Re: Un coin à l'abri des regards Loredana Wildsmith, le Mar 13 Nov - 8:53
Le fin de l'espoir
ft.Daemon Stebbins
♫
Lore a 18 ans
On y était. Je faisais les cents pas dans cet appartement qui n'était plus le mien. J'y avais récupéré mes affaires, laissant les meubles pour le prochain locataire. Je regardai une dernière fois derrière moi, laissant les bons souvenirs derrière qui finiraient par devenir poussière. La porte fermée à clé, un dernier sac à la main, je rejoignis Theya qui m'avait accompagnée jusqu'ici. Elle était d'une grande aide. Je ne saurais dire où j'en serais sans son soutien. Sûrement un simple corps dénué de toute émotion. Être obligée de séjourner dans un hôpital n'était pas vraiment l'avenir que je m'étais choisie. Pourtant, c'était ainsi et revenir en arrière serait une erreur. Les choses s'étaient passées de la sorte. Il fallait l'accepter. J'étais malade. C'était tout ce que je retenais. Je savais où je me dirigeais, vers l'explosion de mon univers, tout droit vers une descente aux enfers. Je ne voulais pas, mais je n'avais pas le choix. Si je voulais que Daemon puisse vivre en toute tranquillité, il fallait que je le laisse partir.
Tenant Theya par le bras, je luttais pour ne pas laisser les larmes couler. Je ne voulais pas craquer devant lui. Pas avec ce que j'avais à lui dire. J'appréhendais sa réaction. Au fond de moi, j'espérais qu'il me retienne, qu'il comprenne et qu'il reste avec moi. Toutefois, je savais que ce genre de pensée égoïste ne devait pas prendre possession de mon esprit de la sorte. Je me devais de faire ce qu'il me paraissait logique. Même si mon cœur n'était qu'un tas de cendres. J'avais le ventre noué. Pire encore, j'avais l'impression de ne plus parvenir à respirer. Je me stoppais, disant à Theya qu'il fallait que j'y aille seule.
Marchant en croisant les bras, je réfléchissais encore aux mots que je pourrais lui dire une fois que je l'aurais devant moi. Je laissai une larme s'échapper, l'essuyant rapidement avec mon pull bien trop grand. Ses cadeaux dans une poches, je m'étais posée dans un coin tranquille du village de Pré-au-Lard. Je gigotais en l'attendant, tournant en rond, un nœud dans la gorge qui me donnait la nausée. Je luttais pour ne pas éclater en sanglot, pour ne pas m'enfuir. Il méritait mon honnêteté et pourtant je m'apprêtais à lui mentir. C'était ce que j'étais : Une sale menteuse. Une lâche. Je me haïssais pour ce que j'allais faire.
Et puis il arriva. Avec son allure que je trouvais si attirante chez lui. Sa démarche, son regard, sa bouche...Dans quelques minutes, tout cela ne serait qu'un simple souvenir. Un souvenir que je voulais doux, agréable, chaleureux. Pourtant, je savais que la seule chose qui me restera en tête, ce sera le dégoût que je verrais dans ses yeux. Il essaya de s'approcher, de m'embrasser, mais je marquai un geste de recul, en le regardant froidement. Muette. Sans aucune expression sur mon visage pâle et déformé par la fatigue. Puis ses paroles, sa question me restait en tête. J'aurais voulu lui dire que rien n'allait, que j'avais besoin de lui. J'avais envie de hurler, mais je me contentais de le regarder. J'étais, à cet instant, incapable de parler. Il se rapprochait, je sentais que ses bras voulaient s'enrouler autour de moi. Je le connaissais. Il ne me laisserait jamais être mal sans réagir. C'était la raison pour laquelle c'était la dernière fois qu'il me voyait : Il était hors de question qu'il loupe ses études, son avenir par ma faute.
Alors je plaçai une main ferme sur son torse. Je le poussai à retourner à sa place. Je lui montrai que je ne voulais aucune affection. Aucune de sa part. Je restai stoïque, mais mes lèvres tremblaient, je savais qu'il le voyait. Je restai silencieuse quelques instants, paralysée, incapable de parler. Mes yeux se perdaient, mon regard l'évitait.
