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Lieux sombres de Godric's Hollow
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Lizzie Cojocaru
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Lizzie Cojocaru, le  Lun 2 Oct - 9:19

#87
L’homme n’était pas un homme. C’était un poisson. Bouche ouverte, fermée, ouverte, fermée, gobant du plancton que je ne saurais voir.

Ses mots sonnèrent creux, et tu n’en tins pas trop compte. Jusqu’à un changement de tournure, d’atmosphère. Il se battait pour le jour. Que voulait-il dire ici ? Qu’il vivait au jour le jour ou qu’il défendait les plus enflammés de mes adversaires ?

Il va falloir le faire parler, un peu, lui. Ce n’est pas à lui d’en apprendre sur toi. S’il est ton ennemi, tu dois le savoir. En tenir compte. Le blesser, si cela peut aider. Pourtant, tu n’as pas trop l’envie de blesser quelqu’un, là, tout de suite. Plutôt envie de danser, musique au poing.

— J’essayais d’aller à la fête de mon âme, mais je suis arrivée trop tard, je crois. Alors j’ai gardé le chapeau.

Tu n’as pas compris ce que cela signifie, d’être Mangemort.

Tu crois penses que tu as un problème. Tu as le coeur en fermeture éclair. Tu as le coeur qu’on zip, ouvert, fermé, au gré des envies. Y a pas besoin de forcer, pas la résistance des boutons qui finissent par lâcher. Rien. Ça glisse. Ça remonte et redescend sur simple commande.

Ça te fait peur. D’être si accessible. Tu sais combien c’est dangereux, combien les murs de la vie et les morts des feux ont tout retourné. La fermeture s’est cassée, bloquée vers le haut. Tu sais combien je es incapable d’avancer. De savoir où tu vas.

Alors tu cours, à l’inconnu, braguette de travers mais braguette quand même. « Venez, pigeons avides, servez vous dans cette poitrine. » Pincez, croquez, mordez, buvez jusqu’à plus soif.

Tu cours car c’est tout ce qu’il te reste. Perdue dans ta forêt interne tu guettes un demain qui ne vient jamais, alors tu le crée, potion après potion, poison après poison, poisson après boisson.

— Et toi, pourquoi t’es là, pourquoi tu restes ?


(Non pas ce soir, pas ce soir laisse-moi s'il-te-plait
Non j'veux pas y aller, j'veux pas rentrer, j'veux pas dormir
Mais surtout non j'veux pas parler
Ce soir j'veux juste hurler
#F)
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Mangemort 08, le  Dim 25 Fév - 1:06




Chaos, Jour 5


Rp unique. 4/8
Contenu sensible

~

... Les Ténèbres. Elle me couvent, me possèdent. La nuit qui se dessine devant moi me le murmure. Toujours pas de nouvelles de ma belle, et je ne suis plus qu'un instrument sans but, animé par une colère si profonde, que je n'ai plus le choix pour la faire sortir.

Si seulement un sourire...

Godric's Hollow. Je connaissais bien le petit village, j'y étais déjà venu plusieurs fois, et la nuit m'absorbait dans son étreinte opaque qui m'offrait un couvert supplémentaire à ma tenue du jour. Mangemort j'étais. Masque d'émeraudes parti pour se calmer.

J'avais été stupide, de croire qu'elle rentrerait, que tout serait rétabli après quelques heures ou une journée. Je manquais cruellement de sommeil, mais ce n'était pas le pire. Non, le pire, c'était de vivre au milieu d'un océan de souvenirs joyeux qui me rappelaient sans cesse que j'avais détruit tout ce qui avait du sens dans ma vie.

Si seulement un regard...

Je déambule dans la nuit froide, mon regard sous mon masque criant à ma place, une complainte qui ne pourrait se terminer que dans le sang. Attention petit village tranquille, dans l'ombre s'amène un vent terrifiant. Je regarde les lumières allumées qui éclairent tantôt des salons chaleureux, tantôt des chambres isolées d'adolescents perdus dans des futilités de la vie.

Je me déplace derrière une haie qui me fait gagner une petite barricade de bois vieillotte longeant une demeure qui l'était tout autant. Ça me rappelait une sortie lointaine. Je regardais à travers les fenêtres dépourvues de rideaux un homme et une femme qui semblaient discuter autour d'une table imposante, tout en sirotant un verre d'un cocktail quelconque.

Je me fous de quoi ils parlent, de leur boulot peut-être, je sais que bientôt ils ne parleront plus. J'en ai besoin. Si autant j'avais tout fait pour ne plus tuer d'innocents depuis qu'elle était entré dans ma vie (excepter le passage en Russie Ange ), autant maintenant que je ne la voyais plus, que mes émotions se perdaient au bord du Styx, j'avais ce besoin d'apaiser ma colère, d'évacuer toute cette frustration qui s'accumulait à l'encre de mes nuits d'insomnies.

Je les regardais, sans une once de pitié dans le regard, qu'ils pourraient être les parents d'élèves à Poudlard que cela me ferait ni chaud ni froid. Non, là ils allaient juste être un exutoire, une façon de fuir ces flammes qui brûlaient mon existence, un moment où j'oublierais tout, où son regard ne me hanterait plus, où son sourire ne collerait plus à ma chair.

Et je lève ma baguette vers les vitres, le regard empli d'une larme de haine.

« Confringo ! » La vitre devant moi explose en mille morceaux, éveillant l'attention du couple. Mais j'avais l'avantage, et je ne cillais pas. Le visant lui d'abord.  « Bloclang ! » L'homme maitrisé, je visais sa compagne. « Avada Kedavra ! »

L'éclair de lumière verte jaillit, la touche de plein fouet, et je vois l'homme désemparé qui se jette sur le corps sans vie. Alors que j'avance, enjambe le faible muret qui abritait la fenêtre éclatée, et m'aventure dans le salon vers l'homme à genoux qui soulève le corps inerte de sa femme, le verre craquant sous mes pieds.

Je m'arrête près d'eux, voyant sa détresse, un instant me revoyant tenir la femme que j'aimais dans mes bras au milieu de l'eau et du sang. Je ferme les yeux un instant le temps de repousser une larme, et ma baguette de nouveau se lève vers l'homme. « Stupéfix ! »

Il tombe à coté de sa femme, et je reste un instant à regarder les deux, des flashs percutant encore mon esprit, des souvenirs de ma vie, avant que je ne la détruise. Il fallait que cela cesse, que j'apaise mon âme.

« Incendio ! »

Et les flammes s'emparent du corps de l'homme qui brûle vif sans ne pouvoir ni bouger ni hurler. Je recule de quelques pas le temps d'observer, les flammes qui vont gagner sa compagne. Soufflant, je me sentais encore perdu, mais un peu calmé. Je regardais encore quelques secondes le salon qui commençait à prendre feu de part en part, et je transplanais dans la nuit noire.

