Re: Secrets et Connaissance Invité, le Mer 4 Mai - 22:53
La journée ne se passait pas vraiment comme prévu. Merry avait pourtant prévu d'avoir une petite journée tranquille et sympathique, seule, dans sa solitude. Elle aimait pouvoir se retrouver de temps en temps avec elle-même pour faire le point sur certaines choses qui la tourmentaient. Ce n'était bien entendu, pas souvent que tout ceci lui arrivait, mais elle aimait faire cela au moins une ou deux fois par mois. C'était reposant et apaisant. Et la bibliothèque était un lieu particulièrement calme afin d'exceller dans cette activité dans la plus grande tranquillité. Mais durant son trajet, elle avait fait la rencontre d'une jeune demoiselle, à la fois énervée et effondrée. Du moins, c'était ce qu'elle laissait paraître. Alors Merry était venue à son secours.
La jeune fille semblait désemparée aux yeux de la rouquine. Et ne savait apparemment pas quoi faire. Il était vrai que certains adultes, surtout les professeurs, n'étaient pas tendre avec les élèves quand ils n'arrivaient pas à exceller. Et lorsqu'ils s'agissaient de premières années, ils les traitaient de la même manière que des dernières années. Enfin, la plupart. Fort heureusement, ils n'étaient pas tous comme cela. Mais Merry avait su endurer cela, s'étant préalablement créée une carapace bien avant sa rentrée en première année. Elle savait bien comment se comportaient certaines personnes avec les plus jeunes, alors elle s'était plutôt bien débrouillée, s'attendant à tout.
Elle devait travailler dur ? Oui, elle avait parfaitement raison. Il fallait bosser durement et longtemps pour parvenir à ces fins. Chose que Merry avait fait pour s'en sortir et ne pas subir la courroux de ses parents furieux si l'une de leur progéniture devait se ramener à la maison avec des bonnes notes. Et cette petite y arriverait elle aussi. D'ailleurs, ses derniers mots firent sourire la jolie rousse qui posa une main sur l'épaule de sa cadette
- Aucun soucis pour cela. Je t'aiderai dès que possible ! Je te trouverai ce soir dans la salle commune pour te dire quand est ce que nous pourrons nous voir. Aujourd'hui, je ne peux pas, j'avais déjà quelque chose de prévu.
Adressant un joli sourire resplendissant à la jeune fille devant elle, Merry tourna assez rapidement les talons après avoir finit de parler. Elle aiderait sa camarade à s'en sortir. Dès qu'elle le pourrait.
FIN DU RP
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Re: Secrets et Connaissance Invité, le Mar 9 Aoû - 23:55
RP Libre
Je veux me connaitre, mais comment ? Je devrais trouver un moyen de trouver les mystères de mon passé. Ma mère... Oui c'est pour elle que je doit faire ça. Je sais que ça ne devrais pas être simple, mais je doit trouver un moyen. Et si j'essayais la fameuse Salle sur Demande, celle dont tout le monde parle mais dont personne ne veut livrer les secrets ?
*Un moment passa*
Je devrais suivre ces étudiants, ils m'ont l'air de savoir ce qu'ils font. Disparu, ils ont disparu. C'est là, aucun doute. Maintenant que faire ? Je ne sais pas. Réfléchie...
*tourne en rond*
Comment ouvrir cette porte ? Tout ce que je veux c'est trouver un moyen de résoudre le mystère de la mort de ma mère... Mais que ?
*ffchiu* *poom* *greeeeee* *iiiiih*
Une porte s'ouvre. *pam* C'est ça ? La Salle sur Demande ? Je devrais rentré.
*Karl entre et observe*
Cette salle est incroyable, il y a des tas d'objets, tous plus mystérieux les uns que les autres. Je me demande bien comment ça va m'aider.
*zif*
Hum.. Du bruit, il doit peut être y avoir quelqu'un.
"Montrez-vous tout de suite."
Je ne suis pas inquiet, qui que ce soit il doit être là dans une optique similaire, ou pas. Quoi qu'il en soit je devrais lui parler, ça m'aidera peut être à en savoir plus. Je ferrais n'importe quoi pour connaitre le fin mot de l'histoire et même si je dois user de magie noire, alors que tel soit le cas, je ne m'arrêterais pas en chemin.
Re: Secrets et Connaissance Alice Grant, le Mar 23 Aoû - 19:28
Un nouveau jour à Poudlard. Une nouvelle hère pour Alice. Les paroles de Peter l'avaient fait réfléchir. la petite Voie était enfin partie, emportant sa nostalgie et sa paranoïa*. Oui, on pouvait dire qu'elle se sentait mieux. La légèreté était au rendez-vous sans non plus laisser place à la naïveté. Douce naïveté qui filtre les horreurs de la vérité pour ne laisser que le bonheur. Trop tard pour la reprendre. Elle en avait trop vu. Peut-être trop tôt. Sûrement que huit ans c'est trop tôt. Pour une fois, elle avait décidé de simplement se balader dans le château. Ses pas la menèrent devant la Salle sur Demande. Elle entre. Pleins d'objets en tout genre. Un paquet de cartes traîne dans sa robe de sorciers. Elle le sort et s'amuse à faire quelques coupes. Au moins, ici, elle était tranquille. Pas qu'elle craignait le regard des autres, mais elle préférait ne pas leur donner l'occasion de rire. Faire de la magie moldue dans une école de sorciers. Quelle ironie.
Les cartes volaient entre ses doigts qu'elle a si durement entraînées pour atteindre le niveau de sa grand-mère qui lui a enseigné l'art de la Cartomagie. Les diviser, les réunir, le paquet formait un tout mais chaque carte était unique. Elle les laisse aller et venir, presque sans y faire vraiment attention, au gré de ses pensées. Un souvenir proche lui vint à l'esprit. Elle courait ce jour-là. Quand la mort est aux trousses, croyez-moi, on court bien plus vite que la vitesse qu'on pense être incapable d'atteindre. Soudain, elle trébuche, elle tombe. Elle tombe. La serdaigle ramasse la carte qui lui avait échappée, revenant à la réalité. Elle la regarde. Dame de Carreau. Alors, Rachel, on veut se faire la malle? Elle sourit et la glisse dans le paquet qu'elle égalise.
