Dortoir [Filles]

Défaire les nœuds, et y trouver le sens que l'on souhaite, les souffles s'apaisent il y a le, l'Everest, et au sommet préférer regarder plus haut encore. Perdus en cours de route, les vêtements; et une prudence, le drap remonté sur les corps, avoir fermé les yeux, être assez proche encore pour se brûler à sa peau. Et ça semble si fragile, si fragile, n'avoir jamais été aussi précautionneuse dans des mots regards agissements, n'avoir jamais tant pensé dans les actes. Deviner la courbe de sa hanche sous le tissu, et n'oser la longer du doigt, peur de cette fragilité immense, peur de, d'avoir le geste de trop, d'avoir le geste trop loin. Avoir fermé les yeux alors, plonger dans l'avant, le juste avant, parce que là-bas il n'y a la possibilité de causer du tord, il n'y a la possibilité, de déplaire. Avoir l'impression d'être cet équilibriste, qui imagine la confiance du bord afin d'avoir confiance en lui-même, qui malgré son émotion pour le vide, a cette crainte, aussi, de perdre pied.
Elle est sur le dos et être tournée vers elle, s'appliquer à feindre le sommeil, peut être esquiver la tentation de s'approcher encore encore et pourtant être déjà si
la main, retournée, posée contre son coude - près

L'on pourrait s'endormir là, laisser à demain le choix, ou le non-choix, simple, elle quitterait le lit et je ne reviendrais pas le soir prochain; l'on pourrait s'endormir là. Ou parler; mais parler c'est risquer, les mots violents ou le silence, parler c'est risquer de savoir, savoir est terrifiant, laissez-moi l'ignorance, je voudrais une ellipse, être propulsée à quand je saurai sans passer par la façon dont je l'apprends. Parcourir l'odeur sur l'oreiller, aimer ce naturel que retiennent les draps, souvent ils sentent la peau, la peau et rien d'autre, sans les effluves de parfum maquillage lessive, rien que l'essentiel. Ne savoir exactement ce que l'on souhaite de l'après.
Brouillonner les lignes, penser léger, tout est court terme, être proche si proche, s'inquiéter moins de la suite que du maintenant; souhaiter qu'elle garde ce sentiment qu'elle a, parce qu'il est positif et doux.
Souhaiter ne songer à rien d'autre, et les étoiles
qu'un échange charnel procure je vais m'endormir
Avoir rouvert les yeux un instant, longer sa silhouette, attraper son visage, les fermer à nouveau, elle me sait éveillée, peut se permettre de me chasser - à deux lits de là -, je crois avoir avancé une jambe contre la sienne
les mondes sont partageables, les airs concordent, et l'on peut s'échanger des infinis, devant le sommeil se donner, un doigt tremble sans contrôle. Tout à l'heure des gens vont venir et des gens vont apercevoir dans un même lit deux enveloppes; des gens pourront se dire, deux amies et un cauchemar.

plus loin
elle m'a laissée m'endormir

Fin du RP, merci, tellement

Entre le paradis et l'enfer

Pv Nyx
LA mutuel pour tout le RP

Fini les couleurs, la joie d'un faux bonheur, j'oublie les pensées de cette journée trop chargée pour me perdre dans la douceur des draps et m'oublier entre deux cauchemar que je sais si proche. Mon cœur bat un peu trop vite, ma tête est douloureuse, trop de bruits sans doute, je n'ai plus envie de réfléchir à quoi que ce soit, c'est déjà bien assez compliqué comme ça, je ferme les yeux, les rouvre, au loin ma petit Flori me donne un peu de courage, trainant les pieds jusque mon lit, je me laisse tomber en position assise tant dis que mes paumes viennent délicatement frotter mes yeux. Petit ange est fatigué, la tête lourde de pensées qui me retournent le cerveau en me faisant perdre le nord, de toute façon, je me sui déjà perdue depuis bien trop longtemps, sans doute depuis que je l'ai rencontrée, depuis que mes lèvres ont effleurée les siennes

toi ma diablesse, mon rêve et mon cauchemar à la fois, je me perds pour tes bras
ton cœur battant alors que le mien reste de glace, j'aimerais t'aimer, je crois
ne plus éprouver se remord à te toucher alors que mon cœur bat pour un autre
parce que tu es importante, que mon existence est plus intense dans tes bras
que j'aime cette alchimie, j'ai besoin de te sentir un petit peu à moi, dans une douce euphorie
mais tu es distante, de plus en plus comme si nos seuls vrais moments
étaient ceux où nous nous retrouvons seules ensembles
et je ne me plaint pas, ne trouve pas de raison de le faire, je suis heureuse, un peu, je pense
ne suis plus capable de me décider, de réellement comprendre ce qu'il se passe
tout est flou dans ma tête, mes pensées s’emmêlent et je ne sais plus où j'en suis.

Mes mains font glisser ma robe au sol, je la replie délicatement pour la ranger
on sait jamais que je doive la réutiliser, je ramène mes jambes contre moi
posant la tête sur mes genoux, les entourant de mes bras
je n'ai plus envie de bouger, plus envie de rien, un filet de lumière à travers la porte
des bruits de pas qui se rapproche, je n'ai même pas besoin de lever la tête
pour voir, pour savoir, j'pensais à toi
les yeux se relève vers elle, genou qui retombent loin du visage
une main se tend dans sa direction tu m'aimes ?
parce qu'on faut je voulais me rassurer, imaginer, simplement croire
qu'elle a un cœur pour moi quand le mien s'est arrêté de battre
doux soupire, je suis désolée de ne pas être à la hauteur,
tu sais, de ne pas pouvoir t'aimer comme tu l'aurais sans doute mérité

pardonne moi, ma diablesse
je suis tellement plus impure que toi

Là.
Eau tombant sur une peau salie à maintes reprises. Yeux fermés. Je m'abandonnais. Il en fallait peu, certes. Prises de têtes laissant dernière moi, le temps de quelques minutes... le temps de quelques heures. Du mal à croire que ceci était possible, et pourtant, là, sous cette touche, alors que l'eau coulait sur ma peau, je libérais mon esprit. Une liberté qui ne valait pas tout l'or du monde. Une liberté qui faisait rêver. Une lumière qui donnait envie d'être vu. Tant d'obscurité dans ce monde... mais où était donc la lumière ?

Eau arrêtant de couler. Peau mouillée. Je sortis de la douche, enveloppant mon corps dénudé d'une serviette. Miroir reflétant mon reflet. Muette. Une personne que je ne connaissais pas, devant moi. Moi-même. Dure épreuve qui ne sera peut-être jamais surmontée. Je ne savais rien. Je n'étais plus sûre de rien. Qui était-je derrière ces airs que je me donnais ? Une victime ? Je n'en savais rien. J'évitais de me questionner moi-même, par peur de découvrir ce que je redoutais temps. Mauvaise personne. Je ne voulais pas. Je voulais le mieux. L'obscurité était attrayante. La lumière devait l'être plus. Le noir faisait peur. Le danger était là. Je ne savais plus. Plus rien.

