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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Pré-au-Lard ~¤~ :: Forêt Interdite
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Créatures monstrueuses.
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Andrew Eales
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Re: Créatures monstrueuses.
Andrew Eales, le  Jeu 19 Fév - 4:20




Mais alors que je pensais finir en pâtée pour Troll, mon ancienne prof de Métamorphose fissura le sol aux pieds du Troll qui, d'un seul coup, semblait être bien moins confiant et il y avait de quoi ! Et comme si ça ne suffisait pas, Clíodhna le colla au sol afin d'être sûr et certaine qu'il ne puisse pas s'échapper celui-là. Il fallait croire qu'elle avait passée la vitesse supérieure ! C'était à présent à mon tour d'en faire de même, d'autant plus que grâce aux soins qu'elle m'avait procuré, je me sentais déjà bien mieux, me sentant capable de combattre un Troll sans trop de problèmes.


Il était à présent temps pour moi de montrer de quoi j'étais capable, car depuis le début de cette aventure, je n'avais fait qu'enchainer les boulettes alors que je suis tout de même censé être un sorcier d'élite, travaillant au Ministère de la Magie en tant qu'Auror. Alors, c'était un peu problématique de se faire maltraiter ainsi par une stupide créature pour quelqu'un qui est censé capturer des Mages Noir ! Ce fut donc dans le but de lever mon honneur une bonne fois pour toutes que je levais ma baguette en direction de ce Troll qui serait sans doute le dernier que nous verrons puisque tout allait s'arrêter ici...


Pile - Voulant exprimer toute la frustration que j'ai accumulé depuis le début de cette histoire, j'attrape la massue du Troll à l'aide d'un charme de Locomation pour le frapper aussi fortement et rapidement que possible. D'abord une fois, puis une deuxième fois, une troisième fois... au bout d'un très long moment, je m'arrête enfin et me rend compte que... j'ai tué ce pauvre Troll en m'acharnant un peu trop sur lui... me retournant vers Clío', je lui adresse mon plus beau sourire en guise d'excuse, priant pour que ce soit suffisant pour me faire pardonner de cette ÉNORME bourde.

Face - Prenant exemple sur nul autre que Clío', je lançais un Metalo Scencio Maxima sur le Troll qui se retrouve d'un seul coup pris au piège dans le filet métallique duquel il lui était tout bonnement impossible de se libérer. On a enfin réussi ! Fou de joie, je range ma baguette après tout ce temps passer à combattre et je propose même à l'enseignante de se rendre aux Trois-Balais juste après pour célébrer cette victoire.



DAMIEN J. EALES.--------

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Re: Créatures monstrueuses.
Maître de jeu, le  Jeu 19 Fév - 4:20

Le membre 'Damien J. Eales' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Hugo Mourlevat
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Re: Créatures monstrueuses.
Hugo Mourlevat, le  Mer 15 Avr - 15:21

RP avec Rurik Mkrovsk

Morsure : Plaie que cause avec ses dents un animal ou un être humain qui mord, et qui peut changer une vie.


Morgan termina rapidement son repas. Il était repu, et avait hâte de pouvoir retourner dans son dortoir pour piquer un somme. Mais bien sûr, c'était actuellement impossible, car il avait sa ronde à faire. Comme à son habitude, le Jaune et Noir demanda à l'autre préfet s'ils pouvaient se séparer, pour aller plus vite. Franchement, Kholov était des plus déplaisant. D'abord, il empêchait les élèves de s'habiller comme ils désiraient en dehors des cours, et en plus les Préfets devaient faire des rondes deux fois plus longues : d'abord pour voir si les élèves avaient les autorisations pour accéder à la bibliothèque, et ensuite pour ramener dans leurs dortoirs ceux qui prenaient la Bibliothèque pour une boîte de nuit ouverte jusqu'à minuit.

Non, franchement, le Blaireau n'aimait pas Kholov. Surtout qu'il était arrivé de nul part. Le français ne le connaissait même pas. "Bonjour les enfants, voici votre nouveau directeur... Un parfait inconnu, russe en plus !" Non pas que le Poufsouffle avait des préjugés sur les Russes, mais il fallait avouer que celui-ci était vraiment sévère, alors que Mkrovsk lui était beaucoup mon strict. Enfin, le benjamin Delaube n'avait pu participer qu'à un seul des ses cours. C'était bien dommage d'ailleurs, il aimait bien la médicomagie. C'était plein de... Rebondissements.

Le Pouffy arpentait les couloirs. Pas âme qui vive, à part quelques fantômes désireux de surprendre les élèves. Ca ne dérangeait pas le Septième année, au contraire même, ils trouveraient plus facilement les couches-tards s'ils se mettaient à crier à cause d'un fantôme qui les aurait surpris. Le blond se surprit à regarder par la fenêtre. Ce soir, c'était la pleine lune. Mais bon, c'était un détail sans importance ça. En effet, un mouvement attira son attention. Quelqu'un venait de pénétrer dans la Forêt. Pourquoi fallait-il toujours que quelqu'un entre dans ces foutus bois lorsqu'il était de corvée ? Non, vraiment, il devait avoir un aimant à aventureux.

Poussant un profond soupir, le Préfet prit la direction de la sortie. La personne allait avoir besoin d'une sacrée bonne raison pour être dehors en pleine nuit, parce que le Pouffy n'aurait aucune pitié à le ramener chez le concierge, voire même dans le bureau du directeur s'il fallait ! Néanmoins, Morgan prit un instant pour respirer l'air frais du soir d'avril. Le temps commençait à se réchauffer, et cela lui faisait du bien. Il reprit la marche quelques instants plus tard, baguette dégainée, et entra dans l'immense forêt.

Le bois était effrayant, surtout la nuit. Aussi, le Poufsouffle prit un instant pour lancer un #Lumos Minima. La lumière était peut être faible, mais il y voyait assez pour voir où il posait les pieds, faisant très attention à ne pas marcher sur des feuilles morts ou des branches. Il ne devait pas révéler sa position, surtout en pleine nuit. Qui sait ce qui pouvait l'attendre, surtout de nuit.
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Re: Créatures monstrueuses.
Invité, le  Dim 19 Avr - 15:11

Rurik redressa la tête, les oreilles à l'affût... Quel était ce bruit ? Bof, rien de spécial, ce n'était pas à lui de chasser les élèves voulant braver les heures de couvre-feu. Il avait mieux à faire : rien, en l'occurrence, se soucier de ses propres emmerdes, sa propre vie... Et d'ailleurs, en parlant de soucis, il y en avait un qui allait encore lui prendre toute la nuit.

Une fois sorti du château, il inspira longuement : aujourd'hui, il allait expérimenter... essayer de comprendre davantage comment fonctionnait sa lycanthropie. Cela faisait un bon moment qu'il s'y était attelé, ses progrès étaient notables, parfois phénoménaux, parfois extrêmement lents. Pour cela, il avait abandonné la potion Tue-Loup afin d'être davantage en phase avec la bête.

Son "entraînement" avait bien évidemment été ralenti par son arrivée à Poudlard, s'étant forcé à prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité des élèves (et la sienne, du coup). Ce soir, il voulait reprendre ses expériences, les règles renforcées de Kholov lui assurerait qu'aucun élève ne s'approche de la Forêt Interdite. En plus d'être russe, le nouveau directeur avait de nombreuses autres qualités... il lui fallait seulement un peu plus de tact... Ici, les gens réagissaient rapidement, l'esprit de l'école de sorcellerie avait toujours été très forte. Passer pour un tyran ne marcherait jamais.  Ce Sergeï avait de bonnes intentions, tout était une question de communication, comme dans la mafia...


