Aris se trouvait a quelques mètres de Nathalie, il avait réussi a faire disparaître l’eau électrique qui quelques minutes auparavant se trouvait sous ses pieds et il s’en sortait avec beaucoup de chance. Les sorts qu’il venait de lancer ricochèrent encore une fois sur un bouclier invisible que Nathalie avait utilisé encore une fois. Aris se rendit alors compte que sa tactique était nulle et qu’il fallait vraiment qu’il se rende compte de ce qui l’entourait comme des meubles qui remplissait des grands vides dans la pièce. Alors que Aris agrippait sa baguette avec plus de vigueur attendant une réplique de Nathalie, celle-ci prit la parole pour faire une sorte de petit compte rendu de ce qu’elle avait vue:

--Bon, pause. Un petit bilan pour le moment. Je peux déjà te dire que tu as acquis de bons réflexes et c’est une bonne chose. Par contre, tu restes trop fermé aux options qui s’offrent à toi. Quand tu te bats, tu dois te servir de n’importe quoi, n’importe quel objet peut te tirer d’un mauvais pas. Par exemple, ici, tu pouvais très bien couper les pieds de la table qui restaient et profiter de l’avantage que tu aurais pris pour me lancer quelque chose d’autre. Je t’ai dit d’envisager tout ce qui pouvait te nuire, tu aurais donc pu deviner ce qui allait se passer en observant la situation. Et, dernier petit conseil : essaie de connaître le plus de sorts possible, un sort peut t’aider à te servir d’un objet. Enfin… Tu ne te sers pas assez du décor. Tu essaies, et c’est une bonne chose, mais cherche des trucs compliqués. J’ai pris moins de temps à riposter que toi pour m’attaquer.

Aris ne savait pas vraiment quoi répondre, une bouffée de chaleur l’envahit et son visage prit une teinte rouge. Pour cacher sa gène, il passa sa main derrière tout en regardant Nathalie. Aris devait faire mieux, de prouver sa valeur, de prendre sa chance . . . Alors qu’il s'apprêtait a se confondre en excuses, Nathalie reprit:


-Je ne trouve pas que tu es nul, ne pense surtout pas ça. Tu t’en sors plutôt bien, mis à part ces quelques détails. Bon… On reprend, je te laisse engager, pense à ce que je t’ai dit.


Aris acquiesça de la tête se redressant rapidement et levant sa baguette regardant ce qui l’entourait et ce qui entourait Nathalie. Deux armoires qui semblaient lourdes reposaient en silence a la droite et a la gauche de Nathalie. A quelques mètres a sa droite, se trouvait un porte manteau. Aris tenta une nouvelle expérience:

-Personnificatum bellicis !

L’armoire qui se trouvait a la gauche de Nathalie bougea une de ses quatres pieds, puis un deuxième, un troisième et un quatrième jusqu'à que les gestes se coordonnent pour que celle-ci puisse se mouvoir d’elle même. Aris montra Nathalie de sa baguette et l’armoire alors commença a charger tous son poids vers celle-ci. Pendant ce temps Aris tourna la tête vers la deuxième armoire et d’un geste souple murmura:

-Wingardium Leviosa . . .

L’armoire se souleva dans les airs. Aris dans un geste sec, secoua sa baguette et alors l’armoire partie dans la direction de Nathalie très rapidement. Aris alors qui se souvint du sort qu’avait utiliser Nathalie quelques dizaines de minutes plus tôt car il avait eut l’occasion d’en lire beaucoup le concernant. Aris secoua sa baguette et cria:

Fustigea Flamma !

Quelque étincelles de feu sortirent de sa baguette mais sans grand succès. Aris maugréa:


-Aller, marche ! Marche !

Il recommença le sort et cette fois-ci un véritable fouet s'échappa de sa baguette. Il était certes moins grand et moins puissant que celui que Nathalie avait utilisé mais il suffirait a l’atteindre. Il jeta son bras en avant et le fouet épousa la forme du geste. Le fouet parti en avant sur elle . . .

Aris avait viré au rouge après le bilan de Nathalie. Heureusement qu’elle avait rajouté un truc après, qu’aurait-il pensé sinon ? Elle ne voulait pas apparaître comme la Chef cruelle et sans cœur, sévère ou encore être considérée comme un tyran. Certes, on lui disait tout le temps qu’elle était trop gentille mais elle n’allait pas changer pour autant. C’était son caractère, être méchante ne la réussissait pas alors elle allait rester comme elle était, même s’il fallait mettre les choses au point parfois et que la vérité était dure à entendre. De plus, les « monologues » et les mises au point portaient souvent leurs fruits, comme ici. Aris attaqua comme Nathalie le lui avait demandé et il avait déjà retenu beaucoup plus de choses, s’aidant du décor et n’envoyant pas une seule chose à la fois. Il fallait voir combien de temps ça allait durer et, qui sait ? Peut-être l’entraînement touchait-il à sa fin.

Nathalie vit l’armoire à sa droite lui foncer dessus, menaçant de l’écraser sous son poids. Bon, ça, elle avait une idée, qui allait faire d’une pierre deux coups. Un sort simple mais efficace, seulement, peut-être un peu trop dur ? Non, au pire, elle pourrait l’arrêter sans problème et puis, Aris n’aurait que quelques égratignures, il allait s’en remettre. Elle pointa alors sa baguette vers l’armoire et lança :

- Nathalie - Confringo !

