C'était le dernier. Dernière fois et espoir illuminé des Dieux et Déesses. Un thème mythologique pour ce dernier gala, qui marquera la fin de tes années d'écolière et le début d'une vie d'adulte indisciplinée.

Tu te regardais dans le miroir, maquillée pratiquement prête pour la soirée. Tu savais pas quelle tenue avait choisi l'amoureux mais t'espères que celle-ci s'accorde parfaitement à ta robe longue, tes bracelets qui entouraient ton bras comme prisonnière de chaîne, ils étaient gravés de délicats feuillages représentant des rosiers pour accompagner ta couronne de roses rouge symbolisant la déesse du plaisir, de l'amour, la merveilleuse Aphrodite.

Tes cheveux tombaient en boucle sur ta poitrine. Tu avais fais posé des extensions pour l'occasion. C'est accompagnée de tes spartiates pour finaliser la tenue que tu rejoignais la grande salle pour y rejoindre Lïnwe, presque dénudé et à l'odeur alléchante.

Tu l'enlaces amoureusement par-derrière Hmm... tu sens bon. Tu glisses ta main sur une partie de son torse luisante et qui sera découverte de tous Tu devrais porter plus souvent ça, ça te va comme un gant, et c'est plus facile à enlever. Etait-ce l'ambiance de la soirée qui stimulait tes hormones ou bien juste lui, tu ne savais pas mais tu faisais le tour pour lui faire face et déposer un baiser sur ses lèvres Magnifique. Ma tenue te plaît ?

Tournant sur toi-même pour en profiter et regarder si les participants commençaient à arriver, tu t'arrêtes d'un coup perdant presque l'équilibre pour atterrir sur le coin de ses levres, touchant encore une fois ce torse dénudé A moi.

Nouveau record pour Aliocha et ce n'est pas une mince fierté. Pour la première fois de sa vie, il venait de passer plus de 6 heures dans la salle de bain. Mais cela en valait certainement le coup. Il avait du mettre la barre haute pour montrer à tous que même s'il n'était pas le plus beau ni le plus populaire de cette école, il était au moins celui qui avait le plus de style et qui prenait le plus soin de lui. Toutes les heures passées à se préparer étaient méritées.

C'est au bras d'Arthur qu'il pénétrèrent dans la Grande Salle. Pour une fois le Soleil et la Lune ne se chassaient pas l'un l'autre. Ce soir, ils entraient ensemble pour assister au bal de promo de la LEGIT et éclairer de leur lumière les invités. Aliocha avait insisté pour mettre son copain sur le même niveau que lui et c'était plutôt réussi. Le français avait recouvert l'entièreté de son corps d'une peinture translucide aux reflets argentés et aux paillettes qui reflétaient les centaines de bougies du plafond. De ses épaules tombait un drapé blanc marqué à la taille par une ceinture argentée. Il était à peine opaque et fluide comme le vent, laissant entrapercevoir de temps à autres les courbes de son corps. Des lanières argentées et aux motifs lunaires entouraient ses jambes, ses bras et son cou qui dirigeaient le regard vers le visage au maquillage gris et blanc. Sur les cheveux de jais d'Aliocha, une tiare en forme de croissant de lune.

Ce soir, il était Artemis, la déesse de l'astre nocturne devenu dieu pour le plus grand plaisir des yeux. Il observait bouche bée les décorations magiques de la salle quand Arthur lui donna un coup de coude dans les côtes. Il tourna la tête vers lui et sourit avant de déposer un baiser sur ses lèvres d’Apollon. Un autre couple était déjà là, il s'agissait de Felagünd et de Theya. Aliocha s'approcha alors d'eux et éclaircit sa gorge, les interrompant dans ce qui semblait être un jeu de séduction.

Hey ! Vous n'êtes plus tous seuls donc attention à ce que vous faîtes maintenant. Petit clin d'oeil entendu. En tout cas ça claque ce que vous avez installé. C'est vous qui avez tout fait ? Vous êtes décidés à marquer votre départ je vois.

J'ai eu une journée de malade, je vous raconte pas. Quand Lïnwe m'a demandé d'aider à préparer des trucs pour le bal de fin d'année j'étais genre là "nooooon !?", trop contente d'enfin pouvoir être utile. Et puis quand pour du vrai je me suis rendu compte du travail, j'ai déchanté !

