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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Serpentard
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Dortoir [Filles]
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Rose Thelxiope
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Re: Dortoir [Filles]
Rose Thelxiope, le  Mer 1 Juin - 11:07

- Je ne parlais pas du fait qu’elle t’aimait bien tout à l’heure, mais de la façon dont elle alterne entre toi et moi ce soir. Vu qu’elle t’aime bien, j’ai pensé que tu savais peut-être ce qui se passait dans sa tête.

Rose l'avait bien remarqué, que Leeloo était un peu.. Bipolaire sur les bords. Peut-être était-ce un signe pour faire comprendre aux deux serpents qu'il fallait enterrer la hache de guerre ? Ou peut-être avait-elle vraiment un problème ? Elle l'observa, réfléchit aux autres nuits, et décida de garder la première pensée, peut-être pour se rassurer.. Dommage qu'elle ne connaisse pas de sort permettant de donner la parole aux animaux et créatures magiques..

- Je sais pas, je ne pense pas qu'elle soit malade, ou enceinte, ou je n'sais quoi. Par contre il est fort possible qu'elle veuille nous faire passer un message.. lui répondit la plus jeune, sans en dire trop non plus.

Entre temps, Rachel sortit d'un de ses tiroirs une petite boule de poils, qui, une fois enchantée, les éclaira un peu plus. Leelou, en bon fléreur, se redressa alors brusquement et se mit en position de chasse, prête à sauter sur la petite lampe. La situation faisait sourire Rose, qui trouvait le fléreur tellement mignon. Elle pensa alors à en avoir un aussi, rien qu'à elle.

- J’ai rien fait pour apprendre à te connaître c’est vrai, mais t’as pas fait grand-chose non plus. Quand je suis arrivée à Poudlard j’avais… ma famille était persuadée que tous les sorciers étaient diaboliques. Alors j’ai eu peur moi aussi. Peur de devenir un monstre de sorcier… Je ne parlais pas un mot anglais non plus, ça m’a bien pris un an pour apprendre, je ne sais pas si tu t’en souviens. Eh puis… une née-moldu chez les serpentards ! grimaça-t-elle. Tu ne dois sans doute pas t’en souvenir non plus, mais je n’étais pas super populaire. Bref, tout ça pour dire qu’à cause de tout ça je n’ai pas eu envie d’apprendre à te connaître quand j’en ai enfin eu l’occasion.

Ouaw. Rose ne s'attendait pas à tout cela. Était-ce des excuses cachées ? Peut importe, la verte ne pensais pas avoir ce genre de confidences de suite. Au fond, tout cela lui fit plaisir. Un bien fou de se dire qu'enfin les barrières qu'elles avaient mis entre elles étaient brisées.
C'est vrai qu'elle n'avait rien fait, lorsque qu'elle rencontra Rachel. Qu'elle l'avait laisser galérer avec son anglais juste parce qu'elle venait du monde moldu. C'est vrai aussi qu'elle avait eu peur d'elle, parce qu'elle n'était pas une sang pur. Parce qu'elle avait passé une enfance trop douloureuse au milieu des moldus, et qu'elle n'en gardait aucuns bons souvenirs. Que de préjugés.

Elle ne souhaitais pas s'excuser, jamais. Mais donner un peu d'elle, elle pouvait faire cet effort. L'autre Serpentard l'avait bien fait pour elle alors..

- Tu sais de mon côté c'était un peu compliqué aussi. J'ai vécu mon enfance dans le monde moldu, et on va dire que je n'en garde aucun bons moments.. J'ai été maltraitée et humiliée par les salo**rds qui étaient dans mon école, pendant des années. J'ai un énorme préjugé maintenant je sais, mais j'aurais pu te donner une chance. Après tout, si les sorciers ne sont pas tous mauvais, ça marche sûrement aussi pour les moldus. J'me souviens que tu galérais avec ton anglais, mais j'ai trouvé que tu avais progressé vraiment vite. Et bien. Tu sais, rares sont les personnes qui arrivent ici et qui sont acclamer comme dieux ou déesses de leur maison. Toi t'es plutôt sociable, moi beaucoup moins, et puis t'es belle, alors si l'une des deux devraient être élue, j'sais pas moi, genre reine de promo -comme dans les films de moldus tiens!-, on sait déjà ce serait qui !

Cerveau : Tu lui fait une déclaration d'amour là ?! Non mais n'importe quoi...
Coeur : CHUT TOI EN HAUT. Rose a raison, tout ce qu'elle vient de lui dire est vrai.
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Re: Dortoir [Filles]
Galatéa Peverell, le  Lun 6 Juin - 22:54

Un message ? C’était possible vous croyez, que Leelou de par son comportement soit en fait entrain de faire passer un message ? Rachel fronça les sourcils, signe évident qu’elle réfléchissait. C’était tout à fait un truc de fléreur d’essayé de te faire ce genre de chose, mais pourquoi ce soir ? Pourquoi pas il y a deux semaines, il y a un mois ou la nuit dernière ? Même en réfléchissant la dernière année ne trouvait pas de réponse à ça. Elle resta donc là à observer un petit moment le petit animal jouer avant de se lancer dans des explications, des théories complexes sur sa raison d’être et sur l’inimitié dont les deux jeunes vertes avait fait preuves jusque là. Une sorte d’excuse voilé et de reproche, un moyen pour soulager sa conscience. « Désolée j’avais trop peur que tu sois un monstre pour me rendre compte que tu n’en étais pas forcément un ». Dans la tête de Rachel c’est comme ça que cela sonnait, amer, surtout depuis que Rose y était allée de sa propre explication. Sa propre expérience de vie. A croire que le malheur n’épargnait jamais personne. Point comment entre tous les êtres vivants de ce monde. Déjà un point commun avec chaque être que vous croiserez, une bonne raison pour essayer  de se connaître non ?

- Tu sais de mon côté c'était un peu compliqué aussi. J'ai vécu mon enfance dans le monde moldu, et on va dire que je n'en garde aucun bons moments.. J'ai été maltraitée et humiliée par les salo**rds qui étaient dans mon école, pendant des années. J'ai un énorme préjugé maintenant je sais, mais j'aurais pu te donner une chance. Après tout, si les sorciers ne sont pas tous mauvais, ça marche sûrement aussi pour les moldus.


Tous humains n’est-ce pas ? Des prisons et des monstres, ici comme là. Magie ou non, sorcier ou moldu, c’était la même chose et peu importe les « on dit », pour Rachel les deux mondes étaient identiques. Les deux lui avait fait autant de bien que de mal.

- J'me souviens que tu galérais avec ton anglais, mais j'ai trouvé que tu avais progressé vraiment vite. Et bien.

