| Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Les couloirs :: Salle sur Demande | |
| Gryffondor |
|
| Re: Secrets et Connaissance Lïnwe Felagünd, le Jeu 20 Avr - 12:40 | |
| Tu cherches cet espoir au fond de ses yeux au fond de son cœur ce regard - perdu dans la recherche inavouée d'une seconde âme sœur.
Tu rêves d'un champ de blé et d'un tournesol doré au jour d'été tu rêves d'une forêt blanche cité d'hiver et le vent froid aux griffes canidés
tu rêves de ce temps lointain où vous vous amusiez dans le jardin à cueillir des herbes grasses et le foin et main dans la main tu rêves tu rêves inlassablement de ce temps lointain ce temps oublié tu rêves d'un miracle aux sombres contours dessinés tu rêves d'un autre pigeon devant ce monument damné tu rêves d'une vie alcoolique et calme sur les bords et les rives tu rêves d'une nostalgie qu'on devrait faire disparaître aux Maldives.
Et tu souhaiterais fermer cette plaie qui te ronge au cerveau et dans ce corps d'un ange fabuleux tu aimerais la revoir et offrir une autre vie pour ça tu aimerais sentir ce parfum des fleurs et la rose rouge et les lèvres roses et cette senteur tu aimerais revivre le passé et l'arrêter pendant trois heures et tu aimerais ouvrir un nouvel avenir médusé par la peur qui t'en empêche.
Des espérances et des rêves d'enfance enfant et nostalgies passées échouées et futures qui te marquent chaque jour comme un cauchemar au petit matin quand tu y penses toute la journée à la devanture d'un magasin de supermarché.
« Je v-veux te faire… co-confiance p-petit Lombrère… » lui dit-elle et tu vois en elle une âme meurtrie — comme toi
et tu vois en elle ce même regard qui plonge une vie dans l'insomnie ce regard étoilé plein de désirs et d'envies endormis — comme toi
et ces bras qui tremblent — comme toi
tu as peur — comme elle
« J-je crois… q-qu'on peut y… a-arriver a-avancer… un peu… » et des bras qui s'enlacent qui se serrent pour mieux tenir debout
et des bras qui palpitent sous la tension d'une idéologie fraternelle
et des bras qui se retiennent pour ne plus tomber plus jamais
elle te fait confiance comme tu lui fais confiance et tu n'espères plus plus rien désormais
que de s'offrir à elle comme un frère deux âmes blessantes et blessés qui voudraient aimer et retrouver bonheur aimé.
« Oui... ces démons Olumire... ces démons ne sont plus qu'un souvenir que je te ferai oublier
je te le promets... » et une promesse de sang bleu pour vaincre le sang rouge des monstres.
Et les murs qui semblent s'éloigner peu à peu ou ne serait-ce que l'illusion marqué par tes mots ?
« Regarde ces murs... ils s'échappent. » Olumire Olumire et Lombrère
parfaites antipodes muettes car elles se comprennent et s'entendent sans se parler. |
| | |
| Serpentard |
|
| Re: Secrets et Connaissance Vanille Fleury, le Sam 22 Avr - 10:55 | |
| Regard voilé, comme éteint, un trou béant dans son cœur comme s'il manquait quelque chose oui un simple morceau de vie morceau d'envie mais le cœur qu'il possède est d'or comme si il y avait pu y avoir une place pour moi bien que jamais personne ne saura combler ce vide cet endroit si noir qu'il semble à lui seul refléter cette douleur qui se cache au fond de moi martyres d'une existence que nous n'avons pourtant jamais choisie…
Mais il est là, comme un ange, sans que tu ne sache trop pourquoi le liquide était pour tout oublier alors pourquoi les souvenirs reviennent encore plus fort qu'avant j'aimerais me rouler en boule dans un coin simplement fermer les yeux et pleurer vider le sang de mon regard pour que renaisse mon âme noir et je voudrais, je le ferais si j'étais seule… Mais il est là, créature céleste déchue enfant comme moi entre ombre et lumière, Lombrère et Olumire noms d'un soir, combat d'une vie nous pouvons être à la hauteur.
Je me tiens à lui, comme si cette attache était essentielle à ma survie, comme si le lâcher reviendrait à nous condamné et je ne sais pas, plus, rien du tout. Le monde est ainsi fait plein d'incohérence qui font naître des questions, des interrogations qui empêche de fermer les yeux causant nuit blanche te insomnie, alors les gens cherchent puis trouvent, dans la science ou la croyance les réponses dont il ont besoin pour fermer les yeux le soir, mais tout cela n'est qu'un leur parce qu'il reste encore cette petite voix qui vient murmurer à mes oreilles : Et si… Si j'étais née dans un autre foyer, si à la ceinture on ne m'avait pas marquée, si j'avais pu continuer à aimer, si… Alors naissent dans mes yeux les perles salées de la vie, de la tristesse, de la douleur, d'un peu des trois. La souffrance n'est jamais seule ou sans raison.
Et puis sa voix me promet, me jurant de me faire oublier les démons qui sans cesse me hantent et je vois ses yeux, son regard et je meure d'envie de le croire alors je fais taire ma raison la temps d'un instant éphémère seconde juste pour y croire car j'en ais tellement besoin alors j'oublie, je crois comme certain croient en Dieu moi je crois en lui parce que je vois sa douleur que je lui montre la mienne et que j'ai une infinie confiance dans cette âme jumelle.
Sa voix chante, les murs s'éloignent je les voit comme si un poids quittait mes épaules je vois et je souris tendis que des larmes de joie roulent sur mes joues déjà trop marquée un peu pas trop mais il a réussit comme s'il avait peur de cette promesse jurée dans ce climat fraternel aînée puis petite dernière les rôles ne cesse de s'inverser mais je suis sûre que nous sommes bel et bien deux enfants perdus avec ce besoin si fort de se trouver, de s'aider.
