Le parc de Pré-Au-Lard

-"Pour en revenir au maison, moi je suis le seul,
avec on grand père, à être allé à Poufsouffle. Tout le reste de ma
famille était à Serdaigle."

J'esquivais un "oui" de la tête en signe de reconnaissance.
Je vis Matt enrouler son bras autour de moi afin de me réchauffer, ses grands muscles étaient tellement beaux Le parc de Pré-Au-Lard - Page 25 197514

Mais j'arrêtais de rêvasser lorsqu'il m'enleva sa veste de mes épaules, parce qu'il refaisait soleil, puis il la remit, je ne compris pas pourquoi, sûrement qu'il ne devait pas quoi savoir faire.
Après quelques secondes, il me dit :

-"Dans mes bras
tu te sentais bien dis-tu ? Moi aussi... D'ailleurs j'aurais aimé que se
câlin dur un peu plus longtemps mais... toutes les bonnes choses ont
une fin. Jamais je ne m'était senti aussi bien. Mais... laisse moi
deviner, c'est une sorte de force invisible qui t'a poussée à me sauter
dessus n'est-ce pas ? Je te demande parce que cette même force me pousse
à faire autre chose...."

A peine eus-je le temps de me remettre de ce qu'il venait de me dire, et d'imaginer la suite, que je le vis s'approcher doucement mais sûrement et sans aucune hésitation près de moi, et je compris de suite, enfin, je n'eus pas le temps de comprendre que ses lèvres étaient posées sur les miennes. A ce moment, je pensais reculer, mais non au contraire, des frissons parcoururent tout mon corps, et je lui rendit ce baiser.
Puis il posa une de ses mains sur ma joue toute fine, et il passa l'autre de ses mains dans mes longs cheveux, moi, je laissais mes mains que mes deux cuisses, ne pensant plus à rien, juste à l'instant présent. Je ne comprenais pas ce que je ressentais, je n'avais jamais ressenti ça auparavant, c'est pour cela que j'en suis venue à la conclusion suivante : je pense que je suis amoureuse.
Ce baiser a dû durer au moins deux minutes, puis je vis Matt se reculer, avec un grand sourire, je le lui rendis immédiatement, puis il dit :

-"C'est ça ce dont je parlais, ce que me poussait à faire cette force...." "C'était... Wahou ! c'était magnifique, merci pour ce baiser Lana."

Lorsqu'il me dit que c'est "Waouh" je crois que j'ai un peu rit, mais rit de nervosité, c'était mon tout premier baiser, et j'avais l'impression que pour lui aussi, pour en être sûre, j'ai préféré lui demander...

-"Merci, dis-moi, si ce n'est pas trop indiscret...c'était ton premier baiser ?" disais-je toute gênée

Lana lui rendit son sourire. Elle aussi avait l'air satisfaite de ce baiser. Elle eu même un petit rire après sa petite phrade de "remerciement". Puis l'air gêné, elle lui demanda.

-"Merci, dis-moi, si ce n'est pas trop indiscret...c'était ton premier baiser ?"

Il la comprenait. C'était sa première relation... Relation ? Comment pouvait-on appeler ceci une relation ? Ils s'étaient juste bécoté, et après ? Il n'y avait pour le moment rien de concret, rien d'officiel. M'enfin bon, revenons à nos moutons, elle voulait savoir dans quoi elle vivait, elle voulait être sur de savoir dans quoi elle se fourrait.

-"Oui, c'est mon premier, tout comme toi j'imagine ?" Lui retourna t-il la question.

Ils se regardèrent encore une fois les yeux dans les yeux. Il pensait, du moins il devinait ce qui se tramait : il était amoureux. Mais comment pouvait-il en être sur ? Un baiser ne voulait rien dire. Néanmoins, il ressentait des choses qu'il n'avait jamais ressentit auparavant. Il attrapa une des mains de la brune et la caressa. Cette fois, il était sur de bien faire.
Il enchaîna ensuite

-"Lana, je... je voudrais savoir ce que l'on vit. Je me demande si, c'est vraiment vrai, je veux dire nous. Est-ce que ce que l'on vit en ce moment est vrai ? Je ne veux pas que ça aille trop vite mais, je pense que je suis amoureux. Je ne veux pas me faire d'illusion et je veux être sur de ce que l'on ressent l'un pour l'autre. Pourrions nous donner un nom à cette relation, si s'en ai vraiment une..." Lui demande sincèrement le jeune Poufsouffle. Pour une fois, il n'était pas maladroit, il savait ce qu'il faisait, et cette démarche était essentiel.

Le parc ce faisait de plus en plus vide, le temps s'écoulait et le soleil n'allait pas tarder à ce coucher. Bientôt, il ne resterait que notre jeune "couple" si on pouvait dire ça.

Recupérant cette fois-ci délicatement sa veste, il embrassa de nouveau la jeune femme. Il se croyait déjà en couple à embrasser sa compagne quand bon lui semblait. En éloignant de ses lèvres il lui fit un magnifique sourire et redéposa un baiser sur ses lèvres avant de se rasseoir comme il faut. Attendant avec impatiente la réponse de Lana.
Il était heureux d'avoir rencontré Lana aujourd'hui. Peut être que leur destin était liés ou bien était-ce peut être une rencontre du hasard. Peut importe la raison, ce qui comptait maintenant c'était qu'ils étaient là, à s'embrasser et à se câliner, à s'aimer et à se regarder. Peut être que via cette rencontre, une relation s'installera entre eux.

Elle était tellement belle, lui qui ne c'était jamais intéressé aux femmes, pas particulièrement, n'avait jamais remarqué à quel point elles étaient belle, Lana plus que les autres. Il admirait aussi bien ça beauté naturelle que ça beauté intérieur. Elle et Matt se ressemblait sur beaucoup de point ce qui était un atout pour leur avenir. Mais pour l'instant, vivons l'instant présent.

-"Merci, dis-moi, si ce n'est pas trop indiscret...c'était ton premier baiser ?"

-"Oui, c'est mon premier, tout comme toi j'imagine ?"

Je le regardais dans les yeux, sentant qu'il attendait une réponse que je lui donnait immédiatement.

-"Oui, également."répondis-je en souriant. Je vis qu'il me regardait avec un sourire encore plus grand, j'avais une envie folle de l'embrasser, cela ne m'était jamais arrivé, en général j'étais plutôt timide, mais là c'était différent.
Pour la première fois, je me sentais heureuse d'être venue me balade à Pré-au-lard, sinon qui sais ? Peut-être que je n'aurais jamais rencontré Matt.
Pendant que je le regardais, il prit ma main et la caressa, ce qui me donna des frissons dans tout mon corps, comme à chaque fois qu'il me touchait d'ailleurs.
Il avait la peau douce, et était tellement calme, ça m'apaisait.
Pendant que je savourais ce moment, il me dit :

-"Lana,
je... je voudrais savoir ce que l'on vit. Je me demande si, c'est
vraiment vrai, je veux dire nous. Est-ce que ce que l'on vit en ce
moment est vrai ? Je ne veux pas que ça aille trop vite mais, je pense
que je suis amoureux. Je ne veux pas me faire d'illusion et je veux être
sur de ce que l'on ressent l'un pour l'autre. Pourrions nous donner un
nom à cette relation, si s'en ai vraiment une..."