- Je suis vraiment désolée.
Je savais qu'il ne comprenait pas. Je ne savais pas ce que je disais. M'excusant avant d'expliquer ma venue. Je soufflai un coup, reprenant mes esprits. J'avais l'impression d'être folle. Ou peut-être l'étais-je réellement ? J'avais ouvert la bouche et le mensonge commençait à couler lentement hors de cette dernière.
- Cette vie...ce n'est pas pour moi. Je n'en veux pas. Je ne suis pas de ces personnes qui veulent une vie tranquille. Je m'en vais ce soir, je quitte le pays...et....je veux...je vais faire ce voyage seule. J'étouffe ici et t'attendre devient insupportable. Je...n'y arrive plus...
J'avais laissé échapper un sanglot. Aucun mot ne voulait sortir de nouveau. Je regardais le sol. Impuissante. C'était un cauchemar. Je l'avais dit. J'étais en train de me séparer de la seule personne que j'aimais réellement sur cette terre. La seule qui m'avait redonnée l'envie de vivre. J'avais pansé sa blessure pour en créer une plus profonde. Mais il aurait fini par en souffrir...au bout du compte
Daemon Stebbins
Gryffondor
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Re: Un coin à l'abri des regards Daemon Stebbins, le Mar 13 Nov - 21:59
Spécialité(s) : Métamorphomage
Permis de Transplanage
Re: Un coin à l'abri des regards Loredana Wildsmith, le Mer 14 Nov - 9:06
Je pouvoir voir dans ses prunelles une marque de désespoir. Une envie de comprendre ce que j'étais en train de faire, de lui dire. Dans ma tête, ce n'était pas comme ça que cela devait se passer. J'étais censée être plus sûre de moi, d'être convaincante pour qu'il se dise qu'il n'y avait aucun retour en arrière possible. Mon incertitude le laissait penser qu'il pouvait me faire changer d'avis avec ses mots. Qu'il pouvait me faire revenir vers lui et attendre patiemment ces deux mois qui nous séparaient encore.
Mais la vraie raison de cette rupture était tout autre. Mon esprit et ma manière de penser étaient déformés par cette folie qui se cachait en moi. Évidemment, j'étais la seule à parler de folie, mais après m'avoir trouvé sur le rebord de cette fenêtre, dans un état second, Theya m'avait simplement dit qu'il fallait faire quelque chose. Que je ne pouvais pas vivre dans ces conditions. Par ailleurs, elle s'était, au départ, opposée à ce que j'étais en train de faire. Selon elle, cette rupture n'avait pas lieu d'être, parce que j'avais besoin de Daemon. Après tout ce que je lui avais dit sur lui, elle avait eu du mal à croire que je serais capable d'y mettre un terme. C'est ce que j'étais en train de faire pourtant. Même si cela me détruisait. Et dire cela était un euphémisme.
Il avait pensé à une plaisanterie, mais en voyant mon regard, il devait se douter que j'étais sérieuse. Peut-être se disait-il cela pour se rassurer, pour ne pas céder à la panique. Il se prenait tout cela en pleine gueule, alors que pour lui, la fin de cette séparation était proche. Pour lui, nous nous retrouverions dans deux mois comme cela avait été prévu. Malheureusement, durant ce temps à se voir à de courtes durées, les choses changeaient, mon corps changeait et je ne le comprenais pas. Il avait décidé de passer outre le fait que je ne voulais pas qu'il s'approche de moi. D'un geste de la main, il avait poussé la mienne qui le tenait à distance et avait resserré l'écart entre nous, posant ses mains sur mes épaules. Je fermai les yeux un instant. Je n'étais pas convaincante. Cela se voyait que je ne voulais pas de cela. Alors je pris une attitude faussement plus assurée et tentait de camoufler cette voix qui tremblait.
