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La Finlande
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Gaëlle Panyella
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Re: La Finlande
Gaëlle Panyella, le  Mer 30 Aoû - 8:10

Il fait pas très chaud. Première déduction inutile de la journée. Emmitouflée dans des tonnes et des tonnes de couches de laines qui grattent la peau comme une multitude de piqûres de moustiques, je continue à frictionner mes bras dans l'espoir de  recouvrer un semblant de chaleur. C'est un peu vain comme technique, un échec cuisant de tous les instants. Pourtant j'dois bien faire avec, hors de question que je sorte ma baguette pour me réchauffer. Y'a des moldus qui traînent. Satanées personnes. Ils prendraient peur, si je les réchauffais tous vous croyez ? Hum. Ouais. J'suis d'accord, c'est pas la meilleure de mes idées. Mais la frayeur passée, je peux assurer qu'ils seront contents. Mais pas de bêtises. Ce serait fâcheux, même totalement débile, de me priver du spectacle que je suis venue voir en me faisant arrêtée par une police quelconque. Même l'autre là. L'inutile fade je sais plus quoi. Je l'ai vu, il m'a parlé, allez savoir pourquoi, et bah, il m'a fait rester. Je ne raterai ça pour rien au monde. C'est un peu dommage qu'on soit parasité par la haine quand même, mais tant pis. J'sais que quand il s'agit du ciel, je peux voir les couleurs, et ça me suffit à être un peu heureuse.

Le fantôme de Stella me fait des signes, mais je l'ignore royalement. Même que c'est le chat qui la tuée. J'imagine qu'il y avait une raison. Pendant ce temps, je pourrais lui répondre peut-être. On est toujours sur le trajet. Soit. J'me pose la même question que toi tête de nœuds. Tu m'aimes pas, je t'aime pas. C'est aussi simple que le chat de Schrödinger. Non. N'exagérons pas. Un peu plus compliqué que cette expérience. Un rien, une bribe, une miette qu'on laisse sur le sol. Une de plus en fait. Point. Barre. Final. Soupire. T'es obligé de gâcher les moments où je suis bien Liskuvo. C'est plus fort que toi. Peut-être que tu m'as foutu une puce quelque part et que tu me suis à la trace comme un petit chien. L'occasion rêvée pour au final crier haut et fort sur ta face que t'es démasqué. Avec une intonation dramatique et tout, comme on les aime. Fin je sais pas si c'est réellement aimable ce genre de choses, on va partir du principe que si sinon on en a pour la nuit et la nuit je compte faire autre chose que me casser la tête à capter des trucs que de toute manière je ne capterais pas.

Quand vient le moment de partir à la découverte je me rends vite compte que je suis perdue. Finalement c'est moi qui finit en clébard et qui le suis. Je fais mine de connaître le chemin et d'être outrée de remarquer que nous soyons toujours sur la même piste alors que si je le perds je me retrouve totalement paumée et ça faut surtout pas qu'il le sache. Mon ego prendrait une grande falaise et le sien une échelle, j'crois que ni l'un ni l'autre n'a vraiment besoin de ça. D'autant plus que il a les chevilles bien gonflées l'imbécile là, je me vois mal lui rajouter de quoi être fier ou content ou je ne sais quoi qui me mette en position d'infériorité. Vous avez compris ce que j'essaie de dire j'espère, et en disant vous je me rends compte que je me parle à moi même mais en fait je tourne en rond là et ça ne va plus. Je secoue vivement ma tête, remettant ainsi des neurones à leurs places puis recommence à le suivre à la trace. C'est un peu embêtant comme contexte.

Il avait râlé tout à l'heure, avant de s'asseoir sur un canapé. J'en suis presque certaine. Mais il me fait ch*er à jamais être content, c'est pas compliqué pourtant, on va peut-être voir de jolies couleurs alors un effort ça le tuerait pas. T'es un peu débile quand tu le veux. Voilà c'est dit j'ai extériorisé un peu, ça fait du bien.Fin sauf si t'es tout le temps comme ça parce que dans ce cas je suis désolé. C'est sincère en plus, le pauvre quoi, si la débilité le suit à la trace un peu comme moi tout à l'heure ça doit pas être simple de vivre tous les jours. Refusant de suivre son exemple  parce que c'est mwa et de me faire un torticolis de malheur en me dévissant le cou pour regarder le ciel, je me couche directement par terre, ça évite les confusions et tout autre dérangements hormis sa présence mais ça je me la suis imposée toute seule comme une idiote. Tête de linotte. J'parie que c'est sa connerie qui m'atteint, comme un virus, toussa toussa. Bon si il n'y a que lui à l'horizon je peux me permettre un petit sort, alors #Calda sur mes vêtements, ça fait du mal à personne.

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Re: La Finlande
Invité, le  Dim 3 Sep - 22:06

Un peu débile quand je veux...non mais elle se prend pour qui avec ce genre de remarques. Comme si sa tête était en parfaite forme à elle. De nous deux je suis quasiment sûr que c'est moi le moins débile, et ça se saurait si j'avais le prix nobel, alors elle...c'est le cours de divination qui se moque du cours d'astronomie là, j'en crois pas mes mirettes, faut vraiment la remettre en place d'une façon ou d'une autre, heureusement j'en ai parlé y'a pas longtemps à quelqu'un de haut placé en qui je peux avoir confiance, d'ici 5 semaines on la voit plus nul part, bien fait pour sa tête de linotte.

Je regarde le ciel un instant, je pense qu'il vaudrait mieux faire autre chose en attendant. Je dois avoir un jeu de cartes quelque part, mais j'ai pas trop envie de montrer des jeux à l'autre là, autant les garder pour mes vrais amis, eux ils sauront s'amuser avec moi, ici à part un solitaire je me vois mal faire quelque chose, puis lui inculquer quelque chose me semble d'une difficulté extrême, alors je préfère vivre sans elle ma soirée, puis si j'ai un truc à dire je lui dirais en rajoutant une insulte pour paraître crédible, c'est un peu sa marque de fabrique la crédibilité alors ça va passer, aucune raison qu'elle le prenne bien.

Bon, j'ai soif, je me déplace lentement vers le bar, elle a eu l'idée de réchauffer ses vêtements, je trouve pas que ce soit très utile vu qu'il fait assez chaud, mais faut croire que les oiseaux sont assez frileux en dehors de leur habitat naturel, fâcheux pour elle, les blaireaux n'ont jamais froid dans ce genre d'endroits. Même si il est vrai qu'en de pareilles circonstances le gars qui écrit aurait pas été contre quelques doudounes en plus, mais il s'agit de ma vie et pas de la sienne alors on se reconcentre.

C'est long d'aller jusqu'à un bar, les gens se sont réunis là, laissant la pièce où on est, à côté, assez vide, c'est bête pour eux, je pourrais les enfermer comme ça d'un coup, ils verraient jamais les jolies couleurs que nous on va voir, puis j'en profiterai pour assommer la bleue à coup de pied et puis voilà, j'aurais mon petit endroit à moi tout seul, ce plan est génialement génial.

- Un thé à la menthe s'il vous plait.

J'avais envie, c'est tout, rien ne m'a donné cette idée, c'est faux. Mon thé dans la main je retourne m'asseoir, loin de la populace. Certains commencent à venir aussi, se rendant compte qu'il faudra bien bouger un jour ou l'autre si ils veulent voir ce pour quoi on est là.

J'avise Mary, j'aurais peut-être du demander un truc pour elle, enfin je l'aurais fait pour quelqu'un de sympa, du coup pour elle c'est un peu mort, alors j'hausse les épaules devant son regard et reste dans mon idée que c'est pas vraiment mon problème ça.

- Si t'en veux tu te lèves et tu te débrouilles toute seule pour une fois, ils sont sûrement bien meilleurs serveurs que toi par ici ça va te changer la vie.

