Dortoir [Garçons]

Valens ne sut exactement comment interpréter l'allure de son visage à cette révélation, mais de toute évidence ce n'était pas la réaction à laquelle il s'était attendu. En conséquence il se posa des questions. Devait-il poursuivre cette discussion ou allait-il se griller totalement en se faisant? Ce qu'elle cachait était de nature différente ce qui le conforta dans son idée première. Nul ne partageait son destin, nul autre n'avait été déposé inlassablement sur la forge de la chair et de l'âme durant les quinze dernières années.

Elle songeait qu'elle n'était pas le premier à l'entrevoir. C'était on ne peut plus vrai. C'était involontairement et pas de gaité de coeur que Rilla et Ahlys l'avait vu à nu et avaient contemplé les marques de la forge. Ahlys avait également commencé à entrevoir les marques laissées sur son âme. Quant à Alicia, elle avait percé cela bien plus profondément de par le lien qui les unissait.

Toutefois, la demoiselle lui avait livré une infime partie de soi, ce qui était déjà une marque de confiance. D'un autre côté, il lui en avait déjà livré bien plus. Il ne savait pas s'il avait raison de lui en dire davantage, mais il tenta tout de même, il lui expliqua ses craintes, toujours dans ce murmure qu'elle seule pouvait entendre.

Comprenez moi, mon arrivée à l'école est la première fois où j'ai le droit de parler à des gens de mon âge. Ou à des gens tout court en dehors de réception officielles bien réglementées. Je ne sais pas trop comment se comporter, quels sont les us et les codes, comment... Mais c'est une chance pour moi et outre le fait d'avoir peur de moi même, j'ai peur que si ma monstruosité était révélée je sois rejeté par tous.

C'était fait, sa peur avait été avouée. Mais avait-il eu vraiment raison de faire confiance à la jeune femme? La suite allait montrer si elle en était digne ou si son calvaire allait finalement débuter. Car il n'était pas encore exclu que sa peur ne devienne réalité. Il savait que quelques unes des personnes qu'il avait rencontré ne le rejetteraient pas car elles avaient petit à petit découvert les prémices de ce qu'il était. Mais les autres?

Valens me dit d'une voix empreinte de surprise et de terreur:

- Comprenez moi, mon arrivée à l'école est la première fois où j'ai le droit de parler à des gens de mon âge. Ou à des gens tout court en dehors de réception officielles bien réglementées. Je ne sais pas trop comment se comporter, quels sont les us et les codes, comment... Mais c'est une chance pour moi et outre le fait d'avoir peur de moi même, j'ai peur que si ma monstruosité était révélée je sois rejeté par tous.

Ma main toujours pressée contre ma bouche je pensais que ce jeune homme avait du vivre dans sa vie des épreuves aussi dures que j'avais du en vivre. Peut être même plus dures encore... Comment étions nous passés de ce chat à nos monstres et nos terreurs?
Il m'avait confié ce qu'il avait à me confier. Je ne savais pas comment réagir... Devais je moi, me confier à lui? Lui livrer mon passé? Son visage exprimait la tristesse et l’incompréhension, sans vraiment réfléchir je posais ma main sur sa joue et lui mururais le plus doucement possible:

- Je ne vous rejetterais jamais.

J'avais lourdement insisté sur le jamais. Peut être un peu trop. Je sentis les larmes perler aux coins de mes yeux. Je repensais à mon père... A ce montre que j'étais... Secouant la tête d'un air rageur, je plantais à nouveau mon regard dans le sien décidant de jouer franc jeu:

- J'aimerais vous confier mes peurs, mon passé. Mais... j'hésite. Je ne sais pas comment réagir non plus... Vous en parler? Peut être mais pas ici... Accepteriez vous de m'écouter? Et si l'envie vous viens de me parler de vous, je ne peux vous forcer mais si... Je serais là. Pour vous écouter quoi qu'il arrive.

Lorsque la main de la jeune femme se posa sur sa jour, Valens ferma les yeux et inspira une profonde inspiration. Les contacts avaient toujours eu la connotation de coups et de douleurs mais il avait découvert récemment qu'ils pouvaient être tout autres. Ils pouvaient tout autant amener l'enfer que le ciel. Et le second avait vraiment un goût de miel. Emma lui assura qu'elle ne le rejetterais jamais, peu importe quels étaient ses secrets, peu importe ce qu'il avait été et ce qu'il était en ce moment même.

Merci...

Fut tout ce qu'il parvint à articuler alors, l'émotion prenant le pas sur son calme habituel. Elle lui demanda s'il voulait bien écouter ce qu'elle avait à lui dire, ce qu'elle portait seule sur son coeur et sur son âme. Elle lui demanda si loin des oreilles indiscrètes, ils pouvaient tous deux se confier l'un à l'autre. Les yeux toujours clos, il acquiesça silencieusement. Au bout d'un instant, il ajouta.

