AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Serpentard
Page 16 sur 16
Dortoir [Garçons]
Aller à la page : Précédent  1 ... 9 ... 14, 15, 16
Élius Askin
Serpentard
Serpentard

Dortoir [Garçons] - Page 16 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Élius Askin, le  Mar 29 Mai - 1:10

RP précèdent : Quand tu veux on y va, avec Lorelaï
Contenu sensible




♫ Spi mladyenets, moi prekrasný,
Doucement s’endort la terre
Bayushki bayu
Dans le soir tombant
Tikho smotrit myesyats yasný
Ferme vite tes paupières
F kolýbyel tvayu.
Dors mon tout petit enfant.



Certains soir plus difficiles que d'autres, Maman enveloppe de douceur la chambre transformée en dortoir par les filles du cabaret. Au sol, des matelas étreints d'épaisses couvertures deviennent le refuge d'oisillons culbutés sans ménagement. La berceuse Russe accompagne les incantations formulées à demi-voix pour soigner leurs corps abimés. Mais les maux du cœur ne peuvent être réparés autrement qu'avec la tendresse ; elles connaissent déjà trop les ravages de l'alcool sur les esprits fragiles. Alors, ces nuits où les bougies ne vacillent pas en rythme avec les danses joyeuses et les gorges déployées des enfants de joie du troquet, on peut voir les doigts des unes s'entremêler dans les cheveux des autres.


Sois mon réconfort, comme je le suis parfois pour elles, comme elles le sont parfois pour moi. Une poupée tiède et palpitante que j'applique contre la béance qu'il a laissé en partant. Cette vallée douloureuse qui part du sternum pour arriver au nombril que je parcours à demi-doigts chez toi ; allers et retours de plus en plus fatigués. Bien sûr, j'ai senti ton battement accélérer, cogner entre des côtes trop jeunes pour être câlinées. Ça m'a presque fait sourire, un léger frémissement, avant de renfoncer mon visage dans ce parfum qui n'est pas le sien. Mes lèvres ont rencontré ta peau avant de s'écarter pour bailler, et tandis que le bras passé sous ton cou s'est étalé jusqu'à laisser pendre ma main dans le vide, j'ai scellé mes paupières d'un sommeil délesté de solitude.


Au creux des cachots retentit régulièrement l'écho de quelques tourments sous-marins, créatures noctambules heurtant la partie immergée du château. Des grondements qui sont un peu les orages de notre ciel liquide. Sur le dos, réveillé en sursaut par l'un d'eux, le bras prisonnier d'une nuque, je me rappelle que tu es là. Aucune odeur de pluie, ni même de clapotement contre les vitraux du nid ; seulement mes yeux encore endormis harponné au baldaquin couleur d'émeraude. Paume libre sur mon torse, je tourne la tête en direction de tes épaules et ramène mon autre main sur ton biceps de gosse assoupi. Les doigts à nouveau s'y perdent, cherchent la tiédeur d'une compagnie.
Andrew Cobredy
Andrew Cobredy
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Sixième année

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Dortoir [Garçons] - Page 16 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Andrew Cobredy, le  Mer 20 Juin - 22:48

A défaut de l’avoir aidé à s’endormir, les moutons l’avait apaisé. Son souffle s’était calmé, son coeur avait ralenti, son cerveau redevenait rationnel. Pour autant, Andrew n’arrivait toujours pas à bien comprendre ce qui était en train de se jouer. Il devenait la marionnette involontaire de celui qui le rendait déjà fou. Que faisait-il dans son lit, au juste ? Il ne semblait pourtant rien chercher de particulier, semblait s’aitre endormi, laissant Andrew à ses interrogations et ses questionnements.