** De toute façon, je fais mes cours, et s'il est pas content, qu'il me renvoie à Sainte-Mangouste, il aura une troupe de médicomages indignés aux trousses... Ils n'ont pas tort quand ils pensent que c'est une branche qu'il faut mettre en valeur à l'école... Mais bordel, moi en prof', alors que je rentrais de Russie... Pfff, je hais les gens... **

Ses pensées le menèrent à la lisière de la forêt : eh bien dis donc, il était bavard quand il était seul... Soupirant, il s'avança, ne craignant rien : ses sens étaient aiguisés à l'extrême depuis quelques jours, cela lui arrivait de plus en plus tôt avant ses transformations, c'était à la fois enivrant et complètement déboussolant. Il allait se transformer en bête brutale, sans pitié, assoiffée de sang et pleins de poils... Ce qui ne changeait pas grand chose de lui à part le pelage...

Il fallait juste qu'il apprenne à contrôler sa transformation, ne pas sombrer dans une rage sanguinaire. Le russe parvenait de plus en plus à prendre le contrôle de la bête, périodiquement, afin de ne pas s'aventurer trop près des êtres vivants (ou du moins des sorciers et moldus...), mais il n'arrivait jamais à atteindre cet état de lucidité lors d'un bon moment après sa transformation : la douleur, les changements physiques, cela le rendait fou et il perdait totalement les pédales...

S'approchant d'un gros arbre à l'allure singulière, il pointa sa baguette sur l'écorce, puis sur les symboles mafieux du dos de sa main droite. Rien n'avait changé, mais c'était normal : le petit enchantement qu'il avait placé ne s'activerait que plus tard, lui permettant de localiser cet endroit sans baguette. Se déshabillant entièrement, il posa délicatement ses vêtements contre l'arbre, les gratifiant d'un sortilège d'invisibilité : cela marchait tellement bien pour les objets. À contre-cœur, il planta sa baguette dans le sol, à côté de ses affaires, l'enfonçant dans la terre jusqu'à ce qu'elle ne soit plus visible. Devant désormais attendre (peu de temps s'il avait bien calculé son coup), il s'éloigna de ses affaires, étirant longuement chacun de ses muscles en préparation à la phase éprouvante qu'il allait subir : c'était censé faciliter la transformation, minimiser la douleur... Mais cela n'avait jamais fait grand chose à son avis, il s'adonnait à cette gymnastique juste pour la forme, pour faire passer les secondes.

C'était une question de métabolisme, de structure du corps, le médicomage le savait très bien... Sa musculature très développée, son profil osseux et bien d'autres caractéristiques de son corps n'étaient pas vraiment adaptées aux transformations physiques : par exemple, malgré toutes ses aventures, tout ce qu'il avait pu encaisser dans sa vie, le Polynectar pouvait lui faire perdre connaissance à cause de la douleur.

Frissonnant, il sentit une décharge se répandre dans tout son corps : haussant le regard, il discerna une forme derrière les branches des arbres... Courant à toute allure sur une centaine de mètres, il trouva un coin dégagé, lui permettant d'admirer la pleine lune. L'orbe d'argent le pétrifia un instant, ses yeux clairs et froids rivés sur l'astre qui l'affectait autant.


« Raaah... » grogna-t-il dans un râle lorsqu'un craquement se fit entendre.

La transformation démarrait, son corps changeait, il grandissait, ses membres devenaient encore plus larges, encore plus puissants, inhumains. Il ne put faire attention au pelage d'un noir de jais qui poussait rapidement sur tout son corps, la douleur était insoutenable, le forçant à se tenir le visage, sentant sous ses doigts son crâne s'allonger vers l'avant, sa mâchoire lui donner l'impression d'exploser en une fraction de seconde.

Il tomba à genoux : il avait échoué, il n'était plus lui-même. Ses membres inférieurs gagnèrent eux aussi en taille et en puissance, ses pieds s'élargirent davantage, des griffes lui poussèrent à la place de chaque ongle, des lames meurtrières bien plus acérées que les couteaux de combat moldus qu'il transportait habituellement.

Une fois la douleur passée, chaque centimètre carré de sa peau engourdi, il se redressa sur ses pattes arrières, laissant échapper un hurlement typiquement associé aux loups-garous : le ton habituellement aigu de cette complainte tournée vers la lune portait cependant un timbre légèrement plus grave... Était-ce tout ce qui restait de Rurik ? Probablement pas, car l'instinct de chasseur et le plaisir de tuer n'était pas réservé qu'aux bêtes...

... Et l'odeur qu'il venait de flairer avait fini d'achever toute tentative du sorcier pour prendre le contrôle du loup. La chasse n'allait pas durer bien longtemps, mais il allait tout de même en tirer un certain plaisir.


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Re: Créatures monstrueuses.
Hugo Mourlevat, le  Lun 20 Avr - 18:51

Morgan n'aurait pas dû manger autant durant le repas du soir. C'était bien l'une des facettes de sa maison qu'il le représentait le plus, l'épicurien. Il sentit la fatigue commencer à le gagner, et des crampes à son estomac. C'était mauvais signe, surtout s'il se mettait à vomir, chose qu'il n'appréciait pas particulièrement. Le Poufsouffle préféra plutôt s'installer contre un arbre, le temps que cela passe un peu. Il s'installa entre les racines de l'un d'eux, bien caché au cas où des créatures arriveraient.

Le Blaireau laissa échapper un profond soupir. Il était tranquillement installé et n'avait plus du tout envie de bouger. L'air frais ne le gênait pas, et c'était limite s'il n'avait pas envie de piquer un petit somme. Au diable les élèves qui voulaient se balader en pleine nuit dans la Forêt Interdite, s'ils se blessaient, le Poufsouffle ne serait responsable de rien. Le benjamin Delaube croisant ses bras derrière sa tête, et inclina celle-ci en arrière, profitant du ciel dégager pour observer les étoiles.

Le septième année décida qu'il profiterait de cette soirée un maximum, quitte à perdre son poste de Préfet. Ca lui ferait du temps libre en plus, et peut être rattraperait-il ses heures de sommeil manquantes ? D'ailleurs, il se sentit sombrer et releva la tête en baillant. Il aurait bien voulu avoir un ou une petite amie avec qui partager ce moment de paix. Les petits plaisirs de la vie, comme on dit.

Mais bien sûr, toutes les bonnes choses ont une fin. Le blond entendit un craquement de branche. Quelque chose approchait. Il entendit la créature se stopper près de l'arbre et renâcler fortement. Des bruits de sabot contre une roche le firent sursauté. Le Poufsouffle ne connaissait que deux créatures pouvant faire se bruit : une licorne, ou un sombral. Et lorsqu'il se releva doucement pour voir, il se retrouva face à un sombral. Dommage, le Pouffy aurait bien voulu voir une licorne, mais voir un sombral c'était tout aussi bien. Surtout quand on sait que le cours de Blanchet à ce sujet eut lieu quelques temps avant le décès d'Harsing, comme si elle avait tout prévu.

C'était donc la première fois que le Jaune et Noir pouvait observer cet animal, et il était vraiment que les descriptions étaient plutôt bien formulées. Il comprenait maintenant pourquoi les gens l'associait à la malchance. Pauvre animal, il n'avait rien demandé. Le Blaireau s'avança doucement, main en avant pour tenter de le caresser. La créature sembla docile, et se laissa toucher.