Là, je le vis me regarder dans les yeux, au plus profond de moi, pour essayer de comprendre ce que je ressentais. J'allais répondre quand il récupéra sa veste de mes épaules et m'embrassa encore une fois, se releva, me regarda en souriant, et me ré-embrassa ; puis il se décala pour se remettre à sa place.
Je me décidais à répondre :

-"Matt, moi non plus je ne comprends pas ce que l'on vit, cela ne m'était jamais arrivé auparavant, pour moi c'est vrai, moi aussi je pense que je suis amoureuse, ça va tellement vite...Pour moi, c'est le début d'une relation, ces baisers n'étaient pas là par hasard, je ressens quelque chose que je n'avais jamais ressenti, à chaque fois que tu effleures ma peau, j'ai des frissons, avec toi je me sens en sécurité, je me sens bien, et je n'ai pas envie que ça change." répondis-je, les larmes aux yeux

Avant qu'il ne puisse répondre, je dépose un doux baiser sur ses lèvres, la première fois que je donnais un baiser, sauf que là, j'étais sûre de ce que je ressentais, oui, j'aimais Matt, et j'en étais sûre.

Je me relevai, et le regardait en souriant, attendant sa réponse.

-"Matt, moi non plus je ne comprends pas ce que l'on vit, cela ne m'était jamais arrivé auparavant, pour moi c'est vrai, moi aussi je pense que je suis amoureuse, ça va tellement vite...Pour moi, c'est le début d'une relation, ces baisers n'étaient pas là par hasard, je ressens quelque chose que je n'avais jamais ressenti, à chaque fois que tu effleures ma peau, j'ai des frissons, avec toi je me sens en sécurité, je me sens bien, et je n'ai pas envie que ça change." Répondit-alors Lana les larmes aux yeux.

Ce discours toucha beaucoup Matt. Il ferma les yeux et ne pensa à rien, essayant de voir ce qu'il ressentait vraiment. Après quelques secondes et après avoir bien réfléchi à cette question, Matt sut qu'il aimait réellement la belle brune. Il ne réalisait pas encore que lui et Lana étaient en couple, il ne réalisait pas ce que cela représentait mais il était heureux d'être en présence de la Gryffondor.

Pour lui montrer sa reconnaissance de lui avoir avoué ces sentiments il enroula son bras autour de lui et déposa un léger baiser sur son front.

-"Moi non plus je ne veux pas que ça change... J'ai enfin compris que, je suis vraiment amoureux de toi. Mais bien sur, il nous faut un peu de temps pour être certain de ce que l'on ressent."

Lui répondit le jeune homme.

Puis, remarquant que le soleil était sur le point de se coucher et qu'il n'y avait plus que les deux amoureux dans le parc, lui demande

-"Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ?" Il ne voulait pas quitter Lana, il ne voulait pas se séparer d'elle. Il se sentait dépendant d'elle et il n'avait pas envie que chacun rentre chez soit et qu'ils ne se revoient que le lendemain. Mais il n'avait pas d'idée où amener sa copine. Surtout que cette relation était "tout beau tout neuf" comme on dit. Il ne savait pas non plus si cette histoire en valait la peine, si c'était une relation sérieuse mais il verra ça avec le temps. Ce qu'il comptait pour le moment c'est qu'ils étaient ensemble.

Il glissa ses doigts dans ceux de la belle brune et se leva. Une fois debout, Lana se mit devant lui, elle enroula ses bras autour de sa nuque et Matt posa ses mains sur les hanches de la jeune femme et lui sourit.
Cette fois-ci, il agissait correctement, il n'hésita pas une seule seconde et n'était plus mal à l'aise. Un frisson parcourut tout son corps, ce frisson lui faisait du bien. Matt ressentait beaucoup d'affection pour Lana, ils n'étaient pas encore au stade des "je t'aime".

Il sentait que cela allait trop vite mais il ne pouvait pas attendre plus longtemps. Il connaissait Lana depuis une vingtaine de minutes et pourtant en ce moment-même, il avait l'impression de la connaître depuis toujours.
Depuis qu'il avait rencontré Lana, il arrivait à oublier son secret mais, maintenant la belle brune ne faisait plus aucun effet. Dans sa tête, il revisionna la scène toute entière qui avait eu lieu à Paris.
Matt ferma les yeux, serra des dents et essayait de ne plus y penser mais cela ne marchait pas. Pour se changer les idées, en espérant que cela marche, il embrassa avec passion Lana et pendant ce baiser, la scène continua son cours, les images défilaient, il se recula. Le Poufsouffle ne voulait pas faire peur à Lana mais il s'énerva intérieurement. La culpabilité le rongeait et il ne pouvait évidement pas prévenir Lana. Si seulement il pouvait remonter le temps !

-"Excuse moi Lana, je... j'ai... tu...." Hésita t-il à lui dire la vérité. Finalement, il renonça "Je... repensait à la mort de mon grand père..." Prétexta t-il. Certes, son papy était bel et bien décédé mais Matt ne savait pas mentir et Lana allait vite remarquer qu'il n'avait pas dit la vérité.
Il s’efforça néanmoins à sourire pour ne pas paraître trop étrange.

Il faisait enfin nuit. Le soleil était totalement couché. Seul dans se parc avec Lana, il ne pouvait pas rêvé mieux.

"Matt, moi non plus je ne comprends pas ce que
l'on vit, cela ne m'était jamais arrivé auparavant, pour moi c'est vrai,
moi aussi je pense que je suis amoureuse, ça va tellement vite...Pour
moi, c'est le début d'une relation, ces baisers n'étaient pas là par
hasard, je ressens quelque chose que je n'avais jamais ressenti, à
chaque fois que tu effleures ma peau, j'ai des frissons, avec toi je me
sens en sécurité, je me sens bien, et je n'ai pas envie que ça change. "

Je vis Matt fermer ses yeux, j'en profitais pour essuyer les quelques larmes qui avaient coulées sur ma joue.
Il rouvrit les yeux rapidement et enroula son bras autour de moi, tout en déposant un léger baiser sur mon front. Ce qui me fit frissonner encore une fois.
Il me dit :

-"Moi
non plus je ne veux pas que ça change... J'ai enfin compris que, je
suis vraiment amoureux de toi. Mais bien sur, il nous faut un peu de
temps pour être certain de ce que l'on ressent."

Me répondit-il, je lui souris. Je le vis regarder le soleil se coucher et le parc se vider; il me lança :

-"Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ?"

Je le voyais penser, puis il glissa ses doigts dans les miens et se leva. Je fis de même et j'enroulais mes bras autour de sa nuque, puis Matt posa ses mains sur mes hanches, et je lui souris. C'est la première fois qu'un garçon me tenait comme ça, me tenait tout cours.
Cela me faisait bizarre, mais j'étais heureuse, et c'est tout ce qui comptait.

A un moment, je vis Matt fermer les yeux et serrer les dents, comme s'il était crispé, mais pas par moi, par autre chose qui le tracassait. Puis d'un coup il m'embrassa, comme pour essayer d'oublier ce à quoi il pensait.
Moi, j'étais toute perturbée, j'allais lui demander ce qui lui arrivait quand il me dit :

-"Excuse moi Lana, je... j'ai... tu...."
"Je... repensait à la mort de mon grand père..."

Je vis dans ces mots qu'il n'était pas sincère. Mais on se connaissait à peine, et ses problèmes ne me regardaient pas, du moins pas encore...et puis, si il ne veut pas m'en parler, il ne m'en parle pas, point.

J'essayais d'oublier ce petit tracas, quand je remarquais que le soleil était pratiquement couché et qu'il n'y avait presque plus personne dans le parc.
Je vis dans les yeux de Matt, qui avait l'air de s'être apaisé, qu'il ne voulait pas partir, et moi non plus.
Pourtant on n'allait pas rester là toute la nuit...Afin de pouvoir rester un peu plus longtemps en compagnie de Matt, je décidais de lui parler de ce que je pensais de sa réaction, parce que si on commençait à se cacher des choses, ça n'allait pas le faire.