- Merci,
souffla-t-elle à mi-voix. Rachel savait qu’en réalité ce n’était pas aussi vrai que Rose semblait le croire. Elle avait mis un an à parler anglais, un peu plus à comprendre le fonctionnement des cours et de l’école en général. Depuis elle accumulait un retard non négligeable comparé à ses autres camarades. Sa première amie avait été Mimi, un fantôme. C’était ce fantôme aussi qui lui avait apprit ses deux ou trois premiers sorts, vestige de ces propres cours durant son vivant.

- Tu sais, rares sont les personnes qui arrivent ici et qui sont acclamer comme dieux ou déesses de leur maison. Toi t'es plutôt sociable, moi beaucoup moins, et puis t'es belle, alors si l'une des deux devraient être élue, j'sais pas moi, genre reine de promo -comme dans les films de moldus tiens!-, on sait déjà ce serait qui !

Rachel secoua la tête de gauche à droite. Elle avait tord. Personne ou presque n’est acclamé, mais la plupart sont tout de même bien accepté. Et puis le fait d’être sociale n’était en rien un atout dans cette maison en particulier, la généralité ressemblait plus à Rose, plus réservé. Serpentard c’était la fierté, la qualité de l’enseignement. L’humiliation ne faisait pas vraiment peur à la dernière année, souvent elle s’y plongeait même de son plein gré. Ce soir par exemple, quel autre serpent aurait ainsi laissé ses larmes couler sans même essayer de les cacher ? Parce qu’au fond elle ressemblait plus à un Poufsouffle qu’autre chose.

- T’as tord, dit-elle simplement. T’es bien plus belle, bien plus forte j’en suis sûre. Tu corresponds mieux à cette maison que moi, c’est toi qui serais élu !

Leelou s’arrêta de jouer pour rejoindre sa propriétaire qui se contenta de la caresser du bout des doigts. Finalement elle n’était pas si triste que ça, juste nostalgique du temps passé. De ce temps révolu ou elle était encore heureuse, même sans le savoir. Car ce n’était qu’après l’avoir réellement perdu qu’elle se rendait compte qu’il avait été là et qu’elle n’en avait pas profité, trop occupé à le chercher. C’était comme de chercher sa baguette toute la journée et de se rendre finalement compte quand vous en aviez racheté une, que vous l’aviez juste oublié dans votre manche.

Et si sa baguette était toujours dans sa manche ? Rachel ria à cette hypothèse, rageant de se rendre malade pour quelque chose qu’elle ne maîtrisait même pas. Pas encore en tout cas. Alors il allait falloir survivre, continuer à faire de son mieux pour être heureux. Et surtout tout faire pour apprendre à protéger ce bonheur. Exit les monstres, Rose le lui prouvait bien aujourd’hui à sa manière : il n’y avait que des êtres blessés. Partout. Tous n’avait cependant pas eu la chance qu’on leur tende la main et on sait ce qu’il en a découlé.

- Ce que je vais te dire va te paraitre un peu niai mais… que dirais-tu de recommencer ?

Soudainement d’humeur joueuse alors que des larmes étaient encore visible sur ses joues, Rachel se redressa et fit face à Rose, en position tailleur.

- Bonjour, je m’appelle Rachel et je suis en première année. Tu veux être mon amie ? demanda-t-elle avec une voix d’enfant, pas certaine que son humour merdique soit accepté avec entrain. Quant on vous dit qu’elle n’a pas peur du ridicule.

Désolée pour ce temps de réponse, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, je pensais avoir répondu, mais le message est resté à l'état de brouillon. Je m'en suis rendue compte à l'instant en mettant à jour mes sujets suivis (et en voyant que c'était toi la dernière à avoir posté dans ce sujet)
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Re: Dortoir [Filles]
Rose Thelxiope, le  Lun 27 Juin - 11:14

Rose venait de se livrer à elle, comme si elle se connaissait depuis des années, depuis le début de leur scolarité.
Elle aurait voulu s’excuser, mais son corps l'en empêchait, par habitude, et son âme par fierté. Une fierté digne des Serpents.

- T’as tord, dit-elle simplement. T’es bien plus belle, bien plus forte j’en suis sûre. Tu corresponds mieux à cette maison que moi, c’est toi qui serais élu !

Quoi ? Rose, élue ? Sans blague. Impossible pour elle d'y songer un seul instant. Cette idée la fit soudainement rougir, puis sourire intérieurement.

Elle regarda son interlocutrice, comme pour lui montrer qu'elle valait bien mieux qu'elle. Rachel paraissait si parfaite.

- C'est gentil, mais j'ai pas l'habitude de tout ça. Moi, tu vois, je me vois plutôt comme... Quelqu'un de froid et solitaire. Qui n'aime pas vraiment les autres, par peur ou plutôt par méfiance, ou même à cause de je ne sais quoi.

La froideur.. Le manque de compassion, de sensibilité, de chaleur. Etre antipathique, austère. Tout cela semblait si proche à le Serpentard.
Elle se noya dans ses pensée, en se rappelant des moments où sa froideur légendaire prenait le dessus de sa petite sensibilité. Comme le jour où elle avait jeté un mauvais sort à un pauvre inconnu, qui n'avait évidemment rien demandé. Elle l'avait vu souffrir, sans émettre aucun regret, aucune compassion. Elle l'avait laissé comme ça, gisant à moitié sur le sol, repartant tranquillement à d'autre occupations journalières. Ou encore la fois où elle avait voulu tuer un moldu qui lui avait fait passé de nombreux mauvais moments auparavant, heureusement que ses parents l'en avaient empêcher. Elle avait tout prévu, sans aucun scrupule.
Elle se sentit revenir sur terre quand Rachel reprit le fil de la conversation :

- Ce que je vais te dire va te paraître un peu niai mais… que dirais-tu de recommencer ?

Ça pour être niai..
Elle voulu lui répondre, mais elle reprit, avec un ton totalement enfantin :

- Bonjour, je m’appelle Rachel et je suis en première année. Tu veux être mon amie ?

Rose esquissa un sourire, puis se mit à rigoler de l'accent que l'autre verte et argent venait de prendre.

Elle réfléchit un instant, pour être sûre de ne pas faire une erreur, puis lui répondit, en imitant une enfant de cinq ans :

- Salut, moi c'est Rose, j'aime bien ton prénom. Oh ouiiii, j'aimerais bien !

Tout était ridicule, mais c'était amusant, et ça permettait d'ouvrir et de briser un peu le cœur de glace de la belle Rose.

Le fléreur sauta sur son lit, et vint se coller à elle, comme pour être câliner, comme pour l'en remercier.
Elle sourit à nouveau et le câlina avec amour. A-MOUR ? Que de changement ici ce soir-là.