Morgan lui flatta l'encolure avant de s'amuser à passer ses doigts sur les os apparents de l'animal. C'était vraiment une drôle de créature.
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Re: Créatures monstrueuses.
Invité, le  Dim 26 Avr - 17:00

La bête s'était contentée de se diriger vers cette odeur si alléchante, il avait faim... le sorcier s'était assuré d'avoir un estomac bien rempli, mais son envie de chair sanguinolente n'en avait rien à carrer : il n'était pas obligé de dévorer sa proie, il pouvait la mâchouiller, se délecter du goût, jubiler dans le sang, sentir les membres céder sous sa puissance, mordre, griffer, ravager, mutiler, tuer !

Grognant sans retenue, le loup-garou s'approcha avec agilité, le vent face à lui afin de ne pas se faire repérer, qu'il s'agisse d'un être inférieur ou non. Son assurance naturelle était sublimée par cette sensation de puissance, sans la moindre inhibition... Il n'était pas parfait, il était efficace, grosse nuance !

Lorsqu'il fut suffisamment prêt, il s'arrêta, s'affaissant dans l'ombre, laissant du temps à son cerveau pour se remettre de la joie intense qui venait de s'abattre sur lui comme une vague. Devant lui, à quelques mètres, se trouvait DEUX proies ! Un animal et un sorcier, deux en-cas bien différents pour un plaisir varié ! Le loup-garou ne craignait pas les sorts, il se savait suffisamment robuste pour se jeter sur sa proie et lui broyer le bras avant de laisser le temps à l'humain de se défendre correctement...

...Soufflant lentement, puis inspirant à nouveau, il se positionna un peu mieux et bondit. Un éclair noir et grognant s'abattit sur le sombral, un violent coup de patte asséné au sorcier au passage pour gagner de précieuses secondes : l'animal était plus dangereux que le jeune garçon, ses sabots et ses crocs n'étaient pas négligeable... Du moins, tant qu'il était en vie. Le cheval ailé se retrouva bien vite avec une puissante mâchoire accrochée à la nuque. Rurik était trop enragé pour réfléchir, l'animal squelettique ne put se débattre que pendant une fraction de seconde avant que le prédateur ne referme sa gueule avec toute la puissance dont il était capable, tirant avec force pour arracher violemment ce qui était un mélange de peau et d'os broyés.

L'animal pacifique tomba à terre, mort sur le coup, l'immense loup, debout sur le dos de sa proie morte, recracha en grognant : pas assez de sang à son goût ! Comment osait-on lui faire ça ? Heureusement, il y avait l'autre petite créature frêle. Les humains avaient beaucoup de sang, ça il le savait très bien, sans forcément faire appel à son instinct animal.

Quelque chose lui frôla le bras, passant tout près de son flanc, lui chatouillant brièvement les poils... Un sortilège ? Probablement. Si c'était le cas, le sorcier n'était pas doué ou n'avait absolument pas de chance. Tant pis, de toute façon son sort avait été établi au moment où le loup-garou s'était décidé de s'en prendre à lui...

Se ruant en avant, il renversa le jeune Poufsouffle, se joignant d'une certaine manière à cet acharnement envers les élèves de cette maison, à sa manière. Les cris ne parvenaient pas à ses oreilles, il était beaucoup trop aveuglé par la rage. Sous son poids, sa proie n'avait aucune chance de s'échapper, elle était à sa merci...

Bavouillant abondamment, il ouvrit grand la gueule et plongea, faufilant sa gueule vorace vers le flanc de la pauvre victime, y plantant ses crocs sans attendre. Une marée pourpre vint se déverser entre ses puissantes canines, un goût si particulier, si enivrant. La victime se tordait de douleur ? Ah bah tant mieux ! C'était beaucoup plus amusant lorsque les casses-croûte se fatiguaient pour un rien.

** Qu'est-ce...**

La bête s'arrêta, les crocs à quelques centimètres de la gorge de l'innocent : où était-il ? Que faisait-il ? Tout vint se déverser dans sa tête en un instant. Il s'en était pris à quelqu'un, à un élève ! Que faisait cet idiot ici en pleine forêt interdite ? Le mal était fait, il y avait du sang partout. Cette vision faillit le faire replonger dans une frénésie incalculable, mais l'horreur de se voir ainsi, malgré toutes ses précautions, il se redressa et tituba en arrière.

C'était la première fois qu'il était aussi conscient lors de ses transformations : ce corps ne pouvait pas être le sien, si différent, il ne se souvenait plus comment faire pour marcher, courir. Son instinct lui dictait des ordres tous les plus mauvais les uns que les autres, désobéir demandait une volonté d'acier qu'il n'était pas sûr de pouvoir maintenir bien longtemps...

** Le gamin va crever de toute manière ...**

Non, il ne pouvait pas penser ça... On pouvait survivre à une morsure. Lui-même avait réussi, il s'était battu... Mais ce gamin n'était pas aussi robuste que lui à l'époque, et sa blessure était conséquente. Un reflet de la lune lui fit observer un bref instant le visage de l'élève qu'il reconnut aussitôt : le gamin avec la photo débile lors de son premier cours... Morgan Delaube.

Cette image parvint à le raccrocher à la réalité. Il devait partir avant de faire pire, il ne se sentait pas encore capable de contenir cet état de lucidité, il sentait son esprit filer petit à petit. Dans un dernier hurlement destiné à, il l'espérait, amener de l'aide, il détala à toute vitesse, plongeant bien plus profondément dans la forêt : tant pis s'il se réveillait couvert d'acromentules, tant pis s'il ne se réveillait pas tout court... Pour la première fois de sa vie, les remords le tiraillaient comme une lame plantée en plein cœur. Cette situation avait été la sienne de nombreuses années en arrière, et son erreur permettait à l'histoire de se répéter...

Alors qu'il courait, il songea au fait que ses progrès étaient tout de même notables, il était toujours conscient, capable de se contrôler... C'était une bonne chose, non ? Mais à quel prix ?

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Re: Créatures monstrueuses.
Hugo Mourlevat, le  Mar 28 Avr - 13:24

Le Poufsouffle ne savait pas trop encore ce qu'il voulait faire plus tard. Peut être médicomage, ou encore vétéri-mage ? Il ne savait même pas si ce terme existait. Si ce n'était pas le cas, et bien il venait d'inventer un mot ! En tout cas, ce sombral était plutôt sympathique. Il se lassait toucher sans broncher, et Morgan pu l'examiner de la tête aux pieds. Il semblait avoir une petite plaie derrière un genou, alors le Jaune et Noir s'accroupie à côté de la jambe de l'animal. Il dégaina sa baguette lorsqu'un mouvement attira son attention.

Le Blaireau releva la tête lorsqu'une masse sombre atterrit sur le sombral et repoussa violemment le Préfet. Celui-ci tomba sur le dos, un grand coup de racine derrière la tête. Il laissa échapper un grognement mécontent avant de reprendre de l'air dans ses poumons. Sa poitrine le brûlait et un liquide chaud coulait sur ses vêtements. Trois grandes traces de griffure lui barraient le torse. Lorsque le français releva les yeux, il laissa échapper un glapissement terrorisé. Devant lui se tenait un loup-garou en plein repas. Un nœud se forma dans sa gorge et dans son estomac. Il sentit aussi comme des millions de fourmis qui lui dévoraient le corps.