Je le regardais en souriant, toujours mes mains sur sa nuque et les siennes sur mes hanches, et je dis :

"A propos de tout à l'heure Matt, tu sais, quand tu m'as dit que c'était la mort de ton grand-père qui te crispait, je ne l'ai pas cru, tu vas peut-être t'énerver, mais, je...je, j'ai vu dans tes mots que ce n'était pas vrai. Si c'est quelque chose de personnel, je comprenne que tu ne veuilles pas me le dire, il n'y a pas de soucis, cela ne me dérange pas du tout. On ne se connait que depuis quelques heures maintenant, ce n'est pas comme si on s'était coutoyés toute notre vie. Sache que je serais toujours là pour toi, et si un jour tu veux en parler, je t'écouterais. Voilà, c'est tout ce que j'avais à te dire."

-"A propos de tout à l'heure Matt, tu sais, quand tu m'as dit que c'était la mort de ton grand-père qui te crispait, je ne l'ai pas cru, tu vas peut-être t'énerver, mais, je...je, j'ai vu dans tes mots que ce n'était pas vrai. Si c'est quelque chose de personnel, je comprenne que tu ne veuilles pas me le dire, il n'y a pas de soucis, cela ne me dérange pas du tout. On ne se connait que depuis quelques heures maintenant, ce n'est pas comme si on s'était coutoyés toute notre vie. Sache que je serais toujours là pour toi, et si un jour tu veux en parler, je t'écouterais. Voilà, c'est tout ce que j'avais à te dire."
Lui dit-alors la brune franchement.

Il comprenait son point de vue. Mais qu'ils se côtoient depuis seulement quelques heures ou une vie entière, ils formaient désormais un couple. Un couple se doit de ne pas avoir de secret mais il ne pouvait pas avouer son secret à Lana. Bien que l'envie lui brûlait la langue, il ne voulait pas mêlé sa dulcinée à cela, si elle était impliqué et que le ministère découvrait ce que le Poufsouffle avait fait, Lana aurait des problèmes.

Elle avait peur qu'il se mette en colère mais, il n'en voyait pas la raisons. Seul avec elle, devant un clair de lune sublime, il lui répondit.

-"Je ne sais pas mentir Lana" S'amusa t-il à lui répondre. "Je sais qu'un couple ne doit pas avoir de secret. "Il était, à partir de maintenant, obligé de lui mentir pour son bien. "Et je n'ai rien à te cacher, je ne pensais pas à mon grand père c'est vrai, je pensais à mon colocataire Yun. Je n'ai rien à te cacher ma puce.... je t'aime." Répondit -il. Il avait été plutôt convainquant pour quelqu'un qui ne savait pas mentir. Bien sur, il aimait Lana mais il avait été obligé de lui cacher la vérité, il avait un secret, un sombre secret...

Le couple était toujours dans la même position, Matt lâcha la nuque de sa copine et glissa l'une de ses mains dans la sienne et l'entraîna dans un coin un peu plus sombre du parc puis s'allongea par terre, face aux étoiles et encouragea sa belle brune à le rejoindre.

Même faisant nuit, il ne faisait pas aussi froid que tout à l'heure. Il avait les bras écarté derrière sa tête, admirant les étoiles.

Il s'en voulait d'avoir menti à sa petite amie, mais il n'avait pas le choix. En partant avec Yun à Paris, il savait à quoi il s’engageait : mentir jusqu'à la fin de sa vie.C'était étrange comment on pouvait aimer une personne en seulement quelques heures. La lune faisait ressortir ses yeux bleus.
Souvent, il tournait la tête vers la brunette puis vers le ciel. L'herbe n'était pas très confortable mais ceci n'était pas vraiment dérangeant.
Sa plaie au ventre lui faisait mal de temps à autre mais beaucoup moins qu'il y a deux jours.
Même s'il se força à penser que mentir à Lana était la meilleur solution, il craignait aussi que ce mensonge ne permettrait pas à leur relation de continuer. Extérieurement, il essayait de ne pas montrer son angoisse.

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HRPG : Désolé pour ce court RP

-"A
propos de tout à l'heure Matt, tu sais, quand tu m'as dit que c'était
la mort de ton grand-père qui te crispait, je ne l'ai pas cru, tu vas
peut-être t'énerver, mais, je...je, j'ai vu dans tes mots que ce n'était
pas vrai. Si c'est quelque chose de personnel, je comprenne que tu ne
veuilles pas me le dire, il n'y a pas de soucis, cela ne me dérange pas
du tout. On ne se connait que depuis quelques heures maintenant, ce
n'est pas comme si on s'était coutoyés toute notre vie. Sache que je
serais toujours là pour toi, et si un jour tu veux en parler, je
t'écouterais. Voilà, c'est tout ce que j'avais à te dire."

Il me répondit :

-"Je ne sais pas mentir Lana" "Je sais qu'un couple ne doit pas avoir de secret. "
"Et je n'ai rien à te cacher, je ne pensais pas à mon grand père c'est
vrai, je pensais à mon colocataire Yun. Je n'ai rien à te cacher ma
puce.... je t'aime."

Lorsqu'il dit "ma puce...je t'aime" je n'en revenais pas, je trouvais quand-même que ça allait un peu vite...on ne se connaissais pas...on connaissait juste nos prénom...
Je vie Matt enlever ses mains de mes hanches et me prendre la main pour me tirer avec lui. Je le suivais, et il s'arrêta pour s'allonger dans l'herbe.

Je m'allongeais aussi en posent mes mains sur son torse chaud. Je me sentais bien, si bien...j'aurais pu rester des heures comme ça !Nous regardions les étoiles, sans bouger.
Lorsque je lui dis :
-"Tu ne trouves pas que ça va un peu vite, les mots doux et tout le reste..., j'aimerais qu'on ralentisse un peu, je...je ne suis pas habituée à ça..."
dis-je toute gênée. J'enlevais de suite mes mains de sa poitrine et me relevais, puis je partais. Je ne voulais pas rester plus longtemps, il fallait vraiment que je rentre, on se reverrais le lendemain de toute façon. Mais là, ça allait trop vite pour moi, je...je n'étais pas prête.
Je ne me retournais pas, de peur de le voir me rattraper ou m'appeler, je marchais en accélérant le pas. Quand soudain, au bout de quelques minutes, je m'aperçus que je tournais en rond, et que j'étais perdue. Mais comment avais-je pu me perdre ? Je connais ce parc par cœur ! Peut-être parce qu'il faisait nuit et que j'étais troublée...
Je me suis arrêtée, et, épuisée, je me suis allongé sur un banc, et j'ai dormi sur celui-ci, je me disais qu'au petit matin je me réveillerais et je retrouverais mon chemin...
De toute façon les passant pourraient m'aider...du moins je l'espère...
Je m'endormais en regardant les étoiles et en repensant à cette journée pleine d'émotions...

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HRPG :Pas de soucis ^^, moi aussi j'en ai fait un court, x) J'ai pas trop d'inspiration en ce moment.

Le Poufsouffle ne s'était jamais senti aussi bien. Il était conscient qu'il ne passerait pas la nuit évidemment mais il n'avait pas envie de partir. Lana avait posé ses mains sur le torse chaud du jeune homme. Il glissa l'un de ses mains sur les siennes et les caressa. Elle lui demanda tout de même

-"Tu ne trouves pas que ça va un peu vite, les mots doux et tout le reste..., j'aimerais qu'on ralentisse un peu, je...je ne suis pas habituée à ça..."

Dit-elle gênée.

Matt n'eu pas le temps de répondre que Lana fut prise d'une pulsion étrange. Elle se leva brusquement puis s'en alla s'en même se retourner. Que lui arrivait t-elle ? Au bout de quelques secondes, il l'avait perdue de vue. Il se relava à son tour et hurla son nom. Non pas pour qu'elle revienne mais parce qu'il avait peur qu'elle se perde. La nuit, le parc de Pré-Au-Lard était un vrai labyrinthe, on pouvait si perdre facilement. Il ne comprenait pas ce qui était arrivé à Lana, peut être ne voulait t-elle plus lui parler, il avait peut être fait quelque chose de mal.