N'ayant que rarement le droit de parler, j'ai appris à écouter et à garder au fond de moi ce que je n'étais pas sensé savoir de peur qu'on ne me l'enlève. Je suis en effet prêt à vous écouter si vous parvenez à trouver un endroit bien à l'abri.

Dit-il en ouvrant les yeux et en jetant un regard à la foule qui avait envahit les lieux. Il en profiterait pour amener de manière plus progressive les choses qui le hantaient. Il semblait avoir la chance de voir quelqu'un qui ne le jugerait pas sur ce que d'autres avaient fait de lui.

Le jeune homme m'accorda sa confiance, me promettant de m'écouter, comme je lui promettait de le faire.
Il me demanda si j'avais une idée d'endroit où l'on pourrais parler sans être entendu. Je regardais autour de moi, consciente des regards alentours, c'est bien le principe de vivre en communauté, on ne pouvais parler sans être entendu, même par un inconnu.

Mais nous n'étions pas dans une pensions comme les autres... Nous étions à l'école de sorcellerie Poudlard... Aussi une petite idée germa dans mon esprit. Je reportais mon regard sur Valens, et me rendis compte au passage que j'avais toujours ma main sur sa joue. Devais-je l'enlever? Peut être bien oui... Mais peut être pas... Je ne savais absolument pas quoi faire... Puis je reportais ma pensé sur mon idée et lui en fit par:

- La salle sur demande?

Ces quatre petits mots, juste ça. Je ne savais pas quoi dire de plus. Nous restâmes quelques minutes dans un silence de plomb avec le bruit de fond des garçons autour. Ils devaient se dire que nous étions de jeunes tourtereaux se retrouvant ici pour se faire des compliments et des bisous, mais dommage pour eux à la place j'avais les larmes aux yeux, pensant toujours à mon père, Evaniss, Zoey... Mais c'est bien vrai que cette main toujours en lévitation sur sa joue pouvais porté à confusion...

Le jeune homme avait beaucoup de talent.

Sous mes yeux se dessinait le village de Masyaf, en Syrie, comme me l’avait précisé l’élève. Malgré mes études en géographie je connaissais peu la Syrie. Il était surement rare de voir des sorciers, ou quelconque manifestations magiques. Les livres d’histoires en répertoriaient peu. Dans ceux que j’avais lus. Masyaf était un petit village surplombait par une magnifique forteresse dressé sur une roche d’une dizaine de mètre de hauteur. On ne voyait pas l’intérieur du château, seulement, dépassant les remparts, le haut des bâtiments. Toutefois, ce qui attira le plus mon attention fut le premier plan. Trois garçons jouaient, ensemble, sur ce qui semblait-être la place principale du village ; du moins un endroit important. Mon regard s’arrêta sur l’un des trois personnages. Mon regard s’arrêta sur le visage du jeune homme à la peau mate. Il était évasif, rêveur devant la scène. Peut-être était-ce son pays ? Peut-être était-il l’un de ces garçons ?

-Venez-vous de Syrie ? Lui demandais-je poliment.
-Je viens de ce petit village appelé Masyaf, il se trouve en Syrie. Disons à cinq jours à cheval de Jérusalem.

J’avais donc raison. Bien que Masyaf me fût inconnu, Jérusalem l’était beaucoup moins. La grande ville du Proche-Orient avait fait naitre des millions et des millions de phrases à son effigie. Les guerres de religion, les croisades, le statut mystique qu’on lui accordait, donnait, à Jérusalem, un prestige international. Réfléchissant, une autre vint me troubler. Il avait parlé en cheval. C’était une chose assez étrange. En effet, à Londres, en Europe même, surtout pour des magiciens, la distance n’était plus qu’un détail minime. Il suffisait d’un Portoloin et le tour serait joué. En quelques minutes ils auraient été possibles de faire Masyaf-Jérusalem. Cependant, d’après ces propos, cela ne devait pas se passer ainsi, En Syrie. Peut-être la magie n’était pas aussi rependue que dans les pays occidentaux.

-La Syrie est un très beau pays, bien que mes connaissances soient limitées,dis-je sincèrement.Et Jérusalem, une merveille. Je me demandais, quel était le statut de la magie dans votre pays ?

Alors que j’attendais sa réponse, je captais sans vraiment le vouloir la conversion des deux autres élèves occupants les lieux. A présent, la main de la jeune fille caressait la joue du jeune homme. Leurs paroles m’étaient confuses ayant loupé la majorité de leurs propos.

-N'ayant que rarement le droit de parler, j'ai appris à écouter et à garder au fond de moi ce que je n'étais pas sensé savoir de peur qu'on ne me l'enlève. Je suis en effet prêt à vous écouter si vous parvenez à trouver un endroit bien à l'abri.

