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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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Fraicheur locale
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Max Valdrak
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Re: Fraicheur locale
Max Valdrak, le  Lun 5 Fév - 0:25

avec Kath'

Réponse. La sienne. Je l'attendais. Les secondes passaient. Secondes semblant être des heures. Les souvenirs avaient eu le temps de revenir. Les pensées avaient de nouveau fait leur nid. Elles se bousculaient. Elles criaient. Elles rejouaient la scène encore et encore et encore. S'il vous plait, arretez. Mettez les sur stop. La jeune femme pouvait répondre. Des paroles pourraient me faire oublier juste une seconde la douleur.

La douleur. Un souvenir. Une phrase. Tu ne voulais plus l'entendre. Elle resonnait. Tu voulais hurler pour la faire sortir de ta tête. Mais elle criait plus fort. Elle cachait tes autres pensées. Elle était trop présente. Elle tu voulais l'oublier. Tu ne voulais pas oublier certaines choses c'est un fait. Mais cette phrase, ces quelques mots, ce sentiment lié, cette sensation, ces souvenirs, tout ce qui s'en rapportait, tu voulais les effacer. Une phrase qui t'avait conditionnée malgré toi qui était remontée d'un coup. Un propos suite à l'annonce de la disparition et voilà que de fil en aiguille ces mots apparaissaient en plus de la douleur plus que forte et des souvenirs avec le paternel. Tu as beaucoup de regrets. Tu avais des choses à lui dire. En deux ans tu avais réussie à écrire une lettre à lui lire. Une lettre pour te libérer. Elle n'avait pas atterri au feu celle ci. Tu l'avais enterré proche de sa tombe. Ton moyen à toi pour lui adressé ces mots que tu voulais lui dire en face. Pas une lettre d'adieu comme celle qui avait fini en cendres. Une lettre de ...

Paroles me sauvant de mes propres démons qui tentaient de remonter et me tirer vers le fond. Je réfléchissais. Réponse difficile. Je tentais de me calmer. Réfléchir. A un mensonge bien formulé je ne pouvais dire la vérité cela serait trop...

-Enchantée Kath. Suédoise pour être exacte, enfin je crois, je n'ai pas vraiment d'attache, je parle juste d'origine que je ne connais qu'à moitié. Je venais ici à la recherche de mon père, qui n'est plus de ce monde, donc je m'isole dans la forêt car elle au moins me protège, je m'y sens bien. Et vous?

J'eu du mal à prendre conscience de mes propres mots. Je venais de tout dire. De tout dire à une inconnue. Moi qui ne voulait pas craquer. J'étais à deux doigts. Mes mots preuves que le masque n'était plus. Il faudra le reconstruire mais ce soir c'était impossible. Je me retenais de craquer. Me concentrant à tour de rôle sur les étoiles et sur le visage de la jeune femme, Kath.
Kathleen Gold
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Re: Fraicheur locale
Kathleen Gold, le  Dim 4 Mar - 21:31

Désolée pour le retard, gros manque d'inspiration général

Un deuil de plus à supporter dans les environs, assez pour continuer d'alourdir la forêt. Tu regardes la jeune femme alors qu'elle te raconte un peu sur elle, avant de fixer les étoiles de nouveau. Un sentiment de sécurité parmi les arbres et autres créatures qui traînent, qui s'éloignent des danseuses tournant autour du feu et de leur passé. Tu peux comprendre ce besoin de partir très loin et de ne jamais revenir. Le froid qui lave, un peu. Moins purificateur que le feu, mais vous n'êtes pas assez extrêmes pour aller jusque là.

Pour le moment.

Tu hausses les épaules alors qu'elle te retourne la question. Elle est venue ici pour pleurer une branche coupée, mais l'arbre continue de tenir. Ton arbre à toi se casse la gu*ule de façon assez magistrale, et tu as décidé d'être l'extrémité détraquée qui a dû substituer la sève des fondations nourricières pour survivre. Tu as laissé ton aînée dépérir pour continuer de grandir, et multiplier le reste. Alors que la moisissure avait déjà commencé à s'insinuer dans chaque bout de toi, dans chaque fibre du bois, tu as finis par pourrir, à la fois torturée et bûcheron. Peut-être que le froid va parvenir à geler assez des mauvaises parties et nettoyer ce qui reste de bon. Suffisamment pour ne pas contaminer les nouveaux fruits, en tout cas.

Tu dois quand même trouver une réponse, et tu n'as pas envie de confier tes errances. Pas maintenant. la compassion s'est atténuée, et la survie reste la seule chose d'importance dans tes bagages. Un peu d'instinct qui se mélange au ventre rond, la tortue et la baguette. Qui l'aurait cru.

-Je cherche.

Je fuis.

Tu continue de chercher un visage dans les étoiles encore un moment, peut-être une forme d'Andromède, libérée de ses chaînes et partie avec son prince pour pondre ses sept petites répliques. Sauf que tu es plus Ariane que Constellation, et que la route n'est pas pavée de poussière céleste.

-Je cherche un endroit pour accueillir les petits.
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Re: Fraicheur locale
Max Valdrak, le  Mer 4 Avr - 20:12

avec Kath'

Me dévoiler. Je me détestais sur le coup. Je n'avais qu'une envie. Fuir. Toujours plus loin. Mais je ne pouvais pas. Les forces m'abandonnant. Je ne savais que faire. Je ne voulais pas replonger dans les souvenirs. Dans ce gouffre des pensées qui n'attendaient que de m'emprisonner dans leurs filets du diable. Un filet dans lequel il était facile de tomber mais beaucoup plus dur de sortir. Je ne voulais pas m'y risquer. La peur. La tristesse trop présente.

