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Rues de Londres, après le couvre-feu
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Crystal M. Ertz
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Crystal M. Ertz, le  Lun 26 Déc - 21:19


Vraiment désolée pour le retard :x

Est-ce qu'il ne serait pas temps de fuir, là, maintenant, avant qu'il ne soit trop tard? L'innocente brunette a l'esprit qui lui dit d'être raisonnable et d'arrêter de jouer avec des forces qu'elle ne contrôlait pas mais ses pieds ne bougent pas. Son cœur, têtu, a envie de rester lui. Il a envie de partager ses battements positifs, d'étendre sa portée bienfaitrice. Comme si c'était possible, lui rétorque la tête qui lèverait les yeux au ciel si elle en avait. Comme dans beaucoup de situations, c'était le coeur qui l'emportait pour le meilleur et pour le pire.

- Nous n'avons pas choisis une voie, nous sommes la voie. La voix, même. Nous voulons ce qui est juste et ce qui est vrai, et nous allons montrer au monde ce qui est à être; à naître.

L'Ombre est totalement dans son élément ainsi. Elle semble danser autour de la jeune femme qui n'ose bouger le moindre orteil de peur de réveiller ses instincts dangereux. Pourquoi parle-t-elle on nous? Simple effet de style? Réel problème psychologique? Crystal ignorait ce qu'on faisait subir comme traitement initiatiques aux sorciers et sorcières dans son genre, peut-être que cela venait de là...

- Jouons, veux-tu ! Nous voulons ! Tu as droit à trois questions. Si elles m'ont plut, nous t'offrirons un présent. Si tu nous déplais, nous devrons punir !

Elle ne ressemblait pas aux génies des contes tels qu'elle les avait imaginés, c'était certain. Mais la brunette savait pertinemment que quel que soit la question, il y aurait un prix, qu'elle lui plaise ou lui déplaise. Partirait-elle maintenant? Il n'y avait toujours personne d'autre dans la rue pour distraire son attention, personne qui lui permettrait de se sortir de cette situation. Crystal maudit sa curiosité qui bondissait en elle en lui hurlant: *Vas-y! Vas-y! Pose lui des questions!* Comme pour trouver un repère et se donner du courage pour affronter la situation, elle ose enfin se déplacer et se coller dos au mur de la rue. C'était peut-être pas super intelligent, mais ça avait tout de même quelque chose de réconfortant.

- Peut-on être heureux tout en étant impuissant ?

Première question.
Qui lui correspondait parfaitement en somme. Et qui devait-être intéressante pour quelqu'un qui prenait son pied à jouer avec les autres tout en restant caché. Le masque offrait par lui-même une puissance directe et effective. Rien qu'en le voyant, les gens reconnaissaient l'aura et pouvaient choisir de la combattre en montrant qu'ils étaient eux-même plus puissant ou ils fuyaient simplement. Mais pouvait-on réellement être heureux en usant ainsi de la puissance? Du sentiment d'impunité et d'être au dessus des lois qu'ils semblaient manifester? Ne pouvait-on pas trouver le bonheur tout en étant faible?

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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Mangemort 28, le  Ven 13 Jan - 23:04

91ème message c'est un beau signe.


- Peut-on être heureux tout en étant impuissant ?
- Peut-on être heureux dans l'injustice ?

Notre voix avait pulvérisé, giflé le silence du tac-au-tac. Il n'y avait pas de puissance ou d'impuissance, mais ceux qui se résolvaient à la faiblesse et ceux qui ne pouvaient se complairent dans l'injustice de cette société délurée qui ne savaient même plus reconnaître au sorcier ce qui appartenait au sorcier. Risible. Nous n'avions que peu de notion du bonheur, passant notre vie à chercher à l'offrir. Le Mangemort n'est pas l'inhumain truant qui tue pour le plaisir. Nous sommes le Robin des Bois des temps modernes, nous faisons ce qui doit être fait pour rendre à chacun la place qui lui est due. Nous agissons puisque nul autre ne le fait.

- Sais-tu pourquoi nous sommes ce que nous sommes ? Pour la normalité. Nous nous battons jour après jour pour offrir un monde véritable et juste au peuple sorcier qui est trop faible pour se l'offrir de lui-même. Nous nous battons pour que nos enfants puissent vivre sans craindre d'être ce qu'ils sont et ce qu'ils doivent être.

N'entends-tu pas les cris de la révolution que nous lançons au vent ? Ne vois-tu pas les flambeaux d'une air nouvelle, ces flambeaux que nous allumons un à un, bravant nos peurs inavouables ? Ne sens-tu pas le fer du sang qui coule pour te rendre la vie plus belle, parce que nous sommes la Justice, la vraie ? Celle qui ne se cache pas derrière des lois et des beaux habits ? Le masque n'est pas une cachette, il est un symbole. Fais ce que tu dois faire en étant ce que tu dois être, qu'il dit. Nous sommes des êtres masqués car nous faisons passer notre identité derrière nos convictions. C'est nos actes qui nous définissent. Pas la beauté de nos yeux.

- Nous laissons aux impuissants la chance d'être heureux et nous nous battons pour eux.
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Invité, le  Mar 28 Fév - 4:04


HRP:

Mon partenaire de beuverie improvisé avait l’air de se foutre royalement de ce que je pouvais bien lui dire. Pour m’être retrouvée dans la même situation quelques dizaines de minutes auparavant, je ne pouvais que trop bien le comprendre. Écouter de parfaits inconnus nous raconter leur vie, ce n’est pas vraiment ce qu’il y a de plus palpitant. Enfin, faut quand même avouer qu’il m’avait posé la question, là, la moindre des choses aurait été de montrer un minimum d’intérêt pour la réponse.

Je chassai bien vite ces pensées de mon esprit. Il n’avait vraiment pas l’air bien, le pauvre bougre, et quelque chose me disait que son histoire valait la peine d’être entendue. Peut-être pas, hein, mais ça valait le coup d’essayer. Pour une raison un peu obscure, j’avais envie d’en apprendre plus sur ce beau brun complètement saoul et sans le sou (wow, ça rime en plus). Après tout, on ne se met pas dans des états pareils sans avoir vécu quelque chose d’assez traumatisant.

Je commençais sérieusement à avoir l’impression de parler toute seule, mais il ne risquait pas de se débarrasser de moi aussi facilement. J’avais quand même fait un bout de chemin pour venir jusqu’ici, sans oublier le verre que je lui avais payé. Je finis par entendre des remerciements à peine audibles et me contentai d’un léger signe de la tête pour lui signifier que ce n’était pas grand-chose. L’alcool restait une drogue comme toutes les autres… En tant que fumeuse, je pouvais aisément comprendre le struggle de ressentir le besoin de quelque chose sans avoir l’argent pour s’en acheter. J’avalai une bonne grosse gorgée de whiskey avant de proposer un toast à sa remarque.

« Eh, cheers to that! »

Hum… Pour que je commence à parler anglais, l’alcool de ma soirée précédente devait commencer à monter. En tout cas, j’avais parfaitement compris le message : ne pas lui demander de faire ses preuves, peu importe le contexte. Il se fichait éperdument de ce que les autres pouvaient bien penser de lui et n’essaierait certainement pas de leur prouver qu’ils ont tort. C’était un bon point pour lui, dans le fond. Quoi qu’il en soit, j’étais bien d’accord avec lui quant au fait que les fêtes n’étaient plus ce qu’elles étaient. À vrai dire, je n’étais même pas sure qu’elles en aient jamais valu la peine, mais peu importe.