- Merci. dit-elle doucement à Leeloo.
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Re: Dortoir [Filles]
Galatéa Peverell, le  Mer 29 Juin - 20:31

Jamais Rachel n'avait été choisi au profit d'une autre, d'ordinaire elle faisait souvent si ce n'est toujours partie des derniers. Alors s'imaginer gagner un concours face à une jeune femme aussi belle que Rose lui semblait utopiste. Surtout quand elle connaissait ses qualités. Elle en avait. Rachel l'avait bien vu au cours de ces sept dernières années, même si elle ne s'était que rarement adressé la parole. C'était ça de vivre avec quelqu'un. On prenait conscience de toutes ses forces et toutes ses faiblesses. Rose ne parle pas beaucoup de ce qu'elle ressent, ce qui laisse penser qu'elle en a beaucoup sur le cœur. Vous ne verrez jamais la verte sans vernis sur les pieds, c'est une fille unique très doué en potion. Elle aime se sentir forte.

Sept ans de vie commune et elles n'avaient même jamais essayé de s'entendre... C'était d'un triste, d'un ridicule sans nom. Alors d'un coup Rachel décida d'y mettre un terme. Redevenant un instant la petite fille qu'elle avait été en arrivant ici. Au moins dans sa façon de parler. Ça faisait du bien aussi. Mais ça ne faisait que leur rappeler à quel point elles avaient changer. A quel point Rachel avait changé. A quel point elle était devenue différente de ce qu'elle avait voulu. tellement loin...

- Salut, moi c'est Rose, j'aime bien ton prénom. Oh ouiiii, j'aimerais bien !

Rose souriait, rigolait. En sept années ce n'était pas arrivé souvent, pas en sa présence en tout cas. La née-moldue ria alors à son tour, parce que tout ceci était ridicule. Vraiment. Rachel bailla alors, puis se coucha, enfin Morphée se décidait à venir. Il était temps.

- Tu fais quoi demain ? On pourrait peut-être sortir faire un tour ?

La verte attendit que sa colocataire répondre, puis ferma les yeux pour s'endormir.

FIN du RP pour moi



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Re: Dortoir [Filles]
Galatéa Peverell, le  Ven 30 Déc - 23:46

Post unique
DP pardon
Mais de toute façon vu la date il y a proscription



Rachel venait de lancer plusieurs sortilèges à la suite dont #Confundo, #Herbivicus et #Mobiliarbus dans l'espoir que cela soit suffisant pour ralentir la... chose. Beaucoup de sortilèges plus néfastes lui était venue à l'esprit, mais il lui était finalement apparu qu'elle ne souhaitait aucun mal à la créature. Ce n'était pas de sa faute après tout, elle aurait dû penser à prendre ses précautions. Elles feraient plus attention la prochaine fois, voilà tout.

Pour le moment cependant, le plus important était de vite s'en-aller parce que même si sa fierté l'empêcherait de l'avouer à qui conque plus tard, Rachel savait qu'elle ne tiendrait pas longtemps. La douleur était vraiment trop... D'ailleurs elle entendit en fait à peine la chose hurler. Elle ne l'entendit pas vraiment se rapprocher non plus, en revanche elle l'avait très clairement senti lorsque, plus tôt, elle avait utilisé ses griffes. Malédiction, parce qu'elle avait déjà assez de mal à réfléchir avec son bas qui pendait inerte. Cassé sans doute. Et qu'est-ce qui lui coulait sur les tempes ? Sang ou transpiration ? Pas le temps de se poser la question. Pour le moment fallait s'enfuir, mais pour cela il fallait en être capable. Rachel s'empara de sa baguette avant d'immobiliser, non sans douleur, son bras avec #Ferula.

- Allez Rachel... Ne traîne pas !

S'en sentant la force, elle continua sur sa lancer de sortilèges avec #Revigor parce que c'était un mal nécessaire avant d'utiliser #Curo As Velnus pour avoir la force de courir, courir, courir. Courir sans se retourner. Vraiment ? Rachel n'avait pas fait plus de cinq mètres lorsqu'elle s'arrêta tout à coup pour regarder en arrière, la sorcière ne pouvait se résoudre à continuer maintenant. Il y avait quelque chose qui n'allait pas dans son plan de fuite. La verte craignait en fait que ses sorts, lancé dans la précipitation et dans la peur, ne résistent pas longtemps à la colère de la chose. Fallait trouver un moyen de la calmer. Fallait... Fallait...

Un instant, l'étudiante senti un grand vide la submergé et elle se contenta d'observer les buissons se courber au passage de la bête sans jamais être capable de la voir. Elle l'imaginait grandes et d'allure féroces, incitant le respect. Un peu comme les éléphants, mais aussi la peur, comme les grands félins d’Afrique. La verte ne voulait pas avoir à courir indéfiniment, elle ne s'en savait pas capable. Et ce n'était pas qu'à cause de ses blessures, Rachel avait encore beaucoup de progrès à faire en endurance.

Impatiente et anxieuse. Comment ne pas l'être dans un moment pareil ? Ce fut pourtant en toute sérénité que Rachel leva sa baguette de la mauvaise main et qu'elle s'appliqua à viser juste avant d'enchaîner deux autres sorts : #Obscuro #Oblitesco. Ainsi la chose aurait beaucoup plus de mal à retrouver par la suite ou même à la suivre et avec de la chance cela la calmerait par la même occasion. Malheureusement rien n'était moins sur, puisque la brune ne se basait que sur sa connaissance des animaux moldus, souvent plus calme dans le noir. Il n'y avais plus qu'a espérer...

Ce n'est qu'en entendant une supplication venue comme d'ailleurs que Rachel réalisa qu'elle était beaucoup trop calme pour la situation. Elle aurait dû courir elle aussi. Ce fut ça, qui la poussa à porter sa main à son front pour finalement découvrir qu'un peu de sang avait coulé. Grave ou pas elle ne savait pas, en tout cas elle n'avait pas mal alors la sorcière se remis simplement à courir. Fuir. Loin de tous les dangers et tous les malheurs.

[...]

- Leelou... ne te moque pas, mais je crois que je viens de rêver d'une version diabolique de toi...