Peau sèche.
Vêtue d'une simple nuisette blanche, je marchais. Je marchais parce que je le devais. Je marchais sans savoir. Devant moi, je voyais sans voir. Etait-ce grave ? Perdue. Perdue dans mes pensées, comme toujours. Vilaine habitude me faisant perdre l'équilibre. Un équilibre déjà rompu par une simple personne. Personne se trouvant juste devant moi. Elle était belle. Elle paraissait innocente. Elle ne l'était pas, mais pour moi, elle l'était. Aveuglée. Peut-être pas. Douce voix atteignant mon coeur.

Une Affirmation.
Une Interrogation.
Une Excuse.

Mon regard sur elle en disait beaucoup. Je ne lui en voulais pas. J'en étais incapable. Je voulais juste être à ses côtés. Une fois de plus. Sans jamais la lâcher.
Approche.
Laisse-moi te bercer.

Prenant place à ses côtés. Laissant ma main se glisser dans la sienne. Regard sur nos mains entrelacées. Sensation qui m'était encore étrangère avec cette personne. Mon coeur battait à la chamade. Pourquoi donc ? J'étais dans l'ignorance. Ça ne me faisait pas peur, bien au contraire, je pouvais voir une lumière au loin. Sourire timide la regardant, elle. Pourquoi ? Où était partie toute l'assurance qui me protégeait ? Carapace s'envolant. Qu'étais-je en train de faire. Simple baiser sur sa joue. Murmure glissé lui avouant une nouvelle fois mes sentiments. Je t'aime.

- Désolée ? Tu n'as rien fais de mal, alors, ne le sois pas.

Bras l'entourant. Sa peau était douce. Douce comme dans mes souvenirs. Effleurant délicatement sa peau du bout de mes doigts avec ma main encore valide. Moment de tendresses. Changement pour nous deux, ayant l'habitude de s'effriter. Je voulais profiter. Profiter de ce que je possédais à ce moment précis. Une chance. J'étais aveugle, mais je m'en fichais. Quelle importance... J'étais juste bien.

Ici,
Avec elle,
Tout me paraissait possible...
M'aimes-tu vraiment ?

Petit sourire aux lèvres quand ses yeux rencontrent les miens, je vois son regard débordant d'une tendresse infinie , d'un amour étranger à tous ceux que j'ai pu connaître. Sa main dans la mienne, bonheur triste de me trouver si cruelle à côté de la petite diablesse ou du moins celle qui me fais la nommée comme ça, un baiser contre ma joue, murmure à mon oreille qui devrait m’apaiser mais ne fais que me donner un coup de couteau, un coup de regret, elle me dit que je n'ai pas à être désolée oh si tu savais, ses bras m'entourent, douce caresse, je ferme doucement les yeux incapable de répondre à sa question, je n'ai plus envie de lui mentir, pourtant je ne parviens pas à lui avouer la vérité je t'aime... autant que pendant cette nuit passée dans tes bras, pas de mensonge ou du moins indirectement, j'ai peur qu'elle s'en aille si je lui dis, peur de la perdre, au fond j'ai besoin de la sentir un peu plus à moi qu'elle ne devrait l'être

cruelle, traîtresse, manipulatrice,
je n'ai plus envie de compter,
juste besoin de vivre, plus intensément, encore un peu, chaque matin
sa présence me fait du bien mais son absence me laisse de marbre
comme si elle n'avais pas plus d'importance qu'un simple objet
je me mord la lèvre inférieure, tentant de faire disparaître les regrets
sans malheureusement réellement y arriver
mais aujourd'hui, nous jouons à un autre jeu, ce soir, le maître mot est tendresse
alors je me plie aux nouvelles règles, me détachant délicatement de ses mains
j'attrape une brosse à cheveux dans ma valise et je m'assied derrière elle.

Les jambes en tailleurs, je prends délicatement ses cheveux encore un peu humide
entre mes doigts et les ramène derrière son dos, lentement je passe la brosse entre les mèches de la jeune fille, pour y chasser les nœuds et les remettre dans ma bonne direction, si seulement je pouvais faire ça avec sa vie

une fois mon travail achever je laisse la brosse sur le côté et passe mes bras autour de sa taille
l'attirant délicatement à moi pour la serrer dans mes bras
mon visage vient se cacher dans ses cheveux au parfum délicat qui me fait tourner la tête
je soupire de plaisir dans cette alchimie du moment partagé
je n'ai presque plus envie de bouger
mais je retire mes bras et elle se retourne
parce que ces instant ne sont éphémères, que le suite sera peut-être mieux
une main passe tendrement sur sa joue, la caressant délicatement
comme si j'avais peur de la briser, qu'elle se casse en un million de morceau
tu reste avec moi, hein ? j'ai peur du noir...

doigts qui passe sur ses lèvres et ej n'ai étrangement pas envie de les voler
pas tout de suite, je laisse mes paupière se fermer un instant
les trop plain de pensées m’empêche de raisonner correctement
ma tête tourne encore un peu, je reste assise, pas envie de la voir partir
même si e combat est inégale même si je ne suis qu'une sale manipulatrice.

Question qui n'aurait jamais dû franchir mes lèvres. Il était trop tard. Trop tard pour revenir en arrière. Boule au ventre. Je ne comprenais plus. Sensation que je connaissais, mais non avec cette personne. Nouveauté. Tout cela n'annonçait rien de bon. Elle ne répondait rien. Gencive que je mordais, comme pour me punir. Regard que j'évitais jusqu'à ce que sa voix résonne. Mots qui me semblaient irréels. L'avait-elle vraiment dit ? Souvenir qu'elle fit ressurgir, d'une nuit où nous nous étions perdues dans les bras de l'autre. Souvenir me remettant le sourire. Cependant, la peur était là. Peur de lui laisser le pouvoir. Peur de lui laisser tout ce que j'ai. Peur de tomber de nouveau. Tomber de toujours plus haut...

Nous jouions au petit couple heureux.
Etait-ce une bonne chose ?
Aveuglée telle que je l'étais, je ne pouvais rien faire.

Derrière moi, elle s'occupait de mes cheveux. C'était agréable. C'était mignon. C'était nouveau. Nous étions habituées à la prise de tête. Aujourd'hui, c'était différent. Nous n'étions plus l'Ange et la Diablesse mais bien Ellana et Nyx. Personne que je découvrais toujours un peu plus chaque instant passé avec elle. Je voulais en découvrir toujours plus. Ses bras m'entouraient. Je sentais son souffle. Yeux fermés pour profiter du moment. Je ne voulais plus bouger. Rester là, avec elle, pour toujours. Bonheur. Etais-tu vraiment la clé de tout cela ou était-ce une simple illusion ?

Bras me quittant de nouveau,
Je me retournais,
Rencontrant tes yeux.

Impression de savoir lire en elle, je ne me posais pas la question si elle était honnête. Une évidence à mes yeux. Je me laissais entraîner sous ses caresses. Le venin c'était déjà répondu. Il était beaucoup trop tard. L'antidote... où pouvait-il bien être ? Sûrement pas dans ses bras. Ses bras me dopaient, me faisant fuir la réalité. Une réalité que je voulais fuir. Une question s'envola vers elle. Caresses continuant. Doigt passé sur mes lèvres... que faisais-tu ? Voulais-tu réveiller mon désir une nouvelle fois ? Sa question me paraissait lointaine, ses lèvres étaient proches. Je voulais les voler, pour avoir l'impression qu'elle m'appartenait bien. Tout cela me paraissait irréel. Je pris ses mains, avant de la regarder. Petit Ange... tu es si belle.