Bon maintenant que la nuit commence à être bien la nuit, ouai ça veut pas dire grand chose, il fait nuit noire quoi, ça va surement arriver dans les prochaines minutes, y'a plus qu'à se concentrer sur le ciel et attendre les rayons verts et rouges.
Gaëlle Panyella
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Re: La Finlande
Gaëlle Panyella, le  Dim 17 Sep - 0:19

Désolé de répondre :( me fallait un truc sans prises de têtes toussa
Oh et j'ai re envie de thé maintenant ><


J'essaie de comprendre pourquoi je l'aime pas mais faut avouer que ça me revient pas je sais plus dans quel sens ça avait été mais au départ c'était pas si mal entre nous deux mais en réalité je crois que c'était écrit un peu comme le destin on est des p~tain de pantins et j'ai beau couper les fils jours après jours ça suffit pas non il en faut plus mais le plus je ne l'ai jamais et ça me frustre un peu quand même. On est deux idiots paumés au milieu de nul part au fond et c'est pas plus mal d'être perdu. Je crois que il faut parfois être complètement akotédlaplak dans la vie parce que suivre une ligne tracée ça sert à rien au final. On a jamais de surprises, d'aléas, de rencontres surprenantes et faut avouer que c'est nul. Puis si tout est parfait il n'y a pas d'efforts à faire ! On met quoi alors sur le mur des efforts ? Bah plus rien il perd tout son sens et je trouve ça paouf de salir un mur pour rien alors maintenant faut faire des conneries et se rattraper sur le champ !

Je sais pas pourquoi je m'égare comme ça ces temps-ci c'est une catastrophe mais j'imagine que c'est de sa faute à elle, fin à la chute. J'en sais rien en fait mais ça me perturbe un peu trop. Là il est tard il fait froid et j'attends les couleurs en compagnie d'un type aussi glacial que le temps. C'est nul pour un rêve de gosse qui se réalise enfin d'être parasitée par ça. J'espère que quand les jolies choses constelleront le ciel je serai un peu réveillée. Que mes yeux accepteront de voir les lumières. J'suis pas à côté d'Arty, ni de Kohane. Comment je peux espérer voir quoi que ce soit avec Liskuvo Kalsi l’incompétent imbécile fichtrement fâcheux qui est seulement à quelques centimètres de moi ? Bah je sais pas, mais si je les rate je vais me mettre à chialer comme une imbécile et c'est pas beau comme mot ça chialer alors j'trouverai ça encore plus nul puis l'autre il me regardera avec un air condescendant et je serai en pls. C'est nul de parler de malheur comme ça en vrai mais je suis pas Mary optimiste je suis Mary l'enfant pleine de questions qui se cherche sans vraiment de grandes convictions mais qui veut surtout réussi à voir un des plus beaux phénomène terrestre.

L'autre nouille là il a été chercher je sais pas quoi ah bah non le revoilà. Ça sent pas le chocolat chaud qui est en fait de coulis de tomate oui bon tant qu'à s'inspirer de ma vie autant y aller jusqu'au bout hein mais vraiment du thé à la menthe et là je suis sûre que c'est ça y'a pas moyen que ça soit autre chose puis j'ai pas la tête du pape si y'en a encore un au 22e siècle ! Bon il peut pas s'empêcher d'être désagréable par contre c'est pas parce que je le fixe comme une paumée que j'attends quelque chose de lui namého il peut être sympa quand je fais rien sérieusement. Je passe ma vie à essayer de me débrouiller seule et à pas y arriver. Il sait appuyer où ça fait mal j'ai envie de me lever et de lui mettre une claque. Mais vu que je peux pas bah tant pis hein vu qu'il a des réflexions de gosses bah je vais avoir une attitude d'enfant tiens... D'un bon je me retrouve sur deux pieds, tente de lui renverser son verre dessus bawai tu dors alors tu choisis si Lisk est cramé ou pas puis me place à côté de lui. On t'a jamais dit que c'était pas gentil d'être méchant sérieusement ? Bon en vrai je préférais le sol mais tant pis.

Bon ma phrase elle casse pas trois pattes à un canard. D'ailleurs c'est pas ça l'expression ? J'sais pas. Assise ici à fixer le ciel noir et blanc je repense un peu à tout ce qui s'est passé. Il pensait pas que je l'aimais bien à un moment ? Ouais avec Peter. Bah quoi si il sait voir qu'elle crache dans un verre elle peut bien entendre à quelque mètres. Je relève un peu la tête, regarde ses yeux gris, sa tête de plouc. Ouais mais non, c'est pas la même chose que avec Arty et l'être de chair lui. J'sais pas pourquoi il a pu penser ça, l'alcool sans doutes mais alors il le tient vraiment mal. Oh et puis zut autant demander. T'as cru sérieusement Peter quand il t'a dit que je t'aimais ? Parce que bon moi j'y crois pas trop tu vois. Oui voilà c'est dit maintenant j'ai plus qu'à attendre la réponse pour être fixée. Le ciel est noir d'encre et je trouve ça génial.

Une aurore un rêve au premier abord
Une réalité quand on se donne les moyens d'y arriver
Des couleurs qui scintillent dans le ciel d'ombres
La narratrice est fatiguée
alors elle va pas tenter plus loin de poétiser

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Re: La Finlande
Invité, le  Jeu 21 Sep - 20:44

Elle se relève d'un coup, surprenante la petite là. Eh non ! Tu t'arrêtes tout de suite ! Le contenu du verre finit par me couler dessus avec ses bêtises, je sens la moutarde me monter au nez. Bah forcément que c'est chaud, évidemment, c'est du thé ! Donc c'est chaud, non mais quelle cruche, c'est du grand n'importe quoi ce qu'elle me fait là. Y'a des limites aux bêtises et elle l'a largement atteinte, depuis des mois même, depuis qu'elle est venue aux Halles je pense, la limite avait été franchie, j'hésite à lui briser le reste du thé et le verre en même temps sur la tête, ça lui fera les pieds, une belle commotion cérébrale de surcroît.

Mais bon, apparemment c'est pas gentil d'être méchant qu'elle me dit, c'est sûr que là elle est vachement sympa avec moi ! En plus elle s'assoit juste à côté de moi, je m'écarte rapidement, à la recherche d'espace, elle me gêne, c'est méchant de sa part, elle était mieux par terre comme les gens de son bar de débiles, Moi j'veux pas d'un parasite comme ça dans ma petite existence qui n'en mène déjà pas large, qu'elle vire de là avant de s'incruster de manière un peu trop présente, genre qu'elle aille dans une pièce ronde avec des murs de bulles où les gens l'aiment, moi j'irais pas, je suis mieux ici avec mon plafond de verre.

- T'as cru sérieusement Peter quand il t'a dit que je t'aimais ? Parce que bon moi j'y crois pas trop tu vois.

Euh ? Quoi ? Elle est totalement paumée là, j'ai rien cru du tout moi, puis comment elle sait que Peter m'a dit ça la dernière fois qu'on a bu un coup ensemble ? Ah, oui, c'était elle la serveuse, elle devait espionner dans la pénombre pendant qu'on discutait de sujets un peu étranges, en tout cas elle a complétement déliré là, où alors Peter l'a raison et elle essaye de se persuader que non, j'sais pas quoi penser moi.

- Bah nan, puis je t'aime pas moi, t'es trop nulle c'pas possible. Nan mais sérieux comment ça se fait que t'ai entendu déjà, puis en plus comment tu peux t'en souvenir ? Ça t'a troublé ? T'as un truc à cacher peut-être ? Ça va pas chez toi hein faut te faire retaper le cerveau, consulte.

Elle croit vraiment n'importe quoi, j'en ai profité pour lâcher quelques petits tacles parce que bon, c'est pas drôle sinon, on est pas là pour avoir une discussion tout à fait normale, en plus c'est subjectif et relatif alors on peut pas y faire grand chose. Je me demande bien pourquoi elle ressort ça, je pensais pas qu'on pouvait autant faire revenir ce genre de phrases balancées à la volée comme ça, elle doit vivre une vie bien triste.

