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Fraicheur locale
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Lorelaï Peony
Serdaigle
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Re: Fraicheur locale
Lorelaï Peony, le  Mer 1 Nov - 0:26

La hauteur de la colline la rapproche du ciel, si peu et pourtant. Ce soir elle se sent envolée. A cet instant, plus proche que jamais d'une délivrance. Encore quelques centimètres. Et la sensation encore, son corps aspiré dans les entrailles de la Terre quand elle entend ses mots.

J’ai tout gâché. Elle m’a quitté. Rien d’plus, rien de moins.

Raconte-moi ta soirée.


Retourner au sol. Remonter. S'extirper des méandres volcaniques. Gravir la colline de l'intérieur, regagner son corps pour lui répondre.

Ma soirée.

Une bulle pleine, une sphère liquide aux contours impossibles percée par ses mots. La vague qui se déverse dans son ventre, sa poitrine, ses poumons, son foie, ses hanches, ses cuisses et ses bras. Qui gagne ses jambes, son cou, son visage et qui rejoint la terre par ses doigts, l'extrémité de son corps, terre qui l'absorbe et la filtre.

Ma soirée. Je devais rentrer chez moi. Voir mon père. Mais j'avais peur, tellement peur. Je ne sais pas lui mentir. Il aurait vu tout de suite. Il aurait vu mon état, le manque de sommeil, les dégâts de la cigarette et de l'alcool.

J'ai rencontré un aigle noir, qui m'a conduit dans cette taverne.

Et un serpent...


Elle ferme les yeux. Souvenir douloureux, une bulle naissante dans son ventre. L'éclater, ne pas la laisser grandir.

Je l'ai écoutée, je l'ai suivi Ulysse. Je suis désolée. Vraiment. Je sais pas ce qui s'est passé. C'est comme si je n'étais plus là...

Comme si elle ne voulait plus occupé ce corps trop lourd, trop encombrant.

Je sais plus très bien comment mais j'ai lancé un sort de confusion sur un moldu pour lui faire croire que j'étais majeure afin d'acheter quelques bouteilles et surtout des cigarettes.

Les pas qui claquent sur les pierres froides de Londres.

Et au retour au bar, deux personnes. Le clown et l'Aurore. Je ne pouvais plus rentrer. Il m'avait vue. Alors j'ai couru. J'ai fuis. Et je me suis retrouvée à la gare sans moyen de rentrer chez moi ni de rejoindre Poudlard.

Elle se relève difficilement, se met en tailleur, près de lui. Elle caresse les poils doux du pull qu'il porte à présent.

Elle attend sa sentence.
Ulysse Daiklan
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Re: Fraicheur locale
Ulysse Daiklan, le  Mer 1 Nov - 15:17

Lully & Ulysse

L.A Mutuel



Oblivion.

Le silence seulement brisé par sa voix. Je l’écoute, j’essaie de comprendre. J’essaie de comprendre tout, chose compliqué quand on ne sait rien.

- Ma soirée. Je devais rentrer chez moi. Voir mon père. Mais j'avais peur, tellement peur. Je ne sais pas lui mentir. Il aurait vu tout de suite. Il aurait vu mon état, le manque de sommeil, les dégâts de la cigarette et de l'alcool.

Latibule

Culpabilité. Souvenirs qui remontent, soirée perdue dans les rues du village de Pré-au-lard. Je n’ai pas aidé, au contraire incité. J’aurais dû voir, j’aurais dû comprendre. Là, perché comme un oiseau, je suis protégé. Comme si je ne pouvais pas être mis face aux conséquences de mes actes. Et pourtant, cette soirée en est totalement le résultat. De mon impuissance, de mon incapacité. Mais chut, il faut pas se plaindre. Il faut pas dire que c’est de sa faute, faut pas culpabiliser. Il faut prétendre.

Nyctophilia

Ma tête se relève vers les étoiles. Eternelles admiratrices de la stupidité humaine. A chaque fois elles étaient là. Mon cœur se serre en reconnaissant la constellation du double V. Elle parle d’un serpent. Jace, qui d’autre ? L’aigle je ne sais mais lui… Est-ce que je dois vraiment en tenir compte ? Est-ce que je peux me permettre de lui en vouloir ? De faire du mal, de faire tomber les autres. De me compliquer une tâche que je n’arrive déjà pas à accomplir, celle d’être la lumière. Je regarde vers elle, mon cœur se serre encore plus. Mon estomac se retourne. Sans pouvoir m’en empêcher je baisse le nez dans le pull qu’elle m’a prêté. Il a son odeur. Ce constat me fais aussi mal qu’il me rassure.

Epoch

Et pourtant, je ne devrais pas me sentir comme ça. Je veux dire, elle se confie non ? Elle me dis la vérité, alors pourquoi ça fait si mal ? De la voir comme ça. De la sentir au bord des larmes. L’entendre finir son récit sur sa fuite jusqu’à la gare. Digérer le sort qu’elle a lancé à un homme qui ne faisais que vivre sa vie, tenir son magasin, dans un monde sans magie. C’est donc elle qui l’a lancé. Pas le vert. Je déglutis. Le clown l’aurore, difficile de confondre. Surtout en ayant assisté à la scène.

Kalopsia

Elle se relève. Difficilement. Jusqu’à se mettre face à moi. Je la regarde, sa mains ur le pull qu’elle vient de me prêter. Je ne sais pas quoi dire, je détaille sa tête. Son maquillage me rend triste. Alors je me détourne, prends ma baguette et murmure un #Aguamenti Minima sur ma main, avant de les frotter et les avancer vers elle. Je commence à essuyer son maquillage.

Kalon

Non pas que ce soit important. J’aimerais juste... la voir, elle. La voir sourire à nouveau, il y a bien trop de temps que je n’ai pas vu cela. Avaler sa salive, chercher les mots. Des mots qui toucherons la vrai Lully, celle que j… que je connais. Celle qui a trop de respect pour les moldu pour les ensorceler, peu importe à quel point elle est triste.

- Et maintenant, tu es ici
.

Acatalepsy

Je tente un petit sourire. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Peu importe, si elle pouvait juste me sourire en retour, je serais bien. Peut-être lui parler, la rassurer je ne sais pas. Le maquillage s’en est allé, recouvre maintenant mes mains blanchies par l’eau. Je les sâches sur mon pantalon avant que l’une d’entre elle vienne se poser sur sa jambe par réflexe.

-Lully.. ton père t’aime. Beaucoup. Il t’aimera toujours, peu importe les erreurs que tu fais.

