(HJ ce RP est convenu avec Drayry, il met à la fois fin à notre combat au Bar des Ténèbres et me permet de faire mon arrivée au Q.G de l'ordre...)

Après la désagréable sensation d’être tiré et compressé dans tous les sens, Cronos se re-matérialisa dans une rue de Londres, son loup Neptune toujours serré entre ses jambes, tremblant de toute sa hauteur, et Drayry toujours enlacée autours de lui.

- Et bien, pour une première fois ironisa-t-il, on ne peut pas dire que ce soit très agréable... Il jeta un regard circulaire sur toute l’allée dans laquelle ils se trouvaient. Ils ne devaient pas être bien loin du Q.G de l’Ordre songea-t-il, et il suivit Drayry qui remontait le chemin.

La rue était déserte et silencieuse, uniquement perturbée par leur arrivée subite. De douces lumières éclairaient faiblement le goudron d'une couleur pâle orangée, provenant du derrière des carreaux crasseux des réverbères. L'aurore peignait le paysage en face d'eux d'une teinte rouge claire qui donnait la réplique à la nuit tombante qui se pressait derrière eux. Cronos suivait toujours Drayry, s'en voulant de lui avoir causé cette blessure, repensant au désastre qu'ils avaient causés dans son bar. Ils étaient tous deux en piteux états, leurs vêtements sales et déchirés, couverts de sang et esquintés de partout. Sa chemise blanche à l’origine, était maintenant brune de poussière et couverte du sang de Drayry qui avait giclé lorsque qu’il lui avait retiré l’écharde de bois plantée entre ses côtes.... Ils avançaient sur le trottoir à pas lents dans la direction qu'elle lui indiquait, se dirigeant vers le numéro 23. Neptune les suivaient en zigzaguant, certainement encore perturbé par la sensation désagréable du transplanage. Ils passèrent devant une vieille poubelle à moitié défoncée, devant laquelle reposait sagement une jolie sécrétion faite par un chien. Cronos l'évita de justesse, se décalant sur la gauche.

- Vraiment honteux ces Moldus ! Tss, peuvent pas ramasser la mer*e de leur chien, n'importe qui pourrait marcher dedans, s'indigna-t-il. Neptune toujours derrière eux s'arrêta à hauteur de la sculpture et commença à la renifler...
- Hé viens la tout de suite s'exclama Cronos en s'arrêtant pour attendre son louveteau.
L'animal qui ne semblait pas pressé des les rejoindre, leva la patte sans se soucier de lui et se vidangea par dessus les restes de son prédécesseur.
- (...........)

La petite boule de neige revint ensuite vers eux comme si de rien était, une expression heureuse dans le regard contrastant avec ce que pensait son maître.

- Tant que tu fais pas ça dans la maison... souffla-t-il amusé.

Ils reprirent leur chemin avec Drayry, le jeune loup trottinant devant eux. La nuit s'apprêtait à étendre son pourvoir sur le ciel lorsque Drayry les arrêta à hauteur du palier du 23, chemin de la Salamandre Grise. Elle laissa Cronos sur le trottoir pour se diriger hâtivement vers la porte. Il resta un instant sur le trottoir à contempler cette porte qu'il avait espéré un jour franchir il y a déjà tant d'années. Un frisson parcourait l'étendue de son corps et il savourait chaque seconde de ce moment de totale excitation. Il entendit Drayry qui lui parlait, sans saisir ses paroles, toujours figer bêtement à contempler l'entrée du Q.G.

- Hein ? Ho excuse moi dit-il confus, en revenant à la réalité. Tu disais ?
- Tu veux peut être entrer ? suggéra-t-elle, amusée. A moins biensur que tu ne préfères rester dehors à admirer l'architecture du bâtiment... Si tu veux ajouta-t-elle, il y a de très jolies statues de l'autre côt.....
- Non c'est bon, répondit-il, moins distrait maintenant. Ça ira, je crois que je vais entré, acheva-t-il en lui rendant son sourire.

Drayry franchit le pas de la porte et il la suivit, Neptune restant entre ses jambes. Ils traversèrent un long couloir assez large, et elle les conduisit jusqu'à ce qui lui parut être le salon. Un feu était à demi endormi dans l'âtre de la cheminée, les flammes dansantes menaçant de s'éteindrent à tous moments. Une table en chêne occupait le centre de la pièce, avec des chaises disposées tout autour. Des armoires s'entassaient contre les murs, abritant couverts, vaisselle, et argenterie de toutes sortes. Drayry s'assit sur une chaise et il en fit autant, surveillant au passage que Neptune ne s'aventure pas n'importe ou...

- Quelqu'un devrait bientôt venir je pense... lui adressa-t-elle.
Il attendit patiemment en posant son regard sur chaque recoins de la pièce...

Une porte qui claque, des bruits de pas, des conversations étouffées...Mione ouvra avec une force surhumaine sa paupière gauche et dirigea sa pupille dans une direction approximative pour essayer d'apercevoir son réveil. 5h36. *Je ne sais pas qui a la bonne idée de rentrer à cette heure mais ils vont entendre parler du pays...* En théorie elle n'était pas vraiment obligée de se lever. Elle aurait pu faire la sourde oreille ou envoyer un elfe de maison lui faire un rapport, mais maintenant qu'elle était réveillée, autant aller voir par elle même. 10 minutes, une robe de sorcier hativement passée et un cherchage de chaussons plus tard, Mione descendait en direction du salon du QG. La maison était plongée dans une douce pénombre et le soleil annoncait son arrivée par une ombre rosée à l'horizon. La jeune chef se dirigea automatiquement vers la porte sous laquelle une lumière orangée filtrait.
- Nom d'un hypoggriffe famélique, ça va pas de rentrer à des heures parei...
La jeune femme s'interrompit subitement. Elle avait devant elle deux jeunes gens parmis lesquels elle reconnaissait une de ses nouvelles recrues. Le jeune homme qui l'accompagnait portait une chemise couverte de saletés auxquelles se mêlait des auréoles de sang sêché. Ils étaient tous les deux dans un état épouvantable. Elle allait demander à cet inconnu qui il était lorsqu'elle comprit soudain qu'il devait s'agir du nouveau membre qu'elle venait d'engager.

- Cronos je suppose ? Qu'est-ce qui vous est arrivé ? Tergeo, lança-t-elle simultanément sur les deux jeunes gens avant d'aller plus loin. Des Mangemorts ? demanda-t-elle légèrement tendue. Si ces deux recrues avaient effectivement rencontré des cagoulés, ils n'avaient pas du se battre bien longtemps. Ils n'étaient pas formés et les Mangemorts auraient certainement profité de la situation.

