Ethan s'était levé tôt ce matin là, comme chaque fois qu'il commençait un nouveau cours; il aimait se plonger dans la matière du cours avant que celui-ci ne commence. C'est pourquoi il se dirigea vers la bibliothèque, faisant un long détour sur son chemin pour passer par la grande salle, histoire de manger un morceau : des crêpes aux bleuets avec un bon thé vert, décidément, il avait bien fait!

Une fois à la bibliothèque, il alla consulter divers livres portant sur les enchantements, les survolant vaguement, pour se remémorer leur contenu; il ne voulait pas y passer deux heures non plus! Après avoir survolé son premier livre, il le déposa et regarda d'un air perdu le peu de gens présents dans la bibliothèque à cette heure. C'était la première fois qu'il débutait un cours sans son meilleur pote : Karver, qui avait été transféré à Beauxbaton suite à de longues démarches par ses parents qui jugeaient Poudlard trop peu sécuritaire depuis la plus récente attaque. Ethan et Karver avaient tellement été complices durant ces quatre dernières années qu'ils ne s'étaient jamais vraiment fait d'autres amis, et Ethan se sentait bien seul maintenant...

Il se mit à penser aux bons moments qu'il avait vécus avec son ami : leurs premiers cours ensemble, les nombreuses heures passés à la bibliothèque, tôt le matin, les tours qu'ils se jouaient de temps à autre, les concours qu'ils se donnaient pour se motiver avant de passer un examen, comment ils avaient survécu à l'attaque de Poudlard ensemble...

Cela dura plusieurs minutes... puis le jeune homme se secoua la tête, sortant de ses pensées, et commença à ramasser les livres et à les replacer dans le rayon où il les avait pris, l'heure tournait et il ne voulait pas être en retard à son premier cours de l'année, et puis, s'il arrivait d'avance, il aurait peut-être l'occasion de faire connaissance avec ceux de sa classe.

Lorsqu'il arriva au niveau de la classe d'enchantement, il fut surpris de voir que celle-ci était fermée? Il était arrivé tôt à ce point là!? Il poussa la porte, sans savoir si celle-ci serait verrouillée : elle ouvrait, soulagement, il n'était pas arrivé avant le prof au moins.

Il se fit accueillir d'un
- Bonjour. Vous pouvez vous asseoir sur les bancs.

La salle de cours était un peu... réaménagée, il semblait. Mais c'est surtout la boîte posée sur une table qui attira le regard d'Ethan, et piqua sa curiosité du même fait. Qu'est-ce que la boîte pouvait contenir de si spécial pour que la salle doive être complètement remaniée? À moins que ce ne soit pas ce qu'elle contenait mais plutôt la boîte en question?

Le Serdaigle fit ses premiers pas dans la salle, lentement, le regard fixé sur la boîte, puis il se retourna vers la professeure, comme si arracher son regard de la boîte avait été un exercice difficile, c'est qu'il était très curieux cet Ethan. Son enseignante était une femme mure assez belle, mais on sentait bien qu'elle était stricte de par son accoutrement, sa chevelure, et même son regard, enfin, c'est ce qu'Ethan pensa au premier coup d'œil. Il répondit donc, très poliment :

- Bonjour professeur.

Puis il alla s'asseoir sur un banc, déposant son sac par terre. C'était le premier arrivé en cours, typiquement Ethan. Il hésita à sortir son grimoire pour réviser, mais se ravisa, se contentant d'attendre que d'autres arrivent; Il ne voulait pas avoir l'air trop débile non plus!

Tris c'est lever de bonne heure pour ne pas rater son premier cours de l'année, elle plus ne dormait pas beaucoup en se moment. Elle parti dans la grande-salle et y prit un pancake à la rose et un bon café pour ne pas s'endormir en plein cours, à cause de ses insomnies. La jeune lionne voit qu'il lui reste encore du temps avant le cours, elle parti donc faire un tour dans le parc et elle eut la surprise de croiser sa sœur qu'elle n'a pas vue depuis la rentrée. Elle lui dit:

-Salut, alors comme ça tu m'évite depuis la Répartition? C'est pas sympa.

