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La Finlande
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Kohane W. Underlinden
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Re: La Finlande
Kohane W. Underlinden, le  Ven 13 Juil - 13:04


   
LA de Zélie

   

Sursaut tressautement : le coeur ne peut s'en empêcher, au moment où les regards se croisent en silence. Je la vois, elle me voit mais je crois que personne ne nous voit toutes les deux, ensemble, reliées par cet invisible fil de connexion. Nous ne nous ne nous connaissons pas. Je ne sais pas son nom, elle ignore le mien. Nous ne savons rien de nos histoires personnelles. La seule chose qui est certaine : on est là, ensemble, elle a capté mon regard, un mince sourire et ses joues s’empourprent. Pourtant, je continue de la regarder, ne comprends pas : je n’ai rien fait qui puisse la gêner. A moins qu’elle soit mal à l’aise avec le regard des autres. Elle ne fuit pas. Rougit seulement. Et je me dis qu’elle est mignonne, avec ses joues rouges.
Je n’arrive pas à fixer mes yeux autre part. Une communication muette entre deux êtres ; des alchimies qui se mettent en place. Il faudrait un jour m’expliquer pourquoi l’âme et le cœur fonctionnent me manière toujours aussi étrange. Un mélange qui se fait sur l’instinct, sans comprendre et, finalement, la connaissance de l’autre entre si peu en compte.
Je ne connaissait que peu Leo lorsque j’en suis tombée amoureuse.
Je ne connaissais presque pas Ellana lorsque je l’ai embrassée.
Et pourtant. Mélange des cœurs et des soupirs, alchimie mystérieuse en marche. Elle, ce ne sont pas les mêmes sentiments. Pourtant, il y a une irrésistible attirance l’une vers l’autre que je sens, au plus profond de moi. Comme deux aimants. On ne se connaît pas. Mais on ne peut faire autrement.
Et elle ? Le sent-elle ?

Du mouvement, elle se lève, ne fuit pas, non, elle se lève, marche, non pour quitter la salle, non pour courir loin dans le froid hivernal ou se réfugier dans sa chambre. C’est vers moi qu’elle vient. Quelques pas, pour rejoindre la table à laquelle je suis installée.
Je la regarde venir, hypnotisée.
Le temps de distord, ralenti, il n’y a plus qu’elle et j’ai l’impression qu’elle met une délicieuse éternité à venir à moi. Pourtant, ce n’est l’histoire que de quelques pas. Des pas d’un temps infini et un sourire vient souligner mes lèvres, rêveur.
Je rêve à elle alors que je la vois. Alors qu’elle est là, qu’elle approche, que je m’apprête à la recevoir.
Enfin, je peux la voir de près. L’étrangère. Qui est, l’espace d’un instant, la personne la plus intime que j’aie croisée ici. Alors que nous ne savons rien l’une de l’autre. Seulement l’attraction du regard.

-Bonsoir, je réponds à sa salutation.

Je prends un court temps pour l’observer, le visage levé dans sa direction. Avant de l’inviter, d’un geste, à s’asseoir en face de moi, sur la chaise laissée vide. La chaise qui ne sera jamais occupée par personne. Sinon par elle.
Je n’attends personne dans cette auberge. Bien au contraire : une retraite dans le froid finlandais désirée, voulue, méritée. Une retraite pour ne penser à rien, oublier les soucis, oublier les autres et leurs tracas. Quelques jours en impression du bout du monde dans le froid et la neige.
Et elle.
Qui vient briser l’équilibre de cette retraite pour en créer un nouveau. Je la fixe, assise sur sa chaise. Invisible fil tendu entre nos deux regards. La manger presque, en lieu et place du poisson.

-Alors ? Une bonne soirée ?

Banalités murmurées du bout des lèvres. Je n’ose plus regarder mon assiettes, planter la fourchette dans une pomme de terre, manger. De peur qu’elle ne s’envole à l’instant même où je détournerais le regard.

-Le rouge aux joues te va bien.



