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Rues de Londres, après le couvre-feu
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Erundil Trismegiste
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Erundil Trismegiste, le  Jeu 24 Aoû - 23:04

Désolé pour le temps de réponse =/
Tu as tout mon LA, choisis ce que vourdas



Je la vois, j’existe à travers sa vie d’envie
Le ciel se transperce de son envie du Oui
Et le cosmos se crève,
L’univers d’ici est une trêve
Où elle peut être infinité,
Je m’abandonne, je ne dois rien
Mais j’aime être avec elle comme ça, pour être Un.

Puis, se perds l’oxygène, je perds tous mes doutes,
Je me perds dans toutes ces erreurs qui me coutent,
Oublier cet être simple que j’ai été
Pour aimer son être, et puis son infinité.


Puis son être vit, existe, ose vivifier
Tout ce qui est, ou a été,
Enfin elle me fait exister.


J’avance devant, quand elle me fait proposer,
Ne voit-elle pas que je veux juste exister
Auprès d’elle à travers tout ce qu’elle représente ?
Tout cet amour et cet être sans chair ?

Elle est responsable de l’amour
De ce qui vit grâce à son humanité
Qu’on trouve plus souvent auprès du verbe Oser,

Elle me fait respirer comme ce nouveau-né
Comme un être qui veut simplement exister

Auprès d’elle …

Toujours auprès,
De mes côtés je sais
Qu’avec elle j’existais
Alors je cherche humanité


Ouais elle me fait voir différent,
Elle me fait vivre comme ces cent

Mille et une vies qui veulent
Juste être un écrit où pleuvent
Les beautés.


- Tant que je suis avec toi

Je perds mon crâne, je perds la rue, celle où j’ai vécu, où s’absente mon âme
Mais elle, elle me rappelle ce que j’ai été, elle me rappelle l’infinité
Quand elle me sourit
Et c’est tout,

Juste un sourire

Je crève ma carcasse, ma carapace
J’ose laisser la toucher,
Cette âme que j’ai pas su protéger

Puis j’embrasse

Ouais j’embrasse son être pour qu’elle se sente pas trop mal,
Le temps qu’on transplane, qu’on se retrouve loin de l’autrui
Je lui dis, enfin que je me sens infini
Et qu’elle me rend Un face au Oui.

Que j’ose enfin parler comme j’ai été, comme je suis et comme je serai.

J’ai envie de lui dire encore plus de mots mais moi non plus,

- Je ne sais pas vraiment parler. Je ne sais quoi dire de plus.

J’espère juste, qu’elle va bien
Qu’elle est Un
Qu’elle est elle
Et qu’son soutien
Soit juste une vie,
Un maintien
Un autrui
Quelque chose avec qui elle se sent bien.




Gaëlle Panyella
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Gaëlle Panyella, le  Mar 29 Aoû - 18:38

La vérité c'est que tu m'as trop mis la pression pour ce post
Tous les rps avec toi ont été un plaisir
J'espère que c'est à la hauteur de tes attentes
♥ (puis vu que j'ai ton LA...)
Ecriture


Je sais plus quoi dire, des fois les pensées dépassent les mots, les émotions deviennent indescriptibles
Il arrive parfois que rien ne puisse aller plus loin, que mêmes les gestes ne suffisent pas
ça explose trop
Et j'peux pas le coller, j'peux pas l'embrasser, il n'est plus seul dans cette place, je me répète
Déchirement qui est réalité
Dommage, tant pis, le temps est passé, c'est ainsi, j'peux pas faire autrement
Haussement des épaules
Résignation, comme habituellement, je cherche jamais plus loin
J'veux pas parasiter mes pensées avec des réflexions inutiles, je devrais faire ce que je veux
~ impulsivité
Depuis que nous nous sommes retrouvés, j'attends que ça, me libérer du sac de patates
Qui semble vouloir couper mes mouvements
Alors que j'ai juste envie de profiter de sa présence
Qui m'avait tant manqué
J'pouvais vivre sans lui, je ne suis pas morte, mais il manque quelque chose, ce piment, cette étincelle
De notre trio, de ses mots
Là j'veux l'entendre encore et encore, graver tout ça dans une mémoire qui flanche
J'lui donne l'ordre de tout imprimer, de surtout ne rien oublier
Je ne lui pardonnerai pas
Sourire pourtant qui ne quitte pas mon visage
Il est là dans son tout et unique
Et toute cette scène à un goût de fin
Alors que le mot suite flottait il y a encore quelques jours
Que se passe-t-il ?
Le lac a toujours été calme, lisse, un peu opaque
Jusqu'à ce qu'une grenouille arrive, fende la surface
Montre qu'il y avait une vie en dessous
Faut pas se fier à l'apparence d'une écorce
Un univers se cache en dessous

T'as montré des choses Erundil
Que mes yeux aveugles ne voyaient pas
Ta simple présence a posé des lunettes sur mon nez
Lentilles qui permettent de réellement regarder
C'est si réciproque ce que tu me dis
Tant que tu es là
Tout est tellement plus joli
Les choses prennent un peu de poésie
J'ai parfois la bribe d'une impression
d'appréhender le monde comme tu le fais
avant de m'en rendre compte
Que t'es tellement unique
qu'une chose semblable
juste impossible
Puis je pense
que je t'aime
un
peu
trop
tu veux m'emmener quelque part ?
Vas-y
je te suivrai n'importe où

Une pointe honte lorsqu'une bouffée de chaleur vient agréablement se déposer sur ma peau
Je la chasse d'un revers de la main
tout tourne, et pourtant je ne suis pas saoule
Ivre de ton tout, peut-être
Rien d'autre
Dois-je réellement m'en vouloir de profiter ?
Qu'en penses-tu ?
Evidemment, si la question est pas posée
Je n'aurais pas de réponses
Pas envie de dévoiler le cheminement de mes pensées
Tant pis
Tu n'as pas l'air de vouloir parler non plus
Ou n'y arrive pas
J'en sais fichtrement rien
Alors je m'éloigne
Un peu
Regarde là où tu nous as abandonné
Je pense d'abord au parc de Poudlard
Avec cette étendue vaste
D'herbe et d'arbres
Sauf que non
Si c'était le cas, nous serions devant le chêne
C'est donc autre chose
Un coin de paradis
Désert de vie humaine
La couverture du livre se referme
On reste là, pas de marque-page
Nous pouvons donc nous balader entre les pages librement
Sans chaines, avec une infinité de possibilités
Je découvre à nouveau
Envoie valser mes chaussures
Tourne sur l'herbe fraîche
Comme avant
comme quand je suis avec toi
Les cheveux tournoient, j'attrape ta main
Puis je commence à danser
un mélange d'un peu de tout
maladroitement
Corps contre corps
J'ai toujours été plus grande que lui
c'est étrange
mais je n'ai jamais été gênée par cela
Simplicité enfantine
Acceptation tels que nous sommes

Je sens une flamme grandir
Presque à l'apothéose de sa vie
C'est le bouquet final
Bientôt elle se mettra à descendre
Plus de matériaux à brûler
Il ne restera plus que de jolies cendres
Inoubliables
Alors je continue
J'veux pas partir
Toujours rester
Les autres histoires sont en arrêt temporairement
On se concentre sur celle-ci
Soupire de tristesse
- J'ai pas envie que ça s'arrête
De fermer les yeux le soir
De changer de journée
De m'endormir, maintenant que j'y arrive à nouveau
Une gamine jamais contente
Allonger le temps
Simplement une illusion

Une vie qui dépend
Une folie qui reprend
J'décide de nouveau capturer ses lèvres
Avec le plus de douceur dont je suis capable
Une caresse sur sa joue
des picotements sur le bout de mes doigts
Des baisers dans son cou
un, deux, trois
Sur son nez
Unique
Des larmes roulent malgré l'énorme sourire
Entremêler mes doigts aux siens
Puis se laisser tomber dans l'herbe froide
De la fin de journée
- Tu parles souvent d'infini
J'pense qu'il existe pas

Réalité difficile
Dont je n'ose lui faire part que maintenant
Erundil Trismegiste
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Erundil Trismegiste, le  Sam 2 Sep - 16:12

J'ai aussi essayé d'être à niveau.
J'adore ton écrit, vraiment, merci pour ce RP Smile



Elle a des airs de vies
Elle est désert de l’Un fini,
Puis quand elle dit avec beauté
Qu’elle trouve l’amour en entité,
Je la vois humaine dans son magnifique,
Je veux la voir simplement danser,
Que je sois Nous et non plus statique.

Elle me donne l’envie de danser,
D’être encore vivant un jour ou deux
D’apprécier son être infinité
Quand elle est le merveilleux
Du monde et de tout le reste.


