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Cours n°6-EDM : Auberge
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Esteban R. Lefebvre
Esteban R. Lefebvre
Serdaigle
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Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Métamorphomage


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Cours n°6-EDM : Auberge
Esteban R. Lefebvre, le  Dim 1 Oct - 19:09

Autorisation des admins pour l'ouverture de l'ensemble des sujets mentionnés "Cours n°6-EDM..."


Cours n°6-EDM : Auberge Coursedmauberge


Un vieux bâtiment de pierre qui a néanmoins préservé son charme malgré les années et qui attirent aussi bien des touristes que les villageois. France, Vaucluse. Une autre destination ; une autre perspective loin de l’Angleterre et proche peut-être d'une autre culture. Changer d'air. Objectif : en apprendre davantage, non pas sur les Moldus, mais sur tout ce qui les entoure afin de comprendre que l'évidence n'est pas si évident. Établir une distinction entre les Sorciers et les Moldus, non pas pour diviser mais pour réunir concrètement grâce à des expériences.

Une température agréable malgré la saison -automne- et l'heure plus que tardive -23h00-. On peut observer aisément une grande forêt en contre-bas. L'auberge est juchée en hauteur, située parmi des maisons, boutiques et autres infrastructures de pierres propres au village.


ATTENTION/MESSAGE AUX ÉLÈVES
_____________________
MERCI DE NE PAS POSTER DANS CE SUJET POUR LE MOMENT.
VOUS SEREZ INFORMÉS QUAND CELA SERA POSSIBLE.
(Le début -non officiel- du cours se trouve ici)
Infos : LA mutuel entre profs/profs, profs/élèves, élèves/élèves dans la mesure du raisonable

_____________________


Dernière édition par Esteban R. Lefebvre le Mar 3 Oct - 18:50, édité 1 fois
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Re: Cours n°6-EDM : Auberge
Invité, le  Mar 3 Oct - 15:06


CRAC !

Dans un petit coin reculé de la France perdu loin des villes, voici un Pius sauvage qui arrive. Au bout de plusieurs transplanages entre sa colocation dans l’Allée des Embrumes et le Vaucluse, y avait un bout de chemin à parcourir tout de même. Mais bon, valait mieux ça que de prendre des transports moldus. Ça lui retournait bien plus l’estomac que le transplanage…
Quoique…
Non, il ne s’était jamais fait à la sensation du transplanage, en fait, malgré trois années de pratique. C’était toujours aussi désagréable. Comme un crochet qui venait directement lui prendre les tripes pour le déposer ailleurs. Un peu comme l’aurait fait un pécheur avec un poisson. Et lui n’avait rien d’un saumon, même si c’était une couleur qu’il affectionnait.

Arrivé dans un endroit qu’il connaissait déjà un peu pour avoir fait du repérage un peu plus tôt avec le merveilleux Lefebvre, il se dirigea d’un pas sûr, les talons dans les feuilles, pour se rendre au lieu indiqué : l’auberge du village. C’était cossu, typique, il ne parlait pas un mot de français et doutait que parler allemand ou latin soit bien perçu dans le coin. Alors il se contentait de sourire. C’était bien aussi, les sourires. Ça permettait une communication plus optimale. Ou optimisée. Avec un « O » majuscule quoi.

Un dernier regard sur le papier contenant ses indications avant de le ranger dans sa sacoche en cuir qui contenait, entre autre, ses affaires de toilettes et du linge propre. Ainsi que de quoi nourrir Morphée, sa grenouille narcoleptique offerte par Leo et qui dormait actuellement entre deux de ses bouclettes. Ça devait lui faire un petit nid douillet. Et une couverture. Ça partait un peu partout ces choses-là, mais on pouvait supputer que ça faisait partie du « look » du personnage.

Une fois à l’auberge, il constata que ses collègues n’étaient pas encore présents. La nuit était encore relativement jeune, il sortit sur le perron de l’auberge, évitant les interactions avec les personnes qu’il ne reconnaissait pas (donc, ne voyait pas), et commença à chercher dans sa sacoche de quoi fumer.

Comme il savait qu’il allait être en contact avec Esteban pendant quelques temps, il s’était fait beau, histoire de ne pas lui faire honte. Parce qu’avec des êtres aussi merveilleux dans ses fréquentations, il se devait de se montrer à la hauteur ! Ça tombait bien, la génétique l’avait dotée d’une grande taille. Pis, avec ses chaussures à talons et ses bouclettes (sans compter la figure de Morphée qui dormait là-dedans), sa figure était d’autant plus allongée.
Il s’était donc vêtu d’une chemise en soie couleur terre de Sienne. Des bretelles retenaient son pantalon noir, qui lui descendait aux chevilles. Pour une fois qu’il avait fait l’effort de porter un pantalon et non une robe de sorcier histoire de « faire couleur locale » avec les moldus, c’était important de le noter ! A son cou, un jabot de fond carmin, avec des motifs d’yeux de toutes les couleurs, de toutes les formes, de tous les cils. Même motif et couleurs que l’on retrouvait sur ses bretelles et ses chaussures. Parfois, l’on avait l’impression que les yeux suivaient du regard ou clignaient de l’œil. Probablement un sort d’animation… Ou un ressort de l’imagination.

Sa pipe entre ses mains gantées de blanc, histoire de dissimuler aux jeunes âmes innocentes qui accompagneraient Esteban son doigt amputé, il l’a remplie de tabac et d’un petit quelque chose en plus, afin d'anesthésier une douleur physique plus efficacement. Assez proches de ses expérimentations en potion, ce petit quelque chose, du temps où il était à Poudlard. Ça lui manquait un peu, rétrospectivement parlant. Ce genre d’expérimentations (même s’il était passé à bien plus intéressant dans ce domaine qui le passionnait jusqu’au plus profond de son âme perché), et ce qu’il avait pu vivre là-bas.

Remontant ses lunettes bicolores du Chicaneur (un côté bleu et un côté rose pour voir la vie différemment), il observa un instant, pensif, la lumière du réverbère le plus proche. Il faisait encore doux, mais pas assez pour qu’il se passe de son châle rosé.

Le temps était à la détente, un peu coupé du monde. Comme s’il était entré dans une sorte de sous-espace rien qu’à lui.
Le temps n’avait ainsi plus la même valeur, et l’attente se faisait moins ressentir.
Amy Shields
Amy Shields
Auror en formation
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Re: Cours n°6-EDM : Auberge
Amy Shields, le  Lun 16 Oct - 21:58

Un pied devant l'autre. Doucement mais sûrement. Trouver un endroit pour pouvoir transplaner en paix. Sentiment mitigé sur ce qu'elle allait faire. D'un côté l'excitation, déjà présente depuis une semaine maintenant, de l'autre l'anxiété. Parce que certes elle avait déjà vu c'était élèves. Mais elle n'avait encore jamais assisté à un cours en temps que membre accompagnant. Ouais le terme était super stylé. M'enfin bref. La brunette se dirigeait d'un pas plutôt lent vers un endroit sûr et sans sortilège anti transplanage. Elle avait dit au-revoir à Chartreux et espérait du plus profond de son être qu'elle allait passer pour prendre soin des animaux et qu'elle n'était pas inscrite pour ce cours là. Car oui, elle préférait éviter avoir affaire aux favoritisme ou autre. Valait mieux éviter. Enfin non il n'y en aurait pas c'était sûr. Amy n'était pas de ce genre. Soit. La petite ruelle sombre habituelle. 3 pas. Un claquement de langue. Et crac.

Les chaussures qui heurtent le sol. Rester droite, c'était fait. Yes, pas de gaffe pour commencer, c'était pas mal. La brunette vérifia que son sac ne s'était pas ouvert pendant le voyage et qu'elle n'avait rien perdu. Non ça avait l'air d'aller, le sac bleu clair était intact. Il fallait maintenant trouver l'endroit du rendez vous. Amy avait certes eu des informations, mais il fallait avouer que ça restait flou dans sa tête. La bonne nouvelle c'était que une fois lancée, tout s'était clair. C'était comme ça en général, le stress obstruait la vision et il suffisait d'un démarrage pour que ça aille mieux.

Tour sur elle même comme une enfant qui danse avant d'apercevoir les lumières de la taverne. Enfin auberge. Enfin vous avez compris. L'infirmière se dirigea vers celle-ci, pressée d'être au chaud pendant cette nuit. Le climat de France ne différait donc pas du climat de Grande Bretagne. Dommage, du soleil lui aurait fait plaisir. Du soleil en pleine nuit oui, pourquoi fallait il toujours être dans les conventions ?

Passer la porte, Amy poussa un soupire de satisfaction. La jeune femme s'avança dans l'entrée et déposa ses affaires à l'accueil. Elle enleva sa veste qui laissa voir son chemisier blanc bien repassé ainsi que son pantalon noir taille haute et fluide, pas collant à ses jambes. Mouvement de tête pour mettre les longs cheveux bruns en place avant d'entrer dans le salon. Amy avait eu vent des autres accompagnants, et il n'y en avait qu'un qu'elle connais sait. Le second lui était inconnu et par conséquent, impossible pour elle de le saluer puisqu'elle ne savait pas à quoi il ressemblait. Elle s'installa donc dans un des fauteuils confortables pour attendre l'arrivée de ce cher professeur et de ses élèves. Ça allait être drôle, oh oui. Les doigts qui glissent dans la poche pour en sortir un bonbon rose avant de le glisser entre les lèvres avant de lâcher un sourire pour elle même. Tout compte fait, elle était heureuse d'être là.
Esteban R. Lefebvre
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Re: Cours n°6-EDM : Auberge
Esteban R. Lefebvre, le  Jeu 19 Oct - 18:45

Aucun incident à déplorer durant le voyage pour le grand plaisir d'Esteban. Privilégier diverss moyens de transports fut un choix stratégique. Après plus de 4 heures de voyage, entre le Magicobus, l'avion pour la France et le bus pour le Vaucluse, il est éreinté sans doute comme ses élèves. Sauf que cela n'entache en rien son enthousiasme. Cela a du bon parfois d'être hyperactif !

Une fois dans l'auberge typique de la région du sud de la France, il avait salué leurs hôtes qui avait acceptés de les accueillir. Cela ne fut pas une mince affaire. Puis il avait remarqué son ami ô combien merveilleux : Asclépius. Le Français lui était  littéralement tombé dans les bras, un sourire énorme aux lèvres. Il lui avait complimenté sur sa tenue superbe et il avait ajouté qu'il est extrêmement fier d'avoir un ami aussi beau que lui. Ensuite, il avait salué l'infirmière de Poudlard, qu'il avait chaleureusement pris dans ses bras sans oublier de faire les présentation. C'est en tournant la tête qu'il avait vu un autre invité : Leo. Il avait déglutit bruyamment alors que Silwen-Le-Pervers l'encourageait de le pelotonner. Heureusement, il avait su résister à la tentation et après avoir présenté ses élèves aux trois personnel de Poudlard, il les avait tous et toutes invités à prendre place autour d'une table dans la salle de séjour en les priant de laisser leurs affaires dans une sortie de grand placard.



