Le début du cours s'annonçait pourtant de bon augure, les seuls voix qui s'élevaient, parmi un silence relatif, étaient celles des étudiants qui participaient activement. Harel souhaite que cela dure , ainsi ils parviendraient rapidement à la dimension pratique, donc à ce qui l'intéressait le plus. Bien que l'adolescente réfléchissait encore quant à la manière de s'en sortir. Assise au niveau des premiers rangs, pré du mur opposé à celui percé par le porte d'entrée, les étudiants qui l'entouraient, suivaient attentivement le cours ou gratter leur parchemin du bout aiguisé de leur plume.

Evidemment, cette ambiance ne dura pas longtemps. Les têtes se relevèrent et les visage se tournèrent vers l'arrière de la salle d'où émanait des bruits insolites. Un Serdaigle qui bêlait et se comportement comme un mouton. Les yeux sombres de l'asiatique se détournèrent ennuyés par le spectacle, aucun sourire ne déformant ses lèvres. Pathétique. Elle espérait que Warren fit cesser aussitôt ce bouquant. Le bruit était des plus désagréable, car il fallait ajouter à cela les gloussements d'un public à l'humour peu élaboré. Puis ce fut au tour du petit matériel de subir un sortilège adressé, cette fois, directement à la femme nouvellement nommé au poste de professeur.

Chaitan agaçait  par l'attitude enfantine qui amusait la cantonade et remettait en question l'autorité de l'ancienne concierge, leur faisait surtout perdre du temps. Finalement, sa baguette visa l'imitateur grotesque d'un " Petrificus totalus ". Ses oreilles s'en trouvèrent soulagées. Désormais, elle pouvait attendre que Warren mettre de l'ordre avant de reprendre le cours.

Bien sûr, avec Warren comme prof, Eva s'était attendu à un cours pour le moins... explosif, mais alors là! Elle était vraiment extraordinaire. Le cours avait commencé à peine dix minutes plus tôt ( et s'était ouvert, quand même, sur une critique plus qu'acerbe de l'ancien professeur par l'ancienne concierge qui n'avait pas peur des mots!), et c'était déjà la pire pagaille, le plus extraordinaire capharnaüm qu'avait jamais vu la jeune fille. Mis à part la pluie, voire, la tempête de boulettes imbibées d'encre (quand ce n'était pas l'encrier lui-même, allons-y gaiement, n'est-ce pas?), Ethan Wood s'était visiblement découvert une seconde nature... de mouton, après tout pourquoi pas? Et derrière elle, Zoey Higgs et Charli Proulx riaient à gorge déployée. Jusque là la professeur était restée étrangement calme, et ils auraient dû se méfier. Tout d'un coup, elle cria un STOP!! retentissant, et après avoir délivré le malheureux Serdaigle, elle appliqua aux coupables leur sanction.

Sans qu'elle ait prononcé une seule parole, ils se retrouvèrent pendus par la cheville, à se balancer comme des gousses d'ail suspendues aux poutres d'une vieille maison. Ils étaient magnifiques ainsi, sans compter qu'ils gigotaient comme de beaux diables, ce qui bien évidemment ne les aidaient absolument pas à redescendre. Evangeline sentit son sérieux la quitter, mais fit un effort sur elle-même: la prof continuait son cours.

"Passons à la pratique maintenant. Levez-vous tous et mettez-vous en ligne !"

Evangeline se retrouva, comme au cours précédent de Défense contrez les Forces du Mal, derrière Violaine Corrigan, une sympathique petite Gryffondor.

