elle aurait trouvé un truc, j'en suis sûr. Je constate que personne n'est épargné dans tout ça. Pourtant, certains ont vraiment bossé dur pour avoir ces fameuses graines qui ne sont pas si facile à obtenir. Et ce qui devait arriver, arriva. Elle arrive à ma table, avec un large sourire, mais il n'a rien de bon, bien au contraire. Il se veut méchant, monstrueux même. Je suis en train de prier le ciel pour me tromper, mais non...

Elle me dit que ses consignes étaient claires et elle a raison. J'ai juste pas eu envie de les suivre, mais j'attendrai la fin du cours pour le lui balancer à la tronche. Si elle veut jouer, on va être deux, mais je sais déjà qu'elle va perdre face à moi. Ou alors, c'est qu'elle ne me connait pas très bien. Elle s'empare de nos graines, sans le moindre scrupule. Je suis un véritable bouilloire à l'intérieur. Comment a-t-elle osé nous faire ça ? Surtout que Jennifer n'y est pour rien, c'est ça le pire. Alors qu'elle continue son tour de table, elle annonce que l'équipe de la Diva Serdaigle qui gagne. Ils ont plus de graines que les autres, mais c'est tellement injuste. C'est comme s'ils étaient proches ces deux-là. D'ailleurs, ça pourrait expliquer tellement de choses, mais ça me parait plutôt improbable. J'imagine trop de choses débiles parfois... En plus de ça, elle continue d'être désagréable, jusqu'à la fin du cours. ENFIN on peut quitter la serre, il était temps... Je n'en peux plus, il fait chaud. Ma camarade de table m'a lancé un regard plein de compassion. Je la vois ranger ses affaires et s'approcher de Miss de Lanxorre et lui balancer quelques vérités à la gueule. Mais que ça soulage tout ça. Je rigole même à ses propos en la voyant quitter la salle sans lui laisser le temps de répondre. A mon tour, je m'avance vers elle après avoir entendu les propos de Gabin qui m'ont littéralement achevé par un fou rire.

- Vous savez quoi ? J'vais envoyer une lettre à la directrice et avec l'appui de mes camarades, j'peux vous assurer que vous n'allez pas faire carrière longtemps ici. Vous êtes un monstre en fait. Vous essayez d'imiter Voldemort ou ça se passe comment ? Ha et faites-vous plaisir pour me sanctionner avec l'insolence dont je fais preuve maintenant. Parce que je m'en cogne complètement et je vous rassure, Miss Philaester sera au courant de ce que je vous ai dit. Je n'ai rien à cacher, quitte à me faire punir. En attendant, je vous souhaite une très bonne journée chère madame.

Sans attendre une réponse de sa part, je quitte les lieux !

- Départ d'Ezequiel -

LA Daisy

Les mouvements, les réussites et les échecs, les voix, le silence, les "tchac" de chaque graine arrachée au ventre de leur mère. Tout cela paraissait lointain. Comme un son sourd venu d'un monde parallèle. Ta colère face à tes mains brûlées, à tes échecs passés, à tout ce qui se passait sans que tu puisses comprendre une seule chose dans ce maudit château... tout cela commençait à créer une bulle rougeoyante dans ton cœur. Comme une braise oubliée, soufflée par le vent, et relâchée sur une forêt paisible et fertile. Tu sentais comme un tambour venu des profondeurs de la terre. Un grondement qui te prenait aux tripes. La faune s'enfuyait de toute part, tentant d'échapper aux flammes. La braise devint incendie, l'incendie devint catastrophe. Si bien que la température même de ton corps dégageait une chaleur différente. Les voix, les éclats des étudiants devinrent des cris, des hurlements, des piaillements, des jappements ou encore des brames. Ta graine écrasée, les douleurs sur tes doigts brûlés, tes yeux rougis de fatigues, et le bruit semblaient figer le temps dans un chaos sans précédent. Un chaos dont tu n'avais jamais eu conscience jusqu'à maintenant. Le feu coulait dans tes veines, les gonflants à chaque battement de ton cœur. Tu le sentais tambouriner dans ta poitrine, dans tes tempes. Le bout de tes index tiquèrent comme des horloges.