Cronos était resté éveillé durant un bon moment, discutant dans le salon plusieurs heures avec Drayry. Ils avaient fait le tour de leurs avis et a priori sur l'Ordre, passé en revues leurs différentes opinions et avaient fini en se remémorant tous les passages du carnage qu'ils avaient causé au Bar des Ténèbres. Étrangement il ne se lassait pas de discuter, et les heures avaient dû défilées sans qu'il sans rende compte. Neptune était allongé à ses pieds, plongé dans un profond sommeil, probablement épuisé. Il se réveilla cependant brutalement, se levant d'un bond, oreilles levées. Il avait certainement entendus un bruit, et Cronos porta son attention sur la porte du salon. Après avoir fait silence, il distingua un léger bruit qui devait provenir d'une personne qui approchait. Il entendit un faible murmure, sans en distinguer le sens, avant que la porte ne s'ouvre sur une jeune femme vêtu d'une robe de sorcier sombre, et de chaussons qui montraient qu'elle venait sans doute d'être réveillée par leurs discutions incessantes. Elle resta un instant interloquée en les dévisageant. Elle avait certainement reconnus Drayry, puisque celle-ci lui adressa un sourire en la saluant. Elle s'attarda un moment sur lui, sur son visage inconnu, puis posa son regard sur leurs vêtements méconnaissables.

- Cronos je suppose ? Qu'est-ce qui vous est arrivé ? Tergeo. Des Mangemorts?

- Merci, s'exclama Cronos, on aurait pu y penser, ajouta-t-il à l'attention de Drayry en voyant les tâches de sang disparaître de sa chemise. Oui en effet, je suis Cronos, et vous devez être Mione je suppose ? l'interrogea-t-il souriant. Il regarda Drayry, et se passa la main derrière la tête, se sentant un peu idiot d'avoir débarqué au Q.G dans cet état... Heu non, poursuivit-il timidement pour rassuré Mione. Ce n'étaient pas des Mangemorts en fait, rassurez-vous... Disons que nous nous sommes "entraînés", heu... dans mon Bar... Il regarda Drayry qui se sentait aussi confuse que lui. Et on y est peut être aller un peu fort, acheva-t-il souriant.

Cronos resta silencieux, espérant que Mione ne le prendrais pas pour un cinglé ! Quoique, il devait l'être légèrement pour avoir accepté le défi de Drayry, et mis en pièces une bonne partie de son établissement... Il s'aperçut que Neptune n'était plus à ses pieds. Il avait sûrement fait le tour de la table et devait être en train de faire la fête à Mione. Le louveteau revint vers lui peu de temps après, s'attardant auprès de Drayry en réclamant des caresses. Cronos n'ajouta rien sur les détails de leur combat et attendit que Mione poursuive la conversation.

Drayry et Cronos discutaient dans le salon, sans réellement voir le temps passé. Drayry les avaient fait transplanner ici alors que la nuit était déjà tombée. Ils auraient peut-être du prévoir que quelqu'un ne viendrait pas tout de suite venir leur parler. Drayry avait ravivé le feu dans le cheminée et s'était assise dans un des fauteuils confortable de l'ordre. Avec le jeune homme ils avaient alors discuté de plusieurs chose de l'ordre, de leur entrée faites presque en même temps, de ce que cela impliquait dans leur vie futur... Ils parlèrent ainsi jusqu'à entendre la porte s'ouvrir sur Mione qui ne devait s'être réveillée que très peu d'instant auparavant.

Drayry se leva à son entré et Cronos en fit de même. Mione semblait quelque peu énervé ou agacé mais se stoppa net devant l'allure des deux recrus qu'elle avait devant elle. Drayry se mordit l'intérieur de la joue et garda un visage passible, elle n'était pas du genre à rougir même si il avait de quoi. Son tee-shirt redevenir propre mais garda tout de même son allure délabré. Drayry passa un bras sur sa blessure pour la cacher discrètement. Elle laissa volontiers la parole au jeune homme qui expliqua leur petit... combat... Drayry se racla la gorges et rendit son regard au jeune homme. *Tu m'étonnes qu'on y est allait un peu fort!* Drayry regarda alors Neptune qui lui quémanda quelques caresses pas très a l'aise avec les animaux quatre pattes Drayry se pencha en avant pour caresser la tête du louveteau qui l'esquiva, Drayry leva un sourcil interrogateur et fit une moue indécise à l'animal. Il finit par lui présenter le reste de son corps que Drayry caressa doucement. le louveteau partit aussi vite qu'il était arrivé et retourna entre les jambes de son maître... Drayry prit alors la parole:

Bonjour Mione ... J'ai prit la liberté d'emmener Cronos ici... et j'avais une proposition à te faire...

Drayry attira à elle trois tasse de café fumante dont une qu'elle tendit à Mione:

Pour m'excuser de te faire lever si tôt...

La jeune femme lui sourire en coin et tendit une tasse à Cronos. Elle prit la sienne et se réchauffa les mains avant de reprendre:

Comme tu le sais mon entraînement vient tout juste de commencer et j'avais pensé qu'on pourrait entraînement Cronos en même temps... Se faire un deux contre deux... Qu'en penses-tu?

Drayry la regarda un instant et plongea son nez dans sa tasse après avoir jeté un regard en coin à Cronos.

[Hop hop hop, ça faisait longtemps que je passais plus dans le coin moi :O. Mon fauteuil commençait à être tout poussièreux.]

Plop. BOUM.

-AÏE ! Sa****rie de vase ! Grommela Jaren en massant délicatement la zone douloureuse de son crâne (pour être précis, la zone où un authentique vase chinois daté d'un millénaire et dune valeur inestimable venait de se fracasser).

D'un coups de baguette sec et énervé il répara ledit vase et le replaça en haut de l'armoire bancale, qu'il cala avec un livre prit au hasard ("Encyclopédie des moisissures, volume I" par Erik Lakrass), puis il se mit à faire les cents pas dans sa chambre, râlant bruyamment et pestant contre l'univers entier, la malchance en générale et les femmes en particulier.

*J'arriverais jamais à les comprendre. Jamais. Toutes folles. Je capte plus rien. Merde ! Quelle poisse ! Si seulement je savais parler Suédois moi ! Ha j'ai l'air fin avec mon latin, mon grec et mon égyptien ancien, c'est naze pour draguer !*

Une fois ses nerfs passé (notamment en criant après un plumeau à propos d'une obscure histoire de table de chevet non propre), il descendit au salon, toujours fulminant, afin de trouver un autre moyen de se calmer.

BOUM !

La porte du salon s'ouvrit violemment sous son coups de pied, et pendant un instant il se demanda vaguement si les autres n'allaient pas le prendre pour un mangemort et lui balancer des sorts dans la tronche. Heureusement les personnes présentes semblaient assez occupées pour ne pas réagir vivement à son entrée.
Encore plus énervé suite à cette totale "snobation" de sa personne, notre ami Jaren pointa sa baguette vers une latte du plancher, qui se souleva légérement laissant apparaitre une grosse réserve de biscuit en tout genre ... malheureusement immangeables depuis belle lurette.