/Zélie arrive fin août, merci de ne pas reprendre le sujet ! \
Zélie Hepburn
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Re: La Finlande
Zélie Hepburn, le  Sam 1 Sep - 14:57



Etrange ambiance ; je ne sais pas ce qu'il me prend ; des choses que je comprends pas ; et que je comprendrais sans doute jamais ; le mystère du cerveau ; pouvoir l'ouvrir et voir les p'tits papillons s'en échapper, ce serait bien ; ce serait enrichissant ; en attendant, on se débrouille avec ce qu'on a, rien, et on vit au jour le jour ; je m'assois ; si je m'asseyais ?  je dois peut-être attendre qu'elle me réponde ; mes genoux se plient légèrement ; puis se tendent ; elles hésitent pendant que moi je la regarde.

— Bonsoir.

Pourquoi suis-je surprise ? c'est peut-être le doux ton de sa voix ? une voix que j'imaginais toute autre ; tellement mielleuse ; elle résonne dans ma tête ; mes joues deviennent plus rouges encore ; pourquoi ? damn it ! je veux l'entendre encore ; plus rouge encore ; envie de l'entendre encore ; tout se mélange ; je m'assieds ; je me sens si lourde subitement ; la chaise grince ; ses pieds tremblent ; tiens bon s'il te plait ! ne m'abandonne pas...

— Alors ? Une bonne soirée ?

Elle parle ; et je rougis encore ; je me déteste parfois ; je me sens si bien pourtant ; sur un nuage ; un nuage enneigée ; avec une légère odeur de poisson qui vole dans l'air, que je chasse rapidement d'un revers de main ; là ; tout est parfait ; elle ajoute quelque chose ; tu n'as pas écouté ; qu'a-t-elle dit ?

    — Meilleure... Hum, désolée de te.. de vous déranger. Je t'observe depuis tout à l'heure et heu.. je sais c'est bizarre. Enfin bref, hum... Zélie. Mon prénom c'est Zélie.
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Re: La Finlande
Kohane W. Underlinden, le  Mer 10 Oct - 16:15


Délicate, rougeoyante, rougissante. Elle est semblable à un oiseau fragile qui s'approche sans trop s'approcher. Tout à la fois attirée et intimidée.
Je lui fais un doux sourire pour la rassurer ; je ne suis pas le grand méchant loup, personne, jamais, n'a eu peur de moi, enfin, pas au premier abord, peut-être que je fais un peu peur, parfois, mais seulement lorsqu'on m'a fait du mal, seulement lorsque je me venge, là, il n'est nullement question de tout ça, je la trouve à croquer, au contraire, j'ai plus envie de la bercer que de l'attaquer.
Mais peut-être n'est-ce pas de la peur, qu'elle a au fond d'elle.
Peut-être est-ce davantage de la timidité.
Comme lorsqu'on ne sait pas comment aborder une personne qui, pour une raison ou pour une autre, nous impressionne.
Est-ce que son cœur bat comme le mien ? Est-ce que ses sens frémissent, alors qu'elle prend place face à moi ? Est-ce que... est-ce que... est-ce que

Elle balaie l'air d'un revers de main, comme pour en chasser quelque chose. Une mauvaise onde ? Une pensée qu'elle n'aime bien ?
Son geste, bien que simple, respire une délicatesse qui me fait fondre. Petit oiseau descendu de sa branche pour venir me voir, tout rougissant et hésitant.
D'ailleurs, lorsqu'elle ouvre la bouche pour parler, les mots se bousculent, se cognent, phrases découpées sur le bout de langue sans parvenir à les aligner correctement mais
Je comprends
Ce qu'elle dit.
C'est l'important, non ?
Elle m'observe, elle dit m'observer, c'est bien son regard que j'ai senti sur ma nuque. Ses yeux intenses qui me perdent et je souris, mordille ma lèvre inférieur en discret signe d'hésitation de ma part, à mon tour. Que lui répondre ? Lui dire que je sais, c'est pour ça que je me suis retournée, j'ai senti, qu'elle me regardait, je
Elle bafouille encore, reprend, se reprend, se présente
Zélie.

