Distrait, le Serpentard observait ses camarades, réprimant parfois avec peine ses brusques envies de bailler. Il se mettait ainsi au défi : parviendra à contenir l’imitation de l’hippopotame dans sa rivière, ou non ? Parviendra ? Parviendra pas ?
Ah, réussite critique.

Voilà que cette nouvelle occupation l’ennuyait déjà, redoublant ses envies de bailler.
La vie était décidemment mal faite… Ou son organisme, tout simplement.

« Je n’ai jamais rencontré d’hippopotame… Songea-t-il. Je ne sais même pas à quoi ça ressemble… Pourtant, ça doit se voir, un hippopotame, ce n’est pas bien discret comme bestiole… C’est gros, gris, avec de grosses dents de végétarien… Pis il fait partie d’une expression… C’est donc que ses bâillements sont loin d’être des modèles de discrétion… Mais je ne suis pas certain que, dans la jungle, on fasse grands cas des règles de politesses sociales et sociétales… L’étudiant faisait tourner sa plume entre ses doigts. Paraît que c’est dangereux comme bête. Est-ce que ça pourrait manger un homme ? Probablement que oui… ça doit être capable de renverser des barques, et il paraît que ça n’a pas bon caractère… Irritable, bête, et agressif… Un sourire narquois commença à se dessiner sur ses lèvres, au fur et à mesure de ses réflexions. Un peu… Comme les Gryffondors non ? On devrait peut-être changer leur blason alors : remplacer le lion par un hippopotame : ce serait plus exotique ! Et autrement plus divertissant… Ce serait amusant de croiser des camarades qui se revendiquent de la maison de l’hippopotame… J’aimerais bien voir cela un jour… Ou l’entendre… ça peut-être possible… Avec quoi… Les patronus peut-être ? Est-ce que mes camarades sont capables de faire apparaître des patronus ? Probablement : y en a qui sont déjà âgés. A partir de la cinquième année, on devrait être en mesure d’invoquer un patronus… Mais bon, moi… Je n’ai jamais essayé. Enfin, si, quelques fois… Mais ce n’était pas bien concluant. Je me demande si mon patronus sera un hippopotame… Ce serait déplaisant. Mais… C’est assez massif comme bestiole, et dangereux… Pas vraiment des critères qui pourraient me caractériser… Il faudrait que je m’entraîne à lancer le patronus… Juste histoire de voir si j’ai comme totem un hippopotame, ou non… Oui… Je ferais cela… Peut-être pas tout de suite… Ce n’était pas vraiment le lieu pour ça… »

Fort de ses réflexions, le Serpentard réussit à contenir un énième bâillement, et repartit dans la contemplation invasive de sa potion, le carnet de recherche délaissé sous la paume de sa main. L’hippopotame l’avait distrait de ses recherches mêlant sang de salamandre et aubépine : c’était déplaisant.

Petit à petit, les gestes de la sorcière sont plus sûr, moins tremblant tandis qu’elle avance et que sa potion reste stable. Voila comment elle le voit : pas d’explosion, c’est que tout est bon. Elle ne peut cependant pas s’empêcher de vérifier l’état de son chaudron toute les deux secondes et demi environ. C’est de cette manière qu’elle voit le violet devenir peu à peu plus clair, passer au rose, puis au orange et enfin au jaune. C’est le moment de rallumer un petit feu avant de verser enfin les tiges de Cassia et le mélange moue de sel, d’éruptif et de crotal dans le chaudron. Eh puis BAM ! Non pas une explosion, mais Rachel qui pense à remettre son sablier en marche. Un exploit, presque. Deux réussites dans la même journée, mieux encore, sur la même potion, c’est quand-même du jamais vu. Mais pas le temps de se réjouir, ou pas trop longtemps, pas trop violement, car il faut maintenant passer les deux dernières minutes à maitriser sa vitesse et tourner trèèèèèèèèèèèèèèèèèès leeeeenteeeeeemeeeeeent. Et dans le sens des aiguilles d’une montre ! Sinon BABOUM. Et puis c’est fini, y a plus qu’à attendre…

1 : Echec : Sauve qui peut ! Rachel hurle pour prévenir tout le monde et saute sur Chloris pour le mettre à l’abri.
2 : Réussite totale : Pas d’explosion, pas de truc bizarre à la surface et… c’est bon !
3 : Réussite partielle : Moouuaaiiis… mais non !
4 : Réussite totale : Fait la danse de la joie, fait la danse de la joie, fait la danse de la joie !