Je vis la fille à la chevelure blanche comme la neige, que j’avais d’ailleurs en y repensant croisée lors de mon premier cours de métamorphose, je la vis donc réfléchir un instant avant de déclarer d’un ton certain :

-La Salle sur Demande ?

La Salle sur Demande. J’en avais entendu parler dans plusieurs livres d’histoires de Poudlard que mon père m’avait fait lire avant de rejoindre le château. Je compris le pourquoi du comment. Les deux jeunes gens voulaient être seuls, et nous, nous dérangions leur entrevue intime. Une intimité galante ou simplement de confidents ? La première hypothèse semblait, aux premières apparences, la plus évidente. La jeune fille n’avait toujours pas retiré sa main de la joue du jeune homme, qui ne cherchait pas non plus à l’enlever. Ils se trouvaient comme dans un espace clos que leur corps protégeait et délimitait. En outre, la confidence amicale semblait également plausible. Car dans leur parole, je ne voyais aucune trace d’un quelconque sentiment naissant. Enfin, je parlais de chose qui ne me regardait pas, et, enfermé dans la cage, d’un bâillement, le gros chat gris alla dans mon sens. Je lui souris.

La salle sur demande. L'idée n'était pas mauvaise. Il était dit qu'elle apparaissait à ceux qui en avaient besoin et s'adaptait au besoin en question. Or, dans cette école grouillant de monde, l'intimité n'était pas ce qui regorgeait le plus. Et il n'imaginait pas parler de choses si importantes... si douloureuses... là où l'on pouvait surprendre la discussion. Car évoquer ces sujets lui semblait comme mettre son âme à nu. Son âme et également son corps. Il ignorait pourquoi il acceptait de révéler tout ceci mais c'était un partage qui sur le moment lui semblait naturel... naturel de révéler quelque chose d'aussi peu naturel, quelle ironie.

Mais la belle attendait sa réponse et il ne pouvait pas se permettre de se perdre dans ses pensées maintenant. Il ne prononça pas une parole mais acquiesça silencieusement, sans mot dire. Certaines personnes semblaient intéressées par leurs murmures et il craignait d'en dire trop, de dire des choses qui le grilleraient définitivement parmi ses pairs dont il partageait le quotidien. Pourraient-ils tous continuer de dormir paisiblement à ses côtés en sachant pertinemment ce qui dormait dans cette même salle?

Il devait faire attention, le révéler à cette demoiselle était déjà un assez grand risque pour ne pas aussi laisser échapper d'autres choses. Il lui accordait sa confiance, mais pourquoi au juste? A cause de son regard? De sa tristesse? De ce contact sur sa joue dont la chaleur se diffusait dans son corps et chassant le froid qui l'habitait? Il resta un instant pris par ses interrogations avant de se reprendre. Il fit alors un clin d'oeil à Emma et prit une allure de conspirateur.

Valens aquiéça. Je me repris, faisant taire les suffoquements de mon père, stoppant l'odeur de sang, de pourriture, de sel et de mort que moi seule pouvait sentir.
Un effort surhumain qui m'avait été prêté par le jeune homme qui semblait accepter sa cause avec les épaules nécessaires, alors que moi je ne pouvais m’empêcher de pleurer sur mon sort à la moindre occasion... Je serrais les dents et retirais à contre coeur ma main de son visage.

Tout de suite je ressentis une vague de froid m'envahir. Tout de suite je jetais un regard aux autres. Certains semblaient nous écouter avec intérêt. Je forçais le nez. Un geste fort disgracieux mais un reflex plutôt...inévitable...

Je fis quelques pas vers la porte, posais la main sur la poignée et l'ouvrit discrètement. A vrai dire je ne tenais pas vraiment à ce que l'on me trouve dans le dortoir des monsieur de Serpentard.

De plus, j'étais tombé sur des garçons plutôt accueillants mais j'aurais pu tomber sur pire...
Je jetais donc un regard dehors, personne.

Puis un regard vers Valens, allait il me suivre?

-Le statut ? Et bien... Disons que la magie est bien perçus dans les petits villages, mais il faut pas que cela s'ébruite trop. Le cheval est plus discret que les portoloins.

Je ne pus m'empêcher de repenser aux personnes humiliaient en public au centre de Jérusalem. Mais Masyaf était bien au dessus de tout cela. Les habitants du village semblaient être bloqué à l'époque des croisés. Les portoloins étaient très peu utilisé en syrie, mais le cheval était un moyens sur pour passer inaperçu.

Cependant, Jérusalem n'était pas pour moi une ville sainte, une belle ville certes, mais pas la ville de la rédemption. Je préférai de loin Masyaf.

-C'est un village magnifique, la forteresse est splendide... Elle nous fus d'un grande aide lors de...

Je coupai ma phrase en plein milieu, les souvenirs de l'attaque du Village avait était d'une extrême violence. J'entendais encore les cris des villageois. La forteresse avait était notre lieu de sauvegarde enfin, pas pour ceux qui étaient partis défendre le village. Je me revois courir dans les rues à la recherche de mes parents pour trouver l'horreur de ce combat.