Alors je me concentrais sur l'inconnue. Me concentrait sur ses traits. Puis sur ses mots qui venaient remplir le silence. Le faire quitter ce lieu l'espace d'un instant. Silence complice du filet. Il ne fallait pas le laisser faire son nid. L’éloigner était une bonne idée. Je l'écoute alors. Réfléchissant à une réponse. Elle cherchait. Peut-être pourrais je l'aider. Une idée pour occuper les pensées. Ne pas penser à ce moral qui dégringole. Tout faire pour ne pas y faire attention. Ne pas se laisser tomber dans ce piège.

Je m'oubliais. M'oubliant aux autres. Penser à eux pour ne pas penser à soi. Je commençais à être douée dans le domaine. Mais je me rendais compte que mon chemin de secours était obscurcit. Je ne pouvais l'emprunter sans encombre. Je me devais d'essayer tout de même. Continuer à se relever même si la douleur me hurlait de rester à terre. Alors vrai faux sourire de nouveau sur le visage. L'envie d'aider l'autre prioritaire.

-Avez vous déjà une petite idée du lieu que vous cherchez ou avez vous besoin d'une quelconque aide?
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Re: Fraicheur locale
Kathleen Gold, le  Lun 30 Avr - 21:41

Nouvelle espèce en voie d'apparition, mal du siècle et enfant des lumières - bougies d'un autre temps. Une particularité qui a surgit dont ne savait trop où. Le trop plein d'émotion et les années d'évolution ont mené à ce point - de non retour - de croix à porter. Une broderie où les licornes ont été tuées, le rêve évaporées en teintures rouges et en jeune fille au teint blanc. L'air lourd, les maux - parfois d'amour, sentiment, choisir son poison - et les pertes dans des contrées inconnues pour retrouver un quelque part de familier.

Le terrain gelé et la compagnie en absence, les deux fois deux qui grelottent, de froid ou d'autre chose, qui reste et qui attendent.

Un endroit pour les accueillir, une idée. On se damne pour des idées ces temps-ci. Un endroit, une vision, la recherche de ce qui n'existe pas ou qui ne convient pas lorsqu'on le trouve.
Une main sur le ventre, les yeux qui vont du vide, aux étoiles et à l'inconnue.

-Un endroit chaud. Avec un feu et des couvertures. Du bois.

Haussement d'épaules et léger sourire de ta part.

-Merci de la proposition. Je cherche encore. J'ai encore quelques semaines pour me décider.

La recherche que tu poursuis, pour oublier un peu celles des autres, voyager pour mieux trouver. Tu n'oublies pas l'état dans lequel tu l'as trouvé, les inquiétudes à réveiller, mais il s'agit des petits. Tu ne sais pas encore ce que tu ressens pour eux, tes propres peurs ne sont pas encore étouffées. Mais tu te sens plutôt bien, malgré les ondes du fleuve qui tremblent et les hésitations que tu sens.

-Une bonne compagnie et du repos. Un peu comme ce soir. Sans les étoiles ni les arbres.

Retour à la réalité, et tête qui se penche vers l'autre jeune fille avec un air interrogateur.

-Et vous, besoin d'aide ?
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Re: Fraicheur locale
Max Valdrak, le  Mer 30 Mai - 9:02

L'envie d'aider. D'apporter mon aide. Mon aide pour me plus penser à mes problèmes. Se tourner vers l'autre. Porter un masque. Toujours. Il m'accompagnait. Me protégeait d'une certaine manière. A sa manière. Seule manière. Pas d'autres choix que de faire confiance à un masque brisé et des barrières trop fragiles.

Je l'écoutais. Attentive. Je la détaillais. A la lumière du feu. Feu. Elément destructeur. Il détruisait tout sur son passage. Réduisait tout en cendres. Je me perdais de nouveau. Vite un fil d'Ariane. Revenir sur Terre.

Du chaud. Du feu. Des couvertures. De la compagnie. Du repos. Je la regardais. J'avais bien une idée. Mais je ne savais pas si cela serait une bonne idée. Une petite cabane à quelques chemins de là. A rénover un peu. Un toit au dessus de la tête. Une cheminé à tenter de rallumer. Maison à l'abandon depuis quelques temps. Souvenir d'enfant.

-Je connais un endroit, quelques travaux. Et en un coup de baguette je pense que cela pourrait être un bon coin de repos


Puis la question retournée. Pas de possibilité de contournement. Une inspiration. Une expiration. Qu'est ce que je voulais vraiment? Je ne savais pas. Des semaines à voyager dans un seul but. But qui s'effondre. Que faire ensuite? Qui suivre? Qui écouter? Trop de questions.

-Pas d'aide, simplement du repos et des ballades dans la nature. Enfin je pense...
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Re: Fraicheur locale
Kathleen Gold, le  Mer 4 Juil - 22:19

Une proposition, une aide inespérée qui se présente.
L'idée d'avoir trouvé un lieu pour les heures sombres est séduisante,
Un endroit éclairé et un peu de chaleur lorsque tout sera déjà étouffant.
C'est plus que ce que tu ne pouvais espérer, après tout.

Mais une certaine méfiance subsiste,
Le pacte des égarées ne suffit pas à lier ce qui doit être établi pour ce qui est à venir. C'est pour l'instant une proposition à garder à l'esprit, tout près, pour pouvoir la ressortir lorsque
L'échec ou la confiance seront établis. Pour l'instant, il est question de se réchauffer, et de détailler
L'insondable de ses poings ravagés et de larmes trop longtemps contenues.

Tu avais proposé ton aide en espérant qu'elle ne l'accepterait pas, car qu'y avait-il à faire du deuil des autres lorsque le tien était déjà encore bien présent,
Mais plus important encore, car aucun bon mot ne pourrait colmater les brèches,
Le bateau continue de s'enfoncer dans l'abysse, et tu ne peux que le regarder sombrer, éventuellement rattraper
Quelques survivants, des morceaux en leur jetant des planches, mais le plus gros finira dans l'obscurité
La seule chose à faire étant de guider les restes au port en espérant que la suite suivra.