Je la vois danser dans ses couleurs tourmentés, oubliant la beauté du monde et ses odeurs parfois immondes. Je la comprends, mais il est doux de savourer le goûter de nos amis et nos moitiés. Je la vis ainsi, humaine enthousiaste avec la puissance de la vie, je la vois solidaire du merveilleux et lui souhaite ce qu’il y a de mieux.

Puis j’écoute attentivement, l’écoute sans autre serment que de l’aimer infiniment. Puis elle me dit des choses qui foudroient mon âme.

- Ca va … ca va … Je ne partirai pas. Je resterai toujours. Pour toi.

La révolte en mon âme,
Quand j’aime la lame
Qui foudroie ce que l’on aime
Nous voici dans ce tandem
Quand elle est l’odeur de ce que j’aime
Je finis lames aux yeux,
Tranchante réalité qui aiguise mon âme et ce qui reste, j’écoute sa vie, quand la coureur de ses yeux, de ses cheveux, quand son âme ose perce les ruine de la mienne, je finis par succomber, juste pour elle, pour voir comment se finit toute l’histoire.

Puis elle me dit,
Ce qu’elle pense,
L’infini
Et je panse …

J’embrasse amoureusement tout ce qui fait d’elle son entité. Tout en elle est unUn fabuleux, un petre si merveilleux que je peux qu’être amoureux. Souffre, Mercure, absolu sans aucune mesure sinon notre alchimie qui s’enflamme pour éveiller, s’éveiller puis se réveiller. Je marche en l’âme de son Elle.

- L‘infini ?

Je la vois comme un oiseau vermeil s’accrochant à l’arbre du savoir sans savoir qu’elle a déjà tout pour l’Un fini et non l’infini. Tremblement de la Terre quand ce Mercure tremble de vie. Enfin l’Être Terre se sent vivant dans son Un Infiniment. Comment puis-je lui dire qu’infini elle l’est depuis qu’elle est ?

- Tu es le Un Fini. L’être que je chéris. A travers toi, l’Infini peut-être, en cette vie, celles d’avant qui ont été ou ont pu être, celles qui seront ou pourraient être.

Je profite encore de cet instant, de cette beauté, la vie dégouline de ses formes, de son corps, de son regard, de son être à l’air hagard. Je m’inonde aussi, l’air un peu abruti, je me suffis dans ses bras qui m’ensorcèlent.
Me voici Un avec Elle.

- Douce amie. L’infini ne peut vivre sans toi… je ..

Oh puis tant pis, je me lance

- L’infini n’est qu’Un fini depuis longtemps
Mais ne peut vivre en aucun temps
Que si des gens comme toi
N’osent être simplement soi,
Mon souhait aujourd’hui
Est une vie quand tu souris
Sans fini ou in fini,
Ce qui compte est Toi,
Enfin pour moi si je puis
Le dire ainsi
J’aime ton Toi, comme il est
Et n’est besoin de rien, et je sais
Que demain peut se finir
Car l’infini se fera
Une dernière fois, pour le meilleur ou le pire
Dans le creux de tes bras.


J’en termine à cet instant. Je me perds un peu dans ses yeux qui m’inondent encore un peu. J’ose quelques dernières  paroles. Quelques derniers mots qui peut-être soigneront nos maux. Je vis à travers ce dernier tango.

- Je n’ai pas besoin de croire un l’Infini. Juste de toi
Gaëlle Panyella
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Gaëlle Panyella, le  Mer 20 Sep - 18:31

Musique

Je fixe le ciel et ses jolies étoiles, pense aux théories de l'infini
Il y a ce vrai et ce faux que j'essaie de distinguer
J'imagine que je dois me tromper
L'univers n'a pas de limites
À moins qu'elles soient réellement déterminées
Mais trop lointaines pour que nous puissions seulement l'imaginer
Après tout, qui pourrait le savoir ?
Nous, pauvres hommes, nous ne sommes que minuscules
Choses inertes à la vue de cet espace si grand
J'aimerai partir, découvrir toutes ces surfaces
Mais à chaque envie, je me dis brièvement
Est-ce que c'est ce que ferait la vraie Mary ?
J'ai des doutes, des morceaux qui partent pour se cracher dans le néant
J'aimerai jouer le rôle du mieux que je le peux
Pour remplacer celle à qui j'ai pris la place sans le savoir
Quel est mon réel nom ? J'en sais rien
Peut-être qu'elle réside là, la question des deux mille pourquoi
Je ne sais rien, simplement parce que je ne suis pas
Être ou ne pas être, telle est la question
Mais la réponse, quand on pense qu'on fait partie des personnes
Qui penchent vers la deuxième solution ?
Les étoiles ne savent pas donner de réponses
Pourtant je sais qu'elles la connaissent
C'est une certitude qui ne sort de nul part
Voudrais-je simplement trouver un.e coupable ?
Suis-je si désespérée
Au point d'accuser des soleils dorés ?
Faut croire que oui
Va te faire voir hypo(crite)thétique infini

Une promesse dans cette nuit d'innocence
Toujours rester, et si c'est moi qui partais ?
Il y a ces souvenirs, si terrible, d'un lointain sans avenir
La peur que les astres dansent
Ricanent à l'éternelle recommencement
Des erreurs passées, présentes, futures
Mince je me fais avoir à nouveau
Je tombe dans les pièges que la vie place
Pour voir si je vaux la peine
Pauvre petite, elle s'est sans doutes dis qu'elle avait foiré
Une, deux, trois petites choses
Dans ce qui est créé
Pour être mon entité
Mais j'oublie sous ses baisers
Ses lèvres contre ma peau
J'oublie ce que je ne pourrais pas être
Je vis seulement, profite
Puis les points ne sont pas blanc
Ils ont cette teinte jaune
Je me mords la lèvre inférieur en souriant
Qu'est-ce que je peux être heureuse en cet instant
Je comprends pourquoi j'en ai rien à faire
Du reste
C'est juste tellement bien
Ces sensations
Ce coeur qui tambourine
Le bouts de mes doigts qui fulminent
J'veux pas que ça s'arrête
Mais ce serait si égoïste
Je ne veux pas m'arrêter à cette caractéristique

Il reprend ensuite, avec mes histoires d'infini
Il parle parle parle, je suis un Un fini
Une personne terminée alors ?
De quoi parles-tu Erundil ?
Mais je veux bien être cette personne que tu aimes
Je sais pas si je conviens réellement au rôle
Je ne pense pas pouvoir l'être plus que cette nuit
Maintenant qu'il y a l'autre, ce lui que j'aime aussi
L'amour est une chose compliquée
Je le vois dans l'autre Mary, celle du passé
Puis savoir ce que c'est
Si impossible, improbable, si réel
Avant je me berçais d'illusions
Pour des oui des je sais pas des non
Maintenant que le voile est tombé
J'ai peur de replonger
Pourtant ce qu'il représentait
N'a jamais cessé d'être limpide
Ses yeux sont dans les miens
D'une caresse je frôle ses joues
Son coeur
Sa peau
Puis je pose
Et écoute
Ses jolies
Merveilleuses
Éternelles proses
Il me voit peut-être comme je ne suis pas, mais j'aimerai tellement un inverse
Qu'il décrive ce que je ne vois pas en tant que gamine aveugle

Des baisers naissent à chacun de ses mots
Des fleurs éclosent
Mais je vois le soleil revenir
Mais je vois la tendresse qui veut repartir
Erundil, si tu lui avais dit avant
Erundil, si tu savais ce qu'elle pensait
Erundil
Je t'aime

Mais je peux plus me permettre d'erreurs
Pourtant je te veux toi
Il y a quelque chose de fort et d'intense
J'aimerai tant rester à tes côtés
Le temps ne m'en donne pas la possibilité
Alors je viens me blottir
Murmurer à ton oreille des mots
Qui me déchirent l'âme tant ils sont difficiles
- Je veux être ton Un fini
Que tu sois mon indéfini
Que nous soyons à la fois tout et rien
Mais les routes veulent nous séparer

Un soupire de défaite
J'ai perdu, je ne sais plus en fait
Je laisse une dernière fois mes pensées de côté
Profitant du temps qui reste pour juste t'embrasser
Et une fois l'âme consumée
Je me détache
Un regard amouraché
Des mots qui n'osent pas s'en aller
- Je t'aime fort
Mais il y a eu trop de mal
Je ne veux pas arrêter
Juste découvrir un peu
Avant que la vraie ne revienne
Tu verras, quand ce sera le cas...
Je pense que tu le sauras
Mais je suis un peu un pantin dans l'histoire
Une leurre, un mirage

Je pars, me laisse dériver
Une fois assez loin, je crie
Hurle à plein poumons
Les larmes roulent face à la décision
Qui n'a été prise que sous le joug de son contraire

[ Fin du rp, merci beaucoup à toi ♥ ]
Lizzie Cojocaru
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Lizzie Cojocaru, le  Mar 3 Oct - 11:14

Previously / Poste unique IV

Contre toute attente, ce n’est le médicomage mais la babysitter qui a su me convaincre. Elle m’a pas prise par la main, non, mais elle m’a fait comprendre que si je ne pouvais aller à Sainte Mangouste, il fallait quand même que je fasse quelque chose. Que j’essaie quelque chose.