Doucement, je me blotti dos au mur, près et contre lui des lèvres qui s'ouvrent qui murmure merci d'avoir fait reculer les murs comme si mes doigts frôlait les étoiles à ses côtés pour une fois, un soir je t'aime Lombrère, ne disparaît jamais… Lombrère, cela ne rime t-il donc pas avec grand frère ? |
| | |
| Gryffondor |
|
| Re: Secrets et Connaissance Lïnwe Felagünd, le Dim 30 Avr - 15:06 | |
| Les murs semblent lâcher prise sur cet enfant la détresse plein les yeux plein les mains qui tremblent comme un adieu les murs s'éloignent et disparaissent à l'horizon comme un trou comme un trou béant vers l'univers dans le néant comme un prisonnier qui s'échappe de cette prison par la voix légale ou non les barreaux métalliques corrosifs par un liquide empoisonné par le serpent vert.
Et les murs semblent lâcher prise sur cet enfant atteint par les cauchemars grand malaise du temps corrompu par ses pensées qui tournent en mauvais rêve
Et les murs semblent lâcher prise sur cet enfant comme un esprit de la nuit qui s'éveille au pied du lit comme un fantôme qu'on croit rêver un instant un aïeul qu'on voit devant ses yeux orbites dilatées un mort qu'on regrette du plus profond de notre cœur un blessé de guerre qu'on voulait oublier un amour déjanté qu'on voulait laisser tomber un frère une sœur un père une mère ou un inconnu qui fait peur par le simple fait d'apparaître et il nous parle comme l'ombre dans la glace et il repart plus loin plus loin comme ces murs.
Olumire se tient à lui comme pour marcher droit essayer et ne plus jamais tomber car il est là pour ça il est là pour elle pour eux se relever.
Olumière se tient contre le mur qu'elle voyait comme ennemi hier et qu'aujourd'hui un amour fraternel naissant et le sang brûle ces cœurs de bûches chaudes aux copeaux gelées par l'angoisse.
« Oui... si tu es là, je serai là Olumire... ne disparaît pas... je ne disparaîtrai pas. » une promesse d'adulte dans la bouche d'enfants et un regard vers ses couleurs qui pour une fois se montraient dans l'obscurité des âmes
le vert pour l'espoir et l'argent pour le précieux
« tu veux que je te raccompagne ? ou rester encore un peu ? » le premier pour prouver son fidèle attachement le second pour rester le plus longtemps possible avec elle —
un précieux espoir dans le réservoir de leur vie. |
| | |
| Serpentard |
|
| Re: Secrets et Connaissance Vanille Fleury, le Lun 1 Mai - 13:45 | |
| Olumire et Lombrère, âme jumelle, éternelle, rebelle aussi aux yeux enfantin ouvert brutalement par la réalité des tourments où est donc passée cette innocence insouciance de mes cinq ans quand les barreau étaient encore ouvert que la vie appelait au bonheur et j'ai cru, oui, j'y ai cru que ce serait possible, avoir de rêves des rêves… où sont ils donc aujourd'hui ? entre les larmes et la douleur ont t-ils donc disparu ? pourquoi ?
Nous sommes enfant d'ombre d'étoile comme la lumière noircie la noirceur éclairée…
Et je veux qu'on me lâche vivre sans chaînes, libre trop longtemps les mots se sont tus aujourd'hui je ne sais plus parler je veux montrer autre chose être au chose, à l’intérieur même lorsque je vois les jambes se tendre pieds pour me barrer la route voulant me faire trébucher il est tant de se relever mais c'est si dure pour une enfant…
Jambes tremblantes, petit pas hésitant la chute, se relever et recommencer qui a t-il donc pour tenir mes doigts pour me rattraper et me prendre dans ses bras ? acteur qui manque à l'appel à l'acte si important « Vivre c'est se mettre en danger, de la même façon qu'appendre à marcher c'est d'abord accepter l'idée de tomber… » * Pierre Bottero
Un regard vers lui, encore, puis les mots ceux qu'on offre sans barrière qui sorte de son cœur, directement un cœur brillant, un cœur d'or illuminé une promesse qui résonne aux oreilles comme un nouveau départ, un nouveau chemin à parcourir dans les deux sens avec lui à mon côté et moi au sien parce que j'ai besoin de recevoir mais aussi d'offrir.
Que s'est il donc passé en nous ? pour être obligé de promettre ainsi par quoi sommes- nous donc passé ? qui a choisi de nous détruire ainsi faisant de nous des âmes mortes des âmes qui ne s’effaceront jamais parce que nous l'avons promis promesse c'est un joli mot… Alors chuchoté du bout des lèvres : P-Promis…
Puis interrogation pas de celle qui font peur mais cette sorte qu'il est si dure de départager tant les deux propositions peuvent être si tentante l'une qui mettrais forcément fin l'autre qui risque de me faire basculer dans un autre monde bien trop vite les yeux me piquent doucement il faut que je réponde que je choisisse mais c'est si dur…
Puis le compromis j'ai peur de m'endormir peur du cauchemar de mes démons je sais que je vais crier si à nouveau je suis seule dans se noir intense D-Dis Lombrère, tu v-veux bien… dormir avec m-moi… ? Un regard vers le mur derrière moi j'ai l'impression de reconnaître l'endroit… |
| | |
| Gryffondor |
|
| Re: Secrets et Connaissance Lïnwe Felagünd, le Lun 8 Mai - 22:33 | |
| La promesse d'une flamme qui se ravive au temple oublié. La promesse d'un étang dans lequel se baigner comme deux enfants. La promesse de rester présent pour l'autre qu'on arbore d'une larme. La promesse d'offrir à l'autre ce que l'on manque à nous-même. La promesse de ne pas tomber quand l'autre est là pour se relever à temps. La promesse au miroir pantelant qu'on a placé derrière un arbre à déraciner.
