Re: Un coin à l'abri des regards Elina Peterson, le Jeu 15 Juin - 22:16
Je suis à sa merci et je n'ai même pas envi de lutter... j'ai mis ma conscience et mon démon au placard, hors de question que l'un d'eux viennent rompre l'emprise qu'il à sur moi... Cet homme que j'aime bien plus que je ne le devrais, mon ami, mon confident, mon mentor... Mon amant pour cette fois... J'ai confiance en cet homme bien plus qu'en moi-même, dire à quel point je tiens à lui relève de l'impossible... A cette instant la seule chose qui m'effraie est qu'il s'arrête... Ses mains sur moi laisse ma peau en feu, j'ai les jambes en coton, s'il ne me tenait pas je crois que j'aurais déjà flanché... Il me débarrasse rapidement et habillement du peux de vêtement que je porte, Merci la pluie, j'ai une pointe de gêne à me retrouver ainsi à sa vue mais il ne la laisse pas s'installer il me soulève rapidement et instinctivement j'enroule mes jambes autour de son bassin. Il envahit mes sens comme jamais ça ne m'était arrivée et mon coeur est sur le point d'éclater sous l'intensité de cette échange. Il à l'expérience je le sais, ses gestes sont sures à la différence des miens hésitant, j'ai peur de lâcher prise totalement, mais il ne me laisse pas me concentrer sur quoi que ce soit ses lèvres sur les miennes ses mains sur ma peau tout est trop intense pour que mon cerveau suive l'explosion de sensation qu'il provoque en moi... Un son rauque s'échappe de ses lèvres alors qu'il capture mon regard de ses prunelles clairs et je me fige, lueur de lucidité passagère... et je me perds de nouveau sous ses caresses.
Etreintes passionnelles qui lient deux corps et deux âmes pour ne faire qu'un. La découverte de soit et de l'autre. Plus de barrière plus de retenue. Juste le plaisir et l'abandon d'une étreinte unique et intense.
Lorsqu'il bascule sur le dos enfin rassasié je n'ose faire un mouvement, mon coeur tambourine dans ma poitrine et j'ai vraiment du mal à lui faire reprendre un rythme normal, tout mon corps est douloureux. Je ferme les yeux et tente de reprendre mes esprits quand sa voix me sort de ma léthargie. "Je t'ai fais mal ? " j'ouvre les yeux et tourne la tête vers lui pour croiser un regard enfantin "Non parce que je m'en voudrais à vie sinon." J'éclate de rire devant sa mine d'enfant. Il n'arrêtera donc jamais. un coup d'oeil sur mes avant-bras me suffit à dire que je vais garder de jolies souvenirs de ce moment... "Je crois que la question ne se pose pas trop effectivement... C'était très comment dire... intense... Si tu voulais m'aider à dormir je crois que la t'as réussi" Je me tourne face à lui et du bout du doigt j'enlève le sang qui perle sur sa lèvre inférieur et je rougis. Je murmure un "désolé". Dans les bras de mon mentor j'ai découvert beaucoup et comprenait maintenant ce que mes amies voulaient dire. C'était comme un feu d'artifice de sensations. Tous mon corps a vibré sous l'expérience de Daegan. Il a enflammée mon corps et mon âme. Une pensée me traverse l'esprit et je perds mon sourire "J'espère que toi tu n'as pas été trop... déçu ne mon inexpérience". Bah oui évidement je pense pas que se soit son délire de prendre la première fois des filles... Ses conquêtes doivent être carrément plus expérimentée que moi... Pour cacher ma gêne je me redresse et attrape les vêtements sur le sol au passage je remarque les marques rouges sur mon corps... Oui c'était intense... L'empreinte de ses mains marque mon corps et je sais qu'a cause de ma peau ultra fragile ses marques vont resté plusieurs jours... doux rappel de ce moment magique. J'avais peur que mon coeur s'emballe qu'il se mette à battre différemment pour cet homme mais non il bat tranquillement dans ma poitrine. Pas de différence... tant mieux j'aurais vraiment eut du mal à gérer si j'étais tombé amoureuse de lui en sachant que ça n'allait carrément pas être réciproque... la prochaine fois tout sera normal comme si il ne s'était rien passée. "essaye de te convaincre si ça te fait plaisir" et voila mon diable se réveil... Oui... Moi j'y arriverait surement mais lui? j'en sais rien et je me voie mal lui dire bon alors maintenant comme ça ce passe la prochaine fois? on fait comme si de rien était? non mais sérieux phrase a la con comment casser un moment parfait... Allez Eli remets ton cerveau en pause profite de l'apollon a tes côtés c'est le mieux à faire.... Où pas... Une fois les vêtements enfiler je me blotti contre lui pose ma tête contre son torse et j'accueille avec plaisir le marchand de sable. Bercé par le battement de coeur de mon ami, réconforté par sa chaleur encore perdu dans notre étreinte.
Fin du RP pour tout les deux
Kohane W. Underlinden
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Re: Un coin à l'abri des regards Kohane W. Underlinden, le Jeu 22 Juin - 18:11
Rp avec Sirlan Svarkfor
Oh, tiens, il pleut. Une goutte, petite, au début. Puis deux. Trois. Cadence raide. Filets d'eau. Qui tombent au sol. Une grosse saucée arrivée du ciel. Ce ne sont plus les gentilles et mignonettes goutelettes. C'est le torrent qui déferle sur le sol britannique. Les gens se mettent à courir. A droite, à gauche. Leurs jambes les portent ; ils galopent vers un coin d'abri. Les enfants trouvent ce déluge amusant. Ils rient, sautent dans les flaques alors que les parents les attrapent par la peau du cou pour les rapatrier au sec. Qu'ils n'attrapent pas froid, les p'tits ! Je regarde la masse s'agiter. Ils craignent tous la colère du ciel. Croient qu'un toit les sauvera.
Moi, je reste. Immobile. J'sais pas pourquoi. Je sais jamais pourquoi. Je fais les choses. Je suis juste bien. Là. Immobile. A regarder le monde tourner. Je suis invisible. Aux yeux des autres. Invisible. A leurs regards pressés, fuyants. Ils ne regardent pas autour d'eux ; ils regardent devant eux. Vers le coin d'abri. Qu'ils ont repéré plus tôt. Certains me bousculent dans leur fuite en avant. Parfois un mot d'excuse. Parfois rien. Et je m'en fous.
Il pleut, pleut des cordes. Mes vêtements sont trempés, cheveux plaqués au front et regard perdu dans l'Univers. Y'a pas d'étoiles, avec ce temps. Que des nuages. Gris, noirs, lourds. Ceux-là doivent être encore plus confortables que ceux avec qui on a volé, mon frère et moi. Parce que ceux-là sont chargés de pluie, rembourrés d'eau.
Les rues se vident. Et moi, j'avance. Un peu. Regard au ciel. Qui gronde. Un sourire sans raison aux lèvres. La pluie bat mon corps. Et j'aime ça. Blesser la chair par le froid. Risque de se chopper un rhume, revenir avec de la fièvre. Tomber malade et délirer. Savoir qu'on est encore là, vivant, le corps aussi, vivant puisqu'il peut être blessé. J'aime. Alors j'avance. Sans chercher à fuir.