*On va quand même pas rester comme ça toute la nuit… si ?*

Parce qu’Andrew lui, ne dormait pas. Et il n’était pas prêt de s’endormir, tant la présence d’un autre dans ce lit pourtant douillet lui était étrangère et inconfortable. Alors en attendant un geste, un signal, au mieux un moyen de s’extirper, le jeune Serpentard patientait, échafaudant des plans pour se soustraire à l’étreinte non désirée. Enfin peut-être.

Osant un mouvement, Andrew parvint à se libérer un peu. C’était sans compter sur les bruits sourds du lac, qui grondant et résonnant un peu plus fort dans le dortoir qu’ailleurs, sortirent Élius de son demi-sommeil. Comme pour asseoir sa possession, il se resserra encore un peu davantage contre le corps imberbe d’Andrew. C’en était trop, il fallait tenter quelque chose. Et autant être frontal. Alors, dans un murmure peu rassuré.

« - Tu fais quoi là au juste ? »
Élius Askin
Élius Askin
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Métamorphomage


Dortoir [Garçons] - Page 16 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Élius Askin, le  Lun 25 Juin - 23:38

RP précèdent : Quand tu veux on y va, avec Lorelaï
Contenu sensible




Impassibles aux salves grondantes, les fenêtres striées de plomb diffusent la lumière verte du lac sur les grandes tapisseries Serpentines. Peu d'élèves sont habitués à dormir en groupe avant d'arriver au château, encore moins ont déjà partagé leur lit. Moi, vêtu d'un simple caleçon et beaucoup d'ignorance, la cuisse contre ta fesse en coton pelucheux, je ne le comprends pas. Il me faut - dans un bruissement - saisir ton inquiétude pour à peine réaliser que ma présence pourrait être indésirable. Autant que cette irrépressible respiration, plus profonde et qui témoigne de ma désillusion. Parce que, c'est vrai, tu vois bien que j'fais rien d'mal. Les iris accrochées à tes épaules recouvertes d'un t-shirt en coton blanc - et d'une pénombre aux lueurs verdoyantes - je continue de caresser ton bras. Comme pour te convaincre de rester ma poupée, j'ajoute tout bas :


— J'suis bien là. À m'étourdir d'un autre parfum pour oublier le sien. Mon souffle ricoche sur ta nuque immobile, presque tremblante de ne pas savoir quoi faire. J'ai du mal à imaginer qu'on puisse ne pas aimer être câliné. Bientôt l'étreinte me bercera une deuxième fois, et mes paupières ravaleront un chagrin épuisé par la danse. Mon front, posé contre tes cheveux, commence doucement à s'embrumer lorsqu'une curiosité s'éveille à demi-mots :


— T'aimes pas ? T'es pas obligé de répondre, je crois que dans deux secondes j'dors d'façon.
Andrew Cobredy
Andrew Cobredy
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Sixième année

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Dortoir [Garçons] - Page 16 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Andrew Cobredy, le  Mer 27 Juin - 0:11

- J'suis bien là.

Oui, tu étais sans doute bien là, dans ton égoïsme, dans ton absence de réflexion et de considération. Sans se douter qu’Andrew lui, ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait. Les seules personnes avec qui il avait jamais dormi étaient sa mère et sa soeur, et encore, il y avait des années de cela. Et sentir soudainement un corps contre le sien, celui d’un autre garçon de surcroît, celui d’une personne qu’il se forçait à détester depuis plusieurs mois maintenant pour couronner le tout. Il avait tellement envie de le repousser, mais n’osait rien faire, son corps suspendu dans le temps et pétrifié dans l’attente de savoir ce qui arriverait ensuite - même si le temps lui aussi semblait vouloir lui jouer des tours et laisser le vide s’étirer entre deux instants.

- T'aimes pas ?