Tu ne le vis pas de suite. Le visage victorieux de Daisy qui allait de table en table aider les autres. Lorsque tu vis se sourire, tu t'y accrochas de tes iris, le temps toujours aussi ralenti, en quête d'une lumière qui pourrait calmer cette colère qui ne te ressemblait en rien. Une aide. Elle venait t'offrir l'une de ces réussites. Sans rien attendre en retour. Cette gentillesse, plus forte que ta rancune, laissa pousser un sourire sincère, court mais sincère, avant que ces lèvres ne se retournent vers d'autres. Et que tu n'aies plus rien pour te raccrocher au temps présent. Au temps qui devait s'écouler comme tout autre temps. Non. Il se figea à nouveau. Dans ces bruits sourds, tu entendis la voix de ta professeur, qui avait décidé de répandre quelque chose de plus mortel que la simple brûlure d'un incendie. Quelque chose de plus... subtil, d'aussi destructeur et mortel. Le feu était remplacé par le venin du serpent. Elle avait osé supprimer le sourire qui avait aidé à s'évader un instant de ce chaos infernal. C'était la fumée toxique après l'incendie, qui rentrait dans les poumons, empêchait la faune de hurler, de crier, de bramer, de piailler, de feuler, ou de japper. Cette fumée toxique, venin, ou poison qui oppressait les cœurs de ceux qui avaient réussi à braver les flammes.

De Lanxorre semblait jubiler de cette destruction. Du haut de son rang, elle écrasait ses inférieurs comme de vulgaires insectes. Choisissant avec soin les inquisiteurs de son pouvoir. Et toi, tu ne comprenais en rien ce désir - cette douleur ? - qui s'échappait de son aura maléfique. Elle osait dévorer les âmes comme la mante osait grignoter les corps de ses maris, comme une veuve noire. Mante, religieuse de son propre pouvoir. Et ce qui lui donnait d'autant plus de pouvoir, c'était les frustrations de tous les étudiants. Le bruit revient, le chaos des flammes s'évanouit au profit du vacarme présent. Certains remerciaient le professeur de leurs sourires satisfaits. Piètre pouvoir face au réel qui était là. D'autres sortirent, vociférant de colère comme après un acte à la fois chimérique dans sa forme et irrévocable dans sa pratique. C'était à ton tour de passer devant cette aura mortelle, toxique, devant ces yeux méprisants. Il te fallait être égal, sans montrer ce feu qui lui donnait tout son pouvoir. Que faire face a l'injustice, face aux plus puissants sans prouver qu'ils étaient supérieurs.

Tu t'avanças. Écoutant les vociférations de tes camarades, plantés comme des piquets de guerre, menaçant de leurs têtes empalées la véritable souveraine des lieux. Sans t'arrêter, tu t'avances encore, ton corps de profil. Le menton levé. Le feu semblait s'apaiser au fur et à mesure de la montée de ta fierté. Ce devait être le bon chemin. Tes yeux bougèrent vers de Lanxorre, tête toujours de profil. Les vociférations, il fallait t'appuyer dessus pour mieux poser ton propre pouvoir. Le pouvoir d'une gamine de 11 ans.

- Avec tout ça, j'espère que vous passerez une excellente journée Miss De Lanxorre.

Ironie. Sarcasme. Tes yeux mouvèrent encore, cette fois, droit devant la sortie. Ton menton toujours levé, le sourire en coin. Tu avais laissé échapper le poison stocké. Tu avais versé de l'eau dans le gosier des échappés, des survivants. Tu avais laissé tousser les autres, pour que l'air pur rentre dans leurs poumons infectés. Parfois la jeunesse était la plus grande des armes face à un adulte. L'humiliation pouvait en être plus grande. Et si l'humiliation ne fonctionnait pas, tu aurais au moins le pouvoir de t'en sortir la tête haute, la fierté sur les pores de ta peau. Dans tous les cas, tu étais gagnante.

