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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Grande-Bretagne
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Une Ville Anglaise
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Ariana Hastings
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Ariana Hastings, le  Mar 16 Mai - 13:10

[ Sujet ouvert grâce à l'autorisation de Keira Sanders ]


Manchester


PV avec Rose Underhill



« Alors tu restes à Londres? »

La voix douce et inquiète de sa mère résonnait encore dans les oreilles d'Ariana. Elle s'était enfin décidée à aller voir Emily et Malia, mais avait refusé d'entrer dans la maison, elle n'était toujours pas prête. Alors elles s'étaient vues dans le jardin et avaient discuté longuement. Ariana avait raconté à sa mère toutes ses péripéties depuis son retour d'Afrique, et lui avait annoncé qu'elle comptait rester à Londres quelques temps, chez Meredith. Elle avait trouvé un job à temps partiel dans le café en bas de la rue, dans cet endroit parfaitement moldu où Seth et Meredith lui avaient donné rendez-vous quelques semaines auparavant. Elle était bien dans les rues et les commerces moldus de la capitale britannique, dans cette vie moldue, c'était comme si elle laissait derrière elle tout ce qui l'avait blessé depuis qu'elle était devenue sorcière. Alors elle avait annoncé à sa mère qu'elle resterait là-bas, et lui avait promis de venir la voir plus souvent – ou au moins de téléphoner maintenant qu'elle était une jeune moldue convertie. Et Malia avait demandé à ce qu'Ariana lui écrive toujours des lettres transmises par Cinnamon, elle aimait cette chouette, et la petite fille avait rendue Fluffy à sa vraie maîtresse, lui jurant qu'elle s'en était bien occupée. Ariana n'en doutait pas une seconde, elle avait confiance en sa petite sœur, et elle était heureuse de retrouver le petit animal en pleine santé. Les trois Hastings s'étaient embrassées, Ariana avait fait un câlin à sa mère, et un câlin à sa sœur, puis elle était repartie.

Elle était arrivée à Manchester en stop – comme cela semblait être son habitude maintenant – mais avait réservé un siège dans le Magicobus pour son retour. Alors, en attendant l'heure de départ prévue – elle n'était pas pressée – Ariana décida de faire un tour dans les rues de Manchester. Elle aimait cette ville. Elle y avait grandi, elle n'y avait pas été depuis longtemps, mais elle la connaissait encore par cœur. Elle passa devant le parc où elle allait souvent jouer avec Charlotte quand elles étaient enfants, l'école primaire où elle avait appris à lire et à compter comme une bonne petite moldue, le restaurant préféré de sa mère où la petite famille allait tous les ans pour son anniversaire, la bibliothèque dans laquelle Ariana avait passé des heures à dévorer des livres, la piscine où elle avait appris à nager, la boutique de sucreries qui vendaient les bonbons préférés de ses petites sœurs, le bar qui semblait si grand et mystérieux à une époque et dans lequel Charlotte et Ariana s'étaient promises qu'elles fêteraient leurs 18 ans, et le cimetière devant lequel elle ne s'attarda pas. Elle accéléra le pas, caressant Fluffy – qui était blotti dans la poche de son manteau – du bout des doigts pour se rassurer et se consoler, et elle ralentit seulement quand elle arriva devant une boutique de prêt-à-porter moldu. Elle s'arrêta, observant les articles en vitrine. Elle ne s'était pas acheté de vêtements depuis longtemps, et portait simplement ses vêtements d'Afrique, principalement de larges robes et tuniques colorées qui la faisait passer pour ce que les moldus appelaient « hippies » (surtout depuis qu'elle laissait ses cheveux boucler naturellement et avait teint ses pointes en bleu Serdaigle). Peut-être qu'il était temps d'agrandir un peu sa garde-robe, elle avait un salaire maintenant après tout – médiocre, mais suffisant pour deux-trois pièces basiques…
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Re: Une Ville Anglaise
Invité, le  Mer 17 Mai - 5:16

Tic-Tac, tic-tac... 1 heure, deux heures, trois heures. Bruit des pages, de la plume sur le papier et le fameux bruit de l'horloge. Rose en avait par dessus la tête. Ne pouvant pas tenir en place, c'était un supplice pour Rose de s'enfermer dans sa chambre et de ce concentrer sur une seule chose: ses devoirs. Non pas que le sujets était ennuyeux, mais trois heures ! Tout ce temps, passé à s'informer sur le Moyen Âge et de ses coutumes. Des parchemins entiers sur cet époque ! Tout ce qui l'intéressait était les rivalités, car le reste, elle n'en avait cure. Tic-tac... Elle perdait du temps précieux en ce moment même. Sa main était douloureuse et ses jambes engourdies. Elle s'était prise beaucoup trop tard pour ce devoir qui ne finissait plus. Comme à son habitude d'ailleurs... La jeune sorcière avait terriblement envie de bouger et d'arpenter les rues de sa ville pour une millième fois. C'était beaucoup plus productif que de faire ce travail, selon elle. Tic-Tac... Rose pesa rapidement le pour et le contre, et sans surprise, elle décida de se lever et faire autre chose. Puisque ses parents étaient au boulot, elle leur laissa un simple mot leur disant qu'elle était partie se promener. Rose s'empara de sa baguette et de sa veste et sortit dehors. Elle revint sur ses pas pour prendre ses documents et ses devoirs, au cas où elle trouverais un petit café tranquille... Et surtout pour alléger sa conscience.

Un vent léger fit virevolter ses cheveux bruns (pour quoi changeaient-ils de couleur? Elle n'en savait rien). Elle se sentait beaucoup mieux dehors, que confinée dans sa chambre. Elle se promit alors de ne jamais accepter une job de bureau. Elle mourrait d'ennui si c'était le cas. L'adolescente connaissait les rues principales de sa ville. En passant par les multiples magasins de la Market Street, de l'Affleck's Palace sur Oldham Street et sans oublier la fameuse Cross Street Chapel ! Cependant, à quasiment toutes ses ballades, elle découvrait de nouveaux quartiers et par la même occasion, de nouvelles rues et de nouveaux magasins. Ce fut dans cette optique là que Rose, équipée de ses parchemins, de sa plume et de son encre, s'aventura dans les dédales de Manchester. Avec ses maigres économies, elle ne pouvait se permettre de dépenser, mais ça le la dérangeait pas. Prendre l'air, observer, marcher (et dire bonjour aux passants) la satisfaisait pleinement. Sa petite promenade fut interrompue par une parfaite inconnue. La fille au cheveux dorés qui était devant elle s'arrêta brusquement pour observer la vitrine d'un magasin moldu. Rose fonça directement dessus et échappa son pot d'encre, qui se cassa au contact du sol. Sous le coup de la surprise et de l'agacement, elle lança:

- Mordiable ! Tu ne pouvais pas me prévenir avant de t'arrêter abruptement, espèce de nodocéphale ! Une vrai orchidoclaste, celle-là ! sur sa lancée, elle ajouta, petit coprolithe ! Arrête de faire ta boursemolle et dis quelque chose !