Eunoia

Un ton doux. Plus que je ne pensais capable d’avoir. Seule réaction sur toutes les révélations qu'elle m'a faite. A croire que la poussière d’étoile adoucis les cœurs. En fait, je me sens touché quelque part. Qu’elle me laisse voir, qu’elle me laisse comprendre. Qu’elle me dise la vérité, sans s’enfuir ou se réfugier sous une table. Bon il n’y a pas de table mais quand même.  

Amaranthine

Un autre sourire, plus triste sans que je ne sache pourquoi. Ma main vient capturer la sienne, la guidant jusqu’à ma bouche. Un simple baiser sur les doigts avant de les reposer. Mes yeux glissant d’elle au feu, puis du feu aux lumières au loin. C’est rassurant de se dire que même si le monde continue de tourner, certaines choses ne bougent pas. Miroirs de la vie, reflets de l’immortalité.

Lorelaï Peony
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Re: Fraicheur locale
Lorelaï Peony, le  Mer 1 Nov - 22:18

De sentence il n'y en eut aucune. Il l'écouta simplement, sans plus de questions. La chaleur du lion se mêlait à celle des flammes qui entouraient Lorelaï, lui redonnant doucement consistance. Dans son regard, dans ses mots, elle se retrouvait.

De l'eau dans ses mains, sur son visage, qui dégage son visage, nue, sans plus de masque ni de larmes. Elle ferme les yeux. Touché nouveau. Évident.
Et maintenant, tu es ici.

Elle ouvre les yeux, il lui sourit. Son cœur se tend. Comment peut-il encore lui sourire après ces révélations? Ce lion ne se rend-t-il pas contre du corbeau qui lui fait face? Y verrait-il autre chose?

Prisme.

Lully.. ton père t’aime. Beaucoup. Il t’aimera toujours, peu importe les erreurs que tu fais.

Il a raison. Tellement. Son père l'aimera toujours, quelques soient ces actes, ces c.nneries à répétition. Elle savait qu'elle pourrait rentrer chez elle, tout lui dévoiler sans perdre un grain de l'amour saharien qu'il lui porte. Et pourtant... En cet instant, ce n'était pas l'amour de son père qui lui importait. Les paroles d'Ulysse pourraient-elles le concerner, lui aussi? Pourrait-il continuer à... l'apprécier, malgré tout?

Un nouveau sourire, plus triste. La réponse à sa question. Elle la déçu. Comment a-t-elle pu penser qu'il la pardonnerait? Il prend sa main, l'approche de son visage et y dépose un baiser. Une tendresse qu'elle ne mérite pas. Elle le regarde, l'observe, scrute ses yeux aux couleurs impossible. Y plonger. S'y plonger pleinement, là, maintenant sous le ciel qui les recouvre et les protège.

Je... Ulysse.

Les paroles sont de trop. Les gestes manquent. Lorelaï. Il la ravive. Cette flamme dans son ventre, qui lui bloque la gorge, qui veut sortir, s'extirper des entrailles volcaniques qui la composent.

A quatre pattes, Lorelaï se déplace et se pose derrière le lion. Les jambes en tailleur, dans son dos, elle pose d'abord sa joue sur son omoplate. Elle remonte ensuite doucement une main vers ses cheveux. Une soupire, long, infini. Une caresse, une de plus.
Tu te souviens du jour où l'on a dessiné ensemble?

C'était l'un des plus beaux moments que j'ai eu à Poudlard.


Le regard dans le vague, ne pas voir son visage lui délie la langue, ce contact si proche également.
Ta présence m'a toujours rassurée Ulysse. Même quand je te connaissais à peine.
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Re: Fraicheur locale
Ulysse Daiklan, le  Jeu 2 Nov - 12:43

Lully & Ulysse

L.A Mutuel



Wonderwall

Un regard, un voyage. Mes pensées se bouleversent tandis que mes yeux rencontrent les siens. Je ne sais pas quoi y lire, je ne sais pas ce qu’elle essaie de me dire. J’ai envie de prendre sa main et de l’amener moi-même voir son père. Alors que je sais que je ne devrais pas. Non. Je devrais être triste, au fond du trou. Mais je sais pas… sa présence m’apaise. J’ai juste envie de rester là. Longtemps. Très longtemps.

Chimerical

Mon prénom dans une hésitation. On pourrait vivre ici. S’enfuir loin des drama adolescents, être là, juste là, proche de la nature. Mon âme vagabonde. Un lit sur les hauteurs, réchauffées par un feu. La forêt en contre-bas comme garde mangé de parias. Je continue de lal regarder, attendant la suite de sa phrase. Mon esprit déjà perdu dans ma lubie utopique.

Paraprosexia

Elle se déplace, ma gorge s’assèche. Mon esprit se recentre sur le monde qui m’entoure. Enfin, plus exactement sur elle, dont la position assèche ma gorge. Détourner les yeux, rougir. Ignorer le triple salto arrière que mon estomac viens d’opérer. Ne pas faire attention au frisson, se reconcentrer. Laisser les pensées non-chastes s’envoler, loin, loin de ce moment de paix.

Petrichor

Elle semble vouloir se mettre derrière moi et j’essaie de me concentrer. Contact sans mon dos, nouveau frisson. Je ravale difficilement ma salive. Sa main vient se glisser dans mes cheveux, mon corps semble se détendre tout seul. Mes yeux se ferment tandis que je profite du moment, des sensations.  La fraicheur de la nuit compensée par la chaleur du feu vacillant. Mon cœur refroidis par la soirée se sent en sécurité entre les doigts de la fée. L’odeur du bois qui brûle se mélange à celle de la rosée. Son souffle chaud contre mon corps m’incitant à ne pas recoller à la réalité. Les battements dans mon thorax se font plus fréquents, plus puissants.

Shirk

Quelques mots murmurés, me souvenirs reviennent. La réminiscence des moments passés me happe comme un poisson dans ses filets. Dessin, centaure. La dernière fois que je l’ai vu, elle l’avait enchanté. Un sourire sur mes lèvres en me rappelant le centaure pestant après la fée qui voulait juste lui offrir un baiser. Un de ses plus beau moment, comme l’un des miens. Je me retourne légèrement capturer l’une de ses mains, et la ramener devant moi. Son bras m’enlace tandis que j’appose ses doigts contre mon palpitant.

Carriewitchet

- Evidemment que je me souviens, comment pourrais-je oublier ?

Innefable

Je n’attends pas vraiment de réponse mais de nouvelles paroles viennent torturer mon esprit. Un constant, une confession, qui me chamboule bien plus qu’elle ne le devrais.

- Ta présence m'a toujours rassurée Ulysse. Même quand je te connaissais à peine.