"Vous allez penser à un souvenir heureux… Mais vraiment très heureux… Evitez-les souvenirs comme votre dernière dégustation de chocogrenouilles, pensez plutôt à la fois où vous aviez reçu la lettre de Poudlard ou encore quand vous étiez dans les gradins lorsque votre équipe préférée avait gagné le championnat… Toute cette joie. Vous avez le sourire qui s’étire jusqu’aux oreilles, et vous ne voulez être nulle part ailleurs que dans se souvenir-là…"

Un bon souvenir? En regardant Violaine se concentrer devant elle, la jeune fille se creusa la tête à la recherche de son meilleur souvenir. Deux ou trois lui revinrent en tête: tout d'abord, la fois où, avec sa camarade de dortoir, Jessy Brown, elles avaient eu l'immense privilège de rencontrer une licorne au cours d'une escapade vraiment mémorable dans la Forêt Interdite... Ce soir de Noël, lorsqu'elle était encore petite, toute la famille réunie autour de la cheminée et ce cocon d'amour qui flottait tout autour... Ou encore, le jour où elle avait été, avec son père, acheter sa baguette magique. C'était sa première véritable rencontre avec le monde des Sorciers, elle l'avait tant attendue...

elle s'aperçut alors que c'était son tour, et paniqua un peu, de peur de rater le sortilège. Mais après tout, il n'y avait pas de raison, et puis, si elle n'y arrivait pas du premier coup, eh bien, qu'à cela ne tienne: elle réessaierait. Elle fit le vide en elle, et attira à elle le souvenir de la baguette magique, s'efforçant de reconstituer intérieurement l'ambiance de la boutique ce jour-là. Les boiseries qui sentaient bon... Le mètre magique qui avait pris ses mesures  tout seul (cela lui avait paru absolument fantastique, à l'époque), et puis cette odeur indéfinissable qui ne s'attache qu'aux souvenirs, cette odeur de douceur et de mélancolie mêlées, de magie aussi, au sens propre comme au figuré. En faisant un effort, elle avait l'impression qu'elle pourrait même sentir le comptoir de bois en tendant la main...
Cela devrait suffire pour le sortilège, songea-t-elle. Elle leva sa baguette, et souffla:

"Spero patronum!"

Tout d'abord, il n'y eut qu'un filet d'argent liquide et vaporeux, comme un brouillard d'automne, et puis, peu à peu il s'opacifia et prit forme, celle d'une fragile biche d'argent, qui cependant était encore loin d'être aussi nette et brillante que le paon de miss Warren. Mais pour un début, Evangeline était déjà très contente de son résultat.

Sa voisine lui répondit sur le même ton:

- Non. Mais mon père m'en a déjà un peu parlé, sans pour autant m'expliquer la formule car il trouve ce sort "trop compliqué pour une enfant de mon âge".

En la détaillant, Heather remarqua qu'elle était effectivement un peu jeune, sous doute une première ou deuxième année. La verte et argent entendit un bruit dans le fond de la salle et quand elle se retourna pour en découvrir l'origine, elle découvrit une Gryffondor à genoux sur le sol après avoir exécuté une bien belle chute. Honteuse, elle était devenue aussi rouge que le blason de sa Maison et murmura au professeur!

- Professeur Warren, pardon pour mon retard..l'heure est passée vite, veuillez m'excuser, cela ne se reproduira plus.

L'Irlandaise regarda la rouge et or prendre place puis s'évertua à noter les mots-clés du sujet présent dans les réponses de ses camarades et de sa professeure. Mais, décidément, le cours ne semblait pas vouloir se dérouler dans de bonnes condition puisque un élève de Serdaigle se mit à se comporter comme un mouton. Elle crut, au départ, qu'il l'avait fait exprès, un peu comme s'il avait été mit au défi. Mais, après qu'il ait longuement bêlé, elle comprit qu'il était sous l'influence d'un sortilège lorsqu'il se mit à dévorer les cucurbitacées.

Un petit sourire souleva le coin des lèvres de la verte et argent, mais s'effaça dès que son encrier, comme beaucoup d'autre, s'éleva dans les airs pour atterrir quelque mètres plus loin, sur les vêtements de Warren. La Serpentard se figea alors sur sa chaise. Elle n'était pas une femme particulièrement impressionnable, pourtant, elle se serait sans doute pissée dessus à la place des farceurs. Un rage folle couvrit le visage de l'enseignante, qui remit rapidement de l'ordre dans son cours. Zoey, Peter, et Charli se retrouvèrent rapidement suspendus par la cheville.

- Bien ! Continuons le cours ! Passons à la pratique maintenant. Levez-vous tous et mettez-vous en ligne !