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'Dé 4 faces' :

Parfois ses pensées lui appartenaient…
D’autres fois non.
Qu’importe, il aimait les savoir volages.

Après sa rêverie sur l’hippopotame, le Serpentard se sentait désœuvré. Il avait eu l’impression d’être frappé par un éclair de lucidité puis… Plus rien. C’en était tout de même un brin déprimant… N’était-il donc pas capable de faire preuve d’un minimum d’esprit ? Il commençait à douter. Et le doute, ce n’était jamais bon, en potions. Il ne pouvait certainement pas se le permettre, au risque de perdre le fil des bulles émergeantes… De cesser le comptage des remous, et se laisser entraîner par la passivité et la ternitude (ce mot existait-il vraiment ?) d’un chaudron en cuivre bien nettoyé.
D’ailleurs, il doutait que son propre chaudron soit habillé de cuivre : son zèle familial en matière de luxe, lui aurait probablement interdit d’avoir un chaudron possédé par n’importe quel étudiant. Parce qu’Asclépius n’était pas n’importe quel étudiant : il était l’étudiant Asclépius, étudiant lambda, contre-beta, ascendant gamma.
Rien de tel que la répétition pour apprendre.

Après les bâillements, les soupirs, les regards emplis de langueur sur la montre, et la tête lourde qui semble être irrésistiblement attirée par la paillasse. Sauf qu’il ne peut pas accéder à ce désir : la collision risquerait d’être vive, surprenante… Et il ne souhaitait guère que son front apprenne le Greffio avec un ongle de griffon. C’était si loin de la licorne !
Il n’était pas fatigué, seulement las.
Alors, il étendit les jambes, et se demanda un instant si cela perturberait les potions des voisins, s’il se mettait à jouer des claquettes.
Probablement que oui…

D’un œil torve, il observait les camarades, puis repartit dans la contemplation de son chaudron, avant de faire l’infidèle avec l’ersatz de Chronos.
Bingaloup : temps imparti !

En des gestes presque tendre, le Serpentard entreprit de filtrer sa potion. Ce devait probablement être la tâche la plus facile de la concoction… Mais également la plus contraignante. Ou alors celle qui requérait le plus de temps et d’attention ? Quoique… La rêverie sur l’hippopotame avait requis à elle seule pas mal de temps et d’espace dans son occiput.
Mais, il avait le potager extensible.

Alors ? S’était-il mieux débrouiller qu’au cours précédent, malgré ses bâillements ? C’est qu’il ne serait pas contre l’échantillon promis par Miss Evans…

Compescit !:

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'Dé 4 faces' :

Riri, à l'autre bout de la salle m'adressa un regard, la discussion aurait pu aller bien plus loin, mais il semblait que chacun avait l'air concentré à fond sur sa potion...
Autour des nombreux va-et-viens des élèves autour d'elle, Miss Evans avait pris la parole pour nous procurer une "aide", enfin un simple moyen de vérifier si l'on avait réussi notre œuvre ou non. Je notais sur un angle de mon parchemin de cours la formule et replongea dans mon manuel, mon bol à la main.

* Sel de Guérande, ok, crochet, ok, verser le liquide explosif, ok*

La potion se déroulait plutôt bien pour le moment, il fallait faire attention pour les manipulations, mais au moins cela était à la portée d'un 1er année, pourquoi ça se passerait mal. Je prenais mes tiges et mélangeais le contenu du bol. La texture devait être « molle », je trouvais ça étonnamment flou comme indication, cette recette pouvait être autant très stricte sur le temps, qu'être très souple sur les textures. Une fois la mixture voulue obtenue, je coupais mes tiges en lamelles fines et les plongeais ainsi que le contenu de mon bol dans mon chaudron. Comme cela n'était pas précisé, je les mettais en même temps, puis ralluma un feu doux comme il était spécifié cette fois.
Je commençais à en avoir marre, je n'étais pas friande de cette matière en fin de compte. Les odeurs, le bruit, l’ambiance fermée, aucune discussion...

*Vivement que cela se termine enfin, aller plus que quelques minutes.*

Je posais mon coude sur la table et remuais ma mixture à l'aide d'une grande cuillère en bois, le tout dans une lassitude la plus totale. Je soupirai en regardant ma potion après ces deux longues minutes de touillage, j'éteignais le feu et attendit encore et encore et encore qu'elle daigne se refroidir. Un dernier coup d’œil avant de lancer le sort fatidique qui soulignerait ma défaite contre cette épuisante recette ou au contraire assurerait au moins un mérite au temps perdu. 