Je ne sais pas quoi dire. Que moi aussi? Que mon coeur se réchauffe rien qu'en entendant ça? En la voyant sourire? Lui demander d'où viens ce foutu aimant qui m'attire constamment vers elle ? Lui dire que même sans la connaitre, j'aurais choisis d'être là pour elle? Pour la première fois, ne pas parler avant de réfléchir.

Asthete

Mes yeux faiblement entrouverts, vers l’étendue végétale qui nous observe.  La nature est tellement plus belle que les hommes. Par exemple, lorsque les hommes portent plus de trois couleurs, c’est rare que cela leur aille. La nature porte toutes les couleurs en son sein. Le vert de la forêt mélangé au marron du bois, alimentée par une eau bleu où se reflètent les rayons orangés du soleil. Tout cela, en un tableau, bien trop beau. Et malgré cet art, cette beauté. Je n’ai qu’une envie, me retourner.

Mudia

Pour la voir elle. Mais j’aimerais tellement effacer le visage triste auquel j’ai le droit depuis de trop nombreuses journées. Le monde peut bien bruler, pour l’instant je m’en fiche. J’étais tellement content de la voir en joie, de la voir sourire. La voir dans cet état me brise le cœur, sans que je ne saches pourquoi. Notre innocence en ces dernières années. Finies, envolées. Je ne peux pas racheter ça, mais si seulement je pouvais revoir un peu de sa joie.

Thantophobia

- Je ne veux pas te perdre Lully…

Dysania

Et je ne veux pas partir. Quelques mots comme un aveu, trop lourd à porter. Un aveu que je ne devrais pas avoir fait, et qui pourtant sonne comme une évidence. Ce n’est pas à elle que j’aurais dû adresser ces paroles ce soir, pourtant mon cœur est soulagé. Aucun regret, ni culpabilité. Juste l’envie de rester là, au chaud, dans la nuit et près d’elle. Ne pas bouger.

Laisser la nuit nous capturer.

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Re: Fraicheur locale
Lorelaï Peony, le  Jeu 2 Nov - 18:19

Le lion attire son bras et le dépose sur son torse, elle caresse le tissus si doux qu'elle aime porter autour d'elle. Sentir son corps dans son tissus lui est agréable. Sentir son cœur battre sous ses doigts aussi. Elle ferme les yeux, les première lueurs apparaissent en bas de la colline. Séléné laisse doucement place à Hélios à bord de son char enflammé. Elle sert les paupières, trop tôt, trop rapide. Profiter encore du moment présent, de la nuit, de la magie et du feu de bois. D'Ulysse.

Evidemment que je me souviens, comment pourrais-je oublier ?

Elle sourit. Le soleil se lève dans son cœur doucement. Le voile sombre qui le recouvrait semble laisser passer quelques rayons qui la réchauffent.

Je ne veux pas te perdre Lully…

La flemme grandit et s'étend en elle, elle gémit. Trop d'un coup. C'est dur, ça fait mal et c'est bon. Agréable. Tendue. Où placer ces paroles? Elle le sert encore plus fort, de ses bras frêles, elle se lève sur ses genoux pour mieux le tenir, la poitrine contre son dos, et place sa tête au creux de son cou.

Je serai toujours là.

La question ne se pose même pas.


Elle est là. Elle existe. Au travers de lui, il lui redonne la vie. Comment pourrait-elle le perdre?
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Re: Fraicheur locale
Ulysse Daiklan, le  Dim 5 Nov - 14:44

Lully & Ulysse

L.A Mutuel


La chaleur du feu laisse lentement place à la chaleur du soleil. L’aube se montre, noyant la vallée dans une lumière orangée.

La main sur ma poitrine semble se resserrer. Changement de position. Une étreinte, douce, légère. C’est mignon, je vois qu’elle tente d’y mettre de la force. Je regarde l’horizon, les ombres qui bougent au même rythme que l’avancé solaire.

-Je serai toujours là. La question ne se pose même pas.


Oh si elle se pose Lully. Forcément qu’elle se pose, comment croire que ça n’arrivera jamais alors que j’ai déjà cru t’avoir perdu ? Pauvres âmes égarées. Je ravale ma salive. La soirée est finis, je regarde mon feu. Il s’éteindra tout seul. Je me lève. La main tendue vers la demoiselle. Un sourire, pas de réponse, ce n’est pas vraiment nécessaire.

- Je crois qu’il est l’heure de rentrer.


J’attends qu’elle prenne ma main. Je pourrais simplement la serrer et transplaner comme ça. Mais à la place, je la prends dans mes bras, nous emportant loin d’ici comme on y est arrivés. Mon corps tourbilonne, mon palpitant s’emballe. Mais je l’ignore. Mieux vaux ne pas y penser.

Fin RP ici pour nous deux. La suite
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Re: Fraicheur locale
Kathleen Gold, le  Dim 5 Nov - 15:32

RP avec Max Valdrak



Dix-sept ans

Temps de chien.
La terre trempée se transformait en sable mouvant dans cette forêt perdue. L'herbe n'était pas givrée mais le nuage de souffle qui s'échappait de tes lèvres gercées gelait un peu l'atmosphère humide.
Le portoloin détraqué et les transplanages impossibles t'ont conduits ici, en ces verdures luxuriantes et écœurantes. Ton épais manteau noir que tu ne parviens plus à fermer qu'à grand peine ne suffit plus.
Tu as manqué la ville
Te voilà rendue ici sans savoir où exactement dans ce pays-continent.

Ne restait plus qu'à avancer.
Tu contemples un instant l'idée de te réchauffer,
A attirer l'attention,
Puis tu te résignes,
Et sors ta baguette qui n'a plus servi depuis des jours.
Tu déposes ta valise à terre
Vide un flacon au sol, creusant la rosée
Tour de poignet,
Petite incantation et
Flamme bleue entre les mains séparées par le verre et les mitaines.

Refermer la valise et commencer sa marche.
Tu as beau avancer, les arbres semblent tous les mêmes, les distractions en ailes d'oiseaux sont trop rares à ton goût, et les idées noires-corbeau continuent de tourbillonner autour de toi comme une nuée de cafard.
Elles s'accrochent à ton manteau et tes cheveux encore inégaux. Tu remets tes cheveux sur le côté pour cacher les mèches encore trop courts, et effleures ton ventre du bout des doigts, gardant la chaleur-cristal dans l'autre main.
Lourdeur dans les jambes et l'abdomen,
Tu espères tomber sur un village dans quelques temps.

Portoloin défectueux, fait à la va-vite
Pensée pour le veuf boiteux qui aurait une attaque ne voyant cela.