Attrapant sa précieuse baguette, Heather se plaça dans la longue file qui se terminait au fond de la classe. Etant cinquième, elle voyait parfaitement l'enseignante exécuter le sortilège et n'en perdit d'ailleurs pas une miette.

-Spero Patronum, prononça-t-elle.

Un paon argenté émergea de la baguette de Warren, et, quelques instants plus tard, tandis qu'il s'était envolé au-dessus de leur tête, il déclara d'une voix bien audible: « Voyez comment ça marche… »

La cinquième année était émerveillée. C'était la première fois qu'elle observait un tel niveau de magie mais douta fortement de pouvoir reproduire ne serait-ce que le centième de se sortilège.

- Bien ! Pour tous ceux qui ne savent pas réaliser le patronus. Je voudrai que vous preniez votre plus beau souvenir. Un moment incroyable passé… Fermez-les yeux.

La Serpentard n'écouta plus les dernières consignes de l'enseignante. Elle fouillait parmi son passé un souvenir heureux. Tout ce qui lui vint à l'esprit était des souvenirs de sa mère. Warren fit travailler les élèves devant elle et son tour n'allait pas tarder.Il lui fallait tout de même un souvenir plus précis que cela.

Se rappelant du cours de Défense contre les Forces du Mal, Heather choisit le jour de son sixième anniversaire, quand sa mère l'avait fait chevaucher un Hippogriffe. Désormais, tout était entre ses mains. L'Irlandaise s’imprégna de se moment: le vent dans ses cheveux, les bras de sa mère tout autour d'elle, les paysages magnifiques en contre-bas, le cri béat qu'elle avait poussé, jusqu'à même l'odeur forte de feuille et de terre mouillées par la pluie.

Mais les bras et le corps chaud qu'il la tenait en sécurité n'avait pas de visage, pas de voix non plus; il lui était impossible de se souvenir d'Agnieszka dans son intégralité. Malgré la perfection de cette réminiscence, la peine apparue sans qu'elle ne s'en rende compte. Comme un venin, elle se rependit en elle, vicieusement, empoisonnant chaque secondes de ce bonheur.

- Spero patronum, formula-t-elle.

Persuadée d'avoir réussi son sortilège, Heather fronça les sourcils, discernant avec peine le faible et presque transparent filet s'échappant de sa baguette. Elle ne comprit pas se qu'elle avait pu rater, cherchant des yeux un trou assez grand pour se cacher après la honte que cet échec lui procurait. Heureusement pour elle qu'il ne s'agissait que d'un exercice, face à un détraqueur, elle serait déjà morte.

{Laura à encore 16 ans pour le cours bien évidemment :3}

Chacun donna sa réponse, et April les compléta toutes plus ou moins. Laura ne savait même pas si elle avait entendu la sienne, mais après tout, elle n'avait fait que répéter tout ce qui s'était déjà dit, alors cela lui importait peu. Venir à ce cours et dans n'importe quel cours, l'importait d'ailleurs très peu aussi. Mais bref comme l'avait si bien dit la prof. Le cours allait peut-être enfin vraiment débuter. Enfin ça, c'était du moins ce que la blonde espérait, mais  bien entendu, il ne fallait pas s'attendre à que tout se passe bien. Ce serait été trop beau. Tout aurait pu bien se dérouler, et Laura aurait pu faire ce cours puis s'en aller et être tranquille pour sa journée, mais non. La Serdaigle ne comprit d'ailleurs pas tout. Il y eût des cris, des rires, des bombardements de boulettes de papier ou autre, un des élèves qui monta sur le bureau de la prof pour manger les courgettes encore posées dans le panier. Laura se demanda pendant un moment ce qu'elle foutait là. La plupart des gens riaient, elle, ça la fatiguait juste. Elle sentait le mal de crâne qui n'allait pas tarder à arriver si ça continuait comme ça. Quand les bombardement cessèrent, la prof se décidé enfin à mettre fin à tout ça. En cet instant, elle était la personne que Laura aimait le plus au monde. Quelques coups de baguette  plus tard, le calme revint enfin dans la salle. OUF !