Dans le gris et la pluie, j'entrevois l'enseigne de la TS. Je pourrais m'y arrêter pour chercher abri. Mais non. Pas envie. J'veux continuer. A marcher. Je marche marche, marche Encore un pas Dans des vêtements trempés. Bientôt, je dépasse la TS. Et je continue. Tourne à un angle. Où je vais ? J'en sais rien. Je suis loin. De tout. Dans ma p'tite case d'esprit qui me permet de m'évader. Et mon corps aussi, se retrouve loin. Un coin désert. Angle mort. Où je me retrouve seule face à moi-même. Un coin discret. Avec la pluie qui, inlassablement, continue de tomber. Sous un ciel qui gronde.
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Re: Un coin à l'abri des regards Invité, le Lun 26 Juin - 17:59
Clapotis Les petits pas de la pluie sur la vitre Petites gouttes Une à une Bercent le silence dorloté Le froid a engourdi la rue La chaleur m'a accueilli à sa table Pourquoi refuser ? Un chocolat Un regard errant A travers le verre La brume de la pluie Qui embrouille tout La vue Les idées La raison
La rue est morte Personne La pluie s'en est emparée Et a tout volé Les gens La lumière La vie est cloîtrée dans des espaces enfermés C'est triste, la pluie Quelques gouttes Et le monde s'oublie
Toute silhouette Engloutie Le monde de l'eau A part Oh, c'est drôle Quelqu'un a planté un épouvantail dans la rue Léger morceau de campagne Planté dans le bitume Et Oh, c'est drôle L'épouvantail bouge Oh, c'est drôle Une Une... Fille ? Seule Sous la pluie Avec la folie pour seul parapluie Et cette vision Une silhouette, une ombre solitaire Bougie résistante à la brume Ça me donnerait presque envie...
Une minute plus tard Je suis sous la pluie Et pas englouti Je cours Cours 1 2 3 pas 1 2 3 gouttes Egalité Homme 3-3 Pluie
Et le froid s'est enfui Englouti Il fait beau, n'est-ce pas ?
Kohane W. Underlinden
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Re: Un coin à l'abri des regards Kohane W. Underlinden, le Mer 28 Juin - 22:54
Une présence, une ombre sous la pluie. Qui rompt le cercle solitaire -mais pourquoi y a-t-il encore quelqu'un dehors, alors que tout le monde vient de déserter les rues ?- et s'approche, sans peur ni hésitation. Le ploc-ploc-ploc de la pluie au sol et clap-clap clapotis des pas dans les flaques je l'entends seulement approcher avant même de daigner le voir.
Sa silhouette bifurque dans l'angle, me rejoint. Dans ce petit coin de rien loin de tout. Ce petit coin qui n'existe pas aux autres regards. L'angle mort de la rue. Loin du jugement des autres. De toutes les façons, les autres, ils sont pas là. Il y a juste moi. Qui ai voulu rester ainsi. Dehors. Sous la pluie. Il y a juste moi.
Il y a désormais l'autre.
Qui pénètre mon cercle de solitude. Rompt les barrière de pluie érigées autour de moi. Je tourne la tête vers lui toujours le clap-clap-clapotis de ses pas et ne je dis rien. Une neutralité toute simple. Ne pose pas de question. Qu'ai-je à demander ? Je ne vais pas demander pourquoi il est ici, sous la flotte. Il pourrait me retourner l'interrogation. Et je ne saurais y répondre.
Juste
que j'aime ça. Je sais pas pourquoi. D'habitude, j'aime pas l'eau. Parce que ça éteint le feu. Et que le feu, la flamme, c'est devenu mon instrument de survie. J'aime pas l'eau. Parce que, lorsqu'elle fond, la neige, ce n'est que de l'eau, finalement. Et la neige c'était beau, autrefois, aujourd'hui, elle est pleine de sang. Mon esprit ne parvient pas à effacer cette image. Rouge sur blanc, blanc sous rouge. Sang sur neige. Je hais la neige. Elle est devenue mon cauchemar. Depuis ce soir-là. Le soir où la femme s'est écroulé, face contre terre, la groge tranchée, la plaie crachotant le sang sur l'immaculé blanc.
J'aime pas l'eau
mais aujoud'hui, c'est différent. Je sais pas pourquoi. Peut-être parce que la pluie est particulièrement froide. Parce que je risque de finir par m'écrouler, fièvreuse et tremblante. Parce que chaque goutte vient blesser ma chair, imbiber les vêtements, emmêler les cheveux. Parce que le corps n'est jamais à l'aise sous la pluie. Et que j'aime l'inconfort. Comme la douleur. C'est par eux que j'Existe.
-Il fait beau, n'est-ce pas ?
Sa voix perce les rideaux de flotte pour me parvenir. Tels de petits bateaux, ses mots voguent sur la pluie et se percutent au rocher -mes oreilles. La voix toute simple. La phrase banale. Je ne sais pas si je dois y sentir ou non une pointe d'ironie. Et dans le fond, qu'importe. Je n'ai pas envie de penser à ça.
Mes yeux sombre le regardent quelques secondes avant de se perdre au-delà de son épaule. La pluie est si violente que c'est flou, à peine un mètre derrière lui. Le paysage se découpe difficilement entre deux longs fils d'eau. Sorte d'ombres sur le ciel gris. On pourrait reconnaître la forme de bâtiments communs -échopes, bars, habitations. On pourrait aussi y voir complètement autre chose. Constructions architecturales extraterrestres. Ruines d'un temps ancien. Bâtiments futuristes. On peut s'imaginer ce que l'on veut -la vision est trop mauvaise pour pouvoir confirmer quoi que ce soit.
J'aime ce sentiment. De perdition. On ne saurait plus dire si nous sommes ou non à Pré-au-lard. On est perdu, dans un coin loin de tout, loin des regards, loin des autres. Perdus à voguer dans un monde incertain. La seule réalité, c'est la pluie. Et lui. Aussi.
Avant, j'étais allée me perdre seule. Trouver, seule, mon endroit de tranquillité pour m'éloigner du reste. Et, par je ne sais quel hasard, il est venu me rejoindre. Alors désormais, nous sommes deux. Dans cette errance de l'esprit. Au milieu d'un univers pour pourrait être tout et rien à la fois.
L'eau dégouline de mes cheveux, glisse comme des larmes le long de mes joues. Et doucement, mes lèvres s'étirent. Sourire face au gris. Je ne sens plus mon corps. Il est froid. Trop froid. Vêtements trempés, figés. Je ne bouge pas. Et mes yeux, dans le vague, reviennent se braquer sur lui, l'inconnu, tout aussi trempé que moi.
-Oui, il fait beau, je réponds dans un souffle. Absolument beau.
Aucune ironie dans ma voix. Un ton léger, qui volette de ses petites ailes de papillon. Un ton simple. Qui dit ce qu'il a à dire. Il fait beau parce que je me sens bien.
-Finalement, l'eau, ce n'est pas que mauvais, n'est-ce pas ?
Tu ne serais pas là en train de te mouiller, sinon.