Malheureusement pour moi, je n’étais pas particulièrement douée pour faire la conversation, surtout quand cela faisait déjà plusieurs fois qu’on me repoussait assez ouvertement. Je calai donc mon verre et en commandai deux autres, réfléchissant par la même occasion à ce que j’allais bien pouvoir dire pour ne pas couper court à la soirée maintenant. Plus j’y pensais, plus quelque chose me disait que je n’irais probablement pas bien loin à essayer d’en apprendre plus sur lui maintenant. Le regard plongé dans celui de mon interlocuteur, je tentai donc le tout pour le tout – sans arrière-pensée, mais histoire de savoir s’il voulait vraiment être seul ou non.

« J’ai du whisky bien meilleur que celui-ci chez nous, si tu veux aller quelque part d’un peu plus calme… »
Andrew Eales
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Andrew Eales, le  Mar 18 Avr - 15:44

--------Promenade nocturne - [PV avec Rachel Ester Pasca.]


Aaaah... quel joie de pouvoir me balader à nouveau dans les rues de Londres, une fois la nuit tombé ! Cela faisait bien longtemps que ça n'était plus arrivé, trop longtemps même. Du coup je profitais de mon temps libre pour vagabonder ici quelques heures avant de finalement rejoindre la demeure familiale, d'autant plus que je devais me réveiller assez tôt pour partir avec eux en voyage. Comme quoi j'avais eu énormément de chance d'être né dans cette famille, d'autant plus quand à coté, certains s'en retrouvaient totalement dépourvus. Et dieu que je plaignait ces pauvres personnes.

Ces personnes... pourquoi avais-je cette étrange sensation de familiarité en pensant à cela ? Est-ce que j'avais connu quelqu'un dans cette situation ? Hum... sans doute au final, étant donné le nombres d'individus que l'on peut rencontrer dans une vie. Réalisant seulement maintenant que je m'étais arrêté suite à cette pensée, je me repris donc, poursuivant cette balade qui était étrangement plus calme que prévu. Je veux dire... mis à part ces quelques jeunes devant lesquels je passait devant, se trouvant en groupe ou non, ivre ou non, tête à claque ou semblant être sympathique, il n'y avait pas grand choses à signaler.


J'avais connu soirée plus mouvementée en tout cas, mais ce n'était pas pour me déplaire car quelques fois, la tranquillité était un bienfait trop souvent négligé. Et puis, si je venais à passer un autre week-end de beuverie, mon foie risquait de contester fortement, alors autant se contenter d'une promenade ! Même si... la tentation était présente, mais sans ami, aucune utilité de me rendre en boite ou même dans un bar, hors de question d'être le pauvre pèquenaud venu tout seul !

C'est donc ainsi que ma ballade se poursuivit, me demandant de plus en plus où je me rendais, n'ayant sans doute jamais posé les pieds ici. Même si je ne devais pas être bien loin de ce lieu appelé "Le Heurtoir" dont j'avais entendu parler sans pour autant m'y être rendu. Peut-être devrais-je essayer plus tard ? Sans doute, car j'avais beau être satisfait de mon niveau, étant un ancien Auror qui plus est, mais bon... on a toujours quelque chose à apprendre, non ?

Je continuais à avancer lorsque soudainement, plonger ma main dans la poche arrière de mon pantalon, je remarquais rapidement quelque chose... mon porte-feuille venait de se volatiliser...



D A M I E N ---E A L E S
Hé mer**...


Sur le coup, je n'avais pas pu m'empêcher de m'exprimer à haute voix, sur un air totalement blasé. Mais il fallait croire que c'était mon jour de chance puisqu'il suffit de me retourner pour constater qu'il était là, au sol. Encore heureux que cette rue était parfaitement déserte, sinon quelqu'un repartait avec et là... j'aurais sans doute été dans l'obligation d'utiliser la magie. Et en parlant de magie... m'assurant définitivement que personne n'était présent, je sortis ma baguette pour lancer un sortilège d'attraction sur mes effets personnels qui se déplacèrent jusqu'à moi. Hop ! Ni vu ni co...

Oh... si mes yeux ne me trompaient pas, et ce n'était que très peu souvent le cas, je pouvais distinguer une silhouette au loin, silhouette ayant certainement vue un portefeuille s'envoler tout seul. Bon... je n'avais pas le choix que d'attendre pour ensuite envisager de la suite. Espérant tout de même qu'il s'agissait d'un sorcier...


DAMIEN J. EALES.--------
Galatéa Peverell
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Galatéa Peverell, le  Sam 22 Avr - 22:40

Sorry, semaine chargé.

Ester marchait plus vite que d'ordinaire. Même si elle était du côté moldu et même si elle était une sorcière, elle ne pouvait pas s'empêcher de craindre les ombres de la nuit. Elle était d'ailleurs déçue d'elle-même. L'étudiante avait pensé, après tout le reste, que sa peur du noir disparaîtrait ou diminuerait au moins, mais elle constatait que ce n'était pas le cas. Malgré son envie de les combattre, les monstres la faisait toujours frémir. Alors elle avançait, sans courir, essayant de garder contenance. Fierté personnelle vu que de toute manière la rue était déserte. Trop silencieuse, angoissante. La verte aurait transplanné depuis longtemps si elle n'avait pas eu peur qu'un moldu ne la voit.

Cette peur du noir, des monstres, Ester l'avait depuis qu'elle était toute petite et si elle savait pourquoi cette peur s'était amplifier avec le temps, elle n'était pas capable d'en trouver l'origine. Son père et sa mère avait pourtant toujours été présents pour elle, elle n'avait jamais eu besoin de s'inquiéter de quelque chose. Pas avant ses onze ans en tout cas, pas avant la magie. Ironique n'est-ce pas ? Que la plus belle chose dans la vie de quelqu'un puisse aussi être responsable de toutes les blessures et les cassures ?

La verte tourna à l'angle d'une rue, bientôt elle arriverait sur le Chemin de Traverse et ni une ni deux elle serait vite dans son lit. Alors certes, il y aurait des cauchemars à la clé, mais ça, elle commençait à y être habitué. Surtout lorsqu'elle était au manoir. A croire que quelque chose n'allait pas. Peut-être n'y passait-elle pas assez de temps pour s'y sentir vraiment chez elle ?

La rue, n'était éclairée que par quelques lampadaires. Il y en avait une qui vacillait d'ailleurs, de quoi angoisser encore un peu la sorcière qui craignait de se retrouver dans le noir complet. Ou pire encore, de se rencontre compte que quelqu'un venait d'apparaître dans le faisceau de lumière comme... comme cet homme là... Ester se figea alors, attrapant sa baguette au passage, sans la sortir pour autant. Pourquoi devait-il y avoir des ombres partout où elle allait ?

Ester le fit s'arrêter, jurer, puis faire usage de la magie avant de plonger son regard dans le sien. Il l'avait vu. Que faire maintenant ? Continuer et se convaincre que cet homme était une bonne âme ? Attaquer ? Fuir ? Aucune de ces solutions ne semblaient convenir sur le moment. Un regard en arrière pour s'assurer qu'il n'y avait personne d'autre et la verte aurait très certainement transplanné, si elle ne l'avait pas reconnu soudainement. N'était-ce pas cet homme qui lui avait donné rendez-vous dans la cabane hurlante ? Cet homme qu'elle avait souhaité prendre comme professeur, histoire de lui aspirer tout son savoir ?