*Ben…*

Ben quoi, en fait ? Et surtout, pourquoi la réponse n’était pas aussi naturelle qu’Andrew l’aurait voulu ? Ca ne devait pas être si compliqué de répondre un simple petit non. Mais Élius avait le don de le tirailler, de l’écarteler presque. De créer la confusion et de mélanger l’être et le paraître. Satané gamin. Andrew aurait voulu crier de toutes ses forces, mais cette simple question avait réussi, à nouveau, à insinuer le doute en lui. S’il essayait de rationaliser les choses, il y avait bien sûr du malaise et de l’angoisse. La surprise passée cependant, ne ressentait-il pas aussi une légère montée d’adrénaline, n’avait-il pas déjà imaginé ce qui était en train de se passer ?

« - Si. »

Les yeux d’Andrew s’écarquillèrent, outré par sa propre réponse. Puis, pour essayer de ne plus y penser, voire de ne plus penser tout court, il ferma les yeux, aussi forts que possible, à s’en fendre les paupières.
Élius Askin
Élius Askin
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Métamorphomage


Dortoir [Garçons] - Page 16 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Élius Askin, le  Jeu 5 Juil - 1:43

RP précèdent : Quand tu veux on y va, avec Lorelaï
Contenu sensible



Chaque nuit, les vitraux transforment le cachot délavé d'obscurité en aquarelle ondoyante. Enfermées dans l'écrin de velours et de soie, les éclaboussures arlequines ne se lassent pas de valser. Aucune lumière n'égale l'impression de lune, flottant au milieu de la pièce au rythme de l'eau ; ondulante veilleuse pour serpenteaux somnolents. De l'épaule jusqu'au coude, du coude jusqu'à l'épaule ; ta peau à l'innocence printanière frissonne sous mes doigts cajoleurs. Les allers et retours s'embourbent lentement, à mesure que ma respiration s'allonge, finalement alourdie par un profond bâillement scellant mes paupières. Comme un silence froissé, ta réponse - timide aveu, rattrape le fil de mes pensées bientôt emmêlé de songes. L'idée que tu viens de consentir à te faire pouponner est une caresse enroulée au creux de mes fossettes rassurées.


— Alors profite, écoute ton corps, plutôt qu'une éducation cernée d'interdits. Laisse mon ombre estamper ton contour de papier, y diluer des arabesques, esclave d'une tendresse que tu ne comprendras peut-être jamais. Contre mon avant-bras, ton torse d'enfant martèle cette décision qu'il n'assume pas encore, berce mes chairs anémiées de contact palpitant. Incapable de lutter plus longtemps, je fends une dernière fois ma bouche d'une large inspiration avant de sombrer parmi les abysses de l'inconscient. Des heures noctambules défileront, ruban tressé de douceur, enlaçant nos silhouettes endormies. Il y aura plusieurs soirs, d'autres étreintes marquées d'hésitations. Les exceptions deviendront des habitudes, et ton dos mon berceau. Et plus tard, les reflets dansants du lac pourront témoigner de ton apaisement, intimes spectateurs d'un rapprochement.


À l'aube pastelle de tes quatorze ans, j'ai encore rejoins ton lit. Rien n'est différent aujourd'hui. Il est tard, presque tôt. Mes pieds meurtris sont passés du plancher à la douche, puis de la douche au matelas qui n'est pas vraiment le mien. La veille de quelconques vacances a déjà balayé tous les sifflements du nid sauf les nôtres, accordés sur la même mélodie. Mon ventre se gonfle contre ton échine qui lui répond. Une main passée sous ton cou lanterne le vide, tandis que la deuxième tisse un satin d'effleurements dans ta paume offerte. Comme souvent, mon nez s'est pelotonné au cœur d'une odeur devenue familière. J'aurais pu sentir la moiteur de tes phalanges, ou ton cœur s’accélérer, mais je suis déjà à moitié assoupi lorsque tu te retournes entre mes bras. Les yeux engourdis, je cherche ton visage dans la pénombre.
Andrew Cobredy
Andrew Cobredy
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Sixième année

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Dortoir [Garçons] - Page 16 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Andrew Cobredy, le  Jeu 26 Juil - 0:00

Se recroqueviller, retrouver une posture d’enfant, l’espace d’un instant au moins. Comme pour à nouveau se protéger du monde extérieur et se protéger de la menace. Comme pour se persuader qu’il sortirait indemne de la tempête. A la différence que ce qui l’entourait pour le moment n’avait rien de la chaleur réconfortante du ventre de maman, mais plutôt tout des flammes de Pandémonium.