Bottes plates s'enfoncent dans l'étendue verte et brune, odeur de bois et de pin
Aiguilles au sol
Dont les voisines surplombent l'horizon en relevant la tête.
Cela allait être une longue après-midi.

Tu avances en laissant ton manteau virevolter autour de toi, incapable d'en retenir les pans contre toi,
Pas mesurés pour éviter la fatigue qui allait forcément pointer
Comme l'heure du déjeuner qui allait
Passer.

Dans le pire des cas
Le petit Chevalier viendra t'aider, mais il fallait éviter de le faire se déplacer
Tu pioches dans ta poche,
Liv va avoir froid
Nouvelle Flamme Bleue à placer près d'elle.

Les minutes s'écoulent, l'énergie découle
Et l'envie de s'asseoir se fait sentir.
Toujours les mêmes arbres en vue,
Ni jolie fumée-fumet ne daigne se laisser attraper.
Petit regard à ta montre,
Encore quelques temps avant la tombée de la nuit et renoncer.

Tu t'arrêtes au milieu des bois, et finis par trouver un petit coin tranquille.
Tu t'y arrêtes et t'assoies, cherche encore un flacon à vider - plus beaucoup de potions
Aguamenti
Quelques gouttes pour trois.
Tu glisses ta main contre eux,
Source de fatigue
Et raison pour laquelle il faut marcher.
Encore près de trois mois d'ennui à tirer
Avant les vingt ans requis.
Soupire.

Tu profites de ces quelques secondes de répit, envisageant quel côté de la route prendre,
Droite toujours positive
Gauche retour en arrière
Et ligne de droite exclue depuis des années.
Chemin tortueux en pavé-pain d'épice doux-amer.

Réajuster tes mitaines, et le manteau,
Sortir la petite carapace pour lui dire de bien se comporter,
Et se relever en grimaçant, dos tordu comme cette branche-neige
Pour continuer ta route.

Tu serres ta baguette dans ta main, dans ta poche, pour te rassurer un peu,
Jeunette lancée dans une quête sans donjons
Héroïne sans histoire mais avec déjà les pertubations
Aux alliés injoignables.

Péripéties qui se limitent pour aujourd'hui à gérer l'ennui et la solitude
Qui te sied.

Tu finis par te douter que tu n'es plus très loin, et tu t'accordes le privilège
De te perdre un peu.
T'éloigner de la route avant de retourner à la civilisation
Continuer de passer entre deux arbres ennuyeux en essayant d'entendre leur sève tomber goutte à goutte.
Peut-être que tu t'égares et que rien ne t'attend pas delà les cimes,
Mais tu as passé les derniers mois à errer
Et peut-être même avant d'ailleurs

Quelques minutes de plus ou de moins ne seront pas perdues.
Dans quelques heures, d'une manière ou d'une autre, tu seras au chaud.
Sérénité au milieu de la tempête
Le froid engourdit les sens avant de mordre
Mais les serpents avancent de la même façon.

Se perdre encore entre les branches.
Max Valdrak
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Re: Fraicheur locale
Max Valdrak, le  Dim 5 Nov - 21:26

Max a 18 balais et demi pour ce RP

Une ombre. Un corps se mouvait. Avançait. Un pas devant l’autre. S’arrêtant de temps à autre. Prenant appuis. Tête baissée. Regard sur le sol. Cheveux noirs en bataille. Non coupés depuis un moment. Habituellement courts. Ils cachaient maintenant le visage de cette masse qui vagabondait. Entre deux mèches on remarquait des yeux vides. Vide de vie. Eteints. Rougis d’avoir pleuré.

Un œil sur la tenue? Pourquoi y faire attention? Dans cette forêt personne ne la verrait. La chemise abimée. Taches rouges parsemées. Pantalon déchiré. Lui aussi taché. Pour savoir ce qui les avait colorés on pouvait regarder les mains. Chair à vif. Le fluide chaud coulait encore. Blessure récente. L’arbre avait gagné face à cette pauvre âme perdue. Ame cherchant juste à s’extérioriser. Evacuer son mal être. Oublier la nouvelle.

Un décès. Annoncé sans forme. Sans tact. De but en blanc. C’était un ami de la famille. Comme avait-il pu être si froid? Si détaché? Dire à une enfant qu’elle n’avait plus de père. Puis la laisser. Enfin l’enfant détruit s’était enfuit. Loin. Courir vers la forêt. Seule. Premier réflexe. Avant de s’écrouler contre un arbre qui n’avait rien demandé. Elle non plus elle n’avait rien demandé. Et pourtant la voici brisée. Elle qui cherchait son pilier depuis des mois. Presque une année. Elle qui espérait pouvoir voyager, travailler avec lui une fois ses ASPICs en poche. Elle qui voulait se rapprocher de ce père, son modèle toujours absent mais son cœur bien présent. Mais le sort en avait décidé autrement. Le pilier n’était plus. Elle était seule. Sans famille. Sans amis, les ayant abandonné sans un mot. Seule avec ses pensées. Elle pleurait. Puis elle s’était levée. Le poing était parti. Puis le suivant. Cela dura un moment. Elle en avait besoin. Laissant dans chaque coup un bout de sa douleur qui lui mitraillait le cœur. Enfin il eut le coup de trop. Un crac. Un cri. Elle s’est dit que s’enfoncer dans cette forêt était le mieux à faire. Se faire oublier. Prendre de la distance.

Cette petite fille s’était moi. Je traînais les pieds fatiguée. Les larmes coulaient par moment. Je me sentais démunis. Meurtrie. J’aurais aimé lui parler. Le voir. Tant de regrets. Maintenant abandonnée sans guide. Me voici perdue. Mon esprit se perd dans les souvenirs. Que faire?

Tout à coup, un bruit. Une branche craquant sous des pas. Je levais doucement la tête. Face à moi une silhouette. Un peu floue. Un coup de manche sur mes yeux mouillés. Je cachais mes mains dans mes poches non sans une grimace de douleur au contact de la chair avec le tissu. Un air un peu plus présentable. Aller Max, tu peux le faire. Remettre ton masque pour quelques minutes.

Je m’approchais de l’inconnue. La détaillant. Elle était jeune. On devait avoir le même âge. Une surprise elle attendait. Sa veste ouverte rendant son ventre plus visible. Elle semblait avoir froid, être perdue. Je pris alors sur moi. Attrapant une couverture dans ma poche extensible. Lui tendant de ma main la plus potable. Celle qui n’avait pas craqué sous l’impact. L’autre bien cachée.

-Tenez c’est pour vous. Vous semblez en avoir plus besoins que moi en ce moment.