Mais le bâtiment n'est pas assez dans l'ivresse pour te parler
Et tu n'avais rien à offrir à une inconnue qui préférait la compagnie des arbres par choix
Même si les animaux restaient préférables à tout ce que Londres proposait.

-Peut-être que quelqu'un pourra vous l'apporter. Même si vous pensez le contraire.

Lord
Des conseils que tu n'es pas disposée à appliquer.
Tu t'allonges, prenant garde à l'estomac plein - pas assez de substance pour trois cependant,
Et ferme les yeux, exténuée.

-Cet endroit, j'aimerais en savoir plus demain.

Assez inconsciente pour s'endormir auprès d'une étrangère, assez pour la suivre dans son repère plus tard.
Les yeux clos trouveront rapidement le repos,
Tu as conscience de l'abandonner, mais tu ne peux rien faire pour l'instant
Et lui laisser entrevoir suffisament de confiance pour rester,
Est déjà beaucoup.
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Re: Fraicheur locale
Max Valdrak, le  Dim 15 Juil - 20:18

Un regard entendu. Protecteur. Posé avec douceur, sur la mère qui s'endormait. Qui sombrait dans les bras de Morphée. Elle trouvait le repos. Je me désignais comme gardienne. Je n'arriverais point à dormir pour ma part. Les pensées se battant encore. Les flots de sentiments et d'émotions trop fort. Je ne pourrais pas fermer l’œil.

Ue fixais les flammes de nouveau. Je les fixais encore et toujours. Il y avait quelque chose de beau. Quelque chose d'imprévisible. L'envie d'approcher la main me démangeait. Seule moi et les flammes qui dansaient. Et si je dansais avec elles. Et si je m'approchais juste...un tout petit peu...quelques centimètres...Raccourcir la distance. Attraper la main tendue.

Non.

Une pensée. Un élan. Qu'est ce que j'étais entrain de faire? Me laisser charmer par les flammes? Je retirais ma main rapidement. Regroupant mes jambes. Un enfant dans un coin. Prendre le moins de place possible. Se protéger de l'exterieur. Ce n'était qu'un mauvais rêve, demain sera plus beau. Ce n'était qu'un mauvais rêve, demain tout ira mieux. Ce n'était qu'un mauvais rêve...

Non.

C'était la réalité. Perte de pilier. Ne pas sombrer. Fixer la lumière. Regarder les flammes, penser au phénix.

Demain, un autre jour...

Fin de RP pour ma part
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Re: Fraicheur locale
Harmony Lin, le  Jeu 7 Fév - 15:09

RP Privé avec Ailyne Lawson

L.A de Lara Wind


Entre deux mondes, entres deux terres, entre l'Angleterre et la Norvège, je suis posée. C'est la fin d'une vie et le début d'une autre. J'ai tout laissé derrière moi et suis partie, sans but, pour me retrouver et pour faire la paix avec la Bête. Poudlard étant fini et la vie active s'ouvrant à moi, je ne peux pas me permettre de risquer faire du mal à ceux que j'aime. J'ai laissé Lara là-bas, créant une faille dans mon cœur quand je l'ai vu si triste, mais... C'est pour son bien.

Et me voilà ici, sur cette île sur le chemin de la Norvège, à réfléchir à ma vie avant d'aller plus loin. Je n'ai pas voulu faire le chemin facile, prendre l'avion comme je le faisais autrefois avec ma mère pour voyager. J'ai compris, en partant, que le voyage faisait partie intégrante de l'acceptation du Loup. Et alors même que cela fait très peu de temps que je suis partie, je sens déjà que la communication se fait plus aisément. J'arrête de le repousser toute la journée, à la place je ferme les yeux et je le rejoins, je l'observe.

Je sens le vent dans mes cheveux, assise au bord d'une falaise. La mer se déchaîne sur les rochers en contrebat tandis que le ciel gris montre son mécontentement, bien qu'il ne pleure pas encore cette décision tout comme mes larmes ont coulé quand je suis partie loin de ceux que j'aime. Je prends une grande respiration, regarde l'horizon et songe toujours à ces mêmes choses.

Poudlard
Et la fin d'une vie.

Lara
Et le manque que je ressens dans ma poitrine en pensant à elle.

Le Loup
Et mon envie d'avancer avec lui pour pouvoir retrouver ceux que j'aime au plus vite.

Malheureusement, je n'ai pas encore accepté le loup car pour cela, je dois déjà lui pardonner et me pardonner moi-même pour ce que nous avons fait à Lizzie. Nous l'avons maudite à jamais alors que je tenais à elle. La Bête m'a fait perdre son amitié alors que sa présence m'était bénéfique à chaque fois que je la rencontrais.

Un long frisson me parcoure et un bourgeon d'idée se fait dans mon esprit tandis que l'horizon disparaît alors que mes yeux se ferment.

Le chemin va être long...
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Re: Fraicheur locale
Ailyne Lawson, le  Jeu 7 Fév - 16:16

Hey jolie perle, voici une musique intérieure
________________________________

T'as les cheveux au vent. T'es ici et ailleurs et partout en même temps. T'as le cœur dans mille contrées, l'envie d'époustoufler. A te voir comme ça, on croirait à un mirage, une embrume, du brouillard à palper. Tes formes se fondent dans l'atmosphère. Tu ne fais qu'un. Qu'un avec le paysage, avec tes sens et ceux d'autrui. Qu'un avec l'air que tu embrasses, qu'un avec le feu qui te brûle, qu'un avec la terre que tu chéris, qu'un avec l'eau sur laquelle tu ondules. Ton aisance fait frémir. Tu n'es pas normale, tu sors d'un autre monde. D'une autre planète. D'un autre univers. On est fait pour avoir peur. Nous. Les humains. Ca s'appelle l'instinct de survie. C'est comme ça qu'on avance. Qu'on vit. Qu'on évolue. Et où est-ce que t'es Ailyne, depuis tout ce temps ? Au même endroit. Entre valse et passion, entre douceur et déchirement. Tu sembles intouchable. Inatteignable. Un mythe, un rêve. Qu'on croit voir, apercevoir, distinguer dans la brume. Qu'on veut saisir sans réussir à frôler. Qu'on raconte à tout bout de champs, sans différencier le vrai du faux. En rajoutant à la légende. Pour la magnifier. Tu es si magnifique.