- Je ne te mérites pas. Tu mérites tellement mieux mon Petit Ange...

Regard sur nos mains entrelacées, pour éviter son regard. J'étais devenue faible face à elle. Vulnérable. Comment en étais-je arrivée jusqu'ici ? Elle était un simple jouet à mes yeux. A présent, elle était une perle rare. Regret. Tout cela était de ma faute. J'avais commencé ce jeu. Ce jeu qui n'en était plus un à l'heure actuelle. M'allongeant sur le lit, elle me rejoignit. Bras l'entourant, mes yeux l'observant. Sa beauté m'hypnotisait. Petit sourire se dessinant sur mon visage.

- On dirait vraiment un vieux couple.

Phrase lâchée avec un air moqueur cherchant à me protéger. Je ne savais plus ce qu'on était. Deux personnes s'amusant ? Ou étions nous passées à l'étape au-dessus ? Je voulais être avec elle, mais elle, le voulait-elle vraiment ? Petit sourire cachant la peur qui commençait à grandir. Je rapprochais mes lèvres des siennes, pour y déposer un simple baiser. Je voulais faire les choses bien pour une fois. Je voulais la rendre heureuse sans savoir comment...

- Ellana... tu sais... enfin... Je suis désolée pour le comportement que j'avais avec toi. Tu ne méritais pas ça. C'est juste que des fois...

Petit pause cherchant les mots. Mon esprit était confus. Je perdais mes moyens face à cette personne. Mignon ? Non, c'était ridicule. Mon regard fuyait lâchement le sien. J'étais lâche. Le courage n'étant pas une de mes qualités. Je le savais déjà, et pourtant, j'étais toujours devant elle. Elle attendait que je finisse la phrase que j'avais malencontreusement commencée.

- Non. Il ne faut pas que je me cherche des excuses. Je suis quelqu'un d'horrible, c'est tout. Que fais-tu encore ici... avec moi ?

Première vraie conversation avec elle. Conversation sérieuse. Boule au ventre. J'avais peur. Peur qu'elle parte. Je voulais qu'elle reste mais pour son bien, elle devait fuir. Fuir loin de moi. Mon coeur battait comme jamais. Mes yeux émeraudes la fixait. Je voulais lire en elle, mais je n'y arrivais pas. Je ne la comprenais pas. Ou... peut-être que si. Peut-être que je la comprenais mieux que personne sans le savoir. La confiance s'était envolée, laissant entièrement la place à la peur. Je voulais m'évader. Ces émotions qui m'envahissaient, je ne les appréciais pas. Sensation désagréable... J'avais l'impression de ne plus rien contrôler.

Elle avait gagné.
J'avais perdu.
J'étais à elle.
J'étais une marionnette.
Détruis-moi tant que tu le peux encore...

La douce alchimie d'un moment étranger à tous ce que j'ai peu connaître auparavant
je ne savais pas exactement dans quoi je m'étais retrouvée embarquée mais j'avais l'impression de marcher au fond de l'enfer
lui tenant la main comme pour la guider dans ce monde rouge entourée de flammes léchant les parois de pierre d'un monde souterrain bien trop sombre pour les deux enfants que nous aurions du rester
mais comme si tout c'était arrêté beaucoup trop vite, peut-être que les choses auraient pu se passer différemment

si je l'avais connue plus tôt
si mon cœur n'étais pas déjà pris
si un instant j'avais pu entrevoir un paradis

j'ai placé sur ses yeux un bandeau nuit noire espérant masqué son regard
pensant sans doute que si elle puisait ma vérité au plus à la source de mon âme
elle fuirait sans se retourner, tant bien que mal j'ai voulu à mon tour me laisser prendre au plaisir enivrant de la manipulation
jouant de ses désirs puis de son amour pour satisfaire mes propres besoins
c'était mal, la raison avait déserté alors que petit à petit j'avançais sur la route semée d'obstacle que j'avais choisi d'emprunter serrant entre mes doigts sa paume fragile comme encore un brin maladroite
_ un brin enfantine

nous aurions du peut-être en rester là
fermer les yeux pour se perdre seule sans entremêlement de bras
mais comme aimantée j'avais besoin d'elle
la seule personne à m'avoir vu des ailes

la danse était différente, ses mains plus tendres, son parfum plus doux
enlacement de doigts, son regard me déstabilisais, émeraudes scintillantes qui me charmeraient presque si je pouvais encore l'être si je n'avais pas déjà l'impression d'avoir tout perdu, mon cœur battait dans ma poitrine comme une routine de métal, j'avais l'impression de ne plus rien ressentir comme si tout s'était définitivement envolé ou si enfin j'avais pu réussir à mettre mon cœur sous clef
pourtant il n'en était rien et si celui-ci avait à présent un gardien j'avais l'impression que ce n'était que très peu bénéfique à ma condition étant donné que le garçon en question se situais bien trop loin de moi pour que je ne puisse l'atteindre et le retrouver
oh qu'il aurait été facile de confier mon cœur à cette autre le temps de quelqu'un instant, vivre une nouvelle fois d'une tendresse amoureuse et flotter de quelque peu au dessus des étoiles mais pourtant le monde semblait en avoir décidé autrement.

Le regard d'une parole baissée comme si elle ne pouvait supporter la tempête de quelques émotions trop fortes et incontrôlables
j'avais envie moi aussi, de me fondre dans l'aveuglement, d'aimer à en avoir mal jusqu'à perir dans lme mensonge,
j'aurais voulu être la victime pour ne plus jamais sentir le poids de la culpabilité sur mes épaules
briser ou être brisée, telle est la loi du serpent
mon cœur embrasé d'un brasier de douleur qui n'avais rien avoir avec intellectuelle amoureuse aperçue dans les paroles niaises d'un passé lointain que je pourrais vouloir oublier s'il ne m'avais pas construite
n’avais pas fait de moi ce que je me trouvais être maintenant
puis-je donc réussir à me détester tout en étant sûre de m'aimer ?
me fondre dans le déni de ma responsabilité pour remettre sur les épaules de mes géniteurs toute la faute de moi être endoloris
mais au fond je le sais, c'est moi le véritable monstre dans cette histoire

et toi petite diablesse aux mains douces qui d'un baiser vient voler mes lèvres pour t'enfuir un peu plus de cette terre de fou
toi qui me tiens couchée à tes côtés espérant peut-être posséder quelque chose qui dépasse la possibilité
toi qui aurait pu être mon tout, mon âme jumelle, celle que j'aurais choisi parmi tous les traîtres
toi, moi et nos cœurs brûlants qui battent à l’unisson sur une mélodie pourtant différente
_ toi qui jamais ne pourra pourtant vraiment quitter mes pensées