C'est à ce moment de mes pensées que de petites lueurs vertes commencent à apparaître dans le ciel, me détournant totalement de mon idée de moqueries, je suis direct obnubilé par ce qu'il se passe. Je dois passer mes mains devant les yeux plusieurs fois pour vérifier que c'est bien ce que je crois, oui c'est, le début d'une Aurore, pas l'Aurore hein c'est totalement différent, là c'est coloré, lueur de bonheur, je sens mon corps frissonner tandis que les lumières commencent leur danse, prenant de la place dans le ciel, je laisse échapper un souffle admiratif, puis me tait, préférant rester silencieux et admirer un peu.
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Re: La Finlande
Gaëlle Panyella, le  Mar 3 Oct - 21:07

Tu sens ce truc là Lisk ? Ce bidule qui donne envie de subir la cage à rat pour que quelque chose aie le cran de te bouffer le ventre ? Moi je l'ai, j'en peux plus de toi, puis de ces gens-là qui sont aussi bêtes que leurs pieds et qui voient pas que ça fait mal. Bon je te rassure tout de suite même si t'es pas dans ma tête, tu me donnes pas envie d'être bouffée par un rongeur, t'es un peu trop nulos pour ça. Après t'es tellement pas gentil et idiot que j'ai peur que quelqu'un subisse un jour toussa. Fait pas de conneries s'il te plaît. Merci. Puis de toute façon j'espère bien que tout le monde va finir par comprendre. Que faut pas t'approcher. J'ai pas envie de savoir. Puis t'es un peu comme un sushi tu vois. Pas très bon, un peu trop cru et piquant. Le vert algue ça t'irait pas au teint, n'essaie jamais. Faudrait ptet que je te le fasse remarquer. Mais j'ai pas envie. Parfois ça m'arrive, j'ai plus envie de rien, même pas t'insulter. Faut croire que y'a une personne quelque part qui est vraiment douer pour m’ôter cette envie. Génial.

Le ciel il est joli quand même, avec ses couleurs inexistantes. Et un peu triste. Je sens que ça s'assombrit partout autour. Et c'est vraiment nul. Qu'est-ce qui se passe Mary ? Comme si je savais Stella, comme si je savais... Trop d'incompréhension dans ce monde, je suis sans doutes pas faites pour lui... Deux secondes trente de réflexion plus tard : bah pourtant je suis restée, donc c'est que j'ai pas trop le choix. Puis l'autre il me dit des choses pas gentilles encore. Je pense que ça me fait pas si rien que ça en fait. Mais pourquoi ? J'en sais fichtrement rien. Si quelqu'un se décide à m'apporter des réponses, genre pourquoi j'ai jamais eu de chocolat dans mes chaussures à la St Nicolas, bah je suis partante hein. Qu'il ne m'aime pas, c'est pas l'important. L'est trop détestable, c'est réciproque. Mais pourquoi je suis nulle ? Puis j'ai un cerveau dysfonctionnel aussi. Comme si je ne le savais pas. C'est pas lui qui se tape des hallucinations tous les jours. Quel enfo~ré. J'aimerai lui dire beaucoup de choses, vraiment, mais j'y arrive plus. Je crois que. Ouais il se tait en plus. Ma tête monte, mes yeux regardent à nouveau là, si haut.

T'es qu'un salop~rd au moins c'est dit clairement je n'ai pas de soucis à me faire les choses sont nettes
Puis d'un coup je vois le ciel bouger mais je comprends pas trop ce qui se passe
Après je capte et je commence à pleurer
Je vois pas
Tout ce trajet pour ne rien voir, juste que ça bouge, non c'est pas possible
Alors je frotte mes yeux, une deux trois fois, ça ne change rien
Du coup je décide de les peindre avec ma pauvre petite tête
Ma main tente, un pinceau imaginaire à la main, mais ça fonctionne pas
Non elles veulent pas
Stupide Mary, fallait pas croire que t'allais voir, c'était évident
Avec lui à côté, pas possible

Non je refuse
J'ai pas fait tout ce trajet pour que ça n'arrive pas, je refuse
Il ne faut pas que ça se passe comme cela
Vous n'avez pas le droit de me gâcher ça
J'ai trop attendu, j'en ai rêvé tant de fois
Puis là, il s'offre à moi, et j'suis pas foutue...
Bon autant y aller radicalement, je ne partirai pas d'ici
Tant que une seule lueur ne viendra pas pointer son petit nez

Toute cette réflexion se passe vraiment très vite, même pas trente seconde après l'éventuelle lumière, et je me retrouve sur le sol à cogner assez férocement mon front. Je tiens bien, vous inquiétez pas, ça secoue un peu mais rien d'énorme non plus. Un moment je crois qu'il y a une petite ouverture. Hum. Je peux tenter à nouveau de fixer. En effet, c'est bien saigner du front qu'il faut faire, les couleurs sont enfin là. Je retourne sur le banc, à côté de monsieur le plouc de service et peut enfin profiter. De simples lignes, vertes, bleues, je ne sais pas trop. Elles bougent et remuent. J'ai l'impression qu'elles sont proches mais en réalité elles sont à pas mal de kilomètres de moi. On dirait un peu des petits poissons qui nagent pour contrer le courant.
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Re: La Finlande
Invité, le  Ven 20 Oct - 21:40

J'ai toujours son LA.

C'est pas à ma faute à moi, si Mary Drake, préfète Serdaigle, est bête comme ses pieds. Je vais pas me vanter de savoir à quel point ses pieds sont intelligents, je veux bien admettre qu'il faille 2 de Q.I pour pouvoir vivre, alors je pense que ses pieds sont un peu au dessus du seuil de larve, parce que c'est pas fou une larve, mais elle dépasse sûrement pas la seuil de limace. Mary la limace ça lui va bien, si ça se trouve c'est une chenille qui deviendra un joli papillon d'ici quelques années, mais j'en doute. D'accord on est jamais sûr de rien, mais moi je suis sûr de tout alors bon, je suis quand même vachement intelligent.

Sa tête remonte vers le ciel, puis une insulte part, quelque chose de différent de d'habitude. Où est passée toute l'originalité de nos discussions ? Sûrement encore en Ecosse ou à Londres, tant pis pour elle. Cependant je me garde bien de lâcher une insulte aussi rudimentaire dans sa face, elle mérite un niveau de méchanceté un peu au dessus, je suis un peu blessé qu'elle se contente de ça, mais bon, je rejoins la direction de son regard et me retourne vers le ciel, toujours un peu perdu sur ce que je viens d'entendre.

- C'est pas très gentil...

Maintenant elle se met à pleurer, je laisse tomber le ciel, elle me dérange beaucoup trop. Qu'est ce qu'il se passe encore ? Elle peut pas juste se taire, regarder, puis dire "Ouah c'est beau" comme n'importe qui ? Faut-il forcément qu'elle aille jusqu'à se mettre à pleurer et à...je sais pas trop ce qu'elle fait d'ailleurs, un truc du style se frotter les yeux beaucoup, dans le ciel pourtant il commence à y avoir de plus en plus de lumières, qui commencent à danser, quelque chose que j'aurais jamais pensé voir, mais elle gâche tout, j'arrive pas à regarder, à apprécier, parce que y'a Drake la gamine qui préfère chialer.

- T'es chi*nte sérieux.

Peut-être pas le truc à dire, elle est partie se mettre la tête contre le sol. Je jette un œil autour, un peu gêné. J'aimerai bien dire que je ne la connais pas, mais bon ça se voit qu'on se connait vu qu'elle vient de m'insulter à voix haute. Puis j'hausse les épaules, ce serait bien qu'elle s'arrête un petit coup là, histoire de se décider sur regarder le ciel, je veux le ciel !