Et pourtant.


Pourtant, t'as l'esprit embrumé. T'as l'esprit qui brûle de pensées. T'as l'esprit qui s'engouffre dans les tourmentes. T'as l'esprit qui se noie. T'as l'esprit subjuguer par tes sens. Tes sens qui cherchent à t'assassiner. Tu ères sans trop savoir où aller, sans vraiment trop comprendre ta place. Et c'est vrai que ça t'a jamais vraiment importé. Ta place dans le monde. L'espace dans lequel tu évolues. Toi t'aimes aspirer l'univers autour de toi, alors quelle utilité de comprendre. Comprendre, et pour quoi faire ? Mais maintenant, cette question lancinante. Cette solitude qui ronge tes racines. Parce que tu n'as personne. Tu n'as personne dans ta vie. Les gens qui ont compté, tu les as éloigné. Les gens qui ont compté ne te connaissent pas. Parce que tu es un mirage. Que tu n'as rien d'humain. Que tu te retrouves dans leur vie au moment où ils en ont besoin. Sans le savoir. Sans le comprendre. T'insuffles un nouveau souffle, une nouvelle ère, de nouvelles idées et une passion qui leur coupe le souffle. Le besoin d'hurler, d'envoyer tout valser et de se mettre à danser en riant. Mille rencontres sans attaches.

Et ça commence à faire mal.
Ca commence à t'angoisser.

Le prix de cette vie de rêve.
Le prix du tournoiement, de la voltige,
Semble de plus en plus cher payé.
Le prix de cette vie de rêve.

Oiseau libre, aventureux et solitaire.
Oiseau blessé, tourmenté et seul.

T'es seule. Seule dans l'espace temps. Seule dans un univers que t'as construit et qui s'incline face à toi. Seule à tenter de faire entrer des gens qui ne demandent qu'un voyage. Et ce n'était pas un problème. Toi. Toi tu voulais les faire rêver. Leur montrer. Comme c'est bon de respirer comme tu le fais. D'inspirer les joies en expirant les pressions sociales. Comme c'est bon de ressentir pleinement, à s'arracher le coeur mais à y donner toute son âme. D'un bout à l'autre de la palette, de tous les extrêmes, de toutes tes envies, de toutes tes folies, à la poursuite de sensations, de sentiments. Toujours plus. C'était beau, c'était beau même si ça les faisait basculer. Etre accroc à ta peau, à ton âme et ses couleurs. A ton monde, si particulier.

Mais maintenant t'es seule. T'es seule, ce n'était pas un problème, et ça commence à en devenir un. Tu ne veux plus revenir sur les traces de ton passé. Tu veux recommencer un nouveau cycle. Engrener un nouveau système. Tu veux respirer un nouvel air. Les gens qui comptaient t'ont abandonné ou se sont éloignés. Disparus de tes radars. Mais toi, t'as jamais vraiment su comment faire. Comment exister. Comment tisser des liens. Tu ne vois que le moment.

T'es assise, le regard perdu dans la houle. T'es assise perdue dans des pensées qui te laissent interdite. T'as oublié depuis longtemps ce que c'était de te chausser. Sinon, comment tu ferais pour communier ? Pour ressentir ? Ca ne passe pas que par l'intérieur, ça passe aussi au dehors, au milieu du monde, les pieds dans l'herbe, près du chemin. Le ciel se ternit de plus en plus. Tu sais que ça va éclater. Et ça sera le moment de faire éclater ton âme au même moment. Tes cris et tes doutes.

Les minutes s'égrainent et semblent durer des heures.
Toi, les yeux fermés.
A chercher le grondement du ciel pour pousser le tien.

Tu le sens avant même qu'il arrive. C'est les racines au sol qui te l'ont dit, murmuré par les pieds. Le ciel s'ouvre, se déchire et toi tu ouvres les bras. Et lorsqu'il se met enfin à rugir, vos deux hurlements font frémir la terre, poussés à l'unisson. Tu tournes sur toi-même lentement. Pour te laver des larmes qui ont coulé. Tu ne t'en es pas aperçu alors que tu les as senti. Le long de tes joues, mêlés au goutte. Les cheveux trempés, l'âme lavé. Et l'idée, qui émerge.

L'idée d'un nouveau départ.

Et sur cette pensée. Sur ce sourire. Tu ouvres les yeux. Et tu ne l'as pas vu tout de suite avec la pluie. Et l'épaisseur de l'air. Tu ne l'as pas vu entre le ciel et toi, il y avait trop à faire. Mais elle est là. Devant toi. A une centaine de mètre. Et elle n'a pas crié. Tu ne comprends pas. Elle aurait du crier. C'est comme ça qu'on fait face à la pluie. Face au ciel noir et à nos corps trempés. On hurle jusqu'à se réchauffer.

Tu t'avances timidement. C'est pas ton genre mais tu te sens timide. Pas vraiment timide comme les gens le sont, mais t'es pas comme d'habitude. T'es calme. Sereine. Le regard brillant, un phare dans la nuit. Tu ne veux pas lui faire peur. Ni l'intimider. Mais il faut qu'elle crie. C'est la règle face à la pluie. C'est la règle quand le ciel hurle, il faut lui tenir compagnie.

Tu lui souris et c'est comme un rayon de soleil qui brûle les nuages.
Tu lui souris et en lui jetant un regard qui l'invite à t'imiter.
En lui transmettant une part de ton monde sans même le vouloir.
Tu te mets à hurler.

Et c'est libérateur.