-Masyaf est le seul lieu où je me sens à ma place.

Je regardai une dernière fois le dessin.

-Pardonne moi, je ne connais pas ton nom et je pense que le vouvoiement n'est pas pour quelqu'un comme moi.

Le contact fut interrompu trop brusquement. La main s'était retirée sans hâte mais jusqu'à la dernière seconde il avait ressentit sa chaleur. Mais celle ci s'était envolée bien trop brusquement quand le contact avait subitement cessé. Se reprenant finalement, il regarda la demoiselle sortir discrètement de la pièce, du moins aussi discrètement que les regards braqués sur eux le lui permettaient.

Il poussa un soupir devant les airs entendus des garçons qui le regardaient. Secouant la tête, il franchit la porte de la chambre à la suite d'Emma et l'accompagna en dehors du dortoir des hommes. Même si le dortoir n'était pas interdit aux demoiselles contrairement au cas opposé, certains ne voyaient pas toujours leur présence d'un très bon oeil. Ils étaient rares mais pas inexistants.

Ils atteignirent la sortie sans encombre et sortirent de la Maison Serpentard. Une autre destination les attendaient, une destination cachée à défaut d'être secrète. Une destination vers des secrets qui se révéleraient difficiles à partager mais peut être plus légers à porter.

[rp unique]

La fin de l'année scolaire était enfin passé. Lui, qui avait au début haï Poudlard, à cause de sa "diversité", il s'en était finalement plu et attaché. Maintenant, il regrettait tout simplement de ne pas y être allé avant et avait l'air d'un petit garçon qui regardait ses parents et leurs demandait, suite à un manège : "On recommence !". Voilà dans quel état il était. Dans un état nostalgique. Lui, non habitué à connaître ses propres sentiments avaient dû réapprendre à vivre, réapprendre à redevenir celui qu'il était avant.

Mais, tout cela avait peu d'importance. Il avait regagné ses amis, s'en était fait d'autres et s'était même fait des ennemis. Il avait découvert de nouveaux endroits, découvert l'un des secrets de familles les plus gardés de sa famille. La majorité même ne connaissait pas la vérité et, quant à lui, il était sûr de n'avoir qu'aperçu au loin, l'asperg Nerolase. Il allait devoir réfléchir encore plus, fouillé encore plus. Mais, pour l'instant, autant connaître certains secrets qu'il pouvait avoir en sa possession.

Il enleva la valise de sous son lit et un objet tomba, posé juste au-dessus. Une petite voix cria alors un "Héeee ! Fais attention !" mais, Maximilien s'empressa de la faire taire en lui lançant un silencio. Il regarda si personne n'était monté dans le dortoir vide puis, s'assit sur son lit et enleva le sort qui empêchait la tête réduite parlante de faire un quelconque bruit.

- Je veux les évènements importants Elvis, fit-il d'une voix ferme, ne souffrant d'aucune contradiction. Et ne me dis pas que tu ne connais pas les affaires importantes pour moi, je t'en ai parlé après ton achat.

Le Vert et Argent soupira. Voilà une drôle d'idée qu'il avait eu d'acheter une tête réduite parlante, surtout qu'il aurait pu la poser dans sa salle commune. Mais, ne voulant pas que quelqu'un trouve son informatrice, autant le cacher ici. Avec un peu de chance, il s'était passé certaines affaires importantes, méritant d'être exposé ici.

- Rien d'intéressant à part plusieurs filles qui viennent et qui viennent, troublant mon sommeil. Non mais, je te jure, parler de magie noire, ici !

Maximilien lança immédiatement un regard intéressé à sa tête parlante. Il savait que c'était le but d'Elvis, attirer l'attention. Il avait hâte de savoir ce qu'il avait à dire. Est-ce que les élèves étaient un peu idiot ? Se laisser berner, parler librement dans la salle commune des Serpents ! Il y avait plein d'endroit en plus qui aurait pu être utilisé pour parler d'affaires privées, comme la salle sur demande par exemple.

- Un jour, un soir plutôt, l'heure du diner certainement. Cette fille ! Elle est venue fouiller dans les affaires ! Pas les tiennes bien entendue. Figure toi qu'elle s'appelle Axelle mais, l'autre gars, Selwyn Lievitch, ne l'a pas appelé par son nom de famille, donc, j'en sais pas plus. Ils s'étaient déjà rencontrés mais, dans des situations hors du commun, j'en sais toujours pas plus sur ce côté-là. Pas comme si on parlait beaucoup ici.