Heureusement j'ai pu avoir une dérogation pour tout préparer ... Je suis pas du genre à sécher souvent parce que j'ai la trouille des punitions mais louper des cours avec une bonne excuse ? Ça me dérange paaaaas du tout ! J'ai pu profiter des graaaaandes cuisine du château hier et aujourd'hui. Ce temps offert m'a permis au passage de fignoler les dernières potions dont j'avais besoin pour nos costumes à Lilly et à moi.

Parce que oui ... ca ca été une autre grande affaire. Ça fait des jours qu'on parle de nos costumes à deux. Et à chaque fois qu'on se parlait, on montait les enchères.

-Oui mais mon personnage a les cheveux roux ! Alors je réponds quoi ? -Super, on fera des teintures !

-Oui mais mon personnage porte un corset ! Et elle répond supeeeer on va te le trouver !

Jusqu'au paroxysme ou je sais plus pourquoi, sans doutes par blague, j'ai lancé on va prendre des potions de beauté, personne va nous reconnaître !

Et ... elle a dit ouais. Alors j'ai dit ouais aussi pour pas me dégonfler. Et misère, qu'est-ce que j'ai pris sur moi pour la boire. Déjà que je me sentais pas à l'aise dans mon costume qui était absoooooolument pas dans mon style habituel. (Des bottines à talons ? Franchement, on en parle de ces machins ??)

Je me retrouve donc là .. a l'entrée de la grande salle, dans mon costume. Méconnaissable. Lilly a moitié cachée derrière moi.

Je me suis dit que tout le monde se jetterait sur la mythologie Grecque ou romaine .. alors j'ai tenu à prendre tout le monde à contrepied en choisissant un personnage de la mythologie créole : Maman Brigitte. Trouvée après un peu de recherches. A l'inverse  complet du style affiché par ceux qui sont déjà présents.

Je porte une grande robe violette et noire de style victorien. Corset, jupons, bras couverts d'une résille noire. Un grand haut de forme à plumes et des bottine à grands talons me donnent une silhouette bien plus haute qu'elle ne l'est déjà normalement (c'est dire). Le corset et la coupe de la robe mettent en valeur des courbes naissantes que d'habitude je prend beaucoup de soins à cacher.  Malgrès la sobriété des couleurs, on ne peut pas me louper.


Mais ce n'est pas tout. Au niveau du visage, je suis également totalement transformée.

Mes cheveux tout d'abord. Mélange de pousstif, de lissenplis et de teinture magique, j'ai maintenant des cheveux longs couleur feu,  partiellement attachés sur l'arrière, laissant aussi de grandes boucles cascader librement sur mes épaules (Merci lissenplis !).

Mon visage est intégralement peint pour ressembler à un crâne. Des touches de couleurs dénotent ci et là au milieu du crâne bichrome ainsi que mes yeux d'un bleu très clair qui s'ouvrent au milieu de grandes orbites (oui oui, j'ai changé la couleur des yeux aussi, merci Lilly et son talent pour la métamorphose ! )


Et comme si tout ça n'était pas assez ... on a avalé à deux en même temps notre potion de beauté. Ça nous a causé à toutes les deux un drôle de choc en voyant le résultat. J'avais déjà peine à me reconnaître en me regardant dans le miroir  ... là j'étais juste face à une autre personne.

Une fille qui n'existe pas, qu'on ne peut voir que dans les magasines ou à la télévision ... Je contrôlais le corps d'une parfaite étrangère à mes yeux. Rien n'avait fondamentalement changé pourtant ... même en cherchant bien, je n'arrivais à mettre le doigt sur aucune différence.

Quelle étrange potion ... bien sûr celle de Lilly avait marché de manière similaire sur elle. En plus de son costume ... elle avait changé et ... c'est à peine si j'osais maintenant la regarder tellement son apparence me .. trouble. Et m'intimide en même temps. Je sais que c'est elle pourtant, c'est ma copine, la fille à côté de qui je dors tous les soirs.

Bref ... vous voyez le tableau.