« - Ce n’est pas si simple. »

Aveu de son impuissance. Andrew jouait souvent avec le feu, mais n’avait jamais vraiment su le maitriser, et voilà qu’à nouveau il se brûlait. Pour ne plus penser à rien, il ironisait dans sa tête, s’imaginait en Gwendoline la Fantasque, chatouillée sur le bûcher. Relativement efficace, transformant un silence pesant en rire nerveux qui lui permettait au moins de retenir ses larmes. L’étreinte d’Élius le ramena néanmoins à la réalité, lui rappela de respirer. Inspirer, expirer, inspirer, et ainsi de suite, jusqu’à se détendre à nouveau et relâcher enfin ses muscles et la tension. Au fil des longues minutes - étaient-ce d’ailleurs vraiment des minutes ? - le calme revenait, et petit à petit Andrew commençait à maîtriser le feu au dehors comme au dedans. Pyrokinésiste débutant.

Calmé, repoussant à plus tard le moment où il recommencerait à penser, le jeune Serpentard tombait lui aussi peu à peu dans le sommeil. Qu’il était salutaire de sombrer, parfois. Perdu dans ce flou qui précède la nuit profonde et pendant lequel les pensées perdaient tout sens, Andrew s’imaginait, imaginait d’autres garçons. A mi-chemin entre le rêve et la réalité, le garçon de treize ans se retourna et fit face à Élius. Leurs souffles s’entremêlaient, et bientôt leurs visages se rapprochaient, sans qu’Andrew sache vraiment de qui c’en était le fait. Etaient-ils en train de s’embrasser ? La réalité, en plein cycle sinusoïdal, lui revenait à nouveau en pleine face. Assez violemment, Andrew s’extirpa de l’étreinte d’Élius, en équilibre sur le bord du lit. Le souffle coupé, il parvint à murmurer quelques mots.

« - Il se passe quoi là ? »

*Comme si c’était lui qui allait te répondre…*
Élius Askin
Élius Askin
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Métamorphomage


Dortoir [Garçons] - Page 16 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Élius Askin, le  Jeu 9 Aoû - 11:10

RP précèdent : Quand tu veux on y va, avec Lorelaï
Contenu sensible




Elle semble en apnée, la vieille Poudlard, face à ce moment de fragile dentelle. L'hostilité des cachots n'est qu'une légende éclipsée par ton souffle tiède. Faut vraiment t'expliquer ? Projetées sous un soupir amusé, mes épaules retombent lourdement contre le matelas et ma tête roule sur l'oreiller. Rien n'arrête le ballet des constellations argentées tâchant le baldaquin. À la soie verte, je suspends deux prunelles souriantes et une réponse murmurée :


— Tu m'as embrassé. Ou butiné, plus précisément. Les mains derrière la nuque, ma langue récupère un peu de ton odeur sur mes babines ; déposée quelques minutes avant, lorsque ta bouche m'a délicatement attrapé. La pénombre empêche de voir, mais j'ai senti ton nez se rapprocher. Une fine toile de respiration commençait à lier nos museaux - de longues secondes étirées - sans que je n'ose bouger, pour éviter de briser l'instant précieux. Doucement, le parfum de ton expiration s'est épaissi jusqu'à envahir complètement mes narines impatientes.