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Re: Un coin à l'abri des regards Invité, le Lun 3 Juil - 12:44
Son regard m'enveloppe Deux billes sombres Deux pupilles de nuit curieuses et interrogatrices Amusées ? Puis elle semble tenter de percer le brouillard de ses yeux Chercher sa réponse dans l'horizon au loin L'horizon invisible qui a disparu Au milieu des nuages et des trombes d'eau Des plic-ploc et des splish-splash Des bottes en caoutchouc et des parapluies Elle a un regard, une aura égarée Au milieu de toutes ces gouttes Mais nous le sommes tous les deux, non ? Deux âmes égarées Déposées là, sous la pluie, à grelotter et palabrer Des mots sans queue ni tête Qui se fichent du Temps et du temps Des horloges et de la pluie Égarés
Deux enfants perdus dans un coin perdu et invisible Dans un désert de pluie Sans âmes qui vivent pour les retrouver Tant pis Tant mieux Dans ce cercle solitaire de toute façon Il n'y a la place que pour elle et moi Que pour deux âmes égarées C'est un cercle égaré deux-places Un point c'est tout
Un coin masqué par des rideaux de pluie La pluie qui nous protège et nous attaque De ses trombes d'eau dégoulinantes Ruisselantes Qui perlent Coulent bavent A nos cheveux et vêtements imbibés et humides Des larmes brillantes Comme des billes de lumières A l'air de miracle Qui illumine son visage égaré
Elle semble sage Sereine A sa place En fait, pas égarée pour un sou La bonne pièce de puzzle Bien là où il faut C'est sûrement moi qui suis égaré Elle a un air de prophète Venue de loin, d'ailleurs, de nulle part, de partout. Une étrangère d'ici Paisible et olympienne Comme une apparition divine
La réflexion du sage Qui est allé chercher plus loin que la pluie Semble s'achever Ses yeux de jais reviennent sur moi Et me transperce Et ses paroles sont claires et évidentes Oui il fait beau. Absolument beau. Ses mots sonnent, limpides Je me sens comme un enfant impressionné Le disciple J'accepte ses paroles sans un mot La vérité, criante de réalité, et calmement sortie de sa bouche Sans orgueil Sans prétention Je suis d'accord
Peut-être qu'en fait elle se moque de moi Peut-être qu'elle me teste Peut-être que je suis naïf et crédule Tant pis Il fait beau. Et c'est beau.
Sa voix a semblé sincère et véritable Alors je la crois et la laisse me mener
Finalement, l'eau, ce n'est pas que mauvais, n'est-ce pas ? Non Non, l'eau, c'est joli Et puis l'eau, ça mouille Et c'est merveilleux. Je secoue doucement ma tête C'est vrai L'eau ce n'est pas que mauvais
C'es transparent Sans jugement Limpide et translucide Comme une aura de sagesse aussi Ça doit être pour ça
Kohane W. Underlinden
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Re: Un coin à l'abri des regards Kohane W. Underlinden, le Mer 5 Juil - 22:50
Les soirs d'orage ont quelque chose de magique. Enfant, je les attendais avec impatience. Parfois il y avait la pluie. Parfois non. En été, c'était juste le vent, la lourde chaleur avant explosion. Lorsqu'il pleuvait, j'entendais chaque goutte se répercuter sur la fenêtre. Une douce comptine dans ma tête. Entrecoupée de roulements ou déchirée d'un éclair. Puis venait la nuit. Au fond de lit. Yeux éternellement ouverts dans l'écoute du dehors. Pluie battante. Puis tonnerre. Lueur brève sur les murs de la chambre. Excitation enfantine au creux des tripes. La pluie berce au grès de ses tip-tip-tip sur la vitre. La nature en furie, ça impressionne toujours.
Aujourd'hui, sous des trombes d'eau, j'ai un peu la même impression. Même si le ciel ne tonne pas. Voir toute cette pluie se déverser en même temps ravive cette âme de l'enfant impressionné. La douce poésie des gouttes qui s'écrasent par millier.s Alors peut-être que c'est aussi pour ça, que je reste. Non seulement parce que je me sens vivante dans cet incofort. Mais parce que je sens encore briller en moi une flamme d'autrefois. Cette flamme qui ne se ravive que très rarement. Cette flamme dont il faut profiter, lorsqu'elle est là. Une flamme, douce flamme. Que je veux conserver. Envers et contre tout.
Les enfants sont les seuls capables de se créer des mondes entièrement à part. De faire du petit détail une planète qui leur appartient. De se perdre si loin des autres, si loin des Grands. C'est pour ça que je les admire. Que je les envie. Que j'aimerais, encore un peu, en rester une. Une enfant. Dans toute sa candeur et son éloignement des choses. Continuer de vivre dans ce monde idyllique que je me suis créé sans personne pour venir me le reprocher. Je ne veux pas qu'on puisse me le reprocher sous prétexte que je suis grande. Je ne veux pas. Pas encore. J'aimerais, encore une fois. Rester, les yeux fermés, dans ces doux rêves d'avant. Grandir, ça fait si mal, en fait. Grandir, je ne pensais pas que je le vivrais si négativement.
Mais aujourd'hui, pour une fois -pour cette fois- J'oublie qu'on veut que je grandisse. La pluie, c'est la rêverie d'enfant. On joue sur les flaques, on court à travers les rideaux d'eau, on rit, on crie, on danse. On s'invente des mondes, les ombres alentours prennent une toute autre forme. Et on dérive. Sur son bateau imaginaire. A la conquête de contrée nouvelles.
Aujourd'hui, toi, dont je ne connais pas le nom, toi, qui est venu me rejoindre, tu seras mon compagnon de voyage. Ou compagnon de jeu ? Si tu le veux, tu caleras tes pas dans les miens -ou peut-être serait-ce l'inverse ?- et nous partirons ensemble, dans un rêve de pluie, loin de tout, loin des autres. Surtout. Loin des autres. Il me répond, d'une voix tout aussi simple que la mienne. Il me dit. Que l'eau. C'est joli. Je n'aurais jamais pensé qu'un jour, je serais d'accord. Mais, je dois bien l'avouer. Aujourd'hui, l'eau, elle est jolie. Aujourd'hui, l'eau, je l'accepte.
Il secoue la tête -des goutelettes suspendues prennent alors leur vol. Une vision au ralenti et l'image est tout simplement sublime. Je ne pensais pas que la pluie pouvait être aussi belle. Maintenant que je le sais, je trouve ça regrettable, ces gens qui ont courru pour la fuir. Ces gens qui ont courru soit-disant se mettre au sec. Pourquoi ? Alors que c'est si beau.
Je penche légèrement ma tête sur le côté sans lâcher le jeune homme du regard. Je l'observe. Un peu de travers. Pour avoir un autre angle. Je le trouve bien, comme ça. Sous la pluie battante. Les cheveux collés au front, les vêtements gorgés d'eau. A-t-il froid ? Je ne sais pas. Il n'en dit rien en tout cas. Mais peut-être qu'il tremble sous ses couches de tissu sans que je m'en aperçoive. Je reste quelques secondes, à le fixer sous cet angle nouveau. Ca lui donne un autre aspect. Je ne saurais définir précisément quoi. Comment s'appelle-t-il ? Quel âge a-t-il ? Autant de questions concrètes qui ne servent pas à grand chose. Cela ne changera rien au fait qu'il est là, sous la pluie. Prête à s'embarquer sur un bateau invisible de l'enfance perdue. Porté par les flots du ciel.