Thalia lui répond:

-Oh, ça va ça fait quoi deux semaines qu'on c'est pas vue, en plus je suis sure que tu t'es fait des amis. Tu te plait bien à Gryffondor au moins? Sinon, tu aurais put venir le mardi de la rentrée à la salle sur demande j'y était, toute la journée.

Tris lui dit:

-Peut-être, que je me suis fait des amis mais devine quoi j'ai revue Tob' et je suis à Gryffondor, d'ailleurs il y est aussi.
Mais je ne le savais as que t'était là-bas mardi. Sinon on se revoit demain après-midi. Je vais être en retard à mon cour là.

La serpentard me confirme:

-Ok pas de problème.

La jeune fille part et arrive à la salle du cours, tout juste à l'heure. Elle entre et fut accueillit d'un:

- Bonjour. Vous pouvez vous asseoir sur les bancs.

La rouge et or répond:

-Bonjour, professeur.

Elle voit qu'un Serdaigle, une Serpentard et une Gryffondor dont elle ne connait pas les noms et elle part s'asseoir sur le premier banc qui vient. Elle se dit que les autres allaient surement arriver bientôt sinon, elle risquerai de s'endormir, malgré le café de ce matin. Tris à dormi a peine deux heures cette nuit.

Ma main s’écrasa sur mon réveil au moment même où celui-ci émettait sa première sonnerie annonçant qu’il était huit heures. J’étais déjà réveillée depuis un moment, m’étant couchée particulièrement tôt la veille car j’étais épuisée. J’étais cependant restée allongée jusqu’à la sonnerie : trainer au lit fait partie des petits plaisirs dont j’aime profiter. En sortant du lit, je m’étirai et je passai en revue mon programme de la matinée. D’abord descendre petit-déjeuner puis aller en cours d’enchantements, pour neuf heures. Ensuite, j’irai probablement faire un tour à la bibliothèque. Ensuite… zut, j’avais oublié mes cours de l’après-midi. De toute manière, j’étais très en forme, de belle humeur et prête à affronter tout ce que me réservais cette journée.

Je me préparai rapidement, passai mon uniforme et descendis prendre mon petit déjeuner. Il n’y avait pratiquement personne dans la Grande salle. Je m’installai à la table des Gryffondors et me servis une grande tasse de thé, une assiette d’œufs brouillés au bacon que j’engloutis avec appétit et finis avec un fruit. J’avais mangé vraiment vite, aussi je m’autorisais à rester un peu plus à table, me resservant du thé et soufflant sur ma tasse avant de siroter la boisson brûlante, tout en rêvassant. Je pensais à ce qui allait pouvoir m’attendre en enchantements, comment serait cette nouvelle professeure…

Une pensée me fit brusquement revenir sur terre. Mon sac ! Je l’avais oublié dans le dortoir. Le laissai ma tasse à moitié pleine sur la table et me précipitai vers la tour Gryffondor. J’avais moins d’un quart d’heure pour grimper là-haut, récupérer mes affaires et redescendre au troisième étage. Je finis par atteindre la porte de la salle, quelques minutes tout juste avant le début du cours, essoufflée. Je m’arrêtais un instant pour reprendre ma respiration et pénétrai dans la salle.

- Bonjour. Vous pouvez vous asseoir sur les bancs.

Ces mots avaient été lancés par la professeure, une femme encore jeune et très jolie mais dont la froideur apparente me fit comprendre qu’il valait mieux se tenir à carreau.

- Bonjour Madame ! répondis-je avant de me tourner vers la salle.

Celle-ci avait été réaménagée pour le cours : les tables avaient été poussées d’un côté et les bancs disposés de l’autre, peut être en vue d’un exercice pratique. Je saluai les élèves présents d’un sourire et m’installai au premier rang. En attendant le reste de la classe, je promenai mon regard sur les tables, la mystérieuse boite posée dessus, me demandant quel sort on allait bien pouvoir travailler aujourd’hui.