La phrase avait été dite dans le vent, à un fléreur dont la compréhension était sans doute toute relative. Les mots en tout cas, ne devait pas avoir une grande importance. Ce n'était en revanche pas le cas des émotions, que le petit animal semblait plutôt bien comprendre. Se relevant dans son lit, la verte caressa l'animal avant de se décider à allumer un peu la lumière. #Lumos. Il n'y avait personne dans la chambre à part elle ce soir. C'était souvent comme ça pendant les vacances. Inspectant la chambre d'un œil alerte, juste au cas où, Rachel qui s'efforçait de se reposer comme elle le pouvait ces temps-ci ne tarda pas à sortir son flacon de Filtre de Paix, prenant une goûte du liquide phosphorescent pour se calmer. #Nox. Bonne nuit.
Shela Diggle
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Re: Dortoir [Filles]
Shela Diggle, le  Mar 4 Avr - 18:53

Suite d'ici
~ Keira Sanders



Au rose !
Faisons la chasse aux muscles. Chloé s'enfuit (presque) vers les dortoirs, et hésiter à l'y suivre - sait-on jamais ? Mais au juste, quoi ? Que cherchai-je si désespérément, car à ce stade il s'agit de désespoir, être entrée il y a à peine quelques quarts d'heure (il semblerait), il fût sept heures, aujourd'hui soir, de quoi est-on certain, d'absolument rien, alors pourquoi concourir à l'inconnu, aucune ivresse ne me ceint les tripes, pourquoi réfléchir encore, il ne s'agit pas d'une bonne ou mauvaise idée, il s'agit d'une idée. Autant la suivre - Keira, chercher dans l'image de notre blason, le rose de sa crinière disparue. Le regard trébuche sur une tache, carte Chocogrenouille, Heathcote Barbary, carte VIP pour les dortoirs - auxquels je n'ai jamais été interdite, notez, mais soudainement il semble y avoir besoin d'un code pour y entrer -, ramasser le petit carton, grimper les escaliers
pyjama gris neige
c'est la chemise de papa
trop longue trop vaste, flotter. Se surprendre à souhaiter, se voir plus grande qu'alors. Se surprendre à ne pas souhaiter être minuscule. Passer la porte, une pudique tête d'abord, comme s'il m'était étranger d'y venir, comme s'il ne s'agissait pas de mon privilégié lieu de sommeil quotidien. S'arrêter à mon lit, faire mine de, déplacer deux trois bouquins, arranger les draps quittés il y a, quoi, deux instants, peut être trois heures, perdu le sens de la valeur du temps qui n'existe que chez les gens pressés, jus d'oranges. Faire mine de n'être montée que pour de personnels desseins tout en sachant pertinemment que l'écart entre nos entrées fut trop bref pour y croire. Trouver sa présence. Salut. C'est à toi ? Comme si l'on ne s'était pas avisées l'instant d'avant - mais c'était derrière cette porte, la porte marque un arrêt, un passage, rien n'à plus à voir avec ici. Tendre la carte, le monsieur souriant, prétexte pour s'avancer.

- Tu deviens souvent rose quand tu fuis ? Fuir, sans la péjoration du mot, fuir comme quitter une scène, aller vers une autre, fuir comme s'envoler plus loin, fuir sans s'échapper de quelque chose en particulier. Je crois. Ce pourrait être cela (point d'interrogation) mais il ne m'appartient pas de tirer les lignes des autres, et des conclusions erronées - tout peut l'être, erroné, et ne vouloir s'attacher à une fausse idée que l'on se serait forgé. Je ne veux pas poser de lignes non nécessaires, je ne veux jamais décider pour autrui, je voudrais suivre comme les choses se font, plutôt que de les faire; laisser le choix au monde entier, prenez prenez, le choix, faites en ce que vous souhaitez, et je suivrai - il n'y a que dans le jeu que l'on doit fixer des non règles.

Infime probabilité que la carte lui appartienne, mais facile entrée, question innocente, engagement de mots, posons, les phrases, les autres viendront, le dortoir semble vide, tous le cœur en joie, la tête festive, la nuit lointaine, ou le sommeil, n'être jamais très au courant de quand. Se souvenir, lâcher un sourire. Tu ne m'as pas fait mal, t'étais aussi légère qu'une plume. Froncer sourcils, pencher la tête, un peu. D'ailleurs, tu... t'arriverais à le faire toute seule ? De la même façon qu'elle passe du vert au rose, du rose à l'ébène.
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Re: Dortoir [Filles]
Keira Sanders, le  Lun 17 Avr - 23:15

Les fantaisies. Celles que l'on pouvait passer des heures, assise sur ce lit dans ce dortoir souterrain, à inventer, imaginer, peindre, jouer et ressasser. Celles créées par un cœur solitaire mais chaleureux, distant mais aimant, dérobé de l'antre de chair dans laquelle il logeait si bien depuis le premier jour de la vie de la brune. Palpitant, emballé, manipulé entre deux mains même en leur absence. Une tête ailleurs, déconcentrée, vacante. Ne plus pouvoir se vanter de sa capacité à se vider aisément l'esprit puisqu'on est plus si tranquille ; connaître les joies nouvelles des rêveries irréalistes et des angoisses papillons dans le ventre - papillons violents qui se cognent et grignotent la sainteté d'esprit qui d'ailleurs n'avait jamais vraiment existé en une telle jeune fille. Toujours été perturbée. Mais on ne s'en rendait compte que maintenant. La force avait une faille. L'indifférence n'était que façade, comme son doux visage contrasté, qui faisait tapisserie entre un ange apparent et une demoiselle arrogante.

Tombée dans le piège, succombant à tout ce qu'elle ne voulait pas et ce qui la mettait mal à l'aise au point de fuir. On la voyait rarement faire ça : fuir. Une action de lâche, ce qu'elle était d'ailleurs, mais incompatible avec une fierté démesurée. Sur son lit, elle se saisit d'un crayon parfumé, renifla cette douce odeur acidulée qui la réconfortait. Ça lui rappelait son enfance. Coincée entre les quatre murs de la demeure Sanders, bien loin de tout maux d'esprit ou de cœur. La cause de la fuite ne tarda pas à s'avancer tendant une carte de chocogrenouille du bout des doigts. Avait-elle suivi ou comptait-elle se coucher - peu importait, désormais elle était en face de nouveau, et la brune ne pouvait pas prendre jambes à son cou. Affichant une moue distraite et des yeux fenêtres vides, elle secoua la tête en signe de négation. Elle n'avait même pas regardé la carte.

L'entendre mentionner une fuite et du rose n'était pas ce qu'elle aurait préféré. La première était déjà difficile à admettre - elle ignora ainsi royalement ce mot pour se concentrer sur le plus évident. Un coup d'oeil vers ses épaules lui indiqua que la couleur stupidement genrée n'avait pas suivi son hôte - pris la tangente. Cela l'exaspérait ; de nombreuses années à travailler sur l'acceptation de cette particularité pour que tout s'envole en fumée dès qu'une simple personne arrivait. « Je... Non. » Non cela ne se produisait pas à chaque fois, seulement dans une situation précise, ce rose qui n'était jamais apparu auparavant, au grand jamais. Mettre des mots dessus était trop difficile. Elle espérait pouvoir le faire. Ne pas avoir peur de s'avouer les choses telles qu'elles l'étaient. Laisser sortir ce qu'elle accumulait, pour une fois, ne pas laisser son cœur battre dans le vide. Finalement elle sautait sur les questions dernières pour laisser le malaise s'en aller. « Non, je ne suis pas animagus. » Parce qu'un seul être ne pouvait pas tout faire. « Je peux seulement métamorphoser de petites parties de mon corps en celles d'un animal, mais c'est temporaire, instable, inconfortable... » sa voix flanchait sur ces deux derniers mots. Refoulant la larme qui tentait de perler au coin de son oeil, elle enfouit sa tête entre ses deux genoux, murmurant que c'était stupide.
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Re: Dortoir [Filles]
Shela Diggle, le  Sam 22 Avr - 0:13

Sa première réponse fut d'une simplicité trompeuse, annonciatrice d'une suite bien trop alambiquée - mais cela, on ne s'y attend point, pas vrai. On préfère pas s'y attendre, d'ailleurs, un non, c'est très bien, c'est clair, c'est sans nuances, pourquoi diable souhaiter s'attendre à une suite.
Un non n'a pas besoin d'interprétations - je suis lamentable en interprétations. Un non répond à une question, très bien, continuons tranquillement une conversation, ne nous penchons pas sur les mots lettres intonations, ne posons aucune nuances dans une réponse qui n'en demande pas.