Mais non, bien évidemment, faut continuer, faut taper, une fois, deux fois, encore plus, je fais un rictus à chaque fois que sa tête tape contre le sol. Essayant de ne pas ressentir cette douleur psychologique qui vient quand quelqu'un se fait mal. J'aime même pas ça, la regarder se faire mal toute seule, j'hésite à aller l'arrêter, mais elle retourne à sa place tranquillement juste après, j'ai la bouche toujours ouverte devant l'horreur à laquelle je viens d'assister, les yeux grands ouverts. Mais...mais...Mary....elle est toute ensanglantée, mais on dirait qu'elle n'a rien. Elle se remet à regarder le ciel comme si de rien n'était. Moi je peux pas faire ça. Je me mets à la secouer un coup, pour voir si elle réagit.

- Mais qu'est ce que tu fous ?! Faut te soigner la tête...ça va pas.

Je porte la main à ma baguette, continuant de la secouer. J'hésite à lui foutre une gifle, je sais pas si ça peut aider de quelque manière que ce soit. Mais j'en sais rien, d'un nouveau haussement d'épaule je laisse ma main partir. Elle m'a énervé, c'est pas du jeu là. Je commence à avoir de la peine, et c'était dur, mais son comportement est incompréhensible, j'en viens à me demander si c'est vraiment elle.

- Mary ?!

Je lui prends la main et la tire en me levant pour qu'elle me suive plus loin que je soigne sa blessure, j'en ai marre d'elle, c'est vraiment un boulet.
Gaëlle Panyella
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Re: La Finlande
Gaëlle Panyella, le  Jeu 2 Nov - 11:17

J'ai son LA

C'est si beau, à tel point que j'oublie le froid
Et la douleur, même si ça lance, ça s'arrête, parce que mon cerveau refuse de rater quoi que ce soit
L'autre chi*ur de première que je ne supporte pas, il n'existe plus non plus
Y'a des moments où même ma haine à ses limites, et là elle se retrouve à l'état de néant
Ses paroles désagréables s'élancent en même temps que les jolies couleurs qui reviennent petit à petit
Magnifiques, les aurores
Elles sont vertes, comme un champ d'herbes
Avec de longues tiges de roses sans ronces qui s'éloignent jusqu'au ciel
Enfin, elles y sont déjà, mais on comprend le principe quoi
Puis c'est comme si en ondulant, elles couraient en quelque sorte, pour fuir la nuit
Pour se laisser aller à la vie rapide
Je ne me souviens pas de ce qui les crée mais franchement ça vaut la peine de le regarder
Ma tête se balance, gauche, droite
Un liquide étrange semble couler contre mes joues
Sûrement une illusion
Parmi toutes ces belles courbes
J'me vois bien nager là-bas
Devenir aurore aussi
Je serais même pas étonnée de voir le visage d'un ours apparaître entre tout ça

Ce qui arrive pourtant, parce que c'est la tronche toute moche de Kalsi qui apparaît pour gâcher ma vue. Il sait pas se retenir, pour une fois qu'on se foutait la paix mutuellement. Non, c'était trop demandé. Mais je parie qu'il pense la même chose, juste avec des raisons différentes, mais je sais pas lesquelles. Après il trouve ça sympa de me secouer. Ma tête fait bang bang. Au moins j'arrive encore à apercevoir quelques bribes quand la sienne accepte de se dégager. C'est qu'il a de la force l'enf*iré. oups un mot pas beau Au final je bouge pas, j'sais pas si c'est par manque de force ou manque d'envie. Je le laisse faire, si ça l'amuse tant mieux pour lui. Après j'ai quand même mal au crâne maintenant à cause de lui, il me le paiera une autre fois. Enfin, c'est ce que je voulais, mais l'a pas l'air de ce que monsieur désire. Il me demande ce que je fais, quel imbécile. Bah je regarde le spectacle, et toi ? Qu'est ce que tu fiche ! J'crois pas qu'il m'a entendue puisqu'une gifle cinglante vient assommer ma pauvre joue. Aïe. Pourquoi il se permet de faire ça ? J'ai rien fais pour une fois... Finalement il m'attrape la main et je suis tirée, loin de mon joli banc.

Tentative pour tenir sur les jambes
Mais ça fait mal mal mal
J'tremble, le lâche, puis m'affale sur le sol, trop compliqué d'être debout
Pong, nouveau coup de crâne vs quelquechosedesolideonsaitpasquoi
J'essaie quand même de relever le dos
L'a peut-être raison, c'est pas une bonne idée
De continuer avec du sang
C'était ça le liquide....
Et vu que ça m'énerve
D'avoir tort
Je tente de marteler ses jambes à coups de poings
C'est pas fructueux au final, les gestes sont mous
Comme le coeur des éoliennes
Frustrée je recommence à pleurer

C'est injuste quand même. Je pose ma main sur mon front. Elle devient toute poisseuse. Okay j'admets que c'est paouf mais je regrette pas au final parce que j'ai pu voir ce qu'il y a au-dessus de nos têtes. C'que je tente d'expliquer à l'autre andouille. J'ai une raison hein, sans ça je voyais rien, ça valait la peine tu sais. Il ne doit sûrement pas le savoir mais au moins maintenant c'est chose faite. Tant pis si j'ai encore une m*rde après ça, toute façon les neurones ils sont déjà partis bien loin, puis bientôt ce sera l'heure du câlin collectif pour me faire pardonner de toutes les fois où par ma faute ils ont sautés. Tout un programme. C'est petit un neurone hein, mais ensemble ça fait quand même une sacrée masse, j'ai déjà été ensevelie une fois, alors une deuxième, faudra un équipement de hockey sur glace pour ne pas me faire assaillir. Ils ont même pas compris qu'en remuant trop pour me câliner y'en a qui pètent encore. C'est pas futé, du moins pas les miens. J'crois que ça expliquerait pas mal de choses quand même.

Alala, sacré cerveau
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Re: La Finlande
Invité, le  Sam 18 Nov - 19:10

J'ai toujours son LA. amour

Je la laisse tranquille un peu, le temps de regarder un peu vers le haut, pour continuer de découvrir les couleurs dansantes. On en a de la chance d'être par ici quand même, ça aurait être avec n'importe qui d'autre cependant, ça m'aurait pas dérangé. Quelqu'un qui explose pas sa tête contre le sol de préférence, ça c'est pitoyable.

Mais non, je dois pas la laisser comme ça, c'est nul, après on va m'accuser de l'avoir tuée. T'imagines si on me dit ça ? Comment j'objecte à ça après, non mais c'est elle aussi qui préfère le sol, j'ai même pas encouragé l'affaire, pourtant c'est mon genre avec elle d'essayer qu'il lui arrive quelque chose, mais là nada, rien, elle a décidé de faire ça toute seule. Et qu'est ce qu'elle ose me sortir ? Me demander ce que je fais et que elle regarde elle ! Non mais on aura tout vu, j'ai bien envie de prendre sa tête pour l'éclater encore une fois par terre, pour voir si elle regarde toujours après ou si elle se rendra compte que c'est ouvert et que là elle regarde du sang en grande partie, ça m'amuse pas trop ça, on dirait qu'elle le fait exprès pour que je m'occupe d'elle quoi.

Voilà qu'elle se laisse presque tirer, ah bah non j'ai rien dit, faut qu'elle continue son cinéma. Encore un coup sur la tête, encore une fois par terre. Je regarde autour, guettant quelqu'un qui viendrait m'aider pour en finir avec elle. J'sais pas...un mangemort qui se ramène et tue tout le monde sauf moi. Pourquoi sauf moi ? Bah parce que je lui ai pas dit qu'il pouvait, c'est aussi simple que ça. Elle pleure aussi, mais c'est une calamité. Je regarde encore un instant le ciel, profitant un dernier instant. Prenant une grande inspiration, à l'aube d'un choix des plus difficiles, parce qu'en vrai je peux la laisser là, je suis sûr que je peux terminer de regarder mon Aurore et revenir m'en occuper. C'est la solution numéro une.