C'est un joli nom.
Zélie.
Un nom qui vole. Des sonorités qui décollent. Zzzzélie. Vous sentez l'impulsion du Z ? Avant de prendre de la hauteur, avec le É. Et voler en LIE.
Zélie.
J'aime bien.
Je crois que mes traits s'adoucissent. Ou fondent. Devant ce petit bout de femme. Zélie. Qui m'a remarquée, regardée, est venue à moi. Que faire, à présent ?

-Kohane, je réponds dans un murmure. Je m'appelle Kohane. Et j'aime beaucoup ton prénom. Zélie. Ca te va bien.

Une pause.
Le cœur bat.
Un peu plus fort.
C'est une inconnue. Avec un prénom. Une inconnue que je ne reverrai peut-être plus jamais par la suite. Mais qui, à cette instant, fait fondre quelque chose dans l'atmosphère du lieu -peut-être moi, parce que je n'ai l'impression que d'autres la dévorent avec la même intensité que moi.

-Ce n'est pas bizarre, moi aussi, parfois, j'observe les gens. Des fois, ça te rend vivante. J'ai le cœur qui bat. T'as le cœur qui bat, toi ?

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Re: La Finlande
Zélie Hepburn, le  Jeu 19 Déc - 15:59

Zi come back ♡


Quelle étrange sensation ; son regard, sa voix, tout chez elle me réchauffe le cœur ; je m'écoute tenter d'aligner trois mois ; je perds l'usage de la parole ; dans mon cerveau, que des papillons ; je me mords la lèvre comme pour ordonner à mon corps de reprendre le contrôle ; la jeune femme m'observe amusée ; petit enfant avec qui je voudrais m'envoler ; partir, loin de ce monde bien trop sérieux ; partons là où on ne nous voit pas ; là où on ne nous entend pas ; partons ensemble.

Un nom se pose sur l'ange ; Kohane ; un nom enchanteur, jamais entendu auparavant ; un nom unique qui lui appartient ; Kohane ; dorénavant tu seras Kohane ; la seule ; elle s'empresse de me faire part de son amour pour mon prénom ; Zélie ; Kohane ; Kohane ; Zélie ; deux êtres sur terre qui se rencontrent ; deux âmes qui se rencontrent ; deux esprits qui se rencontrent ; deux coeurs qui se rencontrent ; et qui dansent ; on m'a dit un jour que le hasard n'existait pas ; je réfléchis un instant à ce qui m'a poussé à venir à cet endroit précis, ce jour-ci, cette heure-ci ; qu'est-ce qui m'a poussé à descendre manger, à m'asseoir sur cette chaise, à la regarder ? comment suis-je arrivée ici  ? qui souhaitait nous voir danser ? qui souhaitait nous voir nous dévorer ? Sa voix satinée me fait perdre la tête ; mon coeur bat étonnamment vite ; très vite ; Kohane me rassure ; elle aussi observe ; elle aussi à la coeur qui bat étonnamment vite ; elle est belle ; elle est belle ; elle est belle ; tu es... ; je ravale de justesse les mots qui s'apprêtaient à glisser entre mes lèvres ; ses lèvres ; si délicates ; délicieuse ? je me demande si ses lèvres sont aussi mielleuses que sa voix ; j'aimerais qu'elle prenne ma main ; qu'elle prenne ma vie aussi ; la main sur le cœur, je prie pour m'en sortir vivante ; notre futur est incertain ; le présent est tout ce que nous avons ; je ne peux m'empêcher de contempler ses yeux ; de plonger dans l'océan. Non... Mon cœur va sortir de ma poitrine. Je ne veux pas lui faire peur ; je voudrais lui dire qu'elle est belle, que je voudrais sentir le bout de ses doigts sur mes joues ; mais je ne veux pas lui faire peur. Parle moi de toi Kohane. Qui es-tu vraiment, derrière ces yeux ? Ces yeux dans lesquels je me suis perdue. Que fais-tu ici ? Qu'as-tu prévu de faire le reste de ta soirée ?
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Re: La Finlande
Kohane W. Underlinden, le  Sam 21 Déc - 19:21


Rouge
Rouge du feu
Des joues
De l’ambiance
Tout est rouge
Et chaud
Braises
Sous la cendre
Elle me regarde
Elle a le cœur qui déborde, elle le dit, il va sortir, je le rattraperai, je n’aimerai pas qu’elle le perde vraiment. Ou juste pour maintenant. Juste pour cette nuit. On fait un échange ponctuel ? Ton âme contre la mienne. Marché honnête, ne trouves-tu pas ?
Le rouge s’intensifie.
Les mots se cherchent, buttent un peu elle veut
Elle veut que je parle -de moi. Un peu.
Qui suis-je ? Que suis-je ?