Suite.
Elle est assise et moi debout et la différence de taille s'estompe sans s'inverser, c'est rigolo, elle souligne une différence entre deux magies, piètre manière d'étudier, probablement, l'on n'est alors pas capable de se faire animal morceau par morceau - ç'aurait ressemblé à de la triche, peut être, de l’empiétement de territoire. Séparer les avantages, ou inconvénients, ou, par impartialité, aptitudes, je trouve le mot péjoratif. Sauf que la clarté du non s'évapore, la demoiselle renverse sa tête contre les jambes qu'elle a ramené, elle se retrouve, minuscule, frêle, altérable, alerte situation sociale à laquelle je ne sais participer, je n'ai pas les mots les gestes les attitudes comme les gens ont, comme innés, il y a ceux qui fuient, ceux qui agissent et moi je suis, immobile, inconfortable, incapable de juger telle ou telle idée utile ou nocive. Avoir encore en travers de la gorge ce non si simple et qui aurait suffit, peut être, pour soi, pas pour elle, se demander si ce qu'elle trouve stupide est le fait de partiellement se faire animal, ou de ne pouvoir, ou bien sa tête contre ses genoux - éviter prudemment la question.

S'asseoir très doucement, comme si une vague sur le matelas suffirait à la faire chavirer, sans la toucher vraiment il y a, peut être, un petit bout de hanche qui effleure avec innocence, la sienne, mais être concentrée à choisir plutôt comment user de sa parole, les gestes, sont brusques
la carte Chocogrenouille s'abîme entre les doigts
- D'accord, pour faire la réponse claire, concise, droite, d'accord pour permettre de montrer que l'on entend que l'on écoute, pour permettre de retirer les nuances. D'abord. Esprit brouillé je crois, parce que. Désir de. Laisser de toute façon l'entière liberté de me congédier, j'irais me faire foutre si c'est ainsi, mais c'est une chose que dans l'ici dans le maintenant je voudrais, offrir, pour y goûter, donner pour recevoir, ou bien partager, choisissez toujours bien votre langage. Nuit nuit et la belle tranquillité du dortoir dénudé de ses occupantes, sans aller trop loin, doucement, j'ai les yeux et le cœur curieux, je crois que les yeux brillent un peu, et le cœur, papillonne, un peu, glisser quelques cheveux derrière son oreille, dis moi si, pour attraper son menton, c'est instable, lui imposer doucement de relever la tête, dis moi si, côte à côte et je ne la touche aucunement, rien que les doigts sur son menton, c'est inconfortable. Les yeux qui passent de l'un à l'autre, qui passent de l'un à l'autre. Dis moi si c'est stupide. L'embrasser.
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Re: Dortoir [Filles]
Keira Sanders, le  Mar 25 Avr - 22:08

La tête enfouie entre deux genoux frêles, le noir seulement tacheté de la lumière faible du dortoir parvenait à ses yeux. La volonté de s'isoler visuellement et surtout de se cacher de sa fragilité, celle qu'on ne veut pas montrer, avait quelque chose d'aveuglant. Perturbant. Cela donnait la faculté d'être surpris au moindre remuement extérieur, comme lorsque le matelas flancha un tout petit peu pour accueillir le poids retenu d'une seconde personne. Des questionnements, alors qu'une voix parvenait aux oreilles, car difficile de savoir exactement de quel endroit elle venait, et dans quelle position ainsi qu'à quelle distance l'objet de la précédente fuite se trouvait. C'était sentir une proximité physique étroite tout en étant seule dans sa bulle. C'était se demander s'il fallait relever la tête pour qu'elle ne sente pas qu'elle devait quitter l'endroit. C'était avoir probablement l'air de s'enfermer dans son monde gris. Attendre qu'on ne le colore d'un arc-en-ciel de beauté et de volonté de percer une telle carapace.

Un frisson remonta le long de son dos lorsqu'elle sentit doucement une main glisser derrière son oreille ses cheveux probablement pas plus jais qu'il y avait une minute de cela. Elle la voyait désormais assise à côté du coin de l'oeil. La main qui se dirigeait à nouveau par là provoqua un vague réflexe de recul non désiré qui n'empêcha pas la suite de se produire. Tête relevée de force - c'est là un bien grand mot, puisque consentement dans le geste il y avait, malgré une volonté de se cacher sous la couverture. La puissance d'un regard, et d'un baiser doux qui répandait une chaleur comme celle du clair de Lune dans tout son corps. Doucement, comme si le temps était ralenti. La métamorphomage n'osait remuer ses lèvres de peur d'être maladroite, et laissa la blonde guider tandis qu'elle commençait à trembler. Ce serait tellement plus facile de la détester. Ne pas avoir à prononcer son nom féminin comme si c'était un secret - ne pas avoir à oser avouer. Pouvoir continuer sur son facile chemin sans rien remettre en question. Elle se trouvait devant une bifurcation, la branche de droite étant ses paisibles idées premières, et l'autre plus attrayante de ses couleurs mais plus effrayante également. Le pas le plus difficile à prendre serait le premier, mais aucun retour en arrière ne lui serait donné. Et si demain, au petit matin, c'était déjà trop tard ? Pourrait-elle seulement dire au revoir à ce qu'elle laissait certainement lui filer entre les doigts ? La jeune Serpent ne croyait pas aux secondes chances, et elle avait déjà eu suffisamment d'occasions. La demoiselle ne lui tournerait pas autour toute sa vie. Elle s'écarta, mains jointes pour tenter de cacher leur tremblement. Au pire, elle prétexterait le froid. Ses yeux ébènes se posèrent sur ses lèvres, puis son regard, et encore ses lèvres, avant de se perdre dans son propre esprit. Un point sur le coeur, elle murmura, ne pouvant se résoudre à faire sortir un plus fort son « je crois que je t'aime » son coeur s'accélérait « bien » pour l'apaiser, il allait exploser, tel une corne d'éruptif, et la laisser ici sans vie.
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Re: Dortoir [Filles]
Shela Diggle, le  Lun 1 Mai - 21:52

