[Event] Gala de Fin d'Année [Terminé]

La Miss semble se délecter de ta curiosité. C'est vrai, tu es fort curieux ce soir. Et t'aimes montrer aux gens que t'es intéressé par leur tenue. En même temps, c'est l'un des principes de ce Gala : la tenue. Y'a quelque chose d'incroyablement satisfaisant lorsqu'on se prend pour quelqu'un d'autre que soi-même ('fin pour toi, ça change pas grand chose). On se permet des choses, aussi, que l'on ne pourrait réaliser sous sa propre identité.

Tu réfléchis un peu à sa devinette. Franchement, c'est pas vraiment un indice. Combien de fois t'as montré que t'étais super fort au Quidditch ? Combien de fois t'as entraîné tes propres joueurs ? Combien de fois t'as fait des sélections ? Combien de fois t'as démontré ce qu'on pouvait faire en tant que poursuiveur ? Enfin, honnêtement, c'est pas comme si t'étais pas un symbole ici à Poudlard. Parlerait-elle de la fois où t'as mis vingt cinq buts d'affilés dans un match amical ? Ou du dernier cours de Lizzie où Elisa et Daisy n'avaient pas hésité à commettre toutes les fautes possibles au Quidditch (presque sans exagération) ? Ce jour-là, t'avais effectivement montré qui avait le plus d'expérience sur le terrain.

Bon vu la taille et le profil, c'a pas l'air d'être la Serpentard. En plus, elle est super grognon (une Serpentard quoi). T'penches plutôt pour la petite Poufsouffle - celle qui vous a fait des petits fours là ! Elle est tellement cool la Wellington. C'est un peu comme ton poulain. Mais là, j'sais pas, ça fait bizarre. Elle a l'air d'avoir pris au moins cinq ans avec cette tenue. Ou c'est autre chose. Daisy ! T'armes un sourire un peu énigmatique. Ce qu'il y a de bien chez toi, c'est que même si t'as tort tu le reconnaîtras jamais. J'ai mis ta lotion pour les cheveux que tu m'as filée la dernière fois. Tu tires une mèche pour lui montrer la beauté capillaire. Elle est plus douée que toi en potions, ça craint quand on y pense.

D'autres invités commencent à arriver. T'essaies de faire un p'tit tour de table rapide avant que ta propre cousine ne rentre à son tour. Un sourire s'étiole sur ton visage pastel. Elle a donc eu le cran de répondre à ton invit' anonyme. Y'a un truc que t'arrives pas bien à saisir. Tu la hais et pourtant, tu peux pas t'empêcher de l'avoir à tes côtés. Elle a les cheveux bleus et tu peux pas t'empêcher de lâcher un rire moqueur. Haha. Sympa ta teinture ! Tu t'es pris pour un schtroumpf ? Tu lui offres un cocktail, le même que celui que tu as pris.

Ce post dure seulement quelques secondes dans la chrono inrp

Un rire. Day sembler te regarder avec un air de "t'es pas possible comme nana mais qu'est ce que je t'apprécie". Un peu. Ni moqueur, ni taquin. Juste un rire bienveillant, chaleureux. Un rire qui te fit chaud dans le creux de ton estomac et qui te décrochas un sourire... Même si sur le moment, bah... tu n'avais rien compris de son rire. Tu étais juste contente pour elle. Joyeuse. Heureuse même. Et puis d'un coup, tu compris. Tu rougis. Quelques paillettes changèrent légèrement de couleur, mais tu t'empressas de reprendre de la contenance. Avec un petit regard qui signifiait "Oups, la bourde". Un petit massage de nuque, signifiant que tu avais compris ton erreur. Mais Day était bienveillante. Day était lumineuse. Day avait simplement ri. Alors tu ne te senti pas si coupable. Un petit peu, mais... c'était comme un souvenir que vous aviez inconsciemment créé, et qui resterais là, caché dans le fond de ta mémoire. Réapparaissant quelques fois dans ta vie future, et parfois, camouflé dans l'ombre de l'oubli. Voilà. Là c'était un moment de bonheur simple comme tu les aimais. Comme tu les savourais. Et tu trouvais ça... beau. Vraiment très beau. La vie était magnifique quand on ne cherchait pas plus que ce genre de petits moments.

Daisy ! s'écria le jeune homme. Athlète à ses heures perdues. Ils finirent par discuter de lotion. C'est qu'elle était douée en potion ton amie. Tu souris à nouveau. C'était étrange comment certaines personnes arrivaient à se faire des amis, parler aussi librement. C'était quelque chose de solaire. Et tandis qu'il parlait de cette étrange lotion dont tu ne pouvais constater que les effets, tes doigts se refermèrent sur un des sandwichs des pains surprises. Le violet. L'étrange. Tu avais l'impression qu'il aurait pu contenir de la mûre, de la myrtille ou du cassis... pourquoi pas de l'aubergine ou encore de la betterave. Mais, en laissant ta langue toucher l'aliment et tes lèvres se refermer sur une bouchée qu'avaient agrippée tes quenottes, tu sentis la savoureuse sauce curry et ce goût tendre de poulet. Tu ne put qu'ouvrir les yeux en grand, étonnée du goût, mais aussi de surprise agréable face au magnifique goût de la mignardise.

Tête de Lilith:

En bref. Les recettes de Day étaient aussi succulentes que ses potions étaient réussites.