« Compescit Fluide Explosif » :

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'Dé 4 faces' :

Chloris regardait sa potion, était-elle réussite ? La couleur n'avait pas l'air d'être la même décrite dans le livre... Bon tant pis, elle allait attendre que Miss Evans lui dise comment était sa potion... Sûrement désastreuse comme d'habitude ! Elle voulait absolument savoir... Mais comment ? A part attendre le jugement de sa professeure ? Finalement, Evans leur dit d'elle-même "Excusez moi, je requiers votre attention quelques petites secondes, sur le tableau est écrit la formule qui permet de vérifier une potion. effectivement un sortilège était apparu au tableau Compescit + {Nom de la potion}. Si la bande devient verte, la potion est réussie. Si elle est orange, la réussite est partielle et si elle est rouge, elle est raté. Notez-là, elle pourra vous servir à l'avenir. Vous pouvez retournez à vos potions." Tout d'abord, Hareka la marqua soigneusement sur son parchemin, prit sa baguette et la dirigea vers son chaudron. Elle se concentra en ne fixant que sa potion et prononça de vive voix son sort, la "bande" devint orange... Elle s'y attendait ! Sa préparation avait vraiment une tête bizarre... Odeur et couleur avait visiblement été un bon indicateur puisqu'elle s'en sortait avec une couleur s'en rapprochant et une odeur atroce un peu comme celle décrite. Bon au moins ce n'était pas une réelle catastrophe mais ça n'était toujours pas au point, peut-être que le prochain cours elle y arrivera mieux qui sait ? Le destin peut-être ? Il fallait le voir pour savoir. Elle tenterait de s'améliorer encore plus dans les cours qui suivront !

Etape suivante ! L'eau commençait maintenant à s'évaporer et, d'après les instructions, il fallait placer les tiges de Cassia au dessus de la mixture. Cette consigne était assez floue. A quoi ça pouvait bien servir ? Elle posa les tiges en équilibre sur les bords du chaudron, sans vraiment être sûre s'il s'agissait de la bonne chose à faire...

Puisqu'il était maintenant demandé de tourner le liquide 14 fois 1/2 dans le sens des aiguilles d’une montre, avec les tiges posées sur le chaudron, ça risquait de compliquer la tâche... Pas le temps d'y réfléchir plus que ça, la Serdaigle poussa les tiges dans la mixture et se mit à mélanger. Quatorze fois et demi, comme demandé tout en suivant le sens des aiguilles d'une montre. La préparation de cette potion devenait chaotique, beaucoup d'approximations, d'imprécisions, le résultat risquait d'être inquiétant... Mieux vaut ne pas y penser. Coup d’œil sur les instructions: compter 52 secondes avant d'ajouter la poudre d'aventurine dans le breuvage. Ca au moins, c'est clair.

« 1, 2, 3.... » Commença-t-elle à murmurer pour ne pas s’emmêler les pinceaux.

52 ! Sans même y réfléchir, la sorcière ajouta la poudre dans le chaudron. Récupérant son mélange crochet de crotale/sel de Guérande, Emily y ajouta le liquide explosif d'Eruptif avec beaucoup de précaution, ne voulant pas causer une explosion au milieu du cours. Il fallait ensuite mélanger avec l'une des tiges que la préfète avait mit dans sa potion plus tôt, heureusement celles-ci flottaient dans le liquide, elle n'eut donc qu'à l'attraper pour commencer à remuer le tout.

La potion était maintenant violette, d'après la recette, ça signifie que c'est sur la bonne voie et il n'y a plus qu'à attendre qu'une couleur jaune apparaisse. Heureusement, cela ne prit pas longtemps puisqu'un jaune pétant faisait déjà son apparition dans le chaudron. Ensuite, ces foutues tiges étaient encore de retour. Cette fois-ci, il fallait les couper en lamelles, ainsi, la Bleue et Bronze récupéra le précieux sésame dans son chaudron en faisant attention à ne pas se brûler les doigts. Hop, une affaire de quelques secondes, voilà que les tiges étaient maintenant réduites en un rien du tout qui avait rejoint le mélange dans le bol.