J’ai essayé de me dire que ce n’était qu’une manière d’exploiter leurs ressources pour mon plaisir ; que ce n’était en aucun cas une valorisation de leur médecine. Et comme Jane n’avait pas bossé chez les moldus, je n’aurais pas à croiser son fantôme. Je n’étais pas prête à croiser son fantôme. Le souvenir de sa perte me bouleversait encore.

Healing

Chez les moldus, les soins n’étaient basés sur des larmes de phénix et autres remèdes magiques. Pas même de potion. Quelques comprimés aux allures de drogue, si j’ai bien compris mais qu’on ne me confia pas. Ils disaient ma vue trop endommagée pour cela.

Leur thérapie n’était pas médicale. C’était une thérapie physique.
Plusieurs mois durant, je vins deux heures par jour jouer à la balle avec des moldus. Des malvoyants, des aveugles, des infirmiers… C’était pas fameux de base.

Mais avec le temps, je sais pas. Ça l’a fait. Je n’aimais toujours pas, bien sûr, parler de la cécité et de son impact sur ma vie. J’apprenais, pourtant, d’autres sensations. Le yoga pour se recenter, chercher son centre de gravité. On m’a enseigné comment être dans le présent, plus que je l’avais jamais été.

Un petit vieux, d’ailleurs, m’a touchée. Il parlait avec une belle odeur de javel, mais les mots qui disaient sonnaient vrais. Il disait qu’il n’y avait de quantité d’heures passées à regretter qui suffirait à changer le passé. Tout comme il n’y avait de quantité d’heures passées à s’inquiéter qui suffirait à changer le futur. C’était bête, mais c’était ce que j’avais besoin d’entendre. Pour réapprendre à m’ancrer.

Plus qu’un travail de réflexe, l’hôpital moldu est un travail sur moi. Sur ma façon de penser et de ressentir le monde. Et je crois que j’aime bien ce qui en ressort.
Jean. Je ne me rappelle pas de la couleur de tes yeux, mais je réapprends à vivre dans une respiration. Je réapprends à sentir autrui. C’est déjà pas mal, non ?

Growing up

D’accord. Je n’ai pas été soignée. Je n’ai pas été guérie, personne chez les moldus ne sait comment régler ça, et je refuse de retourner dans un lieu hanté par mon passé.

Mais ces deux dernières années, j’ai grandi. Appris le recul, notion jusqu’alors inconnue. Appris la reconnaissance. Je sais pas si vous vous rendez compte combien c’est apaisant, de laisser la chaleur de la gratitude vous gonfler la poitrine. Je le découvre maintenant. J'ai 25 ans. 25 ans et je me rends compte que j’ai bien des gens et des plaisirs dans ma vie. Que je suis chanceuse de les avoir dans ma vie.

Je ne peux promettre que cela durera longtemps. Peut-être que demain matin, le volcan reprendra le dessus. Pour l’heure, je suis apaisée, heureuse, alors j’en profite. C’est peut-être ça, grandir. Réapprendre à profiter de ce qu’on considérait comme acquis. Être conscient de la beauté du monde, même si elle n'est pas immaculée.

Il faut s'en souvenir.
J'ai 25 ans, et pour l'heure, je —
Respire.
Elhiya Ellis
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Elhiya Ellis, le  Mar 3 Oct - 16:39

Si je m'inspire de tes dérives et mes désirs, que restera-t-il?

Pv Zackary



La lune ronde et belle au-dessus de la tête, chaleur glacée dans un automne déjà bien avancé. Pas claquants sur les pavés, une ombre se déplaçait lentement à la recherche d’un nouveau néant, d’une réponse, d’une solution, d’une ombre, d’un abandon de ce masque souriant... De quelque chose qui arriverait à bâillonner correctement Conscience malmenée, à noyer les notes d’espoirs stupides qu’on lui infligeait. De quoi mettre fin à cet équilibre fragile, lui permettant enfin de basculer d’un côté plus que d’un autre. Mais rien, comme toujours, juste le vide désireux de se nourrir, sans jamais trouver de quoi le repaitre. Devant laisser les mains froides d’une part oubliée, qui l’avaient déjà étreinte, appuyer sur les points sensibles, mettant à mal ses stupides valeurs jusqu’à la faire craquer à nouveau…

Une nouvelle fois…  Juste une… alors que trouver une victime valable n’était pas aisé, un soutient encore moins… Pourtant, c’était ce qu’elle cherchait inconsciemment au milieu de ces rues abandonnées…

Elle aurait voulu retomber sur cette fille, lui dire qu’elle avait tout faux, que la colère hurlante et la haine grandissante, se faisaient avoir au bout d’un moment par un désagréable ressentiment nommé Regret. Celui-ci n’était qu’un mauvais carburant. il stoppait tout, balayant le semblant de liberté pour l’enfermer dans un coin, le fouettant à sang jusqu’à ce qu’il se mette à trembler, à ne plus oser exister. Douce prison de contraintes, enfermant avec complication un désir brulant de noirceur... le contrôle et la maitrise n’avait rien à voir, l’inconnue de l’autre nuit s’était clairement fourvoyée... Il ne restait qu’un arrière-goût d’inachevé, c’était désormais clair et limpide. C’était de remords qu’il fallait se débarrasser et non du reste…. Restait plus qu’à trouver comment…

Les mains fourrées dans les poches, la capuche de sweater visée sur la tête, elle se laissait envelopper par le tourbillon des hurlements silencieux de son esprit. Les désagréables éclaboussures du sang d’un élève encré en sa mémoire, la douce envie de réitérer… Deux poids deux mesures incapables de cohabiter, et un point de rupture de plus en plus proche. La réalité la rattrapait bien plus vite qu’elle ne le voulait… Il suffisait de briser les chaines du désir de faire voler en éclats tout ce qui tomber sur son chemin pour enfin arrêter de se laisser tourmenter par des questions illusoires…

Et il y’avait de quoi faire la nuit dans Londres. Des badauds, des êtres imbibés de tellement d’alcool qu’il ne savaient plus d’où ils venaient, des abrutis aux comportements déplacés, des idiots violents… Suffisait de tomber sur eux, de se donner une justification aussi risible que la nécessité de faire son devoir de citoyen pour laisser la brindille de bois faire son office. Paroles guidées par ce Vide de plus en plus grand, c’était d’une facilité déconcertante… Pourtant…

Ce n’était pas ce que ses amis attendaient elle… Cette idée psalmodiait inlassablement dans son esprit alors que les doigts enserrant sa baguette, empressée d’agir.  Mais c’était juste ce qu’ils avaient fait elle, à la forcer à les aimer, à lui infliger des souffrances quand ils se blessaient, à se déchirer sous yeux, inconscients des répercutions de leurs actes et leurs mots. Elle n’avait fait que se laisser porter par un flot trop important d’affection débordante, n’arrivant pas à refréner un amour inconditionnel. Se perdant dans chacun d’eux, s’affaiblissant chaque fois un peu plus, devenant plus qu’un enfant désemparé devant leurs douleurs et les pleurs… Inconcevable encore quelques années auparavant. Elle était devenue la copie d’une personne débordant d’amour pour ceux qui avaient réussi à l’atteindre, se damnant pour leur sécurité et leur bien-être, se noyant peu à peu de cette inconsistance en leurs absence…

L’impression de perdre pied un peu plus chaque jour la poursuivait, incapable de faire face, forçant des sourires morts, des mots vides. La nécessité de paraitre forte pour eux prenait toujours le dessus, alors qu’il n’en était rien, elle voulait juste abdiquer, laisser cette force lâchée dans les cachots s’exprimer amplement, la laisser faire écho aux travers de ses aïeules. Mais il y’avait là une barrière invisible, une limite qui faisait trembler ces doigts alors que ses pas venaient de la mener face à un groupe d’abrutis en train de vouloir abuser d’une fille la bouche bâillonnée.

Ses opales ternis regardaient la scène, simple spectatrices des travers de la nature humaine. Oppressante, à vomir, c’était bien ce genre de race d’homme qu’il devait être purgé de la surface de la terre. Un cri étouffé, un regard posé sur la jeune femme aux prises à ses agresseurs, et la libération de ce qu’elle avait taché tant bien que mal de contenir depuis quelques semaines. Quelques mots murmurés à l’attention de la gente masculine, un simple « #Fitilla » ampli d’un mépris grandissant, lui donnant des envies d’impero non-avoué…

C’était tellement peu vu la situation, la blonde aurait voulu faire plus, les détruire, les réduire à l’état de déchets tels qu’ils l’étaient réellement. Mais cette barrière était toujours là, omniprésente, lui intimant un peu de mesure, l’empêchant de prononcer un Sectumsempra fourmillant au bout de ses lèvres... Limite infranchissable, lui permettant uniquement un « #Exteo Stattiga » ramenant l'odeur du sang écoulé sur le bitume… Triste réalité, inapte à assouvir ses envies, Elhiya demeurait une gamine incapable de se laisser sombrer dans ses travers seule.. Agacement personnel sans fin...