L’armoire explosa instantanément et tous les morceaux se dirigèrent avec plus de rapidité vers Aris, il allait tout se prendre et s’il n’arrêtait pas ces morceaux de bois, il allait se blesser. Il devait donc trouver un moyen pour tout arrêter. Mais Nathalie n’avait pas le temps de penser à ce qui allait se dérouler pour Aris pour l’instant. Pourquoi ? Car elle avait une autre armoire qui lui fonçait dessus, manipulée par Aris par un simple sortilège de Lévitation. Il interrompit son sort en projetant l’armoire vers Nathalie, elle décida de faire au plus simple. De plus, Aris essayait de lancer le sort « Fustigea Flamma » pour l’attaquer avec. Par chance, il n’arrivait pas à l’exécuter, ou très difficilement. Elle en profita pour diriger sa baguette vers l’armoire et dire :

- Nathalie - Wingardium Leviosa !

L’armoire fut touchée de plein fouet par le sort lancé par Nathalie et elle parvint à la freiner à moins d’un mètre d’elle. Sur ce, elle dirigea l’armoire vers Aris toujours occupé à lancer son sort, il réussit mais l’armoire fonçait sur lui, à présent. Le fouet de feu créé par Aris toucha l’armoire. Nathalie en arriva à la conclusion qu’il était temps de « lancer » l’armoire vers Aris, enflammée. Interrompre le fouet de feu ? Inutile, si Aris voulait se défendre, il allait devoir le faire lui-même.



[HJ : Un peu bâclé, désolée, mais pas beaucoup de temps et j'voulais répondre ce soir >< Petit ajout : Pour les morceaux de bois, tu ne peux pas te servir d'un simple sort de protection. Ces sorts ne servent que contre d'autres sorts, pas quelque chose de solide quoi ^^]

Aris se tenait devant Nathalie, sa baguette lui faisait face tandis que l’armoire fonçait sur elle sifflant dans les airs. Une autre elle courrait vers Nathalie pour la charger de tous son poids. Nathalie sortie habilement sa baguette et s’occupa de l’armoire mouvante en première:


-Confringo !


L’armoire explosa d’un seul coup en milles morceaux. Ces morceaux décollèrent et foncèrent malheureusement sur Aris tandis que Nathalie -grâce a un sortilège de lévitation- freinait la deuxième armoire qui s'arrêta lentement et difficilement, elle la renvoya alors sur Aris. Deux projectiles fonçaient et en moins de temps qu’il fallait pour le dire, le fouet de feu que Aris venait juste de faire apparaître heurta brutalement l’armoire restante lui faisant prendre feu. Aris regarda a sa droite et aperçut une autre armoire qui était la plus grande de toute la salle, Aris réfléchit rapidement et d’un coup de baguette cria:

Accio Armoire !

L’armoire glissa comme un serpent jusqu'à qui fit un pas en arrière laissant l’armoire se mettre devant lui. Les morceaux de bois tranchants se plantèrent dans son bois faisant très légèrement vibrer l’armoire mais lorsque celle en feu la percuta, l’armoire provoqua un grand bruit et bascula en arrière, Aris se jeta sur sa droite évitant de peu la mort. Aris s’en sortait indem, il se releva brusquement et observa alors si il restait des objets derrière et par chance, il restait un vieux piano que Aris n’avait pas remarquer lorsqu’il avait scruté la pièce du regard. Aris d’un geste habile, secoua sa baguette et murmura:


-Deprimo . . .


Le piano explosa alors dans une nuée d’envol de morceaux de bois, de touches et de cordes. Le tout fonçaient sur Nathalie qui se trouvait a quelques mètres seulement du piano. Aris secoua de nouveau sa baguette vers une table d’argent pur, la table se mit en lévitation dans les airs et fonça de nouveau sur Nathalie fortement prise. Aris s'éloigna alors se mettant derrière un coin d’armoire et regardant la scène.


HRPG: Excuse moi de Rp de petite taille mais suite a des problèmes familiaux, je n'ai pas trop la tête a rp. Merci de ta compréhension

Nathalie venait de renvoyer les sorts envoyés par Aris au destinataire. Mais il s’en protégea sans problème en faisant au plus simple, au moins, il avait retenu ça. Elle voyait qu’il progressait et cette attaque allait être la dernière avant qu’elle ne mette fin à l’entraînement. Après tout, Aris devait se reposer pour ne pas être exténué s’il y avait une attaque – sait-on jamais – et il restait encore à faire le Serment Inviolable. Et ce, aujourd’hui. Ils ne pouvaient le reporter au lendemain, à moins de laisser les « nouveaux » se reposer et réfléchir sur ce qu’ils avaient vu, voir s’ils voulaient continuer ou pas ? Dans ce cas, ils pourraient partir le lendemain mais la mémoire des dernières 24h leur serait, bien entendu, retirée. Par pure mesure de sécurité. Nathalie ne voulait pas que les nouveaux venus se sentent obligés de venir dans l’Ordre du Phénix s’ils ne s’en sentaient pas capables, elle devrait donc discuter avec les autres membres chargés des entraînements pour connaître un peu mieux les capacités des nouveaux.