Chaos...

~

3/8 - 5/8
Evan
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Evan, le  Lun 26 Mar - 21:30




Le Chant de la Tentation
With Elly


Tant pis si le titre du sujet correspond pas

RP flashback

~

Godric's Hollow, par une journée d'été qui voyait fredonner de concert tout un tas de saveurs. De l'astre solaire qui se pavanait dans un ciel maculé de bleu, en passant par les fleurs qui germaient de ci de là, tantôt s'extasiant à des parterres de pelouses, d'autre fois dans des pots en attendant d'être achetées, tout semblait rayonner.

Les rares brises quand le vent osait se montrer, ou dans les murmures déposés par l'ombre, faisaient un bien fou, et maquillaient tes cheveux laissés en arrière qui se retrouvaient un peu n'importe comment.

Journée estivale donc, tee-shirt manche courte, jean serré qui allait bien avec, tu arpentais les ruelles sans but précis, si ce n'était de profiter de la vie, de trouver un petit coin sympathique où tes pensées voltigeraient dans un intense soupçon de liberté.

Tes pas te portèrent à un petit café, dont les tables et les chaises s'étendaient joyeusement sur le trottoir, avec plusieurs clients installés en train de siroter diverses boissons aux couleurs variées.

L'été respirait à plein nez, se voyait sur les sourires joyeux, dans les conversations aux voix chantantes qui débordaient aux tables voisines, dans les éclats de rires cachés derrière une blague amusante ou non. Sorciers ou moldus, tu ne savais trop.

Mais tu vis une table ronde aux pieds de fer à l'écart qui se plaignait de sa solitude, alors tu pris cette direction, t'installant confortablement les bras croisés. Position détendue, tu observais tout autour de toi les différentes personnes présentes.

Pas un visage ne te disait quoi que ce soit, et certains te rappelaient les élèves que tu avais à Poudlard. Quelque part c'était l'école de la vie devant toi, des jeunes aux plus vieux, ils formaient une vague palette d'origines et de professions.  

Une serveuse finit par venir à toi, s'enquérir de ce que tu souhaitais boire. C'est alors seulement que ton regard se porta sur la carte que tu n'avais pas touché jusque là. La feuilletant rapidement, tu finissais par demander un double whisky. L'alcool sous la chaleur, y a rien de mieux pour se rafraichir, c'était bien connu ! Ou c'était juste un prétexte bidon pour cacher que tu refusais jamais une occasion de boire un coup.

Attendant que le nectar ambré te soit servi, tu posais une oreille curieuse aux discussions proches. D'un côté cela parlait d'un voyage récent, à coup de dépaysements grossiers cités sans trop d'arguments comme pour cacher des vacances bien pourries. De l'autre, une soirée à venir dans un coin dont tu ignorais tout mais qui semblait ravir ceux qui en parlaient.

Ton regard s'en va alors trouver l'azur du ciel, pensif, aux endroits où tu aimerais aller voyager la prochaine fois que tu te permettrais des vacances. Tu étais de ceux qui pourraient visiter chaque pays pour t'émerveiller du moindre morceau de nature, pour respirer la faune et la flore à son état le plus brut, le plus ensorcelant.

Fermant les yeux le temps de partir, à ses horizons synonymes de Sourires.
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Invité, le  Mar 27 Mar - 0:18

Début de l’été, fin du printemps. L’année scolaire touchait à sa fin, les examens passaient uns à uns, certains avec plus de réussite que d’autres. Mais tu sentais arrivé la fin de cette dernière année – compliquée – et cela te soulageait grandement. Il y avait eu quelques rencontres, quelques complicités nées au détour de couloir mais rien de transcendant. Sauf …

A peine arrivée que tu chassais déjà cette image, cette pensée, cette idée. Tu devais désormais pleinement te concentrer sur cette nouvelle formation d’auror qui t’ouvrait les bras. Mais aujourd’hui, c’était différent. Aujourd’hui, tu avais 18 ans, et tu comptais profiter pleinement de ton dernier été avant de te plonger à corps perdu dans ce nouvelle avenir.

« Elly arrête un peu de réfléchir, ça ne te va pas ». La voix te fait sortir de ta rêverie et tu regardes le jeune homme responsable. Tu finis par voir sa baguette dans sa main « Ne t’avise pas de … ». Tu n’as pas le temps de continuer ta phrase qu’un Aguamenti t’atterrit en plein dessus. Te trempant de la tête au pied. « P*tain ! Mais sérieux ! ». Et l’autre, il rigole comme une tanche. S’approche de toi, te prend la main. « Oh Elly, tu ne vas pas me faire croire que ça ne te rafraîchis pas ». Tu roules tes yeux au ciel, exaspéré par le comportement de celui qui – depuis quelques semaines – n’avait de cesse de te tourner autour.

Tu attrapes un livre dans ton sac laissé à côté – et qui, fort heureusement n’avait pas été touché – et tu te remets à la lecture. Alors que le beau parleur, à côté, continue toujours sa plaidoirie tandis que tu ne lui accordes que peu d’intérêt, pleinement concentré aux pages de ton bouquin. C’était souvent le problème lorsqu’une sortie était organisée avec des gens de ton âge : tu ne t’y sentais pas à ta place. Et pire, depuis que tu avais crier, la majorité des regards étaient rivés sur votre petit groupe, ce que tu détestais par dessus tout.
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Evan, le  Mar 27 Mar - 1:19






Les yeux fermés, tu nageais dans ton océan de pensées, imaginant ces territoires regorgeant de secrets et de délices à en parfumer tes rétines de souvenirs insensés. Il y avait tellement à voir que tu doutais qu'une vie te suffise. Car celui qui cherche la beauté du monde peut en déceler un trésor sous chaque pierre.

Tu imaginais l'Afrique, ses terres sauvages, son climat instable, tantôt aride tantôt fait de pluies torrentielles. Ses fauves en liberté, ses espèces menacées par la connerie moldu. Ses cascades verdoyantes qui s'écoulaient à flan de falaises, ses lacs improbables dans des coins nichés au creux de l'insaisissable.

Tu imaginais le grand froid. Du Canada et ses caribous, de ses érables gelés, de son charme atypique envoûtant. En passant par les pays du Nord de l'Europe, l'Islande et ses volcans endormis, la Suède, la Finlande, la Norvège, leurs paysages glacées, leur terres couvertes de cette fourrure blanche, leurs aurores boréales à couper le souffle.