Enfin, le bout de tes lèvres a effleuré la mienne, aussitôt libérée de deux canines excitées. À plusieurs reprises, tu es venu capturer ses sillons comme un chaton affamé. Pendant tout ce temps, immobile, j'ai laissé mon visage devenir ton inconsciente conquête. La chaleur entre mon torse nu et le tien - recouvert de coton, s'est immédiatement évaporée lorsque tu as reculé. Voilà, ce qu'il se passe. Inutile de bégayer ou même de demander si c'était pas plutôt moi. Ça ne provoque que mon ricanement ponctué d'un bâillement dans lequel on peut entendre :


— Pourquoi j'aurais attendu maintenant ? L'effluve de nos souffles réunis semble t'avoir fait oublier que je suis un enfant roi, mais surtout comblé. À vrai dire, ce baiser enveloppé de sommeil a eu un goût inhabituel que j'espère retrouver. Couche-toi, encore, et laisse mon bras savourer le battement craintif de ton cœur. Bercé par l'adrénaline y circulant et la promesse d'actes prochains, je sombre dans le silence velouté du dortoir. Il y aura de nombreuses nuits, des bécotages empreints de naïveté...


Un printemps complet transformera ta candeur en ardeur presque plus camouflée. À quatorze ans passé, tes mains intimeront les miennes de descendre sous la ligne du sternum au nombril. J'y trouverai confirmation - si les ronronnements n'avaient pas déjà suffi - que la tendresse ne sera bientôt plus le seul écrin de nos tête-à-tête. D'autres fois, c'est toi qui viendra derrière mon dos pour passer tes doigts sur mon corps offert. Chaque soir apportera un fragment supplémentaire à ta découverte, jusqu'à celui de demain.
Andrew Cobredy
Andrew Cobredy
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Sixième année

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Dortoir [Garçons] - Page 16 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Andrew Cobredy, le  Dim 9 Sep - 16:24

Contenu PEGI 16


Tantôt assis sur le rebord du lit, tantôt en position quasi-foetale, Andrew s’agite, dans l’espoir qu’une augmentation de mouvement physique fasse diminuer la confusion mentale. Impossible cependant de se vider la tête efficacement, tant les pensées et les questions fusent. Et les réponses d’Élius, qui même prononcées avec malice et insouciance tombent comme des couperets. Car les mots prononcés, s’ils ne provoquent pas la surprise, donnent au moment une plus forte réalité - si ce n’est une réalité tout court. Oui, c’est arrivé. Et l’étrange espoir que le petit Serpent commençait à nourrir, celui que rien de tout ça ne soit de sa faute, fut également vite balayé.

Jamais Andrew n’avait trouvé le cachot aussi étouffant. Il n’avait jamais vraiment été conquis par les lieux, à vrai dire, mais savait d’habitude s’en accommoder. Ce soir pourtant, il suffoquait. Comme si aucun mur ne séparait plus le dortoir du lac environnant, et que l’eau envahissait peu à peu ses poumons impuissants. Touchant bientôt le fond de la piscine, le Serpentard ne fut secouru que par quelques mots.

- Couche-toi.

Oui, il n’y avait de toutes façons plus que ça à faire. Cette injonction, aussi simple fut-elle, lui promettait pourtant une amnésie temporaire, qui durerait jusqu’au lendemain matin. Pourtant, avant d’oublier, une force qu’il ne comprit pas rapprocha une fois de plus ses lèvres de celles d’Élius. Qui dormait déjà.

*For real ?*

Alors, dans l’incompréhension, Andrew s’endormait enfin. Il réessaierait le lendemain, et les autres soirs, pour se convaincre, jusqu’à trouver ça normal. Jusqu’à ne plus se limiter à approcher sa bouche de celle de son premier camarade de lit, et jusqu’à ce que l’agitation du lac ne soit plus le reflet de la tourmente mais celui du désir. Alors il était temps.