Il décida de partir à sa recherche, il sortit sa baguette de sa poche et murmura :

-"Lumos".

Puis la chercha d'un pas décidé. Il traversa tout le parc mais ne la vit pas. Il refit un deuxième tour en cherchant dans les buissons, près des arbres et retourna au point de départ. Elle avait peut être changé d'avis et avait décidé de le retrouver.
Arrivé sur place, il n'en fut rien.
Pensant qu'elle était retournée chez elle, il décida de faire de même. Il a reverrait peut être le lendemain si elle voulait bien de lui. Traversant le parc pour rentrer chez lui, il fut vraiment surpris de voir une personne allongée sur un banc. C'était sur ce banc que Lana et Matt avait fait connaissance. Etant curieux, il s'approcha pour voir qui était-ce et il fut d'autant plus surpris de voir que la jeune femme allongée sur le banc était Lana.

Le Poufsouffle avait eu raison. Elle s'était donc bel et bien perdu. Ne voulant pas la réveiller et ne voulant pas qu'elle attrape froid, il retira sa veste et la posa sur elle en guise de couverture. Plus il s'assit sur le banc en face de celui sur lequel était allongée Lana. Il avait sommeil mais il fallait d'abord qu'il clarifie les choses. Il réfléchissait aux dernières paroles de sa petite amie, enfin si elle était toujours sa petite amie...
Elle lui avait demandé si lui aussi pensait que cette relation allait trop vite avec les mots doux, les "je t'aime" et tout le reste. Bingo ! Elle était troublée. Tout cela allait trop vite pour elle. Comment Matt avait-il fait pour ne pas comprendre cela avant ? C'était du Matt tout craché, il était vraiment maladroit avec les femmes et était allé trop vite sans même se rendre compte de cela. Il avait tout fichu en l'air... pour changer.

Le Poufsouffle ne pouvait pas resté avec Lana. Il fallait qu'elle prenne le temps de réfléchir à tout cela et elle ne voulait certainement ne plus le voir d'ici un petit moment.
Comme tout homme, Matt ne voulait pas se remettre en question mais au fond de lui il savait qu'il serait obligé de le faire. Que lui avait-il prit de lui dire "Je t'aime" sans être sur de savoir si c'était vrai ? Quel idiot !

Lana, je suis vraiment désolé. J'ai compris que cela allait trop vite et il te faudra du temps avant de vouloir me reparler. Sache que je serais patient et je suis désolé de t'avoir dit que je t'aimais alors que je ne suis pas encore sur de savoir si cela est vrai, et de t'avoir appelé par un surnom affectif. On en est pas encore au stade des "je t'aime", j'espère que tu me pardonnera. Néanmoins, je suis heureux de t'avoir rencontrée. Faisons en sorte que sa marche, prenons notre temps.
Matt C. Connor

Il posa ce mot sous le coude de la brune et continua la marche pour rentrer chez lui lorsqu'il décida finalement de rester. Lana dormait ici dehors sur un banc. Il ne voulait pas prendre le risque qu'un sorcier malveillant ou un sorcier bourré ou n'importe qui s'en prenne à elle. Il fit demi tour et s'assit sur le banc en face d'elle. Toute la nuit il résista pour ne pas s'endormir bien que ses paupières furent lourde. Il fallait qu'il la surveille.

Huit heures plus tard, le soleil ce levait. Il était environ six heures et demie du matin. Lorsque Lana ouvrit les yeux, Matt s'allongea et fit mine de dormir, il ne voulait pas qu'elle sache que Matt avait veillé sur elle toute la nuit.
Il ne voulait pas faire les mêmes erreurs qu'hier soir. Il voulait que cette relation fonctionne et pour cela il fallait prendre son temps. Il ouvrit discrètement un œil et vit Lana se redresser légèrement. Ayant peur qu'elle l'ai vu, il referma sa paupière de suite !

Je dormais tranquillement, enfin, je n'étais pas rassurée à 100 %, mais normalement tout devait bien se passer.
Je fis un rêve étrange, ou plutôt un cauchemar...
J'ai rêvé que Matt mourrait, je ne sais pas si ce rêve était un rêve prémonitoire, du moins je ne l'espère pas. J'ai rêvé qu'il se suicidait, parce que je l'avais quitté, et...mais comment puis-je penser ça ? Mais n'importe quoi, je deviens folle !
De toute façon je ne le quitterais pas, il me faut juste du temps, mais je sais au fond de moi qu'on est fait l'un pour l'autre.
Je me réveillais doucement, voyant que rien n'avait changé depuis hier soir, si ce n'est que désormais il faisait jour, et que je pourrais retrouver mon chemin.
J'ouvris une paupière doucement -car la lumière du jour m'aveuglait- puis l'autre. Mes yeux fixèrent immédiatement un parchemin avec un texte dessus. Sur le coup, je ne compris rien, puis j'eus ma petite idée sur qui avait écrit ça. En tout cas, c'était très bien écrit ! Je l'ouvrais délicatement, et lisais le message :

Lana,
je suis vraiment désolé. J'ai compris que cela allait trop vite et il
te faudra du temps avant de vouloir me reparler. Sache que je serais
patient et je suis désolé de t'avoir dit que je t'aimais alors que je ne
suis pas encore sur de savoir si cela est vrai, et de t'avoir appelé
par un surnom affectif. On en est pas encore au stade des "je t'aime",
j'espère que tu me pardonnera. Néanmoins, je suis heureux de t'avoir
rencontrée. Faisons en sorte que sa marche, prenons notre temps.
Matt C. Connor

Dès les premiers mots, je compris que c'était Matt, ce mot me touchait énormément, et je sentais qu'il était sincère. Je ne comprenais toujours pas pourquoi j'avais réagi comme ça, mais j'étais heureuse que Matt ne me fasse pas la tête !
Je décidais d'aller le rejoindre, pour aller m'excuser, et j'avais envie de le tenir dans mes bras plus que tout autre chose, lorsque je vis quelqu'un allongé sur le banc d'en fasse, ce n'était autre que Matt, et il dormait. Il était resté auprès de moi toute la nuit, si ça c'était pas une preuve d'amour Le parc de Pré-Au-Lard - Page 25 197514

. J'étais toute contente et je me dépêchais de me lever quand pour aller l'embrasser, je n'avais envie que de ça : l'embrasser, le tenir dans mes bras, rester auprès de lui.

Je m'assis à côté de lui, et déposais un doux baiser sur ses lèvres, j'espérais qu'il se réveille.

Matt voulant, à la base, faire semblant de dormir c'était réellement endormi. Il était dans un semi-sommeil. Quelques secondes après avoir fermé l'oeil, il sentit quelque chose se poser sur ses lèvres. Sans même ouvrir les yeux , il sut tout de suite que c'était Lana.

Le Poufsouffle décida donc d'ouvrir les yeux et dès qu'il aperçu sa dulcinée près de lui, il lui sourit immédiatement. Il était si heureux de la voir, si heureux de savoir qu'elle lui avait "pardonné". Bon par contre, il avait un peu mal au dos, il était resté allongé quelques minutes mais le banc n'était pas vraiment confortable. Etant très fatigué pour avoir fait une nuit blanche, récupéra ses forces avec le baiser que Lana lui avait donné.

Il se mit debout pour s'étirer puis se rassit. Ils étaient seuls encore dans le parc. En même temps, il était six heures et trente cinq minutes et pourtant, il n'avait pas vu la nuit passée.

-"Tu m'as donc pardonné ?"