Tu imaginais l'Asie ou l'Amérique du Sud, où coulaient ses vestiges des hommes gravés dans la pierre, où vivaient encore des civilisations qui se heurtaient aux lois capitalistes du reste du monde. Où subsistait en somme, une réelle humanité et des valeurs intactes.

Tes pensées furent perforées par une conversation bien plus forte que les autres, et un prénom qui résonna dans ta tête au milieu de tout cela. Un prénom peu courant et qui te rappelait forcément un excellent souvenir. Elly.

Tu ne tardas pas à apercevoir d'où venait le tumulte, la majorité des conversations voisines s'étaient tues et les regards allaient vers la fameuse table qui s'enfonçait vers l'intérieur du bar. Difficile donc de ne pas en entrevoir l'origine.

Et c'est là que tu la vis, Elly, c'était bien elle. Celle que tu connaissais, celle que tu avais emmené au-dessus du lac et du parc du château, celle que à qui tu avais donné des cours particulier. Celle qui, sans savoir pourquoi, te faisait un effet que tu n'arrivais toujours pas à t'expliquer.

Ce genre d'effet qui te fragilise, qui te donne des pensées à en tordre la Raison, qui te murmure des désirs pendus aux lèvres de la folie. Oui, c'était elle, celle capable de bousculer beaucoup plus de choses que ne voulais l'admettre, tant la perle de charme qu'elle était pouvait faire changer l'homme que tu étais. Et c'était peut-être cela qui te faisait peur.

Tes pensées furent un instant interrompues, quand la serveuse revint avec ton whisky, et tu la gratifiais d'un « Merci » forcé derrière lequel se cachait un « Dégage de là connass*, j'étais en train d'observer la table plus loin ! »

Attend impatiemment qu'elle se casse, tu trempais tes lèvres dans le liquide ambré, qui te donna ce petit goût tourbé sur la langue, un délice. Enfin, tu peux de nouveau observer ton ancienne élève qui semblait toujours en discussion avec son camarade. Et tu pouvais mieux voir d'où venait son éclat de voix, elle semblait littéralement trempée.

Sans savoir pourquoi, tu avais cette petite envie qui cognait dans ta tête. Ou plutôt CES envies. L'une daller coller une beigne à l'avorton qui lui avait vraisemblablement lancé un sortilège. L'autre d'aller simplement la voir, prendre de ses nouvelles, te rapprocher d'elle. Étonnantes envies, qui te gouvernaient sur l'instant, mais tu restais sans bouger, si ce n'était, pour de nouveau goûter le whisky, sans que tes yeux ne se détachent de la brune ravissante qui avait fait s'accentuer ton rythme cardiaque.
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Invité, le  Mer 28 Mar - 23:59

Une moue boudeuse sur le visage, plongée dans ton livre, tu n’écoutes pas ce que le beau parleur semble décidé à te dire. Si tu devais être honnête, tu dirais que le débardeur noir totalement trempé ça n’aidait pas à la concentration. Ni pour ton livre, ni pour son discours. « Ecoute Josh tu vois pas que je … » t’as pas le temps de terminer ta phrase qu’il écrase ses lèvres sur les tiennes.

Tu ne sais pas trop comment réagir alors, tu réagis pas. Ton livre tombe à terre, tes bras restent le long de ton corps. Stoïque, totalement stoïque. Il s’écarte, ne semblant pas comprendre ce qui pouvait bien se passer, pourquoi tu restais sans mot dire, sans rien faire. Tu clignais des yeux, attendant que le moment gênant passe, attendant qu’enfin il s’éloigne de toi. Mais rien ne venait.

Pire, en fait, ses mains s’accrochaient à tes hanches. Et là, ça n’était beaucoup plus que ce que tu pouvais supporter. Un pas en arrière, le repoussant par les épaules. Lui ne semble pas vraiment comprendre ce qui se passe, mais à ta tête, il ne doit pas être loin de s’imaginer qu’il ne va pas passer le meilleur quart d’heure de sa vie.

« C’est n’importe quoi ! ». En fait, c’est lui qui parle, à voix haute, genre il hurle sur toi. Un clignement de paupière. Il lui prend quoi ? C’lui qui t’embrasse de force et c’est lui qui gueule ? Sérieusement ? Tu restes perplexe devant son comportement. Autour, les conversations se sont tues, comme attendant la fin du drame qui semble s’approcher. Et encore tes oreilles sont perforées par ses cris « T’es qu’une sal*pe Wildsmith, franchement ! ».

Abasourdie, tu restes là, faisant face au flot d’insulte du gamin qui semblait croire que, parce que tu étais proche de lui, tu te laisserais manipuler aussi facilement. Avoir aussi facilement. T’étais clairement à mille lieux de tout ceci, plus occupée à tes projets d’avenir qu’à des querelles de cœurs des adolescents. Pourtant là, c’est toi qui étais en plein cœur de la tourmente. Et tu ne savais pas comment faire pour t’en extirper.
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Evan, le  Jeu 29 Mar - 1:42






Le whisky que tu faisais tourner dans ton verre, tes émeraudes accrochées à la silhouette exquise d'Elly, tu savourais ces secondes qui s'égrainaient. Si tu étais venu ici sans but précis, force était de constater que le hasard avait bien fait les choses, puisque tu ne t'étais pas attendu à revoir ton ancienne élève.

Et pourtant, même s'il n'y avait pas eu de rapprochements entre vous, elle était spéciale pour toi. Dans le sens où par son naturel à couper le souffle, elle était capable d'allumer des lumières éteintes depuis longtemps, de celles qui ouvrent des portes que tu t'étais longtemps refusé.

Elle te donnait des envies d'interdits, entre l'inaccessible et la raison, si bien qu'à chaque fois que tu avais été près d'elle, tu avais senti ce petit sentiment particulier, qui ne s'animait près de nulle autre.

Simplement parce qu'il n'y avait qu'elle qui pouvait l'allumer, qu'elle qui était capable de chambouler tes sourires juste en posant son regard sur toi, et de guider tes rires comme si elle était le chef d'orchestre les contrôlant.

Alors que tu portes de nouveau le verre à tes lèvres, tu manques de t'étouffer en avalant une gorgée et en le reposant précipitamment sur la scène. Voilà que le mec face à elle venait de l'embrasser. Sans savoir pourquoi, l'image te donna une poussée de rage. De jalousie ? Non, certainement pas, ce n'était pas ton genre.

Ce n'était pas ton genre...

T'essuyant la bouche, tu continues d'observer le petit manège qui se jouait à l'autre bout, comme si la suite t'intéressait. Comme si... Était-ce son petit ami ? Avait-elle quelqu'un ? Tu clignais des yeux. Pourquoi ses pensées te traversaient-elles ? Comme si tu avais pris la peine de te caser avec quelqu'un ces dernières années ! Nan, clairement tu...