Mais revenons-en à l’entraînement. Aris venait de se débarrasser des obstacles créés par Nathalie et il lui envoyait maintenant un piano explosé et, quelques secondes plus tard, une table en argent pur. Elle avait déjà une idée en tête, mais il lui fallait un support. Levant la tête, elle remarqua un lustre un peu au-dessus d’elle, dirigeant sa baguette vers lui, elle prononça :

- Nathalie - Diffindo ! Plasticinum !

Instantanément, l’accroche retenant le lustre au plafond se coupa en deux et celui-ci tomba, se transformant directement en une espèce de sphère. Nathalie s’était roulée en boule de façon à être sous la sphère et attendit la secousse qu’allaient provoquer les morceaux de piano et la table, en fonçant sur cette sphère de métal. Ce qui ne prit qu’une dizaine de secondes. Nathalie lança un « Wingardium Leviosa » sur la sphère qui se souleva alors, lui permettant d’en sortir. Étant debout, elle dit à l’adresse d’Aris :

- Nathalie - Je pense que nous pouvons arrêter l’entraînement ici. Tu as assimilé les gros détails et je crois que tu maîtrises ce que j’ai dit, de plus, il faut voir ce que ça va donner lors d’un réel combat. Les derniers conseils que je te donne sont ceux-ci : restes toujours sur tes gardes, si tu ne vois plus ton adversaire, observe autour de toi. Il faut que tu connaisses ton environnement par cœur. Je n’ai pas été trop méchante ici, mais pense que les mangemorts lancent des sortilèges impardonnables et que tu dois absolument les éviter, sous peine de perdre de précieuses secondes. Sinon, je trouve que c’est un bon entraînement et que tu t’es bien débrouillé. A présent, va te reposer dans une chambre à l’étage, ton nom est déjà inscrit dessus, sur un simple bout de papier pour le moment mais nous n’avons pas eu le temps de faire mieux. Demain matin, tu passeras le Serment Inviolable avec les autres et je vous laisse la nuit pour vous reposer ainsi que pour réfléchir. Si ce statut de membre de l’Ordre du Phénix ne vous plaît pas, vous serez libre de partir mais il faut me comprendre : votre mémoire sera effacée en ce qui concerne ces dernières 24h, ou 48h pour certains. S’il te reste encore des questions, j’y répondrais demain en même temps que pour les autres.

Nathalie lui fit un sourire et sortit de la salle d’entraînement, après Aris, refermant derrière elle. A présent, elle devait régler encore quelques détails et se reposer, la journée avait été longue et épuisante. Il fallait également qu’elle parle aux autres membres de l’Ordre, qu’elle voie les autres entraîneurs et qu’elle sache où ils en étaient. Pfiou… Dur dur le début et la reprise. Mais ça en valait la peine. Elle quittait donc cette salle le sourire aux lèvres, fatiguée, certes, mais souriante. Ayant une légère nostalgie, elle monta à l’étage des chambres et regarda les noms des anciens membres encore inscrits sur les portes, sous les noms des nouveaux inscrits sur un morceau de papier. Petit instant de nostalgie en les lisant, ils étaient tous passés par la case « Chef », ou presque. Était-ce donc un passage obligé avant de quitter ? Et cet instant de nostalgie également ? Elle devait parler à Mione et lui demander conseils. Ou à Jaren. Mais Jaren était si peu disponible… En réalité, non, elle n’était pas fatiguée. Elle descendit dans le salon et s’installa dans un des fauteuils près du feu, réfléchissant et regardant autour d’elle.





[HJ : Et voilà, entraînement terminé. Pour la longueur du RP, ce n’est rien. Enfin, quelques remarques HRP : il ne faut pas que tu agisses sur le libre-arbitre des combattants. Dans ton RP, tu as signalé « bien prise » alors que non, alors je n’en ai pas tenu compte. Ici encore, ce n’est rien, mais fais attention à l’avenir, on a déjà eu pas mal de problèmes avec ça par le passé, entre SA. Autre remarque, fais attention à la réalité. Ton personnage n’est pas un héros donc il arrive qu’il se retrouve blessé, ça « fait partie du métier ». Il est très rare qu’un combattant ressorte d’un duel ou d’un combat sans égratignures. Une blessure par-ci, par-là, certes, c’est désavantageant mais ça fait partie de la crédibilité. Sur ce, je pense que j’ai tout dit ^^. Tu peux poster pour signaler que ton perso’ quitte la pièce également ou poster sa réaction si tu veux, garde juste en tête que le mien quitte après le tien. Quant au Serment Inviolable, je le ferai quand les autres entraînements seront terminés.]

L'entraînement touchait a sa fin. Nathalie avait habilement dévier toutes les attaques de Aris et avait sonné la fin de l'entraînement. Aris ,dont le visage était couvert de sciures de bois, abaissa sa baguette et souffla alors de soulagement. Il avait enfin finit son entraînement et maintenant, toute la pression redescendait petit a petit. Il jeta alors un coup d’oeil autour de lui et ne s'aperçut qu’alors que la pièce était en sacré bazar. Des centaines de morceaux de bois jonchaient le sol ainsi que des flaques d’eau et de grosses crevasses dans certaines parties du mur suite aux sorts utilisés. Aris ne prononça pas un mot et attendit le bilan final de son entraînement de la part de Nathalie qui ne fut pas longue:

-Je pense que nous pouvons arrêter l’entraînement ici. Tu as assimilé les gros détails et je crois que tu maîtrises ce que j’ai dit, de plus, il faut voir ce que ça va donner lors d’un réel combat. Les derniers conseils que je te donne sont ceux-ci : restes toujours sur tes gardes, si tu ne vois plus ton adversaire, observe autour de toi. Il faut que tu connaisses ton environnement par cœur. Je n’ai pas été trop méchante ici, mais pense que les mangemorts lancent des sortilèges impardonnables et que tu dois absolument les éviter, sous peine de perdre de précieuses secondes. Sinon, je trouve que c’est un bon entraînement et que tu t’es bien débrouillé. A présent, va te reposer dans une chambre à l’étage, ton nom est déjà inscrit dessus, sur un simple bout de papier pour le moment mais nous n’avons pas eu le temps de faire mieux. Demain matin, tu passeras le Serment Inviolable avec les autres et je vous laisse la nuit pour vous reposer ainsi que pour réfléchir. Si ce statut de membre de l’Ordre du Phénix ne vous plaît pas, vous serez libre de partir mais il faut me comprendre : votre mémoire sera effacée en ce qui concerne ces dernières 24h, ou 48h pour certains. S’il te reste encore des questions, j’y répondrais demain en même temps que pour les autres.


Apres ces quelques paroles, Nathalie lui fit un sourire et sortit de la salle refermant la porte au passage. Aris passa sa main sur son visage tant il était soulager. Il n’avait pas le courage de nettoyer la salle, il n'était que trop épuiser. Il sortit peu de temps après Nathalie et découvrit alors le fameux QG de l’Ordre. Il ne s’attarda pas dans l’excursion des nombreuses pièces et monta directement les escaliers de bois qui lui faisaient face. En haut de l’escalier, un long couloir ou 10 portes se séparaient par un espace de 1 mètre. Il passa devant chacune d’elle et lut chaque morceaux de papier « Clélia Twil» Ce nom attira toute l’attention de Aris. Il s'étonna de voir que sa meilleur amie de Poudlard faisait également partie de l’Ordre. Quel heureux hasard pensa t-il. Il continua alors son chemin jusqu'à que la porte qui portait son nom lui fasse face. Il ouvrit la porte et découvrit avec merveille que celle-ci convenait parfaitement a son style. Un lit baldaquin bleu mauve était placé aux bords du mur a la droite d’Aris. Il aperçut alors une porte de marbre qu’il s’empressa de pousser. Une baignoire remplie d’eau fumante l’attendait deja. Une fois qu’il fut dévêtit, il s'enfonça dans le volute d’eau qui fumait encore et alors, décompressa totalement, relaxant tous ses muscles et faisait baisser ses tensions. Une magie agissait sur cette baignoire car l’eau se mettait a mousser d’elle même.


Quelques heures après, Aris décida alors de sortir de l’eau qui l’avait revigorer. Il ressortait donc de cette baignoire, nouveau et propre. Il attrapa sa baguette qui reposait sur le bord de la baignoire et en un coup, des habits propres apparurent de nul part et s'enfilèrent sur Aris sans qu’il n’ai besoin de le faire. Il sortit de la salle de bain et s’approcha de la grande et unique fenêtre qui offrait une vue surplombante sur un petit parc pour enfant. Tous cela était si soudain, une nouvelle vie, de nouvelles responsabilités. Il se demandait tellement de fois si il était ici a cet instant c'était car il avait du talent de sorcier. Il ne savait pas encore. La motivation ne lui manquait pas et pour cause, il était étroitement lié a la chasse des Mangemorts qui avaient tentés tellement de fois de tuer son oncle vivant dans la plus grande peur. Aris avait la chance d’apprendre a combattre ce fléau. Il se retourna alors et sortit de sa chambre et redescendit les escaliers. Il avait pour intention de visiter les lieux. Alors qu’il allait se diriger a sa droite, un bruit de pas attira son attention. Il se retourna et aperçut un homme qui avait la trentaine. Aris ne l’avait jamais vu auparavant. Instinctivement il sortit sa baguette et en pointant le sol dit:

-Plasticinum !

Alors, le bois dont le sol était composé sortit sous forme de tentacules aux pieds de l’homme et entourèrent comme des serpents les jambes de l’homme l'empêchant de bouger. Les tentacules de bois allèrent bloquer les bras de l’homme en s’enroulant autour d’eux. Aris abaissa sa baguette et s’exclama:

-Euh . . . Excusez moi, il est probable que vous soyez un membre de l’Ordre mais il est aussi probable que non ! Qui êtes-vous ?

L’homme se présenta alors:

-Hey ! Du calme, je m’appelle Thib’ et je suis un ancien membre de l’Ordre que j’ai décidé de re-rejoindre. Je peux le prouver (dit-il en montrant son gallion de secour). Voici mon gallion de secour, c’est la preuve de ma bonne foie !

Aris fut convaincu, il secoua sa baguette et alors, les tentacules de bois se desentrelacèrent des jambes et des bras de Thib’ et le sol retrouva sa forme initiale:

-C’est bon je te crois, en plus de cela j’ai vu ton nom graver sur une des chambre en haut . . . Je me présente, Aris Felicie. Je suis un nouveau membre et j’ai terminer mon entraînement il y a environ 4 heures.

-Tu t’es bien débrouillé alors ? Qui était ton mentor ?

-C’est Nath’ qui m’a entraînée, c'était pas vraiment du gâteau mais j’ai réussis !