Lui demanda t-il avant de continuer en lui demandant,

"Bien dormi ?"

Il ne voulait pas, pour le moment, lui avouer qu'il avait veillé sur elle toute la nuit sans dormir. Pour l'instant il fallait qu'elle pense qu'il avait dormi près d'elle. Les quelques de minutes qu'il avait passé à dormir, il avait rêvé... enfin cauchemardé de cette journée à Paris il y a maintenant une semaine. Quoi qu'il faisait, cet affreux souvenir revenait au galop.

Il s'approcha de la Gryffondor et lui déposa une petite bise sur la joue.

-"Accio veste"

Murmura t-il en sortant sa baguette et en pointant celle-ci sur sa veste, située sur la banc où Lana avait passé la nuit. En seulement deux secondes, son par-dessus arriva sur ses genoux puis l'enfila.

Il sortit son smartphone de sa poche et se regarda sur l'écran, le Poufsouffle était tout décoiffés. Il essaya d’aplatir quelques mèches rebelles... sans succès. Le jaune et noir préféra consacrer son temps à Lana plutôt qu'à se faire "une beauté".

Regardant les alentours, les boutiques commençaient à ouvrir, les gens sortaient de chez eux pour se rendre au boulot. La journée commençait à battre de son plein et le soleil leur tapait aux yeux.

Lana avait raison : tout cela allait beaucoup trop vite. Les choses ne devait pas se dérouler comme ça. Ils avaient mal fait les choses. Normalement, deux personnes qui se plaisent font connaissances puis après cela, s'ils ont des points communs, une attirance l'un envers l'autre alors ils pourront commencer à sortir ensemble. Or, les deux tourtereaux avaient fait totalement l'inverse. Ils se connaissaient à peine qu'ils sortaient déjà ensemble.
C'était une mauvaise idée. Il regardait la brune avec un regard hésitant. Ils fallaient qu'ils arrêtent leur belle histoire ic sous peine de courir à leur perte.

En embrassant la Gryffondor, le jeune homme avait tout fichu en l'air. Il aurait du attendre. [color=orange]*Qu'ai-je fais ?* ce demanda t-il avec désespoir.

-"Tout cela va trop vite Lana, nous ne devrions même pas être ensemble, on à mal fait les choses..."

Lui dit-il d'une voix malheureuse. Même s'il aimait la brune, il lui dit ceci à contre-coeur mais n'avait pas le choix.

Il s'éloigna légèrement de Lana. Il ne savait plus quoi faire. Un coup il l'embrassait, il lui disait qu'il l'aimait et maintenant il lui disait qu'il fallait tout arrêter. Matt ne savait plus où il en était, le jeune Connor était totalement perdu. Cela se voyait sur son visage, il avait un air désespéré. Il sourit à Lana, gêné de lui avoir dit cela.

Il appréhendait sa réaction. Et si elle le quittait pour de bon ? Tout ça à cause de sa maladroitesse. Il était un véritable imbécile, unique en son genre. Le soleil se levait de plus en plus.
Le jeune Connor était désespéré, il ne voulait pas faire de peine à la brune. Après avoir prononcé ses paroles, il voulut de suite s'excuser mais il n'y arrivait pas. Même s'il s'en voulait, ce qu'il avait dit était vrai. Il sentait que tout cela n'était pas bon. Le jeune homme était vraiment difficile, il se leva du banc et posa l'une de ses mains sur son visage, réfléchissant.

Il voulut partir en courant, ne pouvant plus supporter tout ce stress mais ne voulait pas quitter Lana pour autant. Il resta là, planter sur la pelouse en train de réfléchir.

Je vis Matt ouvrir les yeux et me sourire, je fis de même.
Il se leva afin de s'étirer et se rassis. Il me demanda :

-"Tu m'as donc pardonné ?" avant que je n'eusse le temps de rajouter quelque chose, il enchaina :
"Bien dormi ?"

Je lui répondis :
-"Je...je suis désolée, bien sûr que je te pardonne, et oui, j'ai bien dormi...merci d'être resté avec moi..." répondis-je avec une voix douce.
Il me déposa un doux baiser sur la joue, ce qui me fit frissonner.
Puis il sortait sa baguette de sa poche et dit tout doucement :

"Accio veste"

En la pointant sur sa veste qui était posée sur le banc où j'avais dormi.
Sa veste vint alors à lui, et il la remit.
Je le voyais regarder les boutiques qui commençaient à ouvrir et les passants à arriver, puis il me regarda d'un air hésitant : quelque chose n'allait pas.
Il me dit d'une voix malheureuse :

-"Tout cela va trop vite Lana, nous ne devrions même pas être ensemble, on à mal fait les choses..."

Là, je devins toute blanche, je repensais à mon cauchemar...sauf que là c'était lui qui me quittait...
Je n'eus pas le temps de répondre qu'il se leva et posa une de ses mains sur son visage, comme s'il réfléchissais.
Moi, toute troublée, j'avais envie de partir, et ne plus jamais revenir, je n'avais pas envie qu'il souffre, et j'avais peur que mon cauchemar se réalise, alors j'allais le laisser partir.
Et, peut-être que c'était mieux comme ça. On n'a jamais connu l'amour Matt et moi, on ne sais pas ce que c'est, s'il faut on s'est trompé.
Peut-être que nos chemins se croiseront plus tard, peut-être pas.
Je me levais également, et, n'ayant pas le force de le regarder dans les yeux, je dis rapidement et sûre de moi :

"Tu as raison."
Et je partis en courant, le plus vite possible, sans me retourner, je ne voulais pas qu'il voie que je pleure, oui, je pleure.
L'amour est trop compliqué, ce n'est pas comme cela que je me l'imaginais.
Je rentrais chez moi, et m'allongeais sur mon lit, je repensais à mon cauchemar : et si c'était vrai ? Je me dis que ce n'était pas possible.
Je pleurais tellement qu'au bout de quelques heures, mon oreiller était trempé, je décidais alors de me lever pour aller le laver...
Je me demandais ce que faisais Matt au moment où je lavais mon oreiller, où étais-t-il, pensais-t-il à moi ? J'avais peur. Peur de mon avenir. Peur que mon cauchemar se réalise. Peur de tout. Peur de le perdre, même si c'est ce qu'il venait de m'arriver. Je priais pour qu'un jour nos chemins se croisent. Et qu'on fasse les choses mieux, qu'on apprenne à se connaitre, qu'on apprenne à s'aimer...

2 mois étaient passés, et je n'avais jamais revu Matt, je me demandais où est-ce-qu'il était, qu'est-ce-qu'il était devenu. Moi ? J'étais resté enfermée chez moi, pleurant jours et nuit, je voulais sentir son souffle dans mon cou, ses mains caresser mon visage, oui, il me manquait, il me manquait terriblement, à un point inimaginable.
Je n'en pouvais plus. Si je restais une minute de plus sans le voir, j'allais exploser !
En plus il fallait que je sorte : je n'avais plus rien à manger ni à boire.
Oh, remarque, de toute façon je ne mange pratiquement plus, j'ai perdu 5 kilos, je suis toute maigre, et je ne prends plus soin de moi, à quoi bon, je ne vois jamais personne.
Des fois je me dis que ce cauchemar était peut-être inversé, que c'est moi qui allait me suicider...après tout, cela fait 2 mois que je ne vis plus, et que j'ai compris que sans Matt je ne pourrais pas vivre...
Pourquoi je ne cherche pas à le retrouver ? Parce que s'il me voie dans cet état, il me fuira, ou alors il ne m reconnaitra pas. Et puis, je ne veux pas souffrir encore plus.