***


A présent, le jeune professeur est confortablement installé sur les genoux de son ami, sans aucune gêne apparente. Il coule un regard intéressé sur les autres personnes autour de la grande table : les élèves et les professeur.e.s. Certes, il se fait tard et le voyage pénible n'arrange pas vraiment les choses, mais cette étape d'information s'impose. Souhaitant attirer l'attention de tout le monde, il se racle bruyamment la gorge puis débute une longue explication d'une voix beaucoup trop fluette.

Vous devez être fatigué.e.s... Promis après cette mise au point vous pourrez vous rendre dans vos chambres. Le cours sera divisé en trois grandes parties sous forme d’exercices pratiques. D'ailleurs, le premier débute demain et histoire de vous guider un peu je vais faire une petite introduction. Comme vous le savez le Monde Sorcier et le monde Moldu sont différents et l'élément majeur de cette différenciation est la Magie. Bien que certains pourront dire que la Magie existe aussi dans le Monde Moldu dans une certaine mesure, mais cela peut faire cas d'un débat. Mais dans le Monde Sorcier c'est concret, naturel de l'utiliser je dirai. Cette Magie qui fait partie intégrante des Sorciers et Sorcières quel que soit leur sang fait donc partie de notre quotidien. Certains l'utilisent souvent, d'autres non voire s'empêchent de l'utiliser pour x raisons ce qui peut s'avérer dangereux il me semble. En bref, cette Magie est donc utilisée par exemple dans le cadre d'une enquête, un interrogatoire etc. On va prendre en compte ce genre de situations pour savoir comment les Moldus et les Sorciers les appréhendent avec des questions auxquelles vous devez répondre. Les voici : 1) Quels éléments, sortilèges etc peuvent être utilisés par les Sorciers et Sorcières dans le cadre d'une enquête ? 2) Selon vous qui de la Communauté Sorcière ou Moldus est la plus désavantagée face à la résolution d'une enquête telle qu'elle soit ? 3) Connaissez-vous des techniques fiables qu'utilisent les Moldus pour résoudre une enquête ?



Bonsoir à tous et à toutes ! Vous pouvez dès à présent poster dans ce sujet. Faites bien attention aux informations dans mon premier post et dans celui-ci. 30 points seront accordés pour la cohérence. Vous partez tous et toutes avec 30 points et tout au long du cours (jusqu'à la fin de celui-ci) cette note peut changer, je retirerai à chaque fois des points s'il y a un manque de cohérence.

Que devez-vous faire pour cette partie "théorique" ?

-Décrire ce que vous avez ressenti lors du voyage en avion et  vos sentiments/impressions quand vous avez découvert le lieu où se déroulera le cours (5 points au total pour les 2 descriptions. Conseil : minimum 5 lignes.)
-Répondre à au moins une question sur les 3 posées en bleu plus foncé. Pensez à développer un minimum. Cette exercice est noté sur 10 points.


Vous avez jusqu'au 25 octobre pour poster. Si question MP !


Bon RPs !

Steb'


Dernière édition par Esteban R. Lefebvre le Jeu 19 Oct - 19:52, édité 2 fois
Azaël Peverell
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Re: Cours n°6-EDM : Auberge
Azaël Peverell, le  Jeu 19 Oct - 19:26

Tu ne t'attendais pas du tout à ça. T'as tiré une drôle de tronche quand t'as appris que vous alliez prendre l'avion. Le magicobus, tu t'en fiches, tu connais, tu le prends tout le temps, c'est hyper pratique. Mais l'avion... Tu ne l'avais pris qu'une fois jusqu'à présent. Pour aller en Laponie, à la rencontre du Père Noël. Et, attention, alerte spoiler, tu détestes ça. Vraiment. Voler, t'adores. Mais sur un balai, cheveux au vent, quand t'es en plein contrôle de la direction que tu prends et de la vitesse. Et que tu ressens le vol. Pas dans une grosse boîte métallique qui fait un boucan d'enfer. En plus, c'est naze de devoir faire la queue avant, de passer ses bagages dans un espèce de truc qui bipe et que tu ne sais même pas à quoi ça sert. Et faut passer dans des portiques qui bipent aussi. Bref, les moldus sont hypers bruyants, c'est incroyable, et ça te file un mal de crâne pas possible.

Heureusement, Arty a passé le trajet à côté de toi. Tu l'as laissé côté hublot, parce que tu t'en tapes de voir des nuages, c'est nul. Franchement, vous auriez pu faire tout ce trajet en transplanage d'escorte, ça aurait été bien plus rapide. Mais ton pote a passé tout le temps du vol à parler avec de grands gestes, super enthousiaste. Comme d'hab. En fait, Arty a fait Arty, et toi, t'as fait toi. Tu l'écoutais en hochant la tête de temps en temps et en conservant un air blasé. En plus, y'a toujours des zones de perturbation dans ces fichus appareils moldus. Et ça tremble de tous les côtés. Et faut mettre une ceinture aussi. Paraît que c'est pour la sécurité. Mais tu comprends pas bien. Si l'avion s'écrase, attachés ou pas, vous êtes morts. Faut bien avouer que t'étais un peu en stress. Malgré ton super pyjama, t'as pas fermé l'oeil dans l'appareil. Toujours prêt. A quoi, tu sais pas trop. Mais en tous cas, ta baguette était bien à sa place dans ta poche, juste au cas où.

Et enfin, l'appareil a fini par se poser. Il était temps. Vous avez dû attendre vos bagages sur un grand tapis roulant, alors même qu'un simple Accio aurait suffit. Mais faut croire que c'est mieux de se compliquer la vie. Le voyage en bus a été plus tranquille. Tu le prends souvent dans les rues de Londres le bus moldu. T'as l'habitude, même si ce n'est pas vraiment un bus de voyage comme celui-ci, au moins, tu connais, et tu te sens à ta place. Et c'est vachement moins effrayant d'être sur la route que dans les airs sans rien contrôler du tout. Alors t'as continué à tirer ta tête de blasé habituelle, capuche de pyjama dragon sur la tête. Et t'as même piqué un petit somme. Peut être qu'Arty a continué à parler tout seul, allez savoir. Quoi que, il était peut être avec sa copine finalement. Bref, on s'en fout, tu dormais. Et ce n'est pas les cahots de la route qui risquaient de te réveiller.

Vous voilà bientôt devant une auberge. T'es sorti du bus en t'étirant. T'as récupéré tes affaires en regardant vaguement les lieux. Qui sont plutôt sympas, il faut bien l'avouer. Un petit village bien sympathique. Même si t'as des doutes quant aux animations que vous allez trouver dans un lieu aussi isolé. On va dire que prendre du recul sur la vie c'est sympa aussi. Surtout quand tu as vu les accompagnateurs déjà sur place. Bon, l'infirmière, tu la connais pas plus que ça, mais tu sais qu'elle est sympa. Mais les deux autres... C'est Leo et le Perché ! Alors t'es carrément content. Tu leur fais de grands sourires et des gestes de la main, tout fier de les retrouver ici. En plus, tu montres à ton pote perché que t'es en costume de Pyjamasque, et donc prêt à une éventuelle mission ! Si ça c'est pas magnifique. Alors même si vous vous étiez retrouvés au fond du cratère d'un volcan ou dans les abysses de l'océan, t'aurais été content de participer à ce voyage. T'as jamais eu autant de copains réunis au même endroit. Du coup, t'as plein d'idées qui fourmillent dans ta tête. T'es prêt à faire plein de conneries, pour peu qu'ils te suivent tous. Arty, Leo, et le Perché. Comment ça ils ont des responsabilités les deux derniers ? Boarf, suffira d'argumenter, ils ne devraient pas te refuser grand chose. C'est ça d'être dark, viril, pas tout seul, pas pouffy et plein de charisme.

Tu regardes partout autour de toi. L'auberge a l'air plutôt spacieuse, t'as envie de la visiter de fond en comble. Y'a peut être un grenier, ou une cave avec plein de trucs trop géniaux ! Ou mieux, des passages secrets souterrains qui mèneraient à un endroit trop classe ! Oublié le calvaire de l'avion et le long trajet en bus. Tu pètes la forme, t'as envie de tout découvrir, et tout de suite. Mais Lefebvre vous fait vous installer dans une salle. Ton sac déposé à l'endroit indiqué, tu t'assois à un bout de la table en essayant de passer outre le fait qu'Esteban ait préféré s'asseoir sur les genoux de quelqu'un que sur une chaise. C'est sûrement pour mieux pouvoir tripoter... C'est son truc après tout. T'écoutes son discours, ton pied tapotant le sol. T'as pas envie d'aller te coucher après toi. T'as envie de sortir, de fouiller, de fouiner et de partir en mission pour les Pyjamasques ! C'est sans doute la première fois que t'es aussi heureux d'être en cours. Vive les sorties scolaires.

Alors t'es même prêt à participer. Parce que Lefebvre pose des questions. Et que t'as envie qu'il soit content, comme toi t'es content. Mission de Pyjamasque oblige, il faut que tout le monde soit heureux. Tout ça te monte un peu à la tête. T'as peut être vachement manqué d'oxygène durant le trajet en avion et du coup t'as perdu tous les neurones qui te restaient. On va dire ça. Parce que comme ça t'as une excuse pour sourire comme un crétin. Mais qu'on se mette bien d'accord, tu restes hyper dark.

- J'y connais rien en ce qui concerne les techniques d'espionnage ou d'enquête des moldus. Par contre, pour les sorciers, il y a plein de trucs cool. Rien qu'une cape d'invisibilité par exemple. Bah on peut aller partout sans que personne ne sache qu'on est là. Du coup, on peut écouter plein de conversations hyper privées et tout. Facile. Par contre, faut pas se faire prendre comme un débutant. Faut rien faire bouger, rien faire tomber. Genre ouvrir une porte soi-même, si y'a des gens d'un côté ou de l'autre, même si on est invisible, bah ça fait se poser des questions. J'précise parce que y'a des gens pas hypers futés ici.