Déjà ça avait mal commencé. Allure désinvolte dès le lever. Peut-être pas plus que d’habitude vous allez me dire, mais davantage pétillante tout de même, parce que ça le rendait heureux. C’est-à-dire qu’Arty avait quitté sa salle commune avec une fureur de vivre, c’est peut-être lié au fait que sa narratrice est en train d’écouter un groupe fameux qui pousse à la provocation. Il n’avait même pas pris son petit déjeuner à la table des Blaireaux, le rebelle. Il s’était tout de suite dirigé vers la table des Serpentards où Azaël grignotait tranquillement, le bonheur pour lui. Regards en coin des autres Serpents qu’il chassa d’un geste de la main. De toute façon, avec son pote trop dark, on ne l’embêtait plus tellement.
Le Blaireautin savait qu’ils avaient cours d’enchantements ensemble ce matin, et c’était ça qui le rendait si taquin en cette belle matinée. Surtout suite à la fameuse retenue, bon, on ne sait pas si elle était vraiment fameuse, mais sûrement, ça ne pouvait être autrement.

Après avoir profité de la nourriture des Verts & Argent qui était tout aussi délicieuse que celle des autres tables mais avait ce goût d’interdit qui était fort sympathique, il suivit son pote à travers les couloirs. La démarche du duo devenait gigantesquement réputée. Parce qu’Aza ne quittait sûrement pas son air blasé et qu’Arty ne pouvait s’empêcher de tourner sur lui-même avec quelques pas de danse. Il avait hâte quand même de retrouver De Lanxorre, parce qu’elle devait déborder d’amour pour Azarty, il ne pouvait imaginer sa tête lorsqu’ils franchiraient le pas de la porte. Il aurait dû apporter un Polaroïd, histoire de marquer le coup, et en rire ensuite.

Ils n’étaient que cinq dans la salle d’Enchantements. Enfin, six quand on comptait la professeure attablée à son bureau. Arty passa sa main dans ses cheveux fous pour accompagner le sourire de fripon qu’il avait attaché à ses lèvres. Il ne salue pas ses camarades, il lui semble reconnaître certains visages, à peine, pas de bonjour pour De Lanxorre non plus. Parce que ce qui l’intéresse, c’est la disposition de la pièce. Des bancs, pas de table. C’est qu’elle voulait faire original, à sa perte sûrement. C’est-à-dire qu’il se demande pourquoi le corps enseignant n’avait pas eu de mot, une missive, pas un email mais presque. Juste les prévenir de ne pas laisser les deux zigotos, Azarty, assister aux mêmes cours, ou au moins de ne pas les mettre proches l'un de l'autre. Mais non, rien de tout ça. En même temps, cela provoquerait sûrement une crise du Poufsouffle, alors à choisir, je ne sais pas.

Toujours est-il qu’ils s'avancent plutôt calmement dans la salle de classe, mais la disposition n’était pas à leur goût. Ils n’étaient plus des enfants de trois ans en train de chanter pour la chorale de l’école. Fini les gamineries. Alors d’un regard réciproque et complice les deux garçons vont s’asseoir ailleurs. Parce que c’était mieux, parce qu’ils étaient comme ça et qu’on ne dictait pas à Arty où est-ce qu’il devait se mettre.
Azarty se dirige donc vers les tables empilées ou presque. Le Blaireautin n’enlève même pas son sac à dos, ses affaires étaient bien là où elles étaient pour l’instant. Il s’assoit sur une des tables, en tailleur, position de l’enfant mignon. Trépignant, impatient d’une quelconque réaction. Le cours pouvait commencer.
Game on.

La matinée a plutôt bien commencé. Pour une fois, t'es même allé prendre un petit dej' dans la Grande Salle. Enfin, c'était plus pour retrouver Arty avant votre cours d'enchantements commun en fait. T'as peut être espérer que vous pourriez profiter de ce moment pour mettre au point une stratégie toute nouvelle et absolument parfaite pour pousser de Lanxorre à bout. Mais en fait, non. Tu t'es contenté de manger un peu, avec ton pote à côté, en lançant des regards bien peu avenants à tous ceux qui auraient l'idée de râler parce que le Poufsouffle n'était pas à la bonne table. Étrangement, ça fonctionne plutôt bien, aucune réflexion n'est parvenue à vos oreilles. Faut croire que les gens commencent à comprendre qu'il ne vaut mieux pas te prendre la tête, et encore moins le matin.