Un mot qui symbolise tant de choses pour bâtir un avenir meilleur sans cauchemars ni murs qui oppressent la poitrine et le cœur
Elle a su attendrir le sien l'espace d'un instant hors du temps qu'il ne regretterait pour un sous
Elle a su le blesser au plus profond de son âme meurtrie par ce qu'elle a vécu il se revoit dedans
Miroir de l'eau Miroir de l'étang Placé là comme un voile comme un rideau derrière l'arbre et le temple.
La promesse d'une heure à laquelle s'accrocher pour ne plus jamais faillir devant tant de désamour. Et l'invitation à dormir comme une complainte dans les airs au beau milieu de la nuit.
Les pupilles dilatées comme un chat dans le noir il s'avance vers elle pour se retrouver face au mur enchanté passant par trois fois plus de sûreté et trouver un lit à coucher.
« Oui... » simplement pour lui affirmer sa présence qu'il sera là pour l'éternité pour elle et pour lui pour eux mieux s'en sortir.
Puis l'ouverture des portes d'un mirage resplendissant le blanc des linges à travers la pièce fraîcheur de lavande pour mieux s'endormir
et deux présences l'une pour l'autre l'autre pour l'une et ensemble mieux dormir et ensemble s'en sortir.
J'ai donc utilisé la SDD, si Ellana est partante t'as mon LA pour qu'il rentre en sa compagnie évidemment. Je sais pas si on peut continuer ou arrêter là le RP, les deux se tiennent ! A toi de voir. (: |
| | |
| Serpentard |
|
| Re: Secrets et Connaissance Vanille Fleury, le Jeu 11 Mai - 6:08 | |
| Paupières lourdes, regard trouble le monde est épuisé plus que sombre visage qui menasse de basculer mais je veux, je dois attendre un peu avant de passer de l'autre côté simple miroir de cauchemar mais j'ai peur, si peur de retomber frayeur d'une enfant, simple crainte du noir, de la nuit et des démons ceux qu'elle abrite, sombre traîtresse alors même que je lui accorde ma confiance un faux bon qui me hante…
Mais pas toi, parce que tu es et sera que l'avenir nous tend les bras nous n'avons pas le choix les porte du passée sont fermée et tu m'offres, une nuit cadeau merveilleux que je ne mérite sans doute pas plus à mes yeux peut-être qu'à deux c'est mieux peut-être qu'on aura moins froid et puis qu'on repoussera les douleurs du sommeil.
Simple fantôme aux mains vides que je suis les mains mais pas le cœur je peux te donner un peu peut-être plus, sans doute.
Quelques pas, une porte qui s'ouvre délicatement je prends les doigts ceux de l'autre, les siens un pas, un autre quand je franchis le passage de cette entrée l'impression de laisser quelque chose derrière moi mais il n'y a rien ou peut-être de la peur un peu du surplus de douleur.
Pas de bruit, pas d'ennuis pièce à la douce odeur pour s'endormir passer la nuit à l’abri.
Je ne sais plus d'où je viens ce que j'ai fait comment j'en suis arrivée là mais la douce sensation sereine qui m'enveloppe et me berce me fait sourire aux anges si ange il y a…
Souliers enlevés je pense que je suis en uniforme je ne sais pas, mes yeux piquent alors sous les draps frais je me cache, m'endors fermant les yeux dans ses bras.
~ ~ ~
Douceur du matin lorsque les paupières s'ouvrent battement de cils, tout est blanc et cogne la tête douloureusement.
Je me perd, me cherche, tourne la tête à droite, à gauche soupire, souvenirs embués proximité d'un autre être yeux qui reconnaissent Où sommes-nous ?
Mots murmurés devant l'incompréhension de l'enfant perdue... |
| | |
| Gryffondor |
|
| Re: Secrets et Connaissance Lïnwe Felagünd, le Ven 12 Mai - 21:49 | |
| Salle blanche comme un purgatoire dressé au-dessus des nuages un petit coin tranquille pour dormir paisiblement l'alcool douloureusement versé dans les veines et le sang encore tiède les yeux piquants et la tête sauvage à l'intérieur s'exclame.
C'était comme traverser un rivage de doux fantômes sans visage ni sourire ni forme qui hante la nuit non ceux-là étaient vierges et neufs comme une matinée arrosée par le printemps.
Les draps blancs bercent cette pièce où le noir est lumière étrange sensation ce flottement céleste pieds nus sur le sol froid comme la pierre étrange sensation que de se retrouver là dans ce nid en bonne compagnie pour mieux s'endormir.
Odeur de lavande qui chatouille les narines paresseusement comme un chaman exprime une transe avec ses graines et ses plantes et cette fumée blanche s'élevant au-dessus des têtes comme un message comme un rêve avant de tomber dans les bras d'Olumire dans les bras de Morphée
et ensemble subsiste toute délicate subsiste la paix.
~ ~ ~
Le gazouillis des piafs dehors annonce un nouveau jour. Et un bec recourbé se balance contre une fenêtre à dix pieds d'ici. Comme si ses sens se réveillaient, le lit gigote. On bouge à côté de lui. Il se redresse vivement. Un geste dans le vide caractéristique d'un réveil mécanique anticipé. Les yeux encore à demi-clos résistants à cette lumière étincelante qui fulmine comme une usine et trois immenses cheminées dressées devant. Un regard vers cette nouvelle compagnie. Le cerveau tambourine aux portes de la réalité. Soudaine.