Si c'était lui. Allez savoir pourquoi cela n'avait pas fonctionné d'ailleurs. il n'avait plus donné de nouvelles par la suite. Peut-être l'avait-il jugé trop jeune ? Ou peut-être n'avait-il pas aimé les réponses qu'elle lui avait donné ? Allez savoir. Les palpitations de la brune se calmèrent enfin et elle avança dans sa direction, gardant néanmoins sa baguette en main. C'était comment son nom déjà ?

- Bonsoir Monsieur Eales, dit-elle d'une voix douce. Comment allez-vous ?

C'était d'avantage une marque de politesse qu'une envie de lancer la conversation, elle avait d'ailleurs accompagné ses salutations par un signes de tête respectueux. Il était aussi grand que dans sa mémoire. Aussi intimidant qu'avant. Toujours aussi beau, mais ça, ce n'était qu'un détail pour Ester, qui ignorait encore tout du lien qui les unirait bientôt.
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Andrew Eales, le  Jeu 27 Avr - 15:10

--------Promenade nocturne - [PV avec Rachel Ester Pasca.]


Dame chance s'était apparemment éprise de moi sur ce coup étant donné que la personne m'ayant vue pratiquer de la magie semblait être elle même une sorcière. Quelles étaient les probabilités pour que ce genre de chose arrive dans une rue hautement fréquenté par des moldus ? Au moins aussi faible que celles que j'avais de croiser quelqu'un qui me connaissait. Car à ma grande surprise, la jeune brune s'étant approchée de moi, baguette à la main, m'avait clairement appeler par mon nom. N'arrivant pas à masquer ma surprise suite à cela, je me mis à l'observer de haut en bas sans pour autant me montrer trop insistant, arrivant rapidement à la conclusion que... je ne voyais absolument pas qui était cette personne.

Son visage me semblait pourtant familier, mais là-dessus, ma mémoire visuelle ne faisait absolument pas son travail. Même si une petite voix en moi désirait visiblement me communiquer quelque chose, mais étant bien trop étouffé, je ne pouvais pas la percevoir. J'étais donc dans une impasse en quelque sorte... comment réagir pour ne pas frustrée la brune ? Lui dire que je ne voyais tout bonnement pas qui elle était se trouvait être bien trop déplacé pour que je le fasse, quand bien même il s'agissait de la solution la plus franche.


Il ne me restait donc qu'une seule solution pour ne pas la vexée... faire diversion et prier pour ne pas faire une boulette ! M'armant d'un sourire charmeur potentiellement suffisant pour éviter des questions auxquels je ne pourrais répondre, je rangeais ma véritable arme qu'était ma baguette à l'intérieur de ma veste, posant un regard chaleureux envers mon interlocutrice.


D A M I E N ---E A L E S
Tu peux m’appeler Damien et même me tutoyer, tu sais, je ne suis pas beaucoup plus âgé que toi après tout.


A vue d’œil, la différence d'âge devait s'élever à combien ? Quatre ans ? Peut-être cinq ? Pas bien plus en tout cas. Pas assez pour que l'on m'appelle "Monsieur" en tout cas, d'autant plus que ça me donnait l'impression d'être un vieux croulant, moi qui n'avait pourtant qu'un début de vingtaine. Non, car bon, si on m’appelait déjà comme ça à mon âge, quelle serait la prochaine étape ? Me faire appeler "Maitre" par des personnes voulant recevoir mon savoir ?

Ce serais totalement débile ! Puis comme si je voulais recevoir ce genre d'appellation totalement malsaine. Mais bref, visiblement je divague ! Me recentrant sur la charmante demoiselle, je m'apprêtait à tenter un gros coup de poker qui pouvait cependant me sortir totalement du pétrin dans lequel je m'étais mis tout seul. Et ce fut donc d'un ton parfaitement convainquant que je repris la parole.



D A M I E N ---E A L E S
Mais sinon je vais très bien, merci. Et toi ? Comment ça se passe depuis la dernière fois ?


DAMIEN J. EALES.--------
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Galatéa Peverell, le  Sam 29 Avr - 18:21

La verte s'arrêta à sa hauteur, le temps qu'il puisse répondre. Il fut cependant rapidement évident, qu'il ne se souvenait pas d'elle. Autrement pourquoi la dévisager ainsi ? Il n'y avait après tout, aucune lueur perverse dans le regard de l'homme. Ester afficha alors un sourire relativement hypocrite et pencha légèrement sa tête sur le côté, cherchant à dissimuler sa fierté, essayant de prendre cela comme un avantage. La sorcière s'apprêtait d'ailleurs à prendre congé lorsqu'il décida de prendre la parole, ne rendant Ester qu'un peu plus confuse encore.

Le sourire de la jeune femme se figea et ses sourcils se froncèrent de manière fugace. Qu'est-ce qu'il se passait là ? Cet homme qui lui faisait face semblait bien différent de celui qu'elle avait put rencontrer un soir il y a longtemps. Cela remontait à une autre vie d'ailleurs. Ce Damien-ci paraissait plus léger, tandis que le Eales avait donné l'impression de n'être fait que de dureté et de blessures de guerre. Le genre à ne pas se perdre conversations futiles justement, le genre qu'on ne tutoyait pas.

- Mais sinon je vais très bien, merci. Et toi ? Comment ça se passe depuis la dernière fois ?

La sorcière fut brusquement ramenée à la réalité et elle réalisait soudainement qu'elle avait passé tout ce temps à le fixer. Si autrefois la situation l'aurait grandement mise mal à l'aise, aujourd'hui un simple mouvement de tête la fit revenir à un état normal. Comment allait-elle depuis la dernière fois ? Avait-elle bien entendu ? Ester le trouvait très intrusif pour un homme qu'elle n'avait connu qu'un soir et même pas de manière intime.

- Bien... je suppose.

Encore une fois, personne n'avait besoin de savoir. D'ailleurs ce qu'elle venait de dire était vrai en un sens même si elle ne s'en rendait compte que ce soir. Elle avait dut se débrouiller seule et avait survécu, en soit c'était un exploit. Alors oui, quelque par dans son malheur elle continuait d'avoir de la chance. On lui offrait une chance de vengeance. Une chance de rédemption.

- J'ai réussi à faire sans vous finalement.


Oui, mais non, elle n'arrivait pas vraiment à le tutoyer. De plus, en rajoutant ces mots, la verte espérait toucher un peu son orgueil. C'était comme de porter le badge de l'élite dans la salle commune de Serpentard, ça faisait du bien malgré tout le mal qu'il y avait eu derrière. C'était une belle petite vengeance, une manière de dire qu'elle n'avait besoin de personne, qu'elle pouvait s'adapter à tout, qu'elle se relèverait de tout, qu'importe que le chemin soit plus long. Qu'importe que le chemin soit plus dure. D'ailleurs, Ester était bien déterminée à mettre un terme à ces retrouvaille sur ça.