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Re: Fraicheur locale
Harmony Lin, le  Jeu 7 Fév - 16:55

Même musique que toi


Assise, mes pensées défilent dans ce décor qui d'habitude ne naît que dans des circonstances de solitude extrême dans les livres ou qu'un poète torturée utilise comme sanctuaire. Je réfléchis à tout ce qui me manque dans ma vie en cet instant précis. Au début, à la fin, à cette cage qui me bloque, à tous ces regrets que je porte en moi et qui m'alourdissent à chaque pas que je fais. Je me perds dans le fil de mes songes tant et si bien que je ne sens pas le ciel se déchirer et gronder de plus en plus fort, de plus en plus menaçant. Je ne le sens pas faire écho à tout ce qui se passe à l'intérieur de moi, devenant de plus en plus sombre, de plus en plus noir jusqu'à ne présenter plus un coin de ciel bleu.

Ploc

Une goutte qui tombe et roule sur ma joue, léchant mon visage, me sort de cet état semi-vivant, en même temps qu'un hurlement que j'entends un peu plus loin et qui fait écho avec le grondement du ciel. Je regarde le ciel et je vois enfin ce changement, ces perles d'eau qui tombent d'abord par dizaines puis par centaines ou milliers. Petit à petit, je me sens comme à ma place, dans cette tempête à la fois intérieure et extérieure, regardant les vagues qui, toujours, se brisent contre les rochers alors que l'eau que je vois en bas tombe miraculeusement sur mes cheveux, les faisant se coller contre mon visage.

Mais alors que je reste là, figée dans cet espace-temps qui en ferait fuir plus d'un vers le phare, à la recherche d'un abri, je vois une fille, trempée tout comme moi, se rapprocher. Et au milieu de ce déluge, de cette tempête de sentiments et de pleurs des nuages au dessus de nos têtes, je remarque un sourire, une invitation. Cette fille représente sans doute à cet instant même le seul bout de soleil qui existe sur cette île. Ou du moins, c'est comme ça que je le ressens.

Hurlement.

C'était donc elle qui s'est exprimée ainsi, en écho au ciel ? Je n'y ai pas vraiment fait attention, toute fascinée que j'étais par ces gouttes de pluie libératrices, mais j'ai sans doute assez de rage en moi pour crier aussi fort qu'elle. La tempête qui tourne et tourne à l'intérieur est sans doute beaucoup plus terrifiante que celle à qui je dois répondre par un cri qui ferait écho à celui de cette fille-soleil.

Alors je me lève et la suis un peu plus loin, la dévisage, pas sûre de moi. D'abord, je ferme les yeux, ouvre les bras et tournoie sur moi-même, laissant les perles d'eau me tremper plus que je ne le suis déjà, si c'est possible. Je laisse toutes mes émotions, toutes mes pensées couler dans mon estomac tout comme le font les gouttes. Puis quand enfin je me prête, quand je sens qu'une boule de trop plein de tout s'est accumulée dans mon corps, je hurle sous la pluie, en concordance avec le ciel qui cherche à nous surpasser.

Et ça fait du bien.
C'est libérateur.

Je sens alors tout mon être se calmer, atteindre une sorte d'apaisement, de calme sous cette pluie diluvienne. Les gouttes continuent de tomber et de glisser sur moi mais elles n'entrent plus en moi, ne viennent plus alimenter ma tempête intérieure qui s'est elle aussi calmée, à la fois par ce cri et par la présence de cette femme-soleil.

Je tourne.
Tourne.
Et Tourne encore.

Profitant de ce moment unique.
De cette libération.


Avant que les tourments ne reviennent.
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Re: Fraicheur locale
Ailyne Lawson, le  Jeu 7 Fév - 18:49

La même douceur
_____________________

T'as envie de lui caresser les cheveux, la joue, la peau. Pour la rassurer. T'es capable de saisir les émotions dans l'air, de percer à jour les coeurs, de suivre leurs contours et leurs effets. Et face à toi, la jolie jeune fille. Et entre vous, un miroir. Echo de deux émotions similaires pour deux mondes différents. T'as envie de la prendre dans tes bras contre ton coeur. Et bizarrement t'es là, et tu te contentes de l'observer étrangement. De ta lumière éblouissante, tu ne lâches pas tes yeux de son regard fermé au monde.

Elle regarde au-dedans.

Elle est dans ses entrailles. En train d'y faire un tour et d'observer un monde qu'elle a longtemps délaissé. Elle peut pas encore y toucher. Mais elle le voit. Elle le voit pour la première fois. Et c'est le plus important. Le rêve viendra ensuite. Je la regarde parce qu'elle est belle et qu'on regarde ce qui est beau. Je la regarde parce qu'elle est pure dans sa tristesse. Je la regarde parce qu'elle ne résiste pas. Je la regarde parce qu'il n'y a rien de mieux à regarder que ces paumes ouvertes sur la vie.

Et personne, pas même toi n'est pas capable de décrire ce moment que nous vivons. Une vague de frisson, pleine d'électricité et de douceur. Une décharge de réconciliation sans résignation. Une brise qui vient soulever nos cœurs, qui les lient, d'une étroite façon. J'ai mon coeur qui palpite, les mains qui cherchent à prendre la sienne sans pouvoir esquisser un mouvement. C'est si beau je le jure. C'est si pur. J'ai mon âme qui voyage et mes sens qui s'alarment. C'est si beau. Si beau quand elle accueille la pluie dans ses bras, si beau quand elle tourne sur elle-même, consciente que de son propre corps. Inconsciente d'elle-même. Je le jure, c'est si beau. J'ai des flèches qui m'assaille, qui me presse de dire quelque chose. Mais je n'ai rien envie de dire. Le moment s'éternise et je voudrais que le temps imite la pluie et qu'à son tour, il coule le long de son corps.