elle plaisante puis redevient sérieuse, je ne sais trop comment réagir alors dans le doute je préfère me taire
sans doute est-ce mieux ainsi, un petit temps de silence avant le fracas des paroles
je ferme un instant les yeux pour ne plus voir la dure réalité de cet instant, faire comme si je ne savais pas qu'elle avait le cœur brûlant
qu'elle pouvais croire que le mien l'étais aussi
nous sommes tous tellement aveugle cesses de te poser des questions
petite diablesse, arrête de douter de toi alors que c'est sans doute moi qui devrais te donner envie de fuir
on ne se doit pas de mériter quelqu'un et nous sommes toutes les deux horribles
peut-être est-ce pour ça que nous nous retrouvons ensembles
ici, seules dans une illusion d'amour, soupir, je crois que je suis désolée

je ne suis pas ce que tu cherches
que cherches-tu d'ailleurs ?
mon cœur impur ou ma langue tricheuse ?
peux-tu prétendre connaître la traîtresse derrière son masque
à laisser mes griffes entourer ton cœur avant de l'arracher d'un coup sec
sera tu encore capable de te relever pour te battre quand je t'aurais montré ce véritable visage que tu ne sembles pas voir
comme persuadée que le monde est un peu plus lumineux qu'en réalité

à quel point as-tu donc pu
fermer les yeux ?

doigts qui s'envolent pour venir effleurer sa joue
petit princesse possessive de son jouet, main autour de sa taille pour coller sa peau contre la mienne
son souffle chaud dans me cheveux, les yeux clos c'est bien comme ça aussi
plus clame, plus doux, plus pour nous.

Serais-tu en train de te perdre Petit Ange ?

Un danger que tu ne prenais pas en compte, et pourtant, il était bien devant toi. Mes yeux dans les tiens, j'attendais, j'attendais... Je ne savais pas vraiment ce que j'attendais de toi. Du réconfort entre âmes déjà perdues ? Mon coeur battait, plus vite de ce qu'il devait. Devant toi, le temps semblait s'arrêter, comme si nous étions enfermées dans une bulle imaginaire. Pourtant... tout cela était bien réel. Tu étais devant moi, tu semblais si perdue... si innocente... mais bien sûr, ce n'était qu'un masque, mais ça, je ne le savais pas. Tes yeux bleus aciers me fixaient, me faisant perdre la raison, m'entraînant une fois de plus dans un tourbillon que je n'arrivais pas à contrôler.

Que cachais-tu derrière ce regard angélique ?

Le calme avant la tempête.
Une tempête qui devait avoir lieu.
Pour retrouver le calme de l'eau...

Sa voix s'éleva dans la pièce. Je l'écoutais parler, une fois de plus, comme si j'étais envoutée par le chant d'une sirène. Elle voulait me rassurer, me faire croire que tout cela aller fonctionner et moi... j'y tombais en plein dedans. Elle nous qualifiait comme étant des personnes horribles. C'était vrai. Nous ne valions pas mieux l'une de l'autre. Cependant... était-ce réellement pour cela que nous étions ensembles, ici, aujourd'hui ? Sûrement, mais je ne voulais pas y croire. Je voulais croire qu'il n'y avait pas seulement cette raison qui faisait que nous étions réunies aujourd'hui. Et pourtant... c'était bien le cas.

Douces caresses enivrantes,
Sentant de nouveau sa peau contre la mienne,
Me faisant rêver d'une vie que je n'aurais jamais...

Tu me faisais rêver. Dans ce dortoir, tout était parfait. Tu étais là. Un Ange ayant fait irruption dans un coeur déjà ensorcelé. Comment es-tu débrouillée ? Une question que je me posais lors de mes moments de faiblesses... Moment que je ne partageais avec personne. Personne, sauf toi. Tu étais devenue ma faiblesse en si peu de temps. Une drogue dont je ne savais gérer l'addiction. Une drogue que je n'avais pas vu venir. Des conséquences qui allaient me tomber dessus tôt ou tard... Ces sentiments me faisaient peur, et tu en étais la cause...

Mes yeux se posaient sur ses lèvres. Lèvres qui me faisaient désirer depuis déjà un long moment. Je posa délicatement une main sur sa taille, pour rapprocher un peu plus nos deux corps. Doigts effleurant sa peau de bébé... Sa peau qui elle, était si douce. Cicatrices qui étaient invisibles à mes yeux, je m'amusais à effleurer chaque centimètre de son corps. Mes yeux la regardaient, sans la voir. Etait-elle réellement là ou était-ce une illusion ? Je ne distinguais plus le vrai du faux, devenue impuissante en tout points. J'étais dupe. Aveugle. Le voyait-elle ? Etait-elle dans le même état que moi ? Je savais que la réponse était négative, mais j'espérais qu'elle soit positive. C'était toujours plus rassurant d'être perdue avec quelqu'un, que seule...

Effleurant délicatement sa joue comme l'Ange venait tout juste de le faire, mes yeux étaient plantés dans les siens. « Suis-je entrain de rêver, Petit Ange ? » Simple murmure venant briser une fois de plus le silence qui s'était de nouveau installé. Tout cela me semblait irréel. Pourtant, mes mains étaient bien sur son corps, sur cette peau qui me faisait tant frissonner. Mes sens étaient confus, beaucoup plus confus que lorsque je me contentais de sortir prendre l'air avec mon bâton de feu. J'effleurais sa joue, comme si celle-ci était une petit chose délicate qui pouvait se rompre à tout moment. Le voyais-tu ? Le voyais-tu, que j'étais dans un état secondaire ? Un état secondaire par ta faute... tes yeux, ta bouche, tes caresses...

- Je suis bien avec toi...

Une phrase lâchée sans réfléchir, et pourtant, c'était la vérité. J'étais bien avec elle, je n'avais besoin de rien d'autre en ce moment même. Etait-ce donc cela le bonheur d'être avec une personne ? La peur était toujours là, mais beaucoup moins présente. Je n'avais plus peur de ces sentiments, mais j'avais peur d'elle. De la perdre. Détournant mon regard du sien, je regardais n'importe quoi d'autres... le plafond, le mur, tout ce qui me passait sous les yeux, à part elle. J'étais gênée. Gênée de me dévoiler autant à elle. Cependant, je ne pouvais plus y échapper. Petit Ange gagnant la bataille... gagneras-tu la guerre pour autant ?

Soupire
Bras la tenant prisonnière
J'évitais toujours son regard
Par peur d'y voir de la haine à mon égard...

Ange
Démon
Qui endosse le rôle de qui ?

Tu as vu la pièce tanguer, encore un peu plus alors que déjà les étoiles se reflétaient en bas
elle comme une enfant perdue entre tes mains salent de trop de mensonges, de son propre sang
peut-être qu'il aurait juste fallu fermer les yeux, mais la peur si intense de s'oublier à nouveau si proche d'elle
au parfum qui retourne les sens, il n'y a plus de nom, il n'y a plus de nom
simplement un cœur blessé de coup bas, une auto mutilation
qu'allait-il donc encore pouvoir se passer, alors que tu te maudissais de ne pas pouvoir lui offrir
ce qu'elle aurait sans doute mérité, qu'est-ce qui t’empêchait ? d'être à elle comme elle était à toi ?
de pouvoir une nouvelle fois aimer et non tricher, après tout ce que vous aviez enduré

et vous n'étiez pas les mêmes, dans des attentes différentes, si semblables et si différentes
alors que s'oublient les notes de l'amour, tu n'es pas capable, n'est-ce pas ? de lui jouer cette partition
tu ne connais que cet affreux désir, celui qu'au début tu voulais repousser
mas les caresses de la belle ont eu raison de tes barrières
même si au fond de toi tu es bloquée et ça te torture d'être avec elle en pensant à lui

il aurait fallu
autre chose peut-être
mais un doute
et tout s'effondre.