Une voix neutre. Légèrement brisée. Combien de temps le masque tiendra-t-il après s’être brisé?
Kathleen Gold
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Re: Fraicheur locale
Kathleen Gold, le  Dim 5 Nov - 22:39

Un bruit, un son venant des feuilles, obscurcissant la clarté environnante.
Léger agacement d'être ainsi dérangée, alors que la civilisation n'était qu'à quelques pas
Évitée pour justement se retrouver
Un peu.

Une voix, ensuite. Tu lèves la tête, et une petite - elle le semblait du moins - se tenait là. Animal sauvage un peu particulier, tu cherches dans les vieux manuels de quelle créature il s'agit.
La jeune chose est brune, ses cheveux ne sont pas ordonnés, raides comme la pluie
Humides de rosée
Ou de sel
La mer est pourtant loin d'ici.

Un museau rougi, et des yeux explosés,
Des petites touches de vermeille sur une face blanchâtre.
Des yeux - orgelets, aux teintes terreuses de sol mouillé
Un animal d'espèce
Tristesse.

Bras tendu et poche infinie
Couverture en main et autre fissure de manteau remplie,
Tristesse-Gentillesse
Assemblage dangereux, t'avertit les souvenirs.

Etrange petit oiseau que voilà
Perdu dans la forêt,
Tombé du nid ?
Froncement de sourcils.
Impossible de le savoir,
Les animaux parlent ?

-Tenez c’est pour vous. Vous semblez en avoir plus besoins que moi en ce moment.

Tu te souviens des bonnes manières,
Et abaisse ta baguette que tu avais sorti en un mouvement-instinct, après avoir senti une nouvelle présence dans les bois sans belle ni dormant.
Pas besoin de justification, le manteau suffit comme drapeau
Tout comme la langue.
Thé faisant office de langage chaud au milieu de la fraîcheur
Un peu trop infusé
Trop d'amertume pour qu'il soit correct
Un morceau de sucre
Pour alléger la voix qui essaie de rester égale
Il manque juste une cuillère de miel
Pour rendre le tout présentable.
Mais ce n'est pas le cas.
Les petites variations dans l'air
La mélodie est bien travaillée
Mais quand l'improvisation prend le pas sur la technique
La sonate tend à laisser percevoir quelques
Dissonances.
Pièce de théâtre jouée devant une actrice professionnelle
A la retraite
Qui cependant sait encore entendre
Les mélodies qui ne sont pas complètes.
Votre morceau-morcelé a besoin de correction.

Jeune animal blessé,
Larmes qui ont coulé
Tu reconnais peu à peu l'humanité
Un peu inattendu
Tu cherchais d'autres espèces
Plus en voie de disparition
Que les Détraqués.

Elle - il semble ? - vient de verser quelques bouts de son âme par ici. Peut-être qu'un arbre poussera alors,
Plutôt un chêne qu'un saule, de préférence.
Elle n'est pas bien vieille, elle ne porte pas de ridules qui marquent les vieilles cimes
Tout comme tu ne portes aucune marque sur ton visage,
Et tes cheveux cachent le reste.

Encore deux arbustes qui on l'air de ne pas pousser bien droit.
Venant de la même terre apparemment,
Ou en tout cas voisins de tuteurs.

Découverte étonnante au fond du sous-bois,
Comme quoi les surprises n'arrêtent jamais.
Trouver quelque chose de rassurant à dire
Quelque chose de gentil ou du moins d'intelligent
Mais être misérable n'est pas mieux à deux.

Donc tu approches et prends lentement la couverture.
Tu observes quelques instants les motifs et pose ta main inconsciemment sur encore-trois-mois
Avant de parler avec l'Ecosse sur la langue.

-Dans quelques instants, je ne serai pas la personne ayant le plus froid.

Simple constat, tu as été dans le même état en arborant la même réaction assez souvent pour savoir qu'après la tempête vient
Les décombres.
Le froid et le vide.
Autant qu'elle garde sa couverture.

-Mais puisque c'est offert si gentiment...

Tu vas chercher un tronc et t'y assoies non loin de là,
Enroulant le plaid odeur de sel autour de toi,
Déposant la valise à côté et laissant Liv sortir sa tête.
Se poser quelques moments, suffisamment loin pour la laisser en paix
Et pour se reposer.

-Merci.

Elle restera pour sa couverture car elle aura bientôt froid
Mais il s'agissait bien d'une injonction à rester dans les parages.
Rester à écouter ses reniflements et les mouvements des arbres
Une après-midi de perte dans la nature assez satisfaisante.
Il suffisais d'attendre
Que la fraîcheur locale ne fasse avancer les choses.
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Re: Fraicheur locale
Max Valdrak, le  Lun 6 Nov - 20:56

Je ne l'écoutais pas vraiment. Je l'observais simplement. Baguette baissée. Aide attrapée. Si elle n'avait point accepté la couverture, je lui aurait mis sur les épaules. Je n'avais pas froid. Pas encore du moins. Je pouvais résister. Elle devait être là pour plusieurs. Moi? J'étais seule. Abîmée. Blessée. Main de nouveau dans la poche. Ne pas montrer sa fragilité qui devait déjà se lire sur le visage.

Pensant qu'elle allait se réfugier dans la ville à côté, je n'avais pas bougé. Mais sous mes yeux elle s'assit. Se blotissant dans la couverture. Je detournais le regard et les larmes montant de nouveau. Je devais partir. M'enfoncer. Dans la forêt. Dans mes souvenirs. Dans mes pensées. Un pas devant l'autre. Plus de musique pour me guider. Le casque autour du cou cassé.

Tandis que je m'éloignais, le visage du père. Les moments passés. Puis un vent frais. Glacial. Hérissant mes poils. Fouettant mon visage. Balayant les images. Retour brutal à la réalité. Une pensée pour la mère isolée. Non je devais avancer. Mais je ne pouvais la laisser seule. Elle pourra se débrouiller le village n'était pas très loin. Et si elle s'endormait avec les bêtes qui rodaient. Un dilemme. Un combat mental.

Un soupir. Demi tour. Finalement je ne m'étais pas tant éloignée. Recuperant quelques branches au passage. Les bras bien chargés, je les déposais non loin de la jeune femme. Une incantation. Un petit feu fit son apparition. Pas un oeil vers l'inconnue. Je préparais un campement pour deux. Je n'allais pas l'abandonner. Personne ne voudrait être abandonné. Et même si la douleur autant physique que psychique me rongais. Et même si j'avais besoin d'espace. Je ne pouvais me résoudre à laisser cette âme perdue. Si elle ne voulait pas de moi elle me le dirait. En attendant quelques mots sortirent de ma bouche. Baguette levée.