Je la regarde. Je sens encore les braises en elle.
Elle est belle, dans ce soir. Elle est magnifique, dans cette Finlande du bout du monde. Elle resplendit, dans cette auberge d’encore plus le bout du monde.
Elle est rouge alors que les autres sont gris.
Touche de couleur dans la neige blanche
Touche de couleur dans le fade du monde
Elle brille
Et j’aime qu’elle brille.
Zélie
Une nuit
Une rencontre
Pourquoi sommes-nous là ?
Une chose nous a poussées, l’une vers l’autre,
Juste le temps d’un soir. On ne se reverra sans doute plus par la suite. Uniquement l’instant présent. A savoir si peu de choses l’une de l’autre. Amenées, peut-être, à se découvrir davantage.

-Je suis plurielle. Ca dépend -des gens, des moments. Je serai celle que tu aimerais que je sois pour toi. Ce soir.

Je lui fais un tendre sourire.
Dehors, le vent cogne aux carreaux. A la fois doux et furieux.

-Je ne sais pas trop ce que je fais là. Mais peut-être qu’en fait, je suis venue pour toi. Sans le savoir.

J’esquisse un geste vers elle.
Me lève de ma chaise et, audacieuse, je prends sa main. Sa peau est douce. Chaude. Braises. C’est encore plus rouge. Rouge partout. Encore. Feu d’un soir, flamme d’une nuit. Tu la ressens, toi aussi ?

-Qui aimerais-tu que je sois pour toi ?

Ma main serre un peu plus la sienne. Mon pouce caresse doucement sa peau, dans un geste distrait. Un soir, une nuit, rien de plus. Au milieu du vent et des flocons, dans une Finlande du bout du monde. Si peu de chances qu’on se recroise par la suite. Nous ne venons peut-être même pas du même monde. Que sait-elle des Sorciers ? De la communauté magique ?
Et
Quelle importance.
Je suis seulement Kohane, ce soir, pas sorcière, pas ex-Gryffondor. Juste Kohane et ce qu’elle aimerait que je sois.
Elle n’est que Zélie -pas moldue ou potentielle sorcière. Zélie et la fille-braises. Qui réchauffe l’âme. Au milieu de la neige. Le temps d’un soir.

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Re: La Finlande
Zélie Hepburn, le  Dim 22 Déc - 13:24

Je veux savoir ; tout savoir ; ce qu'elle aime, ce qui la rend triste, ce qui lui fait peur ; je serai son Ange, elle sera le mien ; je lui dirai peut-être ce que je ressens pour elle ; les caresses, les baisers que j'aimerais lui offrir ; les déposer sur son corps ; chaque centimètre de son corps.

Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps
D'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi
Où l'amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas

Elle me dit d'être plusieurs ; elle ne peut se définir d'une seule manière ; je ne pourrai la définir d'une seule manière ; la complexité de son identité me fait fondre ; je les aimerai toutes ; toutes singulières ; je les caresserai toutes ; je leur offrirai à toutes mes baisers ; car moi non plus, je ne suis pas une seule personne ; chaque parcelle du moi forme Zélie ; celle qui se tient devant toi, aujourd'hui ; et chaque parcelle du moi te veut ; elle me dit que rien n'est hasard, qu'elle est là pour me rencontrer, pour me parler ; pour m'aimer ? oh, j'aimerais ; elle me frôle la main, d'abord ; lentement, doucement ; ses doigts se frayent un chemin entre les miens ; ils valsent ensemble ; comme nos coeurs ; c'est beau ; j'aimerais que le temps s'arrête ; que l'on nous mette en peinture ; pour ne jamais oublier ; que notre oeuvre traverse le temps, traverse l'histoire ; pour que des étrangers puissent défiler devant et se demander qui donc sont ces gens ? Qui donc sont ces gens ? s'ils savaient ; nous ne sommes personne ; nous sommes plusieurs ; nous nous aimons, c'est tout.

Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t'écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien
mais, Ne me quitte pas

Sa main serre la mienne ; comme pour m'empêcher de partir ; de la quitter ; pourquoi donc te quitterai-je ? je te veux ; à moi et à jamais ; une nuit suffira, cependant, à me combler ; accepterais-tu ? j'aimerais lire dans ta tête ; que l'on puisse se comprendre sans se parler ; malheureusement, j'ai peur ; peur de te faire peur ; je ne te connais pas après tout ; mais je m'en fiche. J'aimerais que tu sois tout, ce soir. Je veux te vivre. Et toi ? Qu'aimerais-tu être pour moi ? Qu'aimerais-tu ? je veux t'aimer ; juste un soir ; je veux te vivre ; entièrement ; juste un soir.
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Re: La Finlande
Kohane W. Underlinden, le  Sam 25 Jan - 23:04

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Erotisme






 LA accordé

Cent_vingt_battements_par
minute
seconde même
Galop fou et l’envie _folle d’Elle. Son Etre, son Essence, étrangère, l’envie de donner sans rien attendre ensuite, recevoir sans avoir à s’engager, juste un instant de bonheur pur, exaltant, au creux du soir, juste un instant qui n’appelle à rien d’autre qu’au présent.
J’ai envie de lui offrir
Les plus belles perles qui viendraient briller sous ses yeux
Les pyramides les plus hautes pour qu’elle crie depuis leur sommet qu’elle est là, qu’elle existe, étrange créature qui rend ce monde un peu plus beau
Les étoiles les plus majestueuses de la famille étoilée
Les nuages les plus doux des cousins nuages
Les mers les plus déchaînées et les lacs les plus doux, qu’elle soit comme eux, libre de ses chaînes et tendre lorsqu’elle le souhaite.
J’aimerais lui offrir l’Instant
Qu’elle le goûte, le savoure, qu’elle soit heureuse, un peu.
J’ai envie de glisser mes doigts dans ses cheveux, fondre un peu dans son regard, effleurer ses cils -qui me paraissent si longs!- de mes ongles, tracer le contour de ses lèvres, sentir la forme de ses pommettes, entendre son souffle près de moi, suivre l’arrondi de ses épaules jusqu’à celui de ses seins.
Je la regarde,
Elle me regarde,
Elle veut tout.
Je souris à cette déclaration. Elle me plaît. Elle ose dire vouloir tout. Que je sois tout. Elle a du caractère. Ne se contente pas de demander peu quand elle peut avoir beaucoup.

Le repas est délaissé. Je n’ai plus faim. N’y pense même plus. Il n’y a qu’elle, et les braises ardentes qui brûlent dans son regard. Ma main n’a pas lâché la sienne. Je tire un peu sur son bras pour l’inviter à se lever. Muette. Je la regarde. Se lever. Et je réponds :
-Je serai tout.
Un souffle.
-Jusqu’au bout de la nuit.
Un autre souffle.
-Je te donnerai
Je replis un peu mon bras vers moi, pour impulser une forme d’attraction -la faire venir à moi.
-Tout.