*Nom de nom de nom de nom de nom de ....*

Pour bien manifester sa colère, il donna un coup de pied dans une balle (qui n'avait rien à faire là, d'ailleurs ... l'elfe de maison va en entendre parler), puis il se laissa tomber comme une masse dans SON fauteuil (oui, celui qui est enchanté pour bruler toutes les fesses autres que les siennes et qui a été relégué dans un coin poussièreux de la pièce.).

Maugréant toujours à voix basse, il lança un regard noir aux personnes présentes, puis attrapa un journal dans la pile à côté de lui et l'ouvrit en grand pour ne plus voir les autres gens. Comme par hasard, il avait chopé un journal périmé parlant de l'accouplement des pinguoins.

*Purée, quand on a pas de chance, ça vous colle à la peau ... quesqui peut bien m'arriver de pire ?* Se demanda t'il tandis que le lustre juste au dessus de sa tête se décrochait du plafond.


[c'était juste un post pour passer. Vous pouvez l'utiliser un peu ou pas, mais pas la peine d'engager la discution avec moi ou quoi que ce soit, je suis pas dispo ^^]

Le feu crépitait toujours dans la cheminée du Q.G de l'Ordre, agrémentant l'air de fortes bouffées de chaleur. Après que Neptune l'eut gentiment narguer, Drayry caressa l'animal avant que celui-ci ne reviennent s'allonger aux pieds de son maître. Son professeur d'enchantements fit apparaître trois tasses de café, d'ou s'élevait une fumée transparente qui assurait une température idéale. Cronos fut ravit, le café étant sa drogue première, bien qu'il était en proie à sombrer dans l'addiction pour une autre drogue ces temps-ci... mais c'était une toute autre histoire. Il fit la même chose que Drayry en se réchauffant d'abord les mains avec la tasse bouillante, non pas qu'il en avait besoin, avec la douce température qui régnait maintenant dans le salon, mais plus par automatisme, il aimait le contact avec la chaleur; jamais il n'avait eu peur de se brûler, il supportait d'ailleurs très bien cela. Au dessus deux, le bruit d'un objet qui tombait sur le sol et se briser retentit. Cronos échangea un regard interrogateur avec Drayry mais n'y fit pas plus attention que ça. La Serpentard proposa à la surprise de Cronos, qu'il pourrait partager sa formation au sein de l'Ordre avec elle, dans un deux contre deux avec pour adversaires Mione et Clicli, une jeune banquière de Gringotts qui l'avait déjà reçus là bas. Cronos attendait patiemment la réponse de Mione, trouvant l'idée de la jeune membre de l'Ordre excitante. (juste l'idée hein xD)

Mione semblait cogiter sur la question lorsque un personnage burlesque fit une entrée théâtrale dans le salon. En un coup de pied aussi violent que probablement justifié..., un homme à la mine bougon pénétra dans la pièce en jetant un regard tout juste désintéressé au petit monde qui discuter devant un bon café. Cronos regarda Drayry qui dans un hochement de tête lui fit comprendre que c'était normal, et de ne pas s'inquiéter de l'attitude toute particulière du personnage. Il fit quelques pas dans le salon avant de pointer sa baguette sur le plancher. Cronos se leva à moitié de table pour apercevoir par dessus l'épaule du jeune homme que le plancher dissimulé habilement une réserve de boîtes de biscuits. Il referma le trou du plancher, la mine furieuse, encore plus énervé qu'après son entrée peu commune dans la pièce. Une balle qui traînait par terre fit les frais de sa mauvaise humeur si évidente. La petite balle ricocha dans toute la pièce effrayant Neptune au passage qui se leva d'un bond.

Il se dirigea vers un vieux fauteuil miteux abandonné à l'écart dans le fond du salon, marmonnant des injures entre sa barbe, bien qu'il n'en avait pas. Quand il s'écrasa dans le fauteuil millénaire, en plus de s'enfoncer de vingt centimètres dans le sol, celui-ci fit parler son ancienneté en l'ensevelissant dans un épais nuage de poussière, le dissimulant de leurs vues pendant quelques instants. Il empoigna violemment un journal sur la pile à côté de lui et disparut derrière les pages à demi jaunies. Cronos bien que distrait par ce personnage au tempérament surprenant, essaya un temps soit peu de reporter son attention sur Mione et Drayry et sur la discussion qu'ils avaient entamés. Neptune était partit vagabonder comme à son habitude, et le raclement de ses pattes sur le sol se faisait entendre dans toute la pièce. Le courageux louveteau essayé tant bien que mal de soulever la latte de parquet qui dissimulée la réserve de biscuits centenaires. Cronos allait le rappeler à l'ordre, mais il n'eut pas à le faire, l'animal fut tout aussi surpris que lui par ce qui arriva. Le jeune homme assit sur le fauteuil derrière son journal, paraissait bien partit pour passer une journée mémorable ! Le lustre qui surplombait sa tête se décrocha du plafond, entraînant avec lui une bonne plaque de plâtre. L'ensemble s'écrasa sur le jeune homme, et quand il réapparut du nuage de poussière blanche, Cronos ne put s'empêcher d'exploser de rire. Les cheveux et le visage du garçon étaient recouvert de résidus blanc, et outre la mine abattue que son visage arborait, c'était le fait que toute la partie haute de son corps était entourée du lustre qui était drôle, sa tête dépassant de celui-ci. Cronos se leva hilare, et s'empressa d'aller donner un coup de main au jeune homme.

- Tu ferais un beau sapin de noël ! lui lança-t-il en l'aidant à se débarrasser du lustre.

Il lui offrit un regard noir, lui montrant que son humour n'était pas particulièrement le bienvenue en la circonstance, mais ne refusa cependant pas son coup de main. Il laissa tomber le lustre sur le sol une fois débarrassé, et se rassit sitôt sur son fauteuil de poussière. Il se débarbouilla tout juste avant de se replonger dans son journal, comme si rien ne s'était passé... Cronos repartit vers la table, un sourire bien accroché aux lèvres. Les deux jeunes filles assises à la table paraissaient tout aussi amusées que lui. Quand il fut rassit, il vit que Neptune était resté à côté du fauteuil, remuant de tout son corps dans une envie évidente de jouer avec le garçon rigolo. Cronos le rappela vers lui et le jeune loup n'opposa pas de résistance bien que par la suite il regarda sans cesse en direction du fauteuil....
Une trentaine de secondes s'écoulèrent, après cet événement humoristique, lorsque Cronos perçut des bruits de pas dans le couloir qui avançaient dans la direction du salon. * Encore un comique si ça se trouve * pensa-t-il en affichant un très large sourire. Il sentit la porte s'ouvrir derrière lui mais ne se retourna pas. Le dernier arrivant avait daigné se présenté, il n'avait aucune raison d'être enthousiaste à l'idée d'accueillir un autre singulier personnage. Cependant la voix qui se fit entendre n'avait rien de froide, distante ou éloignée... elle était simplement douce et agréable à entendre...