Un bruit. Quelqu'un vient d'entrer. Sans savoir pourquoi, la sang-mêlée se cache, rangeant les cartes dans sa poche. Elle observe. Ça y est, elle sait pourquoi elle se cache. Elle a l'habitude de faire ça. C'était un réflexe à l'état pur. Se cacher, espionner. Mais pas les élèves de Poudlard. Non, c'est pas son genre. Ou est-ce qu'elle s'est jetée d'ailleurs? Elle lève la tête. Aïe. Sous une table. Le bruit s'entend dans toute la pièce si on sait tendre l'oreille. - Montrez-vous tout de suite. Il sait tendre l'oreille. Elle se lève. Un élève. - Salut. Ouah, ma meilleure phrase d'intro de l'année. Se rattraper. - Tu cherches quelque chose? Quand on vient ici c'est forcément pour ça. S'amuser. s'instruire. Ou, comme elle, être seule. Raté. Pas grave. Et lui, il fait quoi ici?
*Référence au dernier RP "Reprends-toi".
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Re: Secrets et Connaissance Invité, le Mar 23 Aoû - 22:43
- Salut.
- Tu cherches quelque chose? Quand on vient ici c'est forcément pour ça.
Oui, Karl cherchait bien quelque chose; des réponses. Il était venu dans cet endroit unique pour se renfermer, se renfermer sur lui même afin d'en apprendre plus, de trouver ne serais-ce que des dixièmes de dixièmes de souvenirs. Les fragments qu'il lui manque de la journée où tout avait basculer.
- Hum... Bonjour oui... Non non, je ne cherche rien en particulier. Enfin si. Ou pas. Je ne sais pas trop en faite, tout est embrouillé.
Tout était embrouillé dans son esprit. A chaque battement de cil une nouvelle image apparaissait, Karl était perdu entre le passé et le présent. La volonté qu'il avait à trouver des réponses était très grande, mais cette salle... Cette salle lui parlait, comme si elle l'aidait à avoir toute les réponses qu'il cherchait. Comme si elle était son amie. Soudainement, entre deux passages à vide, il l'avait remarqué. Il avait enfin pris conscience qu'il n'était pas seul. Comme s'il venait d'oublié qu'il avait déjà répondu.
- Qui... Qui es-tu ? Et que fais-tu ici ?
Puis il dit tout bas tout en s'avançant vers elle :
- Serais-ce mon imagination ?
Plus il s'avançait plus il découvrait les traits et les formes de la personne en face. Il retrouvait petit à petit la vue qu'il venait de perdre un instant et la première chose à laquelle il se fixa était sa poche. En réalité il s'intéressait plus particulièrement à son contenu, une chose qui semblait familière à Karl mais qui le rendait perplexe. Il ne se souvenait plus la dernière fois qu'il avait vue cet objet mais il sentait que c'était quelque chose d'important.
- Puis-je savoir ce que sait ? dit-il en montrant la poche de la personne.
Karl ne se sentait plus lui même. Plus du tout. Son comportement changeait en fonction du moment. Il était comme coincé entre une réalité qui lui semblait fictive et une fiction qui lui semblait réel. Karl devait se reprendre s'il voulait trouver des informations sur cette journée.
Re: Secrets et Connaissance Alice Grant, le Jeu 25 Aoû - 17:51
- Hum... Bonjour oui... Non non, je ne cherche rien en particulier. Enfin si. Ou pas. Je ne sais pas trop en faite, tout est embrouillé. Alice ne savait pas quelles pièces il cherchait à remettre en place pour qu'elles forment un puzzle mais ça devait être important. Et flou. Très flou. Il avait besoin d'aide. Il était tombé sur la bonne personne. - Qui... Qui es-tu ? Et que fais-tu ici ? Peu importe ce que tu cherches, je suis quelqu'un qui t'aidera. Je cherchais la tranquillité mais c'est pas grave, pensa-t-elle. Il s'approcha de la serdaigle et continua moins fort: - Serais-ce mon imagination ? La sang-mêlée comprit qu'il était un peu perdu. Cette salle était mythique, certes, mais elle non. Avait-elle vraiment un air si étrange? Très bien, elle allait jouer à la bonne fée alors. Si elle pouvait l'aider, elle préférait que ce soit anonyme. Le garçon continua d'avancer et son regard se posa sur sa poche déformée par le paquet de cartes. - Puis-je savoir ce que sait ? demanda-t-il en la désignant.
Elle s'approcha de lui à son tour et s'arrêta, plongeant ses yeux noirs dans les siens. D'une voie calme, douce, rassurante, elle répondit: - Ne t'en fais pas, je vais t'aider. Détachant son regard du sien un instant, elle sortit le paquet et commença à le manipuler comme précédemment. C'est un jeux de cartes moldues. Certains disent qu'elles peuvent dire le passé, le présent et prévoir l'avenir. Tu crois au destin? Moi pas. Un chemin n'est pas tout tracé, c'est à toi de le construire, personne ne peut prévoir ce que tu feras. Ton futur t'appartiens. Ecoute les autres mais ne laisse personne décider à ta place. Elle marqua une pause et sourit intérieurement. C'était une étrange situation, mais elle adorait guider, éclairer un peu ceux qui en avaient besoin. Qu'est-ce que tu cherches? Pourquoi es-tu venu ici? Si il se confiait, elle espérait pouvoir jouer le rôle de la lanterne.
EDIT: Mon partenaire ne s'est pas connecté depuis le 25 Août, [le sujet redevient libre.]
Dernière édition par Alice Grant le Jeu 15 Sep - 8:34, édité 1 fois (Raison : Pas de réponse)
Lïnwe Felagünd
Gryffondor
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Re: Secrets et Connaissance Lïnwe Felagünd, le Ven 24 Mar - 23:16
Les mains libres
avec Ellana
Une vue plongeante qui miroite par le vitrail rougi de la fenêtre du soir. Couloir grisâtre qui te paraît pourtant plus coloré que d'habitude. Histoire d'un soir qui perdure et perdure jusqu'à la fin des temps. Ce n'est qu'un rêve chronométré, tic tac, fait-il au petit matin avant de faire face à cette réalité qui t'étouffe. Cette chaleur qui t'étouffe. La chaleur d'un feu de paille imbibé d'eau. Les sens engourdis, réfléchis dans cette armoire à glace brisée. Univers décalé. Monde à l'envers. L'eau devient brûlante et la chaleur froide lorsque tu t'éprends de quelques verres alcoolisés au petit bar là. Là, au coin de la rue.
