Cours n°5 : Reconnaître les potions

Les événements s’enchaînent,
Nouvelle crasse
Nouvelle grimace.
La fiole éclate
tu perds le fil
ne revenant à toi
qu'une fois la salle
vidée,
la jeune femme
à tes côtés.

Qu'est-ce que tu veux Keats ?

tu le sais pourtant
que c'est pas le bon moment
que tu vas probablement te faire envoyer chier
mais
les mains qui tremblent
ne trompent personne
la tête
embrouillée,
les sens
en alerte.
Qu'est-ce que tu veux Keats
Au fond
Qu'est-ce que t'espères ?
L'utiliser.
encore
alors que tu lui reproches
au fond
de t’entraîner
te manipuler
se jouer de toi.
t'as pas de figure en fait
avec tout ce que tu viens de lui balancer,
t'espère encore
qu'elle va t'aider.
pathétique.

Tu sais pourquoi je suis là. C'est toi même qui a proposé.

Pas d'hypocrisie,
rien
vous n'avez plus ce besoin
de vous ménager.
y aller franco
vous écharper.
Vous êtes stupides
au fond
vous pourriez vous aider
vous supporter
mais t'as fini par croire que vous n'êtes là
que pour vous enfoncer
avant de vous ramasser
et recommencer.
encore
et encore
et toujours.
un jour
vous comprendrez.
Peut-être.
voix inquiète.

Tu vas m'aider ?

Manque
Il transpire le manque à des kilomètres
Et ça te donne un pouvoir
sur lui
sur la situation
Bizarrement t'aime beaucoup trop ça.
Un sourire
-mauvais
s'empare de ton visage
Les yeux pétillent d'impatience
Il va bientôt se jeter à l'eau
Il va craquer
Vas-y
Dis le Keats

S'il te plait Malicia, donne m'en
Donne moi les pilules
Je veux que ça s'arrête
Là
Dans ma tête
Je veux faire arrêter
Les voix
Les cris
Les monstres
Aides moi
Une dernière fois

Tu vas m'aider ?

Mais vous n'aviez pas dit
que tout était terminé
Il n'avait pas dit
en quittant ta chambre
qu'il était plus qu'un moyen d'obtenir quelque chose ?
qu'il ne voulait pas qu'on se serve de lui ?
Vous n'aviez pas mis fin à votre arrangement ?
Rire amer
Tu t'approches de lui
comme une prédatrice

« - Et voilà le fier petit lion qui revient en rampant vers moi pour avoir quelques malheureuses petites pilules. »

Tes bras se mouvent en de petites mimiques
moqueuses
la bouche en coeur
qui se tord en quelque chose de mauvais
les yeux lancent des éclairs
ta voix change pour imiter celle de Leo
avec un brin de sarcasme

«- J’en ai marre d’être un objet Malicia. On se sert de moi en permanence. Bla. Bla. Bla. »

Tu passes devant lui
et pars récupérer une boite
pleines de penseuses
tu lui tends avant de te rétracter

« - Tout se paie. Misérable et fauché. Tu ne peux rien m'acheter. »

manque grandissant.
tu pensais qu'après cette nuit sur le pont.
qu'après les mots-bateaux ça irait.
mais t'as joué au con,
tu l'as cherchée.
et cette moue dégoûtée ne t'étonne qu'à moitié.
t'es fait pour ça sûrement,
faut un certain talent pour se mettre les gens à dos.
surtout quand ils te ressemblent autant.
mais c'est comme ça, tu peux pas t'en empêcher.
et alors que tu comprends que ça pourrait être fini,
alors que tu captes la porte du regard elle s'approche.
Mer**.
La fuite aurait été une bonne solution,
pas de confrontation,
rien qui pouvait t'humilier sur place.
parce que tu sais aussi bien qu'elle
sur quoi elle va t'attaquer.
elle a décelé une faille
et elle va s'engouffrer dedans
aussi bien que tu as su le faire quelques minutes auparavant.

Et voilà le fier petit lion qui revient en rampant vers moi pour avoir quelques malheureuses petites pilules.

tu détestes
cette façon là de parler de toi comme si t'étais pas là.
cette enfantisation.
cette façon d'attaquer tes travers.
tu détestes tout ce que ça annonce
parce que tu sais qu'elle n'a pas fini.
La voilà t'imitant.
Dans une scène trop connues.
De presque-confidences après une nuit malsaine.

J’en ai marre d’être un objet Malicia. On se sert de moi en permanence. Bla. Bla. Bla.

le poing se crispe.
s'abat sur le bureau à vos côtés alors que vos yeux ne se quittent pas.
elle n'avait pas le droit
de t'attaquer sur ça
quand on sait qu'elle aussi
s'est servie de toi.
elle a as voulu de ta voix.
ton écoute.
non.
elle a seulement voulu que tu restes
dans le seul but d'oublier.
alors elle et ses miasmes peuvent aller se faire voir.
t'as les moyens maintenant
de lui faire regretter.
t'as pourtant un espoir,
alors qu'elle passe,
frôle
et récupères une boite.
avant de te la tendre
et de se rétracter.

Tout se paie. Misérable et fauché. Tu ne peux rien m'acheter.

ça t'atteint
tu ne peux pas le cacher
derrière ton masque de colère.
ça te touche plus que de raison.
tu la regardes
avec colère
tristesse
et une touche dégoût
de te toucher autant.
de la sorte.
y a comme une rupture.
tu n'insisteras pas
t'as plus envie d'être pathétique à ce point là.
t'as plus envie
qu'elle ait d'emprise pour toi.
La carapace se reforme alors que tes jambes prennent la direction de la porte.
que les lèvres murmurent
dans un élan de haine
que tu regretteras plus tard.
quand votre relation changera

Tu as raison. Tout se paie Malicia.

Tu disparais.
À la merci des couloirs.

Fin du rp pour moi
dernier rp en tant que dirlo #tristesse