- Bonjour !

Ce simple mot - déjà bien plus que pour le personnage affalé dans son fauteuil... - résonna dans la pièce et dans la tête du jeune Poufsouffle. Cronos cligna des yeux un moment, se demandant si son imagination ne lui jouait pas des tours. Il n'aurait pas put se tromper sur cette voix, la plus belle qu'il est entendu depuis des années... Il se retourna lentement vers la jeune fille à qui elle appartenait... Elle lui adressa un large sourire quand il découvrit que c'était bien Peyton qui était derrière lui.. Lui resta figer, la bouche à moitié ouverte en un demi sourire. Sur l'instant il aurait été incapable de dire s'il était heureux ou non de la voir ici. Il était partagé entre le ravissement qu'elle soit là et ce que cela impliquerait pour eux. Cette période de stagnation ne dura pas et il lui adressa un sourire bien plus franc qui lui avouer clairement qu'il était heureux de la voir... Il lutta un instant pour retenir l'envie qu'il avait de se précipiter pour la serrée dans ses bras et l'embrassée... cela attendrait. Il se retourna vers Drayry et compris à son regard qu'elle devait être au courant de l'arrivée de Peyton au sein de l'Ordre. Une fois sa surprise passée, il n'y avait plus que le contentement qui s'affichait sur le visage de Cronos. Et peu importe la discussion qu'ils avaient eu près de la fontaine, * elle a fait ses choix *, comme il se disait souvent, et ils auraient bientôt tout le temps nécessaire pour en re-discuter.....

[ HJ : Mione désolé d'avoir reposter avant toi, mais j'avais envie de glisser deux/trois con**ries sur l'arrivée de Jaren, et en même temps j'ai pus faire part de mon impression sur l'arrivée de Peyton.. Arf j'ai plus qu'a changé mon post de la chambre maintenant hihi mais bon ... ]

Drayry assise dans le fauteuil regardait Mione, elle entendait le bruit des flammes crépiter dans l'âtre de la cheminée, la chaleur de la pièce était idéale et la fatigue de cette longue nuit se faisait ressentir. Ses yeux était lourd et lui piquait légèrement. Elle étouffa un bâillement derrière sa tasse se passa une main sur la joue avant d'appuyer doucement sa paume chaude sur sa blessure. Elle jeta un coup d'oeil à Cronos et sourit discrètement à la vu de son arcade légèrement ouverte et moins boursouflé qu'à leur sortit du bar. Elle porta son regard sur le plafond après qu'un bruit d'objet qui se brise n’attire son attention. Elle leva un sourcil interrogatif et regarda les autres, qui semblaient aussi perplexe qu'elle. Elle n'eut pas à attendre longtemps avant de voir arriver la tornade du nom de Jaren. Elle sursauta légèrement lorsqu'elle vit la porte s'ouvrir avec fracas, elle faillit renverser sa tasse et du jouer à l'équilibriste pour garder le liquide précieux dans sa tasse. Elle regarda le jeune homme avec incrédulité puis finalement se rassit confortablement dans le fauteuil et portant son café chaud à ses lèvres en soufflant dessus doucement. Elle regarda Cronos et lui sourit en levant les yeux au ciel pour lui dire que c’était normal. Alors qu’elle ne s’y attendait pas elle vit une balle passer entre eux et taper le mur, Neptune se leva d’un bond et se mit sur le qui vive… Pendant ce temps et d’une humeur des plus calme et zen Jaren se laissa tomba dans le fauteuil que Drayry avait vu inoccupé depuis tout le temps de s on appartenance à l’ordre, c’est-à-dire 2 mois. La poussière accumulée s’envola autour du jeune homme et la jeune fille retint un toussotement qui avait pour but d’agacer un peu plus l’ancien chef de l’ordre. Drayry imperturbable regarda Jaren qui lisait désormais un journal qui avait eut la chance de ne pas succomber aux bébêtes qui raffolait du papier… Il ouvrit le journal en grand devant lui montrant tout à fait son hostilité au gens présente. Son attitude agaça et amusa Drayry en même temps.

Elle ne vit pas mais entendit parfaitement le lustre s’abattre sur Jaren. L’éclat de rire de Cronos la surprit d’autant plus. Elle le regarda allant de Jaren à cronos. Rire n’allait sans doute pas arranger les choses vu l’humeur de Jaren mais la jeune fille ne put empêcher de pouffer en se levant pour aider Jaren. IL avait fière allure avec le lustre autour de lui, les bras le long du corps et la tête plâtrée et bougonne. Elle vit que les deux s’en sortait très bien sans elle, elle se rassit et reprit sa tasse. Un grand sourire sur les lèvres elle se cachait derrière son café. Elle bâilla une seconde, ou plutôt une énième fois puis porta son regard sur le couloir. Si la personne avait voulu se rendre discrète et arriver le plus doucement possible c’était raté, cette vieille bicoque certes très agréable, avait la fâcheuse tendance à résonner. C’était sans doute cette raison qui avait fait de l’arriver, de Cronos et Drayry, moins discrète qu’ils ne l’auraient voulus. La porte s’ouvrit enfin sur la nouvelle recrue de l’ordre qui n’était autre que Peyton Sawyer, la préfète des Serdaigles. Elle la regarda elle semblait relativement à l’aise et surtout tout ses gestes témoignaient d’une semi excitation, comme un enfant le jour de Noël, mais aussi de nervosité. Elle pensant d’abord que son attitude était lié au faite qu’elle entrait pour la première fois au QG et qu’e c’était le début de sa participation à un combat acharné avec le bien et le mal… Mais plus les secondes défilaient plus la jeune fille comprenait que son attitude ne venait en aucun cas, ou tout du moins pas entièrement, de l’ordre mais de Cronos. Elle leva un sourcil étonné et regarda alors Cronos, qui avait le regard fixe et brillant dans celui de Peyton. Il ne fallait pas être expert en enchantements, ni avoir connu le grand amour pour se rendre compte qu’entre de ces deux là il y avait une forte attirance, une alchimie. Drayry but une gorgée de son café et reporta son attention sur Mione en pensant *Comme c’est mignon un petit couple uni dans le combat contre le mal…* Sa réflexion était sans doute empreinte d’amertume mais depuis qu’elle faisait partie de l’ordre son propre amour semblait battre de l’air… Tant de questions que Valentin lui posait et auxquelles elle ne pouvait répondre. Comment lui expliquer que si elle revenait blessé c’était à cause de l’entraînement qu’elle suivait pour être plus forte et avoir plus de tactique … Elle ne voulait pas mettre sa vie en danger, elle voulait le protéger et… Drayry soupira tant de choses qu’elle voudrait et qui lui échappaient totalement. Elle s'obligea à ne pas penser à ça, à régler les chose splus importante avant. Mais valentin n'était-il pas tout aussi importat que l'ordre... ? Elle but une nouvelle gorgée et se cala dans son fauteuil, la journée allait s’annoncer longue ! Avec un peu de chance elle pourra récupérer dans la chambre qui lui était attribué et qu’elle partageait avec Nina, avant… Elle leva les yeux vers Peyton et ne put se résoudre à lui sourire, elle lui fit un signe de tête comme pour lui souhaiter la bienvenue, ce qui était d'ailleurs le cas, et se tourna vers Jaren qui s’époussetait, elle leva les yeux aux ciels en secouant la tête. Un peu de bonne humeur lui revint, elle se tourna vers Mione et lui dit :