Il n'est pourtant pas si tard, tu n'as pas mangé mais seule la folie t'as fait boire boire pendant que les autres dînaient toi tu te soûlais tout souriant face à cette vie méprisée.
Tu ne te contentais que d'une tour au départ. Avant d'en prendre une seconde et bâtir ton château. Univers décalé. Monde à l'envers. Tu te permets de marcher au plafond haïr ceux que tu aimes et ces bonnes personnes qui te sont chères de- viennent irritants et exaspéré alors tu vomis dans ce couloir et la lumière devient noire l'obscurité saisissante pourquoi pourquoi compare-t-on le soleil au bonheur ? pourquoi la lumière est-elle protectrice vaillante pleine d'espoir alors que tout ce qu'elle donne n'est que du vice pitance dérisoire ?
Tu poses cette problématique de la vie à ce tableau qui ne te demande que le mot de passe et rien d'autre. Et rien d'autre. Alors dépité tu t'en vas retourner sur tes pas quelque part par-là attendre que l'hiver passe devant une salle invisible imaginé par tes pourpres
pourpres émotions au regard jaune au nez rouge aux lèvres bleues comme la tromperie le sang la mélancolie.
Et t'assou- t'assoupis regardant ces nuages noires harpies transpercer tes idées bercées par le sommeil étoiles moutons et vermeil.
Haaa. Et une quelconque- délivrance.
Vanille Fleury
Serpentard
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Re: Secrets et Connaissance Vanille Fleury, le Dim 26 Mar - 12:22
Musique...
J'ai peur, que suis-je donc devenue ?
Reflet décalé dans le miroir brisé tout n'est plus que mascarade je ne suis même plus capable de simplement dire qui je suis j'hésite sans cesse, oubliant tout jusqu'à mon propre nom je ne suis plus sûre de l’identité celle que j'offre, que je montre et j'ai peur…
Quand était-ce donc la première fois ? L'oisillon fou à qui j'ai fait tant de mal dans cette ruelle sombre et aujourd'hui, suis-je donc à sa place à boire pour oublier, que je ne suis plus rien d'autre qu'un masque vide d'émotion, une existence, vie déchirée et jamais je ne montre, ce que j'éprouve réellement, toute cette douleur accumulée, visible uniquement dans mon regard, si tu regards, si tu es capable d'observer le néant et de l’interpréter comme une souffrance de chaque instant. Regard hautain, supérieur, attitude haineuse. La colère pour cacher la tristesse, remplacer les émotions d'un coup de baguette pour démentir, faire comme si tout allait bien, si l'eau roulait encore sur mes joues et ne jamais montrer qui je suis derrière ce maquillage, une menteuse, oiseau brisé au plumage d'un noir d'encre, perdue.
Je ne contrôle plus rien, peut-être est-ce mieux ainsi ? Je ne veux pas réfléchir, pas analyser, ce soir tout s'est effacé, le maquillage à coulé au fil des vers enfilés comme pour craqueler ce fichu masque qui me sauve et m'enfonce en même temps. Trop de mensonges, mon reflet dans la glace m'effraie et je tremble en me voyant agir, perdue en moi, le seul moyen que j'ai trouvé pour ailler mieux alors que je suis seule, pourtant je sens que tout cela me perd et m'enfonce encore plus dans mes tords et mes démons.
Ce soir je reviens encore une fois les mains vides et la douleur au ventre j'avance véritablement égarée dans le château je ne sais plus où je suis, où je devrais être me contentant de marcher sans but peut-être faudrait-il rentrer dans mon dortoir, mais que diraient elles donc si je me réveillait à nouveau en criant ?
Non, je ne veux pas risquer, l'envie me manque de me mettre en ainsi en danger alors j'avance, un pas, un autre sans réelle envie, la tête me tourne tout est flou, les murs se rapprochent mais je continue, sans prêter une attention que le château ne mérite pas pas pour moi, plus cette nuit.
Perii !
Je me plains, le criant haut et fort, j'en ais marre de toi saleté d'espoir, marre de tes promesses, de ton injustice, tu promet tout mais n'as rien, simple fantôme au mains vides tant de confiance pour une bougie soufflée, j'ai mal de cette attente sans récompense et je t'en veux d'exister, de me ronger sas cesse comme un cancer sans médicament, mais nous continuons, croyons en toi par défaut, car nous n'avons simplement pas le choix. Il n'y a déjà plus que toi. Et j'ai mal, tu nous fais mal, comme un couteau planté dans le dos, un traître, mais je connais tu sais ? On pourrais presque être amis, s'entendre, je serais ta sœur de désillusion, moi aussi tu sais, je ne suis qu'une traîtresse.
Et puis au loin je vois silhouette devant mur de brique chancelante j'avance pourquoi sans réponse je n'ai pas idée de ce que je fais je veux juste une présence quelqu'un pour ne pas tomber pas si vite.
Alors à mon tour je m'appuies contre le froideur protectrice enfuyant le visage entre mes mains sourde douleur qui bourdonne à mes oreilles j'ai mal de cette existence j'aurais tant voulu oublier juste être heureuse mais l'alcool est triste.
- Es-tu ombre où lumière ?
Voix cassée déchirée reflet de l'âme que je ne montre jamais.
Lïnwe Felagünd
Gryffondor
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Re: Secrets et Connaissance Lïnwe Felagünd, le Dim 26 Mar - 22:15
Il y avait, il y avait dans ce rêve étrange des énormités irrationnels absurdes inefficaces pour la pensée. Des caresses qui viennent te toucher pour te rassurer, quelques bienfaits. Il y avait dans ce rêve demi-réel des absurdités franchissables à coups d'épée. Tu te laissais choir sur ce parterre abominablement sale et froid. Désertique et poussiéreux. Sans aucune oasis aucune plaine aucune lune qui te met mal à l'aise. Sans plante rose ni vent caramel. Tu regrettais quelque peu cette prise de décision mais tu n'aurais pas pu te lever avant cinq heures au levé.