Who ! Voilà que le garçon lève la voix contre elle ! Et pire, il ne tard pas à la traiter de sal*pe ! Et il faut à peu près un quart de secondes dans ta tête pour que la gueule de l'avorton de fouille merd* se transforme en flaque de sang dans ton esprit.

Tu restes interdit quelques secondes, essayant de réfléchir. Qu'est-ce qui te prenait d'avoir ses pensées ? Après tout elle avait toujours été qu'une élève. Même si au fond de toi... NON. Tout se mélange, tout est confus.

Mais tu vois bien tous les regards qui se dirigent vers elle, et tu ne peux clairement pas laisser passer cela. Tu ne VEUX clairement pas laisser passer cela. Qu'il lui manque de respect ainsi. Ce n'était pas possible.

Alors tu te lèves, vide ton verre cul sec et le claque violemment sur la table. Crispation de mâchoire, et voilà que tu te faufiles rapidement entre les tables, allant t'arrêter juste à côté du sac à merd*. Regard pour a Reine.

« Elly... »

Sourire poli. « T'es qui t... » commence à te dire l'autre nigaud. Sauf que dans la seconde où il a commencé à ouvrir la bouche, tu l'as déjà agrippé par la nuque et tu lui colles la gueule contre la table, le maintenant ainsi avec ta main gauche alors qu'avec ta droite, tu lui tord son bras gauche dans le dos. Et très vite, tu l'entends crier de douleur.

« Excuse-toi de lui avoir manqué de respect ! Tout de suite ! »
« Aiiiiiiiiie »

Tu tordais un peu plus son bras, déliant alors sa langue. « Ex... Excuse... Excuse moi Elly... ». Tu appuyais un coup sur sa tête avant de lâcher ton emprise sur lui et de le pousser par terre, le fustigeant d'un regard noir. Puis tu te retournais vers Elly, ton visage se retrouvant habillé d'un léger sourire.

« Tu vas bien Elly ? J'ai vu ce qu'il a fait... Il est pas prêt de recommencer... »

Tu jetais un nouveau regard au gosse. Dans ta tête, tu avais envie de le trucider, et si vous n'aviez été que tous les deux qu'il serait déjà mort, que tu aurais fait voler ses organes aux quatre coins de l'établissement pour calmer cette rage qui envahissait tes veines. Puis tu remarques que toutes les tables voisines étaient toujours occupées à vous regarder.

« C'est bon le spectacle est fini, reprenez vos occupations ! »

Tu passais devant le trouffion toujours vautré par terre, et ramassais le livre de la belle. Tu lui tendis avec un sourire plus réconfortant que le premier.

« Je crois que c'est à toi... »
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Invité, le  Ven 30 Mar - 0:30

Tu ne sais pas ce qui se passe. Tu as l’impression de n’être qu’une simple spectatrice de ta propre vie. Dans ton champ de vision, vient d’apparaitre une silhouette que tu reconnais entre mille. Parce que c’est celle du professeur favori, celle que tu as maintes fois croisée dans les couloirs, celle qui t’as offert un vol à dos de Sombral au-dessus de Poudlard.

Mais tu ne comprends pas trop ce qu’il fait là. Tu es partagée, faut dire. Parce que d’un côté, tu as quitté Poudlard et n’aurais donc plus l’occasion de recroiser le professeur, du coup cela te faisait plutôt plaisir de le voir. Mais de l’autre côté, il mettait clairement ta capacité à te défendre en doute, et ça, ça ne passait pas. Faut dire que tu voulais devenir Auror, donc tu n’avais pas besoin d’un quelconque chien de garde – fut-il le ténébreux professeur.

Tu le regardais faire, un peu lointaine, le regard dans le vide, à te demander désespérément qu’elle était la meilleure réaction à adopté. Nul doute qu’il y en avait plusieurs mais tu ne savais pas vers laquelle te tournais actuellement. Et puis, ce fut les cris de douleur de Joshua qui te ramenèrent à la réalité de la situation. Tu secouas légèrement la tête, agacée par la situation et par les regards sur vous.

Et puis, tu le vois, le prof, qui te tend ton livre. Tu le rattrape du bout des doigts, et il doit être palpable que tu es passablement énervée. D’ailleurs, il n’a pas le temps de terminer sa phrase que tu lui jettes à la face un « Vous n’étiez pas obligé ». Le ton est dur, plus dur même que tu ne l’aurais voulu, mais voilà, t’es énervée. D’un côté y’a l’ado qui veut te galocher sans vergogne, et de l’autre le professeur qui occupait une trop grande partie de tes rêves d’adolescente.

Finalement, le second tente d’ouvrir la bouche et tu lui décroches une gifle. Pas violent juste assez pour qu’il comprenne ton courroux. Mais en fait, t’as pas le temps de la mettre qu’il a déjà arrêté ta main. C’est quoi ses réflexes de malade là ? Tu fulmines. Tu lui laisses pas le temps de répondre parce, à côté, t’entends le rire de Josh, et ça, ça te met hors de toi. « Et toi là PUT*IN ! ». Pas le temps pour lui de répondre également, que cette fois-ci la gifle se décoche, monumentale, lui écrasant la joue qui en devient vite rougie par le contact douloureux. Tu t’écartes de la terrasse, allant te réfugier dans un parc à côté, à l’ombre d’un arbre plutôt agréable. En partant, tu marmonnes « Put*in d’égo mal placé ». Même si, au fond, tu te sentais flattée que le prof Lival soit venu à ton secours.
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Evan, le  Ven 30 Mar - 1:32






Dans la vie, il y a des choses qui te mettent hors de toi. Qui te font enrager, encolérer, qui te mettent une haine à devenir un fils du Chaos. Mais, s'il était bien une chose qui te mettait encore davantage hors de toi plus que tout le reste, c'était bien les imbéciles de la catégorie "hommes" qui osaient maltraiter une femme d'une quelconque façon que ce soit.

Et de voir que là ça touchait Elly, ça te tenait encore plus à cœur. C'était comme l'année passée quand tu l'avais revue, tu ne te l'expliquais pas. Ce petit frisson qui était né près d'elle, et qui là encore faisait rugir le sang dans tes veines. Comme si tu étais destiné à la revoir, destiné à être près d'elle. Comme si c'était elle, la réponse, à toutes les questions qui demeuraient sur ton existence.

Les mots qu'elle t'envoie sont durs, comme si elle regrettait davantage ton intervention. Même pas un « Merci » qui se serait échappé doucereusement de ses lèvres, non, mais tu gardais la face, ne cillant pas. Et voilà qu'elle essaye de te décoller une baffe.