Ton regard s'est porté sur Ulysse à ce moment là. Puis sur le Pouffy manchot. Parce que ces deux-là, c'est sûrement les plus crétins présents dans la pièce, et ils seraient capables de se faire choper même en étant invisibles. Alors t'as beau être tout content, tout souriant et tout, fallait bien que tu balances quelques piques. Pour le plaisir. Le fun. Cette sortie va vraiment déboîter !
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Re: Cours n°6-EDM : Auberge
Invité, le  Jeu 19 Oct - 20:25

Kalén était arrivée pile à l'heure sur le lieu de rendez-vous donné par Mr Lefebvre à Poudlard. Tellement pile à l'heure, qu'à peine avait-elle eu le temps de déposer son sac à ses pieds, que déjà leur enseignant les entrainait vers de nouvelles aventures.
Et quelles aventures ! L'avion ! Lorsqu'elle avait entendu ce mot, la jeune fille avait ouvert de grands yeux ronds, pensant ne jamais tomber dessus dans le monde des sorciers. La jeune blairelle avait en effet eu l'occasion de prendre l'avion avec ses grands-parents paternels moldus, pour se rendre en Italie lorsqu'elle avait huit ans. L'expérience l'avait enchanté - même si ça ne valait pas la sensation du balais volant - mais elle n'avait jamais eu l'occasion de recommencer depuis.

Le voyage avait été long, ah ça oui ! Au début du périple, elle avait papoté avec Dragomir, mais le trajet en Magicobus l'avait littéralement rendue malade, et elle avait préféré garder la bouche fermée plutôt que de tout rendre sur son cousin. Ce fut donc un soulagement pour elle lorsqu'elle aperçut les sommets de Londres avant de descendre du transport magique.

Il avait fallu attendre un moment à l'aéroport. Il était grand, très grand, et très moderne aussi, offrant ainsi une distraction à ceux qui s'ennuyaient dans la salle d'embarquement.
Finalement, une voix féminine avait annoncé l'embarquement imminent de leur vol, et la petite troupe était montée dans l'engin.


Pour Kalén, le vol s'était très bien passé (elle n'en aurait peut-être pas dit autant pour tous ses camarades). Comme toujours, la sensation du décollage avait réveillé en elle les habituels papillons qui accompagnait l'imminence d'un vol. De plus, les progrès moldus avaient considérablement amélioré les conditions de voyage depuis son premier périple. Le bruit du décollage ne s'entendait pas, l'appareil était relativement spacieux, et chacun était entouré d'une panoplie de technologies moldues. Casques d'écoute, écrans à hologrammes en inter-communication, accès à l'Ultranet même à 10 000m d'altitude, on pouvait dire qu'ils étaient comblés.
La jeune fille eut un sourire amusée en voyant certains élèves de son école observer perplexes les robots et autres engins non-magiques de l'avion. Kalén crut même un instant que certains affichaient une mine dégoutée.
Le vol en lui-même se passa très bien. On leur servit une collation, pas miraculeuse (ah non, ça ça n'a pas changé par contre...) mais qui avait le mérite d'exister, au moment même où l'appareil traversait une zone de turbulences. Kalén se mit à rire franchement en voyant virevolter les jus d'orange et autres sodas, hors de leurs gobelets en plastiques, même si sa joie diminua fortement lorsque le sirop de pêche poisseux de son voisin atterrit sur sa chemise.


Enfin, l'avion atterrit. Les tympans complètement retournés en raison de l'augmentation soudaine de la pression atmosphérique, la demoiselle n'entendit pas les consignes de Mr Lefebvre et se contenta de suivre le groupe.
Au dehors, un autre bus les attendait - à cette vue, l'estomac de Kalén se contracta violemment, comme un dernier avertissement avant l'éjection automatique de son contenu - et les joyeux lurons entamèrent la dernière phase du voyage.
Kalén apprécia le trajet à travers les paysages de France. C'était un pays qu'elle ne connaissait pas et qu'elle trouvait relativement beau - même si, bien sûr, il n'arrivait pas à la cheville de sa terre natale.
La campagne française la surprit par sa diversité : on y trouvait tout à la fois des plaines, des zones montagneuses, des lacs, des forêts...
Puis, enfin, le bus infernal s'arrêta. Kalén descendit du car et se retrouva devant un endroit absolument sublime.

La masure qui se dressait devant elle lui rappela immédiatement certaines gravures datant du Moyen-Age qu'elle avait trouvé dans un antique grimoire de la bibliothèque. Des colombages semblaient orner les murs de pierre et une jolie horloge d'une autre époque était installée sur la façade.
Différente de l'architecture anglo-saxone, elle insuffla immédiatement à Kalén un sentiment profond de paix, de ceux que l'on ressent en arrivant dans sa maison de campagne pour les vacances d'été, après une année éreintante à trimer sous les devoirs et les examens.
Levant les yeux vers les étages, Kalén s'imagina immédiatement des lits moelleux recouverts de draps blancs, propres, qui sentaient la lavande - une plante locale - et dans lesquels elle passerait probablement les meilleures nuits de sa petite vie.
En regardant alentour, elle remarqua que l'auberge, érigée au sommet d'une petite colline, était entourée de montagnes aux sommets enneigées, coupée de toute civilisation. Oh, la jeune Poufsouffle espérait grandement que leur enseignant leur laisserait des quartiers libres pour aller se balader dans la région. Elle avait déjà hâte d'explorer les alentours, de découvrir les points de vues intéressants qui lui offriraient une vue encore plus magnifique sur le paysage.

Concentrant à nouveau son attention sur le groupe Kalén remarqua que tous étaient en train de pénétrer dans le bâtiment. Elle entra à son tour, et constata la présence de plusieurs autres adultes que la blairelle ne connaissait pas, et que Mr Lefebvre salua chaleureusement. Après avoir déposé ses affaires dans un placard avec celles de ses condisciples, elle prit place, tout comme eux, autour d'une grande table.
Installé sur les genoux d'un des hôtes, le Professeur d'Etude des Moldus leur présenta le programme. Kalén sourit en entendant les questions et leva la main pour y répondre.

"Pour la première question, je sais qu'il existe la potion nommée Veritaserum chez les Sorciers, afin de forcer quelqu'un à dire la vérité. Je n'en ai pas la certitude, mais j'imagine qu'elle est utilisée dans les interrogatoires menés par la police magique - son esprit s'égara un instant vers Elly pour revenir bien vite dans le séjour. Le sortilège "Prior Incanto" permet aussi de savoir quel est le dernier sort lancé par une baguette. On peut ainsi vérifier les dires d'un suspect s'il est pris sur les lieux du crime.
Ensuite, à chaud, sans y avoir vraiment réfléchit, je dirai que ce sont les Moldus qui sont le plus désavantagés lors de la résolution d'une enquête. En effet, les moyens qu'ils ont, bien que très développés, n'offrent pas la fiabilité absolue que nous donne, je pense, un breuvage comme celui que j'ai cité. La marge d'erreur doit être plus grande, et laisse d'ailleurs souvent place à des bavures policière, des erreurs qui ont conduit à condamner des innocents...
"

Elle s'arrêta un instant puis reprit, tachant d’apaiser sa voix qui s'était emballée.

"Enfin, je crois que les Moldus utilisent des techniques d'analyse d'AD... euh... d'ADM ? Je ne sais plus trop comment ça s'appelle. En tout cas, ils analysent les traces de sang, les cheveux, etc, éventuellement laissés sur la scène d'un crime pour savoir à qui ils appartiennent. Ce n'est pas une technique absolument fiable, mais ça permet de donner des indices aux enquêteurs."

Kalén se tut. En disant ces mots, elle s'était remémorée une série américaine qu'elle regardait quand elle était petite chez ses grand-parents moldus, où des agents de la sécurité moldus, des sortes d'Aurors du monde non-magique, effectuaient ses vérifications après un crime.
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Re: Cours n°6-EDM : Auberge
Invité, le  Ven 20 Oct - 12:21


PPeu après lui, arrivèrent une jeune femme qu’il ne connaissait ni de Merlin ou de Morgane, puis, quelqu’un de plus intéressant selon lui, non-Leo ! Ils se quittaient à la crèche pour se retrouver dans une auberge du sud de la France, tout cela par l’intermédiaire de son ami, actuellement professeur. Belle coïncidence. Si Azaël faisait partie du voyage, c’est comme s’ils avaient juste changés de couchage pour un temps, mais pas de colocation. Comme quoi, on finissait pas s’y habituer, à la tranquillité du quotidien. C’était pas désagréable.
Il leur offrit un sourire et quelques temps plus tard, Lefebvre débarqua avec sa troupe. Les retrouvailles furent émouvantes, poignantes, ahurissantes ! Un peu comme le métamorphomage ! Il ne manqua pas de le complimenter sur l’ensemble de sa tenue, parce que lui, savait comment porter le jaune. Et en recevant des compliments en retour, son cœur se mit à battre de joie. Il se sentait beau, lui aussi, d’un coup. C’était beau le pouvoir de l’amitié tout de même.

Pour cela qu’il souriait, tout heureux. Encore plus quand il vit son ami trop d4rk et trop styley, Azaël, dans son costume de Pyjamasque ! Oh, s’ils pouvaient partir en mission avec Esteban ! Ce serait fantastique ! Il avait définitivement bien fait de prendre son pyjama boursouflet rose avec lui : ainsi, il serait raccord. C’était très important de toujours rester fabuleux, en toutes situations. Et il était heureux que l’on voit ses efforts pour cela.
C’est avec des petites ailes des deux côtés du cœur (c’était tellement léger, comme un gâteau avec des œufs en neige !) qu’il prit place à la tablée, accueillant son professoral ami sur les genoux. Il l’avait déjà vu nu (ou quasi), et avait eu l’honneur d’assister à son mariage entre lui et lui-même. Probablement l’un des plus beaux moments de sa vie d’ailleurs. Véritable instant de grâce ! Donc, pas de problème pour les genoux. Même si, vu sa construction anatomique tout en os, ça ne devait pas être si confortable que ça.

Et ainsi, le cours débuta. Esteban débita son introduction, posa ses questions, et laissa l’ouverture aux élèves, leur donnant ainsi la possibilité de l’interaction. Belle performance pédagogique ! Il mentirait s’il disait qu’il n’était pas un tout petit peu enthousiaste. Non, en réalité, il était très enthousiaste, et c’était très difficile de le cacher tant on sentait la joie pétiller par tous les pores de son être.
En plus, son ami lui avait confié la mission sacro-sainte de répondre aux élèves pour cette introduction. Et il comptait bien s’acquitter de sa mission avec le plus de professionnalisme possible ! (même si la pédagogie et lui, ça faisait pas souvent bon ménage)

La tête posée sur l’épaule de son jaune ami, afin d’avoir une meilleure visibilité sur l’assistance, on eut dit une hydre, avec ces deux têtes disparates. Une hydre de la bonne humeur et du fabulous, très certainement.