Oups... Elle s'était laissée aller. Et son devoir du Moyen Âge qui lui restait en tête. Rose ignorait qu'elle était capable de dire de pareilles insultes. Elle regrettait d'avoir perdu son sang-froid, alors pour se faire pardonner elle gloussa:

- Oh, désolée ! Je ne sais pas ce qui m'a pris. Depuis trois heures je bosse sur un projet qui a pour thème le Moyen Âge... d'où les mots peu communs.

Ce piètre pardon ne pouvait excuser son comportement, mais elle espérait que cela diminuerait les représailles de son interlocutrice. Ce n'était pas du tout son genre d'être aussi impolie envers une inconnue.
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Re: Une Ville Anglaise
Ariana Hastings, le  Jeu 18 Mai - 15:09

Ariana sursauta lorsqu'un corps vint heurter le sien, et qu'un bruit de verre brisé retentit. Elle se retourna pour se retrouver nez à nez avec une jeune fille probablement un peu plus jeune qu'elle, un pot d'encre éclaté à ses pieds et déjà en train de profaner milles et une insultes à l'intention d'Ariana.

« Mordiable ! Tu ne pouvais pas me prévenir avant de t'arrêter abruptement, espèce de nodocéphale ! Une vrai orchidoclaste, celle-là ! Petit coprolithe ! Arrête de faire ta boursemolle et dis quelque chose ! »

Ariana resta bouche bée. Non seulement elle n'avait pas l'habitude que de parfaits inconnus l'insultent dans la rue (même pour pour s'être arrêtée brusquement comme elle venait de le faire), mais surtout elle ne comprenait pas la moitié des mots qui sortaient de la bouche de cette fille. Nodocéphale ? Orchidoclaste ? Elle n'était pas certaine que ce vocabulaire existait vraiment ! Elle ouvrit la bouche, et la referma bêtement, un peu perdue devant la situation. C'est alors que la fille changea totalement d'attitude et se mit à sourire, à glousser même.

« Oh, désolée ! » s'exclama-t-elle. « Je ne sais pas ce qui m'a pris. Depuis trois heures je bosse sur un projet qui a pour thème le Moyen Âge... d'où les mots peu communs. »

« D'accord. » répondit Ariana, toujours un peu sur la défensive. « Je suis désolée de m'être arrêtée comme ça, je pensais juste à peut-être renouveler ma garde-robe. »

Elle effectua un geste vague en direction de la vitrine avant de se rétracter, la jeune inconnue n'en avait probablement rien à faire de ses indécisions vestimentaires, et puis elle se souvint du pot d'encre tombé au sol.

« Laisse-moi nettoyer ça. » proposa-t-elle, commençant à sortir sa baguette magique de sa poche avant de se souvenir qu'elle était dans les rues moldues de Manchester et de se rétracter.

Mince ! Elle était bien décidée à vivre la vie la plus moldue possible, mais ramasser des bouts de verre et de l'encre avec les doigts, sans utiliser la magie, ça allait un peu plus loin que ce qu'elle était prête à faire. Elle hésita une demie seconde de trop, juste le temps pour Fluffy de sortir sa petite tête de boursouflet de sa poche, demandant l'attention de sa maîtresse qui avait cessé de le caresser. Ariana le repoussa dans son manteau du bout des doigts, espérant que l'inconnue ne l'ait pas vu et prête à prétendre que l'animal était une souris teinte en rose. Elle se facepalma mentalement, embarrassée d'avoir presque dévoilé le monde magique à une parfaite inconnue deux fois de suite.
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Re: Une Ville Anglaise
Invité, le  Ven 19 Mai - 15:23

La fille lui parlait, mais elle ne l'entendait point. Rose n'écoutait pas, mais ne pensait pas non plus, son visage dénué d'expression particulière. Dans quel état se trouvait-elle? C'était une bonne question. Était-ce Une sorte de transe ou de phase intermédiaire? Le temps semblait au ralenti, alors que seulement cinq secondes eurent passées. Underhill reprit le contrôle lentement. Elle se sentit libérée à nouveau. Depuis cinq jours, elle était impuissante, elle était spectatrice de sa propre vie. Néanmoins, c'était elle qui avait le contrôle en ce moment. Et elle n'allait pas gaspiller ce temps si précieux. Underhill, avec son regard méprisant de toujours, jeta un coup d'oeil à sa présumée interlocutrice. Qui est celle là? pensa-t-elle. La fille aux mèches bleues fit un geste vers la boutique de linge. La serdaigle devait avoir un air interrogateur, car la jeune femme détourna les yeux pour les poser sur le sol. Elle suivit son regard et découvrit un pot d'encre cassé. C'est à moi ça?

- Laisse-moi nettoyer ça, déclara-t-elle.

Ah ouais ? Comme tu comptes t'y prendre? T'as un torchon sur toi peut-être ? Ah oui, suis-je bête, utilise tes vêtements, ça fera la même chose ! avait envie de dire Underhill. Cependant, elle se retint. Elle ne voulait pas paraître trop impolie... pour l'instant. L'inconnue mis sa main dans sa poche et s'en allait sortir quelque chose. Mais pour une raison que la Serdaigle ignorait, elle s'arrêta, la mine légèrement accablée. Même si l'adolescente n'avait vu l'objet que quelques secondes, elle s'était faite une hypothèse. Conclusion facile à faire, se dit-elle. Une baguette ! Bien sûr ! Alors c'est une sorcière. Intéressant. Un instant plus tard, elle vit une petite tête rose sortir d'une des poches de la jeune femme. Underhill n'avait plus aucun doute. Ce n'était pas une moldue. Et si on s'amusait un peu...

- Bel animal ! Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-elle avec un grand sourire (et oui, elle était capable de jouer la comédie).

Son but était de la déstabiliser. C'était toujours amusant de voir des personnes perdre leur contenance. Voir la surprise mélangée à de l'appréhension à ce qui va suivre. Underhill regardait intensément son interlocutrice dans les yeux pour essayer de la rendre encore plus embarrassée, arborant un air innocent. À toi de jouer, pensa-t-elle en riant intérieurement. Comment allait-elle faire pour se sortir dans ce merdier ? Elle s'imagine sûrement que je ne suis qu'une pauvre petite moldue, elle va être surprise... La rousse avait décidé de jouer un peu avec elle avant de lui révéler son identité. Elle n'était pas pressée. Enfin, si, mais elle n'avait pas mieux à faire pour l'instant.
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Re: Une Ville Anglaise
Ariana Hastings, le  Dim 21 Mai - 23:07

« Bel animal ! Qu'est-ce que c'est ? »

Ariana leva la tête un peu trop vite. Elle était à la fois surprise par la question tout en ne l'étant absolument pas, elle avait juste espéré que l'inconnue ne remarque pas Fluffy. "L'espoir fait vivre" comme on dit…

La jeune fille, l'inconnue aux cheveux de feu, regardait Ariana intensément, avec de grands yeux curieux et innocents.