« Où sommes-nous ? » une question qui s'envole sans jamais retrouver sa réponse. Lui préfère froncer les sourcils encore en broussaille. Tentant de retrouver le fil de ses pensées, de son passé. Qu'en était-il d'hier soir ?
Des images qui défilent un sourire qui s'étire lentement doucement comme ces draps ce lieu calme et serein et spirituel et contemplatif extatique profond singulier unique.
« O... Olumire ? » un coup d’œil vers sa montre gisante sur le sol. « On est quel jour au fait ? » l'espace-temps complètement décalé. Dans cet ailleurs. Un instant encore en suspens, avant de se recoucher. Les bras sur l'oreiller, les bras derrière la tête écoutant son âme parler.
|
| | |
| Serpentard |
|
| Re: Secrets et Connaissance Vanille Fleury, le Sam 13 Mai - 10:19 | |
| Réveil dur. Réveil rude. Douleur dans la tête. Lorsque je tente. D'assembler les pièces.
Puzzle de la vie, je suis perdue. Ne trouvant plus rien, que des éléments qui viennent, puis repartent. Vitesse accélérée, parfois ralentie. Morceaux décousus et ce mal de tête qui m’empêche de me concentrer véritablement. Et puis cet autre visage. Celui que je remet si bien dans les sentiments qui se bousculent en moi mais pourtant tellement mal dans mes souvenirs. Je sais que je suis heureuse, de le voir, l'entendre, être là. Qu'il est brillant, sombre et surtout vivant. N'est-ce pas déjà suffisant ? Je ne me souvient plus trop, des bribes, par ci, flash de l'autre côté. Lombrère... Oui, je me souvient de toi, de tes mots, de tes bras. Je revois les murs qui veulent mettre fin à mes jours, les yeux qu'il me faut cacher pour survivre. Je sens le souffle des démons dans ma nuque, le partage d'un frère et d'un sœur prisonniers entre ombre et lumière. Olumire et Lombrère.
Puis tes lèvres bougent pour prononcé mon nom. Résonance de question. Pourquoi ? Oui, c'est moi. Je suis là... le contraire ne serait pas possible, je t'ai promis de rester alors je ne peux pas faire faux bon, pas à toi, jamais à toi. Nouvelle interrogation sur le jour que nous sommes à laquelle je ne peux malheureusement pas répondre, la tête encore embrouillée des derniers effet de la boisson ingurgitée hier et je m'en veux un peu. Je... Je ne sais pas... Tout ce dont je suis sûre c'est que je n'ai absolument pas envie de partir pour aller en cours. Je ne sais pas si lui est du même avis mais en tout cas il n'a pas l'air d'avoir très envie de bouger d'ici puisqu'il se recouche sans le moindre remord.
Hier est flou. Peut-être un peu fou. Mais si je suis partie. On devait sans doute être vendredi. Serions-nous donc samedi ?
Léger soupire, léger sourire. Alors à mon tour je me recouche, près de lui, cotre lui. Parce que pour une nuit j'ai bien dormi, que les démons n'ont pas essayer de m'attaquer. Comme si ensemble nous faisions écran, obstacle aux monstre qui tentent de dévorer les innocents enfants. À ses côtés parce que je suis bien, juste heureuse. Son parfum rassurant, apaisant, comme ce mélange, odeurs emmêlée sur les draps saupoudrés de lavande. Je ferme les yeux, un moment, un instant. Avant de les rouvrir pour le regarder. Dans la lumière matinale tout les coups ont repris leurs place, le sortilège limité dans 24 heure à disparu laissant apparaitre les marques de ceinture et je baisse les yeux.
Imparfaite, puisque personne ne peut être sans défaut. Noire et blanche. Pour toi, pour moi, pour nous, un simple instant. Parce que j'ai envie d’espérer. un peu plus, juste un peu...
- Je ne me souviens pas de tout... Je me souviens que je t'aime, Lombrère... |
| | |
| Gryffondor |
|
| Re: Secrets et Connaissance Lïnwe Felagünd, le Jeu 18 Mai - 18:48 | |
| Quel jour est-il ? Peu importe. Olumire non plus, ne le sait pas. Et qu'importe, vraiment ?! L'idéal étant qu'en ce beau matin, il fait bon d'exister. Et pour la première fois, se sentirait-il en sûreté ici ? Avec elle aussi ? Parce que les draps à la senteur de lavande et la blanche luminosité sonnant rédemption ne font pas toute cette nouvelle naissance. Car oui, c'est une renaissance sans aucun doute, pour le jeune homme. C'est une nouvelle espérance qu'il a trouvée là, couchée à côté de lui. Sa sœur d'ombre et lumière.
Il était bon, vraiment bon d'exister ce matin ! Pu*tain. L'oiseau au-dehors, le soleil encore frêle. Les gamins jouant sur la pelouse, les poissons dansant. Les couleurs de la forêt, et les lucioles. Tout était plus brillant ce matin, étrangement. Le sourire légèrement étiré sur le visage, il écoutait son nouveau souffle parler. « Je ne me souviens pas de tout... Je me souviens que je t'aime, Lombrère... »
Serrée près de lui comme un cocon fusionnel dans un tunnel blanc — il lui passe un bras autour pour prouver sa présence.
Mais le ton d'Olumire était plus noir non ? Plus triste. Plus douloureux, comme si cela n'avait été qu'un rêve et que pour une fois, pour une seule fois, il avait été heureux de ne pas rêver. Une impression ? Comme si la maladie lui revenait au galop après une pause café sur le bord d'une autoroute désertée. « Mais moi aussi je t'aime Olum- » un regard plongé l'instant d'avant sur son visage avant de descendre le long du cou et des épaules. Mais s'arrêtant soudainement sur les bras. Une image d'horreur et d'hallucinations rédhibitoires. Ces marques rougeâtres entassées sur ses bras comme des éclairs après un orage et le tonnerre.