Autant dire que .. déguisée ainsi, je suis complètement en dehors de ma zone de confort. Je suis contente d'avoir un maquillage sur le visage pour dissimuler les rougeurs de mes joues que je sens brûlantes sous la peinture. Lilly n'a pas cette chance. On se retrouve toutes les deux à l'entrée de la grande salle. Elle a moitié cachée derrière moi, me donnant sans le savoir le courage de ne pas me dégonfler.

Alors après une bien grande inspiration, je rentre dans la salle dont j'avais pu voir les préparatifs avant. Je ne prend donc pas le temps de parcourir les décorations des yeux. Je m'approche des présents, montrant une assurance que j'étais loin de ressentir. Et je lance un simple.

-Salut

Pas plus. Me reconnaîtront-ils sans mon "Saluuuuut !!" habituel et avec si peu de mots ? Malgré mon inconfort, un sourire ironique naît sur mon visage, faisant grimacer d'étrange manière le crâne morbide qui couvre mes traits. Je guette les réactions avec un plaisir anticipé. Une anticipation qui me fait (presque) mettre de côté ma gêne première.

Saison 31
Été

Une enveloppe glisse sous la porte de mon dortoir. C’est si peu orthodoxe que je me lève immédiatement pour m’en saisir. Mes sourcils se rehaussent brusquement, stupéfaits, quand j’en saisis le destinataire. Les lettres R.I.L.E.Y y figurent sur le dessus, prestement manuscrites certes, mais aisément reconnaissables. Qui... ? J’ouvre alors la porte, prête à harponner ce postier mystère, mais mes espoirs tombent vite à l’eau quand seul un courant d’air effleure mes joues. Alors les doigts agités sur la petite enveloppe, je recule de quelques pas et m’enferme à nouveau dans le dortoir pour déchiqueter le papier. Je dois lire plusieurs fois les mots inscrits, pour être sûre de ne pas rêver.


Je retourne l’enveloppe, à la recherche d’une signature. Mais rien. Sur le dessus, le dessous, rien. Le mot est anonyme et ça a le don de me frustrer comme pas possible. Est-ce que c’est un coup de Gabin ? Sincèrement, l’hypothèse aurait pu être envisageable s’il ne m’avait pas déjà harcelé toute la semaine pour que je vienne à ce foutu Gala. Je l’entends encore chanter les louanges de LEGIT dans mes oreilles, comme un parfait disciple de ce... de cette... association de mes-deux. La jalousie te consume Callaghan. Alors pourquoi aurait-il prit la peine de m’envoyer ces quelques mots ? Et surtout, sans signer « Gabin, le Magnifique » ou quelques autres de ses nombreuses personnifications. Non vraiment, c’est louche et ça sent le traquenard à plein nez - un peu comme dans ces feuilletons moldus, où tous les spectateurs se disent « Non n’y va pas ! C’est un piège !! ». S’ensuit généralement des râles frustrés et énervés contre l’héroïne quand, bête comme ses pieds, elle ignore toute rationalité et instinct de survie en y allant quand même.

Mmmh. Mais on n’en était pas là, si ? J’avise l’armoire, lorgne avec inquiétude ses poignées d’argent comme si un démon s’apprêtait à tout instant à s’en échapper. Je préfèrerais me promener toute nue dans le château plutôt que de me rendre à ce Gala, pour dire vrai. Ce serait osé - encore que, je n’ai jamais eu honte de mon corps -, mais au moins je ne perdrais pas ma dignité pour voir celle de mon cousin augmenter. Mais d’un autre côté... Je triture l’enveloppe, à nouveau, indécise. C’est curieux tout de même.

Alors sans vraiment prendre plus de temps à tergiverser ou écouter les faux-râles du public de mon cerveau, je dégage la seule robe de ma penderie qui puisse plus ou moins correspondre au thème du Gala. Elle s’inspire des nymphes, et plus précisément des Néréides ; ces femmes des profondeurs qui font le cortège du célèbre dieu Poséidon. Les voiles flottants, les nuances nacrées et l’allure générale du tissu devraient faire l’affaire. J’ai même le temps de teindre mes boucles brunes en cyan et de regrouper quelques mèches sur l’arrière pour former une natte. Quelques perles blanches, élisent également domiciles dans ses entrelacs et voilà qui complète l’ensemble. Je fais probablement trop d’effort, pour si peu, mais je ne veux pas non plus me rendre ridicule en arrivant à côté de la plaque au Gala. Surtout pas pour me faire bâcher dès l’entrée par Lïnwe ou qui sais-je d’autre.