C’est son pote Azaël, qui répondit en premier. Il acquiesça légèrement à ses propos. Parce que c’était pas faux. « - Tout à fait ! Comme vous le soulignez bien, la cape d’invisibilité ne permet pas d’amuïr les sons. Mais il s’agit là davantage d’une méthode d’espionnage que d’enquête. » Try again. De toute façon, le casque sombre, c’était bien plus efficace. Pis les bains de sang une fois par mois c'était rigolo, bien qu'un peu poisseux. Mais il ne se risquerait très certainement pas à donner un cours de magie noire à ces si charmantes petites têtes blondes.
Une autre demoiselle prit ensuite la parole. Elle semblait avoir beaucoup à dire et son flot de parole lui tira un sourire tout en dent, ainsi qu’un léger rire : « - Aha, vous en savez sur le sujet, Miss ! Mais laissez-en un peu aux autres ! Pour vous répondre, il s’agit de l’ADN ou acide désoxyribonucléique. » Il avait fait attention à bien articuler, au caillou certains voudraient prendre des notes. « - Il s’agit d’une molécule présente dans l’intégralité de votre organisme, des cheveux aux ongles, et qui contient à l’intérieur votre code génétique. Ainsi, il est possible d’effectivement l’utiliser pour l’enquête, encore faudrait-il avoir de quoi comparer l’ADN trouvé avec un autre. » Mais là on touchait aux questions de droits à l’intégrité, c’était un peu moins son domaine que tout ce qui pouvait toucher au corps humain. Non pas qu’il soit scientifique, mais quand on passait la majeure partie de ses journées à jouer avec des, autant savoir comment bien les mettre en pratique.

Avec un petit air rêveur sur ses activités et ses bras autour de la taille d’Esteban, il scrutait l’assistance, en attente d’une prochaine prise de parole. Ils se compliquaient un peu la vie, ces jeunes.
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Artemis Wildsmith, le  Ven 20 Oct - 18:59

Le magicobus c’était la première fois, et c’était fort rigolo. Ça valdingue dans tous les sens et Arty en profite pour regarder les rues qui défilent, il aimait bien, le bus, sans qu’il soit magique à vrai dire. Bien plus que le métro qui le rendait un peu claustrophobe, mais juste un peu. Alors vraiment, le voyage avait bien débuté. Parce que la perspective de l’avion était loin de l’inquiéter. Mais son pote par contre, n’était pas un adepte des avions. C’est dommage, voler c’est cool, au-dessus des nuages, faire coucou aux oiseaux qui voudraient s’aventurer là, avoir l’impression de dominer le monde alors que pas du tout parce qu’il n’y a pas de situation dans laquelle on n’est le plus vulnérable que lorsqu’on est passager d’un vol. (Très longue phrase) Il fallait donc qu’il se montre rassurant envers Azaël, qu’il le dorlote pour que l’autre ne puisse pas s’inquiéter. Et Arty ne connaissait pas d’autres moyens de rassurer que de s’exprimer fort, haut et avec beaucoup d’amour. Normal, et le Serpentard en était absolument tout à fait ravi, du moins le pensait-il.

En même temps, l’avion, pour le Blaireautin, c’était du commun, du banal et de l’ordinaire, le fait qu’il soit un moldu aidait beaucoup, faisait tout en réalité. C’était un transport qu’il avait l’habitude de prendre pour les vacances avec Papa & Maman afin de se rendre dans les destinations ensoleillées, avec des jeux aquatiques et des buffets à volonté. Les toboggans, surtout, c’était absolument génial. Et c’était justement ce dont il parlait à Azaël, essayait de lui faire partager ses souvenirs de vacances moldues. Bon l’autre n’écoutait certainement pas, mais bon, Arty avait l’habitude maintenant, le fait même que l’autre reste assis à ses côtés lui faisait du bien, malgré tout.
Il faut quand même préciser, qu’il essayait un peu de ne pas agacer les autres passagers et de se montrer absolument poli avec le personnel de l’avion, parce que comme ça, il eut droit à jus de fruit gratuit. Tellement il était mignon, c’est ainsi que ça marche la vie, en réalité.

Dans la dernière partie du trajet, le Poufsouffle fut incapable de dormir, contrairement à son pote. Il trépignait trop, il avait besoin de savoir où ils allaient exactement, à quoi cela ressemblerait et avec quoi ils allaient s’occuper. Belle façon de cacher son trouble de l’attention. Pas moyen de se reposer le Arty, on le sait bien. Il avait hésité à réveiller Zaza, mais quand même, il s’était contenté de coller son nez à la fenêtre, chien en balade. A peine s’il n’était pas essoufflé à cause de son excitation.

Et puis le lieu parfaitement champêtre. Avec l’obscurité, le Jaune & Noir ne pouvait pas tout distinguer, mais c’était merveilleux, absolument. L’endroit le plus choupinou de la Terre venait de l’accueillir, et ce n’était pas peu dire puisqu’il était lui-même choupinou. Arty tape dans ses mains et lâche des petits cris de joie. Il y avait tout dans ce petit village pittoresque, l’air de la campagne, des fleurs, une vieille bâtisse de pierre qui rappelait les plaisirs d’antan. Eloigné de tout et proche de soi-même. Non vraiment, le Blaireautin venait de découvrir l’endroit parfait pour son mariage. Un regard pour Mary au loin, parce que forcément, il y pense, juste à cet instant. Même si en vrai, il songe davantage à se marier avec Azaël, ce serait tellement plus simple.
Il avait toujours rêvé, de toute façon, d’un mariage champêtre, en pleine nature, et ici semblait être l’idéal. Il ne manquait plus que les joyeux petits lampions pour éclairer leur chemin. En même temps, c’était tout comme, avec Lefebvre qui ouvrait la marche.  
Le Poufsouffle se sent dorénavant l’âme d’un fermier, d’un campagnard, mieux, d’un berger, prêt à se lever tôt pour s’occuper de ses animaux. Il se demande alors s’il y a des chèvres quelque part. Il veut voir des chèvres. Ou des moutons. Ou les deux.

Il s’assit alors dans la large pièce à côté de son pote. Il aurait peut-être dû en profiter avant pour remettre son pyjama à l’endroit, mais ça ne lui avait pas traversé l’esprit, pas encore. Parce qu’il est trop occupé à observer Lefebvre sur les genoux d’un homme avec une grenouille dans les cheveux. C’est pas tant la posture qui surprend, c’est juste qu’il trouve ça cool, et qu’il a envie de faire pareil. Etre sur les genoux de quelqu’un, parce que la grenouille dans les cheveux, il ne sait pas trop. Il s’accoude sur la table et pose sa tête dans le creux de ses mains, admiratif devant le discours du professeur, yeux rivés et pétillants.
Le temps que les questions arrivent réellement au cerveau du Blaireautin, deux élèves ont déjà répondu. Son pote, qui débordait d’enthousiasme au point qu’Arty se demanda s’il devait prendre sa température avec le dos de sa main et Kalén, une camarade jaune.

Il était déçu un peu, il aurait bien voulu parler du sortilège Prior Incanto, après tout, c’était ce qui les avait vendus Zaza & lui lors du saccage de la salle des profs, il le connaissait bien et faisait partie intégrante d’une enquête policière magique. Mais il continue de réfléchir. Parce qu’il est coincé maintenant, il ne sait pas trop. Pourtant, il ne peut pas laisser son esprit vagabonder ailleurs, il se dit qu’il fallait absolument qu’il écoute et qu’il se triture les méninges. Ça allait servir, à tous les coups, il devait savoir les armes et les tactiques de l’ennemi quand il deviendrait un véritable bandit recherché, pour essayer de contrecarrer les plans de la police magique. Ou alors justement pour éviter de devenir trop recherché. Mais c’était peut-être ça le truc, ne pas laisser de traces.

- Avant tout ça, je sais pas, les sorciers comme les moldus aussi peut-être, sûrement, utilisent ce qu’ils ont lorsqu’ils arrivent sur les lieux d’un crime. Vous savez, leurs yeux, leur odorat, le goûter oui pourquoi pas ! J’pense que c’est la première étape d’une enquête, essayer de voir si les criminels n'ont pas laissé de traces. Sinon après y’a la mise sur écoute, avec des micros cachés et un vieux camion dans la rue pour surveiller. Mais comme l’a dit le gentil Monsieur, il s’agit plus d’espionnage.

Sauf que l'espionnage c'est cool et qu'il faut en parler.
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Invité, le  Ven 20 Oct - 21:40

Bah vous savez quoi ? J'ai le LA d'Lyan.
Puis j'ai zappé de vous lire parce que j'étais pas trop là, alors j'ai pas tout tout suivi du RP d'à côté mais je pense à vous un peu.


Ils arrivent peu à peu, les uns qu'on aime, les autres qu'on aime bien la dernière classe qui compte pas parce qu'on les connait pas. J'en ai rien à faire des têtes qu'on voit seulement en cours, autant les ignorer tout de suite avant de se fatiguer à retenir quelque chose, ils sont d'une autre génération. Direction le voyage ! Pleins de moyens de transport, on va prendre l'avion, j'ai déjà pris ça ! Bah ouai, quand on sait pas transplanner on se débrouille avec les moyens du bord, tant pis pour ceux qui l'ont jamais pris, ils avaient qu'à pas savoir transplanner ! Je jette un œil à Ellana qui a pas l'air franchement ravie (J'ai son L.A, je suis donc omniscient, et toc !), je m'approche d'elle pour lui signaler que je peux l'aider si elle a besoin, puis direction la route, toutes les affaires dans le sac, Flori toujours dans la main, elle quitte jamais ma main, même si parfois j'utilise mes mains, bah elle est toujours là, faut le savoir c'est tout.

La première partie, le magicobus, c'est pas très compliqué , je pense que la plupart des élèves ont déjà pris le magicobus au moins une fois, mais même si ils ne l'ont jamais pris ça n'a rien de bien moldu, c'est un moyen de transport sorcier donc on s'y fait vite. Direction l'aéroport ensuite, on va en France selon ce que dit tout ce qu'on a sous la main, le voyage devrait clairement pas être très long. Va falloir prendre sur soi, je sens tout de même les battements de mon cœur qui s'accélèrent, je suis pas certain d'être encore totalement à l'aise avec l'avion. Je reste tout près de la serpente et je garde ma main dans la sienne, en espérant que ce soit plus rassurant qu'autre chose. Assis dans l'avion, je me mets à lui parler, ça me fait du bien de lui expliquer quelques trucs.

- La madame elle dit des choses que tous ceux qui ont déjà pris beaucoup l'avion écoutent pas trop parce que c'est toujours la même chose, t'en fais pas ça va bien se passer.

Je me fais passer pour serein, mais quand l'engin commence à s'élever dans les cieux je suis tout sauf tout à fait sûr de moi, pourtant j'affiche un air confiant, et continue d'essayer de la rassurer de quelque manière, c'est à moi de le faire, elle est plus dans le mal que moi.

Une fois en l'air tout va mieux, y'a pas de soucis de ce côté là on dirait qu'il ne se passe rien du tout, la seule chose c'est que la vitesse de l'engin fait qu'on ressent une petite pression, mais sinon rien ne se ressent, alors je suis calme et sage, parce que je préfère être sage qu'autre chose. L'atterrissage est beaucoup plus tranquille, je préfère cette partie que le décollage où l'avion se tortille dans tous les sens quand il est en l'air, là au moins ça part direct, on transperce les nuages et d'un coup on voit la terre, c'est plutôt beau !