Le plus compliqué dans cette histoire de gala avait été de se mettre d’accord avec Aliocha sur le costume, car, puisqu’ils y allaient ensemble, ils avaient convenu d’être assorti. Oui, ne doutez pas du romantisme d’Arthur. Il montrait rarement le bout de son nez, mais pour son copain, il pouvait bien faire quelques efforts. Alors, ils avaient d’abord pensé à la mythologie égyptienne pour finalement partir sur du plus banal, la mythologie grecque. Et comme le temps pour la réflexion commençait à manquer, leur choix s’était porté sur des déités très célèbres, Apollon et Artémis. Cela avait un côté légèrement incestueux puisque les garçons venaient au gala en tant que couple, mais... Les dieux dans la mythologie avaient fait bien pire que ça. Ils n’avaient plus qu’à rendre ce choix d’apparence basique, plus clinquant. Et pour ce faire, les deux lions ne pouvaient compter que sur une seule personne : Aliocha. Le bouclé avait passé son après-midi à écouter de la musique sur son gramophone et à observer distraitement son copain se préparer. C’était long, mais toujours agréable pour les yeux. Puis lorsque l’heure du gala approcha, Arthur était venu quémander de l’aide et avait laissé Lio faire ce qu’il voulait de lui pendant quelques minutes, avant de finalement partir se préparer de son côté une fois les attentes de sa tenue comprise. Il avait fait de son mieux et avait heureusement mis beaucoup moins de temps pour se transformer en Apollon.

En tant que dieu de la Lumière et du Soleil, Arthur portait une toge blanche qui couvrait légèrement la partie gauche de son torse, mais qui laissait l’autre moitié complètement dénudée et qui, au niveau des jambes était assez courte, puisqu’elle s’arrêtait bien avant les genoux. Une chlamyde rouge tombait en cascade dans son dos et touchait le sol s’il ne la maintenait pas dans sa main. Cette dernière était accrochée à son cou par une épingle en forme de lyre, instrument fétiche d’Apollon, de couleur dorée. Ce même doré était en vérité omniprésent dans la tenue du jeune lion puisqu’en plus de l’épingle, une couronne de laurier - non pas sa fidèle casquette - était posée sur ses bouclettes, une ceinture lui marquait la taille et un brassard encadrait son poignet droit. Tout comme la Lune qui l’accompagnait, ses jambes et ses pieds étaient décorés par des lanières aux motifs solaires qui s’enroulaient autour de ses tibias. Mais cela ne s’arrêtait pas là. Aux côtés d’Aliocha, Arthur brillait tout autant mais d’un éclat totalement différent. Partout où sa peau était dénudée se trouvait des légères paillettes dorées le rendant aussi lumineux que le Soleil.

Il n’y avait que Lïnwe et Theya lorsque les deux lions entrèrent dans la Grande Salle. Arthur, qui avait pris moins de temps pour observer les lieux, donna un léger coup de coude à son copain et ce dernier vint l’embrasser avant de s’éloigner pour saluer le couple. Un dernier regard vers les boissons et les petits-fours et puis le bouclé rejoignit son petit-ami et les deux septièmes années qui s’embrassaient langoureusement. Vous avez géré pour la déco’. Ajouta-t-il comme pour approuver les dires d’Aliocha. Il voulut aussi demander s’ils n’avaient pas prévu quelques bouteilles d’alcool en plus, cachées, à l’abri des regards, mais il n’eut pas le temps puisque deux filles venaient de les rejoindre. Il avait l’impression de connaître cette voix, mais quelque chose clochait… Le ton ? Le timbre ? Il n’avait aucune idée de qui pouvait bien se cacher sous ce déguisement et sous ce maquillage. Mais, plus maman Brigitte parlait, plus il fronçait les sourcils. Il commençait enfin à douter et à penser que c’était Daisy. A force de traîner avec elle, il connaissait sa voix, mais il n’en était toujours pas sûr. Elle était beaucoup trop différente et ce n’était pas que par toute la couche de peinture qu’elle s’était appliquée sur le visage. Entre-temps, Aysha les avait aussi rejoint, l’autre jeune fille (Lilith) avait présenté son costume et… Avait balancé le nom de son amie. Un sourire en coin s’installa sur les lèvres d’Arthur et il observa la petite Poufsouffle partir vers le buffet avec son amie qu’il supposait être Autumn avec toujours ce quelque chose… Cette potion de beauté dont le garçon ignorait l’existence. Le groupe se dispersait lentement puisque même Lïnwe partit rejoindre une autre fille aux teintes bleutées.

Le lion tourna alors les yeux sur son Artémis et posa une main sur sa hanche pour l’attirer à lui alors qu’il reculait de quelques pas. Il effleurait à peine le corps de son copain dont la douce peau s’hérissait à son contact. Arthur suivait d’ailleurs du regard ses mouvements et stoppa ses caresses lorsque ses pupilles croisèrent celles d’Aliocha. Il l’embrassa avec légère passion. Il n’avait pas encore pris le temps de le complimenter alors, avec un sourire charmeur, il lui dit : Tu es parfait ce soir. Et comme à chaque heure de la journée en réalité. Le bouclé relâcha de son emprise son petit-ami. On va voir ce qu’il y a à boire ? Ce n’était pas réellement une question. Ils regagnèrent donc le buffet, buffet où se trouvait encore les deux Poufsouffle. Arthur attrapa un cocktail et s’approcha discrètement de Daisy. Bon, qu’est-ce que t’as fait ? Il ne posait pas cette question par rapport aux petits-fours, mais toujours pour ses mêmes interrogations. Pourquoi est-ce qu’elle paraissait si différente ce soir ? A propos de petits-fours, il en attrapa un qui lui semblait être à la tomate, et croqua dedans… Avant de grimacer. Depuis quand la courgette était rouge ?

« Gala de Fin d’Année »

Saison 31
Été

Waw. Le premier pas à peine déposé sur la pierre froide de la Grande Salle, je sens ma bouche s’entrouvrir et mon regard s’élargir face au revirement de look de cette partie du château. Impossible de garder les yeux au sol, quand je vois entre les draperies des personnages, petits ou grands, des créatures et autres extravagances, nous épier en flottant depuis leur ciel factice. Ils n’existent et ne vivent probablement que dans notre imaginaire, mais ce n’est pas pour autant qu’ils en paraissent moins réels. Pourvu qu’ils n’abattent pas leur colère divine sur nous de leur estrade, j’aurais quand même quelques regrets à voir un si beau travail détruit. Même si ça m’en coûte de l’admettre, j’ai toujours apprécié le Beau, d’où qu’il vienne.