-Ah cette bonne vielle Nath’, cela fait longtemps que je n’ai pas eus de nouvelles d’elle et cela fait également longtemps que je n’ai pas fais de combats, je suis un peu rouiller ! dit-il en esquissant un sourire. Ca t'intéresse un combat amical ?

-Bah oui pourquoi pas. Retournons dans la salle dans laquelle je me suis entraîné !

Aris se retourna et se dirigea jusqu'à la salle concernée et poussa la porte suivit de Thib’. A sa plus grande surprise, la salle était comme neuve. Le piano qu’il avait réduit en amas de morceaux de bois était en parfait état ainsi que les armoires, la poigne qu’Aris avait fait apparaître avait disparut. Aris avait un léger avantage, il connaissait la pièce et connaissait ses ressources. Thib’ referma la porte derrière lui et se plaça a l'opposé de Aris levant sa baguette:

-Prêt ? Demanda t-il

-Prêt ! Affirma Aris

Aris ,rapidement, secoua sa baguette et utilisa un sort efficace pour terrasser les adversaires:

-Flammes Bleues !

Quelques étincelles s'échappèrent de sa baguette et alors un grand lion composé de flammes bleues naquit de ces dernières. Il fonça alors sur Thib’.




HRPG: AVEC AUTORISATION DE THIB' POUR MOUVOIR SON PERSONNAGE ET LE FAIRE PARLER.

Cela faisait quelques temps déjà que Thib' avait déposé, enfin re-déposé sa candidature pour revenir parmi les membres de l'ordre du Phénix, quand une chèvre lui porta un petit mot signé de la main de Nathalie :
« c'est ok pour ton retour, les Phénix ton accepté, dépêche toi de ramener ton cul pour le serment inviolable, signé Nathalie.» Voilà, c'était fait, l'ex-Gryffondor prit alors ces affaires et se dirigea rapidement dans une ruelle sombre pour transplané.

Thib' : *QG des Phénix, Chemin de la Salamandre Grise*

Ausitôt le lieu clairement énoncé dans son esprit, une immense sensation d'écrasement parcouru le corps du jeune homme. Quelques secondes plus tard, il était arrivé devant une veille bâtisse surprotégé par Magie. Thib'savança d'un pas, déverrouilla la porte d'un coup de baguette et rentras dans la maison. L'ancien Phénix fit alors, d'une manière fort
étonnante, la connaissance d'un de ses collègues de l'ordre et le suivi rapidement dans une pièce d'entrainement pour le combattre, histoire de se dérouillé un peu.

Aris n'attendit pas longtemps pour décocher son premier sort de flamme bleue contre Thib', Ce dernier sourit, il leva sa baguette décrivit un cercle rapide avec cette dernière et fit disparaître le lion d'Aris, après ça, le Gryffondor ferma son esprit, leva sa baguette vers le jeune homme et lui dit :

Thib' : « -Petit conseil, ne soit jamais aussi pressé d'attaquer ton adversaire, observe avant toute chose et attaque par la suite. »

Thibault regarda autour de lui, puis ferma les yeux pour se concentrer. Une veille sensation parcourut alors son esprit, le jeune homme la laissa l'envahir, Thib ' laissa l'animal venir en lui, il sentait déjà les poils blancs lui pousser sur tout le corps, puis le jeune homme se cambra et tomba sur quatre pattes, ça y était, la transformation était finie. Maintenant Aris avait face à lui un bel ours blanc. Ce dernier se mit sur ces pattes arrières et rugit :

Thib' : « -GGGGRRRRRRRRRRRRRRRRRRR »

Cela voulait dire à peu près : "prépare toi, je ne te ferais pas de cadeaux." L'ours retomba sur ces pattes et fonça à toute allure sur son adversaire, leva la patte de droit et tenta de donner un coup de griffe à Aris.

Le lion de Aris s'évanouit dans les airs d’un coup de baguette. Thib’ était un sorcier habile ainsi que talentueux. En un seul coup de baguette un lion de environ 2 mètres avait disparut dans les airs. Aris s’attendait a une réplique magique et se préparait donc a riposter. Thib’ fit quelque chose qu’Aris n’attendait pas, en quelques secondes il se transforma en ours d’une belle fourrure blanche et aux griffes acérées. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, Thib’ fonçait sur lui une patte se rapprochant dangereusement de la tête de Aris. Aris ne paniqua pas, c'était la pire chose a faire lors d'un danger proche, d’un coup de baguette pointé sur le sol, il éleva un mur de pierre. Les longues griffes de l’ours s'enfoncèrent dans la roche et traversèrent le mur. Elles s'arrêtèrent a quelques centimètres de ses yeux. Aris qui n’avait pas finit son sort modifia le mur, deux grands bras de pierre sortirent du mur et s'enroulèrent autour de tous le bras de Thib’. Aris esquissa un sourire et lança:

-Bien joué Thib’, malheureusement tu as commis une belle boulette !

Il sortit de derrière le mur en courant, sa baguette en main. Il se plaça alors derrière l’ours a environ 4 mètres, il poursuivit:

- En te transformant tu as failli m’arracher la tête mais malheureusement pour toi . . .