Elle ouvre les yeux et cela n'enlève en rien à la magie. Le ciel se déchire sur vous, de plus en plus violemment. Dans cette pluie battante, tu ne trouves qu'à rire. Qu'à enflammer l'univers de ton rire capable de tout emporter. Et tu dis qu'elle est belle, mais c'est toi qu'est si belle Lyne. Si lumineuse, si authentique. Ton aura tout entière donne des couleurs au monde. Ton rire te donne une énergie perdue, te redonne goût en tes jeux d'enfants, tu te sens prendre un nouveau souffle. Tu lui intimes le silence par les gestes. Pas un mot ne devra être prononcé pendant le jeu... Un seul mot d'ordre: l'abandon. Tu veux une confiance absolue livrée sans condition, aveuglément.

Tu ris encore et tu lui attrapes la main. Si elle veut jouer, elle te suivra. Elle te suivra au sein de la forêt, en haut de la falaise. Elle te suivra jusqu'au bout du monde. Sans prononcer un mot, sans révéler son identité, juste en se dévoilant par les actions, juste en découvrant par l'observation. Elle te suivra quand tu monteras dans l'arbre pour lui montrer le bout de l'univers, et un bout du tien.
Harmony Lin
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Re: Fraicheur locale
Harmony Lin, le  Ven 8 Fév - 18:58

Cette chanson est toujours inspirante

Il arrive un moment où il faut arrêter de tourner. Un moment où l'on titube d'allégresse d'avoir trop voulu faire bouger le monde, d'avoir trop voulu faire partir tous les tourments qui nous assaillent. Et ce moment arrive maintenant pour moi, tandis que lentement, mon rythme ralenti et le monde réapparaît sous mes yeux d'enfant devenant adulte. Elle rigole et son rire me réchauffe le cœur, me faisant sourire à mon tour de toute cette insouciance que soudain je retrouve. C'est comme faire la paix avec celle que j'étais il y a tous ces problèmes et j'ai l'impression d'enfin respirer, le temps d'un orage. C'est comme si je retrouvais l'effet que me procure Lara quand je suis à ses côtés dans cette tempête : la sérénité.

D'un geste, la femme-soleil m'indique de ne prononcer aucun mot avant de me prendre la main. J'acquiesce et la dévisage lentement, intriguée par ce bout de femme qui semble exactement savoir quoi faire pour profiter de la vie, pour oublier tous les problèmes. Et alors qu'elle rit de nouveau, je me sens heureuse et privilégiée d'être tombée sur elle. Je ne sais de quoi sera fait notre voyage mais tel qu'il commence, je sens qu'il va être riche en émotions.

Et bientôt, elle me montre que j'ai raison en m'attirant derrière elle à travers l'île sur laquelle nous nous trouvons. D'abord une forêt, qui pour une fois ne me fait pas penser à la Bête, puis une falaise qui que je n'ai aucun mal à grimper, qui me semble simplement être le bout du monde, la où tout commence et tout fini, l'entrée de l'univers sous cette pluie battante.

Et soudain, comme une impulsion nouvelle, elle monte à l'arbre. Cherchant sans doute à trouver un point plus beau encore, à aller toucher les nuages comme je voulais le faire avant la Bête, avant cet accident avec Lizzie. Pendant quelques secondes, je me sens comme happée hors de ce monde, loin de la femme-soleil. Je sens que la tempête en moi se noircit, gagne du terrain et cache le bout de ciel bleu que cette aventure faisait réapparaître.

Non.
Non.
L'aventure doit continuer.

Bien vite, de nouvelles gouttes tombent sur mon visage et m'aveuglent, me faisant relever le nez vers elle, qui monte l'arbre petit à petit. Et chassant d'un revers de main intérieur ces nuages qui venaient cacher ce soleil, je la suis, telle une abeille qui poursuivrait son miel. Et je grimpe, grimpe et grimpe encore jusqu'à ce que nous ne puissions plus monter.

Et la, miracle.


La pluie doucement commence à s'arrêter et les nuages s'écartent, laissant apparaître une nouvelle luminosité, comme une renaissance. Le blanc remplace le noir, les grondements s'éloignent jusqu'à ne plus être qu'un murmure initié par la forêt qui se remet doucement des caprices du ciel. La Nature parle et l'on n'entend qu'elle, le calme après la tempête.

Et nous, femme-soleil et fille aux yeux océans, nous sommes les reines de ce monde.
A son sommet, nous régnons.
Sans paroles, sans pleurs.

Juste avec
Un échange de sourire
Et une aventure.
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Re: Fraicheur locale
Ailyne Lawson, le  Lun 25 Fév - 17:57

We all need someone to stay

Le temps se suspend. Mes sens dans le vide entre la tourmente de l'air et celle de mes sentiments. J'ai la tête qui tourne. Mes sens qui se décuplent. Mon être tout entier est en expansion. Ouverture sensorielle au monde, à la vie, à la jeune fille, à toi si belle. Et tout mon corps qui se répand. Qui cherche, qui court après l'ivresse. Qui se perd dans un labyrinthe infini. Je te cherche, je cherche ta main dans les hauteurs. Je cherche à te faire monter plus haut. Je te pousse en hauteur pour que tu vois ta grandeur, que tu prennes conscience de l'élégance de ton âme.

Et ma main sur ta peau, je vois des bruits et des sons à faire frémir. Je goûte à un monde dans lequel tu te replis sur toi pour ne pas subir. J'ai mon coeur qui se sert. Je sens ton envie de t'arracher la peau, ça me donne envie de m'arracher le coeur. J'ai mal à en crever de te voir souffrir. Je veux t'enlever au tumulte de sentiments. Laisse moi arrêter le temps. Laisse moi le faire onduler. Le long de mon corps le temps se plie à mes exigences. Il se tend, se détend, s'agrippe dans les pans de mes robes, caresse mes cheveux et mon âme. Laisse moi l'allonger et le déplier à l'infini. Laisse-moi moi me glisser sous tes paupières, me faufiler jusqu'à ton âme. Je suis capable de soigner les plaies. Je suis capable de bousculer tes convictions et apaiser tes maux. Je sais comment faire. Mais ça a un prix. Celui de me voir graver. A tout jamais. Celui de voir ton monde au travers de mes yeux. Qui enflamment le monde. Qui l'embrasent avant de le laisser se consumer.