La sorcière alluma un feu doux sous le chaudron à l'aide de sa baguette et s'empresse d'ajouter le contenu du bol, envieuse de finir cette préparation une bonne fois pour toute. A l'aide d'une cuillère en bois, elle remua le liquide pendant ce qui semblait être une éternité avant de le laisser refroidir, l'heure de vérité arrivait. Échec ou non?

1: La potion prend une couleur noir, une odeur de vinaigre se répand... Serait-ce une réussite ?
2: Le liquide devient rouge, des bulles se forment... Emily ose à peine toucher le chaudron de peur de causer une explosion.
3: La potion prend une couleur noir, une odeur de vinaigre se répand... Serait-ce une réussite ?
4: Ca a pas l'air raté, mais ça a pas l'air réussi non plus... Vaut mieux la laisser de côté.

Le membre 'Emily Sinclair' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Dé 4 faces' :

À vu d’œil, ça va. À vu de nez aussi… Rachel reste pourtant impassible, même quand le sort donner par Evans lui confirme ce qu’elle pensait. Ce truc est quand-même très explosif, douée comme elle l’était, elle mettrait un coup dedans en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire. Arya était devant elle, Chloris à côté… responsabilité, responsabilité. Mais ce qui lui faisait peur, c’était surtout la prof. Enfin… sa présence. C’était difficile d’aimer et d’haïr en même temps, plus encore quand la haine n’avait jamais été votre point fort. Pour une raison ou pour une autre cependant, pour presque la première fois de sa vie, la sorcière avait décidé d’être rancunière. Fallait qu’elle se protège un peu non ? D’ordinaire elle pardonnait tout on en profitait pour l’abuser, lui faire pire. Puis quand c’était elle qui faisait une erreur on ne lui faisait pas de cadeau non plus. Mais c’était Malicia et elle lui manquait. La verte ne s’était jamais attachée aussi vite à quelqu’un. Sa réaction disproportionnée devait aussi venir de là.

Rachel tourna alors la tête, vers Chloris. Finalement, ça revenait à remplacer un problème par un autre, parce qu’elle n’était pas entièrement à l’aise face à elle. Pas depuis les vacances dernières… La dernière avait bien crue que c’était la fin cette fois.

- La prochaine sera la bonne, lui chuchota-t-elle avec un clin d’œil en voyant que sa potion n’était pas totalement réussite. Tu pourras en prendre un peu de la mienne si tu veux.

Bah oui, parce qu’il avait le droit d’emporter un échantillon. Rachel avait même espéré avoir l’autorisation de récupérer celle de la jeune rouge en plus de la sienne, mais sa potion n’étant pas réussite, elle préférait s’abstenir. Néanmoins toutes ces histoires de potion ne la préoccupaient pas tant que cela, ça avait juste été une amorce, pour renouer le dialogue après presque deux heures de silence.

- Il n’y a pas de problème entre nous pas vrai ?

En fait Rachel espérait que le seul problème soit celui qu’elle avait avec sa fierté. Parce que sa mère lui avait fait honte c’était peu de le dire et qu’elle avait du mal à faire face. Fallait qu’elle lute contre ses instincts pour ne pas fuir la jolie blonde, qu’elle se résonne de toutes ses forces pour se convaincre que non, elle ne la jugeait pas pour ce qu’il s’était passé.

- C’était la première fois que je sortais ma baguette devant eux, songea-t-elle à voix basse après s’être perdu dans ses sombres pensées.

Chloris abattu encore une fois par le semi-échec de sa potion, resta là à regarder dans le vide. Rachel, sa voisine de table, était toujours attentive et elle tenta de la réconforter en lui murmurant "La prochaine sera la bonne. Tu pourras en prendre un peu de la mienne si tu veux." Hareka acquiesça et attendit la fin du cours, elle se servirait à ce moment là plutôt. Puis, elle tourna la tête vers sa camarade qui à son tour réfléchissait et demanda "Il n’y a pas de problème entre nous pas vrai ?" Quelle question ! La lionne lui rit presque au nez avant d'ouvrir la bouche et lui dire "Mais bien sûr que non ! Tu n'as rien fait de mal et bien au contraire, tu as préféré défendre ma petite sœur et te mettre à dos ta mère plutôt que de ne rien faire et de ne pas broncher. En réalité, tu as été trop rapide, je pense que je l'aurais fais aussi. Enfin, je ne sais pas parce que je ne connaissais pas ta maman mais je... Oui, sinon, je suis persuadée que je l'aurais fait." elle marqua une légère pause avant de reprendre. "Je t'en suis reconnaissante et mon père aussi. Ma mère, quant à elle... C'est compliqué, elle n'en pense rien. Tout compte fait, je ne sais pas si elle est vraiment fière que je sois une sorcière. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il s'est passé. Depuis votre visite, ce n'est plus pareil. Ce n'est pas votre faute. Je pense qu'on en avait besoin." La blonde repensa à ses derniers jours passé chez ses parents. Rien n'était comme avant, tout avait basculé. Maintenant, elle se sentait mieux à Poudlard que chez elle. Elle n'avait plus envie de retourner en France, enfin seulement pour sa sœur et son père. Oui en soit, elle n'avait plus envie de revoir sa mère... C'était différent maintenant. L'Argent et Verte chuchota quelque chose comme "C’était la première fois que je sortais ma baguette devant eux" silence. À son tour, elle froufrouta "Merci, vraiment."