Je sortais de mes pensées pour m'habiller, et sortir acheter au moins de l'eau et de la salade.
Dehors, les passants me regardaient toujours bizarrement, ils se demandaient sûrement qu'est-ce-qui avait dû m'arriver pour que je devienne comme ça : maigre, triste, et sans raison de vivre.
J'étais tellement habituée que je n'y prêtais même plus attention.
Je marchais lentement, je n'avais plus de force dans les jambes.
Je réalisais que je n'aurais jamais dû quitter Matt, ça a été la plus grosse erreur de ma vie, la plus grosse, celle que je regretterais toujours, parce que maintenant, je n'ai plus de raison de vivre. Plus aucune.
Je continuais ma marche, quand j'arrivais à l'entrée du parc de Pré-au-lard, cela faisais 2 mois que je n'y étais pas revenue, j'avais trop peur de retomber sur Matt...et cela me refaisais pleurer...
Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, mais je suis rentré dans le parc, et je suis allé m'asseoir sur un banc, et j'ai attendu, attendu, attendu.
Au bout de 15 minutes, alors que j'allais partir, je vis quelqu'un passer, un visage qui m'était familier, dès qu'il tourna la tête, je le reconnus, c'était Matt, oui, Matt, oh mon dieu, j'étais bloquée, et si jamais il me reconnaissait.
Mais, non, c'est pas possible, pourquoi je suis rentré dans ce maudit parc !
Rahhh...

Le moment qu'il craignait le plus était enfin arrivé. Lana lui avait dit trois mots puis elle s'en alla en courant sans se retourner. Quel idiot il avait été. Mais après tout, peut être qu'il arriverait à l'oublier.
Le regardant partir, il n'en fit rien. Il n'essaya même pas de la rattraper car si elle était partit c'était à cause de lui. Il l'avait quittée, il ne pouvait plus rien faire.

Matt était en colère, réellement en colère. Il rentra chez lui et y resta pour le reste de la journée. De jour en jour, il essaya d'oublier Lana, *ce n'est qu'une fille, j'en rencontrais pleins d'autres* se dit-il. Les journées s'écoulaient très vite, il ne sortait plus de chez lui. Yun son coloc', passait son temps dehors mais pas Matt, ça non. Non seulement il culpabilisait d'avoir tué son oncle mais en plus il regrettait d'avoir quitté Lana. Le Poufsouffle ne prenait même plus le temps de se laver, de s'habiller, de prendre soin de lui.

Les seuls moments de la journée où il était sobre était le matin. Passé midi, il buvait jusqu'à oublier ses problèmes. Il était devenu alcoolique mais il s'en fichait. Après ce qu'il avait fait, après avoir commis un meurtre et avoir fait la plus belle bêtise de sa vie, il se moquait totalement d'être un alcoolique. Rien ne pouvait être pire. Le jeune homme passait ses journées assit sur son canapé à boire.

Cela faisait deux semaines qu'il n'était pas sortit de chez lui, deux semaines qu'il n'avait pas vu Lana. Son état s'empirait de plus en plus, il se laissait aller, il buvait TOUTE la journée maintenant, essayant à tout prix de l'oublier. C'était le seul moyen pour lui de ne pas penser à elle, surtout lorsqu'il était bourré. Ses volets étaient fermés, il ne savait jamais quel heure était-il, si c'était la nuit ou le jour, s'il pleuvait ou s'il faisait beau. Le jeune Connor s'était coupé du monde. Il aurait tellement aimé avoir Lana près de lui, sentir sa peau douce sur la sienne. Sentir ses lèvres sur les siennes, sentir sa main dans la sienne, sentir la fraîcheur de ses cheveux.

Trois semaines après avoir quitté Lana, Matt s'était calmé sur l'alcool. Notamment grâce à son colocataire qui restait avec lui, le surveillait, l'empêchait de boire. Être alcoolique à 18 ans c'était vraiment handicapant.
Ce jour là, Matt était dans sa chambre, sur son lit allongé et repensait à elle. Il avait des flashs blacks de Lana, se remémorant de son visage, de son sourire. Comment avait-il put la faire souffrir autant ?

Un jour, Yun lui avait demandé pourquoi n'essayait t-il pas de la revoir. Matt lui avait dit qu'il n'essayait pas de la revoir car s'il la revoyait, elle s'en prendrait férocement à lui tellement il l'avait fait souffrir.
Lui aussi souffrait, atrocement.
Toujours dans son lit, il jeta un léger regard sur sa table de nuit et attrapa sa baguette. Il savait qu'il n'avait pas le choix, il avait gâché sa vie. Au fond de lui, il savait que la brune était l'amour de sa vie, du moins il le supposait, puisqu'il ne pourra plus le savoir. Il leva son bras, au bout de se bras se tenait sa main dans laquelle il tenait sa baguette. Il pointa sa baguette sur son torse, il ferma les yeux.

-"Avada Kedavr..."

Murmura t-il. Il n'eut pas le courage de prononcer la fin de cette incantation. Après tout, il avait déjà fait souffrir Lana, si elle apprenait sa mort, elle souffrirait encore plus. Il ne se suicida donc pas pour la préserver. Bien qu'il ne voulait plus vivre.
Il fallait qu'il quitte la belle brune pour qu'il se rende compte qu'il ne pouvait vivre sans elle.

Néanmoins, au fil des semaines, il buvait de moins en moins et n'avait plus envie de rien. Il ne mangeait plus, il ne buvait plus, il ne parlait plus. Il vivait sans espoir, la culpabilité le rongeait de plus en plus. Il avait commit deux énormes bêtises dans sa vie, il ne pouvait en réparer aucune des deux, s'il n'avait pas tué Alexander, il se sentirais sans doute mieux... ou pas en fait.

Il pensait devenir fou, toutes les nuits il pleurait, il rêvait d'elle et il cauchemardait de ce jour là, au Bois de Boulogne en France. Tout les matins, il se réveillait en sueur, il cognait sur son armoire, regrettant ces faits et gestes. Pourquoi la vie était-elle ainsi ? Pourquoi la vie était une chienne pareil ? Pourquoi le destin l'avait séparé d'elle ? Peut être que l'histoire était écrite ainsi. Maintenant qu'il ne pouvait plus boire, il passait ses journées à pleurer du matin au soir. Un jour, il se rendit dans sa chambre et sortit quelque chose de sa table de nuit. Il se rappelait avoir confisqué ceci à un élève de Poudlard lorsqu'il était encore étudiant : de l'herbe, autrement dit, du shit. Il désespérait tellement que, il ne pouvait pas tomber plus bas. Il roula l'herbe dans une feuille adéquate, et avec sa baguette, alluma le bout. Sa y est ! Matt était désormais un drogué en plus d'un alcoolique. La drogue l'apesa, il oublia cette fois tous ses problèmes.
Se rendant compte de ce qu'il faisait, au bout d'une demie-heure, il prit cette "cigarette" et la jeta par le fenêtre. Il fallait absolument qu'il arrête de se morfondre... sans succès.

Deux mois après cette rupture, Matt décida enfin de sortir. Il voulait se rendre à Londres en utilisant de la poudre de cheminette de son ami James. Il fallait qu'il se rende au ministère de la magie pour avouer son meurtre. Après ce qu'il avait fait, il devait se rendre. Et puis, chez lui ou à Azkaban, dans l'état dans lequel il était, le Poufsouffle ne voyait pas la différence.
Ce matin là, il se leva et, pour la première fois depuis deux mois, prit une douche. Ensuite il s'habilla d'un jean noir, d'un tee shirt blanc ainsi que d'un chemise noir et blanc à carreau plutôt à la mode, il laissa sa chemise ouverte.
Après tout cela, il se regarda dans le miroir de sa salle de bain et remarqua que, depuis les deux derniers mois, il ne s'était pas rasé. Une jolie barbe avait poussé. Il décida de ne pas se rasé, afin de prendre l'habitude d'avoir de la barbe puisqu'il en aura tout le reste de sa vie à Azkaban.