Le benjamin Delaube était vraiment énervé contre lui-même, pourquoi avait-il loupé le double cours potion/Défense contre les Forces du Mal qui portait sur les Loups-Garous ?! Il était maintenant dans une très mauvaise situation, et la seule chose qui lui vint à l'esprit fut de lancer un #Stupéfix en direction de la créature. D'abord, sa main tremblait tellement qu'il en loupa sa cible, et ensuite il n'était même pas sûr d'avoir lancé un stupéfix. De toute façon, ce n'était pas grave, vu qu'il n'avait pas touché.

Le septième année se releva sans attendre et se mit à courir. Ce qui ne servit strictement à rien car la bête réussit à la renverser. Il tomba lourdement au sol en laissant échapper un cri. Des larmes coulaient le long de ses joues. Il était conscient qu'il allait mourir, et il n'avait pas du tout envie que cela arrive. S'il y avait un dieu dans ce monde, qu'avait-il bien pu lui faire pour se voir ainsi châtié ?

Le lycanthrope planta ses crocs dans le flanc de Morgan, sur sa hanche droite précisément. Un nouveau cri lui échappa, cette fois-ci plus long, grave et douloureux. Sa souffrance était indescriptible. Il avait mal. Il avait l'impression qu'une mâchoire d'acier lui broyait le côté, lui aspirait toute sa vie et concentrait un gros point de douleur à cet endroit précis. A force de crier, le Poufsouffle n'en avait plus de souffle. Il respirait rapidement, de façon saccadée. Il pleurait de plus en plus. Ses yeux étaient exorbités et rougis. Qui donc osait-lui faire ça, lui qui s'était fait un point d'honneur à toujours être gentil et clément ?

Le sorcier entraperçu le visage de la bête, se dirigeant dangereusement jusqu'à sa gorge. Puis... Rien. Plus rien du tout même. Du noir, de partout. Était-ce donc ça, mourir ? Sentir la vie vous échapper, sentir une douleur tellement immense qu'on aurait envie de s'arracher la peau et de se brûler la chair pour que tout devienne supportable ? Morgan ne savait plus qui il était, ni où il était. Il était dans un état comateux.

Il s'était évanouie, pour ne plus avoir à supporter tout cela.
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Re: Créatures monstrueuses.
Invité, le  Ven 1 Mai - 19:19

La nuit avançait, le loup-garou s'était réfugié au plus profond de la forêt interdite, espérant ne pas retourner achever le pauvre gamin s'il perdait le contrôle. Les heures suivantes furent un calvaire sans fin : il était trop terrifié à l'idée de laisser à nouveau son esprit animal s'en prendre à cet innocent qui n'avait rien demandé (le sombral, il n'en avait pas grand chose à foutre, en fait...). La bête était puissante et arrivait à lui faire perdre conscience pendant de longues minutes, avant qu'une vague de lucidité pleine de terreur ne lui fasse reprendre le contrôle, vérifiant à chaque fois qu'il n'avait planté ses crocs dans rien d'innocent.

Tous ces efforts eurent raison de lui avant même que sa transformation ne s'achève, lui faisant passer la fin de la nuit dans un état plus proche du K.O. que celui du sommeil. Lorsqu'il ouvrit les yeux, le soleil ne s'était pas encore levé, mais il était fort probable que cela n'allait pas tarder.

« Bordel... » grogna-t-il.

Sa propre voix le figea : c'était terminé ? Il était à nouveau sous forme humaine ? La nuit était passée... Il était vivant, il n'avait rien tué d'autre... Le souvenir de Morgan lui revint très vite en tête. Tremblant de tous ses membres, il se redressa : malgré la nuit atroce qui venait de se dérouler, il ne sentait plus la moindre fatigue, ses muscles légèrement engourdis se réveillaient peu à peu. La lycanthropie demeurait parfois un mystère sur certains aspects, même pour un médicomage...

Il devait retrouver le gamin, s'il n'était pas encore mort de ses blessures, il pouvait sans doute le sauver. Sans réfléchir davantage, il se rua dans la direction inverse du cœur de la forêt : il s'y était enfoncé un peu trop profondément, il ne fallait pas qu'il reste trop longtemps sans sa baguette. Serrant le poing droit, il attendit un instant pour que l'enchantement qu'il avait placé ne fasse effet, ses tatouages changeant de forme pour indiquer une direction. A toute vitesse, bien content d'être en forme, il rejoignit l'arbre devant lequel il avait rangé ses affaires, et arracha sa baguette du sol, s'éloignant à nouveau sans prendre le temps de se rhabiller : chaque seconde comptait.

** Où est-il... Bon sang... **

Paniqué, il retrouva le gamin après avoir passé une éternité (du moins cela lui donna cette impression) à chercher. Toujours étendu au sol comme il l'avait laissé, la morsure était bien en évidence, un triste rappel de la seule attaque que Rurik regrettait. Heureusement, le jeune Poufsouffle respirait encore.

« Si tu m'entends, bouge pas ! Ne fais rien, je vais m'occuper de toi... »

Il ne savait pas si l'élève l'entendait, mais si c'était le cas, il espérant que celui-ci écoute son conseil : son état était critique, il devait conserver ses forces. Pointant sa baguette vers la pauvre victime, il incanta un sortilège afin de garder le jeune homme en vie. S'agenouillant ensuite devant lui, il fit apparaître ce qu'il put pour s'occuper des plaies qu'il avait lui-même causé. Certaines, comme la morsure, ne disparaîtraient pas, des cicatrices qu'il conserverait à vie, tout comme celles que le russe avait au bras et sur le torse. Tout ce que le médicomage pouvait faire, c'était faire en sorte qu'il ne meure pas en perdant tout son sang.

« Vulnera Sanentur... » grogna-t-il en passant sa baguette tout près des plaies.

Il répéta le sortilège une seconde fois, constatant avec satisfaction qu'au moins une partie des blessures se refermaient. Le médicomage n'avait pas sur lui les ingrédients nécessaires pour faire cicatriser entièrement la morsure... Il lui fallait de l'aide, mais il ne se sentait pas capable de l'amener à Sainte-Mangouste dans cet état là, les autres médicomages poseraient trop de questions, et le professeur n'était pas en état de dissimuler la vérité...

Après quelques minutes d'autres soins destinés à améliorer et stabiliser son état, le jeune homme fut parcouru d'un frisson et ouvrit légèrement les yeux. Rurik devait terminer son sortilège, grimaçant légèrement : ce n'était pas le fait qu'il était nu, c'était le fait que Morgan, quel que soit son état, ne mettrait pas longtemps à le reconnaître... Même avec une vision trouble, sa carrure le trahissait...une fois de plus.

« Bouge pas, je vais appeler de l'aide... »

Le professeur n'avait pas souhaité se taire, afin de garder les chances de ne pas se faire reconnaître, il voulait le rassurer, il voulait lui apporter quelque chose, quelque chose que lui-même n'avait pas eu : du soutien.

« Tout va bien se passer, ça va peut-être paraître impossible, intenable au début, mais tu... t'y arriveras... Je suis désolé... »

Grognant légèrement suite à ses trois derniers mots, il détourna le regard. Au sol, la baguette du jeune homme gisait parmi ses cousines les brindilles : d'un geste vif, le sorcier la ramassa et leva le bras. Informulant un Periculum pour faire apparaître une puissante gerbe d'étincelles rouges, il se concentra pour amplifier le sort de manière à ce qu'il soit suffisamment visible, s'élevant au dessus de la cime des arbres. Quelqu'un allait venir à la rescousse du poufsouffle. Après avoir placé la baguette dans la main du gamin, il récupéra la sienne et se redressa...