Bien ! Continuons le cours ! Passons à la pratique maintenant. Levez-vous tous et mettez-vous en ligne !Pour ceux qui ne connaissent pas la formule, c’est Spero Patronum.


Miss Warren sortit à nouveau sa baguette, et fit une démonstration à ses élèves. Le fil argenté caractéristique du sort de Patronus s'échappa alors de sa baguette, et finit par former un magnifique paon qui vola un peu au dessus des élèves. La prof le fît parler, puis il disparût. Tous les élèves s'étaient mis en ligne comme l'avait demandé April un peu plus tôt, et s'apprêtaient maintenant à réaliser le sort. Laura n'avait jamais eu l'occasion d'essayer, et avait redouté ce moment depuis son entrée ici. Elle savait beaucoup de ce sort et avait souvent eu l'envie d'essayer. Mais elle avait toujours été persuadé qu'aucun de ses souvenir n'était assez heureux pour réussir. Alors elle avait abandonné. Aujourd'hui serait l'occasion de voir si elle réussirait ou pas. Warren passa au milieu des deux files d'élèves et leur donna alors des conseils.

Bien ! Pour tous ceux qui ne savent pas réaliser le patronus. Je voudrai que vous preniez votre plus beau souvenir. Un moment incroyable passé… Fermez-les yeux. A présent, vous allez penser à un souvenir heureux… Mais vraiment très heureux… Evitez-les souvenirs comme votre dernière dégustation de chocogrenouilles, pensez plutôt à la fois où vous aviez reçu la lettre de Poudlard, ou encore quand vous étiez dans les gradins lorsque votre équipe préférée avait gagné le championnat… Toute cette joie. Vous avez le sourire qui s’étire jusqu’aux oreilles, et vous ne voulez être nulle part ailleurs que dans se souvenir-là…


Comme la prof l'avait demandé, Laura avait à présent les yeux clos. Et elle cherchait. Elle cherchait ce fameux souvenir dont April parlait, ce souvenir heureux qui lui ferait réussir cet exercice. Elle entendait déjà certains prononcer leur sort, et elle, n'avait toujours rien trouvé. Le jour où elle avait reçu sa lettre ? Elle était heureuse oui, mais elle ne savait pas ce qui l'attendait. Ce souvenir n'était pas assez. Il fallait qu'elle trouve mieux. Tous ces bons moments qu'elle passe avec sa chouette ? Des souvenirs plus que d'heureux, mais Laura avait le pressentiment que ça ne fonctionnerait pas. Soudain, elle eût un flash. Elle savait à quoi elle devait penser. A son meilleur ami: Drew. Elle devait penser à la première fois qu'elle est allée le revoir il n'y avait pas si longtemps que ça. Ça avait été le plus beau jour de sa vie. La blonde se plongea alors dans ce souvenir. Tout lui revient alors en mémoire. Sa "promenade" dans le monde Moldu, son arrêt devant leur ancienne école, son arrivée devant son lycée, la première fois où elle avait replongé son regard dans celui de celui qu'elle avait laissé pendant tant d'années. Tout était là, devant elle, tout était comme si elle revivait la scène. Cette scène, elle voulait la revivre tous les jours de sa vie, sans exception.


Alors sans même s'en rendre compte, la blonde avait levée sa baguette devant elle toujours les yeux fermés. "Spero Patronum" ces mots étaient sortit seuls de sa bouche. Elle n'avait que murmuré, mais cela dût suffire puisque quand elle risqua à ouvrir les yeux, elle vit un mince fil brumeux sortir de sa baguette. De là, ce fil s'épaissit, et commença à prendre forme.  Laura était émerveillée, elle ne pensait pas réussir. Elle regarda autour d'elle pour voir les différents Patronus des élèves, mais quand elle reporta le regard sur le sien, elle s’aperçut qu'il ne ressemblait encore a rien et qu'il se dissipait de plus en plus. Il fallait qu'elle se re concentre, qu'elle pense à Draw. Et c'est ce qu'elle s'efforça de faire. Et ça marcha, pour de bon cette fois ci. Le Patronus de Laura prit lentement mais sûrement la forme d'un magnifique pingouin qu'elle fît se promener devant elle pendant un court instant, avant que celui-ci disparaisse. Un sourire radieux était apparu sur mes lèvres de la Serdaigle. Elle avait réussi ce qu'elle avait toujours les plus redouté. Elle y était arrivé. Après avoir réfléchit un instant, la blonde s'aperçut qu'elle n'avait toujours pas répondu à Merit qui lui avait dit que ces rats lui avaient joués des tours et lui avait aussi demandé de ses nouvelles. Voyant que le Patronus, qui avait prit une forme de loutre, de la brune disparaissait lui aussi, Laura se tourna vers son amie et en profita pour lui répondre.