Arty pète la forme, c'est le moins que l'on puisse dire. Pourtant, t'es même pas sûr qu'il tourne au café. Non, il est juste particulièrement enthousiaste grâce à ta simple présence. Tu peux le comprendre. Ou alors c'est juste la perspective d'un cours qui arrive et qui peut potentiellement vous servir de terrain de jeu. Peut être un mélange des deux, qui sait. Tu suis le Blaireau jusqu'à la salle, et tu reconnais celle dans laquelle t'es entré pour lui filer un coup de main avant de te barrer, tel un mystérieux sauveur. Si ça c'est pas trop dark. Tu entres à la suite de ton pote en balayant la salle du regard. La disposition des tables et des chaises plutôt étrange. Tu finis par poser les yeux sur l'enseignante, lâchant un simple "Bonjour Professeur." sur le ton le plus indifférent possible. Histoire de ne pas chercher les ennuis de suite.

Sauf qu'en fait, être un bon petit élève sérieux et studieux, ce n'est pas fait pour toi. Même si c'est une matière pour laquelle tu as de très bonnes prédispositions. La prof t'es légèrement antipathique. Ou alors c'est toi qui lui est antipathique. Dans tous les cas, le résultat est le même : tu n'as pas l'intention de faire des efforts avec elle. Alors se diriger vers les tables te semble tout indiqué. Et vu le regard du préfet Pouffy, t'es pas le seul à avoir cette idée. Alors sans prêter davantage attention à la prof ou aux autres élèves déjà présents, vous allez vous y installer. Tu poses ton sac à côté de toi, replis une jambe sur la table, et laisse l'autre pendre dans le vide, l'air toujours aussi blasé que d'habitude. Qu'on vienne vous faire une réflexion un peu, ça pourrait déclencher directement les hostilités. Pas l'temps de niaiser. Nouveau regard pour ton pote, léger sourire aux lèvres. Le genre de sourire qui montre que t'es déjà prêt à entrer dans la provocation.

- C'est cool, t'as l'air en forme, on va pouvoir s'marrer un peu j'pense.

J’ai… pas envie.

Non sérieusement, j’adore sortilège, probablement parce que j’suis plutôt doué -sans me vanter-. Mais vu comment ça avait tourné précédemment, et tout ce qu’il s’est passé depuis, j’avoue que j’appréhende plus qu’autre chose.

Mais ce n’est pas grave Ulysse. Relève la tête, prétend. Aujourd’hui n’est pas un examen, donc j’ai le temps d’aller faire mon sport avant de revenir et me doucher. Une longue douche chaude, qui de toute façon arrive trop tôt pour que ceux de mon dortoir disent quoi que ce soit. Gel douche, rinçage sortir et se coiffer. Ma main passe vite fais dans mes cheveux puis glisse sur ma barbe de trois jours. Faudrait que je pense à me raser. Pas ce matin.

Je m’habille, sort de la salle de bain et vais préparer mes affaires. Parchemin, plumes, livre et je prends même mon ancre parfumée ! Qui sait, peut-être que l’odeur pourra m’apaiser s’il se passe quelque chose.

Traverser le château, pousser la porte. Le professeur est là, la tête plongée dans son parchemin.

- Bonjour Madame.

Rien de plus, je me retourne vers le reste de la salle. Quelques personnes sont présentes, donc ma préfète et une demoiselle de ma maison. Bon j’suis pas premier et je ne suis pas dernier. Quoi que les derniers soient les premiers. Hein ? Qu’est-ce que je disais moi déjà… Bref. Tout ça pour dire que la salle avait été réaménagée.

Ni au fond, ni devant, je m’assieds tranquillement. Mon sac sur le sol devant moi, mon dos contre le mur. Rien d’autre à dire. Azarty sont présent aussi. Y’a vraiment des choses qui changent pas. Je crois qu’Élius doit venir aujourd’hui. Bon ce sera le moment de voir si la retenue nous a servi.