- Bonne soirée à vous.
Loredana Wildsmith
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Déplacement
Loredana Wildsmith, le  Dim 4 Juin - 10:57

RP avec 87


Je me demande ce que j' fais là
Je n'avais pas voulu ça
L'alcool a été plus fort que moi
Et c'est le cas à chaque fois



La nuit était là. Je sortais du dernière bar ouvert, la tête légère, titubant légèrement, mais assez consciente pour paraître sobre devant les passants qui rentraient chez eux. A 17 ans, il n'était pas bon de se montrer saoule, surtout quand on est seule, les questions se posent facilement et les rumeurs circulent. Qu'en était-il de moi ? Pourquoi je me trouvais ici aujourd'hui ? Eh bien, je pense que je devenais accro à l'état d'ivresse, ce moment où je pouvais penser à autre chose qu'à ma semaine passée à Poudlard. Je savais que dans quelques mois, tout serait terminé, mais en attendant, j'avais besoin de pimenter ma vie, de découvrir de nouvelles choses, c'est ce que je voulais toujours, la routine n'étant pas pour moi. Je ne pouvais pas passer mon temps libre à réviser ou à dormir, ce n'était pas du tout moi ça. Alors je me trouvais dans Londres, légèrement bourrée, pas prête à rentrer chez moi. Voulant simplement vagabonder dans la ville et penser à autre chose.

Le ciel était légèrement nuageux, mais l'on pouvait tout de même apercevoir quelques étoiles briller. Les arbres bougeaient à l'unisson, émettant un léger sifflement dans mes oreilles. Les derniers passants semblaient déjà être rentrés, j'avais l'impression d'être désormais seule. Seul le bruit des voitures au loin me laisser supposer qu'il y avait encore de la population dans cette ville. Je marchais dans une petite ruelle où tout ce que je pouvais voir était des poubelles déchiraient pas les chats de gouttières ainsi que des ivrognes endormis à cause des effets de l'alcool qu'ils avaient bu depuis le matin-même. A certains moments, je pouvais entendre quelques sifflements en ma direction. Je n'y accordais aucune attention; j'avais autre chose à faire que de m'occuper de vieux pervers bourrés. Je l'avais déjà fait quelques mois plus tôt et ça ne m'avais apporté que des ennuies. Ce soir-là, sur les Docks, deux imbéciles étaient venus en me faisant des avances. Mon refus ne leur avait pas plu, alors ils ont tenté la force et ce sont pris des sortilèges avant d'être oublietté. Evidemment, je n'avais pas été seule à ce moment, Philaester, directrice des Gryffondor qui passait par là était venue à mon secours.
L'adrénaline que j'avais ressenti ce jour-là était toujours présente, mais je ne voulais pas me faire remarquer ce soir, finalement les ivrognes étaient nombreux et je ne souhaitais pas qu'il y ait trop de témoins. Alors je m'abstenais et je continuais ma route sans regarder en arrière.

Je regardai le sol, ne sachant pas où j'allais, peut-être même m'étais-je égarée. Après tout, je m'étais rendue dans ce bar pour la première fois et lorsqu'il faisait  encore jour, la nuit pouvait être trompeuse. Je vis enfin la fin de cette longue ruelle sombre. Je me retrouvais désormais dans un quartier, toujours aussi désert, tous les commerces étaient fermés. Rien de joyeux. Que de l'amertume. Cigarette à la bouche, je continuai mon chemin et m'installa sur un muret quelques instant. Mes pieds étaient douloureux et la tête me tournait. Je n'avais toujours pas envie de rentrer. J'étais seule, solitaire, mais j'étais bien, je me sentais légère et c'était ce que j'appréciait le plus lorsque j'étais sous les effets de l'alcool. Pourquoi insinuer que c'est mal si l'on se sent aussi bien après ? Ce n'est qu'une illusion ? Eh bien, vivre dans l'illusion me plaît.
Mangemort 87
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Mangemort 87, le  Ven 23 Juin - 18:36

@Lore

Nuit noir. Soleil noir. Jus de carotte. Cheveux en vrac. Il sonne dans Londres endormi la mélancolie d’une guerre inachevée, d’un combat abandonné. Il sonne, résonne, des vers oubliés. Je les ai sur la langue, mais je ne me rappelle pas. Il y a, il y a — non, ça revient pas. J’avance, je continue, sur ces rues pavées de chaud, de musique morte et de pisse, beaucoup de pisse, à croire que les ivrognes ont que ça à faire. On va dire que ça change de la gerbe, parce que la positivité c’est la vie, même chez les Mangemorts. 


D’un coup ça revient, par bouts. J’saisis pas trop mais j’essaie, j’essaie de capturer les images comme le matin, au réveil, on veut se rappeler des visages qui ont arpenté nos rêves. 
Une histoire de confiture, à l’abricot, maison, par un mec qui s’appelait Eric je crois, avec un sourire et un mètre laser. Une histoire avec des murs blancs et ronds, et puis, flash. Ça te revient d’un coup d’un seul, l’image d’une baignade, de nos corps emmêlés, empêtrés de rires, de dents à ne plus savoir qu’en faire, de sourires, de sourires à vous décoiffer les os et en faire des Tommy Trojan.

Je sais pas pourquoi t’étais dedans. T’avais rien de spécial, pour un fantôme du passé. C’était même tout l’inverse. Tu étais de la race de ceux qui essaient, mais ne font pas vraiment. Tu avais essayé, de me tendre la main de m’aimer, mais t’avais pas réussi, pas vraiment, alors t’avais tourné la page, comme ça. Moi je me rappelle pourtant, qu’on riait, dans Londres on riait comme des abricots. Sans filtre — rien — liberté.

J’ai couru Londres toute la soirée, à la recherche d’une chimère. Je ne suis pas sûre de t’avoir vu. Mais tu étais partout, partout où j’allais, et ça m’a filé le mal de mer. Je me suis posée le long d’une ruine d’âme, d’une ruine d’hommes, des quais de Seine, pardon de Tamise, je me suis posée pour inspirer, deuspirer, plus fort que la vie. Tu partais pas, mais je savais, que t’étais pas réel, que ton rire non plus. Qu’il fallait avancer.

Je crois qu’une de mes chaussures a fini à l’eau, parce que depuis une trentaine de minutes mon pas a un rythme inégal sur les pavés. Ce n’est pas bien grave, pourtant ; cela fait comme une possibilité de musique. Sur le pied droit : cloche pied, cloche pied, cloche pied, bam les deux d’un coup. Puis on tourne, tourbillonne, sur le gauche, on se rêve pas de loup, et on vient l’interrompre d’un tapotement plus fort du droit.

87, apprentissage des claquettes. Rule number 1: ne laisse pas la rue t’effrayer. Et ça, ça la rue me faisait pas peur, la rue c’était plus chez moi que les jambes de ma mère, la rue je la courrais, la pleurais, la vivais, l’épousais. Jusqu’à ce que j’arrive à la frontière de mon nez ; jusqu’à ce que je mette les pieds dans ton monde.

Tu avais dans les yeux les lumières d’autrefois, et je me suis arrêtée, surprise. 