Il est un moment où les mots ne servent plus à rien. Lorsque les alchimies se mettent en place. Que les esprits se connectent. Se comprennent. Lorsque les corps parlent et s’expriment. Il n’est plus besoin de mots. Seulement d’actes et de ressentis.
Je la sens
La ressens pleinement.
Dans le noir.
Est-ce sa chambre, la mienne ? Je n’en sais rien. On a marché, automatiques. Il n’y avait que le mot tout qui résonnait dans ma tête.
Et on est là.
Je l’entends, je la sens.
Etrangère Zélie. Zzzzzélie. J’ai envie de faire tourner ce nom dans ma bouche, le déguster, Zzzzélie, j’aime, j’aime
Je l’entends, Zzzzélie
Je la sens, Zzzzélie
Sa peau, douce, Zzzzzélie
Ses cheveux, enfin, j’y passe mes doigts, c’est comme dans un rêve, auprès d’elle, Zzzzzélie
Je m’assois sur le lit, vois sa silhouette dans la pénombre, elle est là, toujours, elle ne partira pas, je l’ai compris, elle ne fuira pas. Je ne lui demande rien. Pas d’engagement, pas de promesses. Juste le Tout de l’instant.
Je jette un coup d’oeil à la fenêtre derrière moi. Me lève pour tirer les lourds rideaux. On ne voit plus la neige ni le froid. On a l’impression d’être dans un nid douillet, rien qu’à nous. Un nid où profiter.
Je rêve debout, rêve éveillée.
Rêve d’elle, un temps. Ses bras, que j’ai touchés. Son regard, qui m’a happée. Son sourire, qui m’a charmée. Est-elle toujours rouge, comme tout à l’heure ? Dans le noir, je ne vois pas trop.
Je retire mon pull, il commence à faire trop chaud.
Je retire ma bague qui me gêne, cette alliance qui n’est rien.
Je la regarde.
Viens. Viens. J’ai envie de te connaître, connaître ton âme sous la carapace. J’ai envie de te sentir, te respirer, te graver en moi. La douceur de ta peau, la chaleur de ton corps, les plats et les creux, la vallons et les collines. Je t’aime ? Tu m’aimes ?
Amour ?
Pourquoi pas.
Amour passager, d’une nuit seulement.
Amour coup de vent.
Amour quand même, un peu.
Alors
Aimons
Juste cette nuit
Aimons jusqu’à s’enivrer
S’écrouler
Satisfaites
Heureuses
Emplies de bonheur
Aimons jusqu’à se sentir une
Aimons Aimons Aimons

Viens

Je te veux
Je te rêve
Je te fantasme
Viens
Affrontons le froid du dehors en se tenant chaud dedans. N’est-ce pas la meilleure des solutions ?
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Re: La Finlande
Zélie Hepburn, le  Ven 21 Fév - 12:30

Il y a chez elle une douceur, une douceur qui m'agrippe et qui ne me lâche pas. Une douceur dans ses gestes, dans ses yeux, dans ses baisers? Elle me réchauffe. Elle pourrait me réchauffer peu importe l'instant, peu importe l'endroit. Je la désire toute entière. Ses mains, des doigts, son nez, ses lèvres. De ses cheveux à ses orteils. De sa douceur à sa beauté. Du rouge de ses lèvres au vert de ses yeux. Je la désire toute entière.  Je veux la sentir, je veux la toucher, je veux l'écouter, je veux la goûter. Kohane, je te donnerai l'instant. Quelques heures de mon existence te seront entièrement dédiées, à toi, à nous. Jamais personne ne pourra les effacer. Cet instant restera gravé en ma mémoire à jamais, si seulement tu acceptais de prendre ma main et de monter dans le train, nous pourrions partir ensemble et espérer ne jamais revenir. Si seulement tu acceptais...

Prendre ma main, bien plus encore. Je ressens son énergie, je pourrais lire en elle comme dans un livre ouvert. Elle a accepté. Elle m'a permise de rentrer dans son cocon, de ne faire qu'un avec son âme. Avec cette délicatesse qui lui est propre, elle m'invite à me lever. Dans un souffle...

« Je serai tout. Jusqu’au bout de la nuit. Je te donnerai tout. »

Faut-il toujours attendre un adieu déchirant sur le quai d'une gare pour dire je t'aime ? Aimer, un verbe que l'on emploie si souvent pourtant. On aime l'odeur du feu dans la cheminée, on aime les nuits d'orage, on aime les rayons du soleil qui se glissent dans notre chambre le matin. On aime. Cependant, dire que l'on aime tourner les pages d'un livre retire-t-il toute la force d'un je t'aime ? Quand avons-nous le droit de dire c'est trois mots si sacrés ? J'aimerais ne jamais cesser de lui dire je t'aime. Je t'aime. Je t'aime toi et tes cheveux en bataille. Je t'aime toi et tes joues rosées.

Puisqu’ici tout me laisse croire que le temps n’a plus aucune épaisseur.