# Inanimatus Apparitus tente

Un petit abris. Pour une personne seulement. La fatigue. La nouvelle m'ayant afaiblie. Ce n'était pas grave. Elle serait à l'abris. C'était le principal. Et pendant ce temps je montrais la garde. Il était trop tard pour bouger. Il fallait mieux camper.

-C'est pour vous. Dormez sans crainte. Je garde les lieux
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Re: Fraicheur locale
Kathleen Gold, le  Lun 6 Nov - 22:06

L'animal blessé semble ailleurs, perdu dans les cimes
Perdu dans les cieux.
Il s'éloigne en faisant osciller ses ailes aux membranes fatiguées qui ne parviennent plus à se
Baisser et remonter pour voler.

Elle n'a pas l'air de savoir où aller. Tu ne cherches pas à la suivre, tu câlines l'abdomen en attendant de voir ce qu'il allait se passer, si l'oiseau se décidait à migrer dans une direction pendant que tu profites encore un peu de ton assise. Tu l'observes, mettre un pied devant l'autre, pas à
Pas.
Tu étais un peu comme elle tout à l'heure, mouvoir une jambe puis l'autre,
Cherchant sans fouiller
Errant sans être tout à fait perdue.
Tu l'ignores encore
Mais tu te sens aînée pour une fois
Peut-être que face à la détresse il est plus aisé de se sentir
Plus Crochet que Peter Pan.

La couverture te tient assez chaud, en plus du manteau, tu te demandes dans combien de temps tu seras contrainte à te relever
Quand l'oisillon revient avec du bois.
Tu ne l'as pas entendu tapoter son bec pourtant
Mais déjà une nouvelle flamme - bleue ou non, qu'importe, s'élève déjà.
Sourire satisfait et ravissement inutile à retenir
Les airs figés gelés par la chaleur.

-C'est pour vous. Dormez sans crainte. Je garde les lieux.

Les héritières de Salem sont sorties,
Célébrant une triste Samain
Des destins
Paumés.
Une petite créature aux allures sauvages aux yeux de maman ours
Protégeant la future mère
Alors qu'elle semble sur le point
De céder.

Le feu réchauffent tes mains-mitaines
Bout des doigts bleu-aigle qui redeviennent chair et sang
Humaine à nouveau pour une soirée
Petite accalmie dont tu profites en te ramassant sur une autre égarée.

-C'est généreux.

L'iceberg en train de fondre tombe sur les peaux sanguinolentes.
Est-ce mal de ne pas être surpris.
Rhétorique.
Exécutoire
De quelques minutes
Pour le trop plein
De rougeur-adrénaline qui monte à la tête
Aux oreilles et au joues
A faire évacuer d'urgence dans les autres digues des rivières aquarelles.
Grosse crise dans ce cas.

Chercher les bons mots
Qui ne sont jamais bons puisqu'ils n'existent pas
Ne pas trouver
Changer de sujet qui n'est pas encore arrivé.
Ou alors aller à l'opposé
Et parler de la pluie
Il n'a pas plu.

Se lever, lentement
Pour s'asseoir dans l'abri.
Ne pas demander pour elle,
Vu qu'elle n'en a pas envie
Et les enfants n'ont plus envie de moral.
Parties pour la nuit
Le silence serait d'étoiles et de branches,
Il y avait pire
Pour toi.

Mais les nuits plaies et larmes
Ne sont jamais complètes sans oreiller qui n'est pas ici.
Les étoiles seront faites de sel - pas de mer malheureusement,
Et les branches de veines aux yeux jaunies par le chlore
Chlorophylle.
Peu de réjouissances en vue,
Et comme toujours, ceux qui sont présents ne sont jamais ceux
Qui doivent être là.
Magnifique mélodie à composer sans clé de sol ni de voûte,
Juste des décombres à assembler pour consolider des brindilles d'abri
Et essayer de faire résonner autre chose que des Requiem
Sans tomber dans les Aria.

Tu envisages le silence,
Poudlard
L'Angleterre
Les autres nids
Mais rien ne sonne juste, aucune note ne percute l'accord délicat du triangle-tympan.
Tu cherches à composer sans être musicienne,
Équilibriste qui n'a jamais tenu de perche et qui parvient à toujours délivrer son spectacle,
Mais incapable de donner le rythme-angoisse des canons du cirque.

Peut-être une idée,
Un peu risquée et décalée
Mais pourquoi pas,
Le moi et soi est apparemment enfoui,
Philosophie de comptoir
Pour essayer de tirer quelques mots
Le 'je' si difficile
Revenu pour l'Autre
Et pourquoi pas,
Laisser dériver.
Après tout, se rassurer en observant les foules compactes de même golems qui cherchent à se ressembler
Est toujours mieux que se morfondre.

-Les deux autres randonneurs ne vont pas me laisser dormir. Il faudra faire avec la compagnie pour cette nuit.

Petite main sur eux.
Cela va être une longue nuit.
Peut-être y aura-t-il une berceuse ce soir.
Max Valdrak
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Re: Fraicheur locale
Max Valdrak, le  Mar 21 Nov - 22:10

Dans l'abri, elle était entrée. Je m'étais posée sur le seuil. Face au feu. Je regardais les flammes danser. J'imaginais des formes. Des silhouettes. Des souvenirs qui défilaient. Jouant. Suivant une musique imaginaire. Je me laissais porter par ce ballet. Sortant difficilement un carnet de mon sac. Commençant à écrire.

"Tu ne peux pas savoir à quel point cette annonce m’a blessée. Comme si une part de moi s’était envolée. Un pilier écroulé. Un cœur fissuré. J’ai eu si mal. J’ai si mal. Je t’écris alors que tu ne pourras me lire réellement. Je t’écris car j’ai espoir que mes mots arriveront vers toi malgré le fait que tu ne sois plus. Je t’écris la vision brouillée de larmes qui ne veulent cesser de couler. Tout comme les mots qui continuent de s’ancrer et noircir cette feuille. Il y a tellement de choses que j’aurais voulu te dire. Mais maintenant il est trop tard. Je ne pourrais plus. Je regrette de ne pas t’avoir dit les choses plus tôt. Je regrette m’être montrée un peu distante la dernière fois que l’on s’est vu. Tu le sais à chaque fois c’est difficile pour moi. J’avais peur. Tu m’avais rassurée. Tu m’avais dit que tu serais là à mon retour. A la place sans nouvelles je t’ai cherché. Sans jamais te trouver. Sans avoir pu te dire les mots ancrés dans mon cœur. Tu me manques papa. Mais un jour j’ai lu quelque chose. « Le malheur de l’avoir perdu ne doit pas entacher le bonheur de l’avoir connu ». Je pense que c’est une belle façon de penser pour pouvoir avancer. Mais aujourd’hui les souvenirs blessent."