« Euh... »

"Euh" ??? Oh come on Ariana, tu peux mieux faire ! L'ancienne Serdaigle se flagellait intérieurement pour sa bêtise et son manque de répartie. Elle devait réfléchir, et vite. Elle devait trouver une solution, une réponse, n'importe quoi pour protéger le monde magique et pour éviter de se faire réprimander par le ministère. Une excuse pour détourner l'attention de la jeune fille…

« C'est… une souris ? » balbutia-t-elle déplorablement. « Ma petite sœur a découvert ma teinture pour cheveux et c'est amusé. »

Bon. Le rattrapage aurait pu être pire. Elle était – plus ou moins – crédible. Elle jeta un coup d’œil autour d'elle, essayant de se rattraper aux branches, et son regard se posa de nouveau sur la bouteille d'encre cassée au sol.

« Encore une fois, je suis désolée pour ça. » répéta-t-elle en pointant l'objet du doigt. « Peut-être que je peux t'en racheter une ? »

Oui, après tout pourquoi pas, ce ne devait pas coûter bien cher un pot d'encre, en tout cas sur le Chemin de Traverse on en trouvait pour quelques Mornilles. Et c'est à ce moment-là que ça la frappa. Ariana n'avait pas vécu dans le monde civilisé moldu depuis longtemps, mais aux dernières nouvelles ils n'utilisaient pas d'encre pour écrire… Cette fille était soit incroyablement rétro (ce qui était possible après tout, surtout étant donné son vocabulaire d'insultes), soit pas si moldue que ça et menait Ariana à la baguette (et le jeu de mots était intentionnel).

Alors Ariana sourit légèrement, rassurée par cette nouvelle ouverture.


« Où est-ce que tu l'as acheté d'ailleurs ? » demanda-t-elle innocemment.
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Re: Une Ville Anglaise
Invité, le  Jeu 25 Mai - 3:09

Sa petite remarque avait visiblement porté fruit. Son interlocutrice était déstabilisée et Underhill essayait de ne pas rire. Elle détourna son regard et le posa sur la poche où se trouvait l'animal. Un boursouflet, quelle bête inutile, pensa-t-elle avec mépris. Même si on disait que c'était des animaux adorables, la Serdaigle n'avait jamais ressenti une quelconque affection en leur présence. Elle se rendit soudain compte que son sourire un peu niais s'était effacé et qu'une expression arrogante saupoudrée d'une pointe de défi avait pris place. De toute façon, elle doit être trop occupée à se sortir de cette situation quelque peu... embarrassante, pour ce soucier de moi, raisonna la jeune sorcière.

- Euh... C'est… une souris ? bafouilla maladroitement l'inconnue, Ma petite sœur a découvert ma teinture pour cheveux et c'est amusé.

Ouais ouais c'est ça. Underhill commençait à s'ennuyer. Ce petit jeu n'était plus drôle. Son adversaire n'avait aucune répartie, ce n'était guère divertissant. Et sérieusement ? Une souris avec un poil comme ça? Piètre explication. Elle soupira. Si seulement la royauté d'antan existait encore. Je pourrais supprimer les personnes inutiles de ce monde... Comme elle par exemple, se dit-elle avec une pointe d'humour noir.

Le visage d'Underhill avait perdu toute sa joie, mais elle s'en fichait. Elle allait bientôt mettre fin à cette conversation. La sorcière qui semblait un peu plus vieille observait le sol. Plus précisément le contenant d'encre maintenant brisé. Ah oui, ça... Qu'elle maladroite elle est!

- Encore une fois, je suis désolée pour ça, redit-elle, Peut-être que je peux t'en racheter une ?

Rose ne voulait rien d'elle. La Serdaigle allait lui dire d'aller voir ailleurs, poliment bien évidemment, quand soudain, la jeune femme à la chevelure dorée sembla avoir un déclic. C'est pas trop tôt... Avait-elle réellement compris par je ne sais quel détail qu'Underhill jouait avec ses neurones ou elle s'était simplement rappelé de quelque chose? L'adolescente ne répondit pas à la question précédemment posée, attendant impatiemment que l'inconnue prenne la parole. Après une très longue attente (selon la Serdaigle), elle sourit, soulagée. Légèrement dégoûtée de sa satisfaction, Underhill fronça les sourcils.

- Où est-ce que tu l'as acheté d'ailleurs ? questionna-t-elle.

Très bonne question. Même la rousse n'en était pas sûre. Sûrement sur le chemin de Traverse... Quoiqu'il y a plusieurs boutiques moldues qui vendent de l'encre, réfléchit-elle. Maintenant, quelle carte allait-elle jouer? La jeune sorcière n'avait pas envie d'être gentille et de faire (encore) semblant que la vie était rose et que les licornes existaient. (C'était une expression, car les licornes existaient vraiment...) Les gens étaient cruels et égoïstes. Nul besoin de le cacher.

- Sur un chemin... elle laissa sa phrase en suspens, d'ailleurs tu dois le connaître. C'est sûrement à cet endroit que tu as acheté cette horrible petite boule de poils. Ah, et essaie d'être plus subtil la prochaine fois, car ton mensonge était incroyablement stupide.

Directe, seulement la vérité. Même si son interlocutrice était plus âgée qu'Underhill, celle-ci usait d'un ton qui insinuait qu'elle la prenait de haut, comme à son habitude. Le jeu était relancé. La Serdaigle se rendit compte qu'elle avait encore ses travaux scolaires dans ses mains, alors elle les jeta sur le sol. De toute façon, ce n'était pas un bon travail. Elle referait un meilleur texte lorsqu'elle aurait le temps.

Puisque ne suis pas malpolie, je n'oublie pas les formules de politesse, ricana-t-elle intérieurement. De ton léger, comme si rien ne s'était passé auparavant, elle demanda:

- Et au fait, quel est ton nom? Moi, c'est Rose Underhill, elle ajouta ironiquement, Ravie de faire ta connaissance.

HRPG:
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Re: Une Ville Anglaise
Ariana Hastings, le  Sam 27 Mai - 14:51

L'inconnue laissa passer un temps avant de répondre.

« Sur un chemin... » dit-elle, ne finissant pas sa phrase. « D'ailleurs tu dois le connaître. » continua-t-elle après un court moment. « C'est sûrement à cet endroit que tu as acheté cette horrible petite boule de poils. Ah, et essaie d'être plus subtile la prochaine fois, car ton mensonge était incroyablement stupide. »

Ariana rougit légèrement, c'est vrai que ce mensonge n'était pas son meilleur, et le ton hautain de l'inconnue lui signifiait bien qu'elle s'était ridiculisée sur ce coup-là. Mais elle en était également soulagée, ainsi elle n'avait rien dévoilé du monde sorcier à une moldue, donc tout compte fait la situation n'était pas si terrible. Elle retrouva un peu confiance en elle, et leva les yeux juste à temps pour voir la jeune fille jeter ses travaux scolaires à terre avec une certaine violence plus que surprenante. Okay… Ariana était sur le point de lui faire la remarque lorsque la jeune fille reprit la parole, son ton léger, comme s'il ne s'était rien passé :

« Et au fait, quel est ton nom? Moi, c'est Rose Underhill. Ravie de faire ta connaissance. »

Ariana sourit – même si quelque peu déroutée – et tendit une main amicale vers Rose (joli prénom d'ailleurs).