Tu étais plus mystérieuse encore que la chimère de tantôt.
— Je peux t’emprunter une fumée ? J’ai besoin de respirer.
Erundil Trismegiste
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Erundil Trismegiste, le  Mer 2 Aoû - 23:20

[RP après plus d'un mois sans réponse ... Désolé MM, tu pourras te venger si tu veux Wink ]

Allez, on y va …

Retour à la vie …

Je vis de la vie quand elle sourit,
Cet être de Fabuleux,
Cet être de merveilleux.
Je l’embrasse un instant, puis je vis ce moment,
J’aperçois la beauté, de ce monde tant aimé.


Et puis …
Et puis


Je vois l’immonde dans leurs yeux,
Ceux qu’ont perdus leurs cieux,
Ils crèvent de leur argent,
Leur apôtre aux dents d’argent,
Ils saignent puis ils repignent
Que crèvent leurs bourses, ouais ils s’indignent,

Mais tu vois la vie, c’est pas que votre bon Dieu
Qui s’appellent argent et vous si pauvreux,
Nan la vie, c’est elle, tu vois,
Celle qui te montre du doigt,
Quand t’arrondis tes fins de mois,
Avec ceux qui rongent leur doigts
Pour survivre face au froid.


Non


L’instant n’est pas à cette symphonie,
Le moment est elle quand elle sourit,

J’ai hâte à son si beau
Sourire qui mène haut.

L’instant respire le plaisir,
Et j’ai sourire à l’espérer venir,
Face à ce lieu de découverte
Et d’abandon.
Mais aujourd’hui, c’est retrouvaille,
Quoi de mieux qu’une gare,
En cet instant, sans s’en aillent
Nos vieux sourires hagards.

Puis viendra le moment,
Ou je la verrai
Elle et son infiniment,
Et enfin je le saurai

Que j’aime son sourire,
Le toucher de sa main,
Le plaisir de son rire et le gout de son BIEN.

J’ai hâte et j’espère qu’enfin
Je puis goûter tant et si bien
A sa vie, ce goût de la beauté,
J’aime tout de cette humanité.



Est-ce qu’on peut mériter d’aimer
Quand crèvent ces êtres mal aimés,
Ceux-là qu’ont rien demandé,
Mais qui crèveront de ne pas être humanité.

Ces tites bestioles,
Ces moins que rien
Méritent pas qu’on rigole,
Ou qu’on ressente chagrin ?

Parce qu’on est supérieur, ouai, c’est vrai,
Nous et notre sacré humanité,
Ouais, c’est que nous on connait
Ce que c’est que de se faire crever,
La vie et puis nos restes pour qu’enfin,
On puisse rassasier gosier et intestin,
Nan mais t’as vu toi,
La puissance qu’on met pour ça,
Le plaisir de tuer à chaque fois
Ces créatures qui ne demandent rien
Que de vivre comme il se doit
Et d’espérer leur lendemain




Je rattrape mes pensées, je reste moi,
Je vis l’instant, et j l’espère là-bas.
Son sourire peut-être, ou bien sa voix ?
Que verrais-je ? Qu’entendrais-je ?

Au loin de moi, là sur les quais,
J’entends crier des humanités,
Qui se croiraient presque rêver
Que de retrouver ceux qu’ils espéraient.

Et puis je reste là.
J’attends comme ça,
Sourire aux lèvres, passion dans la main,
J’attends cette trêve, où je la verrai enfin…
Gaëlle Panyella
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Gaëlle Panyella, le  Sam 5 Aoû - 16:15

Musique

Il y avait ce sentiment, quelque part, enfouis, puis revenu à la surface, pour replonger dans les abysses, qui maintenant est à nouveau avec moi
J'espérais que ce jour-là, ce serait définitif, qu'il n'y aurait plus de retours en arrières, pourtant les choses évoluent
Moi, le monde, le temps qui passe, sans doutes que lui aussi
Les rencontres changent, les blessures cicatrisent, d'autres se rouvrent, fut un temps où il n'y avait que lui, à cette place si maudite, que je redoutais
Maintenant, c'est différent, il n'est plus seul, peut-être même qu'il a déserté tout court
Non, impossible, je crois qu'il n'a jamais bougé, juste qu'elle a moins d'importance qu'avant
Et ça me fait mal de l'admettre, j'avais tant attendu ce moment, peut-être un peu trop longtemps
Un point de non-retour, quand un autre est arrivé, sans que je ne comprenne rien
Mais j'veux pas faire de mal, à personne, juste un peu de bonheur couleur rose bonbon
Puis il me manque, terriblement, ça fait beaucoup de temps sans le revoir
Le contact de sa peau, les paroles échangées, le trio naturel,
Cette poésie qu'il manie avec tant de talent, d'une facilité que beaucoup peuvent lui envier
Mais il reste ce goût âpre, au fond de la gorge, que j'ai beau essayer de faire partir
Il n'a pas envie, je dois me résoudre à vivre avec
Qui murmure le matin, susurre à midi, crie le soir
Il t'a abandonné

Pourtant ça ne m'a pas empêché
De répondre à ses lettres
De rêver de son tout
D'aimer l'être de chair, encore et encore
Même si il n'était plus là
Je le savais proche, au fil des mots,
Malgré la blessure infligée,
Il restait un sparadrap
Qu'on posait sur la peau, qui soignait d'un souffle
J'voulais le revoir, me blottir
J'savais pas trop en fait
Et je sais toujours pas, j'crois que
Peu importe tout le reste
J'continuerai à l'aimer
Maintenant que je comprends ce mot
J'peux l'affirmer
Y'a pleins de façon d'aimer
Et lui, bah je l'aime
On s'en fiche de la manière
Enfin ça dépend, moi j'en ai rien à f*utre
Il peut apprendre à vivre
M'a montré des proses
Je peux pas l'oublier, ça tourne dans ma tête
Pas tous les jours, mais quand j'y pense, ça prend quelques heures
Quelques semaines aussi
Preuve que quand on a ce truc bidule que j'capte pas
Bah tu peux faire c'que tu veux
Même la pire des crasses
On retourne pas à la case départ, ni même sur le chemin emprunté à la base
Mais on revient sur quelque chose de doux, de beau, de sensationnel
De vivant
Maintenant que je ne suis pas mort
Faut en profiter
Sans ses lettres, je crois que c'était déjà oublié

Enfin tout ça n'a plus d'importance,
Ce moment tant attendu, le enfin
Arrive
Autant dire que j'ai tout claqué
Depuis que je le sais, j'ai abandonné ce que je faisais
Pour être prête
Et je coure, je coure depuis le départ
En sachant que je vais le revoir
Maintenant que les secondes se rapprochent
J'remarque étonnamment que mon ventre n'est pas noué
C'est si rare quand ça arrive
Trop de joie sans doutes
Un bonheur qui irradie
Le sourire qui ne bouge pas, les yeux qui pétillent
Dans ce gris si terne y'a tout de même de la spontanéité
Parce que c'est beau bordel
Mais depuis quand j'ai cette idée de beauté ?
Qui se cache derrière les masques, derrière les toiles prétentieuses
Toutes ses détails répugnants qui se veulent jolis n'ont rien compris
Elles se servent des apparences, pour un faux cruel
Et j'veux pas de ça dans mes idées, j'veux pas porter de couches de faussetés
Folie, chez elle résidait cette si précieuse qualité
S'en fichant des avis, montrant qui elle était, par mon biais
J'crois que je l'ai écouté au final
Les seules choses derrière lesquelles je m'étais réfugiée étaient mes mèches
Voilà sans doutes pourquoi elles sont coupées
Enfin, là elles ont sans doutes repoussées
Mais avec les nœuds, elles n'ont pas vraiment changées
Là je crois savoir, être sûre c'est un peu idiot, juste une vision, la mienne
De ce que je trouve merveilleux