Elle semblait brûler de ses doigts et tu avais un peu peur qu'elle ne prenne soudain feu
chacune de ses caresses comme un cruel supplice que tu ne parvenais pas à trouver désagréable
les flammes allumées en toi dangereuse et apeurante, pourtant dans ses bras tu n'avais plus peur
une nouvelle question et tes joues l'objet de son attention
sa peau si douce contre la tienne, l'envie de fermer les yeux et de se perdre
mais tu n'avais pas envie de la voler comme la dernière fois,
non, juste d'être heureuse avec elle là où tout semblait presque parfait

puis son regard t'évite comme si elle avait peur
et elle ne pouvait qu'avoir raison

mais ne fuis pas si vite ma diablesse
je n'ai pas fini, j'ai besoin tu sais
_ besoin de toi

puis d'un besoin de distance, tu romps le contact et fuis ses bras
simplement pour enlever le haut et revêtir un t-shirt pour passer la nuit
me changeant dos à elle, comme si elle ne savait pas déjà tout de toi
mais cette nuit nous n'étions qu'enfants innocents
alors revenir dans ses bras et se serrer à elle
câliner un instant, profiter du moment et se sentir pousser des elles
puis reculer à nouveau en fermant les yeux
ta main cherche sa joue et tu t'approches pour poser tes lèvres contre les siennes

parce qu'on fond ça t'avais manqué, un peu
tu retrouves les sensations d'une première fois désespérée
le bonheur de la sentir proche de toi, la goût sucré de ses lèvres
qui t'enivre et te fais chavirer
restons là dans ce cas

simple vérité, comme un dernier désir, simplement heureuse
l'envie que ça continue même tu sais que ce ne sera
pas possible...

Être heureux, une tâche bien difficile...

Lorsque nous trouvions la perle rare, il était impossible d'imaginer notre vie sans. Notre humeur dépendait d'elle, tout dépendait d'elle. Difficile à croire, mais c'était bien le cas. Lorsque nous nous en rendions compte, le mal était déjà fait... il était donc trop tard. Peur commençant à prendre de l'ampleur sans le vouloir. Une fois présente, s'y séparer était devenue une tâche compliquée, voire impossible...

Bonheur sans Peur
Un mélange intense n'existant plus
Laissant place à des sentiments osés
Sans même y être invités...

Mon regard la parcourait elle, comme toujours, chaque minute, chaque seconde. Ses yeux bleus aciers que je n'oublierai plus, gravés à tout jamais dans un recoin de mon Esprit. Elle ne le savait pas, mais elle s'en doutait sûrement. Elle savait que j'étais à elle. Elle me contrôlait et je le savais bien, sans que cela ne me dérange plus. Je l'observais se lever, et se défaire ainsi de mon étreinte à mon plus grand regret.

Yeux parcourant ce corps
Me faisait tant rêver à tort
D'un Monde qui n'était pas mien
Renforçant encore plus ce lien...

Culpabilité s'installant dans mon Esprit pour l'observer ainsi. Pourquoi ? Ce n'était pas la première fois, alors, pourquoi maintenant ? Je ne savais plus vraiment ce qui se passait dans cette tête qui était mienne. Mes sens divaguaient, et lorsqu'elle s'approcha de nouveau, mon coeur battait comme jamais. Yeux croisant les siens, avant de sentir ses lèvres contre les miennes.

Voyage commençant de nouveau
Où allais-tu m'emmener cette fois-ci ?

Je me laissais entraîner sans même y réfléchir deux fois, parce que c'était ce que je désirais plus que tout au monde à cet instant précis. Être avec elle, était tout ce qu'il comptait, là, tout de suite. Jouant avec ses lèvres, j'étais partie dans les étoiles, m'abandonnant à tout sentiments et émotions se présentant à ma porte, avant que tout cela ne s'arrête.

Contact rompue,
Joues rosies,
Regard énamouré,
Proposition acceptée.

Rester là. Un plan simple. Cependant, nous ne pouvions pas rester cachées éternellement dans cet endroit, même si cela était mon désir le plus cher, ce soir. Mes yeux dans les siens, je ne savais à quoi elle pensait, mais j'aurais aimé le savoir. Être dans son esprit pour savoir si elle était autant perdue que moi. Ce n'était pas le cas. Je le savais déjà. Être autant perdue que moi était un niveau beaucoup trop élevée. Main caressant de nouveau sa joue, remettant une de ses mèches blondes en place. Gestes délicats, je ne voulais pas faire d'erreurs.

- Je...

Phrase que je n'arrivais pas à finir, la laissant ainsi en suspend. Pourquoi ? Voix coupée. J'avais de nouveau peur. Yeux baissés, petit rire s'échappant. Je me trouvais ridicule. Ridicule d'être aussi lâche devant la personne qui faisait autant battre mon coeur. J'étais pétrifiée devant son regard acier qui m'observait sûrement sans comprendre.

Émeraudes
Aciers

- Je t'aime.

Je l'avais dis
Je l'avais fais

Je n'aurais pas dû, mais c'était trop tard. Je resserrais mon étreinte par peur qu'elle s'enfuit, passant une main sous son t-shirt, allant chercher sa peau nue. Je voulais qu'elle reste avec moi. J'étais possessive. J'avais peur. Je voulais ses lèvres. Douce saveur me manquant déjà...

Délicieuses lèvres que je savourais
Plus de Secrets entre nous...
Tu étais à moi
J'étais à toi...

Etait-ce si compliqué à imaginer ?

Au fond de moi j'avais peur, ce jeux que je jouait durait depuis si longtemps déjà et je m’inquiétais du moment où le voile posé devant ses yeux aveuglé par un amour non réciproque se déchirerais pour la laisser entre voir mon véritable visage ainsi la cruauté dont j'avais pu faire preuve, certes la belle avait joué avec moi mais était-ce réellement horrible ?
j'aurais voulu pouvoir crier l'affirmative mais un sérieux doute me broyait l'estomac sans que je ne sache pourquoi
et cette petit voix dans ma tête qui me disais que c'était sans doute également en grande partie ma faute
mais je n'étais qu'une enfant, pas même une véritable femme et j'avais simplement besoin de la sentir contre moi
son contact brûlant et apaisant à la fois, je l'ai haïe alors que peut-être m'offrait elle ce dont j'avais besoin

mon attitude en cet instant n'avait rien avoir, je l'a manipulait selon mon désir par deux attaches trop forte et douloureuse pour qu'elle ne puisse résister encore moins s'enfuir, j'avais l'horrible sentiment de me détester moi même de plus en plus
bien entendu je le connaissais déjà mais pas à un degré si élevé que j'en venais à me demander à qui de nous deux j'étais en train de faire le plus mal pourtant j'avais l'impression de connaître la réponse, je n'étais pas le première victime dans cette histoire, il fallait me l'avouer bien qu'il me semble tellement plus facile d'être celle qui se fait torturer que l'inverse comme il semble plus simple de mourir plutôt que d'être celui qui reste
mon regard se glisse dans celui de ma diablesse, car je pouvais l’affirmer à présent : elle était bien à moi
je gardais en dépit de mon absence de sentiments amoureux, une affection grandissante pour elle
la même sorte d'attention que j'aurais pu porter à un objet, oui, elle était ma poupée, celle que je serrait contre moi pour mieux m'endormir sans penser que bientôt je serait trop grande pour la garder, ne pas penser que je devrais surement la jeter.