« Ariana Hastings. Enchantée. »

Elle savait que son ton et son geste étaient très formels, mais Ariana avait été élevée pour être une jeune femme polie après tout, même si ses bonnes manières lui avaient quelques fois apporté ricanements et moqueries dans son enfance et son adolescence.

Fluffy refit son apparition hors de sa poche, et, cette fois, l'ancienne Serdaigle le laissa faire, caressant ses poils roses du bout des doigts.


« Tu es élève à Poudlard ? » demanda-t-elle à son interlocutrice.

La réponse était probablement "oui", si Rose était en effet une jeune sorcière anglaise il aurait été peu probable qu'elle soit scolarisée ailleurs que dans cette école, mais c'était une façon comme une autre pour Ariana d'entamer la conversation.


« Quelle Maison ? » ajouta-t-elle avant que Rose n'eut le temps de répondre, sa fierté Serdaigle reprenant le dessus, prête à juger la concurrence.
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Re: Une Ville Anglaise
Invité, le  Jeu 29 Juin - 19:19

Suite à sa question quelque peu déroutante, Underhill fut surprise par le sourire de son interlocutrice. Elle se fout de moi? Argh, je suis allergiques aux personnes débordantes de joie de vivre. Quel ennui! Ce fut autour de la Serdaigle d'être déstabilisée. C'est moi où cette fille que j'ai insultée vient de me tendre la main? Mais à quoi joue-t-elle? Avec son mépris habituel, Underhill toisa la jeune femme d'un regard hostile.

- Ariana Hastings. Enchantée, prononça l'inconnue au vêtements extravagants.

Malgré son agacement, la jeune sorcière se força de lui rendre son sourire, qui par contre, n'avait rien de gentil. Qu'est-ce qu'elle croyait celle-là? Qu' Underhill était une âme généreuse, donnant de la joie à chacun ? Elle ne pouvait se mettre davantage le doigt dans l’œil. Une sensation familière l'enveloppa soudain. Déjà? Underhill se sentait bien. Cela semblait si facile et agréable de ne pas résister. Mais elle savait que c'était un piège installé par elle même dans son cerveau dérangé. Elle devait au moins essayer de rester et de ne pas céder. Or, elle en était incapable, alors elle se laissa glisser dans les profondeurs de son âme.

Nouvel esprit, nouveau corps, nouvelle vie. Quelques secondes furent nécessaire pour que Rose reprenne ses esprits. Que faisait-elle ici? C'est alors qu'elle remarqua le pot d'encre cassé, la jeune femme au bras tendu et ... son devoir ! Elle les ramassa rapidement et évalua l'étendu des dégâts. Pas très grave, jugea-t-elle. Elle se souvenait à peu près de tout, mais certains détails lui échappaient. La Serdaigle reporta son attention sur l’individu arborant un sourire sincère. Rose le lui rendit et lui serra la main, même si elle ne savait pas du tout pourquoi elle faisait cela.

Une petite boule de poils se montra alors, hors de la poche de sa propriétaire. Adorable mais inutile, pensa Rose. Elle se rendit soudain compte qu'elle avait omis de faire le lien entre le boursouflet et la sorcellerie. L'inconnue était donc une sorcière ! Ce qui la fit sourire. Avant qu'elle ne put placer un mot, son interlocutrice la questionna:

- Tu es élève à Poudlard ? et elle enchaîna, Quelle Maison ?

Ah, voici une personne sûre d'elle. Ce qui plaisait plus ou moins à la jeune sorcière. Cependant, elle n'aimait pas porter un jugement trop rapidement alors elle répondit sur un ton neutre:

- Oui, je suis dans la maison des Aigles. Et toi? Es-tu élève ou as-tu déjà été élève de Poudlard?

Elle se sentait un peu perdue. Elle ne savait pas où cette conversation allait mener et si elle avait le temps... Mais bon, cette jeune femme avait l'air sympa et puis, une petite causerie ne pouvait lui faire de mal.
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Re: Une Ville Anglaise
Ariana Hastings, le  Mer 19 Juil - 23:58

La jeune fille au joli prénom – Rose – commença d'abord par regarder la main tendue d'Ariana avec ce que l'ancienne Serdaigle ne pouvait qualifier que par dédain, comme si elle était trop importante et qu'Ariana ne méritait aucunement son attention, et encore moins sa politesse. Et puis son regard changea, et son visage aussi, il semblait soudain plus détendu, mais aussi plus perdu, et Rose se baissa pour ramasser son devoir et son pot d'encre cassé – deux éléments auxquels elle n'avait porté que peu (pour ne pas dire 'aucune') attention jusqu'à présent. Et c'est au moment où elle se releva que Fluffly décida de refaire une apparition hors de la poche de sa maîtresse. Ariana caressa son petit crâne rose avec moins de soucis maintenant qu'elle savait que l'autre fille était elle aussi sorcière, et le sourire sincère de Rose à la vue de la petite bestiole lui fit plaisir.

« Oui, je suis dans la maison des Aigles. » répondit-elle à la question d'Ariana. « Et toi ? Es-tu élève ou as-tu déjà été élève de Poudlard ? »

« J'étais chez les Aigles moi aussi ! » la jeune Hastings répliqua avec enthousiasme, attrapant la pointe de ses cheveux du bout des doigts pour en démontrer l'évidence par leur couleur.

Elle joua avec ses mèches pendant encore quelques instants, les tortillant d'un côté ou de l'autre, ses yeux perdus dans le vague en repensant à ses années Poudlard…


« C'était le bon temps... » s'entendit-elle dire sur un ton nostalgique.

Elle n'avait pas franchement voulu le dire à voix haute, seulement le penser, mais son cerveau avait apparemment d'autres projets...
Gaëlle Panyella
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Re: Une Ville Anglaise
Gaëlle Panyella, le  Sam 16 Sep - 10:06

plus d'un mois depuis la dernière réponse :mm:
Pv Enfant
Tu as mon LA, j'crois que c'est évident Razz
Inspiration dans le bus toussa