Puis d'un coup feuille déchirée. Posée sur l'élément imprévisible. Le bout de papier bougeant. Se réduisant. Disparaissant. J'observais. Hypnotisée. Je me perdais. Je m'évadais. Mon esprit n'était plus ici. Il s'envolait...

Rapide retour à la réalité. Trop rapide. Au moment où j'allais perdre pied. Une voix. Comme une demande. Visage tourné vers l'autre. Un regard sur le ventre arrondis. Métaphore des randonneurs comprise. Je me glissais dans la tente. Non sans une grimace. Main blessée. Rappelant l'arbre ayant gagné la bataille.

-Je n'ai pas grand chose à raconter. Pourquoi vous êtes vous perdu dans cette forêt?
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Re: Fraicheur locale
Kathleen Gold, le  Mer 22 Nov - 1:29

C'est beau le silence.
Il est puissant comme un concert, plus parlant qu'une chanson, avec ces accords muets et sa portée en clé-tempête.

L'oisillon ne chante pas, il crie dans une minute de vide où la bulle renferme le bruit,
Il chante une complainte pleine qui n'a de sens que pour lui,
Des murmures de colibri perdus par les sons lointains, disparus à pas de fourmis.
Des yeux perdus, dans une écume qui n'est pas encore descendue qui parcourent la mer pour la grimper, montagne-marée qui semble infranchissable dans une poignée de sable-secondes aux grains dispersés.
Les mots sont comme l'air que vous respirez, une ode-onde qui se laisse découvrir lorsqu'on sait les écouter.

Tu pourrais presque sentir l'amertume de ses pensées, un goût de sel et de cuivre sur les lèvres et les paupières, la colonne vertébrale tendue dans une forme recroquevillée, le papier de la peau se dressant dans un froid - volcan qui ne veut pas se décider entre lave et avalanche. Les sillons de la rivière ont creusés des fossés en relief contre ses joues, le lit du torrent tari pour laisser place à un simple filet qui ne veut pas s'effacer sur la peau albâtre, cou fin et brisé, des gouttes de rosées perlant contre ses lèvres que tu devines au goût d'or blanc.

Un paysage dessiné sur une page, qui se forme en quelques secondes devant tes yeux. La description au dos du brouillon sera confuse et les mots illisibles. Ils seront en boucles informes et en bouts de gribouillis. Les mots sont parfois futiles, ils sont des représentations indignes de l'impossible qui submerge des forêts et des poumons. Ils sont une tentative d'ordonnance que le médecin a tracé avec ses pattes dans une prescription déjà dé-passée.

Un silence devant l'insondable.

Ni épaule ni bras, juste un fantôme qui observe son passé dans un miroir déformé qui renvoie une image d'oiseau qui compte également ses plumes. Un regard pour les ailes brisées qui saignent gouttes à gouttes contre une terre déjà chargée de vos sacrifices. Les ailes coupées en plein vol qui ne souhaitent pas repartir de suite, qui auront besoin de temps pour fouler de nouveaux les nuages, se perdre dans le coton.

La chair à vif sous des plumes déchirée, elle rougie d'impensable et de non-dits que tu ne cherches pas à prononcer. La peau coule et en découle une sève qui nourrit la peine, la fragilise en l'endurcissant, image palpable qui peut être effleuré du bout des doigts dans une lignée bleuâtre qui remonte le long des bras jusqu'entre les poumons. Tu ne bouges pas, n'essaie pas, acceptant la cicatrice pour une abysse.

Abîmée, elle cherche à trouver
Une place dans un arbre déchiqueté,
Devenu un refuge improvisé,
Auprès de l'inconnue qui reste pendue aux silences.

-Je n'ai pas grand chose à raconter. Pourquoi vous êtes vous perdue dans cette forêt?

Pourquoi.
Choix intéressant. Le Comment reste si peu important, mais la forme est la première marque d'attention des autres oiseaux qui ne comprennent pas comment voler. Forme des ailes, comment es-tu tombée. Mais pourquoi des âmes, pourquoi as-tu sauté. Un éveil en deux phrases, une simplicité de l'oisillon dans une mer d'oies embourbées essayant de rester blanches.
Une autre forme de vol, les ailes déployées à contre - courant malgré l'agonie du voyage.

Un haussement d'épaule retenu, juste un mouvement de la tête, bourgeoisie des mouvements dans une économie de signaux. Juste une chevelure oscillant entre le vent et les muscles, et une compréhension silencieuse qui n'a pas besoin de mots.
Le feu crépite, les étincelles brillent contre vos chaussures et des mèches blondes et automnes.

C'est une belle soirée.

-Oublier le monde.

Un regard vers le ciel, une main dans le sol et l'autre sur le cœur, un lent voyage vers le sol, un étalement de boucles sur des couvertures de fortune et un regard qui se détourne de l'oiseau pour se diriger vers le ciel que vous avez quittées toutes les deux. Les tombées du ciel dans un fracas d'étoile.

-Si vous ne voulez pas parler, allongez vous et oubliez aussi.
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Re: Fraicheur locale
Max Valdrak, le  Sam 23 Déc - 23:27

Désolée pour le retard

Oublier? Oublier l'instant présent ou le passé? Oublier les événements ou la personne? Que fallait-il vraiment oublier? S'oublier soi-même était aussi une option. L'aurait-il voulu? Non. Mais cela faisait mal. Elle avait raison, parfois cela pouvait faire du bien. Cependant, il manquait l'envie. Il manquait la force. Les souvenirs encore ancrés. Les mots résonnant toujours.

Tu te perds à nouveau. Fais attention à toi. Ta main souffre. Ton cœur souffre. Il ne tient qu'à toi d'avancer. Avancer sans forcément oublier. Non il ne faut pas se renfermer. Chercher un moyen d’atténuer cette douleur. Le pilier est tombé. Mais tu n'es pas encore au sol. Tu te relèves doucement. Tu te bats contre les larmes qui n'attendent que la faille pour couler de nouveau. Le masque bien en place. Il est fragile. Baisse un peu la garde. Elle pourrait peut-être t'aider. Elle ne te connais pas. Tu ne la co..

Je ne la connaissais pas. Garder le voile était trop difficile. Lâcher prise. Résignée. Les barrières tombées. Une larme s'échappa. Glissa. Tomba. Je cachais une main dans l'autre. Massant la peau abimée avant de me décider à faire un bandage. M'occuper les mains pour m'occuper l'esprit. Non l'esprit vagabondait dans les souvenirs. Trouver autre chose.