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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Invité, le  Mer 11 Oct - 11:56



« All i've wanted, it's a broken doll ϟ Elhiya Ellis. »
 Tout avait commencé la veille de mon anniversaire, tête de classe ayant des bonnes notes à tous les coins de couloirs. Je ne rate jamais les compliments et les jets de fleurs provenant de mes professeurs au grand désespoir d’une seule personne, mon soi-disant « Père ». Ainsi, assis près de la fenêtre de la salle de bain de notre maison éphémère, je regardais d’un air absent, perdu dans mes pensées, la fine pluie qui s’abattait contre les carreaux de cette dernière. J’avais beau faire le tri dans mes idées noires, espérer pouvoir trouver un sens à ma sombre vie, mais j’en revenais toujours à la même conclusion. J’éprouvais comme une étrange fascination à cette question ; comment une personne aussi vide d’émotion, avait fini par toucher le fond sans avoir aucun moment de bonheur pour soi-même. À force de réfléchir de la sorte, tout ce que je venais de gagner, ce n’était qu’un simple mal de tête. Cette fascination maladive que j’éprouvais pour mon épouvantard, commençait clairement à me rendre malade. Tout en me levant de l’appui de fenêtre, j’abordais un sourire triste et mélancolique sur mes fines lèvres. Puis, ce n’est qu’en me déshabillant pour enfiler mes affaires basiques, délaissant ainsi mon uniforme lorsqu’il me vînt une sombre idée. Faire le mur me semblait être la seule issue envisageable à ma prison dorée. Approchant vers la porte de sortie lorsque j’empoignais la poignée avec une bonne dose d’adrénaline, me fichant royalement des conséquences qui allaient me suivre. « Mère » me fit sursauter lorsqu’elle m’agrippait par les épaules, me sommant tout en chuchotant que je devais partir, voire même profiter du sommeil de « Vladimir » pour fuir à Poudlard, seul endroit où n’aurait aucune emprise sur moi, le temps que la situation devienne plus gérable. Ainsi, pendant ma fuite, je me mis soudainement à avoir des réflexions étranges… Comme par exemple… La Lune n’est-elle pas un astre mystérieux ? Au cours de l’histoire, l’homme avait tendance à la sous-estimer et dénigrer sa valeur. La Lune, celle qui cache son autre face, celle qui est bossue, celle qui puise l’énergie du soleil et pourtant, ne fait-elle pas rêver les humains ? N’est-ce pas la raison pour laquelle Armstrong a posé son pied sur cette terre ? Éclairant les rues pendant la nuit, submergée par sa splendeur et sa beauté, les êtres vivants ont tendance à oublier qu’elle a des pouvoirs. N’était-elle pas maîtresse des mers, celle qui à les marées sous sa coupe ? Si pour certains, elle représente une lueur d’espoir, pour d’autres, elle n’est qu’un cauchemar. Le problème avec les légendes, c’est qu’une partie du récit est vraie. Les loups-garous par exemple, est-il vraiment possible de les avoir imaginés avec un cerveau quand il y a autant de descriptions, de détails ? Ils sont plusieurs, cachés dans la masse pour ne pas dévoiler leurs existences. Eux, regardent le satellite chaque journée passée, eux seuls ont conscience de son importance, eux savent qu’elle n’influence pas simplement les vagues, eux sont à sa merci. Ils comptent les jours avant qu’elle soit pleine, la redoutent ou la chérissent. « Vladimir et Mère » sont inclus aussi dans ce groupe. Depuis que je me suis promené dans la forêt si sombre et si grande de Moscou, lorsque j’étais enfant, c’est là que j’ai compris que la lumière n’existait que parmi les ténèbres. Depuis ce jour, je m’étais juré que jamais plus, on me verrait prendre un chemin qui m’assagirait ou qui ferait de moi, un bon sorcier. Cette boule ronde dans le ciel, je la détestais ou ne serait-ce pas plutôt de la haine ? Oui, c’était ça, parce que cette lune me rappelait de mauvais souvenirs. Toutefois, j’attendais la fin de mes grandes vacances avec impatience pour entamer mon avant-dernière année. Je me réjouissais d’avance de pouvoir mieux contrôler mes pouvoirs, compter sur mon instinct pour recommencer mes délits, mes crimes auxquels je n’accordais jamais de petite ou de grande importance. À cette réflexion, un sourire apparut sur mes lèvres alors que je continuais de m’égarer dans les rues de Londres, tandis que mes bagages se rendaient à Poudlard par le biais de ma mère. Celle-ci voulait faire une dernière chose pour se faire pardonner d’un crime qu’elle a fait dans le passé et que je découvrirais avec horreur dans le futur.  C’est au bout de plusieurs longues minutes que je finissais par croiser la prochaine victime que j’allais corrompre de ma haine, de ma soif de vengeance inassouvie, sans remords ni regret.    Même si la gamine semblait se défendre sans trop de mal, face à des individus aussi pires que moi-même, je m’étais mis en tête de faire d’elle, ma marionnette, ma poupée de cire que je contrôlerais à ma guise, elle qui semblait perdre la raison pour diverses explications. J’avançais silencieusement derrière elle avant de me tourner face aux créatures sans cervelles. Lorsque mon regard fut assez hostile, il ne suffisait que je me mette à sourire d’un point de vue assez psychopathe pour qu’ils décampent tous, à l’exception d’une personne, cette pauvre fille à terre qui me faisait penser à de douloureux souvenirs. Pestant entre deux soupires, je venais doucement couvrir cette insupportable demoiselle avec ma veste, de toute façon, elle ne m’était pas vraiment utile. Puis, pour finir, je me tournais face à la jeune sorcière, jetant un simple coup d'oeil, pour voir si elle s'était enfin calmée… Aah, quelle belle soirée, n’est-ce pas ?
© nestie luv.© 2981 12289 0


ps:
Elhiya Ellis
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Elhiya Ellis, le  Mar 17 Oct - 11:48

Si je m'inspire de tes dérives et mes désirs, que restera-t-il?

Pv Zackary
My bad pour le retard cette fois,
désolée je me rattraperai  :kiss:
 

Une ombre, une forme, les contours étaient flous, incertains. Au milieu de l’irritation personnel qui prenait le dessus, la lèvre inferieure pincée désagréablement, son regard avait juste regardé la fuite des abrutis même pas blessés. Fléchettes plantées dans le mur…  Concentration manquante, problème récurrent, trop de ressentiments faisant faiblir les envies primaires comme ils faisaient trembler la main enserrant la brindille. Conscience traite, vide muselé à cause d’un inconnu offrant une veste à la pauvre chose au sol. A moins que ce ne fusse elle la véritable responsable ? Son incapacité à laisser parler ce vide qui se nourrissait de tout ce qui la contrariait ? Pourtant c’était si simple... Il suffisait suffi de ne plus être une gamine hésitante, d’ouvrir les yeux, de glisser les doigts sur sa cicatrice, de ne pas oublier… Mais, il était trop tôt… Elle ne pouvait s’abandonner seule… Unique raison valable…

Les yeux du brun glissèrent dans ses opales noircies qui le toisaient durement sans un mot. Couvrir la moldue était charitable mais désuet, ce n’était pas de ça que la demoiselle avait besoin... Quelle bêtise...  Sans un mot, sans un geste pour le jeune homme, ses pas l’avaient conduite à la créature au sol, frémissante, tremblante, perdue dans ses sanglots. Cette pauvre petite chose n’était pas apte à divulguer quoi que ce soit, mais dans le doute, deux doux murmures feraient oublier tout ça. #Oubliette #Curo As Velnus[/blur] soufflés au creux de son oreille, comme un secret timide offert dans un élan de pitié, baguette faisant son office pour laisser la jeune demoiselle repartir comme si de rien était. Blouson récupéré à la va-vite pour rester cohérante.

Ame insouciante, à l’importance illusoire. Elhiya l’avait regardée partir sans un sourire, lui conseillant de rentrer chez elle se reposer, l’assurant qu’elle avait trébuché et s’était cogné. Oisillon perdu dont elle n’avait que faire et donc les tortionnaires lui avaient échappé. Parcouru par un long soupire agacé, quelques mots froids à l’attention de l’inconnu s’élevèrent dans le calme de la ruelle sombre.