Alors tu te laissais rouler jusqu'au mur, le front contre la pierre et attendant là. Attendant là ton heure. Tu te suffisais à respirer. Tu te suffisais à compter les rainures du temps dans ton univers parallèle. Et parfois, tu sursautais brusquement, car trop d'étincelles artificielles dans ce paradis mortel.
Un paradis où palmiers cheminent vers cette colline palmée de trois orangers.
Tu te dores au bonheur dans cette obscurité grandissante. Et en cet instant, tu n'as pas peur. C'est ce qui te permet de tenir le coup en de pareilles stupeurs. Stupé-stupéfiant. Tu rêves d'un ailleurs. D'un ailleurs où tu pourrais retrouver ta famille, ta sœur, tes boursouflets, les gens que tu aimes... Un ailleurs où tu pourrais décider du destin des autres. Comme des pantins des machines à sous distributeurs de carburant mélancolique tourment. Un ailleurs où tu écris des vies avec des mots en couleur et en gras. Tu rêves, tu rêves-tourment d'un riche et ses fonctionnaires malhonnêtes. D'une liberté d'albatros aux ailes de géant à la mer, entre ciel et terre.
Alors tu te plais tu gémis un instant demande aux nuages harpies de s'en aller
mais une ombre s'étend sur tout ton être et tu verses une larme rosée.
« Es-tu ombre ou lumière ? » tu te retournes violemment et vois cette âme errante dans la nuit noire que tu as laissée derrière tes pensées dans la pénombre et de tes yeux trompés tu ne vois pas grand chose alors tu te remets à dormir sur ce fil cristallin entre insomnie et sommeil de minuit oubliés
lâchant un « lombrère » dans ton semi-réveil post-réminiscences.
Un moment de silence où la prose devient muette écoute aux portes aux fenêtres avant de lever la tête avant de te rendre compte « etéqui ? » que cette présence est réelle.
Vanille Fleury
Serpentard
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Re: Secrets et Connaissance Vanille Fleury, le Mar 28 Mar - 6:49
L'autre âme repose endormie, pourtant d'un sursaut ma voix éveille étincelle d'un brin de magie avant de me rendre compte que j'ai détruis le paisible visage endormis m'en voulant un peu, juste un peu avant que survienne la jalousie triste traîtresse, maître mot pour cet état de princesse déchue incompréhension face à la chance qu'il a de pouvoir s'endormir en un million de rêve ou de désir que seul le sommeil peut offrir.
Et moi condamnée à rester ici, simple mortelle flottante au dessus du gouffre sans fond, en un instant tout bascule et mes pensées deviennent réalité. Je vois le trou noir à mes pieds, effrayée je recule mais le mur est derrière moi, j'ai peur l'impression que quelque chose vas sortir du noir pour me happer, une terreur enfantine de cette époque révolue que je n'ai jamais vraiment connue. Fermant les yeux je les cache de mes mains, refusant de voir la vérité de cette désillusion, je ne veux pas tomber dans ce trou ! Mais il fait noir, noir, si noir. Et j'ai peur, un peu beaucoup, à la folie. Mais si le monde est fou… Il ne tient qu'à moi de devenir reine, non ? Battement de cil et tout redevient blanc. Puis l'autre parle, le monde s'effondre et ma tête tourne, je ne sais pas dans quel sens regarder, est-il a droite ? À gauche ? Perdue j'opte pour le plafond.
- Oh,… Lombrère ? Mais s'… C'pas un des deux ça !..... D-Dans ce cas,… je dois….être Olumire…
Je croise les bras, essaye de les croiser, ce n'est pas facile, il fait tout flou. Alors j'attrape mes doigts et repose mes yeux sur le dessus, à moins que cela ne soit le sol, je ne sais plus, ne suis plus sûre de rien, ne l'ai jamais vraiment été. Bref silence qui fait du bien, quand le monde se tait il n'y a plus d'idée parasite qui viennent embrouiller mon esprit et me faire divaguer, je reste là sans bouger avant de voir le mur en face de moi plier et se voûter pour m'écraser, lâchant un petit cris, je me re-cache dans la sécurité de mes paume et j'attends que tout se soit effondré pour sortir de ma cachette. Pourquoi le château veut-il donc mon tuer ? Tirant la langue, j'entends l'Autre qui parle. Ah oui c'est vrai, je ne suis pas seule.
Je ne comprends pas ce qu'il cherche à me dire, été qui… il manque un bout, continues, et tes quilles, quel est donc ce charabia, et t'es qui.... .... .... .... .... .... .... .... Regard rivé sur lui, je fronce les sourcils, pas en colère juste dérangée je ne comprends pas ses mots ou peut-être n'aie je pas envie de lui dire qui je suis haussant les épaules je bas plusieurs fois des paupières mais la vision reste floue.
- A-Articule… Moi… Je c-comprends rien…
Je vois les murs qui lentement se rapprochent, ils veulent m'écraser, m'emporter et me prendre avec eux. Du coins de l’œil je les guette sans pour autant réagir tout de suite. J'essaye vainement de placer des mots les un derrière les autres pour offrir une réponse à l'inconnu qui comme moi n'a pas l'air d'avoir les idée clair, même pas d'idée du tout en fin de compte. Je me demande ce qu'il se passe et pourquoi je suis ainsi prise à de pareille hallucination, mais qu'y avait-il dans cette fichue bouteille ?
- Je suis… U-une prince… esse ! M-Mais ce soir, juste… Un… Mire… âge…
Les parois se rapproche de plus en plus guettant le bon moment pour emmurer les proies qu'elle à choisi ce soir 5, 3, 7… elles passent à l'attaque je me colle contre le mur et cache mes yeux pour me protéger j'ai pas envie que mon mur fasse du mal à l'autre alors je crie.
- C-Caches toi, petit Lombrère !
Il fait tout noir mais ce n'est plus qu'une illusion, je sens le mur tomber sur nous les gravats se répandre dans un nuage de fumée c'est fini je sors et le monde n'a pas changé.