Après y'a la solution numéro deux, la courageuse quoi, celle que je vais prendre, j'ai déjà choisi. Je pousse un nouveau soupir tandis qu'elle me donne quelque coup dans les jambes, on dirait que je lui fais plus de mal que ce qu'elle se fait toute seule. Puis maintenant elle me balance qu'elle avait une raison. Bah tiens, moi aussi j'avais une raison de te foutre une gifle, non mais n'importe quoi sale gosse.

- Tu veux pas juste regarder comme tout le monde ? Maintenant faut enlever le sang...allez laisse toi faire un peu.

Hop je l'emmène dans un coin. Histoire que personne ne me voit faire. Puis je lui fais un bisou magique, pas un vrai hein, faut pas abuser non plus. J'aime bien les bisous magiques mais il paraît que c'est flippant. Du coup bah je vais me contenter d'un petit sort, un Episkey pour qu'elle arrête de saigner. Puis je m'assois juste en face, pour observer ce qu'il va se passer, c'est bien beau de la soigner, mais faudrait qu'elle s'arrête. Je la laisserai pas repartir si elle se calme pas t'façon, elle va me faire honte, tseuh.

- Si tu te calmes on a peut-être une chance de voir la fin, sinon ça ferait une nouvelle chose que je pourrai te reprocher, t'es vraiment un sacré boulet hein, t'aurais jamais du aller à Serdaigle vu ton cerveau.

Petite pique quand même. J'veux bien être sympa mais y'a des limites, je suis pas le secours sorcier non plus. Déjà que je risque d'avoir aucun dédommagement pour ce que je viens de faire. Alors que je viens de gâcher mon plaisir pour cette chose, alors si en plus j'ai plus le droit de lui envoyer des piques, ça va mal se passer, déjà qu'en vrai elle le vit mal faut pas qu'elle le vive mal plus que ça.
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Re: La Finlande
Gaëlle Panyella, le  Mar 19 Déc - 10:23

Désolée, j'ai fais traîner le plus que j'ai pu ♥
j'ai écris avec ça Mais Youtube mettait un truc nul après et j'avais la flemme de passer donc c'était que ça vualà

Les yeux vers le ciel toujours dansant, un peu flou, vue brouillée par les larmes mais qui n'empêche pas de trouver quand même ça beau. Une belle mer dans le ciel. Un jour quand je serai grande, je deviendrai géante, et même que je retournerai la Terre de mes mains, pour pouvoir nager entre les nuages. Si il ne veut pas venir à moi, je le ferai arriver. C'est pas bien compliqué quand même. Suffit de demander, s'il te plaît et ça suffit. Et si non, on y va par la force. J'suis déjà grande t'façon, suffit de lever les mains et s'étirer patiemment pour que je touche la pointe d'un gratte-ciel. Mais une gentille brute que je serai, pas comme le petit gars à côté. Lui c'est un méchant monsieur. Faudrait que je tire la langue une deuxième fois, une millionième fois, mais j'ai un peu peur qu'avec le froid elle devienne glaçon. Ce serait dommage ça, de terminer en tant que bloc de glace en Finlande. Et un peu débile comme fin. J'veux une jolie fin ! Pas celle-là. Nan nan, en jolies lettrines itout. Comme ça quand je partirai rejoindre les étoiles, ça s'affichera pendant quelques minutes dans le ciel, ou la mer. J'sais pas si ce sera remis à l'endroit moi ! Dans vos dents les aurores.

Il demande de faire comme tout le monde puis m'emmène j'sais pas trop où. Preuve que c'est pas un malin le Liskuvo, il comprend rien. J'suis sûre que sur l'échelle de la moutonnerie il doit avoir un bon petit 4.5. C'est bien ça, un bon score ! Puis il dit des bêtises, l'a pas compris que fallait pas enlever le sang, que c'était grâce à ça que je voyais. J'aimerais lui dire mais j'y arrive pas trop, c'est plus un grognement étrange qui sort de ma gorge, j'sais même pas si il a entendu. Tant mieux au fond, j'ai pas envie qu'il me compare à un dindon pas assez cuit. Qui sait quelles insultes il serait capable de faire avec ça ! J'veux même pas savoir. Beurk. En tous cas j'ai l'air un peu débile à pas savoir me défendre, et voilà qu'il me soigne en plus ! Mais pour qui il se prend sérieusement. Allez, j'peux mettre un coup, c'est pas difficile, suffit de lever une main, de la lancer, et impact... Abanon ça retombe aussi vite que c'est partit. Tellement fâcheux.

Wais wais je sais Kalsi, si je me calme tu pourras regarder tranquillement. T'es égoïste un peu, moi j'étais calme, mais toi tu t'es  pris pour Batman alors t'as essayé de me sauver... J'sais pas qui c'est moi, l'ennemi de la chauve-souris. En tous cas t'as cru bien faire mais tu t'es foiré, parce que boulet un jour, boulet toujours comme on dit ! C'est bien, j'ai des pensées lucides maintenant, mais j'vois plus rien. Mais vasy te gênes pas, profite du ciel pendant que je croupis dans mon coin t'as vraiment rien compris, et encore j'suis soft. Bon c'est un peu le poisseux qui dit à l'autre qu'il pue, des histoire de boulette. Un jour j'irais chercher de la sauce lapin et je lui renverserai sur la tête ! Comme ça ! Paf pif pouf ! Puis il ressort une évidence, alors que bon c'pas la première fois. Lassitude dans la petite voix plus trop perturbée puisqu'il a jugé intelligent de " venir à mon secours " Je sais je sais c'est un des grands mystères de l'univers !

Coup d'oeil en haut, un peu d'espoir nian en fait non c'est fini, alors vu qu'il a gâché la fin de ma joie j'vais pas lui laisser vivre la sienne quand même, les iris retombent et j'viens me placer devant lui en sautillant pour faire tomber la neige pour l'embêter fort fort fort fort (4) tu vas le regretter petite nouillette ! Bon, ta maman elle t'a jamais dit que c'était pas gentil d'être méchant ? C'est un concept que tu visualises pas bien ? Parler de parent c'était pas la meilleure de mes idées mais il suffit d'enlever les miens *pouf* comme ça c'est mieux, ressasser on sait tous que ça sert à rien, après on tourne dans un rond pas très chouette, une bille sans sortie. J'aimerais pas ça, être coincé dans une bille. Du coup après mon spectacle de sautillement, j'vais mettre mes mains sur ses yeux. Oui bon j'ai rien trouvé de mieux, mais y'a pas un petit bouh ! après, donc vualà c'est pas amical quoi. Tu m'as empêché de voir la fin, tu crois quand même pas que je vais te laisser regarder?
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Re: La Finlande
Invité, le  Dim 21 Jan - 12:21

Voilà qu'elle se met à tenter de parler ou de bouger, enfin elle tente de prendre possession de son cerveau. Serait temps après tant d'années de contrôler un peu ce qu'il y a à l'intérieur. A priori c'est plutôt un échec vu que y'a aucun son intelligible qui accepte de partir, ni même de mouvement qui va plus loin que le bout de son nez, vachement fâcheux ça. Enfin tant qu'elle meurt pas le reste ne m'importune pas trop. Là elle risquait pas grand chose dans l'absolu mais avec sa matière grise déficiente fallait bien faire quelque chose.

Oui j'ai rien compris, comme tu veux. Demain tu vas te réveiller avec un mal de crâne insupportable à cause de tout ce que tu fais et je suis sûr que t'es capable d'essayer de faire rentrer une paille dans ta tête pour aspirer le mal, alors ferme là un peu et laisse moi faire. Je suis certain que tu comprends même plus ce que je dis et que ça fait plus du tout sens dans ma tête.