Toi, dont je sentais le cœur battre tout contre le mien
dans tes bras qui me donnait l'impression de toucher le paradis
ta main, ma main et nos regards entremêlés
j'étais aux anges car tu en étais devenu un à mes yeux
comme si ma propre saleté te rendait plus immaculée

et quand d'une hésitation tu me sors cette phrase si douce
une mélodie à mes oreilles qui avoue tes sentiments sincères
_ quelque chose se déchire en moi

sur ma joue une larme perle alors que je force un sourire
parce que je sais que jamais je ne pourrais être si sincère
qu'au fond de moi j'ai mal de cette réalité
et toi qui disais ne pas me mériter
je suis désolée, Nyx, tellement désolée
mais si tu ne sais pas, si tu ne m'entends pas...

une main sous mon vêtement que je décide simplement d'enlever
un peu maladroite, je ne sais pas ce que tu veux
je sais que moi je te veux
mes lèvres brûlants t'appellent une nouvelle fois
étrangement je n'ai plus peur alors que leur contact m'est familier
mais pourtant tellement impossible de s'en lasser

je cherche tes lèvres, passe mes mains dans ton dos
ta peau est si douce... si douce...
la peur des flammes m'a quittée et je me colle à toi
simplement pour sentir encore
près de mon ton cœur insouciant qui bas
_ comme le mien ne le peut pas...

Toi... moi... pourquoi pas Nous...?

Elle était là. J'étais là. J'étais à elle. Entièrement à elle. Comme une enfant de cinq ans qui apprenait ce qu'étaient les joies de la vie, une chose que j'avais fini par oublier dans les ténèbres. Mes yeux brillaient face à cet Ange qui m'avait été offert. Une personne qui occupait un assez grand coin de mon cœur souffrant. La souffrance n'existait plus à ses côtés, elle n'était qu'éphémère.

Tu me regardais avec tes yeux, cachant une part de toi que je ne voulais pas voir. La Partie la plus importance sûrement. Mensonges. J'allais en retomber de haut. Et pourtant, je continuais à grimper... grimper... encore et encore... Le danger était là, devant moi, mais je continuais telle une inconsciente. L'erreur est humaine... L'ignorance aussi. Tu jouais avec moi et je ne voyais rien. Est-ce vraiment ce que tu désires ?
_Simple Doute...

Une larme perlait sur ta joue sans que je ne sache pourquoi. Ou... peut-être que si. Je ne voulais seulement pas le voir. La réalité était moche. Vivre dans l'utopie me plaisait, et je m'en contentais, faisant semblant de ne pas comprendre ce qui te passait par la tête. Tu n'avais pas envie d'être avec moi, tu voulais ce pouffy. J'en étais conscience dès le départ, mais je faisais comme si de rien n'était. Je ne faisais que ce qui m'arrangeait, dès le début. Cependant, les rôles étaient en train de changer sans que je m'en rende compte et ça me plaisait guère. Je ne voulais pas. Je voulais garder le pouvoir, mais je le perdais sans que je ne m'en rende compte...

Ma main dans ton dos... Elle n'y resta pas longtemps. Boule au ventre. Sensation d'avoir fais un faux pas. Je voulais faire les choses bien et j'avais l'impression d'avoir déjà tout gâché... jusqu'au moment où ses lèvres se joignent de nouveau aux miennes. Sensation que j'appréciais de plus en plus. Délicieuse saveur que je savourais... Dans un frissonnement, je sentais ses mains passer vers mon dos. Je sentais son corps se coller au mien, tels deux aimants...

Je te laissais diriger la danse, laissant mes mains parcourir ton corps, seulement vêtu de ce t-shirt —qui commençait sérieusement à me gêner —. Baiser que je fis durer encore quelques instants avant de le rompre et de planter mes yeux émeraudes dans ses yeux aciers. Joues légèrement rosies, j'enleva son t-shirt, observant son corps. Les cicatrices étaient présentes. Je les effleurais lentement, avant de la regarder de nouveau.

- Tu es Magnifique...

Je déposa un baiser sur son front toujours en effleurant sa peau de bébé. Mes lèvres descendirent s'attaquer à son cou, y déposant une jolie marque, comme si je marquais mon territoire (je t'aime aussi Ange

). Je ne tarda pas à reprendre ses lèvres, m'adonnant une fois de plus au désir que me procurait la blondinette...

Tu étais une Drogue
_Ma Drogue

Je la serrais dans mes bras, pour être sûre que celle-ci ne parte pas. Je ne voulais pas qu'elle s'enfuit. Je voulais qu'elle reste avec moi. Peut-être pas pour toujours... mais je la voulais maintenant. A cet instant, tu étais ma Reine. J'étais sous tes ordres. Sous tes désirs. Je voulais te rendre heureuse, avoir une chance de te prouver que je pouvais être quelqu'un de Bien... Quelqu'un de bien pour toi. Mais... encore une fois, rien n'allait se passer ainsi...

Des désirs qui resteront de simples rêves inachevés...

Mains parcourant son corps
Comme si je le découvrais pour la première fois...
Mes lèvres étaient siennes,
Mon coeur était sien...

_Illusion des ténèbres disparaissant...

Prisonnière d'un mensonge duquel je cherche en vain à me sortir, je ne sais plus que faire alors que son corps contre le mien appelle encore tant au désir, je ne peux nier que ta présence est loin de m'être désagréable et pourtant cet affreux sentiment du culpabilité m’empêche simplement d'être à tes côtés, j'ai mal, tu sais, tu ne peux pas voir la blessure que tu ouvres en moi au fur et à mesure que nos lèvres se quittent et se retrouve, c'est un paradis dans les enfers et j'ai si peur de te perdre tout en désirant que cela
fuis donc petite diablesse à quel point t'es du déjà perdu, il est encore temps de renoncer, de t’échapper
je voudrais pouvoir arrêter de te mentir, mes "je t'aime" non plus aucun sens et résonnent faux dans ma tête
je ne suis pas celle qu'il te faut, malgré nos travers, les côtés sombres qui nous lient peut-être __ tu mériteras d'être heureuse
je suis tellement désolée pourtant le remords n'est pas assez puissant pour que je parvienne à te le dire en face
ce serait tellement plus simple Nyx... je ne suis pas amoureuse de toi mais tellement plus dur
et égoïstement j'ai d'une certaine manière besoin d'elle contre moi, bien que ce ne soit pas mon droit, je joue avec toi comme une poupée et me sens mal d'en profiter et toi petite démone, es-tu donc heureuse dans mes bras ?
as-tu donc vraiment envie d'y croire mais je le sais, cette relation craquèle de partout et je ne pourrais pas mettre de papier collant sur ton cœur brisé, je ne suis pas capable, pas assez forte et tu n'aurais pas du jouer avec moi...