... Non, il n'avait rien d'autre à dire, il s'était excusé, mais face à ce qu'il venait de faire, les excuses ne servaient à rien. Une vie totalement transformée, ce n'était pas rien. Rapidement, le loup-garou s'éloigna, retournant chercher ses affaires, bien décidé à sortir de cette forêt du côté de Pré-au-Lard, afin de transplaner, très loin d'ici, comme le jour où il s'était fait mordre.

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Re: Créatures monstrueuses.
Hugo Mourlevat, le  Ven 1 Mai - 20:01

Morgan était ballotté dans des rêves qui le rassurait autant que cela le faisait souffrir. S'il rêvait, cela voulait dire qu'il était en vie !

Le né-moldu était dans une pièce ronde, entièrement blanche et, en face de lui, Noa le pointait avec un doigt accusateur.
"C'est ta faute" ne cessait-il de répéter. Le Blaireau se confondait en excuses, suppliant son frère, lui disant qu'il n'y était pour rien, que tout n'était que mensonge. C'est alors que des plaies s'ouvrirent sur tout son torse, son sang dégoulinant sur le carrelage jusqu'aux pieds de son frère. Celui-ci dégaina alors sa baguette et cria "Recule, tu n'es plus mon frère !"

Le Jaune et Noir hurlait, martelant le sol de ses poings. Son frère venait de lui lancer un Endoloris. Le benjamin Delaube convulsait sur le sol, envoyant son sang gicler de partout sur les murs. La salle se teignait de rouge, et l'aîné Delaube riait à gorge déployée, se moquant du malheur de sa victime. "C'est bien fait, ça t'apprendra à me trahir !" articula-t-il entre deux gloussements.


Une nouvelle voix se fit entendre, et Noa disparut, ainsi que toute la pièce.


-Bouge pas, je vais appeler de l'aide..

Cette voix ne lui était pas inconnu. Tout comme le physique de la personne. Le Poufsouffle ne voyait pas très bien, sa vision était brouillée par les larmes et sa reprise de conscience trop brutale. Le français respirait de façon saccadée, cherchant son souffle. La voix de son sauveur le calma un peu. Il n'était pas seul, personne n'allait l'abandonner. Quelqu'un s'était même préoccupé de lui. Mais comment savait-il qu'il était là, et surtout... Qui était-ce ?

La carrure de l'homme ne lui était pas inconnu, même si celui-ci était visiblement nu. Des cicatrices lui barraient le torse. Par contre, un élément trahit l'identité de ce drôle de personnage... Le tatouage qu'il avait sur le bras. Le septième année l'avait déjà vu, en médicomagie. C'était le professeur de médicomagie, Rurik Mkro-Quelque chose ! Quelle vaine, il était tombé sur le bon adulte de Poudlard, celui le plus apte pour l'aider !

Celui-ci ramassa d'ailleurs la baguette du Préfet avant de lancer un Périculum. Le château allait donc être alerté, il était sauvé, ou presque ! Le russe lui rendit sa baguette avant de partir. Ce fut la dernière chose que vu le blond avant de retourner dans l'inconscience... Le postérieur de son sauveur. Quelle belle image.
[Fin de la première partie de ce RP]
Suite de ce RP


Dernière édition par Morgan Delaube le Dim 18 Mar - 23:51, édité 2 fois
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Re: Créatures monstrueuses.
Jude Werther, le  Ven 8 Mai - 22:23


[Pv Logan]
petits bobos au coeur.

je te vois, je te sens, tu m'abandonnes, toi, et toi, et toi
pourquoi rester assise, pourquoi rester bien sagement
comme on nous l'a toujours demandé ?
pourquoi ne pas oublier, pourquoi ne pas se laisser aller ?
ne plus manger ?

je passe furtivement, on ne me voit pas, comme un fantôme, comme une tâche trop superficielle. je laisse mes jambes vagabonder indignement, ma robe me brûler les genoux, mes yeux à même le sol. lorsqu'une ombre apparaît, on s'enferme dans la boîte sanglante, pour sentir la cape se bousculer contre l'échine et le bout du nez, on voudrait s'enrouler les mains contre les bras pour se protéger de tout, du feu flamboyant qui crépite dans l'âtre, des pas qui s'approchent, trop vite, trop fort. absurde, riez, pathétique. je sens vos âmes frétiller de l'intérieur, votre pupille se poser contre cette ossature primitive. le souffle rauque, sur le point d'éclater, échapper les gloussements filandreux et épars.

mes doigts coulent doucement contre les murs anciens, immuables, aux oreilles sourdes mais curieuses, à l'ensemble rugueux et crissant. je ne l'aurais pas, qu'en ces jours où les douleurs sont délicieuses, ce goût sucré de vanille à la framboise, lorsque les sons et les touchés s'intensifient, à les amplifier, à les rendre insupportables pour calmer le reste, pour oublier, oublier l'intérieur. je les envoie valser comme on hurle aux cons, comme on aimerait frapper les personnes qui nous ont fait du mal, comme l'élan premier de se cacher. partons. descendons les marches, partons ! je brûle, je veux geler. si j'ai froid, je voudrai alors brûler. envoyons nos vies valser, dans les ténèbres les plus harmonieuses et violacées. en rythme je descends, mes ongles déchirés par les murs trop rocailleux, mais l'esprit moins troublé.

le froid, la nuit, le silence règne comme la plus impressionnante et passionnante personne qui soit, à l'écoute mais distraite par mieux. j'entends des bruits dingues, tout s'estompe et apparaît à la fois. je marche, je ressers mes coudes, je projète ma poitrine comme une jeune de mon âge sûre de moi, comme les autres. je laisse les notes s'infiltrer en moi. je laisse mes bras m'abandonner. personne pour observer, pour épier, je franchis la barrière dangereuse et excitante... délicieuse et malicieuse forêt des plus attirantes. les branches exiguës et courbées semblent inviter ; comment refuser ? les mystères les plus profonds de cette forêt m'attirent comme un aimant, chacun de mes pas plus assuré, plus je m'éloigne de ce château trop grand pour une minuscule, plus je me sens grandir, plus je me sens maître dans ma maison - sacré freud.

le sentiment de danser contre la terre fourchue, de laisser des traces invisibles sur les cornes à l'odeur de pins sur ces arbres trop grands pour moi, toujours en rythme, les oiseaux hululer en choeur, des pas lointains s'approcher et s'éloigner, mes mains s'abandonner dans la terre boueuse par la pluie encore présente, des frissons dans tout le corps, comme une autre, on se sent mieux, on se sent forte, FORTE, elles chatouillent mes narines, la pluie me caresse comme une mère attendrie, puis comme une ennemie fétide, ou des mots balancés, avalanche dangereuse de sensations aussi contradictoires les unes des autres, ô belle forêt interdite...

je balance, j'sais pas... se laisser aller, juste ça, j'ai chaud doré. j'me sens voler, comme un oisillon pour la première fois, je marche, je cours, et puis j'ai envie de crier. si j'veux crier, je peux ? si j'veux ce que j'ai pas le droit, si je fais des trucs immoraux, je peux ? je me cache derrière mes arbres, les mains pleines de boue, j'essaie d'escalader les arbres mais j'y arrive pas - pas assez forte. au fond, j'ai peur.
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Re: Créatures monstrueuses.
Logan Jameson, le  Dim 10 Mai - 22:03

Hello drakness my old friend.