Lïnwe Felagünd
Gryffondor
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Re: Secrets et Connaissance Lïnwe Felagünd, le Jeu 30 Mar - 15:49
Tu te prélasses sur cette avenue où débouchent mille et une merveilles boutiques éphémères vipères. Et cette amie de l'instant. Ce compagnon d'infortune qui t'as trouvé là, guidée par ses propres pas dans la nuit du couloir. Tes sens, tes sens s'engourdissent. Le soleil devient froid et la lune bien trop chaude. Tu as froid lorsque tu te couvres et chaud lorsque tu te déshabilles. La pluie acide te brûle la peau. Le dessin d'amertume couvre ton esprit ce soir et tu ne vois que des ombrelles panachées de rose et de violet. L'école est douce. L'école est douce.
Une barque tangue devant toi aux rames rames filandreuses blondies par le soleil et le jour que donne la vie la mort et l'appétit
naissance d'un bain de lait et d'innocence sang versé par la vierge expérience d'enfermer cette douleur au fond de ton cœur
Mais tu te relèves soudain, comme happé par une sorte de réalité à tes côtés. Se trouve la fille à demi-somnolente comme toi qui n'est pas entré dans ton rêve étrange mais dans ce cauchemar turbulent entraîne des pas accidents et du sang plein les yeux du sang du sang des lèvres en sang des ongles en sang des os rouges et des aigles morts.
Elle se prénomme Olumire et toi Lombrère, formant le duo des tortueuses chimères. C'est tout ce que tu as pu retenir parce qu'entre-temps t'avais baillé et ça t'avait coûté un morceau de vie amère. Elle s'agitait aussi. Comme rivée sur des images d'horreurs fixées. Un cauchemar qu'on ne peut éviter qu'on ne peut soigner d'un sommeil réparateur ou de médicaments-torpeurs. Tu prends peur un instant car elle a l'air crispé et t'as pas envie de te retrouver avec un autre corps vide dans tes bras.
Flash. Tu pleures devant ce monument que tu n'as pas su défendre et prendre avec amour tout cet être qu'on a torturé qu'on a psychoté pour s'apprécier]
Et elle crie ! Elle te dit de te cacher car l'école se met à crouler... Cette épouvantable perception de l'existence rongée par un être extérieur. Trahison. Trahison des images et du son.
Alors tu lui tiens la main, et essaies de la faire revenir. « Et... Olumire ? Olumire reviens ! » une larme s'échappe sans t'en rendre compte et une envie de dégueuler parce que t'as pas envie t'as pas envie de revivre ce passé et qu'à tes yeux elle lui ressemble et il est bien trop réel dans ce monde irréel.
Vanille Fleury
Serpentard
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Re: Secrets et Connaissance Vanille Fleury, le Ven 31 Mar - 6:54
Gravier qui volent, tourbillonnent, sans s'arrêter, autour de moi, de nous j'ai peur qu'il se fasse blesser ce n'est pas juste et je ne comprend pourquoi ce mur est-il donc tombé ? Pour aussi tôt se relever, ça n'a as de sens, plus rien perdue dans cette terre désillusionnée j'ai si peur tendis que je vois le monde tourner pourquoi, pas de réponse, une absence seule et mortelle, je suis folle et crains plus que tout, à jamais de tomber dans les vices de la déraison.
Enfoncée profondément dans l'abîme, je vois le monde devenir noir, ne sachant plus très bien ce qui est un rêve ou ce que je vois vraiment, pourquoi mon cerveaux ne réagit t-il plus comme avant, des étoiles de couleurs dansent devant mes yeux et je veux les chasser, pourtant je ne sais pas, j'en suis incapable. Condamnée à supporter les éclats de changement coloré, je ne sais plus ce que je dois en penser, simplement que je n'ai plus idée de la marche à suivre pour me battre sur ce chemin qui s'enfonce en spirale et tourne à l'envers, je reviens sur mes pas, cherchant le moyenne de m'en sortir, ici la nuit est perpétuelle et j'ai besoin, tant besoin de sortir de ce fichu labyrinthe sans fin. Sans fin…
Et je sens un contact volé, un point d'attache sur ce monde celui des vivants, mais pas le mien puisque je suis fantôme simple soupire de soulagement une voix qui résonne à mes oreilles nouvelle appellation d'un soir qui se glisse contre les tympans il faut revenir, non je ne te laisserais pas non, pas seul petit Lombrère.
Alors comme une démone, ou un mirage, remontant en flèche pour briser la surface de l’immense Océan.
Ma tête se relève, j'ouvre les yeux et d'un coup respire comme si j'avais réellement été en apnée, je ne suis plus sûre de ce qui se passe autour de moi ni de ce que je viens en vérité de vivre, tout ce que je vois ce sont les lumières colorée, qui me bloque la vue tout en la rendant plus nette. Vie de lumière, existence éphémère, dans quelle galère suis-je donc encore une fois tombée ? Le noir et les rouge partout, sur les mur, le sol, le plafond, peu rassurant, il vaut mieux les éviter, oui s'enfuir à tout pris de ce monde vacillant. Puis la tête tourne vers l'Autre enfant, celui qui m'a sorti des songes au mur brisé, penchant doucement la tête sur le côté, je vois qu'il n'est pas blessé. A-t-il écouté mes conseils ? Ou n'y avait il pas vraiment de danger ?
Autre chose me dérange, je n'arrive pas, c'est si dur de réussir à mettre le doigt sur ce qui nous ennuie battement de paupière et je comprend il est bleu, tout bleu, plissement des yeux pas bleu vif, pas bleu joyeux, non, bleu triste, bleu qui pleure, le nostalgique, ou le douloureux, celui qui donne envie d'évacuer alors j'approche et la trouve, la perle transparente qui salit son regard.
Alors les doigts s'avancent, pour effacer, récolter l'eau sur un bout de main, et sécher la tristesse, même si la source et sans doute à l'intérieur. P-Pourquoi… ? Faut-pas… p-pleurer ! C-C'est moi qui… Fais s-saigné ? Regard pour le petit Lombrère, je ne peux voir que ça couleur pourtant je meure d'envie de connaître ses pensées. Même si ce sont SES pensées ?