Je le dis pas souvent, en fait jamais
mais les images, celles présentes quand je suis tombée
Bah en fait, elles sont partout, dans ma tête,
Elles cognent férocement
Elles veulent faire mal
J'comprends pas pourquoi
Les lésions ne sont-elles déjà pas assez importantes ?
Pourquoi pourquoi pourquoi moi ?
Radoter au coin du feu
Sur les routes d'Angleterre
Mauvais endroits
Mauvais moments
J'ai réussi à tomber à cause d'une peau de banane échouée
À glisser sur les sols trempés
Vous savez que quand la farine constelle le sol d'étoiles
avec moi elle devient poudreuse
Je ne fais que m'enfoncer dans ce terrain enneigé glissant
~ encombrant, plus d'équilibre je voltige et m'affale
Mais m~rde
Les cauchemars doivent cesser
J'veux bien passer ma vie à chercher du bien
Mais si ça s'accompagne de mal, à quoi bon ?
Est-ce que ça fonctionne comme ça pour tous les gens, suis-je la seule à râler contre le monde dans ce cas ?
Et si c'est juste moi ?
Revoilà encore une fois
les pourquoi pourquoi pourquoi
Le problème c'est que quand je tente du surmonter cette nouvelle peur
de sauter sans risquer les chutes fatales
j'oublie tout, je ne pense plus
Enclenche la Mary qui n'est point tombée, celle qui ne souhaite que de voler
Je fais comme si ce pan du passé n'existait pas
En affrontant cette chose oubliée, je ne vois donc pas les images
Du coup ça ne compte pas vraiment
Vaincre les pires frayeurs revient-il à passer à côté ?
à franchir la frontière entre le sol et le vide en me souvenant de tout, la douleur le vide la joie la peur le soulagement qui n'en était pas un ?
J'sais vraiment pas ce que je veux moi même
Une
Idiote
Et je fonce dans l'inconnu
Sans jamais m'arrêter avant d'atteindre
Ce but quelconque
Faire
Quelque
Chose
Pas seulement poireauter
C'est
Pas
compliqué

Du coup je me suis dis que refaire le chemin
Dans un autre endroit
Escalader grimper sauter
Jouer avec la vie une nouvelle fois pour que  je ressente cette peur
Un peu mazo sur les bords je veux avoir une bonne fois pour toute mal pour tenter de reconstruire
Ces bouts de peau de vie qui tombent tombent tombent sans cesser de pourrir
Oui je me laisse aller le temps rattrape les aiguilles bougent et m'enlacent
Elles veulent me serrer contre leurs coeurs je crois oui c'est ça juste rester avec moi
Je sais pas pourquoi je les déteste et plus la haine grandit plus elles me serrent les poignets
C'était une prison dorée devenu une prison tout court
L'illusion s'efface le mirage se lasse d'exister
Le terne reprend ses droits
Vous savez maintenant je sors presque que la nuit
Ici tout est noir blanc ou gris
Il n'y que très peu de couleurs, je ne me sens pas trahie par ces yeux ridicules qui refusent de me les faire voir
Alors c'est comme d'habitude
J'apprécie la beauté des ombres
vu que celle des anges m'est refusée
Et je souffle sur le monde un peu de vie
De mort
Si la mort était la vie ce serait pas plus mal
Au fond on est plus longtemps mort que vif quand on y pense
J'peux échanger vous croyez ?
C'est idiot
Rendors toi Mary
Paf pif pouf
Plus là
Ou pas

J'arrive tout près du mur
Je repense aux mots
J'veux être cet être
Qui bouge avec harmonie
Non pas sur un fil
Partout autour de nous

Je place une main, un pied
J'ai toujours aimé escalader
Ici il n'y a rien de très compliqué
Les prises sont partout
Je monte, une fois, un cran
Le sol s'éloigne et je reste en suspend
Là je pense aux pigeons
Si ils reflétaient chaque sorcier ?
Chacun son oiseau idiot
Ce serait marrant non ?
Une fois j'ai cru voir mon collègue préfet dans les yeux d'un
Riri l'pigeon, pas mal nan ?
Mais c'est un peu triste, c'est c~n ces bêbêtes-la
Moi au final ça me dérangerait pas
Aussi stupides qu'ils soient, ils volent, eux
Moi je dois faire preuve de force pour m'élever au plus haut
hop hop hop
Un nouveau cran
De plus en plus loin
Haut
Je suis déjà épuisée mais je tiens
Le plafond n'est pas si loin
Quand je serai au-dessus peut-être
En attendant je ne dois pas voiler cette face
Qui est la mienne
Seulement à deux mètres du sol
J'attends
Que les images reviennent
Qu'elles se dépêchent
Puis je prends dans ma poche
De la poudre blanche
Une pincée, un rien
Que je lâche vers le sol
Des étoiles, enfin
Ainsi, si je tombe
Ce sera dans le ciel
Vanille Fleury
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Re: Une Ville Anglaise
Vanille Fleury, le  Sam 16 Sep - 11:04

t'as mon LA aussi du coup
C'là

Il y a un pas, un deuxième un peu plus en avant, enfermer les yeux sur le monde fou et se perdre entre les nuages de brume grise pas tout à fait sombre, juste une lueur assez faible pour donner un semblant d'espoir cruelle illusion qui pose délicatement un bandeau sur les yeux tranchants comme des lames
cette nuit prédatrice au yeux du monde sombre de l'heure, les mots, les mots manquent et se battent dans ma tête pour devenir cruels maux, je refuse ce soir je ne suis plus Ellana

à courir dans les rues abandonnées l'ont se perds un peu plus pour devenir autre que cette faiblesse qui ronge et consume encore
à peu feu, un petit jeu sale, mal un battement de cœur transformé en battement de cil
perdre cette sensibilité pour devenir glace, pour se fondre entre les ombres et tourner entre les bars des démons assoiffés de sang
gout métallique sur le bout de la langue qui n'a le choix que de manquer, je est un autre cette nuit, un autre qui me fait peur sans que je ne puisse en avoir réellement conscience, au loin les douze coup de minuit sonne l'heure et je me transforme, perdant la jolie couronne et le sourire enfantin

je ne suis qu'esprit de vengeance
le patin dont ont à coupé les fils
et la liberté pour une heure
qui cesse de courir sans arrêt après le temps

enfant des démons qui marche détermination gagnée, comme un chat, saute de toit et toit pour le plaisir de l'effort contre les membres de mon corps que je sens répondre dans la seconde __ le mal qui fait tant de bien
les paumes en sang d’agripper les tuiles tranchante qui morde les mains comme les chiens enragés de l'enfer
il n'y a plus de musique dans ma tête, seul le bruit du vent qui fait claquer ma cape sorcière ou assassin ?

quelle différence à présent, haut sommet alors que les bars s'étirent comme pour embrasser la ville tout entière
je suis reine de la nuit et le vent transporte l’hystérie de mon rire comme un cruel avertissement
la danger rode encore et encore, fièvre de l'instant présent alors que l’adrénaline coule à flot dans une gorge asséchée

puis soudain rayon de lune qui me dévisage  
volant mon âme pour l'éclairé de ça vérité
tentant de la cacher aux rayons argentés
__ noire petite démone, ton âme est nuit

les paroles encore raisonnent dans ma tête mais d'un genou au sol, capuche rabattue sur les mèches translucides qui aime trahir la trahison elle même qui es-tu donc ? cette nuit je me contente d'être
cruel sourire lancé à l'astre argenté comme un reflet dangereux de l'éclat immaculé des dents presque pointues ce soir
les genoux se fléchissent pour commencer l'envol, une courbe parfaite qui annonce la mort
je serais la meurtrière de ta vie, l'actrice principale de tes mauvais rêve