Il s'agit d'une douceur sans mille douteux détails, une douceur tulipe, des pétales simples qui n'en masquent pas d'autres, douceur tulipe et lèvres timides - ne pas oser trop loin s'aventurer, ne pas souhaiter brusquer, la personne, le sentiment, la chose qui se fait entre elle et soi entre soi et elle, ne pas souhaiter non plus donner de nom à cette chose qui se fait, nouveau. Pétales dans la poitrine, et c'est Chloé et pas un corps, Keira et pas un passager, c'est quelqu'un d'un peu différent, sans trouver quoi dire, l'inconnu qui n'a jamais semblé l'être, la personne aux silences, je n'ai pas encore les mots, pas encore. Recule, prend les yeux, le visage, les yeux, ou l'inverse, ou autre chose, les doigts quittent le menton et entament un lent mouvement de retraite, lent, pour échapper à son regard, les doigts c'est, inintéressant, il ne faudrait pas qu'ils attirent une attention inutile - ils atteignent le drap, souffler. Je crois que je t'aime bien avalanche
avalanche dans laquelle
chaque flocon se croit innocent
qu'a-t-on le droit de croire ? Aimer est un mot immense, un mot montagne que dévale l'avalanche, se vouloir léger léger léger - s'asseoir doucement en tailleur sur le lit. Le genou dans son mouvement attrape un peu son bras, je suis, presque plus proche qu'alors. Le dortoir est vide, vide de trop plein, l'ici est un silence tranquille, à peine heurté par un rire un éclat de l'autre côté de la porte, l'autre part du monde, des sons lointains qui invitent à la quiétude parce qu'ils chantent, personne, personne ne viendra. Et du son tout de même pour ne pas donner au tranquille silence d'ici un ton trop grave.
En tailleur il suffirait de se pencher un peu pour atteindre à nouveau ses lèvres.

Sourire léger léger léger. Je suis sûre sourire sincère que je t'aime bien. Aimer est un grand mot et choisir d'atténuer, un brin, maintenant. Pour décider du présent et laisser à la suite, la possibilité. De ne plus atténuer. Chercher des yeux les mains les mains, l'outil humain, qui frappe caresse ordonne, la main qui invite promet désigne, le seul objet que je sache deviner, son hésitation son ardeur, le seul objet qui puisse guider ma question ai-je le droit de croire ?, ses mains sont liées entre elles et impossibilité d'y lire des traits. Avoir les yeux papillons, posés sur une épaule une joue un pied, et la proximité dont aucune de nous n'abuse - et dont aucune de nous ne s'échappe encore. Ne pas toucher, ne pas s'avancer dans un monde qui paraît à moitié interdit, ne pas demander encore une permission. T'as encore une plume. Qui dépasse de la manche, oublier la permission s'aventurer, tirer la vive plume et distraitement la lâcher hors du lit - c'est un lit bateau, l'océan tout autour, froisser le drap de l'autre main. S'être penchée une fois, encore un peu plus. Je peux ? souffler, et laisser le choix d'à quoi je serais permise, s'être penchée de trop, offrir les règles du jeu.

jouer au twister
entre l'envie de la laisser décider
et celle d'avancer son pion d'abord.
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Re: Dortoir [Filles]
Keira Sanders, le  Dim 14 Mai - 14:52

Il y avait de ces gens, ceux qui affirmaient n'avoir peur de rien, toujours avoir tête haute et être durs comme pierre ; ne pas s'émoustiller pour ne pas paraître faible. Faire semblant de ne pas réagir. Certes l'inertie avait du bon, puisqu'elle délivrait une impression de force d'esprit  hors pair - mais est-ce que cela en valait bien la peine ? La vie était faite de réactions en tout genre et à toute échelle ; d'émotions envahissantes, tordantes, douloureuses ou euphoriques. Sanders avait renoncé quant à ne pas laisser ces quelques gouttes de vie entrer dans son armure rocailleuse. Elle n'avait plus souhaité être combustible sans comburant. Et depuis, elle s'en portait mieux. C'était là qu'elle avait réalisé à quel point ses parents se trompaient sur la façon dont on était supposés vivre. Imposer sa force de caractère et ne pas éclater en flammes au moindre accroc, c'était d'accord - mais pas comme ça. Paradoxalement, être inerte semblait apporter plus de critiques que de s'autoriser à brûler. Le tout était de savoir trouver le juste milieu, et non de se changer en suie à chaque événement. Parce que les suies étaient jugées trop faibles. Elles étaient méprisées. C'était vers elles que les regards se tournaient en premier si on entendait des pleurs. Et Keira ne voulait pas être de celles-là, c'était une certitude. Elle voulait juste arrêter sortir de l'inertie de son adolescence.

Peut-être que c'était ici la scène d'exposition de ce nouvel acte. Dès alors, on comprenait que la jeune blonde constituait l'élément déclencheur de toute une tornade de renouveau. Parler, dire, avouer, plutôt que taire, enfouir et cacher. Se donner la chance de découvrir si c'étaient bien les liens qui faisaient la force, ou si finalement, les auteurs de ses jours ne s'étaient pas tant plantés que ça. Le visage si près d'une belle jeune fille et le cœur palpitant ; voilà une situation bien incongrue pour songer à ses géniteurs. Elle creuser aussi loin qu'elle pouvait dans ses souvenirs, mais jamais elle ne se souvenait avoir vu un geste d'amour entre les deux époux. Une petite main passée autour d'une taille, ou sur une cuisse, ou encore dans la main de l'autre, dans ses cheveux, sur sa joue ; une petite preuve d'amour. C'était à se demander si elle n'était pas née de robots. Peut-être que si elle s'ouvrait le ventre, elle y découvrirait des rouages plutôt que de la chair.

Ce n'était pas le choix de vie qu'elle ferait. Le pauvre couple devait avoir un quotidien si terne que la surprise d'avoir crée une petite fille capable de porter tant de couleurs avait du s'en trouver décuplée. Tant de couleurs, il fallait les assumer. Ce rose sur les cheveux, ce vert sur les joues, ce rouge dans le cœur. Ce n'était certainement pas en se refusant la vie qu'elle leur ferait honneur. Ainsi, elle s'autorisa à offrir à la demoiselle un second baiser, tandis que l'une de ses mains s'était doucement posée sur son épaule pour établir un contact physique autre que buccal. Cette épaule qui semblait si frêle contrastait avec la fougue naissante sur les lèvres, peut-être induite par la fièvre d'une heure tardive et d'un jour festif. Keira était combustile. Combustile en braise.
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Re: Dortoir [Filles]
Shela Diggle, le  Ven 26 Mai - 22:46