Comme on dit, la seule façon de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder. Et la tentation est trop forte pour que j’y résiste plus longtemps. Des excuses, des excuses... Je sors alors des dortoirs, après avoir glissé le petit mot dans une poche secrète de la robe et m’engage vaillamment, tête haute et dos droit vers la Grande Salle, prête à affronter la cour legitienne s’il le faut. Disons que, pour garder contenance, je le fais pour Gab’. Au moins, la soirée sera moins ennuyante en sa compagnie. Et quelque part, j’ai très envie de fêter la fin des examens avec lui. C’est mon partner in crime.  Donc, pas de quoi s’inquiéter - pour le moment.

Hello ! À qui avons-nous à faire, ce soir ? Vous êtes ravissantes ! Première fois que je reçois vraiment ce genre de compliment. Une petite chose me titille le coeur. Une sensation étrange et grisante, à mi chemin gêne et satisfaction. La preuve que on s'était pas données de la peine pour rien avec Lilly ! Et que ma potion fonctionnait pour du bon ! Commencerai-je à devenir narcissique ? Un penchant à surveiller ...  On jouait dangereusement avec le feu avec tout ça ...

Vous avez choisi quoi, comme mythe ?

Je choisis de répondre à cette question là plutôt que la première ! L'idée de ne pas être reconnue a quelque chose de très très très amusant ! Je ne peux empêcher de laisser un sourire éclairer mon visage sous sa couche de peinture.

-C'est la mythologie Créole. Maman Brigitte.

Je laisse bien sûr Lilly présenter elle même son costume. Je me retourne d'ailleurs vers elle et la regarde, l'invitant d'un regard à parler à son tour. Whoah qu'est ce qu'elle est b...ien dans son costume. Le compliment ne pouvait que s'adresser à elle en particulier en vérité.

Je me retourne vers notre Narcisse. Et je finis par enchaîner, ne laissant pas le trouble l'emporter.

-T'as un chouette costume ! Il te va bien. Je laisse un silence planer avant de rajouter avec un ton plein d'espièglerie. Tu ne nous reconnais vraiment pas ? Tu nous a données une sacrée leçon de Quidditch pourtant.

Haha voilà. Un indice suffisamment vague pour le mettre sur la piste sans pour autant directement tout dire. J'imagine que vu sa position de leader de jeu, des "leçons de Quid", il a pu en donner à beaucoup de monde au cours de l'année.

Le Gala de fin d'année de LEGIT était devenu une tradition, mais Aysha ne pouvait s'empêcher de regretter l'année précédente, où elle avait eu l'occasion d'y aller aux bras de son amie Ariana, qui avait pris le large par la suite. Pour ce soir-là, elle était seule. Eden n'était pas réapparu, et son absence pesait sur les épaules de la bleu autant que celles de Luna, Kalèn, son père, et autres disparus sans laisser de trace. La solitude ne la dérangeait pas, mais la perte lui tordait les entrailles. Elle avait néanmoins décidé de s'amuser ce soir ; les galas étant toujours grandioses. Elle savait qu'elle ne resterait pas seule bien longtemps, croisant ces mille visages avec lesquels elle avait partagé sept années à Poudlard. Pour certains, cette fête avait un coup de point final. Pour elle, non. Ou bien peut-être, à vrai dire, elle n'en savait rien. Elle aurait bientôt les réponses, mais la possibilité lui était donnée de rester. Elle resterait. Aysha se délectait du thème qui avait été choisi par les organisateurs. La mythologie mêlait histoire et créativité, art, délicatesse, mythe, imagination. Et elle s'attendait déjà à avoir offert à ses yeux un magnifique tableau fait de costumes en tous genres, des peaux huilées, de musculatures, de tulle, de couronnes, de lacets, de cheveux bouclés.