elle enlève mon t-shirt et je sens son regard glisser sur les marques de mon corps tant de fois blessé
les souffrances passées que je voudrais oublier, ce n'est pas un corps d'enfant c'est une enveloppe de martyre
tu es la seule, petite diablesse, à connaître l’entièreté de ce que je cache au monde, ces affreuses blessures que l'on m'a infligée
mes yeux se ferment un instant alors qu'elle les effleure dans un tremblement tu ne peux dire ça je t'en prie... voix blessée chaque foi que me regard se pose sur elles, je revois chacun de leurs coups, les menaces et mes cris... soupir des marques qui resterons à jamais en moi et que je ne pourrais pas oublier,
je ne suis pas magnifique, je suis blessée...

la bouche amère des propos que je viens de prononcer je laisse mes yeux libérer une nouvelle larme que j'essuie rapidement comme si j'en avais honte dans ses bras qui me serre mon souffle se calme alors que je lui rends son étreinte
Nyx... tu as déjà eu un véritable chagrin d'amour ? éviter le cliché du cœur brisé même si je sais à quel point cette expression prend parfois tout son sens, des nuits sans dormir passé à laisser les perles argentées couler entre les draps, le sentiments de vide qui fait mal sans doute aussi celui que j'essaie de combler en ce moment dans les bras de la belle serpentard mais tu te leurres Ellana, tu le sais, ce n'est pas elle qui est capable de le remplacer pourtant d'une certaine manière la belle m'aide à ne pas sombrer comme après ma rupture avec Peter

essentielle sans l'être
je ne sais plus que faire, que penser
faut-il que je lui avoue ou me taise ?
finira-t-elle donc par s'en rendre compte seule ?
tant de questions qui se bousculent

petit ange, suis-je devenue diablesse ?

Jeu devenant une simple réalité.

Je ne jouais plus et cela faisait déjà un moment. Tout c'était bousculé, m'emportant loin. Très loin. Dans un monde que je ne connaissais pas très bien. D'ailleurs, je ne connaissais pas grand chose, je faisais juste semblant de savoir de quoi je parlais, et ça marchait merveilleusement bien. Pourtant, tout cela n'était qu'un mensonge amer. J'étais confiante. Pourtant, ça ne me gênait pas. Le mensonge... la vérité... simples choses superficielles qui tenaient à cœur à beaucoup de personnes. Tout me paraissait si loin, alors que tout n'avait jamais été aussi proche. La réalité, je n'aimais pas ça. La réalité faisait mal...

Petit Ange, pourquoi te fais-tu autant de mal ?

Boule au ventre en entendant ta voix cassée. Des plaies que tu n'appréciais pas, je le savais dès la première fois où j'ai posé les yeux sur toi dans cette salle de bain. Cependant, elles faisaient partie de toi, de ton corps... Ton corps tellement parfait à mes yeux. Je ne disais rien, et je me contentais de la regarder. Une larme perlait sur sa joue, j'étais perdue. Cœur serré, je la serra dans mes bras, sans vraiment savoir que faire. Etais-ce de ma faute ? Culpabilité de plus en plus présente alors qu'il n'y avait aucune raison de l'être. Sentiments se bousculant, m'emportant une nouvelle fois dans un monde que je découvrais toujours un peu plus, chaque seconde passée à ses côtés.

Tu étais là, contre moi, et j'avais encore du mal à m'en rendre compte. Mes doigts jouant avec tes cheveux blonds, alors que tu me posais une question inattendue. Enfin, pas si inattendue que ça... mais je savais que cette question était liée à ce Poufsouffle. Gorge serrée, je resta muette quelque seconde avant de répondre.

- Non. Jamais.

Deux mots. C'était tout ce que j'avais réussi à prononcer. Encore une fois, j'avais menti, mais je ne voulais pas parler de ça, maintenant. Maintenant ou Jamais. En parler n'avait aucun sens. Remuer le couteau dans la plaie ne servait à rien. Mes doigts continuèrent à jouer avec ses doigts, alors mes pensées partirent loin de ce lit. Loin de tout. Loin de la réalité. Loin des mensonges. Mais très proches de mes faiblesses.

Le Chagrin...

Une chose vraiment toxique. Une chose qui te détruit à petit feu, chaque seconde, chaque minute, chaque heure passées. Une destruction des plus totales, jusqu'à ce que ton corps, ne réagissent plus. Ton esprit est focalisé sur une seule chose. Une mauvaise chose. Une chose qui t'affaiblit en répondant son venin noir contenant une souffrance atroce. Tu ne réagis plus, pourtant, tu es bien là. Être là sans vraiment être là... Une spécialité. Une pente grandissant, impossible à surmonter. Tu n'arriveras jamais au bout, sans te faire aider. Cependant... l'aide était une chose impossible à demander lorsque tu sombrais.

Tout abandonner pour se laisser sombrer...
_La Facilité

- Es-tu sûre de me vouloir à tes côtés ? Ce n'est pas moi que tu désires, je le sais...

Main caressant sa joue,
La vérité était proche,
Si je n'étais pas si aveugle,
Face à mon Petit Ange...

Est-ce que tu sais ce que ça fait ? Le chagrin...
celui d'avoir perdu quelqu'un, comme une part de nous

elles étaient serrées dans ce même lit parce qu'elle avait froid, un cœur de glace figé jusqu'à l'arrivée du printemps
dans la glace et inatteignable si bien que les larmes brûlantes pouvaient encore couler
un hivers en elle gelant les émotions pour ne laisser place qu'à la chaleur du désir qu'elle lui portait
__ petite diablesse tu étais mienne alors que je ne m'en rendais pas encore compte

tu m'as tendu la clef de cette cage dans laquelle j'ai fini par nous enfermer toutes les deux, mais c'est moi qui tien les fils
moi qui ai cette facilité à te fuir et te garder prisonnière de ton cœur que je blesse encore et encore
et je n'ai pas de pitié. pourquoi ? pour moi, cette douleur qui te rongera bientôt, qui m'agrippe depuis si longtemps
nous sommes encore si semblable, plus que tu ne le crois, que je ne pourrais l'admettre
ce nuit j'ai froid, j'ai besoin de tes bras prête moi, je t'en prie, la chaleur de cet amour que tu pourrais croire innocent

jolie princesse, traîtresse, diablesse
ce trou noir en moi qui m'empêche d'avancer comme un barrage

je voudrais être désolée, je n'y parviens pas, la caresse de tes mains si douces, si belles
toi et moi, alchimie qui me fait autant de mal que de bien, amoureuse de tes courbes, ton corps qui enlacé au mien me porte au paradis, je ne suis que faiblesse d'envie __ une femme prise au piège et pourtant gardienne
et un doute qui survient des lèvres de ma proie, lucidité que je tente de balayer le plus rapidement possible
la peur que le château ne soit que carte et s'effondre pour réduire le désir, je en suis que princesse de papier

une main sur sa bouche stop. relâchement et mes doigts qui glisse doucement sur ses bras
je les bloque au dessus de son visage comme elle m'a si bien emprisonnée il me semble y avoir une éternité
mes lèvres cherchent les siennes, les trouvent et je m'envole vers un autre univers __ baisers ensorcelés
il n'est rien, simplement plus, cette nuit il n'y aura jamais que toi et moi une simple vérité pourtant si trompeuse ça n'a jamais été pareil et ce soir ce n'est pas de lui dont j'ai envie...