Un petit sourire amical en coin, je remets ma tête droite et continue de l'observer. -T'es intéressant, vu de travers, je commente en toute simplicité. Je m'appelle Kohane. Je fais un petit pas vers lui. Le voir de plus près. Quelques couches de rideaux d'eau en moins entre nous. Mes yeux sombres scrutent son visage. Cherchent à y lire une réaction. Une expression. Un sentiment. -Tu as froid ?
Invité
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Re: Un coin à l'abri des regards Invité, le Mar 25 Juil - 16:12
La pluie, gouttes discontinues, continuait son spectacle Sans tonnerre ou éclair Seule et modeste Sans prétention Une pluie battante sans artifice Juste l'eau et la bulle Le froid et elle
La flamme brûle, imperméable Brasier water-proof Tant pis pour l'équilibre et les lois La chaleur est là Brûle, brûle
Dans la bulle Une âme, deux âmes Perdues et pas perdues Retrouvées Boivent toute l'eau de la pluie
En dérive sur l'océan Naviguent vers l'inconnu S'improvisant pirates Explorant la folie
Compagnons d'eau Compagnons de feu De bulle et pluie Jouons
Briller de mille diamants d'eau Jamais sécher, jamais Le cœur humide Toujours L'éternité trempée Toujours Toujours
Sa tête qui s’incline Scrutatrice, observatrice Questions J'essaie de percer ce regard Qu'est-ce qu'elle est en train de se demander ? Qui je suis ? Qu'est-ce que je fais ? Si je suis fou ? Ce regard oblique et assaillant Qu'est-ce que je peux y répondre ? Qu'est-ce que j'en sais ? Qu'est-ce que je m'en fo*s ? Elle capte, elle sonde En fait, ce n'est pas gênant C'est amusant Le regard se prolonge En jeu d’œillades et de pupilles Mes paupières papillonnent Un, deux, trois battements Jouons Sous la pluie, le cheveu trempé et le cœur au chaud J'ai froid mais j'ai chaud Grelotte de l'extérieur, transpire de l'intérieur Partons
Puis le sourire apparaît Un drôle de sourire Le premier sourire ? Un poil gauche Comme si c'était rare, et précieux qu'elle sourie Qu'il fallait s'en flatter, s'en délecter Déguster Mais le regard ne change pas Sa tête est droite, mais le regard toujours en coin Un regard qui m'en arrache un, de sourire Jouons
Elle lance des paroles toutes simples, toutes pures -T'es intéressant, vu de travers Et un autre sourire qu'elle m'arrache -Je m'appelle Kohane Elle ressemble à une enfant Cinq, six ans tout au plus Et c'est touchant Kohane Pas commun A son image Kohane C'est quoi, français, japonais ? Venu de plus loin, sûrement Va savoir Sirlan
Elle avance un peu Son pas est timide Mais pas ce regard Qui cherche quelque chose dans le mien Alors, qu'est-ce que tu trouves ? Une nouvelle question -Tu as froid ? Et hop, un autre Un sourire volé Oui et non En vérité, oui Mais...non C'est tout sauf clair Mais tant pis Qu'est-ce qui est clair, là, de toute façon ? Rien Et surtout pas elle Kohane
Kohane W. Underlinden
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Re: Un coin à l'abri des regards Kohane W. Underlinden, le Mer 2 Aoû - 17:57
Ce sont deux silhouettes sous une pluie battante. Deux silhouettes qui se regardent. Curiosité. Elles ne se connaissent pas. Mais ne semblent pourtant pas étrangère l'une à l'autre. Sans doute parce qu'elles glissent sur la même vague de pluie. Sautent ensemble dans la même flaque.
Image ralentie. Je vois les gouttes tomber le long des mèches de ses cheveux. Je crois même les entendre, elles, particulièrement, Les entendre au milieu du fracas du reste. Elles tombent ploc Jusqu'au sol plic Où elles se perdent, ploc Rejoignent les autres plic Pour former l'immense étendue d'eau qui dévale le macadam.
La nature reprend ses droits. Sur le village des Hommes. Elle s'abat de tout son poids. Ronge les murs et les trottoirs, chute contre les toits d'ardoises ou de tuiles, bat les arbres sagement rangés dans les jardins et les plantes en pot prisonnières d'une terre qui n'est pas la leur. La nature se déchaîne. Pour montrer à l'Homme qu'elle est, restera la plus forte. Tous la fuient. Croyant pouvoir s'en protéger. Tous. Sauf nous.
Nous sommes. Face à face. Sous la pluie. Et il donne son nom. Sirlan Ca résonne dans mes oreilles. Je ne le connais pas. Mais ça sonne beau. Ces sons. Ca tinte doucement. Une agréable cloche aux oreilles.
Je regarde son visage. Ses lèvres étirées. Les joues où roule la pluie comme des larmes. Alors qu'il illumine d'une tranquille lueur. Il n'a pas l'air triste. Ces larmes naturelles ne sont pas sombres. Au contraire. Elles dévalent la pente de l'espoir. J'aime son sourire sous l'eau. Le sourire noyé. Et pourtant pas disparu.
On est des noyés. Ensemble. Pourtant, on est toujours là. Ensemble. C'est beau. On accepte l'eau. Elle ne nous emporte pas. Nous ne faisons qu'un. Nous. Elle. Tous les trois. Ensemble.
Sa voix répond. Des oui et des non. Oui mais non. Non et oui. Qu'importe, peut-être. Il reste. Il demeure. Il n'a pas si froid. Ou alors, il s'en fout. D'avoir froid. Moi aussi, j'm'en fiche. Tant que je suis là. Tant que je le regarde. C'est ça, le plus important à cet instant-là. Cet instant précis. C'est ça le plus important. C'est ce qu'il faut savoir.
J'ai pas froid, en fait. Je me sens bien. Sous son regard. Je me sens bien. En sa présence. Et le rideau de pluie tout autour. Nous sommes seuls dans ce coin retiré. C'est notre domaine. Personne pour nous embêter ; ils sont tous réfugiés sous leurs tranquilles petits toits. Nous sommes seuls. C'est bien mieux.
-Les gens ne savent pas profiter des bonnes choses.
Un pas. Encore un. Puis un. Autre. Une Deux Secondes Je comble le vide entre nous. Le gouffre d'eau qui s'est creusé. Je ne te connais pas, Sirlan. Mais tu acceptes l'eau. Et j'ai l'impression de te connaître depuis toujours. Es-tu un enfant de l'eau ? Moi, j'crois que je suis plutôt une enfant du feu. Mais peut-être que, chacun dans notre élément, nous sommes jumeaux. Eau Et Feu Deux êtres qui se regardent et se reconnaissent dans la pupille de l'autre.
Le vide est comblé. Il n'existe plus. Je te vois, plus proche que jamais. Je vois la pluie sur ta peau. Tes cheveux trempés. Tu es comme une apparition au milieu de nulle part.