Nouveau voyage une fois arrivés, en bus cette fois, c'est comme le magicobus mais en beaucoup plus lent, c'est calme, le cahot du véhicule me berce et je commence à ressentir une grosse fatigue, tant est si bien que je finis par poser ma tête contre l'épaule d'Ellana de fatigue, cherchant cependant à ne pas m'endormir à tout prix. Quand on arrive finalement il commence à être tard, je sens que j'ai besoin d'une longue nuit de sommeil, mais une fois arrivés je laisse tout de même mon regard tourner autour, pour essayer d'apprécier un peu le paysage. On dirait le paysage de Poudlard, il y a une grande forêt, bon d'accord c'est absolument pas la forêt interdite mais on pourrait s'y méprendre dans le noir, sauf que c'est un peu plus moldu, je ressens un manque de magie dans l’atmosphère, sans mon nid à Poudlard j'ai l'impression que les sorciers ne sont pas là. Ça me démange, je regarde un peu partout, c'est silencieux aussi, à part notre petit groupe ça grouille de vide. On arrive au niveau d'une grande grande maison, plus grande que la cabane du garde chasse c'est pour dire, on a assez de place j'imagine !

Ça reste quand même dans l'esprit de Poudlard. Je veux dire, on voit bien que c'est pas Londre là où on est, ça transpire le petit village bien sympathique comme Godric's Hollow mais version moldue, d'ailleurs je dis que c'est moldu et tout, mais si ça se trouve c'est totalement magique ici et c'est ma psychologie nulle qui agit. Enfin bon, c'est quand même plutôt cool comme endroit, on respire bien.

En entrant dans la grande maison je vois des gens que je connais, y'a Amy ma coupine de batte au Quidditch à qui je fais un petit coucou, puis y'a le monsieur au chapeau en aluminium ! Oh ! Je l'aime bien lui là, ce monsieur, faut que j'aille lui parler. Je fais un signe comme quoi je vais vers lui et puis j'y vais, Flori tendue dans sa direction, c'est un peu un pépé mais c'est sûrement pour faire parler les manchots alors je vais pas le laisser en paix, ce serait un peu trop facile et impossible.

- Coucou Monsieur ! Je vous présente Flori, c'est ma rose ! J'ai pas votre chapeau mais j'en prend bien soin vous inquiétez pas !

Je suis tout content de les présenter, je l'aime bien moi ce monsieur, mais on est occupés à devoir parler avec le professeur qui s'est assis sur les genoux de quelqu'un d'autre qui a choisi de prendre la parole, je fais coucou au monsieur qu'est passé sous monsieur Lefebvre puis me concentre sur les paroles, on doit répondre à des questions, oh j'ai pas envie moi, de répondre à ses questions. J'essaye de me concentrer sur mes réponses et celles des petits camarades, va falloir assurer, sinon on ira pas se coucher !

- Des techniques de sorciers pour résoudre des enquêtes y'en a pas mal j'imagine, déjà si le meurtrier est un sorcier et qu'il a laissé une baguette un expert en baguettes peut trouver à qui appartient la baguette et quel est le dernier sort utilisé par la baguette ! Ensuite euh...bah y'a des sorts pour trouver si y'a une trace de magie dans les parages, je connais pas le sort par contre, désolé...

Bon j'ai donné des éléments, les autres peuvent rebondir dessus, en plus je suis presque sûr que je dis la vérité, c'est rare que je dise trop de bêtises d'ailleurs, j'ai comme un sixième sens qui me souffle la bonne réponse à chaque fois, je suis vraiment génial.
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Invité, le  Sam 21 Oct - 13:33

LA d'Elhiya ♥

Ce fut quatre heures de pur torture. Pire que le marathon.
D'abord le magicobus, il y avait comme un air d'habitude, sans encombres.

Puis, elle prit l'avion pour la troisième fois de sa vie. Avec regret, elle avait du abandonner pas mal de liquide. Quel gâchis.
Rester enfermée, agglutinée, et presque collée à  d'autres petites gens avait failli la rendre folle. Elle s'était raccrochée à un dernier brin d'humanité, et au doux visage d'Elhiya pour ne pas lâcher de remarques désagréables. Elle prenait son rôle de baby sitter très à cœur. Le gamin devait s'estimer chanceux.
L'odeur de désinfectant lui irritait le nez. Elle semblait être la seule à s'en apercevoir ou la seule à en être incommodée.  
Le vrombissement du moteur lors du décollage fut le plus apaisant, l’atterrissage une libération.
Elle préférait s'avouer qu'un transplanage ou un porte au loin aurait été bien pire.
La belle avait fini par arracher l'emballage d'une sucette et à la mâchouiller durant tout le voyage pour se détendre en faisant craquer les jointures de ses doigts. Soulagement. Le sucre lui redonna le moral.
Elle était au dessus des nuages. Comment ne pas ressentir une pointe d'émerveillement?

Destination la France. Là, à ce moment où elle allait pour la première fois fouler les terres françaises, elle ressentit une sorte de plénitude qui montait par vagues dans son âme. Ce pays avait toujours représenté beaucoup de rêves de jeunesse. Elle avait même commencé à apprendre le français il y a quelques années. Son accent s'était enfin un peu amélioré. Elle était tombée amoureuse de cette langue. C'était un air qu'elle n'avait pas respiré, qui ne serait pas pourri par toutes ses mauvaises pensées. Ses jambes auraient pu courir au devant d'elle.

Le bus fut une partie de plaisir où Elhiya s'assoupit pendant quelques minutes. Il avait fallu la convaincre qu'Eury était capable de surveiller un môme pendant un court laps de temps lui permettant d'avoir une bonne mine le lendemain. Cela avait été rude mais elle avait capitulé. Sa tête dodelinait, adorable, retombant parfois sur l'épaule de l'autre verte et argent. C'était un des plus beaux spectacles au monde. Elle retrouvait toute l'innocence de la gamine qu'elle avait rencontrée des années auparavant.

Quand ils furent arrivés, le cadre lui plu immédiatement. Sans prétention. Elle pourrait sans mal se fondre dans le décor, au contact de la Nature. Car plus que tout, la forêt dont on pouvait apercevoir la lisière même dans la nuit, l'enchantait. La jeune femme pouvait passer des heures allongées entre les racines à scruter un bout de ciel à travers les feuillages. Elle aurait voulu entendre le chant des oiseaux mais la nuit, impitoyable, la tenait en éveil, au creux de ses mains, prête à toutes les folies.
L'Anglaise s'était éprise de l'odeur humide des pierres en arrivant devant l'auberge, et avait laissé la douceur des songes l'emportait. Elle n'avait pas besoin de fermer les yeux, imaginant déjà l'aventure que pourrait leur avoir réserver Monsieur Lefebvre. La magie opérait.

Ce cours avait l'intérêt de la divertir particulièrement avec un professeur qui l'empêcherait de tomber dans les affres de l'ennui. C'était ce dont elle avait besoin. Penser à autre chose.
Pourtant, la réalité la rattrapait toujours. Sale ennemie. Après avoir déposé ses affaires et s'être assise presque joyeusement, elle écouta patiemment les réponses avant de prendre la parole à son tour.

Les moldus n'étaient pas fiables. Elle le savait vu qu'elle avait essayé de soutirer des informations qu'ils ne possédaient pas. Mener des enquêtes. Cela lui rappela un souvenir au goût âpre qui continuait de vivre. Maintenant.

« Techniques fiables.... je dirais qu'avec de la confrontation de témoignages à partir d'interrogatoires, vérifier la concordance des dires en fonction de la plausibilité des événements. C'est mathématique. On peut arriver à avoir un aperçu qui ne sera pas des plus fiables mais c'est déjà un début je pense.  Dans une enquête la communication est importante. Il faut poser des questions claires et pas alambiquées. Consigner toutes les informations et indices peut s'avérer très utile au fil de l'enquête pour ne rien omettre. Les photographies sont tout autant d'indices ré exploitables, autant avoir un appareil avec une bonne résolution.
Mener une enquête en connaissant déjà une personne est complètement différent. Cela peut passer par l'analyse de relevées bancaires et téléphoniques, des messages envoyés par mail, les réseaux sociaux même si je vous avoue que je ne suis pas une spécialiste de ces derniers. »
dit-elle en soupirant. Sa voix paraissait un peu mécanique.
Elle était passée maître dans l'art de la filature, de l'espionnage et surtout dans le dérobement de données de manière illégale.  

« Quand au désavantage entre les deux mondes sorciers et moldus, je dirais qu'il n'y a rien de pire que le mensonge. De l'apprendre après coup. La vérité est encore plus amère. Devoir tout revérifier, recorriger son tir... Je pense que mon point de vue est assez clair sur cette question. »
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Re: Cours n°6-EDM : Auberge
Dragomir Orton, le  Sam 21 Oct - 17:00

Ah la simple évocation du trajet un léger frisson parcourure le garçon.
Voici quelques petites choses à savoir si vous voulez balader votre Dragomir. Premièrement, pas de transplanage pas de marche longue, pas de vélo, de trottinette, de poudre de cheminette (ou alors avec du papier bulle autour de la jambe sisisi), pas de poney, de cheval, de lipizzan, d’hippocampe ou n'importe quel équidé car il ne peut pas plier le genou. Dans les transport en commun il se doit d’être obligatoirement ASSIS car le freinage serait mortel.

Cahincaha, la baguette levée et sa valise suivant sagement comme un petit chien, Dragomir trouva avec soulagement une place assise dans le magicobus. Le trajet ponctué des BANG fréquents du transplanage fut plutôt agréable. Dragomir discuta un bon moment avec sa cousine Kalèn avant qu'elle ne se taise abruptement, le teint verdâtre.

Arrivée dans l'aéroport Dragomir ne pu s’empêcher une grimace de dédain. Il aimait bien les moldus mais vraiment... Pourquoi autant de lumières de spots d'énergie dépensées lorsque le soleil tape sur les baies vitrées? S'en suivirent quelques petit problèmes auquel ils fallait s'attendre. Kalèn du porter la valise du français, hors de question de révéler le secret magique, du moins pas cette année. la jeune fille chancelant sous le poids des deux valises fut heureusement remplacée par une charmante hôtesse.

-Votre valise est étonnamment lourde monsieur! Dit elle dans un charmant petit accent d’Europe de l'est (ou du Cantal allez savoir) Que pouvez vous bien transporter?

Seulement quelques vêtements et livres et aussi un strut... un bilboquet!