Il interrompu sa phrase et en informulé, il fit un geste de baguette et alors après quelques étincelles, une centaines de petites abeilles de feu bleu sortirent de sa baguette et foncèrent dans tous les sens sur Thib’ a une vitesse ahurissante. Aris fit rapidement:

- Tu t’es privée de ta plus fidèle arme, ta baguette . . . Ta fourrure est hautement inflammable et toutes ces abeilles sont en feu . . .

Alors que les abeilles n'étaient a a peine un mètre, Aris fier de son coup fonça sur sa droite et se tapissa dans un coin d’ombre et attendit le temps que son plan réussisse . Thib' avait vraiment fait une erreur bête en faisant une attaque direct si grossière. Aris établissait une sorte de profil d'adversaire sur Thib'. Est-ce que cette précipitation était a cause d'une longue abstinence de combats, ou est-ce que cette précipitation révélait un caractère explosif, Aris n'en savait pas assez, la suite du combat le lui dirait . . .


HRPG: Mon rp est un peu osé quand au fait que je te bloque la patte mais vu que tu étais a simplement 2 mètres environ de moi en courant sous ta forme d'ours, je pense qu'il aurait été dur pour toi de stopper ton coup de patte. Si cela te pose un problème, je serais totalement d'accord pour modifier mon post.

Ps: Desole pour le retard, mais maintenant je suis de retour in-rp

[Désolé de la taille du rp, pas d'inspi ...]

Thibault ne prit pas le temps de réfléchir, il se concentra et annula la transformation en Animagi. Le jeune Phénix avait bien calculé son coup et venait de mettre en difficulté son adversaire, combattant d'un certain âge ... Thib' leva sa baguette décrivit rapidement un cercle alors que les abeilles était à une dizaine de centimètre de lui et lança un protego maxima en informulé. Un immense bouclier apparut entre lui et les abeilles qui s'écrasèrent toutes ou presque dessus. En effet une de ces bestioles avait réussi à passer le bouclier et virent se planter sur la jambe du combattant. La première blessure du combat venait d'être infligée par le jeune Aris ...

Thibault rechercha autour de lui afin de trouver le jeune Aris, il ne le vit nulle part, le combattant réfléchit deux secondes, la meilleure solution actuellement était de faire monter le niveau de l'eau. Espérons que le poufsouffle savait nagé s'il ne voulait pas finir engloutit par le déluge qui allait bientôt se produire dans l'espace de combat ...

Thib' : « - Bravo bien joué. Un beau enchainement. Tu as réussi à me mettre en difficulté ... Cependant, ton mur de pierre n'est pas à ton avantage là. »

Le Phénix monta dessus. Il sortit de nouveau sa baguette et pensa : *Aguamenti Maxima* ... Ou que soit planqué Aris, la montée de l'eau risquait de le toucher, de l'affaiblir. Thibault était assez content d'affronter un combattant si prometteur. Il voyait en lui la relève et dans tous les nouveaux Phénix la relève de l'ancienne génération, l'ordre se portait bien, très bien. Nathalie avait réussi à réunir des personnes d'exceptions, des grands combattants ...

Thib' : « - Comment vas-tu réagir à cela ? Seras-tu assez audacieux pour me mettre une nouvelle fois en danger ? »

Le niveau de l'eau était passé rapidement de zéro centimètre à cinquante et cela ne faisait qu'augmenter. Le Phénix espérait que personne n'ouvre la porte. Si l'eau de déversait dans la maison, la chef de l'ordre allait le tuer ... Lui reprocher de souiller entièrement la veille bâtisse qui leurs servaient de QG depuis la défection d'Artémis, ancien gardien du secret du square Grimmaurd ...

A l'intérieur, tout était noir. Le Quartier Général de l'Ordre du Phénix était vide ce matin. Vide d'autres hors-la-loi que Mateo. Ce faisait près d'une demi-heure qu'il se plaisait à contempler, seul, assis sur l'une des chaises de la cuisine, le jour qui se levait. S'il s'était réveillé peu avant l'aube, c'était pour une raison toute particulière : Il allait prendre en main le duel d'entrainement de la nouvelle recrue de l'Ordre : Lily Clark.

Ces instants silencieux, dont il raffolait, lui permettaient de faire des pauses dans sa vie, aussi courtes pussent-elles être. Il avait alors l'occasion de se remémorer de nombreux évènements passés, plus ou moins importants, plus ou moins lointains. Puisque la cause de son déplacement depuis sa maison Allée des Embrumes jusqu'au Quartier Général était demoiselle Clark, ce fut entre autres à elle qu'il pensa. Le jeune homme repassa quelques unes de leurs discussions, ainsi que leur escapade dans la Forêt Interdite. Mais comme toujours, ses pensées et ses souvenirs vinrent à aborder le sujet qui lui tenait le plus à cœur : La douce et tendre Clélia.

Tout à coup, un bruit. Discret, mais perceptible. La porte d'entrée, c'était évident. Par précaution, le jeune Directeur de la Grande Maison d'Helga sortit sa baguette argentée de sa poche, et tourna la tête vers la porte de la cuisine. Même dans le calme qui régnait au QG, la respiration de l'homme aux longs cheveux rouge bordeaux restait presque inaudible. Il attendit, immobile.