« - Vas-y. »
Élius Askin
Élius Askin
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : Métamorphomage


Dortoir [Garçons] - Page 16 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Élius Askin, le  Sam 22 Sep - 2:10

RP précèdent : Quand tu veux on y va, avec Lorelaï
Contenu sexuel explicite
With a taste of your lips ♫


Puis demain est arrivé sur la pointe de mes pieds endoloris. La grande aiguille venait de dépasser sa cadette - pour la vingt-troisième fois de la journée, annonçant minuit et mon retour aux cachots. Chaque enjambée empreignait le sol froid d'une moiteur fiévreuse, suivi par la suivante tout aussi empressée d'atteindre la douche salvatrice. Rien n'apaise mieux mes chairs entortillées après ces boulimies de mouvements qu'une pluie glacée. Mille stalactites éperonnèrent ma silhouette vidée de sa furie, saisissant ses contours précédemment liquéfiés sur le parquet poussiéreux. Un dernier grincement métallique replongea la tuyauterie du nid dans son silence nocturne. Épuisé d'avoir comme d'habitude trop forcé, j'ai rejoint ton lit.


Contre mon ventre découvert, ton dos à l'odeur de coton propre se recule, rapproche nos hanches. Tu n'es plus l'enfant qu'un baiser apeure, et même, maintenant, tu les réclames. Pendant ce temps - familières partenaires de satin ; les jambes s'entremêlent, retrouvent un puzzle corporel maîtrisé. On dirait que tu n'as jamais dormi, que tu attendais ce moment pour attraper mes doigts et les glisser sur ta peau envieuse. Certains bruissements ne trompent pas ; comme cette nuit, celui de tes fesses pressées contre la soie - désormais tendue - de mon caleçon. Otage trop vite résigné, je laisse mes caresses déraper le long de ta détermination, y saisir l'ampleur d'un désir que tu ne sais plus retenir. Il fait chaud, sous le baldaquin étroit aux rideaux soigneusement fermés.


— Vas-y - chuchoté, presque soufflé entre tes lèvres immédiatement mordues d'impatience. Propulsée, l'énergie revient, gonfle deux poumons de baudruche rarement opposés à ce genre d'invitation. Sans attendre, j'agrippe les vêtements devenu superflus, gênants, et révèle ton corps que je connais déjà. Mes mains ne suivent plus tes directives mais l'instinct corrosif d'une fougue adolescente bientôt incontrôlable. Les expirations se croisent, se cherchent, tandis que les gestes se précisent. Rien n'existe en ce moment que ton épiderme brûlant sous mes mèches encore mouillées. Bien sûr, inévitablement, le jeu s'invite, étire ma bouche soudainement interrompue, la rapproche de ton lobe frissonnant et - puisque tout devient meilleur avec la torture, susurre doucement :


— Redemande-moi - une deuxième fois, que j'ai le plaisir de t'entendre répéter, murmurer, ou gémir, la supplication. Réclame-le encore, et j'arrête ce mouvement de balancier, juste dosé pour maintenir la tension jusqu'à ce que tu craques. Implore l'ardeur de dévorer cette interminable récréation, de revenir s'emparer de tes reins, les plaquer à l'endroit qui conviendra. Vas-y... - cambré autour d'une langue au bourgeon rougi d'excitation - ...fais-le - docilement enroulé à mon oreille attentive, tandis que je déroule délicatement sur toi l'ultime précaution. Quinze lubriques années, une enfance allaitée aux nombreux vices du cabaret et mes indécentes ondulations s'apprêtent maintenant à chevaucher ton inexpérience. De ce que je me souviens, on est jamais vraiment prêt.


Submergées de sensations, tes iris disparaissent derrière deux paupières froissées à mesure que ton ignorance s'enfonce entre mes cuisses accueillantes. Soudain, les respirations accélèrent quand tes ongles réveillent ma serpentine colonne, lui intiment d'entamer sa torride danse. Tempo lent, d'abord, afin d'éviter que les frictions ne transforment prématurément l'étincelle en flamme jaillissante. Collant à tes babines entrouvertes d'ivresse un sourire embué, je poursuis l'ondoyante chorégraphie autour de ton nombril secoué. Chaque aller et retour nous enchaîne davantage à celui d'après, captive nos plaintes tièdes au creux de son écrin pernicieux. Puis il y a tes mains qui ne savent plus à quoi se raccrocher, ton échine arquée et cette brève apnée.