Le tension était palpable, une gaffe de plus et il était bon pour un interrogatoire. D'autant plus que sa canne sonna dans un portique bizarre et qu'il dut faire tout un foin pour leur expliquer qu'elle n'était pas creuse et ne contenait pas d'armes.
L'attente fut un peu longue avant de finalement après maintes vérifications, pouvoir embarquer dans l'avion.

L'avion parlons en...
Dragomir n'aimait pas son aspect et encore moins le "concept" de l'avion. Déchirer l'air en polluant tout sur son passage dans un bruit de tonnerre. Et les moldus appelait cela voler... Violer le ciel oui! Les sièges trop petits et trop proches pour que le garçon puisse tendre sa jambe, le bruit constant et bien d'autres choses lui firent regretter le balai. De plus, le garçon un tantinet précieux ne put s’empêcher de remarquer deux  chewing-gums sous son siège, seulement âgées de quelques heure d'après la texture poisseuse et chaude.

L'atterrissage fut une véritable bénédiction. Le trajet suivant se déroula sans encombre (avec une Kalèn toujours muette). Lorsqu'il posèrent enfin le pied à terre Dragomir vacilla. Il ne savaient pas du tout où ils se trouvait. En France évidement mais où? Le garçon ferma les yeux et souris, le chant des cigales et la douceurs du vent... dans le Périgord? Il tata du pied la terre, non, trop noire. Dans le Gard alors? Non pas assez de moustiques. Alors peut être dans le Lubéron?  Toujours pas, pas suffisamment de cigales. Le garçon finit pas hausser les épaules. Peut importe où il était, il y était avec ses meilleurs amis, un prof un peu barge, un peu de famille et une touche d'aventure, il y avait pire comme voyage non?

La maison lui plut immédiatement. S'il a avait eu les moyens il l'aurait achetée sans réfléchir et sans même avoir vu la salle de bain. En entrant il avisa l’infirmière, la dame au galion. Il lui offrit un grand sourire. Le cours commençait, quoi! Si tard! Les questions partaient et les réponses fusaient. Dragomir leva la main, sur de lui.

-Mon frère ma parlé d'une histoire sur l'inventivité des moldus. Un cambrioleur à été arrêté grâce à la reconnaissance de l'empreinte de son oreille qu'il collait toujours aux portes avant d’entrer par effraction. C'est assez ingénieux. Bien qu'un peu ridicule.
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Re: Cours n°6-EDM : Auberge
Gaëlle Panyella, le  Dim 22 Oct - 21:14

Il y a eu le début, dans le coin, elle était là, esseulée, un peu paumée, avec cette couronne maladroitement posée sur sa tête, les larmes jonchant ses yeux rouges, la fatigue au creux du ventre (bien-sûr que oui c'est possible) dans sa tête ça tournait, et même que ça allait plutôt vite
Incompréhension face aux actes des différentes personnes présentes, un bousculement, d'accord, mais pourquoi ? Il fallait la faire partir, pas tenter la provocation ce n'était pas le moment, non non. Cet acte inutile n'avait pas eu énormément de conséquences
Par contre celui qui avait donné la couronne, il est revenu, lui a repris puis va mettre tout ça sur le crâne de la diablesse, alors y'avait comme cette trahison qui ronge l'esprit, même pour les inconnus l'assassin vaut mieux, du grand n'importe quoi
C'est toujours les méchants qui gagnent t'façon : ouais, y'a un soupçon de mauvaise foi
Maintenant elle se retourne dans son coin, arrêtant de cracher sur le passé présent, enfin, c'est une idée
Artemis revient, tentative de la rassurer. Elle veut pas mais ne dit rien, y'a plus de volonté, elle râle, elle veut plus, elle tremble, Mary cassée, il suffit qu'on repose un élément au mauvais endroit pour que les rouages grincent t'façon
Bah là elle est déréglée, pas prête à remonter, le teint cireux, ce voyage, tout ça, elle a envie de souffler dessus, qu'il disparaisse, retour dans un de ces beaux lits douillet
C'est une belle, d'idée. On ne peut pas la lui reprocher
Malheureusement, pas possible, voilà qu'elle ne peut se contenter que du bref câlin, puis de se relever
Et il veut partir, alors elle dit oui, d'accord, barre toi si tu veux
Sentiment de trahison, d'abandon, mais y'a aussi du déjà-vu, ouais, ils aiment bien l'abandonner, raison inconnue, elle doit faire peur sans doutes
Ils, les gens bien évidemment, comme une passion, elle s'entiche, fait tâche, puis finalement la peinture s'étale et ne donne qu'un brun-noir dégueulasse, une mélasse, loin du bleu et du vert distinct
Ce n'est pas grave, mais au fond, ça blesse, ici et là, dans le coeur, quand c'est de plus en plus, des répétitions, eh oui, on tourne en rond, la routine s'installe, avec son petit étau de fer chauffé, la peau est brûlée à vif

Le professeur annonce la suite, hochement de tête, elle écoute pas trop, toujours perturbée
Alors elle lance, un peu partout, des regards de haine, de déni, avec lassitude, c'est pas drôle, c'est pas joli, mais dans ce pyjama phénix elle se sent pousser des ailes, d'ange noir malheureusement, mais on fait avec ce qu'on a
Suivre le groupe, la troupe, ce ' un ' qu'ils forment tous pour le moment, tout de suite, ça lui plaît pas mais elle a pas la force de faire autre chose, Mary qui forme un tout avec ceux qu'elle aime, qu'elle n'aime pas, au final ça donne une drôle d'odeur, de mixe, c'est pas un milkshake qu'elle prendrait plaisir à boire

En premier ils passent par le magicobus, ça plaît pas tant que ça, compressée, sa tête se laisse aller, contre les vitres, le sol, au final en sortant elle n'en sait pas plus que nous, que vous, que moi
Ses cheveux sont partis dans tous les sens quand elle reprend conscience de ce qui l'entoure, partout y'a des mèches, c'est pire que d'habitude
Ensuite elle vient croiser ses yeux dans le reflet d'une vitre, ils avancent tous un peu, et elle regarde les cernes, de jolies poches ceci dit, un peu violettes mais c'est pas grave
Un instant, ça joue, on retourne un peu, ces trucs bizarroïdes, ça rend pas beau, mais personne regarde, enfin elle espère, sinon c'est pas super super grave, tant qu'il y a de l'amusement, c'est le principal
Non ?
La suite se passe, un peu, se traîne, beaucoup, finalement on se retrouve dans un oiseau géant, c'est rigolo, Mary elle adore ça, elle passerait sa vie là-dedans
Pendant le trajet, les paysages défilent, la gamine ne décolle pas une fois son nez de la vitre, c'est vraiment sympa, les avions
D'un coup, elle aussi c'est un piu, et si seulement ça pouvait ne pas s'arrêter, cette impression, de voler, de surplomber le monde, les nuages
Un moment y'a une envie, comme ça, de casser une vitre et de se laisser tomber, mais la science elle lui a bien fait comprendre que c'est pas une super bonne idée, puis les autres, ils ont rien demandé, dommage qu'ils ne veulent pas se sacrifier, en lisant dans ses jolies petites pensées pessimistes
Alala, ces sorciers...
Le plus drôle, c'est quand ça tangue, quand y'a des perturbations. Le vent il est jamais au grand jamais content, un peu comme eux, comme tout le monde même, autant généraliser, si quelqu'un peut lui présenter quelqu'un de toujours heureux, bah elle sera ravie, en attendant, bah voilà quoi
Et au final, atterrissage
Quand une gosse attendrie par ce qu'elle vient de voir applaudit, en murmurant encore, encore mais que personne ne l'entend, ne la suit, bah c'est un peu triste, fâcheux, mais vu qu'ils sont plusieurs dans sa tête bah ça passe, c'est pas trop méchant, ni douloureux
Faut bien se contenter des amis imaginaires quand il n'y a qu'eux
Dernière étape du trajet : le bus, et ça Mary connaît, pareil que tout, l'avantage du désavantage d'être née moldue c'est qu'il n'y a pas de surprises, c'est la banalité, puis une fois que le monde sorcier est connu, y'a cette impression de ne rien avoir à découvrir
Qu'est-ce qu'ils ressentent, eux ? Qui n'ont jamais pris quoi que ce soit parmi tout ça ?
Peur ? Appréhension ? Y'a un paquet de détails qui peuvent faire la différence au final
Là aussi, c'est seule que le trajet se poursuit, Arty encore boudé
Puis, c'est le soupire, l'heure de la sieste, un peu fatiguée d'avoir été émerveillée

Tu-tu-tu
L'arrivée : destination
Destination : arrivée plutôt
Aucune importance, en tous cas, ils sont là, et c'est l'heure de sortir quoi
Le pas est lourd, penaud, c'est qu'elle s'est un peu calmée, puis éviter, de croiser, les regards, les cheveux, ne pas que ces personnes dérangeantes entrent dans son champ de vision, c'est ce qui importe, là, tout de suite
Malheureusement, rien ne joue en la faveur d'une potentielle bonne humeur. C'est un peu comme un village, et ça ressemble fort à la maison, celle qu'elle adorait quitter pour se rendre dans l'école qu'est Poudlard (oui parce que maintenant, elle n'aime aucune des deux options)
Du coup, l'option " changer d'air ", bah ça foire un peu, et tout redevient maussade, mais ça reste coloré, y'a Arty, pas loin, même quand elle râle, il n'empêche que ça reste joli un peu partout
Puis ils entrent, découverte d'un nouvel endroit, des visages connus, mais elle s'en fiche, elle devient une de ces personnes " ranafoutre "
Lorsque c'est enfin l'heure d'avoir des paillettes, il se trouve qu'il n'y a rien
Fâcheux direz-vous, mais la gosse s'en fou, alors... Tant pis
Dans son coin, elle observe quand même d'un œil vitreux, ouais bon c'est quand même pas mal
Allez, un effort ? Oui !
Même qu'avec de la volonté, elle relève la tête, écoute les réponse, le prof il est ririgolo, alors un sourire vient, deux secondes trente, mais c'est déjà ça
Assis sur des genoux, comme si de rien n'était
Les réponses, des autres, ceux dont elle s'en balance totalement, bah ça l'intéresse, d'un coup, ouais, elle se voit bien détective d'un soir, un jour, ou même toute une vie
Le problème dans ces grandes idées, c'est que autant se le dire, elle est pas très perspicace pour une serdaigle
Mais soit, elle en a vu, des séries, à la télévisions, les enquêtes, quand elle revient et qu'elle s'ennuie, en déprimant, mangeant de la glace, on peut dire qu'elle s'y connait un peu, du coup

~ Je sais pas comment ils font les sorciers, mais j'crois qu'ils ont des sorts sympas... une voix, qui tente de s'imposer, parce que y'a du monde, là, autour, et que à part crier de peur, bah elle sait pas faire grand chose lorsqu'il y a du monde Mais les moldus, ils ont des trucs cioul. Genre déjà y'a des mentalistes vous voyez, des gens biens... Un peu fou sans doutes. Puis y'a une sorte de poudre toute blanche pour les empruntes ! Et de la pâte bizarre aussi. Puis ils mettent des chiffres un peu partout pour s'organiser. Et avec leurs machines ils savent reconnaître tout plein de trucs !