D'un geste réflexe, tu arrives à bloquer sa tentative de ta main, écarquillant des yeux plein de surprises. Et l'autre conna*d de mec qui l'avait bafouée se fout de sa tronche. Bien lui en a pris, voilà qu'Elly passa sa colère sur lui, et il s'en prend une des plus méritées.

Et très vite elle s'enfuit, tu la vois qui quitte la terrasse pour s'en aller vers un petit parc non loin, visiblement très affectée. Alors tu te penches à l'oreille de ton nouvel ami pour lui laisser quelques mots amicaux.

« Approche d'elle encore une fois... Fous toi d'elle encore une fois... Essaye de la toucher encore une fois... De l'insulter encore une fois... Et je te promets que je te tuerais. Où que tu habites, quoi que tu fasses, approche là encore et je te traquerais et prendrais plaisir à te faire souffrir avant de te faire crever... J'espère que c'est clair ? »

Un mouvement de tête de la part du cloporte, et tu tournais les talons, quittant toi aussi la terrasse qui retrouvait alors un semblant de calme. Et tu prends direction de la belle. Te passant une main devant la bouche, comme disposant les pièces du puzzle dans ta tête sur comment l'aborder alors qu'elle semblait ne pas avoir vraiment apprécié ton intervention.

Bien qu'il était fort à parier que ça lui avait tout de même plu après ce que le sac à merd* lui avait dit. Tu la vois profiter de l'ombre d'un arbre, et tu t'avances près d'elle doucement. Malgré la situation, ton regard ne pouvait ignorer ses formes généreuses et délicieuses, les courbes de son corps délicates, ses cheveux que le vent semblait taquiner, le charme qui se dégageait d'elle et qui exerçait toujours sur toi une emprise dont tu ne comprenais pas toute l'étendue.

« Hey... De rien pour l'intervention... »

Tu souriais derrière ta pique, pour qu'elle comprenne que c'était davantage pour la faire sourire que pour la provoquer, ta main droite posée contre l'arbre à côté de son épaule gauche. Là, à quelques centimètres d'elle, que tu aurais pu te ruer à l'embrasser, si bien que vos souffles se percutaient, entre la colère et un semblant d'attirance qui semblait s'apposer entre vous.

« Je ne pouvais pas laisser ça sans réagir... Que quelqu'un puisse te faire du mal, ou t'insulter de la sorte... C'est pas possible... J'espère que c'était la première fois que ça arrivait... »

Des mots sortis sur un tapis des plus doux, alors que ta main gauche était partie glisser le long de son bras, lui laissant une caresse tendre, que tu avais fait machinalement comme si elle partageait tes draps depuis des années. Ton regard complètement perdu dans le sien, parfois lorgant sur ses lèvres, dans des secondes inspirantes et exquises.
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Invité, le  Ven 6 Avr - 0:09

T’es passablement énervée. Le genre d’énervement qui ne passera pas en lisant un bouquin. Des émotions diverses te submergent, t’envahissent, et de par ton âge tu es incapable d’y répondre correctement. Trop de pensées tumultueuses, perdues entre le garçon et l’homme. Les deux t’impressionnaient, mais aucun dans le bon sens pour aujourd’hui.

Tu étais là, le dos collé à l’écorce du bois qui t’offrait sa part d’ombre. Le vent remuant doucement tes cheveux, que tu t’obstinais à caler derrière ton oreille quand ils prenaient trop d’espace sur ton visage. C’est dérangeant les cheveux qui volent en tous sens après tout.

Tes yeux fermés, tu inspires et tu expires calmement pour permettre à ton énervement de redescendre tranquillement. Mais c’est sans compter sur une voix, qui te sort de ta torpeur. De rien pour l’intervention ? Etait-il sérieux ? Tu lâches, entre tes dents « J’vous ai pas demandé de faire l’arbitre hein ». Après tout, t’avais rien demandé à personne aujourd’hui. Ni qu’on t’embrasse de force, ni qu’on vienne te sauver en mode chevalier.

Tu soupires, parce qu’il insiste. Tu sens qu’il pose sa main non loin de ton épaule, faisant de l’écorce, du tronc, du bois, ce connecteur entre vous. T’aimerais te décaler mais tu restes là. Comme paralysée par cette proximité qu’il instillait entre vous. Comme la fois, où, lors d’un cours particulier il s’était rapproché de toi.

Et où tu avais fuis, car tu n’étais qu’une élève de Poudlard, ni plus, ni moins, et tu pensais surtout qu’il s’agissait de ton esprit, de tes pensées qui n’étaient pas dans le bon sens. Il te délivre ensuite quelques mots, te dit qu’il n’aurait pu laisser agir pareil comportement, et tu rouvres tes yeux sur lui. Tandis qu’il frôle ton bras. Dans un geste dont tu ignores la teneur : était-ce une erreur de sa part ? Ou un geste tendre ? Tu frissonnes, sans réellement savoir pourquoi. « Je n’avais pas besoin de vous Mister Lival ».

Une pause alors que t’allais fixer tes prunelles dans les siennes « Je n’ai pas besoin d’une baby-sitter, vous pouvez retourner surveiller vos élèves ». Le sous-entendu était à peine voilé, tu le renvoyais à sa condition de prof, et de prof particulièrement coureur de jupon.
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Evan, le  Ven 6 Avr - 11:28






Geste naturel, que tes doigts courant à son bras, comme si elle était tienne, comme si dans des draps de soie, elle était Reine, sur un monde à en récrire les lois. Tu ne savais pas, tu ne savais trop, comme si c'était une force qui te guidait, qui te poussait, à être si proche que tes lèvres pouvaient presque se calquer sur les siennes.

Envie obsédante, qu'elle ne soit touchée par nul autre, alors qu'elle n'avait aucun rôle dans ta vie. Mais que pourtant ton esprit, lui offrait un tapis rouge qui apparaissait subtilement dans tes mots, comme dans tes doigts courant sur sa peau. Tendresse sauvage, obscur rivage, terre boisé mélangée à la forêt.

Et des mots encore une fois distants, qui sortent de ses lèvres charnues que tu imaginais offertes à ta passion dévorante. Oui elle aurait pu se débrouiller sans toi, tu n'en doutais pas. Le fait était que de la voir se faire insulter et rabaisser de la sorte, avait fait bouillir une forte colère incontrôlable.

Comme si tu refusais que quiconque s'en prenne à elle, ne s'approche d'elle ou ne puisse lui faire du mal. Comme si, depuis vos premières rencontres... Elle avait ce petit quelque chose qui annulait les acquis, qui donnait des nouvelles bases, et si tu l'avouais, qui faisait voler en éclats tout ton passé pour laisser entrevoir quelque chose de... pur.