C’est en partie parce que j’ai le nez en l’air que je ne vois pas arriver la vraie menace, bien en chair cette fois. Lïnwe... Ma voix souffle son prénom, comme s’il s’agissait d’une insulte. D’un mot indigne de mes lèvres. Mais il a l’habitude maintenant. Je souris néanmoins à sa remarque, attrapant une mèche bleue entre mon index et mon majeur au passage. C’est vrai que j’y étais pas allée de main morte sur ce coup, impossible de passer à côté de mon ciel capillaire. Ouais... J’ai toujours voulu vivre dans un champignon, je m’arme de la plus douce innocence, tu dois sûrement avoir quelques adresses où j’peux en trouver, non ? Subtile référence à ses petits secrets, que j’ai bien malgré moi décidé de ne pas dévoiler. Je reluque à mon tour sa tenue - si on peut appeler ça une tenue -, sa peau luisante et ses cheveux savamment coiffés vers l’arrière. Narcisse hein... Tu t’es pas foulé. Il était élégant, le cousin, et heureusement tout aussi exécrable que son effigie. J’sais pas exactement quelle relation nous aurions pu avoir si ça avait été autrement. Et j’veux pas savoir en fait. Parce qu’au fond, j’aime nos échanges, aussi virulents et exténuants soient-ils. Au moins c’était intense. Mais ça, je me garde bien de le lui dire. Évidemment.

Je referme ma main sur le cocktail qu’il me propose, un vieux souvenir de Quidditch remonte à la surface et je reste un moment songeuse. J’sais pas vraiment s’il essaie juste d’être un bon hôte ou si je dois me méfier du contenu de son verre. Une chose est sûre cependant, je ne trouverai aucune réponse au fond d’un cocktail ce soir. Je crois que je devrais dire un truc comme Santé ? mais ça me dit trop rien de lui souhaiter de garder la forme encore longtemps. Même si je m’étais rendue compte que l’imaginer mourrir, ça me faisait mal au bide comme pas possible. Je porte alors le récipient à mes lèvres sans un mot, en bois quelques gorgées sucrées. C’bon ce truc. Ce qui est une maigre consolation car pour l’instant, toujours aucune nouvelle du postier mystère. J’ai un peu les boules de devoir me coltiner Lïnwe à la place, surtout que t’as pas d’autres invités à emm*rder ? Mon regard parcourt la salle, sautillant comme une gazelle d’un visage à un autre.

J'ai de nouveau un rire franc et joyeux en voyant la tête de Lilly alors qu'elle goûte à mon pain surprise. Décidément, j'étais probablement l'incarnation de la mort la moins morbide qu'on puisse imaginer. (Pas tout à fait l'incarnation de la mort en fait quand on regarde les détails mais bon .... !)

-Ils sont tous bons, promis ! Que des bonnes surprises ce soir !

Je ris d'autant plus quand quelques instants après Arthur débarque et nous regarde avec ahurissement, me questionnant. Sur mon apparence évidemment. Je le connais, on se connait, je comprend immédiatement le sens de sa question. Je pourrais rester prosaïque, lui expliquer mais ... Je suis d'humeur taquine et joueuse. Une partie de mes inhibitions levée je me met a chantonner les paroles de la vraie Reine dont je reconnais la légitimité dans ce monde.

(Avec petite traduction instantanée en moldurama pour les moins anglophones d'entre nous)

It's a kind of magic ( c'est un genre de magie)

It's a kind of magic ! ( c'est un genre de magie)

A kind of magic ? - no way (C'est un genre de magie ? - absolument pas)

One dream, one soul, one prize (Une rêve, une âme, un prix)

One goal, one golden glance of what should be (Un but, un aperçu doré de ce qui devrait être)

Une musique que j'aime tant, que j'ai maintes fois écoutée avec Lilly. Et pendant que je pousse la chansonnette rien que pour eux deux, je me met à esquisser quelques petits pas de danse. Menus menus, tant je suis pas à l'aise avec mes bottines à talons, toutes classieuses qu'elles soient ! Je n'ai jamais bien dansé mais ... qu'importe ... ? J'ai dansé comme une patate aux trois balais l'autre jour ... ça ne m'avait pas tuée !

Tiens, je me demande si il y aura musique et danse pendant la soirée ? Peut être est-ce la surprise en rapport ce qui se cache derrière le rideau ? J'aimerais ! J'aimerais vraiment.

Saison 31 -- fin Juin

Gala de fin d'année

L'heure de l'ouverture du gala approchait doucement, et ma tenue était presque achevée.

Le thème de cette soirée était la mythologie. Je m'étais creusée la tête pour trouver une tenue idéale, et finalement l'idée avait été donnée par un élève du château qui me comparait à un ange avec ma nouvelle couleur de cheveux.

C'était décidé, j'allais représenté cet envoyé divin !
L'ange est généralement invisible et ne se devoile que dans les rêves ou les visions. Le message que la tenue allait envoyé me plaisait.

Une fois mon maquillage terminé, j'installa mes imposantes ailes.
Je fis quelques pas en arrière et admira le résultat dans le miroir. J'aimais beaucoup ma robe. Une robe longue blanche, douce, qui couvrait mes pieds malgré mes talons.

Tout était parfait. Je sorti de la salle de bain, laissant derrière moi un doux parfum de rose.

La soirée avait déjà commencé à mon arrivée. La salle était décorée aux couleurs de LEGIT.

Un coup d'œil me suffit pour en trouver le président, en pleine discussion. Sa petite amie, ma collègue à la BAM n'était pas très loin.
Elle était habillée comme Aphrodite, déesse de la beauté. Elle n'aurait pas pu mieux choisir.

Tout le monde s'était prêté au jeu du dresscode. Les filles comme les garçons étaient d'une beauté subjuguante.

Il était temps d'aller s'hydrater, direction le bar !

Deux garçons brillaient de milles feux ce soir, ces deux garçons, c'étaient le couple Arthur - Aliocha.

- Waw ! Salut vous deux ! Dis-je une fois arrivée à leur hauteur.

Je me tourna ensuite vers les deux autres filles (Daisy, Lilith). Je ne pouvais pas les reconnaître.