-Ne pas oublier, ne pas dormir, ne pas craquer. murmurais-je.

Je me rendis compte doucement que je pensais à voix haute. Plus un mot sortait. Juste les larmes. Une à une. Sans contrôle. Changer de sujet.

-Je suis désolée de mon impolitesse. Je me nomme Max, quelle est donc votre nom?
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Re: Fraicheur locale
Kathleen Gold, le  Ven 12 Jan - 17:52

Elle était pensive, perdue dans ses propres démons à démêler, et tu n'allais pas te mettre au milieu de ses détraqueurs - épouvantards. Tu ne pouvais que la regarder faire et rester près de là, juste à attendre que les paroles ne se débloquent une à une jusqu'à former des phrases que tu pourrais comprendre, appréhender
Et ensuite en former des farandoles à déplier pour essayer d'apaiser.

Un regard vers le ciel alors que chaque petit mouvement semble plus difficile, alourdie et pataude, tu profites des crépitements et couverture pour trois.
Il ne manquerai plus qu'un banquet entre les branches, de petites bêtes qui sont quand même plus jolies sur leurs pattes que sur une assiette.

Au milieu de ta contemplation des constellations - tu n'arrivais pas à trouver la grande ourse malheureusement - tu peux presque sentir ton visage de crisper, les traits frémir pour garder contenance sans vin pour aider le nez à rester droit sans renifler.

-Ne pas oublier, ne pas dormir, ne pas craquer.

Pourtant c'était bien ce qu'elle faisait. Ses yeux en gouttière laissaient s'échapper le sel d'une mer asséchée, bue par la forêt. Elle cédait alors que les barrages tombaient, trop usés pour retenir le flot. Une perte de contrôle des yeux et des mots, que tu ne relèves pas tout de suite.
Tu paries qu'elle aurait tout donné pour être seule à cet instant précis. Tu ne sais pas encore si tu es intruse ou à pic, tu observes puis regardes le feu, sûrement dans une tentative de lui laisser un peu d'intimité.
Peut-être sent-elle sa dignité s'effriter, tu n'es pas à sa place pour ressentir et juger.

-Je suis désolée de mon impolitesse. Je me nomme Max, quelle est donc votre nom?

Un essai un peu manqué de s'éloigner de la cible et de ne dévier la conversation.
Une phrase toute faite naît déjà lorsqu'elle fait mention de son impolitesse, qu'il n'y a rien à excuser
Mais tu n'as rien à dire d'intéressant donc tu évites les clichés
Que tu as souhaité faire disparaître en fuyant les projecteurs.

Max.
Prénom de femme pour les autres anglophones de l'autre côté de l'océan
Encore une étrange invention.
Tu as dépassé le stade d'analyser si l’appellation va au visage.
Max.
C'est juste un fait, cela devient une suite de lettre à associer à une figure
Et tu hoches la tête, imprimant cela pour de bon.

Quelques secondes prises pour se demander s'il valait mieux prendre connaissance du manque de plumes de l'oiseau qui tombe, ou il valait mieux être là pour ralentir la chute en attendant qu'il ne se souvienne comme voler tout seul. Décision difficile que tu décides de trancher
En la laissant prétendre et ne rien enfoncer.

-Kath.

Besoin de mentir, pour se couvrir, mais envie manquant, alors demi-vérité en un mot découpé en deux Si nécessaire, prétendre que Catherine existe toujours, pour laisser partir Kathleen dans sa cavale.

-Anglaise ? Qu'est-ce que vous faîtes par ici ?

Tu sais que cela va te revenir dans la figure mais tu as déjà préparé ta future réponse. Et il fallait bien converser, bien que cet art soit plus compliqué
Que la contemplation le nez levé.
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Re: Fraicheur locale
Max Valdrak, le  Lun 5 Fév - 0:25

avec Kath'

Réponse. La sienne. Je l'attendais. Les secondes passaient. Secondes semblant être des heures. Les souvenirs avaient eu le temps de revenir. Les pensées avaient de nouveau fait leur nid. Elles se bousculaient. Elles criaient. Elles rejouaient la scène encore et encore et encore. S'il vous plait, arretez. Mettez les sur stop. La jeune femme pouvait répondre. Des paroles pourraient me faire oublier juste une seconde la douleur.

La douleur. Un souvenir. Une phrase. Tu ne voulais plus l'entendre. Elle resonnait. Tu voulais hurler pour la faire sortir de ta tête. Mais elle criait plus fort. Elle cachait tes autres pensées. Elle était trop présente. Elle tu voulais l'oublier. Tu ne voulais pas oublier certaines choses c'est un fait. Mais cette phrase, ces quelques mots, ce sentiment lié, cette sensation, ces souvenirs, tout ce qui s'en rapportait, tu voulais les effacer. Une phrase qui t'avait conditionnée malgré toi qui était remontée d'un coup. Un propos suite à l'annonce de la disparition et voilà que de fil en aiguille ces mots apparaissaient en plus de la douleur plus que forte et des souvenirs avec le paternel. Tu as beaucoup de regrets. Tu avais des choses à lui dire. En deux ans tu avais réussie à écrire une lettre à lui lire. Une lettre pour te libérer. Elle n'avait pas atterri au feu celle ci. Tu l'avais enterré proche de sa tombe. Ton moyen à toi pour lui adressé ces mots que tu voulais lui dire en face. Pas une lettre d'adieu comme celle qui avait fini en cendres. Une lettre de ...

Paroles me sauvant de mes propres démons qui tentaient de remonter et me tirer vers le fond. Je réfléchissais. Réponse difficile. Je tentais de me calmer. Réfléchir. A un mensonge bien formulé je ne pouvais dire la vérité cela serait trop...

-Enchantée Kath. Suédoise pour être exacte, enfin je crois, je n'ai pas vraiment d'attache, je parle juste d'origine que je ne connais qu'à moitié. Je venais ici à la recherche de mon père, qui n'est plus de ce monde, donc je m'isole dans la forêt car elle au moins me protège, je m'y sens bien. Et vous?

J'eu du mal à prendre conscience de mes propres mots. Je venais de tout dire. De tout dire à une inconnue. Moi qui ne voulait pas craquer. J'étais à deux doigts. Mes mots preuves que le masque n'était plus. Il faudra le reconstruire mais ce soir c'était impossible. Je me retenais de craquer. Me concentrant à tour de rôle sur les étoiles et sur le visage de la jeune femme, Kath.
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