Bon, ok, elle en sait pas tant qu'elle le pense, mais au moins elle a essayé

Vanille Fleury
Vanille Fleury
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Cinquième année

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: Cours n°6-EDM : Auberge
Vanille Fleury, le  Lun 23 Oct - 6:47

Le regard dans le vide et les pensées bien loin, je regarde à peine le petit qui semble vouloir m'arracher la tête
avis-je donc déjà vu pareille haine dans un regard ? aurais-je l'occasion de regarder une nouvelle fois ses yeux noir de mépris ?
petite moue amusée alors que ma tête colle son joli sourire habituel sur le visage angélique de l'enfant jaune
un combat mental alors que mon image vole sans cesse en éclat remplacée directement par mon imagination tant dis que je vacille entre le monde de l'irréel et celui d'une subjectif normalité
un petit serpent que je n'avais pas remarqué arrive vers moi et mes lèvres s'étirent de quelque peu alors que je revient de quelques centimètres de raison vers la terre, observation il s'avance et me rend la couronne que j'avais l'impression de m'être faite volée, cette fois ci mon sourire illumine la pièce alors que ses paroles ricochent contre mes tympans bientôt saisie dans le sens que moi seule souhaite leur donner __ enfolle c'est joli, c'est moi ? un battement de cœur, un battement de cils puis un baiser volant lâché dans sa direction alors que fière du diadème je me fais la promesse de le mériter
rester sage comme une image après tout une princesse se doit de marcher droit n'est-il pas ?

Le bonheur bien vite remplacer quand l'annonce tombe jetant un froid sur mon être tout entier
le blaireau est part d'une pique lancée au hasard sans qu'elle ne trouve réellement sa cible et c'est vers un autre que mon regard angoissé se tourne après mon cœur. L'avion ? Vraiment ? crient mes yeux en silence alors que je glisse ma main dans la sienne avec cet espoir que son contact apaise la tempête qui fait rage dans mon esprit
mais tout d'abord c'est le magicobus qui nous attend ce qui n'est pas réellement pour me mettre en confiance
ne pourrait-on donc pas simplement transplaner jusque là ?
cramponnée comme je peux, des hauts le cœur me prennent me prennent de temps à autre alors que je tente de commander à mes mains d'arrêter de trembler, à chaque virage mon cœur accélère tant dis que je ferme mes yeux terrifiés

cauchemar
il devrait être temps de se réveiller et pourtant l'enfer ne fait que commencer
installée à côté de Kalsi dans l'avion je jette des coups d’œil par la petite vitre ronde avec appréhension tout en faisant violence pour ne pas fuir le plus vite que je peux hors de cet engin de malheur
le poufsouffle tente de me rassurer du mieux qu'il peut et j'écoute sa voix comme si de rien n'était
fermant les yeux on pourrait même croire que nous ne sommes pas dans un engin horrible de moldus psychopathes
au bord du lac, oui ce serait mieux avec Flori, un peu de soleil, sa main dans la mienne et...
décollage
j'ouvre les yeux et me mord violemment la lèvre inférieure pour retenir un cris
facile de faire la fière issue d'une famille de sang pur une fois à terre mais dans ce véhicule c'est un peu plus compliquer
déjà que j'ai du mal avec les balais... respiration bloquée, je n'ose faire le moindre geste, comme figée contre mon siège je suis certaine que ma dernière heure à sonnée mais pourtant rien ne vient
finalement nous planons et je recommence à respirer, un regard que je n'aurais jamais du vers l'extérieur m'apprend que nous sommes très haut, bien trop à mon goût et je me détourne de cette vision avant de remettre mon déjeuner
l'appareil est stabiliser et je dé-serre un peu ma main de celle de Kalsi qui va devoir garder la trace de mes ongles un petit moment - soupir - courage Ellana, ça va aller !
atterrissage
moins violent que le décollage mais tout aussi désagréable, j'ai les oreilles qui sifflent et se bouche dans cette impression que ma tête va exploser, je n'ose prononcer le moindre mot alors que mes doigts se remettent à serrer comme ils le peuvent la main du poufsouffle, une fois arrivés les gens applaudisse et je fronce les sourcils sans trop comprendre le pilote vient de me donner l'impression de mourir au moins trois fois sur le trajet et il faudrait l'applaudir ? N'importe quoi ! je jette un regard à la petite rose ça va toi ? puis mes yeux remontent vers Kalsi merci...

On aurait pu croire que ça allait être fini avec ses transport en cascade mais loin de là
il restait encore l'épreuve du bus, mais avec tout ce que j'avais subit avant je n'ai même pas trouvé la force de me plaindre de quoique ce soi, toujours assise à côté du jaune, je me laisse mes pensées dériver peu à peu vers les songes posant ma tête contre la siennes sur mon épaule sans trop réfléchir, je porte une main à ma couronne pour vérifier qu'elle est bien toujours là et puis laisse paraitre un petit sourire avant de fermer les yeux, c'est bon, c'est fini on arrive bientôt...
une petite maisonnette est là pour nous accueillir et mes yeux yeux la voient sans la regarder
je n'ai plus envie d'y porter le moindre jugement tant la seule et unique chose qui m'importe à présent et de savoir quand je pourrais m'y endormir, elle a l'air accueillante, chaleureuse peut-être ? loin du Poudlard au couloirs glacés qui est si effrayant parfois

j'entre avec mon compagnon de voyage pour constater que quelques personnes que je connais sont de la partie
le méchant concierge attire tout d'abord mon regard avant que je ne me détourne de lui tant dis que Kalsi au contraire s'avance dans sa direction, je n'ai pas envie de le voir celui là ! ma tête se penche sur le côté alors que j'observe un monsieur sur les genoux duquel notre professeur à décidé de s'assoir, les yeux plissés et un temps avant de reconnaitre l'enfant étoilé qui à bien grandi, j'ai envie de lui monter que je le reconnais mais je n'ose esquisser qu'un simple sourire
soudain, mon cœur rate un battement, là une silhouette que je pourrais reconnaitre entre mille
dans plus me soucier de quoique ce soit je cours vers ma sœur et la serre le temps d'un instant dans mes bras
tu m'as manquée, tu m'as manquée, tu m'as manquée !
murmures chuchotés à toute vitesse avant de m'éloigner rapidement pour retourner à côté de l'être aimé
il vient de répondre aux questions du professeur que je ne suis pas sûre d'avoir bien entendue
craignant de dire une bêtise je rebondis sur ses phrases précédentes en complétant ses dires
comme sort il y a Prior Incanto pour voir le sortilège qui a été lancé sous forme astral et puis aussi chez les sorciers ont peu repérer quelqu'un de mineur s'il enfreint la loi ce qui est plutôt pas mal
espérant que ça suffise je souffle un peu et tente de rester droite malgré la fatigue qui semble avoir pris possession de tout mes membres oh j'ai sommeil... dans un souffle...
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Invité, le  Lun 23 Oct - 21:07

LA de Castielle
Oui encore, elle a pas trop le temps en ce moment alors je réponds pour nous deux. Du coup désolé mais ce sera un pavé ! Si y a un problème en fonction des règles du cours ou quoi pour les réponses : un petit mp et ce sera réglé illico presto  :mm:


Je ne me suis jamais senti aussi mal de ma vie.
Quand on est passé par Pré-au-Lard, le plus naturellement du monde, un relent d'optimisme m'était remonté dans la gorge. Castielle l'avait vu et en avait profité pour essayer de me détendre et ce pendant tout le trajet en magicobus. En fait en y repensant, c'était étonnant que la fille de l'eau ait encore une langue à l'heure qu'il est tant elle avait parlé, parlé, parlé, ... et ça m'avait vraiment aidé à ne pas penser. Penser qu'on allait s'enfermer dans une boite de métal extrêmement lourde. Penser qu'on était censé faire voler cette même boite de métal extrêmement lourde. Penser qu'elle était censée voler sans magie. Penser que même si elle arrivait à voler sans magie, si elle tombait il n'y aurait rien pour nous rattraper. Penser, penser, penser, ...
La Poufsouffle avait essayé de me convaincre que l'avion c'était comme le balai, sauf qu'on était plusieurs dessus. Elle s'était emmêlé les pinceaux à grands coups d'analogies bizarroïdes et quand elle avait vu que ça n'arrangeait pas les choses elle en était revenu à sa méthode de base : détourner mon attention.

Alors qu'on s'approchait du « bureau d'embarquement à destination d'une mort certaine » (ou alors « numéro 6 » ? « 17 » ? je ne sais plus !) elle m'avait fait me concentrer sur mon sujet préféré : les fleurs. Elle me décrivait des fleurs et me demandait si je les reconnaissait. J'avais beau avoir les entrailles liquéfiées et tout mon système nerveux en alerte, je ne pouvais pas m'empêcher de répondre à ses questions. Elle n'y connaissait vraiment rien en plantes et ses descriptifs étaient plus que maladroits mais au moins c'était efficace et quelque part je crois que ça m'amusait un peu. À un moment elle a parlé d'un « fleur trop chelou qui ressemble à une plante extraterrestre ou un truc digne d'un film de Sf-horrifique »
Si j'avais été dans mon état normal j'aurais éclaté de rire. Là en l'occurrence j'ai à peine grimacé un sourire en lui répondant « Une Clématite... »

Au moment d'embraquer j'ai cru mourir. Et le couloir qui menait à l'intérieur de l'avion avait tout à mes yeux du couloir de la mort. Castielle a dû me soutenir pour ne pas que je tombe tellement je tremblais ! Heureusement qu'on était à l'arrière du groupe et que personne ne me voyait terrorisé à l'idée de monter là-dedans. Castielle fit un grand sourire au personnel de vol, affirmant que j'avais « un peu peur » mais que ça allait aller.
Une fois assis sur nos sièges je fermais les yeux. La nausée. Les sueurs froides partout sur mon corps. L'impression de mourir de l'intérieur. Et la fille de l'eau qui soupire.
L'entendre me fait mal au cœur. Je lui faisais vivre un enfer ! Et elle était assez gentille pour ne pas me le faire comprendre autrement que par un soupire qui lui avait sûrement échappé malgré elle ! Je me sentais tellement mal...
« J'adore ce moment, j'ai trop hâte ! »
Je n'ai pas le courage d'ouvrir les yeux mais je sens qu'elle me regarde, alors je fronce un peu les sourcils, formulant une question silencieuse qu'elle comprit sans problème. « Le décollage. J'adore ça ! Cette sensation quand l'appareil quitte le sol sous l'impulsion des moteurs c'est juste... tellement génial ! » Je ne savais pas quoi répondre à ça. Et puis j'avais peur d'ouvrir la bouche parce que je sentais que j'allais vomir si je le faisais. Mais le ton de la voix de mon amie... qui ne s'arrêta pas là : « C'est comme celle des montagnes russes. Tu sais, cette sensation que ton cœur fait des sauts périlleux dans ta poitrine, la montée d'adrénaline si forte que tu peux la sentir dans tes veines » elle avait la voix d'une enfant surexcitée à l'idée de monter dans un manège. Et pour elle un manège équivalait à un avion. Ou l'inverse, je ne sais pas trop quoi en penser. « Et c'est si... grisant ! Ce n'est pas du tout comme l'adrénaline d'un combat, de la peur ou de l'angoisse, non. C'est une sorte d'adrénaline qui sait que c'est pour l'amusement ! Arf je ne sais pas comme le décrire mais... j'adore ça ! »
C'est sur ces mots que l'avion se met en marche.