Moi qui te porte à bout de bras, pour te faire voir plus haut, plus beau, plus intensément qu'il ne sera jamais possible de voir, je trouve enfin un sens à tout ça. Je comprends enfin ce que je dois faire et pourquoi. Je comprends qu'elle est là ma place. Direction des âmes. Ce nouveau rôle se répand en moi comme une nouvelle ferveur, un nouveau départ. Et je sens qu'elle est là ma place. Et que je vais m'en sortir. Qu'il s'agit d'une période d'ajustement. Et que je n'ai peut-être pas à me sentir si seule. Pas pour toujours.

Et tout à coup mon âme se met à déferler. Je saute de l'arbre. Je me laisse tomber. Et pour la première fois, sans même m'abandonner. Je la sens là, tout près. Et j'ai envie qu'elle puisse respirer de l'air frais dans les endroits les plus sombres, qu'elles arrivent à créer des étincelles quand le monde semble être englouti. J'ai envie qu'elle se mette à rêver et qu'elle fasse des rêves des réalités. J'ai envie qu'elle danse, qu'elle virevolte jusqu'à tomber. J'ai envie qu'elle n'est plus peur de la chute et qu'elle se laisse tomber. Sans s'abonner.

Le contact de sa peau m'a brûlé, et je sais qu'elle est marquée. Je sais qu'on a un chemin à faire. Je ne connais ni la route ni la destination. Mais je sais qu'on se retrouvera. Je sais qu'on y arrivera. Et je sais que si elle a besoin de pleurer, elle trouvera mes bras pour se réfugier. Je me sens animée d'un sentiment enfoui. D'un sentiment de l'autre moi. D'un sentiment maternel. Et c'est la première fois. C'est la première fois que j'ai besoin de faire attention. C'est la première fois que je pense autrui plutôt qu'à moi. C'est étrange et doux à la fois.
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Re: Fraicheur locale
Harmony Lin, le  Mar 26 Fév - 0:06

Je suis une voleuse de musiques Ange

Mais qui es-tu Reine du temps ? Reine des éléments ? Qui es-tu toi qui semble vivre ta vie comme si ce jour était ton dernier ? Qui es-tu toi qui monte à un arbre pour avoir une plus belle vue, pour te rapprocher des nuages, et toi qui en redescend aussi rapidement, sans montrer aucun signe d'une peur qui pourrait te ronger les entrailles de te blesser ? Du haut de l'arbre, je te vois tomber, comme si le temps s'arrêtait alors que chaque seconde te rapproche du sol. Si je m'écoutais, je sortirais ma baguette pour arrêter ta chute, pour te sauver toi petit oiseau qui semble briller de mille feux grâce à tes ailes. Mais j'en n'en fais rien et à la place...

Je crois en toi.

La question, c'est est-ce que je crois assez en toi pour te suivre ? Est-ce que mon cœur qui pompe de plus en plus rapidement du sang dans l'intégralité de mon corps avec la peur qui monte tiendra si la chute arrive ? Est-ce que ce sentiment enivrant que je ressens depuis tout à l'heure en ta présence suffit à me faire faire cette folie ?

La réponse est oui.
Et tu le sais, Harmony.


Alors fermant les yeux, le cœur sur le point d'imploser, je tombe à mon tour et la rejoins en quelques secondes. Je me suis écorché les bras et le dos contre les branches pendant ma chute, alors que je quittais le pays des oiseaux pour rejoindre la Terre Humaine, mais ces blessures me font me sentir plus vivante que jamais. Pour une fois, je ne ressens pas le besoin d'aller me faire soigner, je ne ressens plus la peur du Loup, je ne pense plus à rien d'autre qu'à ce sentiment enivrant de danger et de nouvelle liberté.

Un grand sourire s'affiche sur mon visage alors que je dévisage celle qui me guide vers un renouveau certain. J'ai sans doute les cheveux ébouriffés et les joues entaillées mais à cet instant, une lueur de joie profonde et de vie que beaucoup n'ont pas vu depuis bien trop longtemps dans mes yeux est bien présente. J'inspire profondément et je me sens à ma place alors que mon cœur ralenti, retrouvant peu à peu un rythme normal.

Montre moi la suite, oh chère guide,
Montre moi le chemin
Vers mon soleil intérieur que j'ai perdu

Depuis bien trop longtemps.
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Re: Fraicheur locale
Ailyne Lawson, le  Dim 17 Mar - 18:08

Lets feel that vibe
_______________________


Les minutes s'égrainent et s'effilent en heures qui viennent caresser nos joues. Le bruissement de nos âmes qui entrent en collision étonnent l'atmosphère et subjugue le paysage. C'est la rencontre de deux âmes cassées qui se réparent mutuellement. C'est la rencontre étonnante entre un guide perdu et une voyageuse en quête d'aventure. Rien ne pouvait mieux fonctionner, ne pouvait créer autant d'étincelles. Et sur nos traces, le sol devient fertile. Il y a création de vie, création d'émotion. Et dans nos silences se révèlent les plus belles prières. Dans mes regards, l'unique volonté de te rendre la sensation d'être animé. Les minutes s'égrainent et s'effilent en heures et toujours pas un mot.

Je t'ai fait courir, crier, grimper. J'ai explosé de rire en voyant ton regard lorsque je me suis mise à jouer comme une enfant, lorsque j'ai pris un baton pour faire un combat avec toi. J'ai failli pleurer en te sentant te tordre par tes pensées troubles. J'ai manqué un battement de coeur lorsque tu as plongé ton regard dans le mien. Un regard qui veut dire "Je te vois". Et moi aussi. Moi aussi je te vois. Je te sens. Je me glisse sous ta peau et je file à travers tes globes occulaires. Je me répands dans ton âme pour la sonder, pour m'y retrouver, pour m'y graver. Je t'ai fait me suivre dans la forêt, escalader des endroits inaccessibles. Je t'ai fait retenir ton souffle face à l'appréhension.