Lïnwe Felagünd
Gryffondor
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Re: Secrets et Connaissance Lïnwe Felagünd, le Lun 3 Avr - 23:19
T'as pas envie de revivre cette soirée- là, oh non tu n'as pas envie pitié ! pitié ! tu supplies un instant le Saint-Père de ta misérable vie tu ne peux plus continuer
alors tu rêves et tu rêves des quartiers tu rêves encore sur des rives et des lacs où passent le train de l'été dernier le charbon perd son charme mais la locomotive hurle hurle ! hurle ! de terre- heure perdue sur les champs les champs d'étoiles roses qui ensevelissent ce monde trop venimeux et le wagon prend racine racines houleuses sur l'herbe grasse le quai des passants des valises tu appelles Olumire et le monde s'arrête lorsque tu poses le pied le pied à terre d'une réalité apeurée par le crime l'instant.
Et soudain, tu reviens dans ce couloir obscur où psychote Olumire. Tu étais partis pendant un instant, l'espace d'une minute qui te paraît dix ans. Lombrère ! Oh Lombrère ! Pourquoi sombres-tu si souvent ? Ta vie n'est qu'un pur songe et tes meilleurs instants se noient dans une bouteille balancée dans la mer. Spasme. Tu te permets de serrer sa main plus encore. Mécanisme incertain qu'on appelle crainte et empathie. Un joli mélange entre ces deux vapeurs d'ailleurs.
Mais elle te lâche la main pour éponger d'une main d'un zeste de peau les larmes que ton cerveau- pleure. pleure. pleure.
Sans t'en rendre compte, tu pleures. Dans ton monde engourdi, tu pleures mais ne sens pas la douleur ne voit pas les pleurs. C'est étrange et beau bon si bon que tu en redemanderais encore et encore et que t'aimerais mourir ainsi. Dans ton monde engourdi — serait-ce ses larmes qu'il entend ?
« P-Pourquoi… ? Faut-pas… p-pleurer ! C-C'est moi qui… Fais s-saigné ? » des mots qui tombent à la renverse et ce regard perdu dans le sien comme si... comme si un instant tu l'avais revu à travers cet océan d'un vert terni par cette enfance volée.
Tu la vois tu la vois comme ces traits ce visage et ces mains « sou..souris » et ce sourire que tu espérais voir revoir - juste avant la gaufre*. Juste avant le crime l'instant.
*juste pour préciser parce que sinon ça paraît complètement con xD ! La gaufre c'est le moment où Lïnwe est allé en chercher et quand il est revenu, sa sœur avait perdu la vie (d'une certaine manière).
Vanille Fleury
Serpentard
Année à Poudlard : Cinquième année
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Re: Secrets et Connaissance Vanille Fleury, le Mar 11 Avr - 16:21
Je ne comprends pas, plus, et nous sommes simplement perdus chacun dans nos démons les miennes fous qui veulent m'avaler les siens incompréhensibles qui font les larmes couler je n'aime pas entendre j'aimerais me boucher les oreilles fuir les bruits fracassants des perles qui coulent, roulent puis s'écrasent bruyamment sur le sol j'ai peur de ce poison qui sort comme le mien est tant sorti j'aimerais que tout s'arrête pour ne plus rien entendre d'autre que ce silence éphémère.
Les murs arrêtent de s'en prendre à moi, tant mieux, ils fondent pour m'offrir des chaînes, je ne fais pas attention, les ignorant un instant. Vous faites du bruit mais je suis sourde, vous vous brisez mais je suis aveugle, vous me toucher mais je suis fantôme. Lui à l'âme en peine tendis que la mienne est détruite, je sais ce que ça fait de saigner, pleurer du rouge jusqu'à ne plus avoir de larme, souffrir et tenter de vouloir mourir parce que la douleur est insupportable, qu'elle déchire en deux. Et moi je te prend les deux mains. Parce que pour une larme essuyée, dix autre ressortent, parce que je ne suis pas assez forte, pour aspirer ton chagrin. Je ne peux pas t'aider, simplement être là et espère, oui, me convaincre que ma présence change quelque chose au fond de tes yeux. Même si je suis sûre qu'encore une fois, je me leurre beaucoup trop.
Un sourire, ça à l'air si facile et pourtant comme se livrer à l'autre s'offrir par une joie fausse mais je ne sais pas sourire j'en suis incapable pas assez forte moi aussi j'ai mal, enfant tu as mal et nous sommes enfermé dans cette pièce vide les démons sont partout et j'ai si peur de ce qu'il pourrait nous arriver alors que pieds et poings liés j'avance sans cesser de chuter.
Le temps ne guérit rien, les cicatrices sont trop profondes et je ne peux pas, t'offrir ce que tu cherches pardon. J'aurais voulu mais je ne parviens pas pourtant quand je vois tes yeux le désespoir tout au fond la même douleur qui me bloque créant les hallucinations alors que pourtant les raisons ne seront jamais les mêmes j'ai peur de te faire pleurer peur que s'en soit moi la raison parce que j'ai vu trop de souffrance pour te laisser comme ça.
Mais pour un moment, juste un instant j'ai envie, simple désir de m'oublier encore un peu, peut-être plus pour t'offrir se dont tu as besoin. J-Je suis pas… assez… f-forte…
Je peux te donner la main mais pas chasser tes démons, tu le vois, ils se cachent partout et nous sommes pris au piège, j'ai peur de t'entraîner vers mon fond au lieu de t’élever comme je le voudrais. Quel âge as tu ? Plus jeune que moi, petit Lombrère. Je ne peux te servir de mère, je ne peu te servir de sœur. Uniquement de jumelle de douleur. Même si tu ne veux pas, parce que moi je reste, je sens la douleur dans tout mes membres, qui me ronge et m'enfouis dans la pénombre, je viens à avoir peur de moi, peur pour toi. Je ne sais pas ce que tu as, mais je te vois. Des yeux… Des yeux… Qui crient en silence ce que tant de fois j'ai hurler, peut-être inconsciemment, je comprend la déchirure mais je ne comprend pas la tienne. Encore une fois. Pas assez forte. Mais je devrais.