- À cette époque-là, je pensais que tout était possible, que je parviendrais à faire abstraction au fait que tu devais passer un an de plus à Poudlard. Je ne pensais pas obtenir mes ASPIC du premier coup et ce que nous vivions...c'était indescriptible....Ce n'était qu'une utopie qu'on s'était crée, Daemon. Une illusion que tout était parfait. Seulement, on ne vit pas dans le même monde. Je n'ai pas envie de vivre avec toi et que l'on forme un vieux couple. Je n'ai pas envie de poursuivre mes études pour le moment...Je veux voyager, découvrir tous les pays du monde. Je veux le faire à partir de maintenant. T'attendre serait inutile.
Son attitude avait changé, comme si tout d'un il venait de se rendre contre de ce qui se passait réellement. Que tout espoir était vain. Son regard se faisait plus froid, plus distant et je savais que ce n'était pas bon. Qu'il perde son sang-froid ne me faisait pas peur. Mais ses mots...Ses mots me donnèrent envie de vomir. Parce qu'il m'avait rapproché de ma famille. Il était en train de me dire que j'étais comme eux et c'était la pire chose que je pouvais entendre de sa bouche à lui. J'étais en colère. Dans une grande colère. J'avais serré les poings, sentant mes ongles rentrer dans ma peau. Je décidai pourtant de garder mon calme.
- Je sais que tu ne penses pas un mot de ce que tu dis. Mes larmes coulaient sans que je m'en rend réellement compte. Tu sais que je suis incapable de jouer ce genre de rôle et ma famille...ne fait plus partie de ma vie...Je t'en supplie....ne cherche pas à comprendre...laisse moi juste partir...
J'étais presque en train de paniquer. Mes yeux se faisaient suppliant, j'avais l'impression qu'on me pressait le cœur à la manière d'une orange. Mon mensonge ne passait pas, je devais faire appel aux sentiments qu'il avait pour moi, je devais le convaincre.
- Demande à effacer tes souvenirs de moi si c'est trop dur pour toi, mais je ne peux pas rester... Je ne peux pas et il faut que me tu me laisses partir. Je t'en supplie...
Je sortis de ma poche le collier et les boucles d'oreilles qu'il m'avait offert pour fêter la fin de mes études et mon anniversaire. C'était le signe que tout était terminé. Garder cela me serait inutile désormais. Même si au fond de moi, avoir cette petite part de lui avec moi me rassurait. Il fallait que je me détache de lui, pourtant. Et puis, j'avais toujours le furet qu'il m'avait offert... Je lui pris la main et déposai les bijoux à l'intérieur de celle-ci avant de la lui fermer.
- Je... je te rends ça. Je ne saurais quoi en faire...
Je ne savais pas ce que je devais faire à présent. Partir ou rester en attendant d'être sûre qu'il accepte cette rupture et qu'il ne fasse pas de conneries. Quitte à se défouler, je voulais que ce soit sur moi. La nuit tombait petit à petit sur le village sorcier qui était désert. Seule la lumière vespérale nous éclairait à présent.
Daemon Stebbins
Gryffondor
Année à Poudlard : Aucune année renseignée
Matière optionnelle : Pas encore disponible
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Re: Un coin à l'abri des regards Daemon Stebbins, le Mar 20 Nov - 20:38
Spécialité(s) : Métamorphomage
Permis de Transplanage
Re: Un coin à l'abri des regards Loredana Wildsmith, le Mar 20 Nov - 21:37
TW : De vilains mots par ici
J'étais consciente que mes mots allaient lui faire mal. Je ne pouvais pas faire autrement. Je le connaissais et je savais pertinemment qu'en y allant en douceur, il aurait essayé de me retenir. Mais il se sentait humilié, trahi, comme un coup de poignard qu'il aurait reçu en pleine poitrine. Il ne pouvait pas rester doux. Le besoin d’extérioriser sa haine allait bientôt arriver. Le soucis dans tout cela, c'était que je ne savais même pas comment je pouvais réagir aux paroles qu'ils s'apprêtaient à me dire. Au venin qu'il allait cracher sans aucun filtre. J'aurais peut-être dû partir, là, tout de suite. Rejoindre Theya qui devait faire les cents pas à quelques rues d'ici. Pourtant, j'étais toujours là, à l'entendre rire, puis à retrouver son sérieux. Il était peut-être aussi fou que moi. Je ne riais plus. La situation me dépassait. Une rupture n'était pas insurmontable. Après tout, il en avait déjà vécu une... Mes pensées s'embrouillaient et même les mots bloqués dans mon esprit n'étaient pas ceux auxquels je devrais penser.