Derrière le velours :
Time Alyster
Time Alyster
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Sixième année

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


Dortoir [Garçons] - Page 16 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Time Alyster, le  Lun 11 Mar - 22:08

Plusieurs mois sans réponses... désolé Elius, ton RP était vraiment croustillant mais je ne pouvais pas prendre un autre lieu.

Post Unique en flashback (3 heures avant qu'il s'oubliette) et petit TW


Time pleurait silencieusement à chaude larmes avant débouler finalement dans le dortoir, près de son lit. C'était la journée de trop. Pas une de ces journée où tout va mal, mais l'une de ses journées où chaque secondes est un poison violent qui lacère votre coeur vacillant face à la futilité et superficialité des choses.
Une de ces journées où l'idée votre propre timbre de voix vous donne envie de claquer les portes violemment, d'hurler et d'en finir avec soit même.
Que s'est il passé ? Rien de plus, juste une journée normale. Mais horrible. Time voulait s'effacer, ne plus exister. Son problème, il le connaissait, c'était son passé, et aujourd'hui c'était finit. Plus de passés, plus de problèmes.
Il avait longtemps hésité à se suicider, mais son geste aurait emporté trop de malaise derrière lui. Son temps était révolu, et il allait laisser la place à un autre, car lui, était trop imcapable dans ce monde.
Time sortit ses lettres, toutes. Surtout celles avec Liz Vossor ou Enzo et les brûla vives d'un geste avant de dispercer les cendres dans le tiroir.

Il y griffona plusieurs notes pour le prochains Time. Des sorts élémentaires pour l'aider dans son ré apprentissage, description de sa famille et avertissements. En voici quelques exemples:

-Time... Surtout, fait attention à qui tu rencontre. Certaines personnes te voudront du mal, et si par mégarde tu rencontre une personne masqué: fuit.

-Promet moi de ne jamais laisser quelqu'un souffrir devant toi Time. Merci.

-Ici, le monde est rude. A ton réveil, je ne saurais pas comment tu seras, si tu auras encore des souvenirs ou non mais... Si j'ai fait ce geste, c'est pour avoir une seconde chance. Comme je te l'ai dit, tu aimait beaucoup la poésie avant, je n'en ai gardé que deux

-Fait confiance à ton instinct.


Time prit et serra une note qui était encore dans son tiroir, la dernière n'étant pas brûlé. Il inscrit dessus:

-Envoie lui un mot si tu veux "Te lever". Je l'aurais fait à ta place. Ces personnes sont de confiances, ils se font appeller [...]

Et si on le fouillait ? Comment lui dire ?
Par méfiance, il préféra coder le message afin de ne pas le reconnaitre lui même.
Il savait le message indéchiffrable, même par lui. Il aurait la réponse en rentrant chez lui. Le jeune borgne continua ainsie à dissimuler des messages d'aides un peu partout dans ses affaires afin de s'aider... il se doit bien entre borgne non ?

Baguette à la main, il partit vers la cabane hurlante pour en finir.


Fin et départ de Time
Contenu sponsorisé

Dortoir [Garçons] - Page 16 Empty
Re: Dortoir [Garçons]
Contenu sponsorisé, le  

Page 16 sur 16

 Dortoir [Garçons]

Aller à la page : Précédent  1 ... 9 ... 14, 15, 16

Permission de ce forum:Vous pouvez 
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Serpentard-

L'univers d'Harry Potter est la propriété de la Warner Bros ainsi que de J.K Rowling.
Tous droits réservés sur ce site ©Copyright Bureau RPG.