Lever la tête
Arriver sur les quais
Croiser son sourire
Recommencer à courir

J'sais pas ce que je fiche, y'a le fantôme de Stella qui me dit d'arrêter
J'l'envois balader
Et je saute
Littéralement
Fin ça sert pas à grand chose
Mais je sais que je le prends dans mes bras
Plus personne n'existe, juste lui
Les larmes commencent à ruisseler sur mes joues
Loin de la tristesse, plutôt de la joie, du soulagement
Et un murmure entre deux sanglots
-Tu m'as manqué




Erundil Trismegiste
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Erundil Trismegiste, le  Dim 6 Aoû - 14:04

Elle est dans mes paupières quand je les ferme, tout comme la vie. C’est ça, elle est le visage de la vie dans son ensemble. Pour moi du moins… Pourquoi lui ai-je donné une telle importance ?

Le cœur qui ne bat plus,
Plus depuis ce jour connu
Quand je suis parti
-
De l’appétit au dégoût
J’ai goûté son infini
J’ai fini par aimer Tout
-
L’onde se rapproche d’ici, je la ressens
Non loin, un parfum de connu abandonné
Nouage de gorge sous mon cœur abîmé,
L’abyme, voilà jusqu’où je suis allé, avant
-
Je délire, le cœur se faufile en la nuit
Mais que va-t-on bien pouvoir se raconter là ?
Non, fini tout ça, plus jamais je ne te fuis
Et pour les prochains aujourd’huis, je serai là…
-
Enfin … Si l’A accepte toujours compagnie
Que je lui offre, sans conditions, jours et nuits.



L’attente se fait pesante, mais j’aperçois une silhouette à l‘horizon. En cet instant, je ne saurai confirmer si je suis en vie ou non. Puis l’instant s’accélère.

Ses pas s’intensifient sensiblement puis s’empresse d’accélérer son Un fini. Puis sous un bon, son ombre se décolle de se son enveloppe charnelle qui quant à elle s’en vient s’arrêter dans mes bras.
L’instant a été soudain, me je les ai vu, ces rivières brûler ses joues.

- Comment ai-je osé te faire pleurer …

Je me souviendrai toujours de ce que je lui ai fait. J’aimerais tellement lui faire oublier tout cela, et qu’on revienne à comme c’était, comme ça a toujours continué d’être dans mes pensées, mais loin de ses yeux.
Je dévisage son visage des instants durant, sans me rendre compte du temps, sans prendre le temps de lui répondre qu’elle m’a manqué également. Peut-être l’aura-t-elle compris simplement ? Je saisis l’une de ses mains, avec la chaleur qui me reste, puis j’essaie d’enlever ses rivières maudites de ses joues. C’est son sourire …

- J’ai besoin de ton sourire, et je l’espère autant que j’ai pensé à lui, à toi, tout ton Toi, dans son Tout. Tout en ton toi me fait comprendre le mot BIEN.

Je la regarde à travers son regard, son esprit a changé, mais j’aperçois toujours cet être auprès d’un arbre, qui reflète les étoiles à l’intérieur de son esprit.

.
..


Cet astre lunaire éveille en moi les pensées,
Celles dont découlent mes mots et mes idées.
Je sens la Muse envahir toutes les parties
De moi. J’espérai tant cet instant, le voici,

Si beau, si bien, si vrai, si toi quand tu souris
Les cieux jalousent les étoiles dans tes yeux
Les Dieux envient ton vivant merveilleux
L’Amour quant à lui t’offre tout mon infini

J’espérais tant cet instant où j’allais te voir
Toi, être fait du Beau et fidèle Folie
Te voici enfin, je n’osais à peine y croire

Permets-moi de rester là, Ombre d’une vie,
A tes cotés, au moins pour pouvoir admirer
Ton sourire quand Tout s’accorde avec Infini.

Gaëlle Panyella
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Gaëlle Panyella, le  Lun 7 Aoû - 11:27

Ici ♪
je te laisse mon LA pour tout le rp ♥

Paisible, dans ses bras, contre lui, murmures chatoyants
Yeux fermés sur les perles d'eau qui continuent de tomber
Une petite voix quelque part répète des mots doux qu'il ne peut entendre
Alors que dans ma tête c'est un soulagement définitif
Il n'a rien, pareil, fidèle, du moins en apparence
Proches, si proches, je m'accroche, j'ai pas envie qu'il parte une nouvelle fois
Je veux le garder contre moi, encore un peu, encore beaucoup, dans notre infini
Dont les limites n'ont jamais été définies
Une plume vole, quelque part, se laisse emporter par le souffle de l'étreinte
J'imagine le chêne sourire, les plantes êtres heureuses
Parce que le malheur n'a pas sa place dans l'instant présent
Découverte d'une Mary niaise, aimante, perdue
Une Mary qui s'est attachée sans vraiment l'avoir remarqué
Une Mary qui se détache de plus en plus de ce qu'elle était
Ou peut-être qu'elle se trouve,
Ou peut-être qu'elle est en train de se perdre
Est-ce vraiment le bon moment pour se questionner
Dans l’existentiel ?
Toujours l'heure de poser des questions, peu importe où les dames aiguilles décident de se poser
Même quand elles donnent le mauvais temps
Oui voilà, il faut juste comprendre, être dedans, mais ça fait tourner les têtes
Et après il y a un mal
Là je n'ai pas le droit de souffrir, faut rattraper ce qui ne peut l'être
Des heures perdues, ensemble
Réunis, enfin

Des mots, les siens, arrivent jusqu'à mes oreilles engourdies
C'est pardonné
Du moins je le crois
Je me détache, un tout petit peu
Lui crier qu'il ne faut pas s'en faire
Que les larmes sont de joies
Que je rêvais de cet instant
Je ne fais rien, sent juste sa main dans la mienne
Me délecte de ce simple contact
Oubliant un peu qu'il n'est pas seul, là, dans cette drôle de place
Je sais que je ne fais rien de mal,
Enfin je le crois
Puis je fous à la poubelle les pensées néfastes
Lorsqu'il essuie les perles d'eau
J'voudrais tellement revenir en arrière
Ne pas boire ces boissons meurtrières
Le poursuivre lorsqu'il est parti
Rester à jamais avec lui
Pourquoi faut-il toujours que l'homme se complique la vie
Il y a tant de façon d'être dans le simple
Nous finissons toujours chez monsieur compliqué
Y'a tellement de moyens de ne pas finir enchaînés
Pourtant tout le monde fini à un moment donné emprisonné
Parfois ce sont nos propres chaînes qui lassèrent la peau
C'est à se demander si nous ne sommes pas tous une bande d'abrutis
Enfin,
Maintenant
Que les pleurs ont désertés
J'ai à nouveau ses mots-cadeaux
Chacune de ses paroles étant un présent
Gosse pourrie gâtée par l'être de chair
Ritournelles de paroles
Aussi délicieuses que sa présence
J'ai aussi besoin de toi
Ton tout
Je le dis, l'écris, le pense
Tous les jours depuis que tu es parti
Ton sourire, tes idées, toi
Parce que je t'aime bordel
C'est comme ça
Les myriades d'étoiles le savent
Les courbes d'encre aussi
Tellement je l'ai répété
Durant ce moment sans fin
Où tu avais déserté
Alors je t'offre le plus beaux des sourires que je puisse réaliser
Montrer mes dents n'a jamais été mon fort
Cependant je n'ai aucunement besoin de me forcer
Suffit juste de te voir pour que vienne l'envie de briller
Tes yeux sondent les miens
J'y vois la même personne
Je sais pas si je sais lire dans les regards
Si il y a quelque chose à déchiffrer tout court
Aucune importance, tu as l'air d'être resté le même dans l'fond
Parce que c'est difficile de changer définitivement
Il reste cette part, ce petit truc d'antan
Y'a toujours la petite gosse effrayée
Y'a toujours les rêves brisés
Y'a toujours la poussière d'étoiles
Y'a toujours les petites folies
Là, quelque part