« Qu'est-ce qu-... oh non... » non non il n'avait pas envie de savoir. Plutôt crever que de connaître la vérité. Plutôt rêver que de voir la réalité. Plutôt mourir honnêtement que de vivre douloureusement.
Un enlacement plus prenant que les autres. Prouver sa présence. Lui faire comprendre qu'il est là et qu'il n'a pas de mots pour la soulager. Juste sa présence et ses gestes et ce silence en argent. Ces draps blancs et les couleurs du ciel qui se lève lentement comme une intrigue au théâtre.
Il ne trouve pas sa réponse. Il ne trouve pas sa réponse.
Que s'est-il passé hier ? Pour qu'elle se retrouve comme ça aujourd'hui ? |
| | |
| Serpentard |
|
| Re: Secrets et Connaissance Vanille Fleury, le Jeu 25 Mai - 10:20 | |
| Chant de l'oiseau au petit matin, des paupières qui se décollent je perds le temps envie de rester ici comme pour un instant comme pour toujours.
Je renaît, enfant dans le berceau immaculé à la blancheur parfaite, comme un renouveau, colombe s'envolant à la recherche d'une terre sèche où se poser. Mais est-ce possible ? Véritablement ? Revenir avec un brin d'olivier entre les dents, un peu d'espoir, un peu de vie. Pourtant, prise dans ce cercle infernale je me met à douter de tout et surtout de moi. Blottie contre l'autre enfant, mon frère, qu'il soit le petit ou le grand, dans cet univers ou les rôles s'inverse et se reprenne, comme une spirale éternelle indécise emplie de promesse qu'elle a parfois du mal à tenir. Je ne sais plus qui je suis. Les nouveaux départ, début d'histoire qui se tisse, s’emmêlent et se déchire. Labyrinthe sans tâche, je cours dans le dédale, pour me sentir en vie même si je n'y crois plus, parce que c'est tout ce qu'il me reste. Aujourd'hui, un compagnon, Lombrère, pour me tenir la main, doigts fins qui n'ont jamais connu la sécurité de celle de ses parents, doux soupire dans la lumière qui filtre mais l'ombre grandi en moi, comme pour compenser, rester toujours en parfait équilibre, même si c'est idiot, même si ça ne devrait pas se passer comme ça puisque ça fini toujours par se briser.
Et le cauchemar au rire cruel revient à la charge, offrant au monde ce que cache les apparences, un bras pour se rapprocher, pour dire qu'il est là. Mais en contraste avec les paroles de sa voix résonnant comme une promesse qui ne se brise pas, son regard change. Des yeux qui se pose là où l'homme à frappé, la souffrance et la douleur infligée sans raison, pour le simple faut d'exister, de vivre dans cette même maison. Et son regard change, fuit, prend peur et j'ai honte. peut-être que ce n'est pas ma faute, on m'a appris à croire l'inverse, je ne sais démêler le vrai du faux, étant seulement sûre que lui ne pouvait avoir tord. Alors sans réfléchir je me perd, entre ses bras, qui serre comme pour compenser l'absence de parole qu'il est capable de confier, fermant les yeux, je sens encore le parfum de fleur sur les draps me demandant un instant si moi aussi je me suis retrouvée imprégnée de cette odeur apaisante. Un passé lointain et pourtant toujours tellement présent qui refait surface tendis que je tente d'oublier, je veux perdre la mémoire, recommencer une existence entre ces draps blancs, cette fois avec un frère à mes côtés.
Et si je pouvais effacer les traces et si tout n'avait jamais existé et si les cauchemars n'étaient pas là si les démons me fichaient la paix est-ce que tu serais encore là ? petit Lombrère à croiser mes pas pour devenir mon frère.
Je le vois effrayé, se voulant rassurant, serrant dans ses bras, la faiblesse d'une autre enfant. Ce serait bien plus facile n'est-ce pas ? De reprendre la baguette, formuler un sortilège et tout serait à nouveau caché, comme un terrible mensonge muet. Mais plus jamais ce ne pourrais être pareil, parce que ses yeux se sont posé, son regard à vu, la cruauté de l'homme que je vois l'horreur dans ses yeux et je voudrais tout faire disparaitre. Pourtant je ne suis qu'une enfant, incapable d'un tel exploit et je veux voir, pouvoir trouver à travers lui, la raison de sa propre douleur, celle qui fait porter le verre aux lèvres enfantines qui ne devrait pas transgresser les règles, celle qui à fait croiser les chemin de deux âmes torturée, celle qui encore une fois à cette douce odeur de lavande. Comme pour masquer la douloureuse réalité. Tu as mal ? Où ? Viens je veux partager, viens on peu jouer au médecin, je serait l'infirmière le temps d'une poignée de seconde, habits blanc au remède des paroles et si tu as trop mal pour parler, serre moi plus fort, je peux partager...
Nous sommes deux enfants, mais il n'y a personne d'autre nous n'aurions pas du être là mais le destin à choisi pour nous alors fermons les yeux, un soir ou peut-être un matin je ne sais plus où je suis je sais que tu es là... |
| | |
| Gryffondor |
|
| Re: Secrets et Connaissance Lïnwe Felagünd, le Sam 3 Juin - 23:42 | |
| Deux enfants perdus là où ils se sont trouvés. Dans ce bassin aux draps de lait. Ils ont comme un univers tout entier à eux tout seuls. Le ciel pour commencer. Le ciel et ses rives de nuages éclatés. Les blancs hamacs se berçant d'eux-mêmes et formant de jolis dessins à quelque occasion venteuse. Et puis vient les pensées lumineuses. La pensée a ses terres. Ses propres champs de bénédiction et félicité aux maïs du bonheur.