Un. Deux. Trois. Et quatre, même cinq. La professeure derrière se fait un plaisir de compter ces échecs, de compter le nombre de fois où une flamme attaque mon bras, de compter les brûlures. Les graines restent à leur place, elles ont peur évidemment ! Il vaut mieux pour elles, en réalité, qu’elles restent dans leur buisson ardent. Au moins là, elles sont protégées. Protégées de nous, protégées de la professeure surtout, protégées d’une future potion également. Elles font bien, mais je suis désolée moi j’ai un exercice à faire et à réussir, à tout prix. Alors tant pis pour la douleur, tant pis pour la professeure qui semble bien contente que je rate mes essais : je continue. Et j’y arrive, heureusement j’arrive à en attraper une. Sauvée ! Sauver quoi ? J’en sais rien, la professeure a l’air de préférer les échecs aux réussites. Je soupire, un soupir discret, il ne faut surtout pas que la dame m’entende ! Mais de toute façon, elle n’a pas que ça à faire que d’écouter un soupir, il y a dans la classe d’autres élèves qui essaient, échouent et réussissent. Elle est malpolie, l’adulte enseignante, avec chacun de ses élèves. Sauf avec multi-noms qu’elle semble aimer – il en fallait bien un !

Malpolie, et injuste. Quel adulte, quel professeur digne de ce nom oserait ainsi accuser de tricherie une élève qui part demander de l’aide à un camarade plus âgé ? Pour s’améliorer en plus ! La Poufsouffle de mon âge et sa grande camarade se font ainsi voler leurs graines. Il y en avait tant ! Un des meilleurs groupes, c’est obligé. Et puis il y a ce duo, avec la gentille Serdaigle et le grand Poufsouffle qui aurait dû devenir Caius Mucis numéro deux. Il a mis ses gants, il a désobéit. Un acte courageux mais interdits qui met en colère la professeure. Eux aussi se font voler leurs graines, accusés de tricherie alors que le plus grand voulait simplement ne pas se brûler. Comment punir un élève sur ça ? Mais de toute façon, comment empêcher un élève de mettre ses gants pour plonger dans du feu ? Cette professeure est particulièrement étrange. Bizarre. On peut parler de folie ? Parce qu’il est bien plus fou de vouloir brûler ses élèves que de passer des heures à dessiner.

Les graines volées ne rejoignent pas le bureau de l’adulte injuste. Non non, ce serait bien trop simple, bien trop normal. Ces graines récoltées à coup de brûlures partent chez le duo bavard et peu concentré. Évidemment, la professeure veut compter, comme si elle n’avait pas idée de qui avait le plus de graines. Que ce soit avant ou après sa tricherie à elle, d’ailleurs. Et elle les applaudit, ces deux garçons dont un voleur de carnet à dessin. Applaudir deux faux gagnants ? Ils n’ont peut-être pas voulu les graines, mais ils les ont gardé et en sont certainement satisfait. Moi je ne bouge pas, pas un mouvement de mains ni de bras. Elle annonce une récompense – terrible et dangereuse récompense qui ne peut réjouir que des fous eux-mêmes. Et enfin, la première fois que je pense ça, le cours se termine. Mais d’abord, le silence pour un inconnu. Un nom d’Humain vaguement entendu peut-être, qui a été enfermé à Azkaban, c’est où ça ? C’est un mot étrange, totalement inconnu, mais certainement inquiétant. L’adulte ose utiliser le mot injuste pour parler de cette personne enfermée, personne ne le lui fait remarquer sur le moment mais c’est complètement idiot qu’elle utilise ce mot alors qu’elle ne semble pas connaître le sens de la justice. Est-ce juste de demander à un élève de se brûler les mains ? Est-ce juste de dire à une élève qu’elle a triché alors qu’elle a juste voulu apprendre ? Est-ce juste de voler les graines pour les donner à un autre groupe ? Le pire, c’est qu’elle semble réellement penser que ce monsieur Askin vit une chose injuste. Moi je m’en fiche, totalement. Et si je garde le silence, c’est parce que je n’ai pas envie de parler, pas envie de lui dire tout ce qu’elle devrait entendre.

Sauf que le silence ne commence pas. Il y a la grande Serdaigle tout gentille qui refuse, qui s’interroge à voix haute sur le poste de professeure de la dame. Très bonne remarque, elle n’a pas tort. Elle est courageuse, elle sort des serres sans faire le silence, c’est dangereux mais après s’être brûlé à plusieurs reprises, je ne sais pas si ça a grande importance. Et les remarques s’enchaînent petit à petit, personne n’est content. Le silence ? Je n’ai pas compris s’il avait lieu ou non, après tout quand personne ne parle c’est du silence. Un buisson rejoint le sol, des graines tombent devant le bureau de la professeure. Un grand Serdaigle s’énerve, blablate beaucoup, il dit des choses pas belles sur les Serpentards, mais des choses certainement vraies. J’en sais rien. Moi je regarde le buisson ardent qui continue de brûler sur le sol des serres. Les flammes dévorent la plante sans la détruire, apparemment pas du tout déstabilisées par ce changement inattendu. Peut-être qu’il cache l’étonnement, peut-être qu’il cache la peur d’avoir été ainsi abandonné sur le sol. Il voit le monde à l’envers, pauvre petite plante enflammée. En plus, il voit le pied du grand écraser les graines lâchées au sol.