Je m'étais mise à l'écouter d'une oreille, parce que je savais qu'il voulait désormais me mettre plus bas que terre. Mais il ignorait que j'avais déjà ma tombe creusée et un pied dedans. Je ne pouvais pas descendre plus bas. Ma rupture avait été réfléchie de mon côté. J'y pensais depuis des semaines et j'attendais juste que l'hôpital m'autorise à sortir.
- Parce que tu penses que c'est moi qui me trompe ? Qui te dit que tout ça, toute cette relation... Qui te dit que ce n'est pas ça l'erreur ? Je ne me sentirais pas si oppressée si tout était parfait ! Et ne remet pas la faute, de ce que tu deviendras, sur moi. Tu es assez grand pour te prendre en main et pour ne pas t'enterrer à chaque fois qu'une personne ne va pas dans ton sens. Je ne suis pas ta marionnette.
Puis je ris jaune en l'entendant me remercier. Il y avait toujours ce même ton sarcastique qu'il avait pris la fois où il avait pensé que j'étais avec un autre. J'avais plongé dans cette relation les yeux fermés, sans me rendre compte que j'étais dans ses filets, une prisonnière à sa merci. Je venais de me prendre ça dans la figure. Je venais d'ouvrir les yeux. Mes poings se serrait et mon rythme cardiaque s'accélérait. Parce qu'il était incapable de réagir avec des filtres, d'être mâture. Nous n'avions que dix-huit ans. Qui prévoit son avenir si tôt dans le temps ? J'avais changé durant cette année. Mon ton haussait sans que je ne m'en rende vraiment compte.
- Mais vas-y ! Va b**ser la première sal*pe que tu croiseras ! Comme tu le dis, ça ne devrait pas être trop compliqué pour toi ! Ce n'est plus mon problème de toute façon.
Au départ, j'étais seulement venue rompre pour l'éloigner. J'avais espérer qu'il comprenne. Qu'après tout ce que l'on avait vécu ensemble, il savait que je n'étais pas une mauvaise personne. Il ne savait rien de ce que je m'apprêtais à faire. Il ne savait plus rien de ma vie. Malgré tout, j'aurais voulu qu'il comprenne, mais il ne pensait qu'à lui. Il avait ce truc de dire que tout était de ma faute. Il avait l'air d'oublier qu'un couple se formait à deux. J'étais énervée. J'avais envie de hurler, mais je serrais les dents. J'avais remis les bijoux dans ma poche, comme si je m'attendais à cette réponse-là.
- Dans un couple, aucune des deux personnes n'est jamais tout blanc ou tout noir. Or, en t'entendant tout est de ma faute. Je te conseille vivement de te remettre en question, Daemon, parce que tu n'auras pas toujours tout ce que tu veux dans la vie.
À ce moment-là, je me retournai, prête à partir...
Invité
Invité
Re: Un coin à l'abri des regards Invité, le Dim 20 Jan - 13:59
If we burn, you burn with us
Lurea Lanilith & April Lawrence
Invité
Invité
Re: Un coin à l'abri des regards Invité, le Dim 20 Jan - 21:07
☽ Contorsions ☾
Les talons claquant sur les pavés de Pré-Au-Lard, Lurea cherche un endroit tranquille où transplaner. La jeune fille n'aime pas sentir les regards curieux sur elle tandis qu'elle se concentre, se soustraire à ces examens dérangeant est donc nécessaire au bon fonctionnement de cette manœuvre. Bien sur elle pourrait se faire escorter par quelqu'un d'autre, ce serait plus simple. Surtout si ce quelqu'un était en réalité un elfe. Toutes les grandes familles n'ont-elles pas leur propre serviteur à oreilles pointues ? Les bonnes familles, oui. Un pli soucieux se dessine sur le front de Lurea : il lui faut un elfe de maison.