Ils ont tout, tout pour se plaire ici. C'est un lieu saint. Un lieu de supériorité divine où deux âmes aimantées s'admirent et se câlinent pour un instant de rêve oublié. Pour effacer de la mémoire quelques souvenirs noirs. Pour supprimer avec véracité ces quelques cauchemars hantés. L'un sublime l'autre comme l'autre sublime l'un. C'est un lieu de passion pour deux frère et sœur. Un lieu d'amour aussi. Un miroir enchanté parce qu'au fond, vous avez ce même reflet déformé dans l'eau.
« Tu as mal ? Où ? » fit-elle en s'appuyant un peu plus sur sa poitrine. Ses mots sonnent comme une inquiétude parentale. Ou comme un médecin empathique, soucieux du bien-être de son patient. Peur des conséquences que la maladie peut avoir. Le médecin a peur oui, derrière cette blouse et ce masque. Et ces gants tout gras et plein de sang.
Alors il lui répond que « tout va bien » parce qu'il ne veut pas choquer. Il ne veut pas faire pleurer. Il veut juste apporter quelque chose de bon dans sa propre vie et dans celle d'Ellana. Parce qu'il a peur, lui aussi. De ne plus jamais être à la hauteur.
« puisque j'ai mal partout » et un sourire qui se veut rassurant « et que mon esprit a l'habitude » et ne parlons pas du corps qui depuis peu se fait tordre de douleur- cela fait déjà bien longtemps que l'esprit est torturé : c'est une habitude à prendre effectivement.
Mais le corps a mal depuis peu ce genre de brûlures sur les bras et le dos - attenté par un professeur et ses traits rouges piquant à vif la peau comme un courant électrique tueur qui forme un labyrinthe pleureur sur la peau.
« Mais ne pensons pas à cela. Pensons aux jours devant nous. Olumire. Pensons à ces jours de petite marchande. Pensons à ces jours d'échecs insensés. Pensons à ces heures perdues dans le lac blanc. Pense à toi. A ce que tu peux apporter ici. Et à nous. Bâtisseurs de lien fraternel. Je ne suis pas très bon parleur Olumire... mais ouais, je suis content de t'avoir trouvé ivre dans le couloir, hier. »
|
| | |
| Serpentard |
|
| Re: Secrets et Connaissance Vanille Fleury, le Mar 6 Juin - 6:09 | |
| Comme une cascade vive. Douce symphonie. Ses mots m'enveloppent. Son regard parle. Et mon cœur écoute...
Entre ses bras rassurant je me perds, m'oublie un peu pour lui porter attention. Parce que j'en ait besoin, que nous en sommes dépendant. Et ce matin, alors que les oiseaux réveillent d'une nuit qui avait pourtant commencer avant le première vers de boisson de la boisson néfaste, je veux être une autre, je veux être là. Même si ma volonté se perd, que mon envie est stupide, je veux pouvoir partager un moment, un instant, une larme mais pourtant... J'ai connu le mensonge, les songes, la tromperie, j'ai vu les parles argentée coulée sur les joues ensanglantées, j'ai entendu les cris, les voix brisées, la douleur et les sanglots étouffés. J'ai perdu une innocence que j'aurais tant aimé garder, me suis plusieurs fois perdue dans une folie qui donnant naissance aux remords, me poursuit encore. J'ai oublié le son de mon rire, la ton de ma voix, pour me transformer en un spectre à l'écho brisé.
Il va bien... Me le dis, je sais qu'il ment, qu'il ne devrait pas mentir, qu'il en a parfaitement le droit. Mais je ne dis rien, je relève pas, me contentant d'enfouir mon visage dans son coup, comme si je pouvais disparaitre, comprendre et être... Mais les paroles cachée ne refont pas surface, par honte ? Par doute ? Par précaution ? Je ne sais pas, ne cherche pas à savoir, je veux juste y croire une seconde de plus, penser que s'il sert fort mes petites mains nous pourrons nous envoler. Rêve insensé, j'y crois quand même, parce que je n'ai plus le choix, qu'il ne me reste plus que ça.
La voix s'élève à nouveau. J'écoute, sans doutes. La douleur fait mal. Mais y penser est douloureux. Il faudrait pouvoir... Oublier...
Il ne veut plus penser, alors je chasse les sombre idée de ma tête, j'essaie, ce n'est pas simple, mais pour lui, pour une fois, je fait cet effort, pour nous. Il a raison, nous avons tord de penser comme des adultes, nous ne sommes que des enfants, des gamins torturés, sans doute, mais toujours des petits. Et qu'importe l'ivresse qui prend parfois, le flacon s'il faut se l'échanger. Nous jouons un jeu dangereux mais un jeu auquel nous avons puisque nous ne sommes encore que des gamins. Alors comme une enfant je m'assieds, jambes en tailleurs, un doigt passe sur les cicatrices qui les recouvrent puis un haussement d'épaule. je suis une poupée, un pantin lacéré avec lequel on ne veux plus jouer. Mais je suis toujours là, peut-être au fond du grenier, mais je suis toujours là...