Inconnu. Mais je me fiche de ces termes. Pourquoi ne devrions-nous pas aborder les inconnus comme s'ils étaient connus ? Inconnu. Mais je referme mes bras autour de toi. Etreinte sous la pluie. Une étreinte de l'amitié renouée. Alors que nous ne nous connaissons pas. Mais j'avais envie de la donner. De te la donner. Cette étreinte. Je ne te connais pas. Mais aujourd'hui, c'est toi qu'elle a choisi.
-Les gens ne savent pas regarder où sont les bonnes choses.
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Re: Un coin à l'abri des regards Invité, le Sam 5 Aoû - 21:14
Deux ombres se sont trouvées C'est la pluie qui les a réunis Elles ont toutes les deux glissé et sont tombées Leurs regards se chassent et se croisent, malicieux Et leurs paroles se percutent et s'entrechoquent C'est joli
Ses yeux glissent et dégoulinent sur moi En même temps que les gouttes qui se déversent Torrents glacés dans la rues L'eau sur le pavé Le son en clapotis
L'eau est partout Elle chute, elle glisse, elle s'insinue Elle dévore, elle humidifie, elle mouille Elle inonde, elle immerge, elle tombe Et on en est tout trempés Seuls dans la rue Réchauffés L'un en face de l'autre Le silence nous accompagne
Confrontation amicale Retour à l'enfance Elle entend mon nom Elle aime ? J'espère Parce que moi, j'aime bien Sirlan
Ses yeux-billes dévalent toujours la pente de mon visage Ils roulent, roulent Comme les froides gouttes sur ma peau Alors je la regarde aussi Ses yeux enfantins pétillent encore Comme s'ils n'avaient rien oublié de l'enfant qu'elle a été Pourtant ça ce voit qu'elle a enduré et souffert Mais ça n'a pas noyé la lumière Dans ses yeux il y a un soleil sous la mer
On fait une belle équipe Elle. Moi. L'autre. Celle qui nous a rassemblé. Accrochés à notre planche de salut sur l'eau apaisée Ensemble.
Elle écoute mes paroles toutes emmêlées Elle a l'air de comprendre Elle s'en fiche Emmêlées ou non On a pas froid On est bien Nos yeux dégoulinent La pluie s'écoule Comme si le ciel était percé Comme si les nuages fuyaient Qu'en fait tout ça c'était un accident Un accident bien tombé
En plus y a personne pour nous embêter Aucun vilain pour nous secouer Nous ramener à la méchante réalité Qui est froide, elle Qui n'a pas de soleil sous la mer Pas de pluie Juste de la glace De la neige Du sang Des larmes C'est tout Mais ici on est abrités La pluie nous couvre Nous protège aux yeux des autres et de la vérité Une petite pause - Les gens ne savent pas profiter des bonnes choses. Petites paroles modestes Inattendues Sorties de nulle part Véridiques
Sinon ils seraient tous là A laisser leurs yeux dégouliner A danser sous la pluie A se prendre pour des enfants Tant pis pour eux Si tout le monde était là Alors ce ne serait plus exceptionnel On serait des milliers sur notre planche de salut On se noierait Alors finalement tant mieux Vive ceux qui ne savent pas profiter ! Tant pis pour eux Tant mieux pour nous
Elle avance encore Petit à petit on gagne de la proximité Toute timide Innocente Elle avance Et je la laisse faire C'est délicieux Ses petits pas enfantins Ses yeux pleins de questions silencieuses
Il n'y a plus de vide entre nous Même plus d'eau On voit tout La peau L'eau Les veines L'eau Les yeux L'eau L'eau L'eau
Ses bras se déploient comme des ailes Et se replient sur moi Je laisse la chaleur pénétrer en moi C'est si bon Et je l'entoure moi aussi de mes bras Lui rend son étreinte pleine de tendresse D'amitié -Les gens ne savent pas regarder où sont les bonnes choses. Je ferme les yeux En fait la vue ce n'est qu'artifice Je laisse un peu les droits à mes autres sens - C'est qu'ils sont aveugles. Car elle est juste sous leurs yeux. Ils veulent tous regarder loin... Pourquoi ?
Kohane W. Underlinden
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Re: Un coin à l'abri des regards Kohane W. Underlinden, le Mar 15 Aoû - 15:54
On sous estimera toujours. Le bonheur que peut procurer un peu de chaleur humaine. La douce étreinte sous la pluie. Entre deux amis venus de loin. Qui ne se connaissaient pas, d'ailleurs. Ils savaient pas qu'ils pouvaient être amis. Ils savaient pas qu'ils se trouveraient sous la pluie, ensemble. Ils savaient pas qu'ils se regarderaient comme ça. Que leurs noms allaient sonner étranger chez l'autre Et pourtant leur présence si familière. Ils savaient pas, avant de se voir. Qu'ils se parleraient en toute simplicité. Qu'ils s'étreindraient presque sans un mot. Comme la vieille amitié retrouvée. Alors qu'elle ne fait que naître, fleurir doucement au-dessus de la surface du monde.
Ses bras se referment aussi autour de moi. Je sens sa chaleur. Comme une flamme sous l'eau. Le feu qui résiste à l'averse. On est peut-être deux lampadaires dans cette grisaille. On est peut-être deux lampions encore un peu brillants. Mais pour combien de temps, dis ? Pour combien de temps ? Les lampadaires meurent aussi. Et nous, nous mourons ? Oui. Bien sûr. Nous n'éclairerons pas éternellement le monde. Nous ne traverserons pas à jamais la pluie de nos rayons ardents. Un jour, nous aussi. Nous nous éteindrons. Peut-être cela se passera-t-il sous la pluie. Peut-être pas. Lampadaires sans ampoule. Lampadaires sans feu. Nous ne guiderons plus personne. Il fera noir. Sous l'eau. Il fera si noir.
Mais pour l'heure, nous n'en sommes pas encore là. Car je sens son étreinte. Sa chaleur. Il est toujours vivant. Moi aussi. Sous la pluie. A résister à l'attaque de l'érosion. A supporter le grignotement lent de la pluie sur les fondaisons. On est solides, n'est-ce pas ? Solides, tous les deux, sous l'eau. Dans cette étreinte abandonnée. A jouer ensemble sur le fil de la cascade. Tiens, on pourra remonter les flaques. Monter sur un bateau. Sortir les rames. Et ramer, ramer, ramer. Jusqu'à s'épuiser. Ramer jusqu'à ne plus savoir vers où. Seulement se laisser flotter sur les flaques d'eau. Sous la pluie incessante. On cueillerait une grande, gigantesque feuille, tu sais. Une feuille assez forte pour supporter nos deux poids. On la poserait sur un flaque géante qui nous paraîtrait lac voire océan. On aurait, avec nous, d'énorme roseaux. Pour pagayer. Et on larguerait les amarres, on partirait. Sur notre feuille gonflée de pluie. On se laisserait porter. On voyagerait. On découvrirait enfin la beauté des choses que les gens ne savent pas voir. Ou refusent de voir. On verrait enfin la vie. Sous une nouvelle forme. Complètement trempée. Mais régénératrice. Et, au milieu des gouttes, des bulles de couleur. Un peu doré, un peu pastel. Des bulles souriantes, pleines d'énergie. Elles voleraient à travers les rideaux de pluie. Et on les attraperait en riant. Elles chaufferaient dans la paume de nos mains. Contrebalançant le froid de l'eau. Elles nous transmettraient de leur énergie. Et on continuerait de ramer. Sans arrêt. A la découverte des belles choses de la vie. Que les autres ne voient pas. Ou ne veulent pas voir.