Fidèle à elle-même et ce malgré les températures du jour, la brune porte un chemisier léger avec une longue jupe à plusieurs couches de tissu ondulant. Les motifs étoilés sur le haut vert sombre contrastant avec le bas couleur corail claire. Un chapeau à longs bords et des bijoux argentés aux doigts et au cou, on la croirait sortie d'un vernissage et pourtant ! Soupire excédé alors qu'elle descend rapidement mais prudemment les marches d'un petit escalier en pierre. Le village sorcier est très joli mais souvent il lui rappelle trop là d'où elle vient, de part l'austérité des murs et des rues. Qui aimerait vivre éternellement dans un endroit pareil ? Pas Lurea Lanilith, ça non. La Lady préfère de loin les manoirs et les châteaux dorés. Mais commençons par un elfe, ce sera un bon début.
Enfin éloignée des curieux, des flâneurs et autres habitants de ce hameau isolé, Lurea laisse retomber ses jupons pour se concentrer. Sauf que la vision qui s'offre à elle une fois son regard quittant la rue pour se diriger droit devant soi, la fait sursauter et happer l'air bruyamment, de surprise. Instinctivement, la jeune fille porte une main à sa poitrine et l'autre à sa baguette. Prête à dégainer sur dieu sais quoi. Seigneur dieu !, est d'ailleurs le commentaire qui accompagna ladite frayeur.
Une pauvre créature git sur le sol, les cheveux emmêlés et les membres désordonnés. La pauvre aurait-elle subit une attaque dans ce coin reculé du village ? Quelle horreur ! Avant même de penser à porter secours à la concernée, Lurea se dit qu'elle ferait mieux de partir d'ici rapidement pour ne pas faire les frais des éventuels bandits de petits chemins qui étaient passés par là.
Invité
Invité
Re: Un coin à l'abri des regards Invité, le Sam 26 Jan - 9:48
If we burn, you burn with us
Lurea Lanilith & April Lawrence
Invité
Invité
Re: Un coin à l'abri des regards Invité, le Dim 3 Mar - 11:07
Désolé pour le retard
La surprise passée, la créature n'en est plus vraiment une. Se redressant, elle reprend forme humaine et la salue d'un air méfiant et sans doute un peu vexé. Il est vrai que si les rôles étaient inversés, Lurea n'aurait pas apprécier une telle réaction envers sa personne. Cependant une dame ne se tordrait pas le corps ainsi à même le sol ! Rangeant sa baguette et se raclant finement la gorge, Lurea s'excuse auprès de l'artiste : Veuillez m'excusez, c'était très impoli. Le bonjour à vous, également. La voilà dans une position des plus désagréable. Elle est socialement en dette de cette femme au regard fier et aux boucles sauvages, impossible de simplement tourner les talons pour trouver un endroit plus calme ou transplaner enfin hors de ce maudit village. Alors comme toute dame se doit de le faire, elle joue de la conversation. Au fil de quelques mots, sa porte de sortie se dessinera sans doute. J'avoue ne pas avoir l'habitude de côtoyer d'autres artistes que des peintres ou sculpteurs. Que faîtes-vous exactement ? Des tableaux aux dimensions gigantesques et des statues à l'effigie de héros, c'est comme cela que Lurea imagine la vie de château. Et c'est donc comme cela qu'elle prétend vivre. Ce n'est pas un réel mensonge, tout n'est qu'une question de temps et bientôt ce détail sera réglé. Une cascade de cheveux comme les siens, indisciplinés et laissés libres de la sorte. Quelque part en elle, Lurea se sent tiraillée par l'envie d'y donner un bon coup de brosse et de les tresser comme il faut. En quelques années, les bonnes habitudes s'étaient inscrites en elle, au point d'en faire parfois des toc.
Contenu sponsorisé
Re: Un coin à l'abri des regards Contenu sponsorisé, le