C'était l'heure, Emrys avait rapidement filé sous la douche pour se réveiller, histoire d'avoir les idées claires pour le premier cours de la journée. Enchantement. De loin la matière qu'il préférait, car c'était un cours qu'il jugeait intéressant tant au niveau de la théorie que la pratique. En plus de ça, il passait son temps à essayer d'enchanter divers objets ou à analyser les composants, propriétés magiques de ce qui l'entourait. Ainsi donc, Emrys n'était pas trop mauvais quand il s'agissait de faire preuve d'imagination en matière de magie. Tout l'intéressait, du simple sortilège ménagé à l'enchantement d'un sortilège d'extension, tout pouvait l'intéresser dans cette matière. Ce n'est donc pas avec la boule au ventre ou de la flemme qu'il s'était levé ce matin ! Bien sûr, il ne partait pas non plus avec une envie pressante d'aller en cours. Loin d'être un élève modèle ou même un exemple à suivre, il se contentait d'aller en cours parce qu'il trouvait cela divertissant, c'était déjà bien. On n'allait pas lui demander plus non plus ! Le vert et argent s'habilla rapidement et coiffa légèrement ses mèches rebelles et c'est ainsi qu'il prit la direction de la Grande Salle pour prendre son petit-déjeuner. Il est en avance et il aura donc largement le temps de revenir prendre ses affaires une fois son petit-déjeuner terminé.

Le repas était tranquille, le serpent mangeait son petit-déjeuner en silence tout en feuillant un journal de presse no-majs. Non pas qu'il n'avait pas envie de parler ou de discuter, mais tout simplement qu'il n'avait absolument rien d'intéressant à dire. Le vert et argent n'était pas le genre de sorcier à tirer une tronche de botruc le matin, mais ce n'était pas non plus le genre à être doux comme un boursouf à une heure aussi matinale. Disons simplement qu'il était un peu endormi, mais suffisamment réveillé pour rire à certaines plaisanteries que ses camarades lançaient. Emrys se contenta de rire par-ci par-là tout en lisant son journal et finalement, il décide de terminer rapidement son café et de repartir vers les cachots pour prendre ses affaires. Il n'est ni en avance ni en retard ainsi, comme d'habitude, il est juste à l'heure qu'il faut. Le chemin jusqu'à son dortoir est court, il le connaît par cœur et c'est mécaniquement qu'il y arrive. Emrys attrape ses affaires et d'un coup de baguette magique, ses livres se rangent d'eux-mêmes et le voilà fin prêt pour le premier cours. Avec un sourire, il sort de la salle commune, rejoignant tous les autres élèves dans les couloirs qui sont déjà bondés. Il reconnaît quelques têtes, il lance quelques bonjours, mais ne s'attarde pas plus.

Dans les couloirs, il y a typiquement ceux qui se poussent et qui sont pressés d'arriver en cours, ceux qui sont en retard ou qui croient l'être et ceux qui y vont sans attitudes particulières. Ça, c'est Emrys, qui paraît être tellement trop tranquille qu'on le croirait endormi tel un zombi qui marche pour aller en cours. Le jeune homme est perdu dans ses pensées. Son esprit est occupé à penser à son père qui ne lui a pas envoyé de nouvelles depuis un moment. Aux dernières nouvelles, son paternel se trouvait en Nouvelle-Zélande. Mais cela faisait déjà deux mois qu'il n'avait pas reçu de nouvelles. Bien sûr, Emrys ne s'inquiétait pas réellement, mais il aurait aimé que son père lui en dise peut-être un peu plus. C'était bête d'attendre une lettre de quelqu'un qui ne nous remarquait pas. Ce qu'il y avait d'encore plus idiot, c'était que le jeune Emrys savait très bien que son père s'en fichait totalement de son fils et pourtant, il ne cessait de vouloir se faire reconnaître. Arrivant au troisième étage dans la salle de cours, le Serpentard y entre tranquillement. Se contentant d'un simple « Bonjour. » Accompagné d'un sourire à son professeur. Emrys s'installe à côté de Moira qu'il gratifie d'un sourire et qu'il salue également.

Ce matin, je me réveille en retard. Enfin c'est ce dont je suis persuadée. Alors je saute hors de mon lit, ce qui provoque indéniablement ma chute au sol. Aouch. Ma tête. Je me relève difficilement puis la panique me gagne à nouveau et je file droit à la douche, ne prenant même pas le temps de regarder mes camarades de chambres qui sont pour la plupart encore endormies. Nouvel indice quant à l'heure qu'il est. Savonnage en quatrième vitesse. Rinçage tout aussi rapide. Heureusement que je ne me lave pas les cheveux où alors ça serait une véritable catastrophe. J'enfile mon uniforme rapidement au-dessus de vêtements choisis presque au hasard et je sors, mon sac prêt à la main, direction la Grande Salle.