Elle-même avait opté pour un costume inspiré de la mythologie grecque - classique - après avoir cherché en vain des inspirations dans la culture de son pays natal. Elle avait déniché une sublime robe de mousseline bleue qui tombait sur sa poitrine et glissait jusqu'au sol, cintrée à la taille par un fin lacet de cuir. Les manches laissaient entrevoir ses bras dorés à chaque mouvement à travers le voile fin de l'étoffe. Elle avait tressé ses cheveux en couronne autour de sa tête et glissé entre les mèches quelques serpents qui semblaient s'échapper de sa chevelure pour glisser sur son front. Ces mêmes serpents dorés s'enroulaient finement autour de son cou dans un bijou hypnotisant. Elle était Méduse, cette femme qui transformait les hommes en pierre pour se venger de leur traîtrise. Elle se sentait belle et puissante, et contempla déjà les élèves qui se massaient devant la porte lorsqu'elle descendit les escaliers de pierre menant à la Grande Salle. Tout n'était que tourbillon d'étoffes et des voiles qui volaient en tous sens, auréolant les silhouettes des élèves dans un tourbillon de bijoux et des torses luisants.

Lorsqu'elle pénétra dans la Grande Salle, Aysha avisa les colonnes blanches, le ciel d'un bleu clair et scintillants, les drapeaux, les tentures, le voile blanc qui flottait par endroits, et les buffets remplis de mets en tous genres. Son coeur sembla décoller de quelques millimètres dans sa poitrine alors qu'elle s'avançait, soudain saisie de cette euphorie des grands événements. Elle reconnut quelques visages ça et là, mais elle faisait partie des premiers arrivés. Elle avisa Lilith, Daisy, Riley et Lïnwe, qu'elle connaissait de loin, les uns pour avoir partagé avec eux une soirée, une escapade, une aventure, les autres pour les avoir côtoyés en cours, en stages, dans la salle des préfets. Il n'y avait pour le moment pas un seul Serdaigle, mais Aysha ne doutait pas qu'ils arrivassent par la suite : le thème devait leur plaire, et plusieurs d'entre eux ne rechignaient jamais à faire la fête. Elle s'approcha de Lïnwe qui discutait avec Lilith et Daisy, et ne semblait pas la reconnaître : c'était pourtant évident, à bien y regarder, et malgré les costumes magnifiques.

- Bonjour ! lança-t-elle. Le décor est magnifique !

On se présente. On joue le jeu. Cet anonymat a quelque chose de grisant, il me plait.

Et si on allait goûter tes fabuleux plats Day ? J'ai une faim de loup!

J'ai un temps d'arrêt, je la regarde avec les yeux écarquillés. Puis j'éclate d'un rire franc. Grillée que j'étais ! Et je suis sûre qu'elle s'en est même pas rendu compte ! J’entraîne Morrigan la puissante guerrière par le bras alors qu'elle termine de saluer le "couple présidentiel" avec qui nous venons d'échanger quelques mots.

On se détourne vers le buffet, laissant une volée de paillettes colorées danser sur le sillage de Morrigan ( Classieuse cette potion de poudre de fée quand même !). Je me concentre pour marcher correctement avec les talons que je porte. Quasi une première pour moi. Sûr que ca me change de mes baskets habituelles. Pourquoi les filles s'infligent t'elles ca en temps normal ?  

On se retrouve donc devant toutes les petites choses que j'ai eu le temps de préparer ... des pains surprises, quelques tartes .. rien d'extravaguant, j'ai même pas sorti ma recette de doigts coupés ! (je la réserve pour un futur gala d'halloween, qui sait ?). Ce qui est bien avec les pains "surprise" c'est qu'ils sont pas surprise pour celle qui les a préparés. Je prend donc sans hésiter quelques petits sandwichs malgré le fait que j'ai abusivement changé les couleurs de chaque ingrédient pour brouiller les pistes. (Goûtez donc cette tartine Poulet Curry rose framboise !)

On se retrouve à passer non loin de Winnie et Elisa. J'adore leurs costumes de satyre ! (ou de faune ? je sais pas la différence !) Même si je les connais peu, je lance quand même au passage un joyeux.

-Hey, j'adore vos costumes !

Ça change des autres costumes, même si beaucoup sont superbes ! Le costume de méduse me plait particulièrement. Mais les cornes, les fausses pattes .. ca me plait. J'aurais pu porter ce genre de personnage, j'y avais même pensé un instant ! J'aurais juste pas mis le nombril à l'air ... parce que ... heu .. j'aurais jamais osé !