La Gryffonne ne parla pas plus et resta songeuse. La conversation était toujours possible et elle aurait répondu avec joie ! Mais là, elle était juste pensive et un peu déprimé. De toute façon, elle connaissait le remède pour se guérir. Arya. Rien de mieux qu'elle ! Sa meilleure amie vivait des périodes un peu similaires. Parfois même, les deux jeunes filles ressentaient les émotions de l'une et de l'autre. Et quelque chose de plus étonnant, les deux filles prenaient l'humeur de l'autre. Si l'une était en colère, l'autre devenait aussi en colère. Ça marchait plus par période, bonheur ou déprime. Ce n'était pas toujours fiable. Mais passons ! Dès qu'elles passaient un moment ensemble, elles se servaient mutuellement de remontant. Leur amitié était vraiment particulière. Il n'y avait pas d'explications. Aucune. Un feeling. C'était étrange en y repensant. Même avec Léna elle n'avait pas la même relation, c'était moins fort.

Et puis ses songes dévièrent sur sa mère et se fut pire.

Rachel resta pensive après la réponse de Chloris. Pensive, mais soulagée et inquiète à la fois. La dernière chose qu’elle voulait, c’était ce que cette petite et si adorable tête blonde qu’elle avait à côté d’elle, se mette à vivre des choses horribles comme l’abandon de ses proches. Même si, techniquement, elle n’avait rien fait et même au contraire tout fait pour aider, elle s’en voulait terriblement d’avoir percé sa bulle familiale. C’était douloureux à surmonter, elle se savait mieux que n’importe qui. D’ailleurs, elle-même avait tout fait pour limiter les dégâts avec la sienne. Chez les sorciers elle avait tu des origines moldus et chez les moldus elle n’avait pas parler une seule fois de la magie. Rachel n’était même pas certaine que sa famille savait qu’elle devait porter un uniforme. C’était certain en tout cas qu’ils ne savaient pas pour Serpentard, pour le Chicaneur, pour Waddiwasi, pour les attentats, pour tout le reste… Elle n’était même pas certaine que tous savait qu’elle avait une baguette.

- C’était la première fois que je sortais ma baguette devant eux, songea-t-elle à voix basse après s’être perdu dans ses sombres pensées.

Puis elle replongea, mais cette fois pas seule, puisque Chloris était là :

- Merci, vraiment.

Rachel tourna la tête vers sa camarade rouge et or, souriant doucement, reconnaissante, avant de se laisser aller à ses pensées et forcément quand elle pense à sa famille, elle pense presque toujours à… Malicia.

Spoiler:

A vue d'oeil, la jeune rouge et or remarqua que la couleur de sa potion était plutôt normal, elle avait un jolie bleu turquoise mais ceci n'était pas suffisant elle devait en être sûr. La professeur essaya de capter leur attention en faisant apparaître sur le tableau un moyen qui leur permettra de savoir si ils avaient effectivement bien réussit ou pas leurs potions.

-Excusez moi, je requiers votre attention quelques petites secondes, sur le tableau est écrit la formule qui permet de vérifier une potion. Si la bande devient verte, la potion est réussie. Si elle est orange, la réussite est partielle et si elle est rouge, elle est raté. Notez-là, elle pourra vous servir à l'avenir. Vous pouvez retournez à vos potions.