Le cerveau de Maximilien tournait à cent à l'heure. Il savait qu'Elvis n'allait que lui faire un court résumé et qu'il lui raconterait tous les bruits entendus plus tard. Il savait aussi que ce foutu Elvis parlait surtout pour rien dire, plaçant deux trois petites informations importantes entre le tout, pour éviter de perdre son attention, ce qui marchait très bien. Ensuite, sur l'identité des Deux personnes, il avait une certitude et un doute. Selwyn Lievitch, il retrouverait certainement assez vite sa trace. Quant à Axelle, il soupçonnait Axelle Higgs mais, n'étant pas la seule Higgs, il aurait besoin de faire quelques recherches.

- Axelle avait demandé à Selwyn Lievitch s'il avait visité la réserve, elle cherchait un livre qui s'appelait "Les forces du mal appliquées et son usage contre la magie blanche". Des recherches en commun quoi. Puis Axelle à parler d'un service et Selwyn a accepté, tout en disant que son livre n'était pas ici mais, chez lui, dans son manoir. Puis, ils sont partis et j'ai pu enfin prendre du repos.

Maximilien était songeur. Il allait devoir savoir quelles risques on encouraient si on avait en sa possession ce type de livre. Il n'aurait rien qu'à demander à Valens puis, à sa directrice de maison. Au pire, il demanderait à quelqu'un d'autre, bien qu'il ne voyait pas qui dans ses connaissances auraient pu en savoir autant sur les risques encourus dans la magie noire. Il avouait cependant qu'il serait en quelque sorte ravi de pouvoir mettre la main sur ce livre. Il faudra qu'il y réfléchisse.

- Puis un autre gars est arrivé, proférant certaines menaces à l'encontre de je ne sais plus qui. Un autre Serpy s'amusa à faire des remarques stupides. L'autre lui répondit à ses âneries, parlant du fait qu'il était martyrisé, lui, le pauvre petit chou, par un adulte en dehors de cette foutue école. On se demande bien pourquoi il sort alors. Enfin, une fille, encore une fille ! 'Fin bref, elle rentra et s'excusa d'être venu. À mon avis, encore une voleuse celle-là. Puis le gars qui proférait des menaces s'énerva sur le fait que lui, n'avait pas le droit d'aller dans le dortoir des filles. On se demande bien ce qu'il a dans la tête celui là. Pour y entrer, il l'a détruit lors de l'"attaque des blaireaux", quel...

Maximilien eut un sourire. C'était sûrement Valens, celui qui avait détruit le dortoir des filles de Serpys, celui avec qui il avait eu une alliance. Il faudrait aussi qu'il le voie. Valens, travaillant dans la boutique d'animaux magiques était certainement ami avec Alicia. Ce serait le dernier test pour savoir si celle-ci était vraiment une mangemorte. Il n'aurait rien qu'à demander anodinement l'avis de Valens sur elle. Elle avait forcément dû faire une erreur, tout le monde en faisait une.

- L'autre fille, là, la dernière arrivante, s'appelait Emma, le garçon a dit. Puis bla bla bla, puis, bla bla bla. Ils parlent, ils parlent, de vrais amoureux ceux-là ! Puis, le gars aux menaces à dit qu'il avait des facettes de lui qu'il préférait garder en sommeil, ou du moins, le plus longtemps possible. Un vrai saule pleureur celui-là ! J'ai passé trois jours pour arriver à cette blague pourrie alors... Puis Emma dit qu'elle aussi cachait certaines facettes, bien une femme celle-là, toujours à réconforter le premier venu ! Enfin ça, c'était avant l'histoire de la gomme...

Maximilien réfléchit. Emma était certainement la fille avec qui il s'était disputé à Pré-au-Lard, beaucoup de choses correspondait. Par contre, Valens ? Serait-il fou lui aussi ? C'était impossible, c'était certainement son esprit de rebelle qu'il voulait garder au plus profond de lui. Puis, il se souvint d'une phrase d'Elvis. Eux, des amoureux ? Lui, ne ressentait rien de précis mais, il sentit la créature remplie de rage. Elle était passionnée par Emma.

- Puis le gars aux menaces demanda si elle aussi essayait de faire renaître une part d'humanité en elle, si elle essayait de ne plus être un outil. Et même si elle essayait de devenir humaine, de combattre le sang et le feu, qui ont été ses professeurs au gars aux menaces. Un fou quoi. Puis la fille a dit qu'elle était proche mais, en même temps, très loin des symptômes du petit fou aux menaces. Puis, ce dernier, sérieusement, il m'énerve avec ses histoires à dormir debout, annonça que c'était la première fois qu'il voyait des gens hors des réceptions... Pfffffff... Quelle éducation, j'vous jure. Il doit se sentir perdu le pauvre petit bout de chou, à sa...