Ses perles d'ébènes séduisantes te reviennent, avant de te renvoyer une réplique cinglante, qui t'arrache un petit rire sans que tu rompes pour autant la distance entre vous. Si elle voulait te provoquer, elle ne savait pas à qui elle avait à faire, parce que tu étais très doué toi aussi dans ce jeu.

« Et donc j'aurai du le laisser continuer de t'insulter ? De te bafouer devant tout le monde alors que tu es tout sauf cela ? Personne n'a le droit de te dire ça, ni encore moins de te forcer à faire quoi que ce soit... »

Tu détournais ton regard un instant, retenant de rajouter « Je pourrais tuer tous ceux s'en prenant à toi tu sais... ». Tu sentais ton cœur qui s'affolait sur une mélodie déraisonnée, perdu dans cette attirance pour elle qui semblait contrôler tes sens. Tu ne l'expliquais pas.

Juste que là, près d'elle, tu n'avais envie d'être nulle part ailleurs, et tu voulais l'envelopper de tes bras, la protéger, la chérir, l'a... Tu clignais fortement des yeux. Que t'arrivait-il ? Tu sentais ton souffle plus fort, et ton tambourinant qui criait bien des notes peu habituelles.

« Ok, si tu veux je te laisse... Je vais aller me balader et profiter du soleil et tu seras tranquille ! »

Tu avais retiré ta main près d'elle en faisant un mouvement de recul d'un bon mètre, tes deux mains levées du style « Je te laisse si tu n'as pas besoin de moi ». Evidemment c'était ta stratégie pour lui faire enclencher la manœuvre inverse, pour que tu vois si elle voulait réellement que tu sois loin d'elle ou non.

« Bonne journée alors ? »

Regard provocateur, toujours ce petit sourire malicieux sur tes lèvres, tu prenais le risque. Le risque qu'effectivement elle veuille être seule auquel cas tu la laisserais et repartirais comme tu étais venu. Mais aussi le risque de déclencher en elle une autre réaction, et de voir que tu n'étais pas qu'un pauvre professeur anodin pour elle. Et que le jeu continue.
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Invité, le  Dim 8 Avr - 0:53

Il était prêt de toi. Beaucoup trop près. Cela te renvoyait au cours particulier qu’il t’avait donné, avec cette proximité qui t’avais mise mal à l’aise. Pourquoi ? Sans doute car tu refusais d’admettre qu’il te plaisait. Aussi vite qu’était née cette idée, tu l’avais chassé dans un coin de ton esprit. Refoulée, encore et encore, c’était habituel avec toi.

Son regard te transperce autant qu’il te perturbe, ses propos ne te laissent pas indifférente même si tu ne sais pas comment interpréter ses derniers. Tu restes pensive, te noyant un instant dans l’étendue verdoyante que représentaient ses prunelles. Cruel dilemme alors qu’il détourne ses yeux.

Néanmoins tu n’as pas envie d’être celle qui lui court après – il doit en avoir une panoplie de femme comme ça. Toi, t’as pas envie d’être un numéro sur une liste. T’as l’impression, l’espace d’une microseconde, que tu as un impact sur lui, que ton comportement a une incidence sur sa vie. Tu te surprends à penser à ça, à imaginer avoir une quelconque importance dans la vie du ténébreux professeur. Mais tu chasses cette idée aussi vite que le professeur qui effectue un mouvement de recul.

Il te délivre des nouvelles phrases qui te laissent un gout amer dans la bouche. Espérait-il que tu lui coures après ? Que tu te mettes à genoux devant lui ? Si tel était le cas, il était probable que le professeur soit traversé de pensée plus que tendancieuses – ce qui n’était pas ton cas, bien entendu.

D’ailleurs, tu te laisses glisser le long de l’arbre pour tomber à genoux. Tu remontes tes genoux face à toi et tu prends le bouquin pour continuer ta lecture, restée jusque-là toujours interrompue. Sans un regard pour le professeur, tu lui réponds « Au revoir Mister Lival, bonne journée à vous aussi ». Et, consciencieusement, tu essayes de rester concentré sur ta lecture. Même si, étonnamment, tu étais en train de lire sans véritablement lire. Les phrases aussitôt lue disparaissaient de ton esprit. Mais au moins, tu n’étais pas en train de suivre la silhouette du professeur.
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Evan, le  Dim 8 Avr - 10:58






Provoquer, encore et encore. Jouer. Donner un aperçu du décor. Tisser, des notes impossibles sur une gamme bien réelle. Qu'elle voit, qu'elle sente, qu'elle ressente, ces embruns délicats à lui perforer les sens, qu'elle veuille goûter cette essence, acide sur ses lèvres et dans ses veines, composition qui enchaine, sur laquelle briser les acquis.

Briser cette barrière subtile qui vous retenait dans ses griffes acérées, ce cocon électrique qui semblait résister, entre ce qui se hurlait déjà entre vous un an en arrière, et qui là encore semblait présent. Tu le voyais, malgré cette distance qu'elle affichait.

Ce petit quelque chose qui pouvait effacer chaque nuage dans le ciel pour le remplacer par une pensée d'avenir à construire. Ce souffle qui remplaçait le vent pour crier dans les arbres bien d'autres horizons à sculpter des Demain émouvants, ensorcelants, envoutants, où tu imaginais ses doigts liés aux tiens comme des filaments.

Fait pour se trouver, étrange pensée, qui frayait son chemin, images de matins. Près de ses yeux d'ébène, de son corps de Reine, imaginer à ses lèvres, l'eau sucrée de tes rêves. Secousse de ta chair, ses frissons divins, comme si là devant toi, ce n'était pas des questions qui se posaient, mais seulement la réponse qui se trouvait.

A toutes les interrogations.
A ton passé déchu.
A ce futur incertain.
A cette envie d'ailleurs.

Il est un mot qui chante dès lors qu'il résonne aux abords de deux symphonies accordées, et tu reculais, baigné de cette impression qui te ramenait à elle, à chaque fois. Les questions s'effaçaient.

Qui était-elle ?
Que pouvais-tu attendre d'elle ?
Comment te voyait-elle ?
Est-ce raisonnable ?

Les pages s'envolaient à des vents invisibles de pensées interdites. Et s'apposait une vérité qui criait un peu plus fort chaque fois que tu la voyais. Quatre lettre posées sur un piano imaginaire, de celui qui entonne des prières, et la seule raison qui courait désormais, c'était ce lien insondable et désirable qui régnait.  

