Dis-moi ce que tu vois
Ft.
Alkanor NaouiSans réponse depuis près de deux mois, je pique le sujet
Ma lettre pour Alkanor avait dû arriver à bon port lorsque je vis ma chouette taper au carreau de mon dortoir. Un petit Miamhibou pour la récompenser et la boule de plume retournait sur son perchoir pour y faire un petit somme. En ce samedi matin, le soleil brillait à travers les carreaux. Une source légèrement chaude dans les dortoirs, annonçant un printemps qui voulait pointer le bout de son nez. C’était une journée parfaite pour partir en escapade dans une forêt, sans craindre l’arrivée d’un orage soudain. Allongé sur mon lit, tout habillait, tandis que mes camarades étaient descendus prendre leur petit-déjeuner, Baghera, mon nouveau lapin fraîchement acheté à la BAM, posé sur mon torse, je pensais à tout ce que je pourrais montrer à ma nouvelle amie. Je n’avais pas pour habitude d’emmener des personnes dans mes repères secrets. Cependant, Alkanor semblait avoir la même vision du monde. Nous personnifions la nature et, parfois, réduisions à de simples objets le genre humain. Une bien triste conclusion, mais cela nous permettait de voir les choses d’une manière positive.
Lorsque l’après-midi sonna, je me décidai à laisser tomber le devoir que j’étais en train de faire. Il était presque terminé et cette pause, je la méritai amplement. J’avais demandé à la jeune sorcière de me rejoindre aux grilles de l’école. J’ignorais si elle se doutait qu’elle allait transplaner, pour la première fois peut-être. Je ne comptais pas l’emmener bien loin. Nous resterions dans le pays, loin des sorciers, loin de la population en général juste nous, nos yeux pour observer et notre esprit pour rêver. Je voulais lui montrer que le monde réel pouvait avoir une beauté similaire à celle que l’on peut trouver dans les livres. Il suffisait juste de savoir la chercher.
Une veste noire sur les épaules et l’écharpe de ma maison autour du cou, j’étais prêt à partir pour cette petite excursion. Je ne le faisais pas uniquement pour lui faire découvrir cette partie de mon univers, je le faisais aussi pour moi, pour me changer les idées. Pour oublier que ma sœur était dans ce lit d’hôpital, sans bouger, sans se rendre compte que le temps avançait. Sans elle. Je pensais à cela chaque fois que j’entendais le son de l’aiguille de l’horloge. Il résonnait dans ma tête et me rappelait que chaque seconde était perdue pour elle. Je secouai la tête pour chasser cela de mon esprit. Je voulais rester positif aujourd’hui. Je me dirigeai alors vers la sortie, puis une fois dans le parc, je laissai le soleil caresser ma peau de sa douce chaleur. L’herbe était humide, mais des élèves y étaient tout de même installés. Un léger souffle de vent et les arbres s’agitaient doucement, se balancer en un rythme irrégulier. Arrivé au niveau des grilles, j’attendis patiemment l’arrivée de ma nouvelle amie.
Ma lettre pour Alkanor avait dû arriver à bon port lorsque je vis ma chouette taper au carreau de mon dortoir. Un petit Miamhibou pour la récompenser et la boule de plume retournait sur son perchoir pour y faire un petit somme. En ce samedi matin, le soleil brillait à travers les carreaux. Une source légèrement chaude dans les dortoirs, annonçant un printemps qui voulait pointer le bout de son nez. C’était une journée parfaite pour partir en escapade dans une forêt, sans craindre l’arrivée d’un orage soudain. Allongé sur mon lit, tout habillait, tandis que mes camarades étaient descendus prendre leur petit-déjeuner, Baghera, mon nouveau lapin fraîchement acheté à la BAM, posé sur mon torse, je pensais à tout ce que je pourrais montrer à ma nouvelle amie. Je n’avais pas pour habitude d’emmener des personnes dans mes repères secrets. Cependant, Alkanor semblait avoir la même vision du monde. Nous personnifions la nature et, parfois, réduisions à de simples objets le genre humain. Une bien triste conclusion, mais cela nous permettait de voir les choses d’une manière positive.
Lorsque l’après-midi sonna, je me décidai à laisser tomber le devoir que j’étais en train de faire. Il était presque terminé et cette pause, je la méritai amplement. J’avais demandé à la jeune sorcière de me rejoindre aux grilles de l’école. J’ignorais si elle se doutait qu’elle allait transplaner, pour la première fois peut-être. Je ne comptais pas l’emmener bien loin. Nous resterions dans le pays, loin des sorciers, loin de la population en général juste nous, nos yeux pour observer et notre esprit pour rêver. Je voulais lui montrer que le monde réel pouvait avoir une beauté similaire à celle que l’on peut trouver dans les livres. Il suffisait juste de savoir la chercher.
Une veste noire sur les épaules et l’écharpe de ma maison autour du cou, j’étais prêt à partir pour cette petite excursion. Je ne le faisais pas uniquement pour lui faire découvrir cette partie de mon univers, je le faisais aussi pour moi, pour me changer les idées. Pour oublier que ma sœur était dans ce lit d’hôpital, sans bouger, sans se rendre compte que le temps avançait. Sans elle. Je pensais à cela chaque fois que j’entendais le son de l’aiguille de l’horloge. Il résonnait dans ma tête et me rappelait que chaque seconde était perdue pour elle. Je secouai la tête pour chasser cela de mon esprit. Je voulais rester positif aujourd’hui. Je me dirigeai alors vers la sortie, puis une fois dans le parc, je laissai le soleil caresser ma peau de sa douce chaleur. L’herbe était humide, mais des élèves y étaient tout de même installés. Un léger souffle de vent et les arbres s’agitaient doucement, se balancer en un rythme irrégulier. Arrivé au niveau des grilles, j’attendis patiemment l’arrivée de ma nouvelle amie.