Maximilien arrêta encore d'écouter Elvis. Il allait continuer à parler pendant longtemps jusqu'à ce qu'il l'arrête enfin, ou qu'Elvis reprenne son histoire. Concernant l'histoire, Maximilien pouvait dire qu'il avait de la chance. Selwyn, dont il ne connaissait même pas l'existence, lui avait donné son nom par l'intermédiaire de l'esprit vaudou. Toujours par cet esprit, il avait appris et soupçonné certaines personnes qu'il connaissait déjà. En gros, il avait eu de la chance. Surtout sur le fait de Valens. Si jamais il n'avait accordé aucune importance à l'existence de Valens, sa vie aurait été bien différente. Beaucoup plus différente.

- Enfin, ils ont repris leurs niaiseries puis, sont parties dans la salle sur demande pour qu'Emma puisse l'aider à résoudre un petit problème. Puis, le reste, j'en ai marre. On reprendra une autre fois un récit complet, hein ? Maintenant, dodo !

Maximilien eut beau protester, l'esprit vaudou refusa de seulement lui adresser un regard ou une simple parole. Il rangea alors rageusement ce crâne dans sa valise, rangea ses affaires puis, partit pour prendre son dernier déjeuner à Poudlard, avant le départ du Poudlard express.

HRPG : Je corrigerais toutes les fautes demain, promis. Donc si vous pouvez ne pas me mettre d'édit sur les fautes d'orthographe avant Vendredi, ce serait gentil. Merci amour

Haem... Bon, je crois que j'ai réussi à corriger la plupart des fautes mais, sinon... Voilà.

[ Rp Avec Jefferson Finnigan ]

Cela faisait longtemps que Yuze n'avait pas mis les pieds dans le dortoir des garçons. En effet, il était parti pendant une longue durée, et n'était pas revenu à Poudlard. Depuis son retour, il n'avait vu que Axelle comme amie, et s'était confronté avec une petite Gryffondor, et maintenant, il avait reçu un message de sa directrice pour lui dire qu'il aurait une punition à faire, qu'il avait un rendez-vous pour expliquer son geste dans le bar de la tête au sanglier, et qu'elle lui enverrait un hibou pour le lui dire. Déjà deux semaines après son retour, il avait des embrouilles. Mais il s'en fichait, lui ce qu'il voulait, c'était retrouver l'amour fou avec quelqu'un. Une fille qui l'aime comme il est, comme Pandora quoi ... Mais bon, il pouvait bien rêver, vu ses yeux, il faisait peur à tout le monde.

Il était allongé sur son lit, en regardant le plafond, même s'il n'y avait pas grand chose à voir. Il voulait s'acheter un animal de compagnie, mais pour ça il devait avoir ses dix-sept qui ne devrait tarder, et aussi obtenir un meilleur résultat aux Examens des A.S.P.I.C.S et devait donc les repasser, mais il n'en avait pas trop envie. Beaucoup de personnes dans Poudlard le détestait, vu son caractère malfaisant, mais si on le connaissait bien, il était très sympathique. Il suffisait de regarder avec Axelle, une fille qu'il appréciait bien, à qui il ne ferait aucun mal. Quand il voyait comment les autres élèves le regardaient, cela lui donner envie de pleurer mais il ne pouvait pas. C'était impossible en ce moment.

Tous les cours où il s'était inscrit, il n'y avait plus assisté depuis longtemps, et devait sûrement s'excuser devant ses professeurs, et à sa maison, car lorsqu'un élève n’assistait pas à un cours, il faisait perdre des points à sa maison. Mais depuis le temps, il avait dû être retiré de la liste des élèves participant aux cours. Enfin, il l'espérait. Il a du faire perdre des centaines de points à sa maison, et cela aussi le rendait mal à l'aise. Il devait y avoir de nouveau élèves à Serpentard, peut-être des comme lui, peut-être des nouvelles personnes avec qui il pourrait devenir ami.

Beaucoup de souvenirs lui revenait en tête. Comme la fois où il avait brûlé des plantes d'une extrême rareté dans la serre de botanique ivre de rage , et où deux préfètes étaient arrivées pour l'en empêcher. Elle s'était moquée de lui, en disant qu'il ne trouverait sûrement jamais assez d'argent pour remplacer les plantes qu'il avait brûlé mais il s'en fichait. Tout ce que ça lui avait apporté, c'était calmer sa rage. Une autre anecdote lui revenait en tête, la fois où des mangemorts avait débarqué dans le bureau d'un directeur où il se trouvait avec celui-ci, et où cela avait mal finit. Il avait toujours la rage de se vengeait envers eux mais il ne les avait pas retrouvé.

Il entendait des personnes parler dans la salle commune juste en dessous de lui, mais il n'avait pas envie d'aller voir qui s'y trouvait de peur d'y trouvé une personne qu'il n'aimait pas, où bien la directrice qui le convoquerait dans son bureau. Il préférait rester allongé dans son lit, en pensant au bon moment qu'il avait vécu avec Pandora Black, mais qui au jour d'aujourdhui, n'avait pas refait son apparition. Tous ces bons moments qu'il ne revivrait sans doute jamais, car il allait bientôt peut-être un criminel en chasse, s'il continuait sur cette voix.