Je n'arrive pas à comprendre cette fille. Même pour une fille de l'eau elle était spéciale ! Ce qui pour une fille de l'eau était... et bien un sacré compliment. Alors que nous descendons du bus je m'étonne qu'elle ait encore de la salive en réserve. Et des phalanges en place. Elle ne m'avait pas abandonné une seule seconde et elle n'avait pas bronché une seule fois alors que je lui broyais les doigts. Et ce pendant l'entièreté du vol. Elle m'avait dit en rigolant qu'elle avait connu pire comme poigne, surtout en situation de bras de fer dans un camp d'été. Je n'ai pas pu lui demander plus d'explication mais je rangeais dans un coin de ma tête cette information assez effrayante. Castielle m'avait parlé du fait qu'elle avait déjà pas mal pris l'avion, ses parents étant moldus et son père avocat voyageant souvent d'une ville à l'autre. J'aurais voulu lui poser plus de question mais la seule fois où j'ai essayé j'ai vomi... heureusement Castielle avait fait surgir de nulle part un sac en papier ce qui nous a évité une catastrophe certaine.

La fille de l'eau, elle, avait apprécié le vol en général. Elle avait même fait un petit « Ouiii » enfantin à l'atterrissage.
Passer de l'avion au bus avait été aussi laborieux que de monter dans ledit avion au départ. Voir pire. Entre les tremblements, les nausées et le reste, j'avais encore plus de mal à marcher. Heureusement une fois dans le bus j'avais repris des couleurs et récupéré un semblant de contenance. J'avais même réussi à souffler un « Merci » accompagné d'un sourire à mon amie sans lui vomir dessus.

Le village est joli. Tout en veilles pierres ! Mais ce qui me redonne le sourire immédiatement au moment où je l'aperçois c'est : *Une forêt ❤* Comme si sa simple proximité me redonnait des forces, je me mets à sourire en la dévorant du regard. Il faut que j'aille là-bas.
« Courage l'amoureux des bois, c'est bientôt fini » La voix de Castielle était exténuée. Elle avait un peu somnolé dans le bus. À nous deux on avait l'air de vases communicants ; elle pétillait quand j'étais au plus mal et maintenant que je reprenais du poil de la bête elle piquait du nez ! C'est vrai qu'il est tard mais la nuit est si belle ! Et ces odeurs de nature... malheureusement on entre à l'intérieur d'une auberge plutôt que de profiter de l'extérieur encore un peu plus longtemps. Castielle elle a l'air d'apprécier la bicoque plus que son jardin, elle examine chaque pierre avec un sourire en coin, comme si elle observait une maison de poupée rigolote.

Une fois les explications données et les questions posées ; les réponses s'enchaînent. Comment réagir et quoi utiliser lors d'une enquête ? Va savoir ! Espionnage, sang, vol, interrogatoire, ... je suis un peu perdu et aussi un peu - déçu ? On avait fait tant de voyage pour parler de choses assez tristes au final. On était proche d'une forêt magnifique et on parlait de scène de crime. Je n'ai qu'une envie c'est de prendre mon sac et de dormir à la belle étoile. Sur la pelouse, je m'en fiche, mais au grand air ! Ou dans un arbre tiens ! C'est encore mieux !
Castielle, forcément, réponds avant moi : « Les interrogatoires sont rarement fiables. En fait les témoins oculaires sont rarement fiables. C'est assez compliqué mais le cerveau humain étant ce qu'il est notre mémoire est tellement influençable que des études ont prouvé qu'en posant les bonnes questions de la bonne manière on pouvait insidieusement faire croire à la personne qu'elle a réellement commis un crime ou été témoin d'un crime. Bref. Les images en revanche, caméras de surveillance et compagnie, même si elles restent trafiquables elles aussi, me semblent plus judicieuses pour tirer des conclusions. Mais même avec toutes les ingéniosités du monde, les Moldus n'ont pas encore de moyen aussi efficace que le véritaserum. Et me parlez pas des détecteurs de mensonges, trop faciles à gruger, à l'armée c'est un des premiers trucs qu'on t'apprend ! »

Comme à son habitude elle remonta ses lunettes sur son nez une fois qu'elle a fini de parler. Et moi je ne sais toujours pas quoi dire ! Et puis je n'y connais absolument rien, ni d'un côté ni de l'autre...
Alors je parle de ce que je connais le mieux : « Certaines méthodes de divination peuvent aider à résoudre des... crimes... enfin je crois. On peut très bien interroger des oracles pour savoir ce qui s'est passé, mais aussi interroger directement les esprits des défunts. Ah et aussi la méditation aidée de quelques onguents spéciaux peut favoriser l'acès à la mémoire de certaines personnes ayant subi un choc ou ce genre de chose ... »

Castielle me regarde comme si j'étais fou. Puis quand elle remarque que je la vois elle rougit, ainsi que ses lunettes et détourne le regard. *Je sais, je sais, les enfants de l'eau n'aiment pas l'irrationnel* pensais-je en lui souriant quand même.
Élius Askin
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Élius Askin, le  Mar 24 Oct - 1:41

RP précédent : M'aimer à travers vous avec  Marjorie Lunas




Tkrrr_...tkrrr_...tkrrr_... de l'épée en bois raclant la dalle jusqu'au groupe d'élèves attentifs à l'enseignenfant. Devant l'annonce du départ imminent, je tends l'arme factice à mon incontestable nourrice qui s'est déjà emparée de ma besace - attrapant au passage un autre jouet dans le sac. Accrochant nonchalamment ma cape sur la tête à l'aide de la capuche, j'emboîte le pas de celle dont je suis déterminé à exploiter tout le potentiel maternel. Nous avançons et j'observe l'instrument capturé dans ma main : une authentique longue vue kaléidoscopique en bois. Sans attendre, je plonge mon œil dans ce fantastique tube de 20 centimètres dont l'intérieur est revêtu de minuscules miroirs et morceaux de verres colorés.


Désormais happé par la vision fragmentée du voyage, j'abandonne ma main libre - la droite - aux doigts dévoués d'Elhiya pour me laisser guider. Tous mes autres sens se perdent instantanément dans le dédale pigmenté et c'est à peine si je sens les secousses du Magicobus. En réalité, je les vois ; chaque soubresaut entraînant le déploiement d'un nouveau motif teinté de rouge sur ma rétine captivée. Les mouvements s'impriment dans les facettes de l'objet et parfois, mon bras se tend quand mon corps tente de s'échapper, mais l'étreinte protectrice me ramène aux côtés de la blonde.


Instinct ou _fuite provoquée, je n'ai aucune envie de quitter la lentille déformante alors qu'on me promène dans un endroit où triangles blancs, bleus et lumières assommantes se mêlent au rythme des annonces de départs et d'arrivées. Encore une fois, je reste spectateur des reflets morcelés d'une réalité que je ne préfère sans doute pas connaître maintenant. Doucement, mes doigts animent le conduit et son merveilleux contenu. Quelques cristaux frémissent pendant que la sorcière m’assoit sur un fauteuil plutôt étroit. Elle dirige mon kaléidoscope vers un je-ne-sais-quoi rempli de crépuscule décousu en m'expliquant que le prochain acte sera de ce côté. Incapable d'occulter le grondement qui fait vibrer l'intérieur de mon ventre, je colle encore un peu plus le cercle d'ébène contre l'os de mon œil gauche et plisse si fort l'autre que ma bouche aussi se froisse. Une force invisible cogne mon estomac contre mes côtes et ma longue vue sur ce que je devine être le hublot d'un avion. Secoué par cette rencontre brutale avec la réalité, j'empoigne d'avantage le précieux filtre pour me concentrer sur la mosaïque orangée qui se balance dans le fond de ma rétine. Progressivement les petites formes enflammées se croisent, s’emmêlent, bleuissent, s'espacent, se foncent et disparaissent. L'obscurité envahit le cylindre, gonflant mes joues de déception... Les caresses d'Elhiya dans mes cheveux n'y font rien, je commence à m'ennuyer...


Heureusement, juste derrière moi une voix modulée se détache de la rumeur des passagers. Alors je glisse lentement le tube entre la paroi et l’appuie tête - tordant mon corps souple sur le siège - pour y trouver les fragments d'un visage rayonnant. Dans l'intimité du tunnel se divisent les traits mouvementés d'une figurine inspirée. Quatre hexagones éclatants bousculent 6 sphères beiges toutes lisses qui gravitent autour de plusieurs losanges contrastés. Mes jambes et tout mon esprit se tournent vers cette providentielle distraction. C'est dans cette position, appuyé contre la surface de l'appareil que je me laisser bercer par les histoires d'un monde que je connais pas. Et puis, je ne sais pas trop comment, me voici debout à la sortie d'un autre Magicobus - le même en différent - emmitouflé dans ma cape. Accroupie devant mes genoux, la Serpentard qui remonte mes chaussettes. Pas bien réveillé, je laisse ma main s'enfoncer dans ma poche tiède pour y effleurer le jouet, avant de saisir avec l'autre les doigts tendus à mon encontre. Même si la fatigue m'empêche de le détailler, à première vue, l'endroit ne semble pas si différent de la campagne bordant Bristol. Un bâillement.


Dix, vingts, peut être trente pénibles pas - accompagné par Elhiya - et me voici, un peu déboussolé, les yeux pas franchement ouverts, dans une pièce rapidement saturée d'embrassades, enlacements et autres retrouvailles. Deux bâillements. Puis rapidement autour d'une table où mon menton vacillant se réfugie sur mes bras pliés. Trois bâillements. Mes paupières se ferment, assommées de blabla que même mon t-shirt-pyjama-chevalier n'arrive plus à combattre. Quatre bâillements. Les tirades enthousiastes des élèves s'embrouillent derrière mon front, s'embrument, s'éloignent...
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