La voilà qui continue de m'empêcher de regarder, à croire qu'elle sait vraiment quoi faire pour me faire passer un mauvais moment, c'est dingue. J'en ai connu des ch*euses, mais des comme elles ça j'en doute. Enfin du coup j'ai connu elle, ce serait bien qu'elle disparaisse d'un petit sort. C'est super compliqué en plus, je me demande bien si elle est plus fatigante en étant visible ou en étant invisible, j'imagine que quand elle est visible au moins on voit venir ses bêtises à des kilomètres à la ronde. Là par exemple je suis sûr que je suis pas au bout de mes peines avec elle, c'est obligé qu'elle recommence à faire quelque chose de super intelligent.

D'ailleurs petit questionnement, si quelqu'un d'invisible mets ses mains devant vos yeux, est-ce qu'on voit quand même ? Parce que en théorie si il met ses mains juste devant les yeux ça pose pas problème mais si il touche les yeux le réflexe c'est de les fermer, alors on devrait rien voir, c'est intéressant ça, je suis vraiment un génie quand il faut, faut que je le note quelque part pour être sûr de m'en rappeler.

Ah bah voilà, elle est bien visible et sa main sur mon visage est bien peu agréable. Si elle les avait mises plus bas j'aurais pu la mordre mais là ça devient plus compliqué. Je me contente de gesticuler dans tous les sens pour lui faire bien comprendre de s'en aller. Puis je me lève brusquement. C'est bon là, je commence à en avoir marre.

- Casse.Toi.

Droit dans les yeux, y'a un moment où faut arrêter tout ça, même les mauvaises choses ont une fin, un jour à l'autre, sinon on peut pas avoir de bonheur, et avec elle malgré tous les efforts fait, c'est totalement impossible. On va faire un truc super simple du coup. Vu que c'est impossible de passer un temps dans la même pièce qu'elle, et bien on va prendre des mesures un peu plus draconniennes.

- J'en ai marre de toi.

Et je m'en vais, j'aurais du y penser avant, plus loin y'a sûrement des endroits plus agréables. Je suis pas son père, je suis pas là pour m'en occuper, qu'elle vive sa vie toute seule et continue de se fracasser la tête dans des actes plus intelligents les uns que les autres, on verra bien où ça peut la mener.

Je passe deux trois portes et me retrouve dans une nouvelle pièce, beaucoup plus calme, en même temps elle y est pas alors c'est forcément beaucoup plus calme. Ici ça va être beaucoup mieux, je m'affale dans un siège pour savourer ce moment de grâce, sans l'ingratitude de cette fille qui me tape sur le système.
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Re: La Finlande
Gaëlle Panyella, le  Sam 27 Jan - 16:06

J'pensais que ça allait fonctionner correctement, que tout redeviendrait comme avant, que le jus d'orange terminerait dans son verre et que je pourrais le boire puis ne plus rien avoir à faire. J'croyais qu'il allait pas bouger, que j'allais réussir à tout gâcher, j'me suis sentie forte et pleine de puissance, prête à lui pourrir la soirée, donnant donnant comme on dit, j'voulais lui en donner. J'trouvais mon idée chouette, j'pensais que j'avais trouvé LE TRUC impensable, LE TRUC pour lequel il ne trouverait pas de solutions mais je dois bien avouer que je me suis leurrée complètement, c'était surtout LE TRUC le plus stupide que j'avais imaginé. Et pourquoi je dis ça ? Eh bien regardez le massacre pauvre plèbe ! Il m'enlève. Et vu que je n'ai plus de force, pas moyen que je me relève. L'est pas si bête que ça même si ça me tue de devoir l'avouer. Quel emm*rdeur.

J'y pense un peu tard, mais un sortilège le rendant aveugle par les yeux aurait pu faire tout aussi bien l'affaire. J'essaie d'attraper mon morceau de bois. Il est un peu loin. Trop loin dans ma poche. Sous mes fesses. Pour l'atteindre faut se relever. Trop compliqué. Je dois donc me contenter de subir son regard méchant. Alors je lui tire la langue. Puis toujours aussi débile qu'il soit, me demande de me casser mais un, je le suis déjà, et de deux, il n'a qu'à finir en petit morceaux, pour voir ce que ça fait. Y'a rien de plus terrible que d'être fichu. Et il me le souhaite alors que je le suis déjà. J'ai envie de lui mettre des baffes. Oui une multitude de coups pour qu'il se taise une bonne fois pour toute. Même pas besoin de lui dire, il s'en va tout seul. Comme si je n'en avais pas marre. Alala. Bonne idée ! puis il n'est plus là. Il a disparu.

J'me demande ce que ça fait quand même de disparaître pour de vrai, je crois que c'est evanesco le sortilège et si je disparaissais dans le néant une bonne fois ce serait trop chouette quand même, encore plus que de se prendre une mandarine sur le pif j'suis sûre. C'est une idée comme ça dans le tas. Ptet que quand on est dans l'infini, nous vivons éternellement. Seuls pour toujours. Au sens littéral du terme. Ou alors on crée une brèche dans l'univers et on se fait tous emportés comme des carpes par le courant. Vouwvouw, elles nagent, elles sont au dessus de moi et s'agitent dans l'eau tiède. C'est tout joli. Mais si je tente de les approcher mon aura leur fait peur alors elles fuient. Tant pis.

Je rampe jusque dehors, pour voir le ciel. On ne sait jamais, peut-être qu'il bouge toujours malgré tout. Un peu d'élan avec le peu de force qu'il me reste pour à nouveau s'écraser la tête. Poufsouffle ennuyant ou pas, c'est du pareil au même les conditions ne changent malheureusement pas. J'espérais qu'une haine accrue puisse former quelconque teinte mais non. Alors faut frapper frapper frapper, mais le ciel reste obstinément sombre alors que les lumières prennent une teinte plus jaunâtre. C'est pourri. Nul de chez nul de chez nul.

Le sol il est plutôt bien pour se poser. Assez solide, assez froid, il ne risque pas de se briser. Et j'ai plus trop envie de me mettre debout. Alors je fais quelque chose de très simple. Rien de moins compliqué. Je me roule en boule. Puis je ferme les yeux en sentant les nageoires des poissons me frôler le corps. C'est tout doux, tout lisse, tout reposant et assez relaxant. Donc telle un pokémon, je me change, me transforme. Pour devenir à mon tour un petit poisson emporté par le courant qui tourne. tourne.... (4 ! )

Fin du rp, merci petit Manchot ♥
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Re: La Finlande
Kohane W. Underlinden, le  Jeu 10 Mai - 0:15



Pv Zélie

Le froid de fin d'hiver est venu me cueillir à mon arrivée en Finlande. Je n'avais pas prévu que les températures seraient si basses. Alors qu'en Grande-Bretagne, malgré l'humidité, le doux recommence à s'installer.
Assise derrière une table simple recouverte d'une nappe à carreau, je regarde sans trop le voir le verre de bière apparemment typique du coin que l'aubergiste m'a conseillée. Je ne connais pas le pays. Je ne suis jamais venue ici. Et dans ce coin paumé, encore moins. Mais j'ai eu envie de partir. A la découverte de l'inconnu. Et, surtout, de la tranquillité. Fuir, un instant durant, la Grande-Bretagne oppressante dans ses remous de guerre civile. Le monde Moldu et nordique m'est apparu comme une option.
Sac sur le dos, j'ai décollé. Vers de nouveaux horizons.
Dans ce froid et ces contrées inconnues, je me sens revivre. Loin des problèmes quotidiens, des combats acharnés qui épuisent et qui blessent. Recréation dans ces dernières neiges qui tombent et tourbillonnent derrière les vitres.
J'ai fait un tour, de trains en voitures. Toujours quelqu'un pour me prendre au bord de la route. Quelques mots échangés en anglais. Il m'est arrivé de tomber sur des personnes le parlant très bien. Devenir voyageuse errante, Moldue parmi les Moldus. Toujours la baguette à portée de main mais l'utiliser le moins possible. Et se refuser au transplanage. D'autant que je ne connais pas les lieux alors bon...