Et comburant de chair
A qui une main timide ne suffit plus, il faut le feu le feu
brasier
Pousser du baiser qui s'emporte sur le lit, la charmante vigueur adolescente, fermer les yeux et oublier - oublier le public dortoir, la mitigée demoiselle, oublier ses jambes déjà nues porter une, chemise, oublier le temps qu'il est était sera, avoir les lèvres dévorantes

mais de la retenue dans le tout. De la retenue dans les mains qui n'osent pas descendre, dans le corps qui ne s'approche trop, laissant peindre quelques dizaines de centimètres railleurs entre un ventre et l'autre, de la retenue dans les lèvres qui, si elles promettent l'ardeur, ne se font jamais pressantes. De la retenue face à cette étrange chose qu'est le bizarre, le fait que pour elle, une fille, une fille, ce ne soit pas d'une logique cohérente. Que ce ne soit pas forcément bien. Pour la première fois peut être laisser tant de place au bizarre, laisser le temps et l'espace, donner à l'incertitude une force, à Keira l'immense possibilité de me chasser. Lui donner les gestes lents, questionnant toujours, et ? Et, c'est d'accord ? Et, c'est possible ? L'étrange bizarre de trouver impossible quelque chose qui me semblait acquis.
Un genou qui s'envole, pour un meilleur équilibre, entourer les hanches de la demoiselle - ricane-t-il, pour un meilleur équilibre, pas vrai, sentir son corps, avancer doucement, dessiner une volonté si je n'ai pas ton ventre ta poitrine, j'ai tes jambes entre les miennes. Et les lèvres qui se détachent, les yeux un instant interrogent, pas assez pour une réponse, assez pour se dire qu'on l'a fait, promener un baiser le long de la joue, dans la descente du cou

Mondialisation des corps, il est beau de partager, de s'ouvrir, d'échanger avec le monde, pas vrai, il est enrichissant et ambitieux de s'aventurer en terres inconnues, en chairs inconnues, grimper des monts inexplorés, atteindre son propre paradis et sa propre jouvence en espérant, au partageur partager le même bonheur, la même ascension terrible, immense, parfaite; humaine. Refuser cette mondialisation c'est avoir peur, mais des autres ou de soi ? Des corps des autres, ou du sien ? Refuser c'est penser devenir heureux en ne se partageant qu'à soi-même, c'est ignorer le crescendo qu'amènent les autres.

remonter aux lèvres, taquiner d'une langue qui aussitôt disparaît, attirer l'attention pour
la détourner d'une main curieuse, qui elle se penche plus bas, soulève un pan de robe, grimpe un peu, n'avance pas. Craindre le dégoût de l'autre, tu sais, le dégoût qui rend honteux un geste qui serait apparu naturel et doux.
Dis, c'est grave si je suis pas un homme ?
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Re: Dortoir [Filles]
Keira Sanders, le  Dim 4 Juin - 17:59

Le baiser s'emportait dans une fougue inavouable. Impossible de discerner laquelle s'était laissée emporter en première. Peut-être Shela. Peu importait. Loin de la repousser, la brune resserra son emprise sur ses épaules - pas trop fort, de peur de les briser. C'était dire n'arrête pas ça, c'était montrer un signe d’agrément puisque cela ne se jetait pas à l'évidence, c'était dire mes lèvres ne se sentent pas violées. Elle frémit légèrement en sentant ses jambes entourées des deux côtés. Comme être à moitié prisonnière et à moitié libre. Être un peu enchaînée mais avoir le choix entre rompre les chaînes ou les choisir. Se laisser vivre, succomber, faire une erreur peut-être, choisir que ce n'était pas grave quoiqu'il arriverait, que de toute façon, le monde ne serait pas obligé de savoir. Que de toute façon, ses géniteurs étaient bien loin d'avoir les yeux braqués sur elle dans ce dortoir. Que de toute façon, il était temps de briser ces chaînes-là, et qu'elle leur enfermerait leur avis dans une vulgaire poubelle.

Le contact oculaire était trop difficile à maintenir. Keira baissa les yeux la première. La blonde ne s'y attarda pas, et baisa vaguement sa joue puis son cou. Là, c'était une sensation nouvelle. Sa bouche s'ouvrit et se referma aussitôt frénétiquement, sans produire aucun son. Elle découvrait alors avec surprise que cette zone était sensible. Sans doute à cause de la peau fine, songeait-elle. Ce n'était pas si intime, comme endroit, non ? Mais c'était étrangement proche du cœur, et de la tête. Comme un entre-deux. Conquérir le cou signifiait-il avoir obtenu grâce du cœur et de l'esprit avant ? Si elle était d'accord avec ce geste, c'était donc qu'elle était en train de s'y faire - ou qu'elle s'y était déjà faite. Elle avait déjà laisser entrer la blonde dans ses deux principaux organes vitaux.

Ses yeux se promenaient. Elle détestait cette sensation de faiblesse accrue qui apparaissait par magie dès qu'elle était là ; elle détestait être passive, avoir perdu son assurance pourtant légendaire. Le cœur qui battait fort, elle alla attraper sèchement cette main, comme la grenouille aurait gobé la mouche volante qui s'aventurait en terres hostiles. Elle cligna des yeux, tentant de chasser l'image de cette faiblesse envahissante de son esprit. Il était temps de faire honneur à ce qu'elle avait toujours été. Elle poussa un peu la main pour mieux la contrôler, mais également pour créer davantage la surprise de la remonter ensuite, sous la robe, à hauteur de hanche, et l'y poser. C'était chaud et agréable. « Je pense que je sais. »
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Re: Dortoir [Filles]
Shela Diggle, le  Jeu 22 Juin - 20:11

La main curieuse se fait happer, et vivement se voit éloignée d'une terre interdite, donc. Violence de la conclusion. Crisper la main les dents, le ventre noué, d'une part la honte, méchante, d'être jugée monstrueuse d'avoir esquissé un geste censuré, d'autre part la colère, envers soi, d'avoir osé croire, et d'être allée trop loin. Elle ne veut pas. Fermer les yeux et s'apprêter à reculer, s'éloigner le plus possible d'une zone d'inconfort absolu, déjà imaginer trouver une planque pour dormir, partout, sauf dans sa pièce. Car à un individu vous étant supérieur par une chose négative sont attribués tous les lieux communs; ainsi, l'on fuit tous ces espaces, plutôt que d'y revivre la honte colère ou peur. Keira refuse la main le geste le genre, et c'est de cette violence qu'il faut s'extirper, s'il te plaît, vite, brutal retour sur terre, tenter de fuir et pourtant
elle garde la main
marquer un arrêt
et ma main par sa main remonte, placement contrôlé, murmure d'approbation. Blanc.
Elle ne se refusait pas. Elle n'était ni écœurée ni en colère; elle désirait présider. Etre maîtresse de ce qui se ferait. Choisir, conduire, contrôler. Sur le plateau, elle avait décidé : elle sera reine. Un instant pour se remettre, un autre, sourire en coin. L'une domine, et l'autre doit obéir aux règles : autrement l'on ne joue pas.
Choisir d'obéir.