Une symphonie que je voudrais écouter toute ma vie. Où, quand, comment, tout ça n'a plus aucune importance. Juste nous et l'instant. On se ressent. Les coeurs qui battent, les corps qui valsent, les souffles qui s'embrassent. On est belle, en symbiose. Je caresse ses bras, ses jambes, ses joues, tout ce qui passe entre mes doigts. Je veux la savourer, je veux la dévorer. Je la devine dans l'obscurité, belle. Une main passée dans ses cheveux, un baiser déposé sur sa joue. Nous sommes parties, loin, là où personne ne nous trouvera. Dans une bulle de douceur je me laisse emporter par son chant. Je t'aime. Je t'aime une nuit. Je t'aime. Aimons-nous simplement. Nos coeurs nous guideront.

Puisqu’ici tout me laisse croire que le temps n’a plus aucune épaisseur.
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Re: La Finlande
Kohane W. Underlinden, le  Mer 3 Juin - 18:08


Belle Belle Belle
C’est le mot qui me vient à l’esprit alors que je la regarde, Zélie
Alors que je la touche, Zélie
Alors que je la sens et la ressens, Zélie
Elle est belle, nymphe se mouvant dans le noir.
Ses mains trouvent, ses mains caressent, je lui souris. Elle est belle.
Chaleur de ses lèvres sur ma joue. Son souffle contre ma peau. Qu’est-ce qu’elle est belle !

Je la serre contre moi. Contre mon cœur qui bat. Que se passe-t-il, ce soir ? Je ne sais pas, tout est déréglé. Je ne la connais pas. Je ne sais pas d’où elle vient, d’où elle sort. Je sais seulement l’alchimie folle qui s’est mise en place à l’instant où je l’ai vue à table, dans cette auberge. A l’instant où j’ai capté son regard posé sur moi.
Je la serre contre moi, si fort. J’ai envie de me fondre en elle. Sentir la chaleur de son corps contre le mien pour encore longtemps, longtemps.
Mes bras se referment dans son dos. Mes ongles s’enfoncent légèrement dans sa couche de vêtement.

Les mains se touchent, vont à la rencontre de l’autre.
La bulle s’est refermée. Une bulle rien qu’à nous. Dans la chaleur doucereuse de la chambre. La tendresse des draps. Les courbes sans fin. Creuser sous les vêtements, atteindre l’épiderme. Chercher les lèvres, chercher l’âme, chercher le cœur.
Juste une fois.
Juste cette nuit.
Laissons tout tomber pour se laisser aller. L’une à l’autre. Apprécions l’instant. Juste cet instant.
Je t’aime cette nuit.
Je t’aime dans cette pénombre finlandaise.
Et je sens que toi aussi, tu m’aimes. Un peu. D’une certaine façon. Pour cette nuit.
C’est temporaire et éphémère. Et c’est pour ça que c’est beau. On se saisit délicatement de l’instant, comme on attraperait un papillon sans vouloir lui faire du mal. On le chouchoute, on le câline, on l’entretient.
J’embrasse ton corps, embrase ton cœur.
Je me souviendrai de ton odeur, de ton aura, de ta présence. Je la respire et la retiens. Je la capture en moi. Tu ne seras qu’un passage éphémère dans ma vie. Mais un passage marquant. Et j’espère, d’une certaine façon, que moi aussi, je saurai te marquer.
Tu es éphémère mais je n’ai pas envie que tu m’oublies.
Ce n’est qu’une nuit mais j’ai envie qu’on en garde un souvenir à vie.
Instant fugace et sensations à long terme se battent dans mon esprit. Mais je décide de les chasser. Il n’est pas temps pour ça.
Je veux juste.
Aimer.
Profiter.
Danser dans la nuit avec toi. Avec ton corps.
Alors, on y va. Juste toi et moi. Pour prendre le train en marche. Et vriller ensemble. Dans ce ballet magique, reproduit mille et mille fois par l’être humain. Mais qui reste pourtant tellement personnel.
Je prends ta main.
Et je t’emmène.
Et je sais, maintenant.
C’est sûr : on se souviendra de ce moment.



Fin du RP
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