Je resterai bien collée
Mais ça ne permet pas de discuter, d'entendre correctement
Je me contente donc de sa main pour le moment
- Il y a larmes de joies, larmes de peine, et larmes de soulagement
Il ne faut pas t'en vouloir de faire ressortir de belles émotions

Premières paroles depuis un moment
Combler l'instant
J'ai tant de choses à lui dire
Pourtant je reste dans le simple, le facile
Pour pas bourrer la tête de paroles futiles
- Je ne sais pas où tu vas chercher les belles choses
Dans le corps déchus que je suis
Néanmoins j'en vois tellement en toi
Que je ne peux t'en vouloir d'en imaginer chez moi

Chaque jour des gens écrivent
Toutes des belles choses sur les mots
Je crois que le langage est essentiel
Par les mots, les gestes, la pression exercée sur sa main
En tous cas, c'est bien, quand il n'y a pas de filtre
C'est pénible , les filtres, ça enlève les pépins
Et une vie parfaite, c'est une vie d'artifices
Factices
Envie de marcher, se balader
Il fait nuit, plus gris que d'habitude
Je me rends compte que l'être de chair n'a pas de couleurs
Pas encore ?
Secoue la tête, pas grave
Il faut le temps, toujours
- Tu veux aller marcher dans un endroit en particulier ?
Ou laisser nos pieds décider ?
Erundil Trismegiste
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Erundil Trismegiste, le  Lun 7 Aoû - 13:08

Musique
A mon tour, je te laisse mon LA Smile

Le musique à mes oreilles résonnent d’une douceur adorée. Chaque note fait bondir mon reste de cœur. Je me sentirais presque vivre complètement. J’entends presque le jardin où se trouve l’arbre, je sens presque l’eau se poser délicatement sur nos visages ravis, j’apprécie le goût du vent quand il vient nous caresser comme un vieil ami…

Sa main est toujours dans la mienne, simplement. C’est si simple de sourire. Et son sourire …

Une douceur si riche et si intense
Nul autre souhait qu’apprécier sa présence
En cet instant, quand elle sourit, j’y vois la vie,
En elle une passion pour vivre l’infini…

Life is good…

Je ne me lasse pas de la voir sourire,
Ne manque plus que son rire
Pour compléter ce tableau,
Et rappeler au monde qu’il est beau,


- Merci, toi.

Aucune parole ne peut suffire pour décrire cet instant,
Je souhaite juste marcher en sa compagnie. Un peu plus.

- Je n’ai pas la force pour lâcher ta main. Seulement la force d’y rester, ou du moins, pas trop loin.

Les mots s’expriment doucement…

Come back home

Se sentir chez soi au creux d’une main dans lequel je sens son cœur qui cogne. Tant de vie, Son sourire se grave doucement dans la caboche, mais je sens pourtant quelque chose. Cette douceur, mon intuition me dit que ce visage peut être aussi doux que son opposé. Je l’aime comme il est… Et si un jour il se changeait, que devrais-je faire ? Rester moi ? … Devenir une ombre … Je ne sais pas.

Nous marchons doucement, tous les deux côtes à côtes. Lentement. Comme si nous voulions profiter de l’instant, pour ne pas qu’il parte trop vite. Sans vouloir penser à sa fin.

Le refrain se dessine en son regard
Je ressens quelque chose de bizarre,
Une ritournelle, sous ses paupières
Avec elle je vois la vie en vert …


Un tremblement dans la paume,
Une onde m’inonde, comme à l’unisson de son être, je frissonne un instant, la raison s’oublie le temps d’un son. Le temps d’un songe. Le temps de m’arrêter, la regarder, sourire à cet être, coller un instant le bout de mon nez au sien, juste pour sentir sa présence.

- Ta présence, ton être, tout cela m’a manqué. J’ai l’impression de revivre, de retrouver la passion. L’inspiration de la Vie…

Non. Je ne l’embrasserai pas. Le temps a passé, loin de moi, elle a sans doute fait de nouvelles rencontres, probablement même, qui ne souhaiterait pas découvrir son sourire.

Playing together

Mes pensées vont plus vite, j’ai presque envie de courir, de foncer droit devant et de voir où cela nous mène. Et peut-être tomberons-nous sur un endroit secret, qui deviendrait notre endroit à nous ?

- Est-ce qu’il t’arrive parfois, d’avoir cette envie de courir ? Courir en suivant ton instinct, et de peut-être tomber quelque part, sur un endroit secret ?

Mes pensées ont encore pris le dessus. Du travail à faire là-dessus.

Cela doit faire plusieurs minutes que nous marchons juste…Je m’arrête, la regarde fixement.

- Tu sais, je peux transplaner, désormais. Dis-moi où tu as envie d’aller, là, et je t’y emmène si tu veux. Je ne peux pas aller plus loin que cette île… Peut-être en France si je me concentre assez… Tu n’as qu’à dire où, et nous y sommes.

Je me suis quelque peu emporté, mes yeux pétilles d’envie de bouger, de s’amuser ensemble, de l’embrasser aussi. J’ai envie de la voir sourire encore, et de l'entendre rire. De la voir s’épanouir.

- On peut aussi rester là, il y a un petit café, pas très loin d’ici, si tu le souhaites.

Je la regarde, main toujours dans la pogne, et je sens son cœur qui cogne.