Le silence fracassant, au fond il fait tellement de bruit qu'on pourrait entendre nos âmes s'envoler. Que faut-il faire quand on a au plus profond de soi une envie de meurtre, tellement puissante, tellement poignante que le blanc de nos yeux devient rouge écarlate. Je me demandais si le côté animal de mon âme ne me jouait pas de mauvais tours. Je pensais qu'il me restait un soupçon de lumière au plus profond de moi, mais elle se faisait manger par la noirceur de mes désirs.

L'obscurité malsaine s'appropriait si bien cette forêt, qu'il était difficile d'imaginer le bonheur ici. Mes pensées étaient comme un cri terrifiant capable de vous glacer le sang, un cri d'effroi à ne plus dormir la nuit. Le mal se sert de vous, le mal vous englobe jusqu'à ce qu'il ne devienne votre plus fidèle allié, il s'accroche à vous jusqu'au plus profond de vous même, jusqu'à noircir la plus petite partie de lumière qu'il reste dans votre coeur, le mal fait si bien les choses qu'il vous laisse imaginer la victoire. Les yeux du serpent brillaient comme deux étoiles, il ne faisait qu'un avec le sol, seulement ses yeux pouvaient être remarqués. Je marchais, accompagné de l'animal, au millieu de cet endroit, mes pas fracassaient le sol, l'atmosphère était pesante, une personne fragile tomberait en sanglot si elle venait à se perdre au coeur de la forêt. Pour ma part je n'étais pas perdu, bien au contaire je savais ce que je voulais. D'inquiétantes idées m'enrobaient l'esprit d'une intense fumée dangereuse, à tel point que des vies étaient en jeu.

Ce soir là, la forêt me paraissait calme, bien trop calme, je sentais au plus profond de moi que ça pouvait cacher quelque chose. Quelqu'un s'approchait, je ne savais pas qui, s'il s'agissait d'une créature de la forêt, d'un élève, d'un professeur, d'un potentiel ennemi en tout cas je sentais une présence non loin. Le bruit des feuilles et du bois craquants sous ses pieds, venaient à moi comme une douce mélodie, une potentiel proie s'approchait de moi et du reptile.

Mes yeux se déposèrent brusquement sur l'animal, je lui ordonna d'aller espionner l'auteur de ces perturbations. La bête se déplaçait gracieusement sur le sol froid de la forêt, elle gagnait du terrain, jusqu'à arriver prêt de la personne, je me trouvais derrière un arbre en attandant le retour du reptile. Je voulais rester discret et attendre le bon moment pour une éventuelle attaque. Le serpent était revenu, sa langue fourchue ondulait laissant sortir des sifflements, en peu de temps il m'informa sur cette personne, il s'agissait en réalité d'une femme, rien d'effrayant pour une forêt comme celle ci.

Une femme? Seule? Dans la forêt? Tout en caressant le reptile je réfléchissais, que faire? La laisser partir? Il en était hors de question. Je n'avais plus rien à perdre, j'étais perdu au plus profond d'un tourbillon d'horreur, mon âme n'étais plus la même qu'avant, le vert de mes yeux devenait noir chaque jour, je ne savais que faire, l'appel du mal était trop puissant je ne pouvais plus résister. Du dernier rayon du soleil jusqu'à la dernière étoile visible, je me transformais en une bête dangereuse, une rage immense s'était enfouie en moi, je ne la contrôlais plus, comme tenir une braise dans le creux de sa main. Le brouillard se mêlait aux arbres, le vent me caressait le visage, je sentais cet air pur gonfler mes poumons, le serpent n'attendait plus que mes ordres pour agir.

J'avais décidé de l'effrayer en sifflant au serpent de lui tourner autour, d'une part pour éviter qu'elle ne va plus loin et d'autre part pour voir à qui j'avais à faire, le serpent s'exécuta, rapidement il rattrapa la jeune femme et se mit à tourner autour d'être, il valsait avec les feuilles sèches se trouvant sur le sol, la pleine lune faisait scintiller d'une fine lumière ses écailles. Je m'avançais peu à peu vers la scène tout en informulant un lumos, je n'étais plus qu'à quelques mètres de la jeune femme. Je l'observais d'un oeil attentif, la lumière de la baguette faisait ressortir le vert de mes yeux et la cicatrice sous mon oeil gauche dont j'avais hérité lors de mon dernier affrontement, je me demandais qui elle pouvait être, une élève de Pouldard? Sûrement, mais une chose était certaine je ne l'avais jamais croisé et je n'avais pas l'intention de la laisser repartir de la sorte.

- Qui es-tu? Et que fais-tu ici? Malheureusement pour toi, ce n'est pas le meilleur endroit pour une randonnée. La nuit s'annonçait longue.
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Re: Créatures monstrueuses.
Jude Werther, le  Mar 12 Mai - 23:10


tout noir, tout gris, tout frais, tout bon. des lumières pleins la tête, fête nocturne, échappatoire, je respire, j'inhale, merveilleusement bon. m'en fiche des bruits, m'en fiche des animaux, eux sont là, m'écoutent, me sondent de l'intérieur, pas besoin de parler, juste se laisser partir. tant pis s'il fait un peu trop froid et que j'ai oublié le gilet en laine, tant pis pour les risques, et les éventuelles conséquences. si cette forêt existe, c'est pour être utilisée, goûtée et choyée à tord et à travers. première fois que j'ose passer le cap, passer les branches sinueuses, laisser les buissons agréables derrière moi et laisser les épines grimper délicatement contre les arbres émoustillés.

du feu, toujours et encore, brûle sur la terre, trace le chemin, emmène-moi avec toi, fais-moi souffler, rugir comme toi. encore.

des bruits, des pas, des couleurs, je n'sais plus si je rêve, entre la mer et l'australie, sur terre perchée haut comme un singe, à m'imaginer escalader les cieux et les cimes des arbres comme une aventurière, laisser le pouls s’accélérer violemment et l'empresser, l'étouffer. un vent de chaleur m’inonde, me sonde comme un vulgaire objet, je vois les rivages lointains, la lune se briser, les murmures s'estomper, m'abandonner.

quelque chose scintille brusquement, tout me ramène au vrai, une fois encore, une fois de trop ? il m'aveugle, une magie extraordinaire me prend par surprise, tous mes membres tremblent et se laisser aller comme on accueille l'extase avec douceur, comme une friandise qui nous brûle un moment, et qui nous ravive les papilles. quelque chose rugissait de l'extérieur, ou de mon intérieur, des bruissements éparses, un animal qui me dévore les tempes, des bruits stridents, comme un râle, une danse, il tape le tempo, du binaire rythmé et poignant. je les vois finalement, enfin ; des émeraudes gelées qui m'hypnotisent, il m'entraîne avec lui. je veux m'abandonner à toi.

je ne sais ce que font mes membres, entre danse et laisser aller, je me laissais aller, encerclée par le beau et attirant reptile, puissant et imposant, à me laisser dominer par plus fin et plus petit, mais plus salvateur. sentir simplement un doux sourire s'afficher contre mes joues, cheveux dans l'air frais, on aurait dit une danse d'accouplement, on aurait dit deux perdus dans l'univers qui s'échangeaient des émotions et des envies, je sentais presque ses yeux couler contre mon corps. quelque chose rompt le spectacle,
qui es-tu? Et que fais-tu ici? Malheureusement pour toi, ce n'est pas le meilleur endroit pour une randonnée. un sifflement strident retentit dans la forêt interdite. en réalité, il provient de mes lèvres suspendues dans le vide. mes pas me menèrent un peu plus vers le reptile, un peu plus vers mon interlocuteur, un grand bonhomme des ténèbres, au coeur noir comme la pierre, mais aux bras tendre comme un bout de nuage opalin, et quand je tire dessus, quand je l'imagine l'effleurer, il se passe un truc inexplicable, comme si du noir et du blanc pouvaient s'allier sans passer par le gris, tu vois ?