Jouer ce rôle que je n'ai pas, et te border car tu es plus petit même si égale en douleur dans une alchimie de souffrance ce soir je veux lutter avec toi je peux lutter ensemble pour un meilleur pour vaincre le pire juste ensemble.
Alors les lèvres s'étirent comme un jour, un nuit où c'est elle qui me les as tirées la bouche qui donne de la joie pas trop, juste un peu je ne peux pas faire plus j'aimerais simplement chasser faire reculer encore les cauchemars un pas, un simple pas et ils fuiront pour une minute une entière seconde.
T-tu les… Les vois ? M-murs qui font… peur ? Mains qui s'enfuit, enlevé les perles combats incessant et interminable que je continue même doigts sur son cœur Boum… Boum… Qui f-fais mal… P-pleurer ?
Lïnwe Felagünd
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
Matière optionnelle : Arithmancie
Spécialité(s) : - Demi-Vélane
- Permis de transplanage
Re: Secrets et Connaissance Lïnwe Felagünd, le Dim 16 Avr - 19:13
Les murs semblent pousser des ailes comme un ange venu du ciel mais c'est le démon des eaux des feux del Diablo qui la tracassent. Ils marquent la chair à vif à sang et le masque de fer fond comme un enfant devant son sucre coulant comme un vomitif un cerf-volant.
Les deux mains plongeantes vers les tiennes — cette fille a un cœur brisé mais un cœur d'or inoubliable.
Les deux mains plongeantes comme une prière silencieuse vers ce gamin perdu dans les cieux - les deux mains formant une arcade gothique - les deux mains comme une cathédrale où l'orgue hurle à mourir à qui veut l'entendre jouir - les deux saints les deux mains comme religieusement tendues vers ce gamin au cœur meurtri brisé et tendre comme l'or — ils sont deux.
Elle essaie de sourire de te pardonner de te sourire comme tu le désires par-dessus tout la retrouver « J-Je suis pas… assez… f-forte… »
mais dans l'incapacité d'être aimée.
Et une chimère qui se dévoile sous ce rideau de velours noir d'archange funèbre et funeste soir cette ombre-sourire Olumire Olumire ! Olumire !
Qu'il est beau ce sourire ce noir sourire comme un dessin et des traits de peinture planches et papiers qu'il est beau ! Olumire ! Que tu es belle sans cette peur qui te hante jusqu'aux pommettes que tu es belle ! Olumire...
Et cette p*utain de peur qui se mouve jusque dans tes yeux et le sourire qui s'efface comme un rêve malicieux et elle parle « T-tu les… Les vois ? M-murs qui font… peur ? »
comme un rêve infondé capricieux et ses doigts qui viennent toucher ton cœur la main tisseuse de laine de mouton plein les ongles comme une araignée une veuve noire et soudaine belle tendre et belle Olumire.
Olumire ! qui se meurt dans la ville couloir de cendres et de rumeurs béantes comme une plaie et senteur d'angoisse quand les murs se referment à tâtons comme un baiser
Olumire ! qui s'étend comme une bannière comme un drap mouillé par les larmes d'une baignade noyée de l'après-midi au soleil bord d'été lorsque seule tu étais damnée
Olumire ! Olumire ! tu n'es plus seule comme jadis où tu te saignais par tant de souffrance et d'enfance condamnée à la potence aux barreaux de lait
Olumire ! « c'est la vie qui me fait mal » c'est elle qui t'a trahi et c'est son ami le temps qui t'affaiblis qui te soignes et te meurtris
Olumire ! « laisse-moi t'aider » c'est au frère abandonné de te guider et de te relever les bras tendus vers toi et ensemble affronter tes démons la bête qui se cache en toi.
Vanille Fleury
Serpentard
Année à Poudlard : Cinquième année
Matière optionnelle : Médicomagie
Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Re: Secrets et Connaissance Vanille Fleury, le Mar 18 Avr - 18:57
Qui pour juger, de cette sombre mélodie brisant les tympans, faisant ployer le temps un dernier mot, un dernier souffle la peur que tout s'arrête maintenant je ne vois que noirceur et souffrance perdue au milieu de moi, à côté de lui un intense besoin, comme une sombre envie celle de crier à la lune ses mensonges de prouver que le monde avait tord sans pourtant clamer que j'avais raison on ne me demande pas mon opinion le vent à emporter mes rires, sous-rires la vie comme un mirage, cruelle plaisanterie et pourquoi donc continuent les étoiles de briller si intensément là haut ô jolies dorées si vous saviez à quel point votre éclat est cause de ma noirceur.
Regard vers le sien pour y voir, y chercher ses yeux… ses yeux… flammes pures et éternelles brillent-elles toujours ? ou as-tu se regard éteint des condamné montre moi petit Lombrère, je veux voir tes yeux…
J'ai mal, j'aurais voulu, être plus forte, simplement moins faible, croire et prouver que ce monde ne peut s'arrêter de tourner mais je ne suis pas capable, tu sais ? J'ai perdu espoir, dans cette fumée noire le poison de la vie m'a tué, âme déchirée coups de griffes, coups de crocs, plaies à vif et venin douloureux je sombre dans ce précipice, là au bord de cette falaise qui surplombe la beauté traîtresse de la nature celle qui offre le courage de se battre mais je me suis déjà tant battue je perds l'envie, je perds tout tombant les bras en croix paupières closes dans cet océan qui êtes-vous pour voir cela ? pour me regardez sans agir ? simplement fous et inconscients hésitant à tendre la main aux enfants.
Des doigts, des mains, qui volant et s'entrelaçant, une sur le cœur, l'autre entre les siens, tremblante comme effrayée dans ce monde si hostile, nous sommes seuls, si seuls, pourtant ensemble, tu le vois ? Un peu moins de moi que je te donne, un peu de toi que je reçois, je t'offre une place dans ma tête, mon cœur et ma douleur, te regardant dans le blanc des yeux comme si ça pouvais changer quelque chose, mais peut-être que cela change effectivement ? Comme si un instant nous pouvions repousser les ténèbres, le temps d'un champs, le temps d'un pas. Une infinités de secondes dérobées à la nuit, alors que la lumière me fuit, nous ne sommes que des enfants, brisés alors que nous devrions vivre et profiter, enfermés dans ce monde d'injustice, de sang et de larmes. J'ai trop lutté, alors pourquoi ne pas se laisser sombrer ? Parce qu'ils y a ces personnes, d'autre comme toi, comme nous, petit Lombrère, qui s'en sont sorti ou qui restent tourmentés, des gens qu'il faut aider ou écouter, des personnes que je ne puis me permettre de laisser tomber.