Cette auberge au bord de la route est tenue depuis plusieurs années par un couple. Très sympathique. Le genre à ne pas se prendre la tête et voir le côté positif de la vie. Voilà deux jours que je suis installée chez eux. Parce que je les aime bien. Ils ont un bon anglais, ce qui facilite la discussion. Généralement, les voyageurs ne s'arrêtent qu'une nuit ou deux. Ils ne sont pas hôtel. Ils ne sont pas implantés dans une grande ville. Ils ne sont qu'un point de refuge sur une longue route. Offrant quelques chambres et des repas à la bonne franquette, comme on dit.
Une ambiance chaleureuse dès qu'on met les pieds chez eux. Une petite salle avec tables et chaises en bois, comptoir et cheminée d'où provient la douce odeur de feu de bois. Un escalier qui grince un peu sur certaines marches menant aux chambres. Univers familial et confortable. Pile ce dont je rêvais. Univers loin de tout. Pour oublier. Sous le regard de gens qui ne savent rien, ne connaissent rien de mon monde et me permettent de voguer avec eux vers d'autres horizons.
J'oublie un instant le monde sorcier. Les traîtrises et les coups bas. Les tensions et les doutes. Je me laisse porter sur ce froid finlandais. Dans une auberge toute simple, petite bulle de bonheur.

-Et voilà le dîner !

La voix du patron, dans son joli anglais avec accent, me sort de mes pensées. Il a toujours cet air jovial sur son visage rond.
Il pose devant moi une assiettes fumante. Ce soir, c'est hareng et pommes de terre, le tout accompagné d'une sauce qui, ma foi, a l'air plutôt bonne. Je le remercie d'un sourire. Le ventre, lui, trépigne devant le repas. Manger, manger, manger... !
Les fenêtre renvoient la nuit, laquelle continue de tomber tôt. La nuit dans laquelle se mêle la neige, que nous ne pouvons distinguer dans ce noir.
Dans la cheminée, je feu crépite.
Je pourrais rester ici pendant des années et des années. Jusqu'à ce que mes réserves financières s'épuisent et que je ne puisse plus payer ma chambre.
Un soupir de contentement. Et j'entreprends de piquer ma fourchette dans une pomme de terre, en découper un morceau grâce au couteau. Apprécier. Tout simplement. Apprécier. Sans se poser de questions.
Ici, on est si loin de tout.
C'en est reposant. Rassurant. Etre dans un monde à part. Qui ne connaît rien des troubles qui traversent votre univers.

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Re: La Finlande
Zélie Hepburn, le  Dim 13 Mai - 12:43


Histoire du soir
- pv Kohane -
_______________________


Folle ; y a pas mal de monde qui me trouvent folle ; à raison ; j'ai peut-être perdu la tête ; partir sans rien dire, sur un coup de tête ; ça me prend la tête ; c'est comme un besoin vital finalement ; ma drogue à moi ; une drogue saine ; sport, pillule, poudre blanche ; non ; beurk! voyager, remplir son sac de babioles, de cicatrices, de souvenirs ; folle ; je me rappelle de tous ces gens qui me l'ont crié à la figure ; ça me fait grimacer ; peut-être, que oui ; et ? finalement, grâce à cela, je m'éloigne et je découvre. Il y a une fissure au plafond ; ça me perturbe ; je n'arrive pas à décrocher mon regard ; le matelas ne veut pas que je le quitte ; ou l'inverse peut-être ; j'aime l'ambiance de cette auberge ; il fait chaud, juste comme il faut ; cette odeur de pins et de... pamplemousse ? de caramel ? non ; je ne sais pas ; odeur d'hiver ; tic, tac, tic, tac ; le bruit de l'horloge me rappelle que j'ai faim ; je prends un gros pull-over ; je disparais dans mon col ; je descends dans la salle à manger ; une petite salle à manger pour une petite auberge ; un refuge contre les doutes et l'angoisse ; une bulle dans laquelle s'éclipser ; oh ! mignon ! des chaises en bois sur lesquelle on a déposé des coussins brodés ; une cheminée au fond de laquelle un feu crépite ; il fait bon ; merci mon pull.

— Et voilà le dîner !

Un homme au loin ; une bonne bouille ; un gros nounours ; il discute avec une hôte ; la seule et unique autre hôte ; je ne la vois pas ; j'aimerais qu'elle se retourne ; voir son minois ; mes yeux ne se détachent pas de sa silhouette ; je m'assieds ; admire ses cheveux, sa nuque, alors que celui qui semble être le Papa m'amène le repas du soir ; odeur qui te fait frémir les narines ; je n'aime pas le poisson ; je ne mangerais que les pommes de terre ; et l'eau.

— Et voilà pour vous !


Dernière édition par Zélie Hepburn le Dim 13 Mai - 18:52, édité 1 fois
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Re: La Finlande
Kohane W. Underlinden, le  Dim 13 Mai - 15:31



Odeur de repas, fumée qui s'élève de l'assiette, plonger la fourchette, découper d'un mouvement de poignet une pomme de terre fondante, goûter, mâcher, profiter.
Calme soirée et le patron repart, je l'entends prononcer, en anglais également, la même phrase qu'il m'a dite. La répéter, pour un autre client, une autre cliente sans doute. Peu de monde pour une auberge de petite taille. Mais tout le monde semble s'en contenter.
Moi, je m'en contente.
Je suis
Je me sens bien, ici. Dans cet univers intimistes. Peu de monde et, aussi, peu de questions. Le patron ne paraît pas vouloir être trop intrusif. Il écoute quand on parle. Mais ne cherche pas à savoir ce qu'on ne veut pas dire.
Ca me fait du bien.
Des gens qui ne cherchent pas à savoir.
Puis, que pourrais-je lui dire ? Que comprendrait-il ? Le monde sorcier britannique et ses débats internes doivent lui être bien étrangers. Y a-t-il, d'ailleurs, une communauté sorcière finlandaise ? Ou nordique ?
Quoi qu'il en soit, je ne suis pas certaine d'avoir envie de la rencontrer, si elle existe bel et bien. Je me sens bien mieux loin de tout ça. Pour un temps.

Je mange en silence. L'oreille tendue. Les sens à l'écoute. Le patron discute dans sa langue maternelle avec sa femme. Mais ce ne sont pas eux que j'essaie de comprendre -je n'y arriverais pas. Ce que j'essaie de deviner, c'est à qui s'adressait ce et voilà pour vous.
Un nouvelle bouchée engloutie.
Fermer les yeux. Propice à l'imaginaire.
L'autre personne est bien silencieuse. Seule, donc. Homme ou femme ? Je ne sais pas. Je n'ai aucun indice. Je ne sais pas non plus ce que je préférerais. J'essaie d'entendre ses mouvements. La fourchette qui cognerait contre l'assiette. En vain.
D'un geste lent, je repose mes propre couverts. Appuyer le front sur les doigts désormais croisés, coudes sur la table. Sourire dans le vague. Imaginaire.
Et je sens, soudainement.
Je sens comme un regard qui se perd sur ma nuque.
Une attention accrue posée sur ma personne. C'est l'autre. L'autre qui observe. Qui voit mon dos et ne me lâche pas. Laisser durer un instant ce jeu. Mouvement en suspend.
Je finis par redresser la tête et, lentement, me retourner. Je ne veux pas l'effrayer. Ou qu'elle se sente gênée d'avoir été repérée.
Je me retourne et la vois de face. Avec ses longs cheveux, ses yeux d'un vert doux. Son visage visage jeune, joli, petite poupée assise là, dans la même salle que moi.
Je lui renvoie le regard intense qu'elle avait posé sur ma nuque.
Un regard qui scrute, essaie de savoir, comprendre, déchiffrer. Un regard qui veut aller à la rencontre de. Qui cherche l'alter.
Et, doucement, les lèvres. S'étirent. Un peu. Un sourire de soie pour cueillir la demoiselle curieuse.

