| Serpentard |
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| Re: Dortoir [Filles] Vanille Fleury, le Mer 27 Sep - 10:35 | |
| Elle a les yeux brouillés, cassés, comme insouciante de cette sombre vérité des étoiles dans le regard, que je ne peux voir, que le miroir à déjà refléter dans ma vision argentée j'aurais sans doute du laisser mes pensées rimer d'amour pour et être qui délicatement se blotti entre mes bras ma chose, ma diablesse à moi que la jalousie m'avait fait trouvé insensé de la laisser à une autre que moi et cet ego d'une formulation possessive et personnelle j'aurais aimé pouvoir être plus objective mais la peur de l'abandon m'emporte encore plus loin __ ferme là et embrasse moi...
la crainte d'avouer cette jalousie qui m'enserre la gorge alors je recule, lentement, fermement retrouver une position assise, les pieds contre le sol tremblements incertains, un peu de froid, un peu d'oublis le danger fait battre mon cœur imbécile incapable de se gérer j'aurais tant voulu être capable de tout contrôler
peut-être était-ce donc pour ça que je la gardait prisonnière parce que j'avais besoin de croire avoir le contrôle sur quelques chose, sur tes sentiments
je ferme les yeux et croise les bras sur ma poitrine stupide réflexe comme si ça pouvait réellement éloigner les démons, un soupire, je remet le haut qu'elle m'a enlevé avant de me retourner vers elle
oui... je te voulais pour moi... on ne devrait pas être ici, tu sais ce... c'est n'est pas permis et je suis préfète maintenant peut-être que je dois commencer à respecter le règlement les yeux baissés vers elle, comme honteuse des paroles prononcées et le cœur tiraillé entre l'envie qu'elle s'en aille et celle qu'elle reste, dans une décision impossible à prendre
et en une phrase vas-t'en... regrettée mais sans possibilité de retour en arrière s'il te plait une audace, des paroles dont je ne reviens pas folie qui doucement prend dans ses bras la frêle raison de l'enfant idiote le cœur en peine et ces paroles qui déchirent au fond de son être je suis désolée de ne pouvoir réellement l'être
je ne veux plus te voir, je ne veux plus t'entendre fuis avant que nous ne nous fassions plus de mal vas-t'en où c'est moi qui t'obligerait à partir
tu souffres comme moi, il faut arrêter ce massacre ce n'est pas toi que j'aime, tu le sais ce n'est pas toi que je veux, tu le comprends mais ensemble piégée nous voilà perdues et la douleur qui nous dévore à petit feu... |
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| Serpentard |
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| Re: Dortoir [Filles] Nyx Spero, le Lun 2 Oct - 15:00 | |
| Question incertaine qui m'avait échappé. Le retour en arrière était à présent impossible. Mes yeux la regardaient, elle, comme si le monde réel était devenu un rêve. Le monde qui m'entourait ne m'intéressait plus. Je flottais, et j'avais peur. Oui, j'avais peur de ça. De me perdre, de m'envoler dans un monde qui n'était pas mien. Dans un monde qui ne m'appartenait pas, qui ne me correspondait pas. Cependant... pouvais-je y échapper ? Je n'en étais pas certaine et c'était cela qui me faisait peur. Tu me retournais le cerveau à chaque instant passé auprès de toi, et tu le voyais très bien. Pourquoi ne t'arrêtais-tu pas ? Me détestais-tu autant, pour me faire subir tout cela...?
Je me trompais. Je me trompais dès le début.
Elle s'éloignait. Je la voyais déjà partir, dans un autre monde dans lequel je ne pouvais pas poser pied. Pourquoi faisait-elle tout cela ? Un regard d'incompréhension se créant sur mon visage, apeurée par les événements qui allaient s'ensuivre. J'avais un mauvais pressentiment. Je n'aimais pas ça. Cette sensation désagréable qui parcouraient tout mon être. J'étais vraiment impuissante et ça me tuait. Je voulais agir, mais mon corps m'en donnait pas la possibilité. Alors... je restais là, à la regarder, et à attendre que l'échéance passe.
Cependant... était-il possible que je me fasse des idées ? Peut-être... que je n'avais rien fais de mal ? Petit rire intérieur, lorsque cette pensée me vint. J'essayais de me mentir, de comprendre. Et je comprenais. J'étais la fautive dès le début. Cette idée était ancrée en moi depuis toujours et à tout jamais. J'en étais consciente...
T-shirt remit, je la regardais perplexe. Je me maudissais déjà d'avoir posé cette foutue question. Pourquoi je ne savais pas me taire lorsqu'il le fallait ? Je ressentais toujours ce besoin de vouloir toujours plus. Je me mordais la gencive pour rester calme, pour rester sur terre. Je n'étais pas énervée contre elle, mais plutôt contre moi-même.
Ces yeux me regardaient, enfin, de nouveau. Simple phrase me remettant le sourire. Elle me voulait pour elle seule. Sa voix résonna de nouveau, me faisant part de ses intentions de vouloir respecter le règlement. Petit rire m'échappant. C'était forcément une blague. Une vilaine blague. Cependant, mon sourire disparu aussitôt lorsque sa voix s'éleva encore dans la pièce pour me demander de partir. Cette situation ne me plaisait pas vraiment, mais elle semblait être sérieuse. Je la cherchais du regard, mais celle-ci le fuyait. Pourquoi donc ? Elle n'était pas heureuse, quelques minutes plus tôt, dans mes bras ?
Mon esprit était brouillé. Si elle voulait que je parte, alors je partirai... Je ne pouvais pas obliger une personne à rester avec moi. D'une main hésitante, j'effleurai sa joue, avant de déposer un baiser sur le front de mon Ange.
- D'accord. Si c'est que tu désires, je m'en irai, disais-je dans un simple murmure.
Je caressai une dernière fois sa joue, avant de prendre mes dernières affaires, et de me lever. J'avais du mal à la lâcher du regard. Mon corps ne voulait pas partir. Mon esprit non plus. Mais je le devais. Je le devais pour elle... Main sur la poignée, je la tournais, ouvrant la porte qui me rendait dans le couloir des dortoirs des filles. Je me retournai une dernière fois vers elle.
- Tu sais où me trouver si tu as besoin.
Je murmurai ensuite un « Je t'aime » presque inaudible avant de me faufiler hors de la pièce et de refermer la porte derrière moi. Je restai un petit moment contre celle-ci, toujours avec ce pressentiment qui me trottait dans la tête. Mon cœur battait à toute allure, je savais plus vraiment comment agir.
Envie d'entrer de nouveau dans cette pièce et de ne plus la lâcher... Impossible. La vérité était là. Je ne pouvais plus y échapper.
Je me dirigeai vers mon dortoir, perplexe par tout ce qui venait de se passer, prête à ressortir de nouveau. Simple besoin de me vider l'esprit... Fin du RP pour moi, merci à toi |
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