les mots prononcés montèrent tranquillement à ma conscience, tandis que mes yeux dévisagent non sans gêne le ténébreux. dans cette forêt, jamais je ne m'étais sentie plus maîtresse de moi, plus certaine de mes gestes et de mes regards lourds de sens, à se sentir grande et gigantesque.
une âme perdue, quelque part où tu te tiens. ce que je fais ne te regarde pas. ne pas pouvoir s'empêcher de sourire, et voir le rire venir, et sentir les cordes vocales chatouillées par des fils invisibles, je pouffe comme une écervelée, une écervelée au sang chaud bouillant. tourner en rond en harmonie parfaite avec l'animal, le danger en pleine face, sans quitter les yeux du grand ténébreux, à l'en défier du regard. croque moi, si tu le peux. si tu le veux. je suis sûre que tu n'en es pas capable. et j'aurai voulu lui envoyer les ondes qui se dégageaient de moi ; j'aurai jamais su comment faire. remodeler, gommer la lune, rendre l'obscurité plus saisissante, se laisser piéger, englober, prise au piège, les yeux scintillants de désir dans l'obscurité.

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Invité, le  Ven 10 Juil - 23:33

PV avec cette grosse bête de Morgan Delaube


La nuit avait étendu son immense manteau sur la Terre. Symbole cosmique du temps écoulé. C'était une journée en moins sur le compte de la vie de tous les sorciers d'Angleterre. Et même du monde, par extension logique. Toutefois, alors que certains allaient rejoindre la béatitude du sommeil, ça n'était pas le cas de tout le monde. D'autres âmes, attirées par les méandres de la déambulation nocturne pointaient le bout de leur nez dehors. Une truffe humide humait l'air entre les arbres, rattachée à un pelage immaculé et fournit. Les oreilles pointues se dressèrent en direction d'une branche qui craquait. Un lapin, sans doute. La bête blanche était immobile dans le silence intact de la Forêt Interdite.

Avec grâce, elle bondit, perdant son allure de statue réaliste. Elle était aux trousses de la bestiole qui avait eu le malheur d'attirer son attention. Lorsque l'on était une proie, on devait apprendre à se faire discret pour survivre. Ce lapin avait commis l'irréparable. De la cime des arbres, on ne voyait qu'un éclair blanc déchirer l'opacité de la nuit. La chienne galopait à un rythme soutenu, flairant sa piste de temps en temps. Elle changeait parfois de trajectoire, sûre de savoir où ses pattes la guideraient. Et subitement, la cible entra dans son champ de vision, grignotant un brin d'herbe. Les aiguilles des pins odorants constituaient un parfait coussin naturel qui amortissait la majorité de ses mouvements. Ce serait au poil pour l'effet de surprise.

Ses crocs claquèrent, et des os craquèrent. Une volée de corbeaux coassant quittèrent l'arbre au pied duquel l'Animagus venait de mettre à mort la petite créature. Ca avait été rapide, elle n'avait même pas pu couiner. Elle tuait rarement pour le plaisir. Elle avait toujours fait en sorte de contrôler cette partie bestiale de son soi-animal. Pour ne pas se perdre dans son instinct. Il se trouvait qu'elle raffolait particulièrement de la chair crue de lapin. Ses mâchoires de carnivore arrachaient avidement la viande, recrachant les petits os. Ses babines ivoires étaient toutes maculées de sang, et elle avait l'odeur de la mort dans le museau. Par réflexe animal, elle s'ébroua avant de continuer sa balade à l'air frais.

Souvent, lorsqu'elle se transformait, elle aimait venir crapahuter dans ces bois. On y rencontrait beaucoup de créatures intrigantes, comme les centaures qu'elle voyait parfois au loin. Elle n'avait jamais osé aller les saluer, ces chevaux humanoïdes à la sagesse infinie. La chienne avait eu la chance de ne jamais tomber sur une créature qui aurait pu être un prédateur pour elle. Jamais elle ne s'était sentie menacée, dans ces bois. Il s'en dégageait une sorte de sérénité qu'elle n'avait ressentie que sous sa forme canine. D'ailleurs, elle n'avait jamais exploré cet endroit quand elle était encore élève à Poudlard. Bien trop trouillarde, la gamine.

La lune était d'un rond parfait cette nuit-là, trônant au milieu de l'éther saupoudré d'étoiles. Les rayons argentés déformaient les ombres des arbres, des taillis et même la sienne. Elle paraissait grande et imposante. Plus qu'une jolie race de chien. Elle avait la silhouette spectrale d'un loup au pelage entretenu. Soudain, sa truffe pointa dans l'air. Elle reniflait quelque chose... Une présence humaine. A cette heure-là? Il fallait être bien courageux pour s'aventurer dans les bois à la nuit venue. A pas de loup, la Samoyède se dissimula dans l'ombre d'un tronc d'arbre. L'inconnu courait comme un dératé, il ne remarqua même pas sa présence. Intriguée, la bête blanche décida de le suivre.

L'idée était de ne pas se faire repérer. Mais le jeune homme -c'était ce qu'il semblait être- paraissait tellement absorbé dans sa course. Aucune chance qu'il se soucie d'elle. Néanmoins, elle le pista à bonne distance ; on ne savait jamais. La course-poursuite dura quasiment une heure. Finalement, il s'était arrêté sous un gros érable, dans une partie assez reculée de la forêt. L'Animagus se tapit près d'un buisson volumineux, puis l'observa en respirant tranquillement. Il n'avait vraiment pas l'air bien, en tout cas. Qu'est-ce-qui pouvait amener un sorcier à venir se perdre au beau milieu de la Forêt Interdite? Elle allait bientôt le découvrir, peut-être à ses propres dépens...


Dernière édition par Anthéa Dowell le Mar 1 Sep - 21:41, édité 1 fois
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Re: Créatures monstrueuses.
Hugo Mourlevat, le  Sam 11 Juil - 16:18

RP avec cette petite boule de poil de Théa.


Scientifiquement, la peur est définie comme un état affectif plus ou moins durable, pouvant débuter par un choc émotif, fait d'appréhension  et de trouble, qui accompagne la prise de conscience ou la représentation d'une menace ou d'un danger réel ou imaginaire. Aussi, il existe de très nombreuses peurs : l'arachnophobie, l'agoraphobie, l'achluophobie (peur de l'obscurité), etc... Mais s'il y avait bien un adjectif pour caractère la peur de Morgan, c'était celui de l'Algophobie. Aussi, il eut été normal que le Blaireau se fasse porter pâle toute la journée. Il prétexta une indigestion pour pouvoir aller se reposer, malgré le fait qu'il n'avait pas mangé une miette depuis le jour d'avant.

Le soir même, le Jaune et Noir n'eut pas beaucoup de mal à sortir discrètement de sa Salle Commune. Les examens approchants, tout le monde était concentré sur les révisions. Il se faufila en toute discrétion jusqu'au parc. La semaine avait été longue, et il avait eu du mal à se procurer du Tue-Loup. Cette fois-ci, il avait préféré ne pas faire appel à Mkrovsk. Il voulait faire ses propres expériences, même si ce n'était que sa deuxième nuit. De toute façon, l'ex-Préfet s'enfoncerait trop loin dans la forêt pour pouvoir en ressortir et blesser quelqu'un. Il valait mieux qu'il ne blesse personne d'ailleurs, car sinon il s'en voudrait jusqu'à la fin de ses jours.