Et je te vois toi, si près de moi, une traîtresse d'hier abandonnée des siens une damnée qui paye de ses actions une sœur de douleur pour toi juste un soir ou pour une vie enchaînée à ce sol qui tremble non, c'est moi qui ai peur les larmes ont coulées, roulent toujours comme si jamais elle ne déciderait de s'arrêter et je me retrouve prisonnière enfermé à la merci des hallucinations pourquoi les murs ont-ils décider de tomber ? jamais ils n'avaient fait cela avant est-ce une mise en garde, un autre combat ? serais-je donc assez forte ? Non… Plus jamais…
Le monde s’apprête à basculer, encore mais ses mots résonne et je reviens la vie qui fait mal, oui je connais c'est inscrit en moi, traces visibles comme ancrée, comme cachée plus profondément, traîtresse mais ses mots, ses mots qui résonnent comme un échos, un carillon nouveau inversent le cour des sens, le cour de la rivière-sang, et j'oublie une main qui se tends, de celle qu'on ne reprend une lumière qui éclaire, rallumant une nouvelle bougie dans mon esprit car oui petit à petit, je revis j'entends et j’arrête, cette torture il est là, là nous sommes, ensembles.
J'ai voulu essayer, pour un instant d'être la grande sœur, de le protéger, de l'aider, mais je n'en suis pas capable, tendis qu'au loin le sons du miroir brisé, qui écroule les certitudes, le lion qui vaut aider, la jeune sinople qui a tant besoin de se sentir simplement aimée, duo étrange, duo quand même. Je te donne et tu me rends, je partage puis te me tend et nous ne sommes pas si différent… La route est obscurcie de démons, main dans la tienne, je peux passer devant et si l'un de nous tombe, l'autre le prendra sur ses épaules. Qu'en dis-tu ? Penses-tu que nous pouvons y arriver ? J'aimerais être sûre que nous soyons assez fort, pourtant il y a tant de facteurs que c'est impossible à assurer, mais avons-nous vraiment le choix ? Pouvons nous refuser de tenter ? J'ai de si gros démons, en moi, qui me font trébucher à chaque pas, mais toi aussi tu as connu, la même existence cauchemardesque. Alors qu'en dis-tu ? En… Ensemble… ?
Les doigts qui quittent son cœur, pour essuyer mes propres yeux démones baissant les bras laissant faiblesse et tristesse l'envahir sans honte, sans gène devant cet autre Je v-veux te faire… co-confiance p-petit Lombrère… eau salée qui a cessée de couler je m'approche de mon frère de douleur encore plus proche, toujours puis des bras autour de son coup le corps d'un enfant qui serre contre celui de ce jumeau inespéré bref instant, bref contact, avant de retrouver la position des secondes précédant le mouvement J-je crois… q-qu'on peut y… a-arriver a-avancer… un peu…
Lïnwe Felagünd
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)
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Spécialité(s) : - Demi-Vélane
- Permis de transplanage
Re: Secrets et Connaissance Lïnwe Felagünd, le Jeu 20 Avr - 12:40
Tu cherches cet espoir au fond de ses yeux au fond de son cœur ce regard - perdu dans la recherche inavouée d'une seconde âme sœur.
Tu rêves d'un champ de blé et d'un tournesol doré au jour d'été tu rêves d'une forêt blanche cité d'hiver et le vent froid aux griffes canidés
tu rêves de ce temps lointain où vous vous amusiez dans le jardin à cueillir des herbes grasses et le foin et main dans la main tu rêves tu rêves inlassablement de ce temps lointain ce temps oublié tu rêves d'un miracle aux sombres contours dessinés tu rêves d'un autre pigeon devant ce monument damné tu rêves d'une vie alcoolique et calme sur les bords et les rives tu rêves d'une nostalgie qu'on devrait faire disparaître aux Maldives.
Et tu souhaiterais fermer cette plaie qui te ronge au cerveau et dans ce corps d'un ange fabuleux tu aimerais la revoir et offrir une autre vie pour ça tu aimerais sentir ce parfum des fleurs et la rose rouge et les lèvres roses et cette senteur tu aimerais revivre le passé et l'arrêter pendant trois heures et tu aimerais ouvrir un nouvel avenir médusé par la peur qui t'en empêche.
Des espérances et des rêves d'enfance enfant et nostalgies passées échouées et futures qui te marquent chaque jour comme un cauchemar au petit matin quand tu y penses toute la journée à la devanture d'un magasin de supermarché.
« Je v-veux te faire… co-confiance p-petit Lombrère… » lui dit-elle et tu vois en elle une âme meurtrie — comme toi
et tu vois en elle ce même regard qui plonge une vie dans l'insomnie ce regard étoilé plein de désirs et d'envies endormis — comme toi
et ces bras qui tremblent — comme toi
tu as peur — comme elle
« J-je crois… q-qu'on peut y… a-arriver a-avancer… un peu… » et des bras qui s'enlacent qui se serrent pour mieux tenir debout
et des bras qui palpitent sous la tension d'une idéologie fraternelle
et des bras qui se retiennent pour ne plus tomber plus jamais
elle te fait confiance comme tu lui fais confiance et tu n'espères plus plus rien désormais
que de s'offrir à elle comme un frère deux âmes blessantes et blessés qui voudraient aimer et retrouver bonheur aimé.
« Oui... ces démons Olumire... ces démons ne sont plus qu'un souvenir que je te ferai oublier
je te le promets... » et une promesse de sang bleu pour vaincre le sang rouge des monstres.
Et les murs qui semblent s'éloigner peu à peu ou ne serait-ce que l'illusion marqué par tes mots ?
« Regarde ces murs... ils s'échappent. » Olumire Olumire et Lombrère
parfaites antipodes muettes car elles se comprennent et s'entendent sans se parler.
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