« Tu as laissé des témoins… »

Si un d’eux devenait bavard, leurs santés mentales seraient mises en porta faux, mais l’idée d’avoir manqué de discrétion avait dessiné sur ses lèvres rosées une grimace réprobatrice. Attention capturée par le brun, un nouveau soupire lui échappa, sa bouille lui disait quelque chose. Un autre petit serpent, croisé, occasionnellement dans leurs locaux nauséeux. Un de ceux à qui elle ne parlait pas. Un de ceux qui se complaisait dans l’image du Vert parfait, débordant de condescende, de mépris et de regard. Un de ceux vers qui elle aurait tendance à ne pas aller, faisant trop écho à ce qu’elle tentait tant bien que mal de garder enfermé à l’école.

Mais la cours du château était bien loin ce soir, comme beaucoup de soir. Alors, lui, un autre, elle s’en moquait. La discussion n‘était pas de mise, les civilités perdues. La bonne humeur morte en même temps que l’astre de jour


« Prochaine fois que tu te décides à aider quelqu’un tache de bien le faire… »

Faire les choses à moitié  voilà qui était insupportable, devoir rattraper les erreurs des autres, encore plus. Jaugeant le brun de la tête au pied, un sourire en coin forcé, Elhiya inclina la tête sur le côté, laissant quelques mèches auréolées d’argent se perdre le long de sa joue avant de lui balancer sa veste dessus

« Si je ne m’abuse tu joues pas les princes charmants en temps normal toi »

Quelques vagues échos du comportement du jeune sorcier lui était venu aux oreilles. Des dires sur un caractère assez tranché, des manières peut être préjudiciable, les discours de couloirs n’avaient jamais trouvé les faveurs de la blondinette, elle avait juste retenu son prénom et son nom aux consonance slave. Zackaria, non, Zackary, prénom hébraïque comme le sien, tous deux aux significations ridiculement divine… Un dieu et une disciple aveugle… Prénoms magnifiquement choisis... la faute incombera à leur parents si la fragile blonde venait à tendre la mains au travers du serpent et à le suivre .
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Invité, le  Mer 18 Oct - 13:39


Une ruelle sombre...
où signer un pacte avec le diable, dure plus de milles et une seconde.
Petite femme, petit bout d’être et pourtant, caractère de feu et bien trempé, au premier regard. Tu t’embrasais plus vite qu’une allumette que l’on titillait à l’approche d’un briquet, j’étais même ravi de te voir ainsi. Est-ce pour la bonne cause ? Oui, aujourd’hui oui. Parce que je n’étais pas un être parfait, je ne pouvais pas toujours avoir de bonnes intentions ou de bonnes raisons pour agir ainsi. Même ma bouche se remplissait de mensonge, n’osant pas te dire que je n’avais aucune honte d’agir ainsi.  

Au fin fond de mon esprit, comme une petite lumière blanchâtre, subsiste un élan de raison, la dernière solution à mes envies de tumultueuses et terrifiantes discussions. Pourtant, toi, fine personne au regard sympathique, à l’allure d’une princesse en détresse, perdue la pénombre… Bientôt, me suivrais-tu comme mon ombre ? Tu m’arrachais soudainement un sourire que je n’avais plus vu l’existence depuis quelques années, me disant à quel point, tu étais si idiote. Tellement aveugle pour ne pas voir à quel point j’étais dangereux, que ma compagnie n’était pas vraiment la bienvenue.

Avec moi, rien n’était laissé au hasard quand il s’agissait d’allonger la liste de mes « victimes », surtout si je croisais leurs chemins... Si certaines personnes me voyaient comme un être sans cœur, j’étais un personnage horrible, un bel en*foi*é. D’autres, eux, penseraient que c’est de la faiblesse, que je porte un masque pour cacher ma peine. Ces présences hostiles pourraient presque dire que j’étais tombé bien bas pour m’en prendre à une personne telle que toi. C’est peut-être pour cela que j’arrivais dans cette phase où j’éprouvais le besoin de montrer qu’en permanence, que je n’étais pas un ange... Avais-je tort ? Je ne crois pas.

Je n’avais plus que mon être pour me soutenir. Et mon être, je savais combien il était si noir et si impur. J’étais sûr d’être loin d’être parfait parce que depuis longtemps je n’accorde plus ma confiance à mon âme. Parce qu’elle m’a fait trop souffrir en ayant caché des secrets si loin dans mes entrailles, dans ma tête. Cette partie de moi était dangereuse pour ma survie car la mort s’était approchée de moi si près. Elle ne m’a jamais touché, mais je sais qu’elle me guette, me narguant pour me bondir dessus à la moindre occasion.

Tu sais, il faut que je te le dise, elle était comme une mère pour moi, elle m’a prise dans ses bras de nombreuses fois. Enveloppé de patience et de sincères condoléances, elle me berce depuis ma plus tendre enfance. Elle a fait de moi, son allié, son ami. Au fond, ce n’était peut – être pas malin d’avoir laissé « Vladimir », mon père, me laisser le droit d’être en vie … Ce n’était pas un acte normal ou réfléchi. Puisque depuis tout ce temps, je m’amusais encore et encore à contaminer mon entourage de ma violence qui s’écoulait depuis mes « veines ».

Puisque pour me plaire, il te faudra souffrir, triste aléa du désir. Le désir d’être mienne, mon pantin de mes rêves archaïques, la marionnette de mes rêves anarchiques, petite demoiselle. Ainsi, je continuais de l’observer, ce petit être si fragile. Comme si un souffle, elle allait s’éloigner de moi, comme si en une tape, elle allait s’écrouler devant moi.  

Ta remarque -ironique- me faisait soudainement rire, je ne pouvais nier l’évidence qui me sautait, finalement, au nez. Tu te conduisais comme ma mère, avant que ta dernière phrase eut le don de me faire rouler du regard, parce que les rumeurs courent bien vie, sachant qu’il n’y avait aucune once de vérité là-dedans. Finalement, je me risquais à m’approcher d’elle après avoir récupéré et enfilé mon blouson. Prononçant dans un ton plus bas qu’à l’habitude…

- « Prince déchu, mais pas charmant. Tu ne devrais pas rester toute seule, ici, tu sais. Ce n’est pas un endroit pour les jeunes filles, même si tu arrives à te défendre. »

Trop de mots, de phrases en quelques secondes. Je grimaçais, cachant la douleur que provoquaient mes cordes vocales à force de forcer, mais qui étais-tu donc, pour me forcer à parler autant ainsi ? Serais-je ton indépendance, ton investissement à long terme ?


FICHE PAR SWAN -  bazzart & Azryel .
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Elhiya Ellis, le  Jeu 19 Oct - 10:14

Si je m'inspire de tes dérives et mes désirs, que restera-t-il?

Pv Zackary
♪♫

Un rire, très léger, avait vrillé le silence de la ruelle. Comme si quoi que ce soit d’amusant avait franchi la barrière de ses lèvres pâlottes. Alors, la colère continuait à dépeindre sur ses joues rebondie une moue agacée. L’irritation ne pouvait que fixait inlassablement les pavés sombres où la fuite des êtres sans intérêt raisonnait encore en ses oreilles. Les rattraper, les bloquer d’un simple sortilège, leur faire oublier leur penchant malsain, leur offrir les mêmes frissons que ceux prodigués à la demoiselle, se croire supérieure, devenir le clichée stupide de la sorcière dépassée par la magie qu’elle se forçait à contrôler. Quel était la partie risible qui lui plaisait à lui qui avait fait partir deux hommes adultes d’un simple regard ?

Quand l’ironie de la situation était-elle devenue complaisante ? Tout ce que la blonde pouvait voir été aveuglé par ces pas martelant le sol en courant, ce bruit raisonnant dans son esprit, comme un disque rayé lui rappelant que la moindre hésitation pouvait être préjudiciable. Il les avait fait partir, lui, simple élève de sa propre maison, intervenant comme si elle l’avait appelé à l’aide. Si de soutient ou de mains tendues elle avait eu la nécessité, pourquoi aurait-elle tourné sa requête honteuse vers ses yeux émeraudes ?

C’était ridicule rien de plus. Comme ce semblant de discussion, peut lui importait qui il était à l’école, peut lui importait l’image qu’il désirait véhiculer, peut lui importait qu’il soit déchu, charmant, salutaire, bienveillant, tortionnaire. Il n’avait juste rien à faire ici, à lui balancer une morale désuète, à la prendre pour une gamine, ou un agneau perdu. Le mouton de la société avait depuis quelques temps quitté le troupeau pour se défaire de cette convenance hypocrite qui leur collait à la peau. Solitaire, abandonnée, dépossédée de la bonne –ou mauvaise- marche à suivre, cherchant une nourriture différente, un souffle de vie réelle, d’un frisson d’existence, juste être véritablement…

Mais comment l’être quand l’hésitation des mots et des gestes engluaient ses doigts ? Comment arrêter de s’aveugler doucereusement de la trop grande naïveté et douceur qu’elle portait en elle depuis toujours ? Fausse vipère, vrai chaton égaré dont le regard ternis ne trouvait l’écho tant recherché de lui-même. Faiblesse de l’enfance, trouble de l’adolescence, prémices de perdition, désirs contradictoires… Un long soupire douloureux lui avait échappé alors que ses paupières avaient obstrué sa vision quelques secondes, flanquant quelques ressentiments inassouvis dans un coin de son esprit. Le moment n’était pas le bon, le lieu non plus, ses pensées n’étaient guère aptes à écouter son discours faussement poli.