- Bonsoir ! Ajoutais-je un peu déconcertée. Je ne voulais pas paraître impolie mais rien ne m'indiquait que je les connaissais pour le moment.

Je pris ensuite un coktail sucré. Vive le sucre.

Je lorgna ensuite sur les petits fours mais reporta mon attention sur les autres participants de la soirée. Et les deux "inconnues" qu'Arthur avait l'air de connaître.

Je repris la suite des paroles échangées par la rousse :

It's a kind of magic -- C'est un genre de magie
One shaft of light that shows the way -- Un rayon de lumière qui indique le chemin
No mortal man can win this day -- Aucun mortel ne peut gagner en ce jour

J'adorais cette chanson. Autant la chanter.

T'sais pas trop pourquoi (non franchement, vraiment pas ?) - mais elle a pas l'air si ravie que ça que de voir ta petite gueule, ta cousine. Tu l'as traumatisée à ce point ? Toi, pour le coup, ça t'enchante de la voir toujours aussi ronchon. T'as une dent contre elle et c'est réciproque, et si il fallait compter toutes les fois où elle avait la haine contre toi, t'pourrais t'en faire facilement un collier. Sa répartie te fait rire. Elle a le sens de l'ironie, au moins - c'est pas qu'une cause perdue à tes yeux.

Tu réponds du tac au tac : oh... bah j'te dirai bien de retourner dans la forêt, mais j'sais pas si j'ai envie de te revoir criser. Un vrai c*nnard, oui oui et tu l'assumes. Ceci dit, tu paries une bourse d'études qu'y'a des champignons hallucinogènes dans la Forêt Interdite. C'est pas bien compliqué d'en trouver, mais c'est pas le tout de crever. Faut faire gaffe avec ces choses-là. C'est pour ça que toi, avec le kiwicot, t'es plus serein. T'hésiterais presque à lui en offrir un, comme gage de gentillesse vous voyez ? Pour voir un peu comment elle réagirait face à ça, et surtout pour qu'elle se décoince un peu. Mais j'pense que c'est la dernière chose à faire.

Eh oh. C'est qu'elle critiquerait presque ta tenue. Narcisse, c'est la perfection, la beauté-même incarnée. Y'a pas plus symbolique que son reflet. Ça te va comme un gant. Et puis les plus belles choses se trouvent dans la simplicité. Tu t'en rendras peut-être compte un jour, Callaghan. T'y vas pas de main morte dans les p'tites réflexions, ça fait toujours plaisir. T'es en forme ce soir. La mondanité te fait sourire plus que tout autre chose. Les conversations vont bon train. Les répliques fusent de toute part et même certains invités commencent à pousser la chansonnette.

Tiens, ça te rappelle que t'as dissimulé le jukebox de l'asso derrière des draps de soie fins. Un coup de baguette en sa direction et le jukebox magique fait son show ! Et puis tu te retournes de nouveau vers ta cousine. Je t'aime tellement que tu vois, je peux pas me passer de toi. Du gros foutage de gueule ? Mais nooon...

Note pour le Gala:

LA "volé" de Lillith (hin hin hin)

Wow j'y crois pas. Morgana, la grande rousse, vient reprendre avec moi la chanson. J'ai un rire joyeux, je n'ai le temps que de lancer -Hey salut Morgana ! Chouette le costume !. Elle n'a pas l'air de me reconnaître non plus. Et ca me fait bien plaisir ! Mais pas le temps de blablater, je me met à chanter en même temps qu'elle ! continuant les paroles de ce monument de la chanson moldue !

Et c'est là que ... Le miracle se produit. Un Jukebox (dont je n'avais pas connaissance jusque là) balance la chanson pile poil en même temps. On a (bien involontairement) lancé la musique de la soirée !

J'échange un regard avec Lilly. J'y lis .. quoi ? Une hésitation ... ? Une once de "j'aimerais bien mais j'ose pas" ? Ou un "t'es complètement barge Day !" ?. Ha ha impossible de savoir.

J'ai quelques secondes d'arrêt, marquant mon hésitation ... et puis zut, j'ose. J'étais de toutes façons déjà en train de danser toute seule comme une patate. Me couper maintenant dans mon élan serait étrange !

Je lance à Arthur : - Restes pas planté là, invite Morgi !

Je vois Lilly ouvrir de grands yeux au moment où elle semble comprendre ce qui va arriver ! Je la prend par la main avant qu'elle ait le temps d'esquisser un geste de recul et l’entraîne vers un espace vide au centre de la salle. Elle me suit, réticente au début et puis elle finit par abandonner en mode "boaf ... et puis pourquoi pas après tout ?"

Qui aurait cru qu'un jour je ferai partie de celles qui "ouvriraient le bal" à une soirée de ce genre ? Je m'imaginais "faire tapisserie" tout au long de la soirée. Incroyable. Nous voilà plantées là au milieu, en attendant que d'autres se décident à joindre. Plus d'échapatoire possible ! On est bien obligées de danser maintenant ! Et je peux vous dire qu'avec mon sens du rythme digne d'une soupière et mes hauts talons, ma prestation est loin d'être une démonstration d'art. Mais bon sang, je m'amuse et c'est bien le principal !

LA mutuel Soleya

Sur les notes de la Queen qui raisonne dans vos âmes et consciences impures hissées sur le Mont Olympe. Tu salues chaque personne qui fait son entrée, des têtes que tu connais et d'autres un peu moins. La foule commence à se faire plus intense, cette soirée a du succès comme tu t'en doutais. Et les participants ont plaisir à porter de magnifiques costumes, tu en reconnais quelques uns.