corbeau cette nuit je file à travers les nuages d'encre cachée comme l'ombre de la lune
me riant des avertissement que tente de murmurer les jolies dorées, ce soir les yeux et les tympans cassés
l'oubli alors que l'incompréhension prend contre elle le cœur battant de noir
les masques ont volés en éclat, laissez moi vous présentez toute la noirceur de mon âme, je suis un enfant possédée aux mains faite pour tuer, donne moi, offre moi quelqu'un avec qui je puisse jouer, j'ai besoin de sentir la vie s'arrêter pour pouvoir m'élever

un massacre pour préserver l'humanité
tout détruire pour tout mieux reconstruire
il n'y a plus d'espoir, il n'y a plus de vie
seule la soif de pouvoir et l'envie de prendre une nouvelle voie

mais une ombre se détache du décor et ma course s'arrête nette __ serait-ce la petite folie ? je reconnaitrais sa silhouette entre mille, sa maladresse adroite si particulière oh si tu savais, comme je t'aime, comme je te hais tu me rappelles sans cesse se passé, tu me parles un jour de blanc, un jour de noir, je ne comprends pas comment je peux supporter encore de te voir respirer
te sauvant, te tuant dans mes cauchemars je ne sais plus si tu es bien ou mal, poison ou apaisement
__ mais cette nuit je suis le passé

ton souffle dans la nuit sous l'effort les lèvres maladroitement s'étirent dans une demi lune hésitante et les dents une nouvelles fois étincellent, un pas, un autre pour venir refermer les doigts glacés sur le frêle poignet
coup d'une violente détermination pour tenter de la faire rejoindre le sol
pourquoi venir une nouvelle fois me tourmenter alors que je ne pensais plus devoir croiser ta route à nouveau
un murmure sous la langue qui claque sèchement, paroles acérées destinées à trancher sans autre but que de faire du mal
pauvre sotte, tu ne tiens pas sur tes pieds

un doigt écarlate entre les lèvres, savourant les quelques goutes de liquide qui remplissent immédiatement mon palais tout entier
un avant goût de peur, de douleur qui sent le danger

je t'avais pourtant il y a si longtemps dis
qu'il ne fallait pas sortir la nuit...


Gaëlle Panyella
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Re: Une Ville Anglaise
Gaëlle Panyella, le  Mer 27 Sep - 9:00

Believer

Ce goût de sang dans la bouche, les lumières qui s'éteignent, tout est encore là, quelque part, ouais y'a ce truc, cette odeur qui quitte pas, qui m'enserre les bras, les narines, qui veut que j'aie un léger souvenir sans réellement m'en rendre compte, pour que je n'oublie jamais, tant que c'est discret, il s'en fiche, il veut me garder entre ses bras, me chérir alors que je veux le fuir. Quand les voiles tombent sur les yeux, c'est une fichue conséquence, quand les ronces invisibles viennent faire couler le sang, hallucination ou pas, j'ai envie de sortir, mais c'est un labyrinthe, des dédales d'épines. Si je bouge, d'autres éraflent, si je reste, la faim et la soif auront raison de moi. Serai-je capable de me bouffer une main si ça ne va vraiment pas ? Les limites ont envie d'être poussées à bout, mais je veux pas, résignée, hors de question d'aller plus loin. Qui promène l'autre, la gamine ou la folie ? Je réalise pas toujours les gestes que je fais. Parfois je ne suis plus, je m'évade. Je continue à monter, les genoux qui tremblent, les membres qui ne savent pas. Je me remémore ce que je pensais connaître sur l'escalade. Mais je ne sais rien.

Joue à un jeu avec des drôles de monstres, dans ma tête, sous les chaussures, et là, dans la farine étoilée
Ils sont plus forts, plus imposants, plus aptes à me lancer l'ultime au-revoir, la réelle fin
Combien de temps me faudra-t-il pour apprendre ?
Qu'il n'y a rien absolument rien qui me permettra de survivre, d'outrepasser les lois universelles
La gravité, si je lâche tout, comme ça
Tu feras ton travail
Mais je ne veux pas non je refuse, aujourd'hui, je dois gagner
Ne pas me laisser écraser
Hors de question que ça recommence
Les ailes essaient de sortir
Os noueux dépourvus de plumes
Qui tentent tout de même un vol
Elles n'ont plus de force, se rétractent, s'enflamment
Je ne suis pas un phénix
Poussières, elles ne relèveront plus
J'ai oublié les rêves, les idées, à quoi bon se concentrer
Je dois d'abord évacuer les cauchemars
Rodent rodent les poupées
Dansent dansent les boutons
Cet Autre, quelque part
Ce coeur, cet esprit, cette âme
~en peine, qui crie, qui souffre
Il m'arrive de n'être plus que douleur
D'ouvrir moi-même ce trou béant dans la poitrine
Hé, autre Mary, tu n'as pas mal toi ?
Doute constant, ne pas savoir si je suis ou non

Une goutte d'eau vient rejoindre les points blancs

Croire, espoir, monde nouveau, foutaises
Il n'y a rien, rien que des cendres, des ruines
L’innocence s'envole à présent, je le sais
Un étage en plus
Résolution
C'est fini d'être aveugle, j'en ai marre, je n'y tiens plus
Le sable a fini de s'écouler
Il est temps de comprendre Mary, que tout n'est pas un jeu
Que tu n'es rien
Une fourmi, dans la fourmilière, tu joues ton rôle
La reine n'en a rien à faire de toi
Même si tu es l'une de ses filles
Te prends pas pour une grande
Tu restes minuscule
Insignifiante

...

jamais le choix non on ne me laisse pas
Doigts glacé qui se referment autour de mon poignet
Monstre
Yeux cruels, tentative de chute
Démone plutôt
Un moment unique, encore pour moi
Qui se transforme en horreur, j'veux pas
J'essaie de fuir, je vois que c'est impossible
Si je me débats, je chute, je n'ai pas le choix
Attendre qu'elle lâche, enfin
Elle peut pas me tuer encore une fois
Mais y'a quelque chose, elle sauvera plus
Aussi fausse que je reste, il n'y aura rien comme vie
Le suis-je vraiment d'ailleurs
Elle m'en veut, d'être cette fille sans l'être
Mais c'est pas ma faute
Des mots aussi froids que son visage mon sang se glace lorsqu'elle parle
Nausée qui remonte dans ma gorge, je me sens pas bien
L'observer, doigts en bouche, je ne vois rien, dans la pénombre
Mais elle, je ne peux l'oublier
Fichue cigale