Les opales ouvertes brusquement, plantées durement dans les siennes, quelques mots vêtus d’une cape de mépris s’échappaient doucement


« J’ai passé l’âge de jouer les princesses à sauver. Je ne l’ai jamais été… »

Depuis toujours, ses genoux écorchées, ses mains éraflées  trahissait son comportement un peu trop téméraires au grand damne de ses parents. Elle n’avait pas besoin qu’on la réconforte, qu’on lui prenne la main, qu’on lui tapote la tête pour la bercer d’illusion, c’était juste tout ce qu’elle exécrait. Le regard erroné des autres l’avaient toujours fait sourire, mais ce garçon… avec si peu de paroles, réussissait à faire bouillir son sang dans ses veines… Souvenir de regards protecteurs qu’on lui adressait, de paroles trop douces qu’on lui divulguait, de gestes bien trop bienfaiteurs qu’on lui dédiait. Elle en avait marre de toute cette comédie, elle n’avait pas besoin d’être couvée, elle voulait juste qu’on la laisse respirer, qu’on la laisse tomber si elle te désirait, qu’on la laisse chutait si elle le voulait, qu’on la laisse être… Elle.

«.. Tes plumes noires sont bien doucereuses, petit Zackary.. De déchu n’as-tu qu’un titre illusoire ?  C’est dommage, tu aurais pu être intéressant… »

Sourire en coin narquois, ton insolent, réflexe quand on la piquait au vif. Toujours plus salutaire qu’une autre réaction impulsive qui fourmillait au bout de ses doigts
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Invité, le  Ven 20 Oct - 15:30

FICHE PAR SWAN -  bazzart & Azryel .
Une ruelle sombre...
où signer un pacte avec le diable, dure plus de milles et une seconde.
Alors que le temps passait lentement, je me mettais soudainement à remémorer un événement tragique de mon passé… Me souvenant ainsi, le cœur brisé et mon corps mis à nu sur le carrelage de la salle de bain. Me disant aussi que l’amour est une faiblesse, un point faible pour les hommes, car les hommes sont faibles lorsque les femmes sont belles. Dotées de leurs charmes et de leurs atouts, elles pouvaient rendre fou chaque homme qui poserait son regard sur elles. Si vous auriez connu cette femme de son vivant, je peux vous assurer que je l’ai jalousé pendant des années. Elle avait tout volée, que ce soit à mon père comme à ma mère.

Allongé sur le sol, j’avais fermé les paupières, ressassant ma vie en voyant combien elle avait été colorée de bons comme de mauvais moment, c’était triste. J’ai été un garçon faible durant toute ma longue existence… Je me laissais recouvert de bleus, de coups… le laissant me toucher, se propager en moi comme du poison qui coule dans mes veines. J’étais un enfant faible, un garçon faible. Levant les yeux vers le visage hideux que j’apercevais dans le miroir, les sueurs froides qui s’écoulaient sur ma peau… Je pouvais voir ô combien j’étais meurtri, détruit par mes craintes et mes envies. Je me sentais alors transpercer de mille parts, par des couteaux aux lames tranchantes et affutées. Dépossédé de toutes émotions à l’écart de n’importe qui, jurant ainsi, que je ferais de la mort, une amie.

J'inspirais, donc, une douloureuse longue bouffée d’air avant que l'odeur du sang ne s'emparait de mon nez. Je fermais, ensuite, mes paupières, puis les rouvraient, observant la scène, constatant que mes mains étaient recouvertes d’une étrange couleur. Elles ne tremblaient plus, je ne tremblais plus du tout. Tout était...si calme maintenant. La flaque d'un liquide rougeâtre continue de s'étendre jusqu’à mes pieds, reculant d’un bond parce que j’étais effrayé. Non pas du sang à terre ou sur mes doigts, mais je ne voulais pas salir mes vêtements comme ça.

Puis, je frottais mes doigts les uns contre les autres, ressentant l'état étrange du fluide vital confondu aux petits bouts de chairs, devrais-je dire, ma peau. Je pourrais laisser ces humains me briser les tympans, je pourrais hausser les sourcils face au verdict rendu, un sourire aux lèvres. Ooooh il serait Siiri facile de me laisser mourir, ça serait tellement plus facile d’être mort plutôt que de continuer de se battre pour enfin obtenir ce que je souhaite. Pourtant, je voulais prouver aux yeux du monde que je n’étais plus si faible que je le croyais. Je voulais prouver aux yeux des langues de vipères, que ma force était dans ma seule et unique raison, d’être et d’exister sur cette terre.

Mon cou me lançait soudainement, donc, je passais une main dessus, puis une deuxième, laissant mes doigts l'enserrer, serrer, le masser. Mes paupières font de nouveau tomber le voile du mensonge qui cachait la réalité qui se dressait devant moi et un sourire s'étirait, soudainement, pas à pas, sur mes lèvres humides. Je ne ressentais…qu'un bien-être total, puissant. Enfin... ENFIN ! La libération. J’étais libre de faire ce qu’il me plaît, de faire ce que je veux, peu importe des répercutions… Même si je n’étais qu’un enfant.

Faisant face à mon propre reflet, je regardais lentement le monstre qui se dessinait, j’étais devenu un monstre, oui, un monstre. Non pas, parce que j’avais commis des péchés impardonnables, mais j’avais détruit ce que je haïssais le plus au monde après mon père dans ma pathétique vie. Petit à petit, je m’agrippais au lavabo, hurlant de toutes mes forces tandis que je venais soudainement de frapper de mon poing le miroir, m’explosant les phalanges dans un vacarme infernal… Dieu que je me détestais, j’en avais le souffle court et mes larmes coulaient d’elles-mêmes le long de mes joues aussi.

Quelle belle danse macabre qui se dressait devant moi, alors que j’avais tout juste 13 ans, lorsque le spectacle qui se déroule devant mes yeux ne virent qu’au cauchemar, celui qui hante souvent mes nuits. Me relevant et me reculant doucement, je finissais assis sur le bord de la baignoire. Je regardais le sol recouvert de sang, le sien… Surveillant ainsi les minutes qui passaient avec un petit sourire machiavélique. Si l’on pouvait remonter dans le temps, on nous verrait, « Svetlana » et moi – même, nous battre pour une simple histoire de cœur. Des injures et des insultes à propos du simple fait que j’étais devenu jaloux d’elle. Elle avait toujours eu plus que moi, elle avait droit à ce que je ne pouvais pas avoir.

Entre ce mec qui avait tenté vainement de m’étrangler jusqu’à briser mes cordes vocales et la demoiselle assez folle qui avait cru pouvoir sauver son amant dans un dernier effort, j’avais fini par perdre la raison et l’amour que j’avais pour elle, avait fini par me consumer…et me corrompre… Me laissant seul au monde avec un vide immense à la place du cœur. Ainsi, m’éloignant du cadavre de la jeune fille, voyant mon père évanouit… Je titubais après m’être relevé, tandis que je me maintenais la gorge, me mettant ainsi doucement à marcher jusque dans la cuisine. Puis, attrapant le bidon d’essence qui traine sous l’évier… Constatant qu’il est presque vide, je tiquais soudainement, grognant tout en gémissant de douleur, incapable d’émettre la moindre parole tellement ma gorge brulait. J’étais frustré de voir que même mort, elle continuait à me pourrir la vie.

Puis, je revenais sur les lieux du crime, esquissant un sourire malsain sur les lèvres, vidant la bouteille d’abord sur elle avant de verser chaque produit inflammable que je trouvais sous la main dans cette salle de bain sur ses affaires... Poursuivant ensuite dans le reste de la maison avant de sortir avec difficulté, le corps inconscient de mon père, loin du brasier que j’allais commettre… Ensuite, enfilant un simple jean noir et un teeshirt sans manche blanc, cette fois – çi, fixant ensuite le corps de mon père d’un air mesquin, dégouté et désabusé de mon père… Je m’étais dit qu’il était temps que je me décide à partir, attendant d’être dans le hall d’entrée pour ensuite d’allumer ma cigarette mentholée…

Marchant quelques pas pour ensuite la jeter en arrière, laissant ainsi le brasier se consumer derrière moi. C’est sans regret que je laisse cette étape de ma vie rejoindre mon passé, mes autres n’avait aucune preuve de mon crime même si moi, j’avais littéralement touché le fond émotionnellement parlant. En partant, il avait tout emporté de moi avec lui. J’étais devenu si froid, si distant et si faux à son effigie… Marchant sans but précis, j’avais fini par trouver un parc en pleine forêt, m’installant calmement sur le banc avant de me mettre à pleurer.