Qui es-tu donc, étrangère ? Touriste, c'est sûr. Anglais ? Américaine ? En tout cas, le patron s'est adressé en anglais à elle également. Peut-être n'est-elle pas anglophone mais l'anglais est langue internationale, après tout.
D'où viens-tu ?
Pourquoi ce regard ?

Mon attention glisse de son visage à son assiette. En tout point pareille à la mienne. On ne sert qu'un seul plat du jour, dans cette petite auberge. Normal, que nous mangions la même chose.
Mes mains, posées sur la table, s'agitent légèrement. L'une sur l'autre. Sentir sa propre peau et réaliser qu'on est vraiment là. Face à l'autre. L'autre et son visage tout doux.
Ma tête se penche un peu sur le côté. Sans jamais la lâcher du regard. Peut-être trop insistante ? Peut-être trop intrusive ? Je n'y fais pas attention.
Il y a quelque chose.
Qui fait que.
J'ai envie de la regarder.
Sans bouger.

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Re: La Finlande
Zélie Hepburn, le  Mer 27 Juin - 17:34



Il a un côté très paternel Monsieur ; je me demande s'il a des enfants ; s'il a une femme ; oui, il a sans doute une femme : peut-être deux ? je ne connais pas très bien ; pas du tout ; la culture finlandaise ; sont-ils gentils ? méchants ? intelligents ? cons ? monogames ? polygames ? seuls ? aiment-ils le chocolat ? question idiote : tout le monde aime le chocolat ; mmh, chocolat... je donnerais tout pour un fondant ; pour remplacer le poisson qui trône dans mon assiette ; et qui y trônera à jamais ; je n'ai jamais aimé le poisson. Monsieur s'en va ; définitivement sympathique ; ça se voit à sa démarche légèrement dandinante. Me voilà seule face à mon plat ; la fumée qui s'échappe de mon assiette s'élève vers le plafond ; va-t-en donc chaleur !

Silence ; c'est étrange ; un malaise créé par le bruit métallique de mes couverts qui se cognent contre le rebord de mon assiette ; par celui de l'eau qui glisse le long de ma gorge lorsque je décide de finir mon verre ; par celui des mastications de ma voisine de table ; ma voisine de table ; je me demande à quoi elle ressemble ; a-t-elle ce même air nordique que tous les petits gens que j'ai croisé jusqu'ici ? Il y a une espèce de douceur qui dégage de sa personne ; poète que je deviens parfois ; je ne comprends pas ; quelque chose d'étrange qui m'intrigue ; je ne comprends pas ; quelque chose d'étrange qui m'attire ; je ne comprends pas. Elle bouge ! elle bouge ! que faire ? comment diable dois-je réagir ? faire comme si ne rien n'était ; sourire ; baisser les yeux ; me lever et partir en courant ? quoi donc !? elle se retourne lentement, doucement ; pour ne pas effrayer ; douce ; si douce ; nos regards se croisent ; je sens mes joues qui s'empourprent ; je me sens rougir ; je déteste, montrer un tel signe de faiblesse ; j'en deviens plus rouge encore ; je suis comme obnubilée par son regard insistant ; toi ; moi ; toi ; moi ; toi ; nous. Qui es-tu ? Le corps humain est étrange parfois ; surtout lorsqu'il se dissocie de ta tête ; un corps qui ne répond plus aux ordres du Grand ; je me lève poussée par un ça ; je brise la scène de deux jeunes femmes assises qui se dévorent ; elles ont faim ; je la regarde d'un autre angle ; c'est différent et pourtant c'est pareil ; j'abandonne mon poisson ; je m'approche d'elle, de sa nuque, de ses cheveux, de son odeur ; je m'approche timide ; pourquoi? parce que.

— Bonsoir.
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Re: La Finlande
Kohane W. Underlinden, le  Ven 13 Juil - 13:04


   
LA de Zélie

   

Sursaut tressautement : le coeur ne peut s'en empêcher, au moment où les regards se croisent en silence. Je la vois, elle me voit mais je crois que personne ne nous voit toutes les deux, ensemble, reliées par cet invisible fil de connexion. Nous ne nous ne nous connaissons pas. Je ne sais pas son nom, elle ignore le mien. Nous ne savons rien de nos histoires personnelles. La seule chose qui est certaine : on est là, ensemble, elle a capté mon regard, un mince sourire et ses joues s’empourprent. Pourtant, je continue de la regarder, ne comprends pas : je n’ai rien fait qui puisse la gêner. A moins qu’elle soit mal à l’aise avec le regard des autres. Elle ne fuit pas. Rougit seulement. Et je me dis qu’elle est mignonne, avec ses joues rouges.
Je n’arrive pas à fixer mes yeux autre part. Une communication muette entre deux êtres ; des alchimies qui se mettent en place. Il faudrait un jour m’expliquer pourquoi l’âme et le cœur fonctionnent me manière toujours aussi étrange. Un mélange qui se fait sur l’instinct, sans comprendre et, finalement, la connaissance de l’autre entre si peu en compte.
Je ne connaissait que peu Leo lorsque j’en suis tombée amoureuse.
Je ne connaissais presque pas Ellana lorsque je l’ai embrassée.
Et pourtant. Mélange des cœurs et des soupirs, alchimie mystérieuse en marche. Elle, ce ne sont pas les mêmes sentiments. Pourtant, il y a une irrésistible attirance l’une vers l’autre que je sens, au plus profond de moi. Comme deux aimants. On ne se connaît pas. Mais on ne peut faire autrement.
Et elle ? Le sent-elle ?

Du mouvement, elle se lève, ne fuit pas, non, elle se lève, marche, non pour quitter la salle, non pour courir loin dans le froid hivernal ou se réfugier dans sa chambre. C’est vers moi qu’elle vient. Quelques pas, pour rejoindre la table à laquelle je suis installée.
Je la regarde venir, hypnotisée.
Le temps de distord, ralenti, il n’y a plus qu’elle et j’ai l’impression qu’elle met une délicieuse éternité à venir à moi. Pourtant, ce n’est l’histoire que de quelques pas. Des pas d’un temps infini et un sourire vient souligner mes lèvres, rêveur.
Je rêve à elle alors que je la vois. Alors qu’elle est là, qu’elle approche, que je m’apprête à la recevoir.
Enfin, je peux la voir de près. L’étrangère. Qui est, l’espace d’un instant, la personne la plus intime que j’aie croisée ici. Alors que nous ne savons rien l’une de l’autre. Seulement l’attraction du regard.

-Bonsoir, je réponds à sa salutation.

Je prends un court temps pour l’observer, le visage levé dans sa direction. Avant de l’inviter, d’un geste, à s’asseoir en face de moi, sur la chaise laissée vide. La chaise qui ne sera jamais occupée par personne. Sinon par elle.
Je n’attends personne dans cette auberge. Bien au contraire : une retraite dans le froid finlandais désirée, voulue, méritée. Une retraite pour ne penser à rien, oublier les soucis, oublier les autres et leurs tracas. Quelques jours en impression du bout du monde dans le froid et la neige.
Et elle.
Qui vient briser l’équilibre de cette retraite pour en créer un nouveau. Je la fixe, assise sur sa chaise. Invisible fil tendu entre nos deux regards. La manger presque, en lieu et place du poisson.

-Alors ? Une bonne soirée ?

Banalités murmurées du bout des lèvres. Je n’ose plus regarder mon assiettes, planter la fourchette dans une pomme de terre, manger. De peur qu’elle ne s’envole à l’instant même où je détournerais le regard.

-Le rouge aux joues te va bien.



/Zélie arrive fin août, merci de ne pas reprendre le sujet ! \
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