Ne voir presque personne dans les couloirs ne m'aide pas à calmer ma peur et je redouble la vitesse de ma marche. D'ailleurs, comme je ne vois personne, je m'arrête net. Je suis si en retard que ça ? Je n'ai même pas le temps d'aller manger ? Je décide de regarder ma montre, pas du tout sereine. Et quand je vois l'heure, mes yeux s’écarquillent. Je vérifie une. Deux. Trois fois. Mais c'est toujours la même heure. Et la je soupire. Je suis à l'heure. Bien à l'heure. Je suis même en avance. Je suis pas possible. Me dépêcher à ce point pour ça... Je reprend alors tranquillement ma marche et me dirige vers l'endroit où prendre mon petit-déjeuner.

En toute tranquillité, je mange à ma faim puis décide de repasser par ma chambre pour vérifier que je n'ai rien oublié dans ma précipitation et me préparer un peu mieux que ce que j'ai fais. Une fois cela fait, je me dirige vers la salle de classe, confiante. Bon, l'incident de ce matin est clos. Je n'ai plus qu'à me concentrer pour bien suivre le cours. En plus, c'est une nouvelle professeure. J'ai hâte de voir ce qu'elle va nous apprendre.

J'arrive donc devant la salle et entre doucement. Je remarque que les tables ont été bougées et les bancs placés d'une façon à avoir un peu plus de place je crois. Je reste intriguée devant ces changements, me demandant d'autant plus ce que nous allons bien pouvoir faire. Remarquant la professeure sur l'estrade, je lui souris.

- Bonjour Miss !

Je me concentre ensuite sur les têtes déjà arrivées. Trois ou quatre têtes connues, sourire à ceux avec qui je m'entend bien. Et je remarque ensuite Megan. Un grand sourire naît sur mon visage et je me rapproche d'elle malgré le fait qu'une personne que j'ai déjà vu à plusieurs reprises soit déjà à ses côtés. Je fais pendant quelques secondes une légère moue due à son placement mais décide d'y aller quand même. Je souris donc aux deux filles et m'assoie à côté de ma nouvelle amie.

- Coucou !

Je ne dis pas plus pour ne pas les couper dans la discussion qu'elles semblent avoir. Mais je suis heureuse d'être aux côtés de Megan alors un sourire est présent sur mon visage. J'en ai oublié la mauvaise expérience de ce matin.

En forme, mais il était toujours en forme. Il adresse un clin d’œil à son pote, pas le temps de répondre qu’un défilé d’élèves attire son attention. Il les connaît tous, ou presque, juste un Serpentard inconnu au bataillon, pas pénible à regarder d’ailleurs. Mais il secoue rapidement la tête. Ce n’était clairement pas le moment. Pourtant, malgré les élèves qui commencent à s’amasser comme des moutons sur les bancs de bébé, personne ne se préoccupe d’Azarty, vraiment. Ainsi ça ne dérangeait absolument pas qu’ils soient assis là, comme ça, pas comme les autres, sur les tables. Personne ne semblait s’en préoccuper. Ils étaient invisibles. Et s’il y a une chose qu’Arty détestait, c’était justement de ne pas être au centre de l’attention, ça ne pouvait pas durer. Puis il y pense comme ça, ça le percute d’un coup, l’arrivée tourbillonnante d’Élius. Alors il se tourne vers son pote « Pourquoi il dit ça ? Tu trouves que j’suis moche, vraiment ? » L’insécurité ce n’était pas son genre, mais quand même. On ne balançait pas aux gens qu’ils étaient moches, c’est tout, une question de respect quoi.