Elle glisse le long de l'arbre, posant le livre sur ses genoux, et les voiles que tu espérais s'estompent, quand elle te dit un au revoir et te souhaite une bonne journée. Ton cœur loupe un battement, car tu n'avais pas envisagé ce scénario, même si tu savais qu'elle aimait à garder cette distance entre vous, elle te l'avait déjà prouvé plusieurs fois.

Pensées partagées, entre ton envie de la laisser tranquille et celle de rester près d'elle. C'était un coup à l'énerver davantage tu le savais, à moins qu'elle se cachait derrière un rôle, ne voulant pas dévoiler ses faiblesses que tu faisais naître en elle.

Tes bras retombent le long de ton corps, alors que tu ne bouges plus, lui offrant un sourire qu'elle ne devait pas voir, ancrée dans son livre comme t'ignorant complètement. Quelques secondes hésitant, sur quoi faire, puisqu'elle était encore bien énervée quelques minutes plus tôt.

Et la déraison l'emporte, comme à chaque fois que tu étais près d'elle. Où était-ce seulement la raison au final ? Sous l'élan de ces battements fous, tu reprends la direction de la délicieuse brune qui te perturbait, bien plus que tu ne lui montrais, bien plus que tu ne l'admettais encore.

Et te gouvernait cette envie, qu'elle aussi le soit, et de ne pas la laisser là, alors que cela faisait de longs mois, que tu ne l'avais pas revue. Alors tes pas lents te conduisent à elle, et tu vois qu'elle t'offre un regard intrigué. Et sans lui demander la permission, tu t'assois juste à sa gauche contre elle.

Regard émeraude joueur et désireux retrouve le sien qui semble afficher de la consternation. Mais tu n'avais pas envie de baisser les bras, au pire elle se barrerait loin de toi et là, tu accepterais le message. Mais quelque chose en toi te motivait à rester près d'elle, à tenter le Diable là où tu étais prêt à risquer l'Enfer pour l'avoir.

Pour la voir. Quelques instants de plus, à dérober ses sourires et son regard, à y laisser peut-être plus que des images suggestives, plus que des lanternes inavouables, mais des aubes qui esquissent dans le ciel des alcools enivrants pour vous deux.

« Je... On est bien là nan ? Tu peux continuer à lire si tu veux ! Je profiterais de l'ombrage... »

Sourire en coin, sourire charmeur et charmé, bien que tu te doutais, que ta présence ne l'enchanterait probablement pas. Tu te détournes de la nuance électrisante de ses yeux, regardant le livre entre ses doigts, essayer de détendre l'atmosphère, tout en faisant qu'il persiste entre vous. A ce mot sur un chapitre espéré.

« Tu lis quoi ? Y a des sujets qui te plaisent plus que d'autres ? » Tu te perds dans ses yeux. « Personnellement, j'aime tous les mystères de ce monde, certains me scotchent littéralement, m'enivrent, m'obsèdent, à tel point que j'ai bien du mal à m'en décrocher... Comme ton regard... »

Ligne franchie, yeux dans les yeux, au seuil de l'Interdit. Peut-être prendrais-tu une gifle, peut-être se barrerait-elle, peut-être éclaterait-elle de rire, mais tu restais sérieux, sourire aux lèvres, à la contempler, à la désirer, ton regard alternant, entre ses prunelles magnifiques dans lesquelles tu voyais un reflet des tiennes, et sa bouche dont tu imaginais le goût, la saveur, l'étreinte à en matérialiser les contours d'un échange à en écrire le monde.
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Invité, le  Mar 10 Avr - 22:23

T’as les yeux sur le bouquin mais aucun mot ne s’imprime dans ta rétine, comme si ton cerveau refusait de capter quoique ce soit qui puisse perturber le flux de tes pensées à propos de ton ancien professeur. Du coin de l’œil, tu perçois son hésitation. Allait-il partir ? Revenir ? Que souhaitais-tu exactement ? Tu ne savais pas trop, peut-être espérais-tu juste un peu de tranquillité, de sérénité, de repos après l’épisode mouvementé que venait de connaitre ta vie relationnelle.

Il revient, et s’assoit près de toi. Tu ne bouges pas mais lui lance un regard qui signifie tout ton courroux. Ne comprenait-il pas que tu avais juste envie d’être tranquille ? D’être posée ? Il te dit que tu peux continuer à lire - ce que tu essayes de faire tant bien que mal malgré la présence que tu as à côté. Et puis, devant ton absence de réponse, le voilà qui se remet à parler.

Tu lèves les yeux au ciel devant son discours qui parait intéressé mais pas pour les bonnes raisons. Mais tu sais que c’était peine perdue, qu’il ne comprendra pas la moindre des choses que tu voudras lui dire. Alors tu te contentes de lever les yeux au ciel avant de plonger tes yeux dans les siens et c’est seulement à ce moment-là que tu comprends qu’il te drague.

Dans un bruit qui ressemble à celui de l’orage qui éclate, tu fermes ton livre avec violence. « Professeur Lival ». Pause pour laisser le temps à ton regard de se faire noir, à ta voix de se faire froide. « Vos plans dragues, ça marche peut-être sur les élèves mais c’plus vraiment mon cas ». Quand bien même tu venais de l’appeler professeur juste avant. Mais c’était sans doute son parfum enivrant, ou son regard qui semblait crier tant de braise. Tout cela te laissait perplexe, beaucoup plus que ce que tu voulais bien admettre ou le laisser voir.
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Evan, le  Mer 11 Avr - 12:00






La déranger. C'était clairement l'impression que tu avais tant son regard te fuyait. Peut-être aurais-tu mieux fait de partir complètement que d'essayer de sauver cette proximité près d'elle qu'une part de toi te criait de maintenir.

Peut-être aussi que tu t'étais attendu à un minimum de reconnaissance de sa part après l'avoir défendue. Ou tu l'avais espéré du moins, pas de là à ce qu'elle se réfugie dans tes bras, bien que l'idée ne de déplaisait pas, mais au moins à quelques mots de remerciements et peut-être accepter de passer un peu de temps avec toi.

Là tu forçais les choses, alors qu'elle était probablement à des années lumière de vouloir cette situation, que tu rentres dans son monde, que tu bouscules ses sens, que tu l'entraines vers toi. Alors que tu la voyais désirables, tu n'étais peut-être rien pour elle.

Même pas l'ombre d'une pensée charnelle contre ce même arbre derrière vous où tu épouserais son corps. Où tes mains arpenteraient chaque courbe de sa silhouette divine, où vos lèvres se lieraient comme deux aimants à se retrouver sans cesse jusqu'à l'ivresse. Où vos sens exploseraient dans une osmose qui vous guiderait tous les deux, jusqu'au mariage de plaisirs dans l'union à l'Autre. Écrire sa perdition.