- «  Au mal qui nous tiens, seul un pacte avec le diable te comblerait, à moins que tu ne t’en sentes pas capable ? ».

Prenant conscience que je n’étais pas seul dans cette ruelle, je me sentais comme vidé, bien que je savais que j’étais l’un des mecs que l’on craint le plus, à Serpentard, à Poudlard. Filant de belles raclées à ceux et celles qui tenteront désespérément de me chercher des noises ou des mornilles. Cette sensation de toute-puissance me rendait ivre de « vengeance », ivre de pouvoir tourner la page à ma manière, même si je ne reviendrais plus jamais le même petit être faible que lorsque j’étais encore un « bébé » aux yeux de ma famille. À force de grandir avec de mauvaises fréquentations, j’étais devenu « le mauvais garçon ».

J’étais classé comme la bête noire de la société, forcé de constater que pour les vilains canards, leurs histoires ne finissent jamais bien. Je ne pouvais pas fuir, ni nulle part ailleurs, la société pesait sur moi comme un rat d’égout géant qui me couinait dans les oreilles, me rappelant l’être que j’étais et soudainement, je me mettais à sourire malsainement. Pourtant, ma souffrance interne était à son apogée. Et la suite dans tout ça… Moi, le grand méchant loup au doux surnom de « Lucifer » … Oserait-elle devenir mon chaperon rouge ?


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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Elhiya Ellis, le  Lun 23 Oct - 11:16

Si je m'inspire de tes dérives et mes désirs, que restera-t-il?

Pv Zackary
♪♫



Silence.
Le silence glacial avait repris possession de la ruelle plongée dans le noir, intimant la fin des comportements enfantins, des caprices adolescents. Le silence, allié de toutes les pensées, de tous les travers à peine chuchotés, de tous les souvenirs cachés s’était abattu sur leur ruelle aussi soudainement que la lumière avait cessé d’agir. Simple exhausteur d’âme en perdition…

Il suffisait de laisser les brides de l’esprit se développer, se perdre dans le noir, modeler la vision à sa guise, pour se perdre un peu plus dans un mutisme volontaire. Oublier, se défaire de l’image stupide véhiculée, tendre les bras à ces murmures, enlacer ce qui les attendait dans le noir. Si simple, si   compliqué en même temps. A portée de main, et tant éloignée. Un mot un seul aurait suffi pour qu’elle parte loin de ces pavés sombre, un geste un seul aurait étiré ses lèvres en un rictus mauvais. Mais rien ne venait. Juste le cri silencieux d’une conscience désabusée.
Partir,
Fermer les yeux,
Ne pas se retourner,
Abandonner,
Ne pas entendre
Ce hurlement dans les ténèbres
Prétendre,
Une fois de plus,
Mentir.

Ne pas voir son regard vide, ne pas se rapprocher de lui, faire semblant de ne pas vouloir lui tendre la main, prétendre… Encore et toujours... revêtir la cape de l’indifférence, de la condescendance, de l’ignorance... Sourire, prétendre, fuir, disparaitre, oublier d’être… Suffoquer, s’étouffer, juste un peu plus… Même sous le regard de la lune moqueuse, même devant la danse millénaire des étoiles mourrantes… faire semblant, encore une fois...

Un soupire, long, agacé douloureux avait fait écho au mutisme du Serpent, désabusé, elle ne pouvait être une autre, pas maintenant, elle n’en avait pas la force. Son costume l’avait abandonné, loin de Pouldard. Alors ses pas l’avait guidée vers le brun noyé dans ses chimères, incapable de rester aveugle à ses prunelles ternies, incapable de l’ignorer, de l’abandonner, de disparaitre dans la nuit. Incapable de ne pas être elle, entière, sensible, en combat avec ce qu’elle paraissait et ce qu’elle était : une enfant trop douce, trop faible…

L’essence de vie carmine s’échappant d’une plaie n’était rien face aux meurtrissures de l’âme. Insupportable à observer, inconcevable à tolérer. Il n’était rien pour elle, il n’était qu’un inconnu, un simple serpent froid et condescendant, un élève de plus perdu dans la masse, un regard noir supplémentaire si facile à oublier… Rien... Il n’était rien ni personne lui aussi, rien… Pourtant, la pulpe de ses doigts était partie effleurer le bout de sa main gelée, se voulant rassurante, elle la gamine éperdument troublée par la douleur qu’elle lisait dans les opales émeraudes ternies. Elle qui n’était rien qu’une gosse en perdition. Elle qui voulait chuter pleinement, oublier les autres, s’oublier, apprendre à vivre sans eux, respirer seule, renaitre…

Supplique muette, erreur de jugement, ou douleur de son cœur serré devant sa douleur, ses doigts s’étaient glissé entre les siens les serrant doucement une seconde avant de les relâcher. Le contrôle n’était plus. Empathie ou autre, ce qu’elle était réellement avait pris la place au semblant de contrôle... Il était si seul ce soir, abandonné, lui le serpent venimeux dont elle voulait maintenant soulager la peine. Qu’il lui montre ce qui la hantait, qu’il lui donne une part de ses ombres, qu’il lui offre un bout de ses ténèbres, elle le suivrait si ça pouvait le soulager, lui dont les afflictions semblaient trop lourd pour être ignorées…

Un souffle, un seul, glissé au niveau de sa nuque, tel un timide aveu dont lui seul avait les privilèges


« Alors montre-moi ce monde où tu te perds petit prince.. »

Peut-être qu’elle s’y perdrait aussi, pour se retrouver. Elle la jeune fille aux illusions trop douces. Elle pour qui La saveur de l’hypocrisie et la douceur de l’éphémère avait perdu de leur superbe. Elle quémandant qu’il lui crée le monde qu’il désirait…
Nouveau choix effectué,
Nouveau silence, doux manteau…


[Fin du Rp]
Peter McKinnon
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Peter McKinnon, le  Ven 8 Déc - 15:46

Lizzie Bennet
LAs mutuels accordés


Si par hasard la nature vous a donné un caractère curieux et qu'il vous est impossible de ne pas vous mêler de ce qui ne vous regarde pas, alors peut-être allez-vous prendre goût à l'histoire qui suit. Celle-ci se passe à Londres, dans un lieu qui n'a pas d'importance pour l'histoire. Enfin, pour assouvir vos pulsions et un peu vous clarifier le tableau, on vous le dit de suite, cette histoire se déroule dans un appartement pauvrement meublé et désert. Vous êtes confortablement installés ? Alors voilà ...

Ce soir-là, Peter était adossé à l'un des quatre murs d'une pièce pauvrement meublée dans un appartement dont la situation ne vous regarde pas. Le regard perdu dans le vague à travers la vitre, il entendait les sirènes des ambulances et des voitures d'agents des forces de l'ordre fondre le brouillard. Une fois n'était pas coutume, il s'était vêtu simplement et sobrement. Il avait délaissé les couleur pour ce rendez-vous d'un genre particulier. De toutes façons sont interlocutrice n'accordait pas d'importance à ce type de détail.

Après quelques instants d'une intense méditation toute entière consacrée à la question de savoir s'il allait bien réaliser ce qu'il s'apprêtait à faire, il se dirigea vers le centre de ce qui devait être le salon et s'assit sur un vieux canapé éclairé à la lumière d'une vieille lampe qui trainait dans un coin de la pièce. Il n'avait malheureusement aucun objet à portée sur lequel porter son attention. Comme on l'a déjà dit, la pièce était pauvrement meublée, comme le reste de l'appartement d'ailleurs. D'ordinaire habitué aux ors de son Manoir, il se demanda tout de même s'il était possible de vivre dans cette forme de précarité.

La tête sur le poing, le coude sur l'accoudoir du pauvre canapé meublant pauvrement la pièce à moitié vide, Peter se demandait combien de temps il allait encore l'attendre. Et allait-elle se pointer avec la marchandise ? Ce petit appartement était particulièrement calme. Comme si toutes les autres parties de l'immeuble qui l'entouraient étaient inhabitées. Peut-être que tout le monde dormait déjà à cette heure avancée de la nuit. A quelques mètres de là, la porte d'entrée, étrangement immobile et silencieuse séparait Peter du palier. Ledit palier sembla soudainement craquer. Dans un réflexe contrôlé, le sorcier de vingt-cinq ans laissa descendre sa main droite vers sa baguette. On n'était jamais trop prudent.