Pourquoi ?
Oui, Sirlan. Pourquoi ? Si tu me poses la question, c'est peut-être que t'as pas la réponse. Pourquoi ? On sait pas. Ils sont aveugles, les gens. Mais pourquoi ? Savent-ils eux-même y répondre ? Pas sûr. Ils regardent pas. C'est tout. Ils savent pas. Profiter. Des belles choses. Mais nous, on sait. C'est pour ça que tu m'as suivie jusqu'ici. Parce que toi aussi, tu sais. Tu sais ce qui est beau. Et tu marches sur les mêmes plate-bandes que les miennes. Tu flottes sur la même bulle. Tu comprends les mêmes choses. Tu comprends. Me comprends. Tu vois les mêmes choses. Tu vois ce qui est beau. Et tu ne comprends pas. Pourquoi les autres...
-J'sais pas.
Je me recule un peu, desserre mon étreinte. Je me recule et le regarde. Me recule pour mieux le regarder. Perdu sous toutes cette eau. Et je passe une main sur son front, sur ses cheveux mouillés. Du bout des doigts. Juste effleurer.
-J'sais pas, je répète. Je comprends pas les autres. Comme ils ne me comprennent pas. Mais toi. Toi, tu n'es pas comme les autres. Sinon, tu ne serais pas là.
Un sourire. Je fais encore un nouveau pas en arrière. Lui prends la main dans la mienne. Une légère traction en avant pour lui faire signe de me suivre. Puis la lâcher. Il viendra s'il en a envie. Il ne me suivra pas s'il ne le veut pas. Mais je l'invite tout de même :
-Viens !
Et je m'élance. Sur le macadam mouillé. Trempé. Détrempé. Je m'élance entre les rideaux de pluie. Et, telle une enfant, je saute dans la première flaque venue. Splouf, ça fait. Des éclats partout. Qui se mêlent à la pluie. Et mon rire monte dans la gorge. Se mêle à l'eau. Alors que je saute dans la flaque suivante. Pieds joints. Pour plus d'impact.
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Re: Un coin à l'abri des regards Invité, le Jeu 31 Aoû - 13:00
C'est tout drôle Rien qu'une étreinte Sous la pluie qui bat et qui caresse Ça fait comme un lampion qui s'allume juste là Rien qu'une petite part d'enfance Innocence et pureté Et quelques gouttes d'eau Ça fait un bonheur précieux Aux allures de trésor Ça brille de partout A l'intérieur C'est joli Ça fait du bien
On est comme deux inconnus qui se retrouvent Les premières retrouvailles Mais y a rien eu avant Deux petits fragments qui s'emboîtent A nouveau pour la première fois Peut-être qu'on se connaissait déjà avant Dans le savoir Je sais pas
Nos deux corps entourés l'un par l'autre Ça fait une coquille Une bulle Une goutte Isolée Où seuls deux enfants visionnaires Ont pu rentrer Ça fait chaud C'est lumineux J'ai comme une impression de mille lucioles Gouttes de lumière Mêlées à celles de la pluie Mille lueurs pâles Qui se posent sur nous Ornent nos peaux mouillées
On est là. Sous la pluie. On résiste tous les deux A la mélancolie morose Des gens qui ne voient en ces précipitations Que le reflet de leurs propres larmes Ils ne voient que le ciel qui pleure Alors que ce sont les nuages qui se percent Pour laisser passer le soleil
Et j'espère qu'il pleuvra longtemps Que le monde inondé ne sera plus qu'une grosse goutte Où on naviguera tous en apprenant à bien voir Les joies de ce pauvre monde purifié par l'eau Lavé par les trous des nuages en gruyère Ce serait bien...
Parce que les gens sont aveugles Qu'ils ne voient que du noir ou du blanc Quand mille couleurs éclosent sur la terre Parce que les gens grandissent Et qu'ils sont daltoniens Alors que les enfants ont le sens des couleurs et de la vie Qu'ils ont des lunettes roses, des lunettes bleues Avec un peu de poésie Les grands les ont cassées Et on en a qu'une fois... Et toi, Kohane ? Où sont tes lunettes roses ? Tous les deux, on les a encore Et c'est mieux...
--J'sais pas.
Moi non, plus je sais pas C'est étrange On devrait tous rester enfants Dans un monde en couleurs Un monde qui serait tellement meilleur... Elle se recule un peu Me regarde beaucoup Oui, je les vois encore, là, ses lunettes Dans son regard posé sur moi Elle me regarde comme une enfant Ça fait du bien. Elle m'effleure doucement Mas cheveux pleins d'eau - J'sais pas. Je comprends pas les autres. Comme ils me comprennent pas. Mais toi. Toi, tu n'es pas comme les autres. Sinon, tu ne serais pas là. Elle sourit Ses yeux pétillent Comme de l'eau pétillante Avec plein de lucioles à l'intérieur C'est beau. Elle recule encore Et me fait signe -Viens. Elle a pris ma main Elle m'emmène Vers d'autres rêves Je la suis Emmène moi Prête-moi tes lunettes roses
Lunettes bleues, lunettes roses Et sur le monde on pose Un regard plein de poésie Lunettes bleues, lunettes roses Et sur le monde on pose Un regard un peu plus joli
Kohane W. Underlinden
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Re: Un coin à l'abri des regards Kohane W. Underlinden, le Mer 4 Oct - 19:50
Sous la pluie brille le sourire. Au-dessus du sourire brille le regard. Et partout, on entend le cœur qui bat. Bat. Bat. Tambourine dans l'air. Cogne l'atmosphère. Battements de vie. Si forts. Exaltants. Ca cogne. Cogne. Cogne. Mes yeux brillent. Tandis que je l'emmène. Que je l'enlève. A la terne vie. Pour courir sous la pluie. Tu vois Les couleurs derrière les rideaux d'eau ? Tu vois Les bulles éclatantes qui se déversent du ciel ? Tu vois L'arc-en-ciel dissimulé dans l'orage ? Tu vois... ? Moi, je les vois. Tous. Ils sont tous là. Les copeaux colorés. Morceaux de bonheur enfoui. Ils volettent ou ils flottent, ils rampent ou ils courent. Ils sont là, en tout cas. Ils nous sourient. Comme moi je te souris. Tu vois ?
Le monde est beau. Aujourd'hui. Les monde brille. Comme un dimant. Viens. Faisons partie de ce diamant, nous aussi. On peut danser à l'intérieur. Crier. Hurler. Eructer. La pluie nous entendra. Nous écoutera. Ce sera beau. Si beau. Il est là, il me suit. Le lien sous l'eau. Les flaques qui s'écartent sur mon chemin. Tandis que je leur saute dedans. Plouf. Le rire résonne dans la rue désertée. Alors que les gouttes soulevée du sol se mêlent à celles descendues du ciel. On ne sait plus qui alimente qui : la pluie nourriture de la flaque ou la flaque venue renforcer la pluie ? Je sens mes cheveux coller au front. Les vêtements à la peau. L'eau pénètre chaque seconde davantage la chair. Je sens. Et je ne sens plus. Comme anesthésiée dans le froid. Je me contente de rire en sautant, gosse un peu trop grande. Ou peut-être pas. Qui a décrété qu'un enfant pouvait être trop grand ? Tant qu'on garde cette flamme et ces couleurs doucereuses superposées à la vie, on n'est jamais trop grand.