Les plantes ne bougent pas. Les plantes ne parlent pas. En tout cas, pas celle-là. Alors je me lève, tant pis pour le feu, et je ramasse le buisson ardent. Attention, ça brûle, il ne faut pas le toucher avec autre chose que les gants. Ça protège bien, pas de quoi promener l’étrange plante pendant des heures non plus, mais suffisamment pour que je ramène le buisson ardent à sa place sans perdre mes doigts ni mes mains. Le replaçant tant bien que mal dans son pot, ce n’est pas parfait mais c’est mieux que rien. La professeure s’occupera du reste après tout, qu’elle fasse un minimum son travail quand même. Mais je ne pouvais pas laisser la plante à même le sol, elle n’est pas faite pour rester renversée ainsi. Et je retourne à ma place pour ranger mes affaires en silence, partant sans un mot. Comme au cours de Sortilèges après tous mes échecs. Ici, j’ai fait une réussite. Et puis, j’ai aidé un buisson. Mais à part ça, ce cours était horrible, c’est tout ce qu’il faut savoir.

J'adore les commentaires de ma Marraine. Il suffit de voir qu'elle est absolument immonde avec tout le monde, sauf avec moi, parce que je suis le meilleur de ses élèves et qu'elle le sait. Son compliment me fait légèrement rougir et je la remercie avec un sourire satisfait. Même que j'aurais probablement essayer d'en dire plus si je n'étais pas si obnubilé par Andy. Andy qui a les mains sur mes hanches et qui me donne juste envie de me déhancher pour voir quel effet je lui fais. Mais je suis bien vite rattrapé par la fin du cours, qui arrive, ainsi qu'une belle remontrance pour Espinosa qui me fait pouffer de rire, surtout lorsque ses graines et celles d'une autre équipe atterrissent sur notre table.

Ainsi, elle annonce que nous sommes les grands gagnants de ce cours, Andy et moi. C'était évident, et je me lève pour saluer la foule en délire - ou pas, ces jaloux. Ils n'y peuvent rien, rivaliser avec moi, c'est impossible. Et Andy n'est pas trop mal non plus dans le genre. S'en suit la minute de silence, pas respectée par tout le monde, mais admirablement tenue par moi-même. Il me manque, le prisonnier d'Azkaban. Il est beau, et il brille, alors il devrait être avec moi dès que j'ai envie. Mais au lieu de ça, j'ai gagné une heure avec ma Marraine. Et j'ai bien l'intention d'en profiter à fond.

La minute finie, Andy m'embrasse à pleine bouche, et je réponds sans me faire prier. Il a bon goût, le serpent. Je me demande si c'est un truc de Serpentard. Velina a bon goût, Elius a bon goût, ma Marraine a bon goût, Vanille a bon goût. Jamais le même. Mais toujours quelque chose qui m'excite grandement. Il me donne rendez-vous au lac plus tard et j'acquiesce sans réfléchir.

- J'y serai, bébé, hâte de voir ce dont tu es capable !

Je repense à tout ce qui a été dit à ma marraine à la fin de ce cours. Ils sont pas contents les autres. Trop jaloux de ma victoire, ils ne comprennent rien à la vie. La perfection l'emporte toujours. Quelle bande d'ignares. Ayant plus d'une heure à tuer avant mon rendez-vous avec Andy, j'attends que tous partent pour récupérer mes affaires et m'approcher de ma marraine.

- Madame, j'aimerais profiter de mon prix dès à présent. Je me dois de vous remercier pour ce cours absolument parfait !

Sourire aux lèvres, je me souviens de ce baiser qu'elle a déposé sur mes lèvres en me laissant à Élius. Je me souviens aussi du fait qu'elle n'ait pas repoussé mes avances au début du cours. Je suis sûr qu'elle a beaucoup à m'apprendre. Et puis... Elle est belle, même si je reste plus beau qu'elle.