Qu’en penses-tu pour l’entraînement ? Et ça nous mettras en situation de combat car je doute ne devoir combattre qu’avec un seul mangemort face à moi…

Elle attendit une réponse et caressa doucement le museau du louveteau qui s'était approcher pour se lover devant le feu. Elle remonta ses pieds pour les caler contre elle, certes ça n'avait rien d'une attitude de super membre de l'ordre mais après tout l'ordre n'était-elle pas une grande famille? Et en famille on abat les convenances... enfin pas toutes...

[Attention ! Post Nostalgie (nostalgieeeeeeeeeeeeee), ou comment rendre hommage à d'anciens RPGiste talentueux qui ont oeuvrés pour un RPG de qualité. Pour que leurs pseudos restent dans les mémoires ]

*Bon ... ça y est, j'en suis sûr maintenant ... je suis maudit !* Purée, c'est pas croyable une poisse pareille !* Pensa Jaren après s'être rassit dans le fauteuil (SON fauteuil !) et avoir rouvert les pages de son journal.

Toussotant à cause de la poussière, les habits en piteux état, peu de gens auraient reconnus en cet homme le Jaren "tout feu tout flamme" plein d'une grâce insolente et d'un humour dévastateur. A la place se trouvait un type ronchonnant et bougonnant, et Jaren lui-même détestait ce changement. Heureusement que cela n'était que passager ! (enfin, espérons xD). Au bout de quelques minutesune pointe de curiosité traversa son esprit et il ne parvint pas à s'empécher de corner légérement le coin d'une page afin de voir les personnes présentes dans la pièce. A ce qu'il put voir il y avait deux jeunes femmes et un jeune mec, ainsi qu'une bestiole qu'il distinguait vaguement. Il ne reconnut aucune de ces personnes (mit à part Mione, qu'il ne connaissait pas si bien que ça d'ailleurs vu que c'estadya, sa seconde, qui lui a déléguer le rôle de chef de l'Ordre) et cela lui fit un pincement au coeur, lui rapellant combien le temps passe vite sur cette Terre.

*Ben tiens ... je pari qu'ils ne s'imaginent même pas être en présence de' l'ex-chef de l'Ordre, sauf Mione en admettant qu'elle se rapelle de moi. Enfin, faut dire que j'ai un petit peu perdu ma classe habituelle.*

Du coin de l'oeil, il aperçut une nouvelle personne entrer (femme, jeune) qui semblait déja connaitre les autres personnes présentent. Dressant les oreilles, Jaren écouta la conversation en analysant les paroles, les enregistrants dans sa fantastique mémoire afin de pouvoir les étudier plus en détail plus tard. Manifestement, la Femme numéro I était là depuis pas mal de temps puisque elle s'occupait de former Mec et Femme II (qui était manifestement nouvelle).

Jaren en conclut que les choses avaient bien bougées en son absence et il se surprit à regretter d'avoir prit quelques distances avec l'Ordre.

*Mais j'ai mon propre combat à mener. Les mangemorts ne sont qu'une goutte dans l'océan des forces du mal, une grosse goutte mais l'Ordre peut s'en occuper sans moi, en revanche il y a d'autres dangers que je me dois d'affronter.*

Nostalgie et plans d'avenir se pressaient dans sa tête, et très vite de vieux souvenirs refirent surface : ses combats aux côtés d'Artémis, son mentor et chef précédent de l'Ordre qui a finalement rejoint les mangemorts, Adya (la fiancée d'Artémis) qui l'avait soutenu et conseillée tout au long de son rôle de chef, son amour longtemps refoulé d'Octavia avant cette fameuse nuit (dont les souvenirs étaient toujours assez vagues, à cause de l'alcool), la seule femme qu'il eut jamais réellement aimé et qui avait décidé de partir vivre sa vie peu de temps après, sans qu'il ne cherche à la retenir ("aimer quelqu'un, c'est lui laisser le choix de son destin") et Elfric, un homme au coeur d'or et à la classe (presque, faut pas déconner non plus ^^) égale à celle de Jaren.

Les yeux soudain prit de picotemment, il fallut à Jaren un sacré travail sur lui-même pour ne pas sombrer dans ces souvenirs. Levant la tête, il entendit le mot "entrainement" et son sang ne fit qu'un tour. Se levant rapidement (mais sans que ce soit violent) il rejoignit les quatres personnes, agita sa baguette rapidement (ses habits redevinrent impeccables et mêmes sa coupe de cheveux retrouva un aspect élégant) et, tout en arborant un immense sourire, à la fois séduisant et dangereux, il lança :

-Bonjour tout le monde, moi c'est Jaren Macgrégor. J'ai entendu parler d'un .... entrainement ? Je veux en être. Mione ... voyons, tu ne refuserait pas ça à ton ex-patron quand même ..... ou alors considére que c'est pour le cadeau de noël que tu m'a jamais fait, ou bien mon anniversaire que t'as raté ou encore juste parceque j'ai un sourire sublime. Hop, sourire-colgate-blancheur-fluorescent-extra-white-very-beautiful-power-plus à l'adresse de Mione, puis à l'adresse du jeune homme : Merci de ton coup de main pour tout à l'heure, au fait.


[ ............ bon, j'ai pas put m'empêcher de glisser quelques anneries xD]

[HJ : désolée pour mon retard, mais plein de boulot comme d'hab...]