Satyre, Méduse pour ce qui est de la mythologie grecque une nymphe ou deux peut-être semble passer par là. D'autres mythologies qui te sont peu connues semblent également se mêler dans la grande salle au plus grand bonheur de tes yeux.
Une illumination semble s'ajouter au tableau panoramique, un petit rayon de soleil qui s'égare et vient t'interpeller par sa voix doucereuse. Bonbon à la fraise hein ? Un sourire en coin s'esquisse sur tes lèvres alors que tu déposes une bise amicale sur la joue du beau rayon de soleil. Tu es un vrai soleil azuréen ce soir, tu rayonnes mon petit rayon de soleil ! Tu lui lances un petit clin d’œil alors que tu t'avances pour saisir un des petits mets préparés gentiment par Daisy, petite consœur Poufsouffle. Tu prends deux verres de jus de citrouille, un qui sera donc pour la jeune azuréenne. Pour toi, tu es splendide Soleya. Viens je veux te montrer quelque chose ! Tu la regardes en marchant à reculons, en criant Magnifiques costumes les gars ! Je veux un défilé ! levant ton verre au dessus de ta tête en espérant que le soleil te suive.

Le sourire toujours aux lèvres tu décides de la faire danser sur la musique, la faisant tourner sur elle-même, en riant doucement comme deux adolescentes insouciantes. Tu la guides vers l'endroit que tu avais imaginé et que tu souhaitais lui montrer avec fierté.

Tu pousses les rideaux délicats qui tombent, Tu as déjà vu un confessionnal Soleya ? Tu joues avec tes doigts contre le rideau transparent, faisant glisser ta main tout en avançant alors que le rideau fin vous sépare. Viens Une invitation enchanteresse en soulevant le rideau pour vous enfermer dans une pièce imaginée par tes propres soins. J'ai imaginé différents endroits au sein de la Grande salle, recouverts par des rideaux transparents comme ceux-ci afin que les personnes puissent partager des moments intimes. Des secrets, ou autre. Tu tournes autour d'elle comme lors de votre première rencontre. Tu pointes le ciel redécoré de la grande salle pour l'occasion Regarde, jJuste au dessus, tu as la représentation d'Aphrodite. Y a des représentations divines un peu partout sur le plafond pour l'occasion Tu continues de tourner autour de la belle en effleurant tes doigts sur les rideaux. J'espère que la décoration te plait. Tu as deviné en quoi j'étais déguisée ?

La voix des filles tournait dans l'atmosphère comme des petits papillons. Tu souris, le reste du mets entre les doigts. Tu n'étais pas très bonne chanteuse, mais tu t'en foutais. Alors tu les accompagnais toi aussi. Ton pied droit tapait, en rythme, contre le sol de la Grande Salle. C'était bon de s'amuser avant le départ pour les vacances. Et puis, voilà que Day s'essaie à des petits pas de danse. "Pas mal du tout". Tu souris. Ton amie était une véritable athlète, forte, musclée, rapide... mais question souplesse, ce n'était pas encore vraiment ça. Tout le contraire de toi en fait. Tu étais endurante, souple, agile. Vous étiez complémentaires. Tandis que la jeune Poufsouffle s'amusait, un... ange. Dans le sens littéral, avançait vers vous pour vous saluer. S'amusant de ton costume qui cachait ton identité, et ne voulant pas refaire la même bourde que tout à l'heure, tu t'inclinas poliment devant l'Ange. "Bien le bonsoir chère être céleste, vos ailes sont magnifiques !". Tu adorais parler de cette façon. Si les talons et le costume de Maman Brigitte faisaient de Day une jeune femme tout à fait plausible et magnifique, toi c'était la prestance du costume et surtout la façon de parler qui te donnait quelques années de plus.

Et là... de la musique. De la vraie. "Ooooh non... pas celle-ci...". Pas qu'elle te déplaisait au contraire, mais tu l'avais beaucoup entendue lors de tes cours de danse que tu prenais à Melrose. Eh oui, tu avais fait ce sport pendant 8 ans. Huit belles années qui avaient forgé la musculature peu apparente de ton corps. Ce n'était pas la carrure de Day oh non. Mais tes membres étaient souples. Tu hésitas un instant, avant de te raviser. Ton envie de danser était grande, mais pas au point de porter l'attention sur toi... et puis... Day te regardait. Avec ce regard. CE regard vous savez. Celui qui brille de malice, celui qui... "Non. Non, non, non, non, Non. Non. Nan nan naaaaaaaan. Non." Tu te répétas au moins trente-six mille fois ce mot, et dans toutes les déclinaisons possibles. Mais tu savais exactement ce que ce regard voulait dire. Et tu savais pertinemment qu'il était impossible de lui faire changer d'avis. Et, tu te dis, au moment de son "Restes pas planté là, invite Morgi !", que ce n'était plus possible de la faire changer d'avis. Surtout quand elle t'entraînait sur la piste, sa main serrant la tienne. "Elle est même pas au courant...". Il valait mieux tard que jamais après tout... non? Tu avalas la dernière bouchée. Les observas. La musique changea. Autre chanson que tu connaissais très bien.

Et là... tu te lâchas complètement. Personne ne savait qui tu étais sous ton costume. Alors les paillettes virevoltaient. Par chance, ce costume te laissait pieds nus, ce qui était plus simple pour toi. Tu dansas le rock. Ce n'était pas ta danse favorite, tu préférais l'histoire de la contemporaine. Mais tu te laissas porter. Par les souvenirs, par les émotions, par la joie que te procurait la musique... Oui tu étais la fille décalée du bas de la rue, oui, tu étais pour ce soir, la nana sauvage de la chanson. "Get down ladies you've got nothing to lose". Oui, descendez, et venez danser avec Morrigan la sorcière, la fée des Tuatha Dé Danann. Ce soir, elle n'était pas lavandière. Ce soir elle était juste là, pour s'amuser avec des êtres, des esprits, des dieux et des légendes. Ce soir, Morrigan avait pris la main de Daisy pour danser à deux cette musique du groupe The Runaways. Pour s'amuser, pour danser comme elle ne l'avait pas fait depuis bientôt un an. Les paillettes tournoyaient, virent se coller dans tes cheveux roux. Et autour de toutes les deux. Tu fermas les yeux. Tu profitais de l'instant. Tu étais... bien. Très bien.