nous ne sommes que poussière de l'univers
mais mon cœur malade à pourtant l'impression de posséder l’entièreté de la douleur qu'il contient

mes lèvres rejoigne les siennes d'un baiser plus intense que je ne parviens pas à arrêter là
je me perds sur son corps alors que mes mains se détache de ses bras pour parcourir son corps en douces caresses
si belle, si belle... et cette envie qui tort le ventre pour en demander plus, pour la seconde fois de mon existence je ne voulais plus être une enfant.

Pourquoi me faisais-tu autant de mal ?

Nous étions jeunes et perdues, aveuglées par des choses qui ne devraient pas prendre autant de place dans nos coeurs... dans nos vies. Pensées obscures qui apparaissaient toujours au mauvais moment alors que la lumière était bien présente. C'était elle. Elle qui provoquait tout cela. Yeux aciers m'ensorcelant beaucoup trop, sans me laisser le choix de quoi que ce soit. Je perdais le contrôle et... bizarrement, cela ne me dérangeait pas vraiment. À cet instant présent, être maître de moi-même ne m'intéressait pas plus que ça. Ce qui m'intéressait était juste devant moi. Elle. Cette personne qui n'hésitait pas à jouer avec moi. Cette personne qui me considérait comme un objet.
_Je ne voyais rien, j'étais aveuglée par la lumière...

Une chose me revenait à l'esprit... Le Chagrin. Cette chose qui nous maudissait à vie une fois qu'on trouvait la porte d'entrée qui nous menait à celle-ci. La vie. Cette autre chose qui avait toute son importance et qui pourtant... on s'amusait à profaner sans regret. Certains actes pouvaient briser une vie en moins d'une seconde. Tout paraissait parfait lorsque nous ne connaissions pas ce genre d'actes. Lorsque nous ne voyons pas de nos propres yeux la Destruction.

Tu menais la danse.
Auras-tu le courage d'assumer tes actes ?

Tu jouais. Encore et encore. Sans t'arrêter, pour échapper à un chagrin que tu avais cherché. Je me laissais faire, tu me laissais croire tout ce que je souhaitais croire, seulement pour me garder près de toi, tel un vulgaire objet qu'on pouvait manier comme bon lui semblait. Je ne voyais rien. Je ne voulais rien voir. Je me contentais d'être là... pour toi. Je voulais te rendre heureuse. Je voulais sentir ton cœur battre pour moi. Mais ça... c'était beaucoup trop demandé. Il fallait accepter la défaite pour apprendre à vivre. Être vainqueur était ennuyeux. Apprendre de ses erreurs. Une chose que les vainqueurs ignoraient, et qui les menaient à des actes abominables.

Sa voix raisonnait telle une mélodie,
Accompagné par ses caresses enivrantes...

Tes lèvres se retrouvèrent sur les miennes, avant même que je n'eus le temps de dire un mot, me plongeant dans un oubli désiré. Tu me retenais prisonnière, comme lors de notre première rencontre... à différence, qu'à présent, les rôles étaient inversés. Les choses avaient bien évolué, et tout cela allait me retomber dessus avant même que je m'en aperçoive. Je continuais à profiter de ce moment illusoire, subissant le venins de ses nombreuses caresses et baisers. Mes mains parcouraient son corps qui n'avaient déjà plus aucun secret pour moi. Aucune gêne. Seulement le désir était présent.

Lèvres se séparant des siennes,
Sourire dessiné en la regardant,
Joues légèrement rosies,
Souvenirs resurgissant.

- Dis-moi Petit Ange... question complètement à côté de la plaque qui vient de me passer par la tête. Te moque pas hein... Mais, pourquoi tu m'avais embrassé devant Max ? T'étais jalouse ?

Je ne savais pas pourquoi je repensais à cet évènement qui m'avait pris de court, il y a quelques mois. Petit rire en y repensant, avant de replonger mon regard dans le sien. Elle était belle. Elle l'a toujours été. Main effleurant sa joue dans une douce caresse, j'attendais une réponse, qui me trottait dans la tête inconsciemment depuis un certain temps...

Mensonge, seras-tu encore présent ?

Elle a les yeux brouillés, cassés, comme insouciante de cette sombre vérité
des étoiles dans le regard, que je ne peux voir, que le miroir à déjà refléter dans ma vision argentée
j'aurais sans doute du laisser mes pensées rimer d'amour pour et être qui délicatement se blotti entre mes bras
ma chose, ma diablesse à moi que la jalousie m'avait fait trouvé insensé de la laisser à une autre que moi
et cet ego d'une formulation possessive et personnelle
j'aurais aimé pouvoir être plus objective mais la peur de l'abandon m'emporte encore plus loin
__ ferme là et embrasse moi...

la crainte d'avouer cette jalousie qui m'enserre la gorge
alors je recule, lentement, fermement
retrouver une position assise, les pieds contre le sol
tremblements incertains, un peu de froid, un peu d'oublis
le danger fait battre mon cœur imbécile incapable de se gérer
j'aurais tant voulu être capable de tout contrôler

peut-être était-ce donc pour ça que je la gardait prisonnière
parce que j'avais besoin de croire avoir le contrôle sur quelques chose, sur tes sentiments

je ferme les yeux et croise les bras sur ma poitrine
stupide réflexe comme si ça pouvait réellement éloigner les démons, un soupire, je remet le haut qu'elle m'a enlevé avant de me retourner vers elle

oui... je te voulais pour moi...
on ne devrait pas être ici, tu sais ce... c'est n'est pas permis et je suis préfète maintenant peut-être que je dois commencer à respecter le règlement
les yeux baissés vers elle, comme honteuse des paroles prononcées et le cœur tiraillé entre l'envie qu'elle s'en aille et celle qu'elle reste, dans une décision impossible à prendre

et en une phrase vas-t'en... regrettée mais sans possibilité de retour en arrière s'il te plait
une audace, des paroles dont je ne reviens pas
folie qui doucement prend dans ses bras la frêle raison de l'enfant idiote
le cœur en peine et ces paroles qui déchirent au fond de son être
je suis désolée de ne pouvoir réellement l'être

je ne veux plus te voir, je ne veux plus t'entendre
fuis avant que nous ne nous fassions plus de mal
vas-t'en où c'est moi qui t'obligerait à partir

tu souffres comme moi, il faut arrêter ce massacre
ce n'est pas toi que j'aime, tu le sais
ce n'est pas toi que je veux, tu le comprends
mais ensemble piégée nous voilà perdues

et la douleur qui nous dévore à petit feu...