Mes pas engloutissent le goudron. La distance. Eau. Flaque. Ca saute. Dedans. Et derrière moi, ça suit. L'eau est notre amie, aujourd'hui. Celle qui nous a liés. Et nous amuse. Ranime chez nous cette vision d'autrefois. D'une vie colorée. Je souris. Si fort. Je ne sens pas mon corps se figer un peu plus. La pluie venir le ronger doucement. Prise dans le feu de l'action, je continue mon jeu enfantin. Et les frissons montent. Mais. Je ne sens pas. Ne veux pas. Sentir. Les frissons montent et je m'en fiche. L'important, c'est que je sois là. L'important, c'est que je sente mon corps bouger, courir, sauter. Et que Sirlan soit là aussi. Pour partager un morceaux de joie puérile. L'enfant se fiche bien que la tête commence à avoir mal de froid. Tant qu'il peut encore jouer. Adrénaline, excitation, exaltation. Voilà ses meilleurs remèdes. Je ne fais pas exception. Ce sont mes remèdes à moi aussi.
Je tourne vers Sirlan un sourire large, regard légèrement fiévreux. Peut-être que je prononce des mots. Ou j'ouvre juste la bouche sans son. J'sais pas trop. Tout, autour de moi, est un peu flou. Je sais juste. Qu'on est là. Sous la pluie. Le reste. Qu'importe. Même les sons s'amenuisent. Et je ne sens plus mon corps. Pas même les frissons qui le parcourent. Quand la pluie aura cessé, y'aura les traces sur le macadam. Y'aura des formes sur le sol. Et on se rappellera. Les flaques qu'on a éventrées. Les flaques qu'on a divisées. On se rappellera. On rigolera. On regrettera. Comme on regrette un bon souvenir. Tout en souriant à cet instant fugace de bonheur d'autrefois. On ne pensera pas qu'on a pu avoir froid. Qu'on a pu avoir mal à la tête. Qu'on a pu ressentir des frissons fiévreux le long de l'échine. Tout ça. On s'en fiche. C'est pas important. Juste. On est là, on est deux.
Sous l'eau, on pourrait aller loin. Se laissant dériver. Sur les flots du ciel.
Et le sourire fiévreux reste gravé sur mes lèvres alors que je me remets en route. Sous le déluge.
Le déluge venu laver le monde de ses impuretés. Peut-être pouvons-nous réellement espérer un monde meilleur ?
Fin du Rp pour moi. Merci beaucoup!
Mangemort 08
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Re: Un coin à l'abri des regards Mangemort 08, le Mer 18 Oct - 17:41
Pensée commune With Elly
Voyage
La nuit, quand le ciel ne parle qu'en poussières d'étoiles et en rayons de lune qui transpercent la cime d'arbres feuillus, le silence emporte à son bord et les pensées virevoltent comme des hirondelles au printemps. Apaisement. Le regard se perd sur l'océan, de ses perles lumineuses, et le cœur s'extasie comme les yeux levés vers ces nébuleuses.
Ce soir, tu ne te bats pas avec tes idéaux, ni avec tes convictions dont tu sais qu'elles peuvent s'effondrer, si un seul regard venait à perdre son éclat. Tu te sais calme mais possiblement tempête. Pourtant, là, sous ton masque, tes émeraudes sillonnent ces courses d'étoiles qui forment des motifs, comme si elles gardaient un quelconque secret et qu'elles nous le crieraient à la figure, en espérant désespérément qu'on ne le voit enfin.
Tu regardes à ton poignet, ce morceau de cuir que tu retournes entre tes doigts, et voit graver, ce début qui est la signification à tes pas. Comme si les lumineuses elles-mêmes, avaient souhaité voir naître ce qui semblait être impossible. Parce qu'au fond, peut-être, les seules choses qui nous sont réellement impossibles, sont celles auxquelles on ne donne pas la force d'exister.
Tu jongles avec tes pensées, loin de ton passé. Tu te sais, heureux, malgré tes rives de folie. Tu te sais, soucieux, chaque jour pour celle qui partage ton lit. Tu te sais, amoureux, de chacune de ses envies. Comme tu te sais, joyeux, dès qu'elle te regarde et qu'elle te sourit. Et tu sais, que si certains moments dans la vie sont faits pour être éternels, c'est que certaines personnes enchantent les secondes avec une telle facilité, que les tableaux se peignent et posent un décor émerveillé, où les jours ne se comptent plus car tous sont savoureux, comme ces premières neiges qui arrivent sur un hiver trop timide.
Tu es là et tu penses face aux étoiles, comme espérant qu'elles puissent lire en toi. Qu'elles comprennent, que ces frissons que tu reçois, sont autant de douceurs électriques que celles qu'elles envoient. Peut-être était-ce cela ? Ton étoile. Que tu avais trouvé. Bien que tu n'avais pas besoin de leur poser la question, pour que ça résonne en toi comme une conviction.
Tu sais, que nul chaos n'esquivera sa main, que nulle chanson ne s'écoutera sans qu'elle entonne à côté de toi le refrain ! Tu sais, quand les battements se mettent à s'affoler, que Tout prend sa source et vous as conduit à être liés. Peut-être es-tu seulement fou à lier ? Tu ne sais pas. Mais tu sais, que si la Folie, c'est renoncer à tout pour la rendre heureuse, alors aux Enfers la Raison ! Car cette folie t'anime déjà depuis longtemps et tu seras à elle jusque dans la déraison.
Et tu sais, que si les vagues chuchotent quand tu les regardes, comme si elles aussi semblaient envieuses de cette destinée que tu as, alors qu'elles, s'échouent sur des roches qui ont arrêté de les compter, tu sais, que le murmure des mers continuera de rugir en toi, chaque fois que tu croiseras son regard.
Et tu erres, dans le petit village de Pré-au-Lard. Non loin d'un petit groupe d'arbres qui semblent avoir été bannis de leur semblable, comme si la forêt avait été coupée et que la ville s'était dressée entre eux et leurs amis. Le Temps passe, note, écrit, souffle, compose. Comme une Rose. Vue. Entrevue. Chérie. Aimée. Et si, Tout, à cela se résumait ? Trouver, celle qui éclaire la nuit comme la journée. Trouver, celle qui fait que Demain s'annonce déjà beau, quand tu sais, que l'écrin de ses bras seront ton berceau.
Tu sais...
Invité
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Re: Un coin à l'abri des regards Invité, le Jeu 26 Oct - 20:19
Tes pas te perdent dans les ruelles de Pré-au-Lard. Tu soupires du manque d’actions de ces derniers temps, comme si la communauté sorcière semblait s’être décidée à avancer droit – ou tout du moins à ne plus avoir besoin de tes mains pour s’en sortir. Tu tapes dans un caillou qui voltige quelques mètres plus loin. Rageuse, tu promènes ton regard aux alentours, jusqu’à ce que tu l’aperçoives.