I'm your ch ch ch ch ch ch CHERRY BOOOMB

L’enthousiasme dont fait preuve la jeune femme agrandit mon sourire. Toutes les appréhensions de la soirée s’étaient dissipées en un fin nuage de fumée lorsque le son de sa voix avait retenti. Pas peu fière de ma tenue de ce soir, je tourne sur moi-même afin de recevoir les compliments. Mais c’est rapidement, et après un petit rafraîchissement, qu’elle m’entraîne sur la piste pour une danse furtive. Je ne suis pas vraiment habituée à son hyperactivité, mais je me laisse doucement entraîner, ravie de passer ces quelques heures à ses côtés, profiter et rattraper toutes ces années où l’on ne s’était pas connues. Elle avait ce pétillement qui manquait à ma vie et après les derniers événements, je ne voulais certainement pas rester dans mon coin, dans de sombres pensées que je voulais écarter.

C’est donc sans la moindre hésitation que je l’avais suivie, non sans un sourire ainsi que d’un signe de la main à Winniemae que je voyais là, celle qui rêvait de moi, puis j’avais poussé ce rideau transparent afin de rejoindre Theya. Un confessionnal ? Je scrute l’endroit des yeux tout en écoutant ses explications. Je ne voyais pas vraiment le rapport avec le thème de la soirée, ou alors je n’y connaissais vraiment rien, mais la décoration rappelait bien la mythologie, je regarde, fixe le plafond, presque mal à l’aise de la sentir me tourner ainsi autour. Si la première fois j’avais pris cela comme une façon de me draguer, aujourd’hui je la savais en couple et n’aimait pas spécialement le fait qu’elle me prenne encore comme une proie qu’il fallait absolument chasser. Ne voulant pas vraiment montrer ce sentiment malaisant, je me contente de sourire, tu as répondu toi-même à ta question chère Aphrodite. Je n’étais pas une experte, mais je savais reconnaître les personnages de la Mythologie que je savais célèbre. La Déesse de l’amour et oui Theya était absolument resplendissante ce soir.
Mais quelles étaient réellement ses intentions ?

Je me trouvais dans un confessionnal, n’était-ce pas ce qu’elle avait dit ? Alors, pourquoi cacher les doutes qui s’entassaient petit à petit dans un coin de ma tête ? Tu joues à quoi, Theya ? J’avais beaucoup de choses à apprendre sur moi-même, je ne voulais pas que quelqu’un se joue à nouveau de moi, profite de ma naïveté que je tentais de supprimer, avec des sourires et de belles paroles. T’es jolie et vraiment adorable, puis je souris, voulant montrer que oui, j’avais aussi du caractère, mais t’es pas vraiment mon genre. Un clin d’œil en sa direction, l’espièglerie comme technique de défense, ne pas entrer dans la violence – pas du tout mon truc - mais ne pas laisser à nouveau une personne prendre le contrôle de mes émotions.

LA Ben
Si y a un problème de cohérence avec votre personnage (positionnements principalement), hésitez pas à me dire pour que je rectifie.

Le Gala de Fin d'année. C'était le meilleur moment pour se faire remarquer, pour avoir toutes les lumières braquées sur soi. Et ça, Ben et moi, on le savait très bien. C'est pourquoi on s'était préparé ensemble pendant tout un après-midi, c'est aussi pour cette raison qu'on était apparu ensemble et probablement après tout le monde. Enfin, on avait attendu qu'il y ait déjà un peu de monde pour faire une entrée qui se voulait royale. On était peut-être excentrique et il était probable que certains de nos camarades ne devaient pas apprécier nos caractères, mais personne ne pouvait nier la beauté en elle-même qui émanait de nous.

Marchant dans les couloirs, accrochée au coude de mon frère, je laissais ma robe blanche et or flotter dans les airs. Avant d'entrer, je me tournais vers lui et remettais ma couronne en place. Tu es parfait, comme toujours. On reprit alors le pas, main dans la main et je sentais toute mon aura brillait à son maximum alors que j'observai la pièce. Mon parfum de lilas et de rose envahissait les narines des invités. Je le regardais, un léger sourire amusé. Bien évidemment, ils avaient presque tous pensé à la même chose quand ils avaient dû entendre le mot Mythologie. Moi j'avais un peu cherché, creusé. Ce soir, j'étais Freyja, déesse scandinave de la beauté, de la luxure, de la guerre et de la mort. Elle était tellement de choses. Elle était bien plus que tout le reste et c'était ce que je recherchai. Être unique.

Alors que je traversais la pièce, mon regard se posa sur un garçon. C'était le président de L.E.G.I.T, je le connaissais de loin. Mais je ne sais pas pourquoi, dès que je croise son regard, c'est comme si... Je ne sais pas. Qu'est-ce qu'on avait en commun ? J'hésitais toujours entre l'hostilité et le désir. Comme s'il était sur mon terrain de chasse mais en même temps, j'avais envie aussi de le tenir dans mes filets. Alors je préfère ne pas avoir de contact avec lui, c'était comme jouer à un jeu dangereux où seuls les adultes prenaient vraiment plaisir. Mais qu'est-ce que ça me démangeait, j'avais une envie profonde de le confronter pour le détruire ou le séduire. Je ne sais même pas pourquoi. Je ne le connais pas. C'est drôle les sentiments n'est-ce pas ?

Telle la lune au milieu des étoiles, je traverse la pièce vers Aliocha et le buffet pour le saluer. Il y a des gens présents autour de lui, et de la voix la plus suave je les salue, me présente pour ceux que je n'avais jamais rencontrés. J'ai l'impression que mes sens sont en alerte et que j'ai envie d’envoûter toutes les personnes dans cette pièce, qu'importe leur identité. Mon sourire s'envole pour embrasser et donner des frissons à ceux qui m'entours ou me regardent, Je vous trouve tous magnifique. Mais pas autant que nous, les Adams. Ben me tient toujours la main. Je m'approche du cou de Ben, murmures Je crois qu'il faudra montrer aux gens ce que ça veut dire danser, non ? Léger rire qui donne des frissons à ceux qui peuvent l'entendre. La pêche allait certainement être bonne ce soir, mon aura était à son apogée. Je voulais attirer tous les poissons, quitte à me fatiguer.