Je prend le drap blanc qui cette nuit m'a protégée, avant de délicatement le poser comme un toit au dessus de nous, au dessus de moi. Je crée mon monde sans interdiction, pas de règle pas de lois, ici les enfants seront rois. Regard vers Lombrère, je lui prend doucement les doigts. Moi aussi Lombrère, je suis heureuse, tu sais ? Je n'attendais plus rien de ce soir, mais je t'ai trouvé... Mais quitte à boire, perdons-nous ensemble. Je serais la petit frère, comme une brise, comme un souffle, jamais oppressante mais juste assez pour ravivez le feu et la bougie... Toujours... Les mots doux, qui apaisent, comme je te donne, comme tu me rends. Donner, recevoir... Et puis sans cesse aimer... |
| | |
| Gryffondor |
|
| Re: Secrets et Connaissance Lïnwe Felagünd, le Sam 17 Juin - 0:31 | |
| Un moment inattendu. Perché d'entre les branches de cette semi-réalité. Et ce monde aussi mystérieux qu'utopique et plein d'espoirs s'élevant comme des nuages dans le ciel blanc des draps aux lavandes. Et cette senteur de rage viscérale. Grande comme une montagne de monument étoilé. Cette rage viscérale de vouloir vivre. Vouloir survivre. Parmi tant d'autres enfants, perdus. Alors cette âme fraternelle à côté de lui, se relève en tailleur comme pour un rite enfantin.
Une mise en sacrifice des pensées qu'on met de côté en ce nouveau nid comme une renaissance comme un phénix une question d'existence
le cœur enseveli par la souffrance qu'il perçoit chez sa nouvelle sœur - qui se croit poupée poupée de porcelaine brisée et tailladée par un adulte comme punition
alors que c'est un petit trésor plein de vie et plein d'histoire d'envie et de passion cachées
alors que c'est un coffre à jouets et non pas une seule et unique poupée
alors que c'est une boîte à bijoux renfermant sérénité espoir juvénile de diamants oubliés et d'une coiffe perlée.
c'est un rêve un rêve unique à elle seule, mais elle ne comprend elle ne comprend pas.
Formant de ses bras, un toit de lait au-dessus de leurs têtes. Pour que plus rien ne tombe. Pour que plus rien ne soit misère et mauvaise ombre. Un toit pour une maison. Leur maison. Leur monde. Savants à l'idéologie édifiante. Home sweet home. Ils étaient chez eux. C'était marqué au fer blanc dans leur esprit. Mais un fer blanc ni brûlant ni glacé. Seulement et simplement tiède. Doux. Apaisant comme le miel. Et que pour une fois, il pourrait y voir un croissant de lune et un sourire solaire.
Et puis une promesse après la sienne. Une promesse miroitée dans le lac aux rivages blancs. Alors il l'enlace derrière son dos. Comme une Olumire et un Lombrère. Qui s'assemblent. S'unifient. Comme une Lumière et son Ombre.
« Si j'avais un pouvoir, j'aimerai... j'aimerai pouvoir te laver le corps. T'enlever ces cicatrices d'une simple caresse.
et une pensée intérieure...
J'aimerai pouvoir faire de mes mains une crème réparatrice. De mon sourire un baume au cœur sans paresse. » fit-il d'une voix légère et sincère comme perdu dans un rêve éloigné.
Et à côté, une bouteille d'hydromel agrémentée de cerise noire des bois. Apparition soudaine. Comme un souhait satisfait. Comme une comptine bercée. Comme un petit matin, au petit déjeuner. « Une petite goutte ? »
|
| | |
| Serpentard |
|
| Re: Secrets et Connaissance Vanille Fleury, le Jeu 22 Juin - 9:18 | |
| Comme si nous avions pu changer d'univers. En un instant, un éclair, disparaître de ce monde d'hommes fous bien trop dangereux. Cachés dans les draps blancs, un secret, un refuge fraternel. Enlacée entre ses bras, je ferme les yeux. Mes oreilles se bouchent aux mensonges humains. Et je me laisser dérivé dans la douceur d'une nouvelle symphonie. Je ne suis plus seule.
Puis il m'offre des mots, phrases qui viennent délicatement se poser. Sur mon cœur, mon âme. Et je tourne la tête. Ma main aux petit doigts d'enfant, couverts d'une peau de bébé encore entière. Je passe doucement mes doigts sur sa joue. Le puce revient, repart, comme si j'appliquais une crème au vertus apaisants. Puis la main descend du coin de l’œil à son cou. Comme une larme invisible, une douce poussière d'étoiles. Paume qui se déplace sur son cœur. Et j'entends les doux battements de celui qui maintient en vie.
Tes mots, Lombrère, tes mots soulagent tu sais j'avais cessé d’espérer... Mais tu es là comme hier, fidèle quand vient le petit matin. Sourire. Silence. Je veux être... Je veux être avec ta main dans la mienne, tes mots posés sur mon cœur...
Puis je lâche tout, recule pour observer La nouvelle interrogation venue de la soudaine apparition. Les lèvres s'étirent, nez qui se plisse un peu. Je prends délicatement le flacon entre mes doigts. Comme s'il s'agissait d'un trésor inestimable. Alors ouvert et porté aux lèvres, comme un biberon, gorgées j'avale. Pas trop, un peu plus, rester lucide, savourer le gout qui s'éparpille dans la gorge. Un gout sucré, un gout de vie, d'éternité...
Puis je lui remets le liquide. Un peu gênée de m'être servie ne premier. La vie prend un nouveau tournant, possibilité de direction Lombrère, comme l'Ange, comme la Fée, comme tant d'autre. Qui m'éclaire une voix nouvelle, un chemin dont je ne peux m'écarter. Je dois poursuivre ma destinée, retrouve la lumière. Équilibre du parfait mélange, des deux enfants à l'obscurité lumineuse.
La lumière filtre à travers le tissus blanc, et la douce odeur des plantes est toujours présente. Émane t-elle également de moi à présent ? De nous ? Comme si la pièce avait été conçue exprès pour cela, comme si elle avait pu nous attendre. En vérité ce n'est guère impossible...