A ce stade du récit, il est évident que, si vous n'avez pas encore pris vos deux jambes et votre connexion internet à votre cou, vous vous demandez bien ce que Peter, toujours propre sur lui, fiche dans un endroit comme celui-là. Cette question est peut-être même bousculée par une multitude d'autres : pourquoi a-t-il rendez-vous avec cette sorcière ? Vont-ils commettre un crime ? Ont-ils commis un crime ? Va-t-il passer du coté des ombres ? Que lien lie nos deux protagonistes ? Qui donc est le décorateur de cet appartement pauvrement meublé ? A certaines de ces questions, et à d'autres, les quelques lignes qui vont suivre risquent bien d'apporter une réponse ...

edit 9/1 : lizzie arrive, mp avant de piquer le sujet svp
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Lizzie Cojocaru, le  Dim 14 Jan - 19:07

(LA partagés)
Si vous devez cligner des yeux, faites-le maintenant. Car l’histoire qui se profile est de la plus haute importance. Et pour ne pas en perdre une miette, il vaudrait mieux éviter de dormir entre temps. Enfin. Peut-être pas quand même. Cela dépend du rythme du conteur, et celui ci peut être assez aléatoire. Mais restez parmi nous. On risque d’avoir besoin de vous. Car au rythme où ça s’élance, il semblerait que sous peu, nos deux protagonistes n’aient plus tous leurs yeux.

Suite à la réception d’une missive, Lizzie avait demandé aux têtes parlantes de lui rappeler, à la fin de la journée, qu’elle avait un rendez-vous. Par chance, les dames réduites avaient une meilleure mémoire qu’elle, et parvinrent à lui éviter de rentrer directement chez elle. Etait-ce vraiment une bonne chose ? Qui sait. Peut-être eut-il mieux valu s’en retourner au 4897 Hell’s Door, prendre le relai de Beauden, et accabler les enfants de câlins. Juste parce qu’elle était consciente de la chance qu’ils représentaient. Et qui n’allait peut-être pas durer. Elle aurait aimé leur dire qu’elle tenait fort à eux, mais qu’à présent, quelqu’un d’autre allait s’occuper d’eux. Quelqu’un de mieux.

Cela ne pourrait jamais suffire — après la disparition du père, ils n’accepteraient jamais sa lâcheté. Elle n’avait donc pas vraiment le choix : il lui fallait, elle, devenir quelqu’un de mieux. Et pour cela, elle irait pas à pas. Quand on l’appelait parce qu’on avait besoin d’elle, elle ne rechignerait pas. Qui sait. Peut-être que cette rencontre saurait la mener à un projet plus grand.

Elizabeth Bennet s’en allait donc, un mardi soir après la fermeture, le long des rues de Londres — à la recherche du lieu de rendez-vous. Elle avait dans sa poche une baguette d’une part, et quelques fioles de polynectar de l’autre. Ah, et ses mains, ses mains plus puissantes que ses paupières. Elle aurait pu transplaner, mais elle était quelque peu confuse sur le coin de rue où elle était attendue, et puis, elle aimait marcher, alors quarante minutes à pied n’avaient pas tant d’importance. C’était plutôt rafraichissait, quand on en prenait le temps.

Elle s’arrêta enfin, sa vue du chat lui signalant qu’elle avait atteint le bâtiment indiqué et décrit plus tôt. Bizarre client que celui-ci, mais il avait en lui un petit quelque chose. Un élan de suspense, qui vous gardait suspendus à l’envie d’un futur, juste pour savoir de quel côté de l’avenir vous vous en alliez tomber.

— Toc toc toc.
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Peter McKinnon, le  Mer 17 Jan - 16:54

Au coin de deux rues miteuse de Londres, une personne sans domicile tituba dans la rue et s'écrasa contre une bouche incendie. Les causes qui menèrent à cet état de fait étaient nombreuses, alcool, fatigue, froid, obscurité, ... Et pourtant, si vous voulez savoir ce qui arriva à ce malheureux moldu de nationalité britannique, qui resta allongé là sur le trottoir, vous êtes au mauvais endroit. En effet, notre histoire se situe dans un appartement faiblement éclairé à deux rues plus loin. Et, ce soir là, alors qu'un pauvre homme malade s'étalait misérablement sur le sol, Peter faisait volte-face car quelqu'un frappait à la porte.

Le sorcier alla donc ouvrir, non sans garder sa baguette à porté de main, on ne savait jamais trop sur qui l'on pouvait tomber dans ce quartier. Il reconnu celle qu'il attendait. Mais il n'était pas sur ce que cela soit réciproque. Peter retira la petite chainette rouillée qui maintenait la porte dans un état d'entre-bâillement et ouvrit grand l'accès au palier. Il s'écarta ensuite pour laisser entrer la sorcière et refermer derrière elle. Ils ne se connaissaient pas bien, pour ainsi dire à peine. Alors, ce n'étaient pas les sujets de conversation qui allaient se bousculer.

C'était bien bizarre. Comment faisait-elle pour avoir conscience de son espace ? Peut-être qu'elle n'avait aucune conscience de ce qui l'entourait et qu'en réalité elle était juste hyper-chanceuse ! Quoique si elle était vraiment chanceuse, elle aurait probablement toujours la vue. Mais, à ce stade de l'histoire, Peter n'en était pas encore à plaindre la sorcière. D'ici dix minutes, il le savait, il allait se retrouver dans le même état qu'elle. Après avoir vérifié que la porte était infranchissable, Peter attira la sorcière au salon en la guidant à l'aide de sa voix. La pièce était à peine meublée, il s'assit par terre.

- Alors ? Vous avez la potion ? Je propose qu'on s'installe là, on sera plus à notre aise.
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
Lizzie Cojocaru, le  Mar 13 Fév - 18:57

On associe souvent le chat à un regard en fente ; une pupille affinée, s’adaptant aux secrets de la nuit. On oublie trop souvent que le chat a toujours eu une affection particulière pour la chauve-souris — n’en déplaise au renard. Ainsi, le chat imite son vieil ami — il voit par les oreilles. Ce n’est pas quelque chose qu’il fait souvent, alors cela rend sa démarche un peu hésitante, surtout quand une nouvelle source de son apparait. La voix du jeune McKinnon, par exemple, fut vite problématique. Quoique la porte fut entrouverte, le petit chat réussit à se la prendre. Un don, vraiment. Heureusement qu’il lui restait quelques vies, elle aurait le temps de retrouver son pas si leste.

Par chance, il n’est pas nécessaire de traverser un couloir étriqué ou de longer une cheminée proéminente. Il semblait s’asseoir, et la jeune —plus si jeune— Lizzie ne savait qu’attendre. Un parquet ? Un tapis ? Oh, si on pouvait repartir en tapis volant, elle n’en serait que plus heureuse ! Le vol lui manquait grandement, surtout depuis le retour de son petit tour du monde avec Ebenezer.
— Là, c’est bien, oui. Elle le rejoignit prestement. Quant à la potion…
Elle aurait pu juste la lui filer, se relever, s’envoler. Vite fait, bien fait — son temps avait de la valeur. Elle galérait déjà assez pour se maintenir en vie, c’était pas pour le distribuer n’importe comment.

Ou alors, précisément, si. Elle ne pouvait que courir d’une distraction à l’autre, en attendant de croire à nouveau en les pulsions de l’existence. Et pour l’heure, pour l’heure son client avait son attention. Je ne saurais trop vous dire pourquoi — il y eut sans doute quelque chose dans sa voix. Une nuance qui rappelait le sirop d’érable, et qui aurait pu être sirupeuse, si elle n’était enveloppée dans une impression plus fraiche. Une feuille d’érable coincée dans un glaçon, à demi fondu par l’arrivée du printemps. Forcément, elle voulait le sentir un peu plus. S’éprendre du petit univers qu’il lui faisait, sans s’en rendre compte peut-être, miroiter.

Coin des lèvres retroussées, dents parfaitement farouches — un sourire félin se glissa sur les lèvres de la sorcière. La voix innocente, elle minauda :
— C’était un Vive-loup, je crois ?

C’est vrai quoi. Quelle idée de confier à une aveugle la charge des potions d’une boutique spécialisée dans la magie noire. C’était presque comme si le système lui confiait l’empoisonnement de la population britannique. Ce pouvait être, d’ailleurs, leur stratégie : ils attendaient qu’elle fasse assez d’erreurs pour buter la moitié de ses clients.

Ou alors, ils venaient et elle n’en savait rien. Elle avait failli réussir, avec la potion de vieillissement de l'autre fois, si dosée que Azaël avait manqué d'y rester. Cela aurait été presque dommage. Qu’importe, au fond. On verra demain. S'il lui fallait partir, elle irait sans doute le chercher, même de l'autre côté. Elle pouvait se permettre d'être négligente.
— Plus sérieusement. Tu es sûr de l’apparence que tu souhaites revêtir ? Parce que la Bennet, elle était pas là pour gérer tes culpabilités futures, hein. Elle savait déjà pas que faire des siennes.
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Re: Rues de Londres, après le couvre-feu
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