Lâchant mon partenaire, j'observais la beauté de la salle. Les ombres. La musique qui tambourinait.
Il était temps de faire chavirer des cœurs.

**What the f....**

C'est la première pensée qui me vient quand je vois Lilly soudainement se lâcher sur la piste de danse. J'avais zero idée qu'elle savait danser ! Je reste là les bras ballants à la regarder. Chacun des mouvements qu'elle esquisse vient se caler sur le rythme de la musique. Il n'y a pas un geste de trop, pas un contretemps ... Ajoutez à ça son costume, les milles paillettes magiques qui dansent autour d'elle et sans doute l'effet de la potion que je lui ai fait boire, ca me fait comme un ... truc. Un genre de choc.

-Whoaaaaah mais comment tu gères !

Moi avec mes moove de patates j'ai l'air ridicule. Mais je suis d'une humeur radieuse, flamboyante alors je ris. Maman Brigitte se marrant comme une bossue sur les "Chchchcherry Bomb" de la chanteuse. Une scène incongrue !

J'essaye timidement de suivre les pas montrés par Morrigan. De regarder comment elle fait. Et d'imiter. Ouh que ca va vite. Alors .. un mouvement en avant, un mouvement en arrière. Un sur le côté et ... wait ? Je m’emmêle les tiges ... !

On ne danse pas chez les Wellington ... famille anglo-francaise, un peu pincée. Les réveillons et repas sont des instants joyeux et conviviaux ... mais qui se font sans musique ! La danse, je ne l'ai vue qu'à travers les clips moldus. Des clips que j'ai pas mal regardés plus jeune, je dois avouer ! Je connaissais certaines choré par coeur mais ... ca ressemblait pas du tout à ça !

Heureusement ... la fée gardienne a tôt fait de venir me prêter assistance. Elle me tend une main blanche que je n'ai pas peur de saisir. Elle m’entraîne alors avec douceur, ralentissant le rythme pour me laisser le temps de comprendre et de la suivre. Je parviens avec son aide à obtenir un résultat s'approchant de la mention "vaguement satisfaisant". Elle tente même de me faire "tourner", ce qui se solde par un cuisant échec accompagné d'un fou rire lors de notre première tentative. Avant que je pige le truc dès la deuxième tentative ... et que je tente peu après la réciproque, avec bien moins de virtuosité.

J'arrive à amadouer cette danse avec un succès très mitigé. Comprenez que de base, je suis pas forcément douée pour la danse ... et que me retrouver en plus perchée sur des bottines à talons ca aide pas du tout ! Mais .. je m'applique et malgré mes nombreuses "fautes", je m'amuse comme jamais !

Alors je profite de la fin de la chanson pour vite imiter Lilly et me retrouver pieds nus à mon tour, perdant d'un coups plusieurs bons centimètres !! J'envoie mes bottines valdinguer après avoir quasi sautillé sur place pour les enlever.

Et la danse reprend, rythmée par notre bon ami Chuck.

Je commence à comprendre pourquoi tous et toutes autour de moi sont dingues des "soirées" ... Je pourrais tellement y devenir accroc !

Evidemment, j'adore les bals, les galas, les soirées... Bref, tout ce qui approche de près ou de loin à un regroupement public dans lequel on peut se montrer et être au centre de l'attention, notamment grâce à une beauté exagérée. Ce soir, il y a un thème, et il faut venir habillé en être mythologique. Si on me demande mon avis, venir en moi aurait suffit. Les Adams sont un mythes à eux tous seuls, pas besoin d'argumenter une telle chose. Mais voilà, Angie voulait absolument se montrer sous un autre jour. Alors on a décidé de partir dans la mythologie nordiques, histoire d'être sûrs d'être les seuls dans ces beaux costumes.

Cette après-midi de préparation n'aura pas été inutile. J'ai bu une potion Pousstif pour que mes beaux cheveux poussent suffisamment, en une magnifique chevelure digne d'un viking possédant le meilleur coiffeur. Malheureusement, pour la barbe, c'est plus compliqué. Bien que je ne me sois pas rasé depuis... Bien trop longtemps, les quelques poils qui apparaissent sont loin d'être aussi fournis que nécessaire. Mais ils feront l'affaire. J'y peux rien si je suis parfait jusque dans ma pilosité qui ne me demande presque aucun entretien. La barbe, c'est pour ceux qui doivent cacher un menton moche. Pas besoin pour moi !

Je suis vêtu d'une toge d'un blanc si immaculé qu'il en paraît presque réfléchissant, et d'une cape qui se fond parfaitement dedans, laissant apparaître mon torse nu et ma fine musculature. Une épée magnifique pend à ma ceinture. Factice, bien évidemment. Et je suis suivi par une peluche de Sanglier au poil doré qui est enchantée pour léviter à mes côtés. Une couronne vient compléter ma tenue Je suis bien évidemment Freyr, le jumeau de Freya, homme magnifique, Dieu de la pluie, de la lumière, de la fertilité et de la prospérité. Courageux et fort, il est même considéré comme le chef de guerre des dieux ! La classe quoi, comme moi.

Je retourne le compliment à ma soeur quand elle me dit que je suis magnifique. On forme le plus beau de tous les duos ! Une fois dans la Grande Salle, elle se dirige directement vers deux Gryffondors que je connais rapidement. Je les salue avec un sourire, sans plus. Ils ne sont pas vraiment mes amis. Mes yeux se posent alors sur chaque personne présente, analysant les déguisements. Aucun ne nous arrive à la cheville. Aucun sauf peut-être... Le président de l'association en personne. Ce gars-là est beau. Aussi beau qu'un Adams. Mais comme le dit si bien ma chère soeur, il est l'heure d'aller danser !

- Alors dansons !

Et sans attendre de réponse de sa part, je me place au centre de la piste de danse pour commencer à me déhancher. Les cours d'Élius ont porté leurs fruits. En plus de ma grâce naturelle, ma technique s'est grandement amélioré. Je suis un danseur hors pair, de plus en plus !