Ah, pas de chance ! Moi ça va merci, je viens de réussir ce que j'avais toujours redouté alors tout va pour le mieux.


Finalement, quand tout était calme, ce cours était plutôt intéressant, et April ne se débrouillait pas si mal avec tout ce monde malgré quelques cons perturbateurs qui foutaient le bordel.

De mieux en mieux, plutôt que de les affubler d’heures de colles ou de toutes autres sanctions, cette femme usait d’un sortilège de Levicorpus contre ses étudiants à l’attitude peu appropriée au sein d’une salle de cours. Le trio la tête en bas devait jubiler plus que de se sentir fautif. Toutefois, décrétant que ça ne la concernait pas, Harel murmura un simple « Accio » afin de récupérer ses affaires. Puis du coin de l’œil, elle surprit celui qui avait bondit sur le bureau de Warren en bêlant, libérer les responsables de sa situation si humiliante. Apparemment, son égo n’avait pas souffert de s’être retrouvé à quatre pattes en train de mâchonner des courgettes devant une assemblée hilare. La prochaine fois se pointerait-il en cours affublé d’un nez rouge ? Etre préfet n’était à l’évidence pas un critère de responsabilité.

Son attention se reporta sur la raison de sa présence ici. Cela semblait si simple à l’écouter de revivre un souvenir heureux. Un à un les étudiants se levèrent pour allongée la chaine humaine, dont la taille des maillons ainsi que leur résistance variée selon les endroits. Chacun attendait son tour, certains en chahutant, d’autres en se plongeant dans leur pensée, d’autre encore en observant leur camarade. Tous ses prédécesseurs réussirent à produire un filet vaporeux opaque, voir même une forme plus ou moins reconnaissable. Lorsque sa voisine débuta sa démonstration, Chaitan s’enferma entre les cloisons de sa mémoire.

Remonter le fil de sa mémoire ne s’avéra pas simple. Comme si elle parcourait un chemin bordait de portes plusieurs restèrent closent. Fouillée son passé en quête de souvenirs heureux nécessité de remuer aussi les moins agréables. Cet exercice ne lui plaisait pas. On ne trouver pas le sentiment heureux en un claquement de doigt, surtout celui qui aiderait à faire face à une créature aussi sombre que semblait l’être un détraqueur. De l’exaspération, l’asiatique passa à la frustration, puis la colère s’ajouta au tout. Sa conscience se refusait à s’attarder trop longtemps sur certains moments de son enfance. Plus elle s’obligeait à trouver moins elle y parvenait. Pourtant, l’adolescente sentit sa magie se déverser dans le bras qui tenait sa baguette. Bien que son souvenir ne lui semblait pas adapté, elle décida de s’y accrocher. Après tout si sa magie décidait d’y réagir. Ses yeux, résolus, en forme d’amendes s’ouvrir, avant de prononcer l’incantation :

Naturellement, sa magie passa de son corps à sa baguette tendue devant elle. Elle se matérialisa sous la forme d’un filet brumeux de couleur noir. Echec. Son humeur s’assombrit un peu plus. Son bras retomba crispé le long de son corps filiforme et sa main se crispa autour du bois de l’objet magique. Echec. Cette idée lui était assez insupportable. Son regard se planta droit devant elle, ignorant complètement ce qui l’entourait.