*Y a des jours comme ça où on ne regrette (presque) pas de s'être fait réveiller à une heure indécente...* La jeune femme regarda avec un sourire non dissimulé l'espèce de chose vivante qui bougeait dans un nuage de poussière, emmêlé dans le lustre centenaire anciennement pendu au plafond du salon. La chose c'était celui dont elle venait de prendre la place à la tête de l'Ordre. C'était aussi celui qui, son premier jour, l'avait formé lors de son premier entrainement. Elle ne risquait pas d'oublier ce moment là, ce moment où elle s'était découverte des capacités encore insoupçonnées pour le duel et où elle avait surtout compris que dans un combat rien n'était acquis. Bon certes, Jaren avait (légèrement) l'air d'un...enfin bref...il était pas sous son meilleur jour, mais c'est avec un regard mêlé de respect et aussi d'amusement qu'elle l'observa en train d'essayer vainement de faire comme si de rien n'était. A ce moment là, la dernière jeune femme que Mione avait engagée, quelques heures auparavant, fit son entrée dans le salon. Le QG était devenu un vrai moulin, et c'était quasimment la tradition que l'intronisation des nouveaux se fasse dans cette pièce. *Et si on mettait en place un bizutage ??...*
La jeune femme salua Peyton et lanca un regard sur Cronos avant de comprendre enfin quelle était la relation de ces deux là. Elle se mit à songer sérieusement à inclure une clause "Situation matrimoniale" dans sa fiche de candidature, lorsque Drayry la ramena à la réalité.

- Ok, pas de soucis pour l'entrainement ! Bon, éviter de finir dans cet état là par contre, j'ai pas spécialement envie de me taper de la paperasse à remplir...

Elle n'avait même pas finit sa phrase que Jaren était déja devant elle, une robe de sorcier nickel et un sourire de pub de dentifrice sur les lèvres. Il lui sortit deux ou trois arguments légèrement foireux pour qu'elle accepte de l'inclure dans l'entrainement. La jeune femme n'avait même pas besoin d'y réfléchir mais c'est avec un sourire mi-amusé, mi-réprobateur qu'elle lui répondit :
- Ca peut se faire...Disons qu'en échange tu nous fera partager ton goût pour la cuisine épicée en préparant le dîner pendant 2 semaines ? Sans elfe et sans magie cela va de soi...Bien, revenons à nos moutons les enfants. Vous êtes donc 3 nouveaux, et nous sommes trois anciens, avec Clicli qui a déja été entrainée par le passé. Rendez-vous à 14h. Je vous indiquerais le lieu par hibou, vous aurez 5 minutes chrono pour m'y rejoindre...Et si vous trouvez ça court, dites-vous que lors d'un combat, vous aurez certainement encore moins de temps pour réagir. Mettez des vêtements où vous êtes à l'aise, pas d'accessoires superflus, des potions ou des accessoires de combat si cela vous chante, brossez vous les dents et n'embêtez pas trop papy Jaren, il se fait vieux. See you !
La jeune femme se dirigea d'un pas ample et décidé vers la porte du salon. Elle avait envie de tester de nouvelles façons d'entrainer, et rien de mieux que de jeunes recrues pour cela...

GKIl fallait finir ce qui avait été commencé...

GKLe coeur serré, la gorge criant sécheresse, Gyaltsen s'apprêtait à poser sa main gauche sur la poignée de la porte d'entrée de la demeure dominant la rue de la Salamandre Grise par sa grandeur et son architecture. Durant un instant, il ne put s'empêcher de repenser à sa chère amie Octavia disparue dans la plus noble des épopées ; il était certain qu'elle avait bon goût et bon coeur pour avoir légué cette riche bâtisse à l'Ordre du Phénix et l'ayant connue personnellement, cet endroit était pour Gyaltsen un moyen de rester en contact avec elle d'une manière ou d'une autre... * Pour toi Octavia... * pensa-t-il en faisant cliqueter la serrure après avoir sorti sa baguette en bronze et la camouflant dans la manche droite de sa veste, " au cas où " comme on disait dans le métier... Car son retour parmi les forces du Bien n'allaient pas faire que des réjouis, il se devait d'être sur ses gardes quant aux personnes qu'il pourrait rencontrer dans la maison portant le numéro 23...

GKIl faisait sombre dans le couloir de l'entrée, bien que l'heure était tardive. Cependant, une douce lueur permettait tout de même, ici et là, de faire bouger quelques ombres sur les murs aux tapisseries richement garnies. S'avançant avec prudence, il se rendit dans le salon, là d'où provenait la faible lumière. Avec étonnement, les plans de la disposition des pièces et des objets lui revenaient naturellement à l'esprit malgré sa longue absence. Se fiant à sa mémoire, il pénétra alors dans la pièce principale, bientôt suivi par son elfe de maison qui portait de ses petites mains son Eclair de Feu, seul objet magique qu'il ne souhaitait pas faire apparaître par magie au cours de ses déplacements, histoire de coeur...

GKLà, à son grand étonnement, une silhouette prenait place dans un fauteuil face à la cheminée bientôt éteinte, lui tournant le dos. Intrigué par cette présence lui semblant inerte, voire endormie, car n'ayant pas réagi à sa présence bien qu'il ait été des plus discrets, Gyaltsen fit lentement descendre sa baguette le long de son bras jusqu'à la tenir fermement et avec engouement dans sa main. Durant ses longs mois de retraite dépourvus de magie, l'absence de sa précieuse ne lui avait jamais autant manqué depuis ces derniers jours, suite à son retour en Grande Bretagne. Pointant en direction du fauteuil, d'un sec coup de poignet, * Inifugeni Perdrum Maxima * et aussitôt les flammes se mirent à danser avec fougue dans l'antre de la cheminée avant de reprendre leur vague naturelle et si apaisante aux yeux du jeune homme, satisfait de retrouver l'affinité avec son élément favori, celui du Sagittaire. Durant un bref instant, un puissant halo de lumière provenant des flammes éclaira la pièce, surprenant alors l'homme qui se trouvait dans le fauteuil. Digne d'un membre de l'Ordre, aussi vif qu'un phénix, il fit rapidement volte face et bientôt son visage s'offrit aux yeux de Gyaltsen qui s'empressa aussitôt de répondre sur un ton calme, ne souhaitant pas paniquer son interlocuteur :

GK- Bonsoir... Elle allait bientôt s'éteindre, la cheminée, finit-il sur un air amusé.

GK- Monsieur, je vous présente Monsieur Cronos, une nouvelle et fière recrue de l'Ordre du Phénix depuis votre départ, reprit aussitôt Tellior qui lui, connaissait tous les membres de l'organisation pour les avoir servis durant de longs mois.

GKS'avançant vers l'homme, il l'explora du regard. Ce dernier était d'allure élégante, le visage jeune et fougueux, presque sombre, l'air fatigué, il avait ici et là quelques égratignures, son bras gauche n'était pas dans un état normal.

GK- Enchanté Cronos, appelle-moi Gyaltsen. Tu es blessé ? Veux-tu que j'y jette un coup d'oeil ? Arf, désolé de te poser toutes ces questions, mon passé d'infirmier revient au galop, dit-il après un silence.