LA Mutuel Soso la famille

Sous les onomatopées de jouissance tu souris quant à sa réponse parfaitement correcte. Fausse devinette, juste une manière pour toi d'attiser l'intérêt que tu pensais qu'elle te portait. T'aimais plaire, ça oui. Très loin de l'intention de faire des infidélités à Lïnwe, t'aimais juste que les gens te regardent et admire ta beauté. Peut-être une manière pour toi de te conforter, d'avoir confiance en toi car malgré les apparences la confiance n'était pas vraiment là. C'était un masque, une protection que tu imposais aux autres pour ne pas être blessée. Sauf que là, le petit rayon de soleil avait rendu ce ciel bleu azuréen obscure.

Tu redescendais de ton petit nuage d’idole divine, les joues soudainement empourprées assorties à ta couronne de roses. T'es abasourdie, c'est peut-être la première fois qu'on te recale comme ça. Elle avait été polie au moins, mais tu t'y attendais vraiment pas. Tu t'étais peut-être trompée, peut-être que tu ne lui plaisais pas après tout, malgré son compliment que tu enfouissais au plus profond de ton crâne. La bouche entrouverte tu savais pas trop quoi répondre.

Tu grattes nerveusement ta tête, croises les bras, t'avances et recules un peu confuse. T'avais jamais eu l'intention d'aller plus loin avec elle, t'étais pas, enfin du moins t'avais jamais testé avec une fille. Et Lïnwe était maître de ton cœur, la promesse que tu lui avais faite raisonnait encore en toi et avait toujours son importance. Je... Soleya je suis désolée Désolée de quoi ? De faire en sorte de la mener en bateau pour ton bon plaisir, pour satisfaire ton égo ?

Tu t'approches avec prudence toujours les bras croisés Écoute je sais que je peux paraître un peu, euh dragueuse. C'est plus pour me conforter, mais en aucun cas je serais allée plus loin. Ta sincérité est sans-doute trop brutale, elle pourrait même mal le prendre. Soudain tu prends conscience que c'est quelque chose que tu pouvais faire avec différentes personnes sans jamais vouloir aller jusqu'au bout, dans ces moments-là tu prends même pas conscience des conséquences que cela pourrait avoir pour l'autre. C'était simplement la satisfaction immédiate de plaire à l'instant T. C'est vraiment pas gentil de ma part, mais je m'en rend pas compte... C'est une part de moi que j'aimerais améliorer. Je te prie de m'excuser, si jamais tu veux bien on peut rester amie et ça n'arrivera plus. Tu secoues la tête les yeux fermés pour essuyer des pensées désagréables Si tu acceptes, j'aimerais te présenter quelqu'un. Tu tends timidement la main vers le rideau pour le tirer et dévoiler la grande salle. Tu voulais qu'elle se sente plus en sécurité, qu'elle ne se sente pas cloisonnée et coincée avec toi.

Ton regard n'est plus malicieux et enjoué mais un peu vitreux, tu n'oses presque pas la regarder parce que t'as peur qu'elle t'envoies ch*er et elle aurait totalement raison. Un peu perplexe t'attends un signe encourageant de sa part, du moins qu'elle ne te rejette pas alors que tu voulais la présenter à ton amoureux, pendant que la musique s'élance dans un rythme plus endiablé.

« Gala de Fin d’Année »

Saison 31
Été

Je souris finement, vraiment finement en sirotant mon cocktail. Je sens qu’il est dans son élément, sous ses apparats et ses manières distinguées. Il brille particulièrement ce soir, comme si le soleil, ou plutôt les étoiles (car c’est un homme de la nuit) étaient descendues l’envelopper de leur éclat. Tout ici était à sa gloire - et ça m’écœurait d’ailleurs -, des couleurs des draperies aux mets déposés plus loin sur le buffet. C’est pas demain la veille que j’approuverai cet état de fait, qui somme toute, n’est que la carapace d’un être malsain et dépravé. Une illusion de bienfaisance. Mais il y a d’autres états de fait, non négligeables qui s’étaient ajoutés me concernant : Lïnwe était ma famille désormais. T’es au courant que t’es loin d’être simple ? Ça sonnait bizarre dis comme ça, alors je rajoute, et n’y vois aucun compliment, mais fallait bien que je rétablisse la vérité, surtout alors qu’il essaie de m’embourber sous sa mondanité.

Mes boucles bleues se tournent un moment vers les jeunes étudiantes qui s’étaient mises à chanter au milieu de la salle. Je leur envie un peu leur insouciance, leurs nombreuses années estudiantines à venir et leurs langues délivrées de la bienséance - c’que j’aimerais pouvoir être à leur place à nouveau. Peut-être qu’inconsciemment j’avais aussi décidé de me joindre à ce Gala pour profiter une dernière fois des plaisirs du château. Une dernière soirée entourée de... et bien de mon cousin uniquement en fait. Il avait tout et moi je n’avais que lui. Enfin pas tout à fait, mais pour l’instant oui.

C’est assez amère comme constat mais il ne tient qu’à moi d’en tirer les leçons nécessaires pour progresser. Et une Callaghan ne baisse jamais les bras. Je l’avais décrété et je m’y tenais. Alors quand le Gryffon fit l’affront suprême de prétendre à un quelconque amour, je souris plus grand encore. Un sourire éclatant contre lesquels vinrent s’effondrer les mots insignifiants et sans fond - parce qu’ils émanaient du plus profond des puits - de Lïnwe. Une moue faussement choquée, une main qui se presse sur ma poitrine et un talon qui recule d’un pas comme heurté physiquement par les paroles du Rouge, je joue la mondanité qui lui plaît tant. Tu l’admets enfin ! Maintenant que c’est dit, tu peux plus le nier.

Je repense soudain au petit mot encore coincé dans les plis de ma robe... Mais non. Mais non... Ça peut pas être lui ? Si ? Je glisse mes doigts à l’intérieur du tissu, extirpe le morceau de papier comme s’il me brûlait la main. J’ai un rire nerveux, c’est... je montre les lettres manuscrites, d’un coup fébrile et hésitante, ...c’est toi ça ?