"Compescit + {Nom de la potion}" voilà ce qui était écrit au tableur. Oxane décida de se mettre au travail pour le jugement final. Elle prit sa baguette et la dirigea vers son chaudron, elle prit une grande inspiration avant de jeter le sort #Compescit suivit du nom de sa potion, la bande prit une couleur verte et un sourire se dessina sur ses lèvres, elle avait donc bien réussit. Elle sursauta quand elle vit la potion de sa voisine, elle avait peur que sa n'explose. Elle fit un sourire pour la rassurer, c'est vrai que ce n'est pas facile de réussir une potion. Elle s'adresse à elle.

-Tu sais ce n'est pas bien grave tu réussiras sûrement la prochaine fois. Si tu veux je peux te passer une petite fiole de la mienne. Dit elle simplement pour l'aider.

L'heure était finit, la professeur se leva pour leur dire.

-Le temps est écoulé ! Je vous demande à tous de bien nettoyer votre chaudron. Comme convenu, ceux qui ont réussi peuvent prendre un échantillon. Ceux qui ont pris le fluide explosif et qui ont réussi leurs potions, je vous demanderais de faire attention et si j'apprends que l'un d'entre vous utilise ce fluide pour dégrader l'école et ses alentours, vous aurez à faire à moi. Si je vous permets de ramener des échantillons de potions, c'est parce que je sais qu'il est plus intéressant de réaliser une potion, avec à la fin la possibilité de récupérer le fruit de votre travail. Bien, maintenant que c'est dit, vous pouvez y aller.

Bon il était donc temps de tout ranger et de partir, elle prit une fiole et la remplit de sa potion qu'elle avait bien réussit, puis elle nettoya son chaudron et rangea tous les ingrédients sans oublier d'essuya la table. Avant de quitter la salle elle rejoint Merry.

-Félicitation pour ta potion tu l'a bien réussit, bon c'est finit maintenant. Tu veux qu'on ailles manger ensemble? J'ai tellement faim, pas toi ?

Juste après elle se dirigea vers la porte en remerciant au passage la professeur pour se cours bien intéressant tout en tenant sa fiole de potion.

Une horloge
Des moustaches du gousset d’argent qui s’agitent
Las, le temps passe.

La dernière fois qu’il s’était fait cette réflexion, le Serpentard était en train d’affronter Delorée en duel, l’aiglon qui avait le mal de terre.
Pas très glorieux tout ça.

Pensif, Asclépius observait, suivait la plume sur le parchemin, puis finit par soupirer.
Baguette en main, il lance un sort sur la mixture présente dans son chaudron ; #Compescit Potion d’Agilité Accrue.
Du sinople sur une tige de papier.

Satisfait, l’étudiant reposa sa précieuse en bois de pin, et ne put s’empêcher d’esquisser un sourire en retour, répondant ainsi à celui de Miss Evans.

Réussir…
Avoir l’approbation de l’autorité présente…
C’était enfantin – il était un enfant – ça lui réchauffait le cœur. Un peu comme si l’essence d’un Calda était venu rythmer son tempo sanguin.
Y a pas à dire, c’était plaisant.

S’humectant les lèvres, l’étudiant préleva une fiole de sa potion. Voilà, le fuit de son travail… Comme c’était gratifiant. Une grappe qui perle sur le liège, se fond dans le verre.
D’un souffle et d’une rotation de poignet, l’aristocrate fit disparaître la mixture restante, avant de s’appliquer à récurer son chaudron.

Une fois la paillasse nettoyée, le tout scrupuleusement rangé, et le bien empoché, Asclépius hésita. Son regard clair passa successivement de Corwin à Riri, mais ses cordes vocales étaient paresseuses. Ou timides. Fait étrange et notable, si l’on considérait le fait que le Serpentard sifflait souvent avec délice, à l’encontre des félons.
La sangle du cartable de cuir sur l’épaule, le jeunot parut de nouveau hésitant, puis se morigéna pour si peu : qu’importe.

D’un pas leste, il gagna le bureau professoral, semblant presque présomptueux à l’idée de quitter la salle dans les premiers.
Qu’importe.

« - Au revoir Miss, merci pour ce cours. »

Après un dernier regard en direction de son professeur, l’Underlinden subrepticement, gagna le couloir en un mouvement de cape.
C’est qu’il fallait encore les monter, les marches jusqu’en Histoire de la Magie… Et avec son souffle erratique, une pause, ce n’était pas de trop.
Vivement le déjeuner, qu’il puisse souffler sur son potage.