Je monta les escaliers qui menaient aux dortoirs avec la discrétion d'un éléphant. Oui j'étais assez énervé aujourd'hui et le comportement des autres Serpentards à mon égard n'y était pas étranger. C'est vrai quoi ! Ça va faire plusieurs jours que je suis arrivé et j'ai l'impression de ne pas exister pour eux, pourtant je suis quelqu'un de plutôt voyant.

J'ouvris la porte d'un coup de pied et me dirigea vers mon lit, sans remarquer qu'une autre personne était dans le dortoir. Je déposa mes livres dans mon coffre et m'asseya sur mon lit, passant une main distraite dans mes cheveux vermillons ce qui eu pour effet de les décoiffer encore plus.

Ce n'est qu'après avoir examiné le dortoir que je remarqua un jeune homme allongé sur son lit qui regardait le plafond. Il était plutôt petit, avait des cheveux courts d'une étonnante couleur or et des yeux noirs dont je n'arrivais pas à distinguer la pupille. Ses vêtements noirs lui donnaient un air vaguement gothique, tout en restant soft sur certains points. Sa tristesse apparente pouvait nous laisser penser qu'une chose terrible lui était arrivée et cela me fis un peu culpabiliser de me plaindre pour rien.

J'hésita un moment entre lui parler ou bien le laisser tranquille. Peut-être fallait-il que je prenne les devants et que j'aille parler aux autres pour me faire des amis ? A cette réflexion je me leva et me dirigea lentement vers lui, puis je m'asseya sur le lit le plus proche bien qu'il ne soit pas à moi.

- Hé, tout va bien ? Lui demandais-je d'une voix à peine audible.

Alors que Yuze était étalé de tout son long dans son lit, sans se soucier qu'une personne rentre dans le dortoir, vu l'heure qu'il était, et que sa position n'était pas très ... charmante et pouvait laisser penser des choses, la porte du dortoir s'ouvrit à grand fracas comme si quelqu'un avait tapé de toute sa force dans la porte, et c'était le cas. Celle-ci venait de se cogner contre le mur dans un bruit sourd ce qui dérangea fortement Yuze. Il n'aimait pas être dérangé, et encore moins par du bruit qu'une personne faisait volontairement, juste parce qu'il était en colère. Déjà que Yuze n'allait pas bien, ceci commença fortement à l'énerver mais il préférait rester calme et regardait la personne qui venait arriver.

C'était un garçon qui était assez grand, et assez musclé, mais Yuze ne se fier pas à son apparence physique, il en avait affronté des biens plus coriaces avec une baguette, et il avait toujours gagné. Etre fort et musclé, ne sert à rien dans un duel de sorciers. Ceux qui l'étonna encore plus, c'était la couleur des cheveux de celui-ci, ils étaient rouges. Une couleur qu'il n'avait jamais vu ... Cela était étrange, mais moins étrange que ces yeux noirs, où on ne distinguait rien d'autres que l'obscur. Mais on ne parlait pas de ces yeux, et il décida de se relever et se mettre assis sur son lit lorsque le garçon commença à lui parler pour lui demander si tout allait bien.

Qu'est-ce que cela pouvait-il bien lui faire si Yuze allait bien ? Ca n'allait pas être lui qui allait lui remonter le moral ... Il ne le connaissait même pas, mais bon, il ne fallait pas être méchant, il voulait se faire d'autres amis et c'était une bonne occasion. Peut-être avait-il le même caractère que Yuze, et qu'il s'entendrait bien, mais cela l'étonnerait fortement. Personne n'était comme lui, personne ne pouvait lui ressemblait ... Mais le pire, c'était la façon pathétique dont-il lui avait demandé ... Avec une petite voix, qu'il avait pu entendre à moitié. Enfin bref, il n'espérait pas que cela était sa vrai voix car sinon c'était ... comment dire ? Pathétique ... Mais il prit le soin de lui répondre gentiment avec une voix normal.

- Non, ça ne va pas bien, pourquoi cette question ?

C'est vrai que sur sa réponse, Yuze n'avait pas été très gentil envers son interlocuteur, mais il ne l'avait même pas remarqué ... Il ne remarquait jamais de toute façon, lorsque ses paroles étaient sympathique où bien horribles, mais bon c'était sa nature et il ne pouvait pas changer du jour au lendemain. Depuis que Pandora était parti, son coté maléfique reprenait petit à petit le contrôle de lui et donc il devenait de plus en plus méchant envers n'importe quelle personne. Mais il tenait à s'excuser envers le jeune homme.

- Excuse-moi de ma réponse un peu méchante, mais je ne vais pas très bien.

- Non ça ne va pas bien, pourquoi cette question ?