James dit "Jimmy" vivait de l'autre côté du parc. Il décida de ne pas prévenir Yun qu'il se rendait mais n'avait pas l'intention d'impliquer son colocataire bien que celui-ci était complice. Il sortit de son appartement, le ferma à clé, descendit les escaliers de l'immeuble et arriva en bas. Il poussa la porte marron qui le séparait du monde et sortit dehors. Le soleil l'éblouissait. Il avait perdu l'habitude de se rendre dehors. Il avait du mal à s'habituer à ce soleil éblouissant. Son regard était sans espoir. Il marchait d'un pas nonchalant et vit défiler devant lui les visages des habitants de ce village sans vraiment faire attention à eux.

Un peu plus loin devant lui, il crut voir un visage familier assit sur un banc, il connaissait cette personne mais elle semblait changée. N'y prêtant plus attention, il continua à marcher, il n'était plus qu'à quelques mètres de chez Jimmy lorsque soudain, son trousseau de clés qu'il tenait à la main tomba par terre. Il s'accroupit pour le ramasser et lorsqu'il se releva, il n'avait pas vu le banc en face de lui et le percuta de plein fouet. Il avait comme une impression de déjà vu.

Il regarda la femme assise sur le banc et s'excusa de l'avoir dérangée. Il crut la reconnaître mais finalement, il n'en fut rien. Décidant de réfléchir quelques minutes, il s'assit sur ce même banc se demandant s'il voulait vraiment passer le reste de sa vie en prison.

Je le vis s'asseoir à côté de moi. A mon avis il ne m'avait pas reconnu.
J'ai préféré ne rien dire, j'avais peur de sa réaction. Lui aussi avait beaucoup changé, il avait une barbe maintenant, et avait perdu un peu de poids, même si ça ne se voyait pas à cause de ses muscles.
Je me décidais à lui parler, c'était le moment ou jamais.
Je lui dit doucement :

-"J'ai beaucoup réfléchi durant ces deux mois, j'ai...je...tu ne dois sûrement pas me reconnaitre, et je le comprends, je ne suis plus la même. Toi aussi tu as changé, mais c'est moi flagrant que moi...je ne me reconnais plus. Je me suis rendue compte que...que je ne peux pas vivre sans toi. Alors si tu veux bien, on pourrait recommencer à zéro, et apprendre à se connaître...Si jamais tu refuses, je quitterais cette ville, te voir sans pouvoir te serrer dans mes bras serait pire que vivre cent vies sans te connaitre..."

Je baissais la tête, attendant une réponse. Je décidais de me lever, j'avais trop peur de le perdre, celui pour qui j'aurais donné ma vie, celui pour qui j'aurais tout quitté, Matt.
Je me retournais et partais faire un tour, le tour du parc. De manière à le laisser réfléchir.
Je marchais quand soudain, je sentis que je tombais parterre. Je vis la lumière du soleil, puis plus rien. Le trou noir. Mon corps m'avais laché. Finit. Je ne sentais plus rien. Comme si...comme si j'étais morte. En même temps, ce n'était pas plus mal. Je souffrais plus en vivant, alors en étant morte, ça irait peut-être un peu mieux.
Je croyais que j'étais morte, quand j'entendis des voix autour de moi, des gens crier, se précipiter, je commençais à ressentir mon corps, mais je ne me battais pas. Je n'en avais pas la force. Qu'est-ce-qui me retenait dans ce monde ? Rien. A ce moment, j'eus une vision : moi et Matt, avec des enfants autour de moi qui me disaient "Maman, maman, reste avec nous", alors je compris ce qui me retenait, Matt. Il m'aimait sûrement puisque j'ai eu cette vision. Je décidais finalement de me battre, pour lui. Lorsque j'ouvris les yeux, j'étais dans ses bras, il me portait.

Matt était dans ses pensées, il s'imaginait en prison à différent stade de sa vie. Il s’imagina à Azkaban à l'âge de 20 ans. Il s'imagina à Azkaban à 40 ans et enfin à 60 ans. Décidément se rendre et rester en prison tout le reste de sa vie était une mauvaise idée. Il finirait par revoir Lana, il en était certain. Décidant d'aller boire une petite bière (Matt n'était plus alcoolique) il se leva et, avant de partir entendit une voix qu'il connaissait.

"J'ai beaucoup réfléchi durant ces deux mois, j'ai...je...tu ne dois sûrement pas me reconnaitre, et je le comprends, je ne suis plus la même. Toi aussi tu as changé, mais c'est moi flagrant que moi...je ne me reconnais plus. Je me suis rendue compte que...que je ne peux pas vivre sans toi. Alors si tu veux bien, on pourrait recommencer à zéro, et apprendre à se connaître...Si jamais tu refuses, je quitterais cette ville, te voir sans pouvoir te serrer dans mes bras serait pire que vivre cent vies sans te connaitre..."

Lana ? Ce n'était pas possible, son imagination lui jouait des tours. Il se retourna afin de regarder la femme assise sur le banc et après réflexion, la reconnu. Ce n'était pas le fruit de son imagination, c'était bel et bien Lana Kreuk en chair et en os.
Il était quelque peu choqué de la voir si maigre, si triste, il s'en voulait vraiment. Voulant lui présenter ses excuses, il s'agenouilla pour lui parler mais avant qu'il ne puisse dire quoi que ça soit, elle se leva et s'en alla. Lana n'avait pas l'intention de partir et de le laisser tomber, non, elle voulait certainement allait faire un tour pour laisser réfléchir le Poufsouffle. Or, celui-ci n'avait pas besoin de réfléchir, en effet le jeune homme avait réfléchit pendant les deux derniers mois. Il se redressa afin de la rattraper.

Il y avait tellement de monde dans le parc qu'il la perdu de vue. Sortant sa baguette et lançant quelques "feu d'artifice", les habitants du village s'arrêtèrent pour admirer le spectacle. Après quoi, il put apercevoir Lana au loin.
Il vit également deux sorciers faire un duel, ils avaient l'air de se lancer des sortilèges assez dangereux. Lana n'y faisait pas attention, elle ne regardait pas devant elle.
Matt se mit alors à courir pour la rattraper, il hurla son nom afin qu'elle fasse attention mais il était trop tard. Un des sortilèges des jeunes sorciers avait percutés Lana de plein fouet et celle-ci tomba par terre.

Les habitants admiraient le feu d'artifice jusqu'a que celui-ci s'arrête. La vie reprenait son cours et personne ne faisait attention à Lana. Les duelistes ayant entre 11 et 13 ans eurent tellement peur qu'ils s'en allèrent en courant.
Le Poufsouffle arriva près de la belle brune et se laissa tomber pour l'examiner. La première chose qu'il fit était de vérifier son pouls, elle était vivante c'était l'essentiel.

Il essaya de la réveiller en lui caressant tendrement les joues, en lui déposant quelques baisers sur le front, en lui murmurant des mots doux dans l'oreille mais aucune de ses techniques n'étaient efficace. Il était perdu, encore une fois il ne savait pas quoi faire lorsqu'il eu soudain la bonne idée de la porter et de la ramener sur le banc de leur rencontre, il y a 2 mois.
Il ne pouvait pas l'emmener à l'hôpital car, à Pré-Au-Lard, il n'y en avait pas et il ne pouvait pas l'amener chez elle car il ne savait pas où est-ce qu'elle vivait. Il ne pouvait pas non plus la ramener chez lui car Yun avait l'appartement à lui tout seul pour faire connaissance avec son frère qu'il n'avait jamais connu, il ne voulait pas interrompre leur rencontre. Il glissa délicatement un de ses bras sous la nuque de la jeune femme et l'autre bras sous ces genoux et la porta. Il eu du mal à se mettre debout mais il y arriva. Il se retourna pour prendre le chemin inverse, celui par lequel il était arriver et marcha tout droit.
Les gens le regardait étrangement, ils croyaient que la brune était morte. Mais le Poufsouffle savait que la brune résisterait, elle résisterait car elle ne pouvait pas vivre sans Matt alors vivre parmi les morts sans lui serait encore plus douloureux.