Et maintenant, la nuit est déjà là. J'ai envie de te cueillir entre mes bras pour te garder au chaud. J'ai envie de serrer tout contre moi, pour que tu n'aies pas peur ce soir. Pour que tu continues de sourire parce que sourire va tout droit jusqu'à mon coeur. Il émane de lui la plus tendre chaleur.

Il est tard.
Il est tard et j'ai beaucoup joué.

J'ai envie,
De réparer.

Il est tard.
Il est tard et je n'ai plus envie de jouer.

Et je n'ai jamais été très doué avec les mots, avec les paroles. Avec ce qu'il faut dire, et comment le dire. J'ai tendance à me dire ce qui me passe par la tête. Les mots n'ont pas de matérialité, et avec moi ils sont toujours mal placés. Pas au bon endroit, pas de la bonne façon, pas avec la bonne personne. Mes paroles n'impliquent que du vrai et ne sont jamais adaptés. Je n'ai jamais été très doué avec les mots mais je n'en ai pas peur. Et j'en ai marre du silence.

Je veux savoir.
Ce que tu aimes.
Ce que tu fais.
A quoi tu penses quand tu vois les étoiles.
Quelle couleur a la peur.
Quel mouvement a l'amour.
Comment fais-tu pour aimer.

Est-ce que tu sais danser.

- J'aime les roses.

Silence.

- Et tu es l'une des plus belles que j'ai jamais vu.

Silence.

- A quoi tu penses ?
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Re: Fraicheur locale
Harmony Lin, le  Dim 17 Mar - 20:23

Ailyne a mon L.A pour ce RP entier

Cette musique ♥️ Et celles qui ont tournées après tandis que j'écrivais


Les heures sont passées et un tourbillon d'émotions a continué de se déverser en moi alors qu'elle était à mes côtés. Mon cœur a suivi un chemin qu'il n'avait plus connu depuis longtemps. L'adrénaline pure d'une chute, l'insouciance en courant à gauche à droite, à la recherche d'on ne sait quoi. Peut être de la liberté ? De la vie tout simplement ?

Je retombe en enfance quand elle commence à se battre avec moi avec un bâton et je joue le jeu, m'imaginant être un chevalier dans un combat à mort avec son rival - qui est en réalité un guide, comme un mentor dans mon combat contre la noirceur. Son rire est enivrant, sa vitalité est rafraîchissante, son empathie quand elle a vu que je me laissais rattraper par mes démons à quelques reprises me coupe le souffle.

Les mots n'ont pas été nécessaires cet après-midi car les actions ont parlé pour nous. Nos yeux aussi, nos regards se sont transmis des choses que nul mot ne pourrait bien ressortir. Le silence a régné, mais c'était suffisant car le temps des paroles n'était pas venu, maintenant si.

Le jour tombe peu à peu et la vitalité s’essouffle mais sans briser ce lien indescriptible qui s'est créé entre nous pendant ce moment plus qu'exceptionnel, qui te donne l'impression de revivre, de sortir des profondeurs des eaux dans lesquelles tu étais piégée jusqu'à présent. Et tandis que la Lune apparaît, je me rend compte qu'elle ne me fait pas peur. Bien sûr, elle n'est pas pleine, mais jamais, depuis 2 ans, je n'avais regardé la Lune sans une certaine appréhension dans le creux de mon ventre. Et là, rien. Juste de la sérénité.

Les paroles peuvent maintenant s'élever.

- J'aime les roses.

Je souris, moi aussi je les aime. Si belles quand elles s'ouvrent, représentantes de tellement d'émotions différentes en fonction de leur couleur. Les roses sont la représentation même de la beauté. Quoi, elles fanent à un moment ou à un autre ? C'est vrai, mais ne les regardez pas quand elles peinent à s'ouvrir. Regardez les plutôt dans leurs plus beaux moments.

- Et tu es l'une des plus belles que j'ai jamais vu.

Moi, une rose ? C'est une belle comparaison. Mais jusqu'à aujourd'hui, mis à part en la présence de Lara, qui me faisait oublier tout ça, j'avais plutôt l'impression d'être une rose fanée et avec de nombreuses épines, de telle sorte qu'on ne peut pas l'attraper. Lara m'a retiré mes épines et toi, inconnue, tu m'as revitalisée. N'est-ce pas ça qui est beau ?

- A quoi tu penses ?

Ah, maintenant est venu le temps de s'exprimer. Que lui dire ? Qu'elle, mon guide, m'a fait passer un après-midi tel que je n'en avais jamais passé ? Qu'il est bon de s'enivrer comme ça de la vie ? De l'environnement ? Que je l'admire et que c'est surtout ce moment que j'ai trouvé beau ? Que c'est elle la rose ? Je ne le sais.

J'ai toujours trop réfléchi
Et si je laissais la beauté de cet instant
L'émotion de cet après-midi
Parler pour moi ?


- Tu es une rose tout autant que moi. Une plus belle encore, une lumineuse et placée sur la plus haute des montagne car tu m'as guidée vers la vie, vers les nuages, vers les sensations. Et tu as pu faire ça en descendant de ta montage pour me rejoindre, moi petite fleur grise qui était perdue. Je te remercie. Grâce à toi, j'ai la sensation d'avoir retrouvé mes couleurs.

Pas de prénom donné, pas d'autres paroles que celles-là car c'est la vérité. Et dans le but de continuer cette conversation que je sais d'avance apaisante et non porteuse d'émotions négatives, je m'assois sur le sol, face à l'Astre blanc du ciel qui me terrifie d'habitude.
Un sourire éclaire mon visage et à travers mes yeux, qui plongent maintenant dans les siens, une profonde reconnaissance transparaît.
Ainsi qu'une flamme brûlante de vie.
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