Puis, des bruits de pas. Ceux-ci s'intensifièrent, puis redevinrent de plus en plus discrets, après avoir dépassé l'endroit où se trouvait l'entrée de la cuisine. La personne se dirigeait probablement au bout du couloir. C'était sûrement Elle. Ce ne pouvait en être autrement. L'endroit que les membres de l'Ordre du Phénix appelaient communément la « Salle d'entrainement » était rarement utilisé. A cette heure-ci, ce ne pouvait être autre qu'Elle. De plus, après avoir jeté un coup d'œil à l'horloge accrochée au mur, Mateo nota qu'il était exactement l'heure qu'il avait imposée à la jeune femme.

Lorsque la porte de la salle fut refermée, le jeune homme se leva discrètement, sortit de la cuisine, puis avança lentement dans la même direction qu'avait prise Lily. Il était ce matin là vêtu de son éternelle paire de bottes montantes en cuir noir, d'un jean bleu marine, d'un haut noir serré, ainsi que de quelques uns de ses bijoux, comme ses deux bagues griffes, qu'il portait habituellement à son majeur et à son annulaire droit. Sa cape noire, ainsi que sa longue chevelure, flottaient légèrement derrière lui.

Arrivé au bout du couloir, le membre de l'Ordre du Phénix ouvrit discrètement la porte, qui, comme à son habitude, grinça. Il entra, puis la referma derrière lui. Ce faisait une éternité que lui-même n'y avait pas mis les pieds. Le temps pour s'entrainer lui manquait, et il avait eu à plusieurs reprises à s'opposer à des Serviteurs de Ténèbres; ce qui, quoi que l'on put en dire, avait eu le mérite de remplacer au moins une dizaine d'entrainement. Le côté quelque peu plus négatif, Mateo l'avait ressenti à plusieurs reprises : Tout d'abord au niveau de sa hanche, lors de l'attaque de la boutique d'Animaux Magiques d'Eladora, puis au Pays de Galles, près de Godric's Hollow, lors qu'il avait été victime d'un sortilège impardonnable, lancé par celle qui avait trahi l'Ordre.

Le regard du jeune homme se posa sur la nouvelle recrue, tout de noir vêtue. Elle se trouvait au centre de la grande pièce circulaire, sur la partie surélevée, baguette à la main. Les yeux du cadet Aëndal s'attardèrent légèrement sur la longue chevelure de son élève.

- Bonjour, Lily.

D'une manière gracieuse, Mateo s'abaissa légèrement en signe de salut. Il se plaisait à exécuter ces gestes coutumiers qui provenaient de sa natale petite bourgeoisie finlandaise.

- Avant toute chose (D'un coup de baguette, il verrouilla l'unique porte de la salle), j'aimerais te rappeler que dès que tu es entrée dans le Quartier Général, tu as fait un choix ayant de lourdes conséquences. Je ne peux désormais me permettre de t'en détacher. Tu fais désormais partie de l'illustre Ordre fondé par l'un des plus grands sorciers de notre ère. Tu ne sortiras de cette bâtisse qu'après avoir prononcé le Serment Inviolable. Si tu décidais de fuir en connaissance d'informations pouvant amener la chute de l'Organisation, je me verrais obligé ...

C'en était trop. La jeune demoiselle Clark avait parfaitement compris. Sortir vivante après avoir fait serment, ou s'exposer à un danger de mort. Étrangement, la voix du jeune Directeur de Poufsouffle restait douce et grave; celle que Lily avait l'habitude d'entendre, venant de lui.

- Mais j'ai confiance en toi. Depuis longtemps.

Mateo se déplaça légèrement sur sa gauche, baguette à la main, le regard toujours posé sur Lily. Certes, il ne se permettrait pas de la blesser, mais le jeune homme avait l'ordre de ne lui faire aucun cadeau. Après tout, le but de l'exercice n'était autre que la simulation d'un combat réel. Il fallait, tout comme Claire et Eurora avaient fait avec lui-même, la mettre en condition.

- Je t'ai toujours considérée comme ma plus brillante élève. Voyons voir si tu peux garder ce titre lors d'un duel.

D'un geste vif, Mateo informula un « Promptus Nebulae », la baguette pointée sur l'un des rebords de la petite fenêtre creusée, et fit un grand pas en arrière.

- Ragnarok !

Un mur invisible d'une modeste largeur aux propriétés réflectives, sortilège qui lui avait déjà plusieurs fois sauvé la vie, se forma devant lui. Prêt à réagir à la moindre des contre-attaques de la talentueuse Lily Clark, Mateo attendit.

Il reprit son souffle, main droite toujours posée sur son torse. De son côté, elle souriait. Bluff ou réelle prise en main du duel? Pendant un instant, les quelques petites secondes qui précédaient l'attaque suivante, demoiselle Clark fit hésiter l'homme qui prenait en charge son premier entrainement au sein de l'Ordre du Phénix. Elle se décida enfin.

- Periculosa Undae.

- Mh?

Celui-ci ne faisait pas partie de la longue liste des sortilèges que le Directeur de Poufsouffle connaissait. Il recula d'un pas, et formula un « Protego ». On pouvait ressentir dans sa voix le même calme dont il avait fait preuve quelques minutes plus tôt, lors de son petit discours. C'était cette fois feint, bien entendu. Le sortilège heurta la coque magique qui entourait le grand homme.

Une fraction de seconde où tout fut inaudible. Puis, l'impact. Mateo ressentit comme une forte pression dans sa tête, à laquelle vint s'ajouter un imposant sifflement. Ses muscles se crispèrent un instant, puis il laissa échapper un cri de douleur. Celui-ci s'éteignit rapidement, laissant place au bruit provoqué par le contact de ses genoux et du sol. Le cadet Aëndal posa la pointe de sa baguette sur son front, et saisit sa main droite qui tremblait à l'aide de la gauche.