Non mais je rêve ! Je « m'inquiète » pour lui et en retour il me parle comme à un chien ? Ça m'apprendra à vouloir être sympa tiens. Je lui lança un regard noir et m'apprêta à lui balancer une de mes fameuses répliques cinglantes quand le garçon se rattrapa.

- Excuse moi de ma réponse un peu méchante, mais je ne vais pas très bien.

Bon... Ok... J'avoue m'être un peu emporté. Mais quand même je fais l'effort de me mêler un peu aux autres, alors ce serait pas trop demandé de faire un petit effort de leur côté aussi. Je repris mon air impassible habituel et lui répondit, cette fois-ci avec toute ma voix.

- Si tu ne vas pas bien, tu devrais te changer les idées au lieu de te morfondre ici. Enfin ce n'est qu'un conseil, ajoutais-je.

C'est vrai qu'il avait l'air aussi aimable que moi, alors je préférais assurer mes arrières au cas où son altesse me reprocherai de me mêler de ce qui ne me regarde pas. Bon dans un sens c'était pas faux, mais il faut bien ça si je veux me faire des amis, non ? Pour l'instant je n'avais qu'une amie, une Serdaigle très sympathique du nom de Kate Briken mais... il me restait encore deux ans ici et avec un seul ami je n'allais pas mener bien large. Après sa réponse, je lui posa une question qui me semblait évidente.

- C'est quoi ton nom ? Lui demandais-je d'un ton neutre

Pourquoi venait-il lui parler de choses qu'il connaissait déjà ? Il lui disait de ne pas rester ici pour se morfondre, mais il ne connaissait rien de Yuze et il osait dire ça ... Yuze eut un sourire narquois lorsque le garçon lui dit ça mais bon, il ne pouvait pas savoir. Et de plus, il n'avait pas son temps à perdre avec un élève qui avait l'air un peu moins âgé que lui, même si son physique en disait le contraire. Suite à la réponse de son interlocuteur, Yuze essaya de rester calme, mais ça commençait à devenir difficile ... En disant des choses, où il n'y connaît rien, il n'aimait pas ça mais il prit le soin de lui répondre calmement. Enfin, le plus calmement qu'il pouvait.

- Qu'est ce que cela peut te faire si je reste ici tout seul, sur mon sort ? Tu ne connais rien de ce que je vis ...

Il avait dit ça sur un ton calme, moins méchant que sa dernière réponse, mais cela ne calmait rien en lui. Il voulait continuer à rester tout seul, dans le dortoir, en ne pensant qu'au bon moment qu'il avait vécu dans son passé, plutôt que de parler avec cet individu qui lui posait des questions assez indiscrètes. Il lui demandait ensuite son nom ce qui était normal, mais bon, son prénom n'était pas commun et son nom n'était pas très apprécié par tout le monde. Sa rage commençait à se calmer, et il reprenait petit à petit son calme.

- Je m'appelle Yuze Perceval Jedusor, mais tout le monde m'appelle Yuze. Enfin, mes amis ... Et toi, tu t'appelles ?

Yuze espérait que le prénom de son interlocuteur, ne soit pas aussi étrange que la couleur de ses cheveux. Le garçon avait ses cheveux de couleur rouges ce qui était très étrange ... Il n'en avait jamais vu de pareil, mais bon, peut-être que c'était une teinture où un sortilège qui lui permettait d'avoir cette couleur, mais cela restait étrange quand même. On aurait dit qu'ils les avait colorié de la couleur qu'il voulait. Yuze le considérait comme un jeune homme, mais il n'avait pas l'air aussi jeune que ça ... Enfin bref, il attendit la réponse de celui-ci.

- Qu'est-ce que cela peut te faire si je reste ici tout seul, sur mon sort ? Tu ne connais rien de ce que je vis ...

Il avait dit ça sur un ton calme, c'est surement ce qui ne me fit pas relever l'agressivité de sa réponse. Et puis d'un côté il avait raison. Je ne connais rien de lui et lui non plus ne sais rien de moi. Pourtant, je suis sûr que nous ne sommes pas si différents et qu'on pourrait bien s'entendre si on y mettait un peu du nôtre. Je décida donc de ne pas relever. Après lui avoir demandé son nom, il me répondit, semblant légèrement se calmer.

- Je m'appelle Yuze Perceval Jedusor, mais tout le monde m'appelle Yuze. Enfin, mes amis... Et toi tu t'appelles ?

Jedusor hein ? Intéressant... Je ne sais pas s'il s'attendait à ce que je prenne peur ou bien à ce que je parte en courant, mais ce n'était pas le descendant d'un mage noir qui avait mis sans dessus dessous le monde de la magie il y a plusieurs siècles qui allait me faire peur. Un sourire en coin naquit sur mes lèvres quand je lui répondis simplement.

- Moi c'est Jefferson Finnigan... Mais tu peux m'appeler Jeff, ajoutais-je toujours le même sourire aux lèvres.