Alors il enlève son sac pour le jeter par terre, à ses pieds. Il en aura pas besoin maintenant. Ce dont il avait besoin c’était Odette, et une idée de génie. Pour braquer tous les yeux sur eux, pour faire les voyous tout simplement. Le truc c’est qu’il ne fallait pas se faire virer du cours tout de suite immédiatement, ni faire perdre des points, ou en tout cas pas trop. Quoi que d’un regard sur la salle il remarque bien vite que sa Préfète n’était pas là, pas encore du moins, peut-être qu’elle ne le serait pas du tout. Chance & victoire.

- Azaël ! T’as pas idée à quel point j’suis en forme, et surtout, tu vois, ça me vexe qu’on nous ignore. J’aime pas ça.

Il désigne du menton sa proie, tranquillement posée. Un petit tourniquet d’Odette entre les doigts et il la pointe sur la fameuse boîte trônant sur une des tables. Envie de l’ouvrir, de savoir ce qui s’y passe à l’intérieur, parce que ça l’amusera, sûrement beaucoup. Et parce qu’il avait parfaitement bien écouté le cours précédent – ou qu’on l’avait glissé à l’oreille de sa narratrice – un #Evanesco s’enfuit du bois magique pour faire disparaître la fameuse boîte. Brillante formule qui révèle alors des pierres de lune, nombreuses peut-être, libres. Le Poufsouffle, qui avait fait ça avec la discrétion la plus complète, aussi parce que De Lanxorre semblait trop occupée à discuter de quelque chose de vachement important avec le jeune bougre qui venait de le traiter de moche.
On actionne le mode furtif. D’un geste de lynx, ou de mouton, après tout on ne sait pas, il est tard, il quitte sa table et saisit une des pierres de lune. Le tout s’était déroulé très vite, et puis de toute façon, personne ne le regardait, parce que tout le monde s’en fichait.

Il fait alors rebondir la magnifique pierre dans le creux de sa paume de main. Il aimait le baseball, c’était un jeu qu’il appréciait, bien que plus présent chez ses camarades américains. Il s’éloigne un peu de la table sur laquelle se situe son pote. Il s’agissait de commencer à jouer, sûrement aussi de montrer que c’était eux les clowns de service. « T’es prêt ? » Signe de tête. Il balance alors la pierre à Aza. Magnifique lancer, pas très long, mais suffisamment précis pour atterrir délicatement dans les mains du Serpentard.  « Bravoooo ! » Comme si c'était là un quelconque exploit.
Quoi qu'il en soit, Arty se met à sautiller, guilleret, espiègle, fripon, tout ce que vous voulez, vraiment, ce cours s’annonçait épique. Ils commençaient même avec un petit échauffement physique, c’est que ça ne pouvait pas faire de mal.

Méfait accompli:

Les premiers rayons du soleils perçaient sur le château de Poudlard. Ashley ouvrit un premier œil, il fallait qu'elle sorte maintenant de sous la couverture sinon elle n'arriverait jamais à se lever. il était à peine sept heure, cela lui laissait un peu plus de deux heures pour se préparer, petit déjeuner et se rendre en cours d'enchantement. Elle pris donc la direction de la salle de bain, la tête encore embrumée par ses déambulations nocturnes.

Huit heure et quarante cinq minute, c'est l'heure qu'affichait le cadran de la montre que portait un élève de Poufsouffle à coté d'elle. Parfait. Elle venait de finir la dernière bouchée de son premier repas de la journée. Elle quitta la grande salle, direction la salle ou madame  De Lanxorre assurerait la leçon. Lorsque qu'elle arriva, quelques élèves étaient déjà présent et commençaient à entrer. Elle leur emboîta le pas. Beaucoup de têtes inconnues. Tant pis, elle prendrait sa leçon studieusement. Et d'après la disposition de la salle, aucune table, juste des bancs devant le bureau de la prof, ce serait surement un cours pratique. Elle alla au maximum à gauche de la rangée de banc et déposa son sac au sol avant de s’asseoir sur le banc.

"-Bonjour Professeur De Lanxorre."

[i]Sa voix fût accompagnée d'un petit geste incontrôlé de la tête. La jeune fille patientait calmement, tandis que d'autres commençaient déjà leur bêtises, ce cours allait promettre, elle en était sûre. Finalement, elle ne serait peut être pas si studieuse que ça, enfin cela dépendrait de la professeur et de ses camarades./i]