GKDisant ces mots, il tendit sa main droite vers Cronos afin de le saluer en tant que nouveau compagnon pendant que derrière son dos, maniant sa baguette de sa main gauche ambidextre, il faisait apparaître un à un tous ses bagages provenant de sa demeure londonienne avant de la ranger dans la poche intérieure de sa veste.

GK- Monsieur Cronos, voici mon maître, Monsieur Gyaltsen Kunkhyab, anciennement connu sous le nom d'Elfric Lufkin, ancien infirmier et professeur d'astronomie dans la noble école de magie de Poudlard ainsi qu'ancien organisateur du Tournoi des Quatre Sorciers et membre du noble Ordre du Phénix.

GKSuite aux dires de son elfe, il ne put qu'acquiescer, la présentation était parfaite, mais son coeur sembla se décomposer à l'entente des quatre mots maudits " Tournoi des Quatre Sorciers ", ne pouvant s'empêcher de repenser avec douleur à sa disparue et tendre Arwen, dont il camoufla les effets néfastes d'un léger sourire en coin envers Cronos, attendant sa réponse...

Atana regarda par la fenêtre de sa chambre à Loutry St Chaspoul. Elle suiait la lente glissade des nuages dans le ciel. celui-ci avait la même couleur que son humeur. Gris tirant sur le noir. Elle n'arrivait pas à se remettre de cette trahison. Ses yeux bleu virait à l'orage et dans son ventre des noeuds se formait au gré de ses sauts d'humeur. Elle serra le poing et caressa son bras qui lui faisait encore un peu mal. Elle aurait sans doute une longue cicatrice. Pour ne pas oublier. Elle donna un petit coup dans la vitre et soupira. Evan. Elle pensait pouvoir lui faire confiance pensait pouvoir lui confier des choses, elle qui l'avait protéger au risque de sa vie voilà comment il lui retournait sa gentillesse. Elle aurait du le laisser creuver au bord de cette rivière, un homme comme lui ce ne méritait pas la vie ! Elle qui l'avait aidé dans ce bar il n'avait fait que l'attirer dans un piège pour mieux l'avoir et mieux la tuer ! Il ne reculerait devant rien... IL n'a reculé devant rien... Atana frissonna et se réchauffa en se frottant les deux bras. Elle l'avait échapé belle mais quand était-il de ses collègues... Lee, Mione ... Elle ferma les yeux et ne se laissa pas envahir par la colère, ça ne lui réussissait jamais. Surtout a cause des ses origines de Vélane. Se transformer en oiseau ca va 5 minutes ... Atana repensa une nouvelle fois à cette soirée au abr et au risques, au blessé et à tout ce qui s'était passé... Elle ferma les yeux et même si elle ne voulait pas elle se sentait de plus en colère, il fallait qu'elle se dépense ! Elle s'attacha les cheveux et malgré ses muscles quelque peu endoloris elle passa un pantalon et une veste colle roulé de sport pour pouvoir courir librement. Elle allait sortir de sa chambre lorsqu'elle aperçut qu'un petit paquet trainait sur son bureau depuis des lustres. Elle soupira et l'attrapa. Avec toute cette agitation elle avait oublié de le donner. Elle le réduit et glissa sa forme allongée dans sa poche. Elle sortit dans le couloir et se regarda dans le petit miroir juste en face des escaliers. Elle vit une balafre sur sa joue mais rien de moche ou d'imposant. Elle la caressa du doigt et soupira avant de dévaler les escalier en courant. Elle sortit de sa maison et une fois dans la rue se mit à courir, d'abord doucement puis de plus en plus rapidement.

Elle sentait le vent s'engouffrer dans ses cheveux, elle sentait son rythme cardiaque augmenter de plus en plus rapidement, elle sentait son coeur cogner dans sa poitrine avec l'effort. Elle sentait que son esprit se vidait, elle se concentrait sur ses pas qui foulait l'asphalte. Droite gauche droite gauche... Elle fixait devant elle, la route était toujours la même : bordée d'arbre, entourée de forêt et de champs. L'air vif lui caressait le visage avec force, lui intimant l'ordre d'accélérer le pas de se dépasser. De sentir chacun de ses muscles se tendre et se détendre. Sentir ses poumons se déchirer en se remplissant d'air. Les veines battante dans la temps d'Atana, la jeune fille ne ralentissait pas le rythme esquivant les racines et sautant par dessus les rochers. Elle aimait particulièrement le chemin qui entourait sa propriété. Courir lui donnait un sentiment de liberté, un sentiment de supériorité et de contrôle sur elle même. C'était aussi un moment qui n'appartenais qu'à elle, qui lui permettait de faire le vide, le point. Son moment privilégié. Elle aimait le faire surtout en fin de soirée ou quand l'envie était pressante, comme à cet instant. Atana parcourait se chemind és qu'elle en avait l'occasion et arrivé au bout elle n'avait pas envie de faire demi tour, continuer a courir jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus. Finalement elle transplana à bout de force et se laissa tomber sur les marches du QG où elle s'adossa sur la porte d'entrée. Elle avait le souffle courir et les jambe qui tremblaient elle se redressa et posa une main sur la poignet avant de la tourner et de souffler. Elle ne s'attendait pas à voir quelqu'un et pour sa plus gradne joie elle vit son frère qui était là. Elle ne l'avait pas vu depuis une semaine.

La vision de son frère lui fit mal au coeur. Il semblait sombre, vivant dans une colère sombre. Elle se doutait la cause de ce nouvel aspect. Elle ferma les yeux et entra dans le salon sans avoir vu le jeune homme brun présent à ses côtés. Elle s'approcha de lui encore essoufflée et lui sourit doucement. C'est alors qu'elle remarque enfin sa présence. Elle leva les yeux vers lui et ne put que constater qui lui était Familier. Elle avait déjà vu cette homme qui ne devait que quelque peu plus âgée que lui. Elle lui adressa un signe de tête en guise de bonjour légèrement mal à l'aise de se trouver en sueur devant lui sans savoir où elle avait pu le croiser. Elle jeta un regard Vers Cronos et annonça :

je reviens dans quelque minutes ...

Elle s'eclipsa pour prendre une douche ce qui acheva de la calmer. Elle sortit de la chambre qui lui était réservé et se frappa le front. Elfric bien sur il s'agit de l'infirmier de l'école enfin l'ancien. Que faisait-il ici elle ne l'avait pas vu depuis... un bail. Elle s'était changée et avait encore les cheveux moulliés. Elle entra de nouveau dans le salon où une ambiance tendu y régnait sans doute à cause de son frère. Elle s'assit sur l'accoudoir à côté de Cronos et lui Murmura :

Comment tu vas ?

Elle aurait aimé lui demander des nouvelle d'Adras mais se retint. Plus tard. En privée. Elle lui passa discrètement une main sur son avant bras avant de se lever et de se diriger vers l'homme mystérieux. Elle lui tendit la main et dit :

Etes-bous allez la voir ? Mione se trouve en haut ... tellior veille sur elle mais j'aimerai un avis plus professionel.