Continuant à marcher, il jeta quelques coup d'oeil à la merveilleuse créature qu'il portait et la vit ouvrir les yeux. Vraiment soulagé quelle soit vivante, il lui fit un grand sourire.

-"Tu n'as rien princesse ?"

Lui demanda alors le beau brun. Il ne s'était pas rendu compte du surnom qu'il lui avait donné et il se souvenu que Lana ne se sentait pas à l'aise face à ce genre de pseudonyme.

-"Je veux dire, Lana..."

Rectifia t-il son erreur.

Après quelques instants, il arriva au niveau du banc sur lequel ils s'étaient rencontrés et posa Lana sur le banc, celle-ci se redressa pour s'asseoir et Matt se posa à côté d'elle.

-"A mon tour de te dire ce que je ressent. Pendant ces deux mois j'ai également beaucoup réfléchis et je sais désormais que je t'aime et que je ne veux pas passer le reste de ma vie sans toi. Je ne veux et je ne peux pas. Ne supportant pas ton absence je... j'ai eu des problèmes d'alcools mais grâce à mes amis, aujourd'hui tout est arrangé. J'ai même touché à la drogue tellement je désespérait alors maintenant que tu es là, maintenant que le destin nous à laissés une seconde chance, je ne veux pas recommencer tout à zéro. Tout était très bien depuis le départ, j'avais tort nous faisions tout comme il faut, nous ne nous étions pas trompé alors si tu le veux bien, j'aimerais que l'on reprennent les choses où elles en étaient restées."

Oui, Matt avait eu tort il y a deux mois en "rompant" avec Lana. Même si cette relation n'avait pas respecter les base, tout fonctionnait comme il fallait, c'est lui qui avait tout gâché et il voulait se racheter, reprendre où ils en étaient si Lana était d'accord évidement.
S'étant pratiquement allongé par terre, sa chemise noir et blanche était presque marron.
La prochaine fois, Matt se raserait car la barbe lui démangeait légèrement et il était beaucoup mieux sans barbe, ou alors avec une barbe de 2 ou 3 jours.

Il regardait Lana, remplie de joie. La lueur qui s'était éteinte dans les yeux du Poufsouffle venait tout juste de se rallumer, précisément lorsque Lana avait réouvert les yeux. La brune avait beaucoup changé, certes, mais elle était toujours aussi jolie.

Il me regardait gentiment, il avait l'air heureux de me voir ouvrir les yeux, et moi aussi...il me dit :

-"Tu n'as rien princesse ?" Là, mon visage se crispa, puis il rectifia :
-"Je veux dire, Lana..."
Là, mon visage redevint normal, je préférais recommencer doucement.
Il marchait et alla me poser sur le banc où nous nous étions rencontrés. Il s'assis à côté de moi, et me dit :

-"A
mon tour de te dire ce que je ressent. Pendant ces deux mois j'ai
également beaucoup réfléchis et je sais désormais que je t'aime et que
je ne veux pas passer le reste de ma vie sans toi. Je ne veux et je ne
peux pas. Ne supportant pas ton absence je... j'ai eu des problèmes
d'alcools mais grâce à mes amis, aujourd'hui tout est arrangé. J'ai même
touché à la drogue tellement je désespérait alors maintenant que tu es
là, maintenant que le destin nous à laissés une seconde chance, je ne
veux pas recommencer tout à zéro. Tout était très bien depuis le départ,
j'avais tort nous faisions tout comme il faut, nous ne nous étions pas
trompé alors si tu le veux bien, j'aimerais que l'on reprennent les
choses où elles en étaient restées."

Je ne savais trop quoi répondre, j'aurais préféré reprendre tout à zéro, qu'on apprenne à se connaitre, à se découvrir.
Je décidais de changer de sujet afin de réfléchir plus longtemps.
Je lui dis en rigolant pour la première fois depuis deux mois :

"Tu devrais couper ta barbe, ça te va pas !"
Je le vis me sourire et rigoler aussi.

Puis j'en profitais pour répondre :

"Pour ce que tu viens de me dire, je...euh...en fait j'aurais aimé qu'on apprenne à mieux se connaître, qu'on découvre nos goûts, nos passions, ce que l'on déteste, qu'on apprenne à s'aimer en quelque sorte, même si on s'aime déjà.
Et ne t'inquiète pas, je vais essayer de changer de "look" puisque maintenant je ne ressemble plus à grand-chose. Je vais reprendre du poids, et m'habiller...correctement, et recouper mes cheveux, tu devrais faire de même" dis-je avec de l'ironie !

Je rigolais, j'étais heureuse, j'avais envie de faire quelque chose : le prendre dans mes bras, sentir ses grands muscles sur moi, mais je voulais que cette fois-ci tout se déroule bien. Alors je me retenais...
Mais j'avais tellement besoin de sentir son souffle que je n'avais pas senti depuis 2 mois...
J'en pouvais plus, je me rapprochais de lui en enroula mes deux bras maigres autour de son dos, je sentais son souffle sur le mien, et cela me faisait du bien, je me sentais en sécurité.

-"Tu devrais couper ta barbe, ça te va pas !"
Lui dit alors la brune. Il était heureux de voir qu'elle allait bien et qu'elle avait retrouvé son sens de l'humour.

-"Non mais dit, je t'en fais des critiques moi !" S'amusa t-il à lui répondre.

Puis elle lui avoua ensuite.

-"Pour ce que tu viens de me dire, je...euh...en fait j'aurais aimé qu'on apprenne à mieux se connaître, qu'on découvre nos goûts, nos passions, ce que l'on déteste, qu'on apprenne à s'aimer en quelque sorte, même si on s'aime déjà.
Et ne t'inquiète pas, je vais essayer de changer de "look" puisque maintenant je ne ressemble plus à grand-chose. Je vais reprendre du poids, et m'habiller...correctement, et recouper mes cheveux, tu devrais faire de même" S'amusa elle aussi à répondre.

Il la regarda, un frisson parcourut tout son corps, il ne voulait pas que son couple subisse les mêmes erreurs.

-"Si tu veux qu'on reprenne à zéro, reprenons donc à zéro, si cela te permet de mieux te sentir alors faisons ce qui te convient le mieux." Lui répondit t-il d'une voix douce.

Puis après regarda devant lui. Des souvenirs remontèrent à la surface, il se souvenu de la première fois qu'il avait rencontré Lana. Matt était fatigué, pendant les deux derniers mois, il n'avait pas tellement dormi, il avait passé plus de temps à pleurer et à boire qu'à dormir.

-"Je ne vais pas couper mes cheveux parce qu'ils sont parfait comme ça. Bon par contre je vais reprendre un peu de poids moi aussi". Lui répondit-il en souriant.

Sans s'y attendre, la belle brune enroula ces bras autour du buste du beau Poufsouffle. Cela était tellement bon de la sentir à nouveau près de lui. Il resta comme ça, sans bouger, enroulant à son tour ses bras autour de la jeune femme.
Il essaya de se souvenir de la moindre odeur, du moindre coup de vent et surtout du souffle de Lana pour graver ce souvenir au fond de sa mémoire.

-"Tu veux qu'on reprenne à zéro dis-tu. Par où commençons nous ?" Lui demanda alors Matt, curieux, avant de mettre fin à ce câlin.

Regardant droit dans les yeux la belle brune.