Learning to live …

Gaëlle Panyella
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Gaëlle Panyella, le  Mer 9 Aoû - 9:12

Here ♫

J'ai arrêté de penser, de me compliquer la vie, et je sais que je l'ai dis plusieurs fois, mais faut le temps, le temps que ça arrive réellement
Et là, je crois que c'est bon. Croire parce que être sûre, c'est un peu se foutre de ma propre tête. La fois passée aussi, je croyais être certaine de ce que j'avançais
Y'a pleins de moments où ça passe du non au oui pour terminer sur le oui, le vrai, qui en fait était un non bien déguisé. Se fier à soi-même, c'est la chose à ne pas faire lorsqu'on est habité par Folie
Vraiment
Pas
Et encore maintenant, je ne le fais pas, c'est pour dire à quel point l'idée est mauvaise. Alors j'espère que ce que je me raconte est vrai. Faut que cet instant soit bien. Que nous n'en gardions que de bons souvenirs
S'écouter, ce n'est pas si compliqué, suffit juste d'essayer
Y'a toujours un moment où on finit par y arriver
Un peu de détermination, une certaine volonté
Ça y est, l'tour est joué
Dit comme ça c'est simple, en pratique, on se fait nous-même tourner en bourrique
Quelle drôle d'idée quand même, se faire avoir de cette manière
Rouler les yeux
Geste vide de sens quand on est pas dans ma tête
Y être seule c'est pas si mal
Je sais ce que c'est lorsqu'on y est à plusieurs
C'est pas une partie de plaisir
Enfin, avec le ver, Stella
Ils se disputaient tout le temps
Je n'en pouvais plus à la fin

Nous marchons, finalement, c'est l'idée choisie
Et elle me va très bien
Il y a tant de possibilités, si on se laisse porter par nos pieds
Ils peuvent se retrouver dans l'eau, se cogner à un mur
Frôler le sol, des heures durant, sans rencontrer, par miracle, le moindre petit obstacle
Et dans tous ces pas qui se succèdent, des mots se détachent
Il me remercie, je ne sais pas pourquoi, je n'ai rien fait de bien, j'me suis plutôt éloignée, à ma façon
j'reste silencieuse, impression qu'il a encore des choses à dire
Et c'est le cas, j'écoute chacune de ses paroles, essayant de les retenir, les coincer dans un coin de ma tête
Murmurer sèchement : pas bouger
J'peux rêver pour qu'elles écoutent,
l'intention est là, déjà pas mal
Tu poursuis
J'comprends ce que tu me dis
Ils ont un véritable sens tes mots tu vois, je les appréhende,
Maintenant que nos mains se sont retrouvées, il va être difficile de les décrocher
Être éloigné de toi, ça bouffe l'énergie, l'oxygène se raréfie
À tes côtés, y'a une montée de force, puissante, qui donne envie d'inspirer le souffle de la vie
Cracher celui de la mort une bonne fois pour toutes
D'après ce que tu me dis, c'est pareil pour toi, le coeur explose de joie
Envies de courir, se laisser porter encore plus
Vouloir sentir le vent caresser le visage,
Saccager les frontières
Ne plus en avoir, passer à travers les murs

Je vais sans doutes trop loin
Dans une idée de bonheur qui m'appartient

Tu me proposes encore
Partir, transplaner
Choisir le simple, ou le compliqué
Le banal n'est pas toujours intéressant, manque de surprise cependant
J'hésite, beaucoup
J'ai pas envie de le faire attendre, je sais trop bien ce que c'est
Allez, suffit d'y croire
Laisser le flot partir
S'emmêler
Plus de barrières
On se l'était promis
-J'veux courir, ici, droit devant avec toi
Sans rien dire, je m'élance
Main dans la sienne, je me laisse emporter
J’accélère, tout en allant pas trop vite
Hors de question que l'attache qui nous lie soit rompue
Bien que cela soit plus que ce simple contact
Je l'espère, le redoute aussi

Une peur, toujours présente, celle de l'impacte
Le moment où tu t'écrases, conséquences de tes actes
On en a jamais fini avec ces p*tains de conséquence
Alors que bordel on en a juste marre de la souffrance
Quand tu souhaites la fuir,
Elle revient te nuire,
Un prédateur qui veut son gibier
Toi, rabaissé,
Au rang de petit lapin apeuré

Disent toujours qu'on doit vivre
Mettant en place ce qu'il faut
Pour nous conduire sur l’échafaud
Toi t'as juste envie d'être ivre
Ivre, de ce que la vie t'apporte
Eh non, tu te prends une porte


Morceaux de vers qui se fixent hasardeusement
J'ai pas ça dans la peau, pas comme lui
Puis j'arrête, de courir
Il m'en faut peu, je m'épuise beaucoup trop vite
Où est-ce que je trouvais de l'énergie lorsque la Bête me suivait ?
En tous cas, ça me rappelle que je dois prendre des forces
Manger, manger, encore manger
Arrêter d'oublier surtout
J'veux pas être chez les fous, dans un hôpital
Puis j'ai pas envie qu'on m'injecte des trucs, ou qu'on prenne mon sang, ou j'sais pas trop quoi
-Je perds mes mots tu sais, quand on est tout les deux
C'est comme si j'arrivais plus à les dire
Mais que d'autres, plus forts, venaient
Et là, c'est juste que j'ose pas
Parce que je me dis qu'il y a de meilleurs poètes
Alors je reste muette

Voix fluette
Y'a des tremblements
Et ce si grand puissant
Inexplicable, immodifiable
Tant pis
Continuer dans la maladresse
C'est pas si mal, au fond
-Je te laisse choisir
Il manque trop de spontanéité chez moi
Vas-y, emmène nous
Jusqu'à la fin de cette soirée
Je te suivrai partout
Erundil Trismegiste
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Erundil Trismegiste, le  Jeu 24 Aoû - 23:04

Désolé pour le temps de réponse =/
Tu as tout mon LA, choisis ce que vourdas



Je la vois, j’existe à travers sa vie d’envie
Le ciel se transperce de son envie du Oui
Et le cosmos se crève,
L’univers d’ici est une trêve
Où elle peut être infinité,
Je m’abandonne, je ne dois rien
Mais j’aime être avec elle comme ça, pour être Un.

Puis, se perds l’oxygène, je perds tous mes doutes,
Je me perds dans toutes ces erreurs qui me coutent,
Oublier cet être simple que j’ai été
Pour aimer son être, et puis son infinité.


Puis son être vit, existe, ose vivifier
Tout ce qui est, ou a été,
Enfin elle me fait exister.


J’avance devant, quand elle me fait proposer,
Ne voit-elle pas que je veux juste exister
Auprès d’elle à travers tout ce qu’elle représente ?
Tout cet amour et cet être sans chair ?

Elle est responsable de l’amour
De ce qui vit grâce à son humanité
Qu’on trouve plus souvent auprès du verbe Oser,

Elle me fait respirer comme ce nouveau-né
Comme un être qui veut simplement exister

Auprès d’elle …

Toujours auprès,
De mes côtés je sais
Qu’avec elle j’existais
Alors je cherche humanité


Ouais elle me fait voir différent,
Elle me fait vivre comme ces cent

Mille et une vies qui veulent
Juste être un écrit où pleuvent
Les beautés.


- Tant que je suis avec toi

Je perds mon crâne, je perds la rue, celle où j’ai vécu, où s’absente mon âme
Mais elle, elle me rappelle ce que j’ai été, elle me rappelle l’infinité
Quand elle me sourit
Et c’est tout,

Juste un sourire

Je crève ma carcasse, ma carapace
J’ose laisser la toucher,
Cette âme que j’ai pas su protéger

Puis j’embrasse

Ouais j’embrasse son être pour qu’elle se sente pas trop mal,
Le temps qu’on transplane, qu’on se retrouve loin de l’autrui
Je lui dis, enfin que je me sens infini
Et qu’elle me rend Un face au Oui.

Que j’ose enfin parler comme j’ai été, comme je suis et comme je serai.

J’ai envie de lui dire encore plus de mots mais moi non plus,

- Je ne sais pas vraiment parler. Je ne sais quoi dire de plus.

J’espère juste, qu’elle va bien
Qu’elle est Un
Qu’elle est elle
Et qu’son soutien
Soit juste une vie,
Un maintien
Un autrui
Quelque chose avec qui elle se sent bien.




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