et montrer patte blanche à sa main qui se fait guide exigeant. Du recul passer au mouvement avant, se donner à ses lèvres, lentement balader les doigts le long de sa cuisse, sans chercher à se soustraire à son emprise. Goûter la joue, l'oreille, l'épaule, réduire l'écart entre les corps - pendant un instant, la rencontre des poitrines. La main s'aventure vers l'intérieur de la jambe, y glisse deux fois, s'en éloigne, et le souffle qui accompagne est plus tendre, plus rapide
comme les vents qui font les paysages, il y a les souffles qui trahissent les creux dans le ventre, les souffles qui accompagnent les émotions, comme donnant l'intonation d'un chant, parfaite illustration de l'énergie intérieure; et ici le souffle est plus prononcé moins vigilant il n'y a plus, le désir de rester silencieux, le souffle attrape les mouvements et précipite vers la bouche, là il s'éteint, presque. Hésiter entre le besoin d'avaler plus d'air et la volonté de manger ces lèvres, encore. Sous les caresses d'une langue trahir le désir; les doigts sont assez loin et attrapent, sur la hanche, le dernier bout de tissu. Jouer à passer dessus, dessous, être assez loin encore pour pouvoir, sans trop de résistance de la part de la jeune femme, découvrir l'ici.
A nouveau la rencontre des corps, attarder la pression exercée, repartir, les lèvres descendent ce que le décolleté permet de peau. Un temps. Une nouvelle demande, lentement, tirer le dernier bout de tissu vers le bas. Est-ce que ?
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Re: Dortoir [Filles]
Keira Sanders, le  Ven 30 Juin - 12:32

Lèvres douces et charnues, agréable pression et main curieuse : la brune ne savait où donner de la tête, papillonnant son attention sur l'un élément ou l'autre, à tour de rôle ; le sentiment d'une cuisse explorée entre viol de propriété et visite accordée ou d'une respiration saccadée étouffée maladroite et geste du baiser non maîtrisé, cafouillage - une envie de s'enfuir mais en même temps de rester. Elle le regretterait peut-être demain. Peut-être était-ce seulement la fatigue, l'heure tardive, l'ambiance de la fête, l'ivresse de la victoire ; l'idée de possiblement ne pas être elle-même la rassurait, bien qu'elle savait que c'était faux. Elle avait un bouclier, un prétexte pour ne pas assumer.

Une langue rugueuse la taquinait, une sensation chaleureuse d'humidité la faisait frémir, glissant amoureusement au contour de ses lèvres avant de descendre vers un timide décolleté qu'elle accepta de défaire - Merlin soit loué, pour une fois sa robe n'était pas chargée en fioritures et mille couches de dentelles et volants ou lacets, une telle robe aurait mit tant de temps à défaire que le reste de la nuit y serait passé et les demoiselles endormies dessus. Elle se sentait nue et impuissante, comme s'il lui arrivait quelque chose qu'elle ne pouvait pas contrôler, en aucun moyen, comme si la détente était pressée.

Des instants plus tard, sans quantifier précisément, elle se tenait allongée sur le dos, un simple drap cachant sa nudité, les yeux fixés au plafond et l'esprit torturé par un plaisir interdit. Elle jeta un regard à moitié triste et pour l'autre moitié satisfait à la belle blonde aussi sauvage que sa crinière le jour de leur rencontre sur cette plage. Une pensée pour le règlement, aussi, qui heureusement interdisait de telles actions ; si quelqu'un était entré, elles auraient payé plein prix. Comment en était-elle arrivée là ? Pourquoi tout avait ainsi dérapé ? L'esprit perdu dans la pénombre, impossible de savoir si elle regrettait le droit chemin ou préférait continuer de s'en écarter. Keira ne savait pas décider s'il fallait pleurer ou sauter de joie. Il en résultait un air concentré, absent, rêveur.
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Re: Dortoir [Filles]
Shela Diggle, le  Ven 30 Juin - 16:39

Défaire les nœuds, et y trouver le sens que l'on souhaite, les souffles s'apaisent il y a le, l'Everest, et au sommet préférer regarder plus haut encore. Perdus en cours de route, les vêtements; et une prudence, le drap remonté sur les corps, avoir fermé les yeux, être assez proche encore pour se brûler à sa peau. Et ça semble si fragile, si fragile, n'avoir jamais été aussi précautionneuse dans des mots regards agissements, n'avoir jamais tant pensé dans les actes. Deviner la courbe de sa hanche sous le tissu, et n'oser la longer du doigt, peur de cette fragilité immense, peur de, d'avoir le geste de trop, d'avoir le geste trop loin. Avoir fermé les yeux alors, plonger dans l'avant, le juste avant, parce que là-bas il n'y a la possibilité de causer du tord, il n'y a la possibilité, de déplaire. Avoir l'impression d'être cet équilibriste, qui imagine la confiance du bord afin d'avoir confiance en lui-même, qui malgré son émotion pour le vide, a cette crainte, aussi, de perdre pied.
Elle est sur le dos et être tournée vers elle, s'appliquer à feindre le sommeil, peut être esquiver la tentation de s'approcher encore encore et pourtant être déjà si
la main, retournée, posée contre son coude - près

L'on pourrait s'endormir là, laisser à demain le choix, ou le non-choix, simple, elle quitterait le lit et je ne reviendrais pas le soir prochain; l'on pourrait s'endormir là. Ou parler; mais parler c'est risquer, les mots violents ou le silence, parler c'est risquer de savoir, savoir est terrifiant, laissez-moi l'ignorance, je voudrais une ellipse, être propulsée à quand je saurai sans passer par la façon dont je l'apprends. Parcourir l'odeur sur l'oreiller, aimer ce naturel que retiennent les draps, souvent ils sentent la peau, la peau et rien d'autre, sans les effluves de parfum maquillage lessive, rien que l'essentiel. Ne savoir exactement ce que l'on souhaite de l'après.
Brouillonner les lignes, penser léger, tout est court terme, être proche si proche, s'inquiéter moins de la suite que du maintenant; souhaiter qu'elle garde ce sentiment qu'elle a, parce qu'il est positif et doux.
Souhaiter ne songer à rien d'autre, et les étoiles
qu'un échange charnel procure je vais m'endormir
Avoir rouvert les yeux un instant, longer sa silhouette, attraper son visage, les fermer à nouveau, elle me sait éveillée, peut se permettre de me chasser - à deux lits de là -, je crois avoir avancé une jambe contre la sienne
les mondes sont partageables, les airs concordent, et l'on peut s'échanger des infinis, devant le sommeil se donner, un doigt tremble sans contrôle. Tout à l'heure des gens vont venir et des gens vont apercevoir dans un même lit deux enveloppes; des gens pourront se dire, deux amies et un cauchemar.


plus loin
elle m'a laissée m'endormir





Fin du RP, merci, tellement
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