Une silhouette encapuchonnée que tu ne reconnais pas immédiatement puisqu’elle semble être perdue dans le brouillard. Un volte-face et tu ne vois pas l’émeraude, juste le masque. Noir. Intriguant, dérangeant. Et sans y réfléchir davantage ta main se lève, tes doigts glissent sur ta baguette et tu informules un sortilège « MetaloScencio ». Et le filet de métal sort de ton arme, siffle dans les airs et va pourfendre les chairs de l’inconnu masqué.
Tu clignes des yeux, un instant. Comme prise soudainement par un léger doute. Tu n’as guère pris le temps de te rapprocher de la cible, peut-être que tes yeux te font défaut ? Peut-être est-ce juste un gamin qui s’amuse – même si la nuit, c’est un peu particulier. Tu te rapproches, quelques pas discrets alors que tes cheveux volètent autour de ton visage avant que ton sang ne se glace sous l’effet des paroles que la silhouette prononce « Puta*n Elly ! ».
Tu clignes des yeux, penche ta tête en sur le côté. Tu vas finir par devenir folle. Un masque, le masque. Le sien. Ton masqué. Tu te mords la langue de surprise, mais quelle idée il a eu lui aussi, de sortir au même endroit que toi, au même moment ?! Il a l’air bien embêté avec le métal qui lui accroche le bras. Tu souris, moqueuse. « Dites-donc zéro-huit, vous me semblez un peu … distrait ». Tu jettes un œil aux alentours, histoires que vous ne soyez pas vu. Ou tout du moins que ton nom ne soit pas associé au masque de ton compagnon. Et vice-versa pour lui, t’imagines ?
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Re: Un coin à l'abri des regards Mangemort 08, le Jeu 26 Oct - 21:58
Tu navigues dans tes pensées. Sur cette mer qui écrit l'horizon indéfinissable de tes sentiments. Ton regard s'offrant aux étoiles contre des bouts de voyages. Où tu t'imagines à ses bras, à ses mains, à ses lèvres. Essence de rêves, que tu aimerais éternels. Elle ta lumière, comme celles dans le ciel.
Pays au parfum de monts ensoleillés par des halos de brumes le matin, qui tutoient les lagons endormis et sa dentelle d'arbres qui jalonnent ces contours merveilleux. Comme ses gestes qui remplacent la plume pour faire sur ta chair, ces caresses qui suffisent à t'emporter, là où simplement en fermant les yeux, tu respires la joie de vivre.
Elle.
Montagne enneigée qui rugit aux aigles la picorant de leurs yeux perçants, fraicheur du vent, qui tonifie, envoûte et paralyse le coeur l'embrassant. Comme ses sourires qui sont le chant d'un piano qui n'a de cesse de jouer, laissant à tes lèvres ce baiser, telle l'odeur du Vrai, à elle donné, aux langues qui dictent le chapitre de la Passion.
Elle.
Lac qui scande en vaguelettes les murmures des poissons, qui nagent comme les gouttes de pluie d'un orage chaud, et l'air s'enveloppe d'un arôme où se mélangent deux saisons. Comme ses doigts, quand ils courent sur ta peau, à en faire éclore un Printemps, briller un Été, pleuvoir un Automne, neiger un Hiver. Car ses gestes étaient les quatre saisons.
Elle.
Tu sors de tes pensées divines en entendant quelqu'un arriver, te retournant, souriant sous tes émeraudes. Et tu affiches un regard surpris, bien que, l'espace d'une seconde, tu plisses les yeux pour être certain de bien voir. C'était Elly qui avançait vers toi ? Oui, tu la reconnaitrais entre toutes parce que tu la savais ton Unique. Et ton cœur loupa un battement juste à la voir là, alors que tu étais à naviguer dans tes pensées avec elle.
Tu fais un pas vers elle et... Pas le temps de réagir, qu'un filet te saute dessus. Flashback, tu es renvoyé plusieurs mois en arrière dans le centre commercial. Lorsque tu avais failli la tuer. C'était le même sortilège qui t'avait atteint en premier. Tu veux esquiver, mais le filet s'enroule à ton bras, souvenir souvenir.
Tu tombes à genoux. Tu lâches un « Puta*n Elly ! » pour l'alerter, qu'elle comprenne que c'était toi et pas un vulgaire matricule de pacotille Tu arrives à sortir ta baguette sans trop bouger ton bras emprisonné, bien que tu sens le filet qui s'apprête à taillader ta main. Tu regardes ta belle qui s'arrête près de toi avec un grand sourire aux lèvres et te charriant.
- C'est pas marrant je te signale ! J'ai connu plus charmant accueil de ta part !
Tu ne peux réprimer un rire devant le non sérieux de la situation. Tu informules quelques diffindo parfaitement maitrisés pour te défaire du filet qui avait laissé apparaître quelques gouttes de sang à des morceaux de peau arrachés sur ta main. Alors tu l'exhibes devant ta compagne en te relevant, rangeant ta baguette avant d'ôter ton masque de l'autre main que tu laisses tomber au sol.
- Regarde ! Du beau boulot ! Je devrais penser à prendre des gants pour éviter ce genre de mésaventure ! Ou sortir avec une lumière clignotante verte au-dessus de la tête pour que tu me repères plus facilement !
Tu laisses échapper un nouveau rire, avant d'aller près d'elle avec un regard désireux, passant une de tes mains dans le creux de ses reins, allant nouer tes lèvres aux siennes, heureux de la voir là malgré le fait qu'elle t'avait lancé un sortilège.
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Re: Un coin à l'abri des regards Invité, le Jeu 26 Oct - 22:19
Ça va, il ne t’en veut pas. Malgré le juron qu’il a lancé sous le coup de la surprise, il te taquine sur ton accueil plus ou moins charmant – on dira que ça dépend des points de vue parce que toi tu es plutôt satisfaite de l’accueil que tu lui as réservé. Tu souris, à ton tour, avant de regarder son bras abîmé par le filet de métal. Tu le laisse venir à toi, une lueur narquoise dans les yeux, le sourire en coin. Tu le lasisse se pencher sur toi pour un baiser à la saveur sucrée, avant de, subtilement, informulé un Repulso qui le projette quelques mètres en arrières.
Et ton rire se répand dans la ruelle de Pré-au-Lard, au creux de la nuit où nulle ne pourra vous surpendre. Tu le regardes, visiblement décontenancé par la tournure des événements. Tu t’adosses à un mur, le pied relevé. Attitude légèrement désinvolte qui ne va sans doute pas lui plaire – ou qui au contraire risquerait d’énerver son côté joueur.
Finalement, tu décides que le filet n’était pas assez incisif pour lui. Après tout, il est supposé être coriace ? D’autant plus qu’il portait ce … masque noir et vert sur le visage. Tes lèvres s’étirent davantage face à l’idée que tu viens d’avoir, persuadée qu’il rentrera dans les méandres de tes jeux étranges. Après tout, vous êtes supposés vous affronter, pas vous faire la cour. A nouveau ta baguette se lève « Levicorpus ». Décidément, tu ne sais pas ce qui se passe dans ta tête ce soir mais tu as besoin d’amusement et … il correspond au parfait cobaye.
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