Tout aurait pourtant pu mal finir, lorsque l'on rentre ivre dans le noir, les mauvaises rencontrent guettent. Mais au contraire, j'ai trouvé, je l'ai trouvé, lui. Qui délicatement me complète. Sourire aux étoiles... Merci. |
| | |
| Gryffondor |
|
| Re: Secrets et Connaissance Lïnwe Felagünd, le Lun 10 Juil - 18:36 | |
| Proposer une goutte de ce nectar. Ce délicieux cocktail aux étoiles s'élevant dans le ciel à travers les nuages de soie à trois mille lieux. Proposer d'avaler, ensemble, ce bonheur inespéré. Prendre à deux mains, l'espoir qu'on leur donne, de se retrouver. Ensemble. Pour l'éternité. Garder à l'esprit que leur sang y sera à jamais lié. Une véritable parole pendant qu'elle lui retire délicatement une larme invisible. Une larme de pensée fragile. Douloureuse. Une larme qu'il n'a jamais pu écarter seul. Une larme qui n'a jamais pu voir. Une larme salée au goût de dépression.
Une main complémentaire à sa bouche. Une main au cœur. Le rouvrir, est-il possible de le rouvrir ? Aux autres. A la bonté humaine. Est-il possible de se lever le matin, sans pleurer devant la glace. Sans briser ce miroir. Sans déposer ce masque sur ce visage. Sans se briser les mains contre le mur. Sans baisser la tête. Sans se dire : m*erde, encore une journée...
Sa tête tombant légèrement sur l'épaule de sa nouvelle sœur. Car oui, il l'a adoptée. Sans réfléchir. Sans rien faire que de suivre son cœur. A nouveau. Comme il le faisait il y a bien longtemps. Lorsque les champs de blé étaient roses, le ciel vert et les arbres bleus. Il apprend de nouveau à aimer. « Est-il possible d'avoir le cœur chaud et léger ? » Le sien est triste, froid, lourd et gris.
Une gorgée supplémentaire pour mieux faire passer ce triste passé
maintenant qu'il a trouvé une épaule une âme du sang
un nouveau corps une renaissance
un amour idéal fraternel
et il aimerait il aimerait tant passer toutes ses journées
dans ses bras Olumire Olumire...
« que ferais-je sans toi ? » maintenant qu'il t'a que fera-t-il sans toi ?
je crois je crois qu'il sourit pour la première fois depuis tant de matins
je crois que si il y avait un miroir craquelé ou sans saleté il s'y regarderait et que pour la première fois il n'éprouverait pas ce dégoût pour la vie
que pour la première fois il voudrait vivre aujourd'hui.
Je te laisse conclure le RP (on peut le finir comme ça, sur un ton suspensif, ça me va carrément bien! mais je pense qu'on est arrivé au bout du RP pour le coup).
Un énorme plaisir que d'écrire pour/avec toi. C'était génial ! J'espère qu'on se refera ça. (: |
| | |
| Serpentard |
|
| Re: Secrets et Connaissance Vanille Fleury, le Dim 16 Juil - 10:49 | |
| Un lien que les yeux aveuglé de ceux que l'on nome les grands n'auraient pas pu comprendre. Car dépassant toute alchimie, c'est une explosion d'émotion comme de sens, les yeux de ce frère inespéré dans les miens, un cadeau que l'existence apporte en retard, essayant de se faire pardonner de toute les douleurs qu'elle à pu infliger auparavant. On pense qu'il est trop tard, peut-être la partie est-elle déjà perdue, mais pourtant le cœur bat, délicatement, un peu plus vite. Cette nouvelle page de la vie que l'on veut confier à un être qui s'est déjà fait une place au fond de nous, dans un espace que peu peuvent attendre, que certains n'ont jamais pu rêver. Ce matin j'ai voulu, t'ouvrir mon cœur Lombrère... En grand, tu sais, comme pour laisser passer la lumière, j'ai eu peur aussi, peur d'avoir mal, que le monde s'effondre à nouveau autour de moi sans que je ne sache à quoi me raccrocher, mais je crois, en toi, en nous. Dans un avenir qui se dessine petit à petit au fur et à mesure que mon affection grandit comme une bulle qui petit à petit enfle en moi.
J'ai besoin de retrouver tes bras, de me cacher dans ton ombre, me sentant illuminée de ta lumière. En une poignée d'instant volée à la vie, tu as été pour moi tellement plus que des centaines d'autres, délicat sourire qui étire les lèvres, mon regard s'éclaire, sa tête à chancelé, s'est posée sur mon épaule comme une douce marque de confiance, mes doigts ont caressé sa nuque, entourant son corps comme pour le protéger lui assurer que tant que je serais à ses côtés je ne laisserais rien lui arriver, que même par delà les étoiles je trouverai le moyen de veiller sur lui. Je crois... Le mien est ainsi avec toi. Une belle affirmation qui fait trembler ma voix, douceur pour chasser la douleur, je ferme les yeux.
Ne laissant rien gâcher ce moment où tous les anges descendent du ciel pour admirer la beauté d'un instant de magie pure. Les deux enfants brisés unis d'un amour fraternel frôlant le rêve même si pourtant tout est bien réelle. Pas d'heure, les minutes cesse de défiler, comme si le temps s'était tous simplement arrêter. Je laisse ma voix tremblante de vérité exprimer une partie infime de cette métamorphose qui m'habite je t'aime Lombrère un souffle perdu dans les draps blancs berceau pour les enfants que la vie a voulu faire grandir trop vite un inavoué secret dévoilé pourtant depuis bien longtemps puis les yeux se ferment.
Waw ! C'était presque magique... Oui il faut vraiment continuer ça, merci, merci beaucoup !
[Fin du RP] |
| | |
| Re: Secrets et Connaissance Contenu sponsorisé, le | |
| |
| | | |
| Permission de ce forum: | Vous pouvez Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|