Atana le regarda un instant et se rendit compre que lorsqu'elle l'avait cotoyé elle s'appelait encore Drayry. mais peut-être que depuis le temps il l'avait oublié. Elle s'empara d'un verre disposé sur la table et le but doucement avant de sentir la fatigue dans ses jambes. Elle retourna s'asseoir soudainement lasse. Elle risqua un regard vers son frère et regarda alors Gyalesten.

GK" Tu dois certainement être fatigué. Que dirais-tu d'un remontant ? lui proposa Cronos.

GK- Fatigué ? Non ça devrait aller de ce côté-là. Par contre, le remontant me tenterait bien Mikal, lui répondit Gyaltsen. "

GKS'installant au bord de la grande table en bois massif du salon, le jeune homme put déjà entendre quelques vibrations provenant d'une armoire vitrée. Bientôt, cette dernière s'ouvrit et sembla cracher deux verres ainsi qu'une bouteille qui vinrent aussitôt prendre place sur la table.

GK" Très jolie baguette, lui déclara Cronos en s'asseyant face à lui. J'ai l'intention de m'en acheter une nouvelle dans peu de temps moi aussi ; il va falloir que je me rende sur le chemin de Traverse... lui dit Cronos en lui servant un verre alcoolisé.

GK- Merci Mikal, mais je ne bois pas d'alcool, question de principe... lui glissa discrètement Gyaltsen tout en continuant d'écouter son interlocuteur.

GK- Je te remercie de ton aide, mais ça devrait aller pour mon bras. Une elfe s'est déjà bien occupée de moi, lui déclara-t-il avec un léger sourire avant de retrouver ses traits fermés habituels. Les restes d'un Sectumsempra... J'ai eu beaucoup de chance. "

GKUn léger silence fit alors irruption dans la conversation, Cronos était comme perdu dans ses pensées, Gyaltsen en profita pour observer plus attentivement les lieux, faisant légèrement tourner entre ses mains son verre de cristal auquel il n'avait toujours pas trempé ses lèvres.

GK" On a reçu des informations sur un Auror que l'on doit capturer... ou plutôt tuer si possible... Profitant de ma situation à Poudlard, j'ai tout tenté pour commettre l'irréparable... Ils doivent d'ailleurs être en train de réparer le couloir du deuxième étage de l'école, affirma Cronos alors qu'il faisait écho de son rire. J'ai terminé le combat empoisonné, poursuivit-il après un long silence. Akshay un vampire qui est des nôtres m'a sorti de l'école. J'ai pu être soigné à l'extérieur, mais cela fait cinq jours que je n'ai plus aucune nouvelle de mes collègues... La femme que je compte épouser est Auror, continua-t-il tout en baissant les yeux. La veille de mon attaque, elle est tombée dans un coma profond... certainement à la suite d'un duel avec un Mangemort. "

GKUne étrange sensation s'empara alors de Gyaltsen à l'écoute de ces dernières paroles, comme si on lui avait vidé les entrailles. La situation énoncée par Mikal lui rappelait trait pour trait l'histoire qu'il avait vécue avec passion en compagnie d'Arwen, elle aussi ancienne Auror, tuée par des Mangemorts. La vie était parfois bien étrange, il semblerait qu'elle ne soit qu'un cycle éternel où les karmas sont voués et condamnés à se répéter, indéniablement, indéfiniment, jusqu'à ce que la sagesse soit atteinte et le coeur délivré. Etre le spectateur de sa propre vie ainsi écourtée en si peu de phrases instituèrent dans la conscience de Gyaltsen une myriade d'éparses pensées. Cronos, rien que par son nom, son histoire et ses amis n'était pas un hasard dans la vie de Gyaltsen. Cronos, dieu céleste et père de Chiron, le plus respectable des centaures et modèle de sagesse pour Gyaltsen dont le nom était lui-même gravé sur sa baguette. Tout cela n'avait rien à envier au hasard. Adreas, compagne de Mikal et Auror ayant de près joué avec la mort, l'histoire semblait se répéter. Il semblerait que les étoiles aient celé le destin des deux hommes. S'étant promis que les erreurs du passé ne se reproduiraient plus, Gyaltsen ne put s'empêcher de s'imposer une nouvelle ligne de conduite à l'encontre du couple de Mikal. Ces deux êtres, il les voyait maintenant comme la continuité de sa propre histoire vécue avec Arwen, qui malheureusement, n'avait pas eu la chance d'avoir quelqu'un, extérieur à son couple, pour veiller sur elle et qui trop tôt, nous a quitté, seulement âgée de 17 ans. A ce qu'Adreas est le trésor du cœur de Cronos, elle sera la prunelle des yeux de Gyaltsen, même s'il ne la connaissait pas encore.

GK" Le lendemain, j'étais prêt à tout détruire dans l'école pour tuer l'Auror que nous cherchons... mais j'ai échoué... J'attends des nouvelles de nos amis, je ne sais pas ce qu'ils sont devenus. Moi en revanche, maintenant que ça va mieux, je vais me remettre en chasse, tant pis pour la cible, on verra un autre jour. Il finit son verre cul sec et s'en servit un deuxième. J'ai bien l'intention de rendre la monnaie de leur pièce aux Mangemort... Je vais retrouver celui ou celle qui a déclenché ma fureur et il paiera très cher le coma d'Adreas... déclara-t-il en forçant sur son bras meurtri et buvant une gorgée entre deux paroles. "

GKDe sa veste, Gyaltsen sortit sa baguette magique en bronze et en pointa le rebord de son verre avant d'effectuer des mouvements circulaires au-dessus de ce dernier avant de la reposer sur la table. Aussitôt, dans un tourbillon de couleurs, le liquide noirâtre s'éclaircit et devint un simple jus de fruits qu'il porta alors à sa bouche avant de reprendre après avoir entendu les pas d'un nouvel arrivant :

GK" Mikal, il faudra que je te parle en privé après...

GK- Je reviens dans quelques minutes... Etes-vous allé la voir ? Mione se trouve en haut... Tellior veille sur elle mais j'aimerais un avis plus professionnel, lui demanda la jeune femme en lui tendant sa main.

GK- Bonsoir. Euh non, je ne suis pas allé la voir encore, mais je sais que Tellior, mon elfe, veille sur elle. S'il y avait eu un soucis, il m'en aurait averti, ne vous en faites pas. De plus, il se fait tard pour rendre visite à une malade, même comateuse. J'irai lui rendre visite plus tard, ne vous en faites pas... Votre visage me dit quelque chose, je me souviens vous avoir soignée à mon infirmerie autrefois, mais je ne me souviens plus de votre prénom, lui répondit-il sur un ton calme et bienveillant tout en lui serrant sa main si douce. "