- Finite ... Non !

Ç'aurait été trop simple, évidemment. Le sortilège de protection était toujours actif, et le prévenait d'un nouvel assaut immédiat – sauf si la jeune femme connaissait d'autres sortilèges capables de tout transpercer. A moins d'une série de puissantes attaques, le « Protego », technique défensive que Mateo maitrisait relativement bien, tiendrait quelques secondes encore. Il leva son genou droit, afin de reposer son pied au sol.

Le sifflement et l'écrasement étaient constants. La douleur, quant à elle, était croissante. Sa respiration était saccadée. Il prépara sa prochaine attaque en tendant son bras droit sur sa gauche. Sous la volonté de l'homme aux longs cheveux rouge bordeaux, sa protection céda. Il fit alors un grand geste circulaire, suite logique de sa préparation, et cria.

- INCENDIO !

Une salve de boules de feu, projetées sur un angle de près de 90°. Il espérait que l'utilisation d'un nouveau sortilège neutraliserait le précédent. Combien vain peut être un espoir … Lui-même, lorsqu'il y réfléchissait, le pensait.

Le sortilège de l'ancienne élève du cadet Aëndal devint un cluster, de plus en plus pesant dans sa tête.

Contre toute attente, aussi improbable que cela avait pu paraître, l'attaque désespérée porta ses fruits. La sifflement auquel Mateo commençait à ne plus tant résister cessa, laissant une étrange impression de vide dans sa tête.

- AGUAMENTI !

La réponse logique et efficace à l'attaque précédente. Les deux sortilèges se frappèrent de plein fouet, produisant un jeu de sons et de lumières assez impressionnants. D'un coup de baguette supplémentaire, le grand homme fit jaillir non plus une série de projectiles enflammés, mais un flot continu d'une matière qui avait l'apparence d'une lave très fluide, mais qui, lorsqu'il rencontrait le puissant jet d'eau, s'évaporait ou contournait ce dernier sur quelques centimètres sous la forme de petites flammes avant de s'éteindre.

Même si elle ne l'avait probablement jamais su, l'Incendio était sûrement le sortilège que son ancien professeur maîtrisait le mieux. Relativement confiant sur ce point, mais toujours à l'affut de la moindre contre-attaque, il se tenait droit, de profil, le bras tendu, la tête tournée vers le lieu de rencontre des deux éléments. L'expression sur son visage avait changé. Il n'était plus crispé. Contrastant avec son attaque, son regard était assez froid. Les lumières se reflétaient dans ses yeux.

En quelques secondes, le feu prit l'ascendant sur l'eau. Le lieu de contact des deux attaques se rapprocha de plus en plus de demoiselle Clark. Mateo commençait à peiner, le sortilège lancé à pleine puissance étant assez fatiguant. Il ne faiblit néanmoins pas, persuadé qu'elle le ferait avant lui. Tout à coup, la défense cessa, et le jet enflammé vint s'écraser contre le mur qui se trouvait derrière la jeune femme. Le cœur du Directeur de la Grande Maison d'Helga se resserra. Son bras trembla légèrement. Il retint sa respiration

La fumée noirâtre provoquée par le puissant Incendio se dissipa peu à peu. Lily apparut. Il expira lentement, rassuré. Sans plus attendre, il pointa sa baguette d'argent sur elle. Soudain, chose assez déstabilisante pour l'homme à la longue chevelure rouge bordeaux, une seconde demoiselle Clark, elle aussi cachée par cette masse ténébreuse à l'odeur de pierres brûlées, apparut, à plus ou moins un mètre de l'autre. Par réflexe, il pointa sa baguette sur cette nouvelle apparition. Les deux Lily avancèrent lentement vers lui. Il fit quelques pas en arrière, braquant tour à tour les deux jeunes femmes à tout point identiques.

- Vous êtes impressionnante ma chère.

Il avait un instant hésité parler au pluriel. Certes, il n'y avait qu'une Lily, mais ne parler qu'à elle en ne sachant à qui s'adresser était assez désagréable. Elles continuèrent d'avancer. La distance entre elles et lui n'était plus que d'une dizaine de mètres. Mateo se remit à reculer, à la même vitesse que ses ennemies avançaient.

- Je ne sais si cela était intentionnel, mais vous avez trouvé l'un de mes points faibles. Je ne crois pas au hasard, et je n'ai aucune confiance en la chance.

Le ton de sa voix avait changé. Les phrases étaient quelque peu saccadées. Ses yeux, ainsi que sa baguette, ne cessaient de passer de l'un à l'autre, de façon de plus en plus affolée. Il s'arrêta. A quelques centimètres derrière lui se trouvait la paroi de la salle. Il fallait agir... Il devait cibler une des deux demoiselles Clark, en espérant que celle-ci soit la bonne. Dans le cas contraire, il perdrait de duel.

- Stupéfix.

Il avait fait un geste vif du poignet, et avait visé celle qui se trouvait à droite. L'éclair rouge fila dans l'air encore chaud en direction de sa cible.


[HRPG] Pile, le sortilège atteint la vraie Lily Clark. Face, le clone est touché. [/HRPG]