C'est le moment de partir, de fuir, de montrer que les murs je maîtrise pour ne pas rester auprès d'elle c'est trop proche je peux pas non j'ai pas envie va-t-en cri échappé
Souris contre chat, si je ne trouve pas vite un trou, un creux pour me cacher, je finirai mangée, le problème c'est qu'il y a aussi les pièges à souris, ne pas s'approcher trop du fromage
Mes mains vont un peu au-dessus, impulsion, je grimpe, déplace mon corps sur le côté, opposé
Je sais pas si elle est rapide, mais je continue, j'avance, je tiens à ma vie, même si je suis fausse, même si elle me prend pour une usurpatrice, je reste être elle peut pas m'enlever la vie
En est-elle seulement capable ?
J'ai pas envie de savoir alors je continue, répandant toujours la poudreuse, hors de question d'abandonner le plan initial
Ventre noué, tremblante, je fini par ne plus savoir avancer, juste quelques mètres, j'ai pas réussi à m'envoler, c'est la fin
-Reste loin ! Fiche moi la paix
Des larmes roulent détresse, cri mais il n'y a personne, rien qu'insignifiance, combien de fois ne l'ai-je pas répéter ? Soupirs, sanglots, je laisse mes pieds sur le rebord d'une fenêtre, meilleure prise, agrippée, tentative de se calmer
Je sais qu'elle n'écoutera pas, elle n'en fait qu'à sa tête
Se reprendre, un peu, des forces, ici et là, histoire de ne pas être prise par surprise lorsqu'il faudra à nouveau voltiger autour de la brume
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Re: Une Ville Anglaise
Vanille Fleury, le  Jeu 28 Sep - 19:50

Une folie dans le regard qui jette des éclairs, espérant foudroyer la belle en plein vol - rire - elle n'a pas d'ailes
le silence de mon cœur me permet enfin d'ouvrir mes tympans aux murmures que la lune dépose contre mes oreilles
depuis quand, depuis quoi ? des marques pour un combat insensé, c'est un nouvel objectif, un pari de l'âme déchiquetée : offrir chacune de mes marques à un autre être et la lame en main qui scintille aux clairs des jolies dorées

.Il manque_
ce goût de sang entre les lèvres
cette adrénaline qui coule dans les veines

elle folie, moi furie et nos yeux retrouvés le temps d'une poignée de seconde un bref regard et je lis
sa peur, l'horreur et la douleur qu'est-ce que tu vois Mary ? qu'est-ce que tu vois en moi ?
je suis une façade, un souffle de désespoir sur la dernière bougie qui résiste au noir
fille. fuit. file. entre mes doigts blancs de néant, pour un battement raté. arrêtes de respirer

serpent du diable cette nuit pour venir lui voler ce qu'il reste d'air
son corps vide de vie. d'envie. oublis, serait-ce la seule chose qu'elle possède encore ?

Tu veux jouer ?
on peut se battre
on peut rêver
on peut tuer

à nous deux, un dernier verre au bâtard qui a servit de fil, je romps mes émotions et tisse,
araignée du lien qui nous lie, je laisse mes doigts épaissir le trait de peur, de ruse et de mensonge
l'innocence s'enfuit en courant loin de mes yeux noirs, j'veux vivre, crier, respirer
vas-t'en - sourire - laissé briller les dents tranchantes, est-ce donc ce que tu veux vraiment ?

elle devrait se battre. elle fuit.
et mon regard qui s'élève vers elle sans un mot
le murmure de la nuit que je chasse comme un insecte
tu te souviens Mary ?
quand toute les deux on était fourmis ?


elle veut s'envoler mais les pieds restent collés, attends moi petite, j'arrive te rejoindre, ensemble on ira plus haut, ensemble on chutera des toits du monde, dans l'ombre je suis là, la pénombre comme une mère cette fois
mais la nuque cassée je te regarde élevée, un sourire aux lèvres collé allez ! viens jouer...
le parasite que je prendrai sans doute le plus de plaisir à éliminer usurpatrice, tu sais ? pourquoi ? tu sais ?

et puis loin m'emportes les souvenirs...

Elle était ce que tu n'as plus,
l'étincelle qui manque encore dans le regard,
je veux te détruire pour la retrouver
t'anéantir pour à nouveau l'écouter

Reste loin ! Fiche moi la paix haute perchée, ma tête se penche sur le côté
analyse de la situation, pour toi petite ça ne sent pas bon

et des perles mouillées qui dégringolent du ciel, une recueillie au creu de la main
j'observe.
l'étonnement sur mon visage peint
elle est vide, comme toi menteuse, vide comme l'infini de tes yeux
regard dur, je ne peux supporter plus longtemps de te voir respirer
une prise, une seconde

je vais t'attraper
il serait peut-être temps
de penser à t'envoler

les doigts déjà en sang mais la douleur superflue
je ne ressens plus. rien.
arrivée à sa hauteur, sur cette fenêtre à partager
une main contre sa gorge collée

je ne parviens pas à te voir respirer
et les phalanges se resserrent
dans mon autre main le poignard étincelle

mais
un doute
qui
assaille
une erreur
dans
l'hésitation

Couteau posé entre les dents, une entaille dans la langue qui me fait savourer le goût métallique du liquide contre ma gorge
l'envie de voir couler le sien me picote le bout des doigts avant que ma main ne saisissent une mèche de ses cheveux
tirer son visage vers moi et mes lèvres qui tremblent dans un murmure tu n'es rien, plus rien
basculement pour placer le centre de gravité vers l'avant, son corps qui percute le mur et la lame que la lune éclaire en retenant son souffle puis le silence...

les métaphores explosent pour laisser place à l'horreur de la réalité
la lame file alors que tous les muscles tendus crient grâce
un visage comme un masque impassible devant l'acte
plongé dans la chaire, remonte en ligne droite, deux tours et la lame se retire
battements de cils sans paroles

c'est un coup parfait.
c'est un coup mortel.

mes doigts passent sur l'arme
récupérant des perles de sang grâce auxquelles je dessine
sur son visage comme des larmes
sillons écarlates d'un geste délicat

il est temps voleuse de petit oisillon fou,
temps de fermer les yeux
à jamais...

Gaëlle Panyella
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Re: Une Ville Anglaise
Gaëlle Panyella, le  Dim 8 Oct - 10:50

iciii

La balance penche, la masse est plus lourde d'un des côtés
J'ai l'horreur d'apprendre que ce n'est pas le mien
Trop effrayée, inexpérimenté, je vais me faire prendre
Je l'avais pourtant prédit, j'ai continué
Tourner autour du carrousel, on joue souvent trop
Avant que la réalité rattrape avec ses canines cruelles
Pour planter ses dents dans mon cou
Elle aspire le sang, je lui sers de nourriture
Doucement la vie s'en va
Si seulement j'avais compris que c'était une prédiction  
Je me dis que j'y survit souvent
Que je n'échapperai qu'à la règle
Le temps à voulu me tomber dessus plus d'une fois
Bordel pourtant je suis toujours là
Y a-t-il une raison à cela ?
Peut-être que oui, que non, que si, que ça
Mais là, perchée
Tel un chat, prête à bondir
J'aimerai voir arriver le pompier
Pour venir me délivrer
J'en ai marre, je sens la chute
La peur me tord le ventre
Presque envie de remettre
Le peu de choses qu'il y a dans mon estomac
Alors je laisse la poudreuse blanche s'en aller
Une nouvelle fois
Dernière parmi les dernière
Je sais pas j'ai ce sentiment
D'être une futur serpillière
Est-ce que je suis vouée à nettoyer mon propre sang ?