Le jour déclinant à une allure trop rapide pour le français, celui-ci prit le parti de courir pour s'enfoncer au plus profond de la Forêt Interdite. Écrasant des feuilles et des branches mortes au passage, il vit quelques animaux s'enfuir. Des prédateurs pourraient attaquer, certes, mais ils risqueraient de le regretter. De toute façon, le benjamin Delaube n'était toujours pas habituer à son autre soi, son MrHyde. Il n'avait pas encore conscience de sa force et de sa rapidité sous cette forme.

Haletant comme un bœuf, le septième année s'arrêta contre un arbre. Il pressa sa main contre son ventre, tentant de faire partir un point qui le faisait atrocement souffrir. Le moment fatidique approchait de plus en plus, ce qui mit le pauvre lycanthrope dans un état de panique. Sa tête lui tournait et sa respiration se fit de plus en plus rapide. Des milliers de fourmis lui grignotaient l'estomac, puis le ventre. La panique le fit choir sur ses genoux, et c'est alors qu'il releva la tête.

La lune était belle, sous son voile blanc. Cette sphère gigantesque avait plus de pouvoirs qu'elle ne le montrait. Elle avait le pouvoir de transformer un homme en bête.

Un premier cri déchira l'air, suivit d'un autre puis rapidement d'un troisième. De monstrueux craquement résonnèrent à travers les bois. La douleur était insoutenable, il n'y avait aucun doute. D'abord un croc, puis un autre se présentèrent dans la bouche du malheureux. Il était en boule au sol. Ses jambes s'arquèrent, sa pilosité augmentée et un fin duvet de poil brun s'installa sur tout son être.

La créature se releva, s'appuyant sur une patte, puis sur une autre. Un rugissement se fit entendre.

Pourtant, le Poufsouffle avait encore le contrôle de son être, aussi préféra-t-il ne rien faire. Cependant, il ne pouvait pas passer toute la nuit sans bouger, il allait vite s'ennuyer. Heureusement, une drôle d'odeur flottait dans l'air. Celle d'un chien. Le loup-garou tourna la tête en direction d'un buisson non-loin. Si on regardait bien, un pelage blanche se détachait du vert des feuilles. Il ne serait donc pas seul cette nuit.
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Re: Créatures monstrueuses.
Invité, le  Sam 11 Juil - 23:01

Assise confortablement, la Samoyède croisa ses pattes. D'un œil attentif, elle détaillait toujours l'adolescent à bout de souffle. Il n'était qu'à quelques mètres d'elle. Il aurait pu facilement la voir si il avait tourné la tête. Mais il semblait bien trop préoccupé. Par quoi, au juste? Elle pouvait entendre sa respiration. Lourde, saccadée. Il avait sans doute trop bu, et s'apprêtait à vomir. Ah, ces jeunes. Ils en faisaient toujours trop. Bientôt, les rayons de la lune vinrent briller sur son dos. Et elle assista à quelque chose de tout à fait inédit.

Le jeune homme se mit à hurler, faisant voler en éclat la tranquillité de la forêt. Mais qu'est-ce-qu'il avait celui-là, à la fin? Méfiante, la bête blanche se recula dans l'ombre. Son cri était empli d'une souffrance profonde. Ce n'est que lorsque la transformation physique débuta qu'elle réalisa ce qu'il se passait. Le sorcier qui se tenait devant elle quelques minutes auparavant n'était plus. Il avait laissé place à une toute autre chose. Une créature immense, dressée sur ses pattes arrières. Des griffes tranchantes, des crocs acérés. Le loup-garou tourna son regard d'un bleu profond vers elle.

Elle frémit sous son pelage aussi argenté que l'astre lunaire. Lui, il demeurait immobile, après avoir rugit de toutes ses tripes. Un avertissement lancé à toutes les proies potentielles aux alentours. Ca ne faisait aucun doute ; le monstre lupin qui la couvait du regard était le plus gros prédateur, ce soir. Pour se sentir moins en retrait, l'Animagus se leva sur ses pattes. Rien à faire, il était toujours aussi imposant. Sa musculature était impressionnante. Plusieurs fois elle l'avait regardé de bas en haut, de haut en bas. Elle ne faisait vraiment pas le poids si il décidait de s'en prendre à elle. Vraiment pas.

Heureusement, la chienne se souvenait de certaines choses concernant les sorciers maudits par la lune. Ils avaient tendance à être agressifs plus facilement avec des humains. Incapable de reconnaître leurs proches, par exemple. Mais les autres animaux leurs apparaissaient comme leur égal, ou un truc dans le style. Silencieusement, elle espérait ne pas se tromper. Elle couinait dans sa tête en imaginait ses mâchoires puissantes s'enfoncer dans son flanc. Il fallait qu'elle agisse, qu'elle fasse quelque chose pour détendre l'atmosphère. Ou du moins, pour éviter une mort atroce. Et atrocement douloureuse.

Sans réfléchir davantage, elle avança précautionneusement. Prête à bondir en arrière et à détaler au cas où. Contre toute attente, la créature lupine se laissa approcher, non sans émettre de léger grognement. Elle tendit son museau vers lui, et s'imprégna de son odeur. Sa truffe huma l'air qui l'entourait pendant quelques instants. C'était comme ça que les êtres canins faisaient connaissance. Par déduction logique, on pouvait admettre qu'ils étaient cousins. Un loup, un chien. Qui faisait la différence à la nuit tombée?


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Re: Créatures monstrueuses.
Hugo Mourlevat, le  Dim 12 Juil - 14:34

L'animal ne lui était pas inconnu, un genre de loup ou de chien. Rien de bien agressif quoi. Surtout qu'il était blanc comme la neige, or le blanc est censé représenter la pureté. D'ailleurs, celui-ci se leva pour s'approcher. Morgan, ou plutôt la créature qu'il était devenu, émit un petit grognement, comme un "bonsoir". Cela ne sembla pas alerter l'animal qui s'approcha quand même pour le renifler. Que faire ? Faire pareil ? Faire ami-ami ? Pourquoi pas. Après tout, il allait peut-être passer la soirée avec le chien.

Le lycan poussa un nouveau grognement avant de se jeter en avant. Il voulait jouer à la "bagarre". Cependant, il n'était toujours pas habituer à cette forme, aussi au lieu d’atterrir devant l'animal, il retomba en arrière, la tête dans le buisson. En fait, il était totalement ridicule, les fesses en l'air à vouloir sortir sa tête des feuillages. Poussant un grand coup avec ses pattes arrière, il partit en arrière et sentit sa tête percuter le sol, pas bien violemment, heureusement.

Bien sûr, tout ce vacarme ne passa pas inaperçu, aussi le courageux oiseau qui ne s'était pas enfuit lors du rugissement se risqua à partir. Sauf que bien sûr, il passa devant le loup-garou qui le prit pour un nouveau partenaire de jeu. L'oiseau fut bien vite mis à mal, périssant sous les pattes de la créature poilue. Celui-ci reposa le piaf et le poussa avec son museau en direction du chien. Peut-être qu'il avait faim ? Après tout, c'était rare de voir un chien dans la Forêt Interdite.
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