Mais ses gestes disent le contraire. Elle maltraite son livre en le refermant brutalement, ta lâchant un « Professeur Lival » qui résonne bien trop amèrement. Et tu vois dans le regard qu'elle te lance, et la froideur glaciale de sa voix, qu'elle semble particulièrement réticente à l'idée que tu puisses être près d'elle.

Te renvoyant encore une fois, à tes quelques histoires passées avec des élèves, alors que pour toi, elle symbolisait tellement plus que cela. C'était du domaine de l'inexplicable, du transcendant, du divin. Mais toujours elle te voyait comme les murmures qui rôdaient dans les murs du château à ton sujet. Tristes fantômes qui pourtant te suivaient.

Et elle, distante, encore et encore, comme si elle se voulait inaccessible, ou qu'elle refusait simplement d'admettre ce que tu faisais naître en elle. Tu restes songeur, ne quittant pas les ténèbres de ses yeux, la regardant avec un air qui lui disait combien tu ne la voyais pas comme les autres, et que tu n'aimais pas qu'elle te rabâche encore et encore ce refrain empoisonné.

Tu ne savais pas si elle le pensait réellement, ou si c'était seulement là le moyen pour elle de s'enfuir de ce que tu faisais naître en elle, une façade derrière laquelle elle se camouflait. Évidemment, tu préférais cette deuxième solution à la première, même si tout ce qui semblait en suspend autour de vous te faisait un peu peur aussi.

Tu n'étais pas du genre à avoir des peurs ou des faiblesses. Tu étais un mage noir, tu vivais d'expériences futiles et tuais tous ceux se mettant en travers de tes ambitions. Tu ne devais pas avoir de faiblesses. Et pourtant, là, dans cet abysse électrisant de ses yeux, tu sentais qu'elle était, qu'elle pouvait être, celle qui te rendrait vulnérable, celle qui te le rendait déjà sans le savoir.

« Mes plans dragues ? Je ne peux contrôler toutes les rumeurs qui trainent sur moi... Mais pour autant, je ne te vois absolument pas comme une conquête parmi tant d'autres... Si tu crois que pour moi tu ressembles à n'importe qui, à un numéro sur une liste, ou un fantasme d'une nuit, désolé de te décevoir, mais ce n'est absolument pas le cas... »

Un sourire reprend place sur tes lèvres, quitte à être cash autant y aller, et au pire tu la laisserais sur ses pensées si elle se braquait encore contre toi.

« S'il devait se passer quoi que ce soit entre nous, je t'assure que ça ne serait pas que pour un seul délicieux moment ou une vulgaire nuit... Maintenant, libre à toi de croire ce que tu veux... Et, je peux te laisser si c'est ce que tu souhaites... »

Essayer de la mettre au pied du mur, voir sa réaction, comment tes mots la toucheraient ou la perturberaient, pour entrevoir ce qui serait sa vérité. Derrière les barrières qu'elle aimait dresser. L'embrassant du regard, tu ne décollais pas du voyage ébène de ses yeux, qui t'obnubilaient, qui avaient cette force, cet envoûtement, qui t'accrochait à elle, passerelle invisible à l'orée exquise dans tes pensées, comme dans tes émotions qui s'envolaient.
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Re: Lieux sombres de Godric's Hollow
Invité, le  Mar 17 Avr - 22:57

Il n’arrête pas son discours qui te bouscule, qui te bouleverse. Tu oscilles entre la répugnance que te provoque son attitude – qu’elle soit présente ou passée – et l’intérêt dévorant qu’il semble crée en toi. Comme si tu étais irrémédiablement attirée par ses yeux émeraude qui semblaient vouloir te crier d’autres mots, d’autres saveurs. Tu te contentes de lever les yeux au ciel. 18 ans, toute ton innocence et ta désinvolture face à l’homme qui vivait sans doute de ses conquêtes sans lendemain.

« Il ne se passera absolument rien entre nous professeur Lival ». Regard assassin alors que tu peines à garder cette froideur, cette distance. « Au cas où vous ne le sauriez pas, je suis capable de me défendre toute seule et de voir lorsqu’un homme tente à tous prix de me foutre dans son lit ! ». T’es pas en train de crier là ? Si ? « Vous, ou l’autre, vous ne valez guère mieux ! ». C’est vrai quoi, d’un côté t’as un pauvre type qui te force à l’embrasser, et de l’autre t’as le Casanova des temps modernes qui se pointe pour faire le gentleman.

T’en a assez. Mais on dirait que la vie n’est pas décidée à te laisser tranquille. Voilà que l’autre vous rejoint, la fleur au fusil. Il a envie de mourir maintenant ? Sous ce soleil-là ? Ce serait franchement dommage – ricanement – alors que tu surprends l’échange entre Lival et le gamin. Tu lèves à nouveau les yeux au ciel. « C’est à celui qui montreras les plus gros muscles où vous allez m’épargnez le spectacle ? ». Regard à l’un, puis à l’autre.

Si le gamin te provoque un certain dégout, tu restes néanmoins sceptique quant à la réaction de ton ancien prof. On va dire qu’il n’avait pas été particulièrement tendre avec le jeune garçon toute à l’heure. De ton unique année à Poudlard, tu te rappelles qu’il était un prof respecté et surtout assez craint par les élèves. Mais l’autre semble vouloir oublier ce « léger » détail, et ouvre la bouche pour commenter. Tu n’sais pas pourquoi, mais avant même qu’il parle, tu sais que cela ne se finira pas simplement. « T’as pas intérêt à m’approcher Wildsmith, et ta mère à pas intérêt à m’envoyer un hibou pour te sortir hein ! Terminé ! »

Ça, tu ne l’avais pas prévu. T’avais pensé à un arrachage de tête de la part du professeur – enfin, tu te doutais que les regards qu’il lançait au jeune sorcier n’étaient pas des regards qui lui indiquait toute son amitié. Mais là, c’était toi qui t’étais relevé. « Répète un peu ça ?! » « Bah ouais Wildsmith, tu savais pas que ta mère s’en fait pour toi et qu’elle demande à n’importe qui de sortir sa précieuse chérie ? »

La colère gronde à tes oreilles, ton sang bat la mesure à tes tempes, tes yeux s’empare d’un voile d’humidité prêt à céder face à la colère. Mais dans ta main, c’est ta baguette qui glisse, et ce sont tes doigts qui écorchent le bois. Avant de la poser sur le menton du pauvre type face à toi « Répète, allez, assume ! ». Et là, tu es bien loin des yeux du ténébreux professeur, de ses sous-entendus à peine voilés, ou de ses lèvres que tu revoyais sourire à chaque clignement de paupières.
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