Yeux fixant la lune. Tu ne changeras donc jamais, toujours prête à me regarder souffrir, je pensais... Je sais pas moi, que tu allais te racheter peut-être ? Ah, c'est beau les espoirs vains, elle n'en a toujours rien à faire. Une colère remonte, s'échappe de mes pieds. Elle me fait trembler. N'allez pas croire que c'est tout, la peur me liquéfie encore. Je n'ai plus d'issues, j'ai été trop lente, trop faible, comme d'habitude. Je n'ai rien à faire à part subir. C'est fou, ça me tombe toujours dessus. J'aimerai être la reine des fourmis, devenir un insecte volant. J'y arrive pas. La détresse devient de plus en plus forte. Ma gorge est nouée. C'est le début de la fin comme on dit. Paupières closes, je soupire. Respire une bouffée d'air. Évalue mes chances de survivre. Y'en a pas des masses. J'aurais sans doutes dû continuer au lieu de me reposer. Trop tard. Je ne suis pas Elle, la fille d'avant. Je ne suis que ses souvenirs, son image. Au fond quand elle et moi sommes tombés de cette corde, elle a réellement disparu. Morte une première fois, j'ai été reconstruite à base de quelques éléments. D'où la disparition des couleurs. Mais pourquoi je les vois, de temps en temps, à côté de certaines personnes ? Cela n'a pas de sens...

Il ne sert plus à rien de réfléchir, tout à coup propulsée contre la fenêtre
Je ne suis plus seule, nous sommes deux, la démone est là, sa main sur mon cou, je vais finir morte
J'aimerais implorer, me battre
Une main tente de se relever, j'y arrive pas, ombre parmi les ombres je ne suis plus dotée de force
La résignation s'empare de moi, tout comme elle, l'horrible Ellana, elle est là, je ne maîtrise plus rien
~ Pour... Pour qu qu quoi ?
Je sais pas quoi faire, débattre ce serait trop dangereux
Je n'existe plus, pas pour elle, je ne suis plus rien
Peur immense, intense, assassinée pour naître ? N'être ? ne pas être ce qu'elle voudrait
Juste des dernières bribes de volontés
~ Tu... hoquet j'peux y arriver es allez Mary, on s'élève pour le faire, t'es pas si nulle, vasy Un monstre j'ai essayé de te pardonner Ellana, mais c'est juste plus possible vu comme tu es partie
Lame étincelant entre tes dents, tremblante
Le sang, oui, je le vois
Le monde oscille mais j'arrive à percevoir ce rouge, seule bribe de couleur dans la nuit sombre

Puis je sens la vie s'échapper

Un hurlement déchire la nuit

Fixant le trou béant dans mon ventre, ce couteau qui salit mes vêtements, la plaie s'agrandit
Tout semble aller au ralenti
La souffrance est horrible
La certitude troublante
J'crois que j'étais vraiment moi
Plus de place pour la peur
C'est fini, terminer
Cette fois-ci, personne n'est là pour me sauver
Je ne sais pas ce qu'elle fait, pourquoi elle me touche encore
Plus rien n'a d'importance
Fantôme éternelle

La marionnette a terminé, fin du spectacle
Elle se penche en avant, attend un miracle
Les applaudissements retentissent
Lorsqu'un personnage pleure et meurt
Simple histoire, derrière les mirages


J'crois que j'aurais préféré cr~ver sur le coup
Vanille Fleury
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Re: Une Ville Anglaise
Vanille Fleury, le  Dim 8 Oct - 12:32

Gna gna gna

Un parfum de mort. la vie qui doucement quitte le corps. une poitrine qui peine encore à ce soulever
mais la cruauté du geste lui laisse encore le temps, bien trop long de penser ... elle mettra des heures à succomber
sa main, la mienne et comme une poupée je la serre, le corps de la marionnette qui pend tristement entre mes bras
cassé, les fils ont été coupés et maintenant cette odeur de peur et de douleur qui m’écœure

je saute. dans le vide. un plongeons vers l'infini cette nuit le temps ne s'arrêtera pas.
allongée sur le toit je m’accroupis à ses côtés
pantin aux larmes de rouge mes yeux l'observent penchant la tête sur le côté
tu veux qu'on arrête de jouer ?

les doigts ne tremblent plus, même l'aiguille s'est arrêtée peut-être que ce soir c'est dans ma peau qu'il aurait fallu la planter
la tête tourne et tourne encore de questions pour mille et une pensées qui s'entremêlent dans un vacarme assourdissant
stop le néant soudain, comme enfin l'absence de mélodie dans mon esprit
il était une fois, il était une fin. la fin d'un petit oisillon qui n'a jamais su voler

alors à ses côtés j'attends dans l’éphémère alors que ma tête vide fait échos à ces dernières paroles
j'crois que j'étais vraiment moi des mensonges encore, j'en ai tellement entendu qu'ils résonnement maintenant comme la seule vérité jamais comprise, je préfère fermer les yeux même si ce soir j'en suis incapable
pour qu'elle revienne j'crois que j'étais vraiment moi pour la retrouver j'crois que j'étais vraiment moi
tu n'es pas celle que je connais, je veux à nouveau la voir, l'aider, changer et être pardonnée
comme un unique objectif à présent que mes yeux vibrent de l'attente, je t'en supplie reviens me voir
laisse les morts et passe de l'autre côté du miroir

flash.
et si...
pause.
morte ?
non.

le cœur ratte un battement alors que l'enfer me gagne, je ne résonne plus et les doigts se remettent à trembler comme s'ils ne pouvaient s'arrêter, perdue entre les fils noires d'une existence macabre il m'oblige à nouveau à danser
et tourne. tourne. tourne. plus lin, plus vite, plus fort
erreur, fuis, envole toi, ce sang sur tes doigts, ton cœur et ce malheur
la mort entre mes bras qui s'apprête à prendre le souffle de cet être de soie, une simple enveloppe sans contenu qui vit pourtant comme moi, comme nous et ce eux que je ne comprend toujours pas

l'oubli un peu plus je m'enfonce dans cette frayeur du monde et des fils qui nous lie, je ne se plus assassine mais victime
que des perdants, la baguette se lève pour une dernière chance, un espoir qui s'envole devant l'impuissance
je n'ai pas, plus jamais eu le choix... destin tracé route empruntée, je ne suis pas capable de tuer
la forme argentée s'envole et le cœur lourd qui crie comme elle a pu crier Arty ! S'il te plait ! L'usurpatrice de Mary est entrain de mourir ! il file, vole, dans l'obscurité et je tombe à genou
attrapant sa tête entre mes doigts résiste encore je t'en prie

le pas qui doucement se trace entre la volonté et les actes
parles qui coulent doucement sur les joues, se perdent, me perdent, je ne vois plus
s'il pouvait arriver ce premier être à qui j'ai pensé, dans l'urgence peut-être une chance
cours, petit cavalier, file pour venir m'arrêter
plus rien ne compte, plus rien que la douleur du moment qui bloque mes pensées sans se soucier de mes larmes

et ce sentiment d'être vide, si vide
une dernière bouffée, lutter pour ne pas perdre pied...
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