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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Les couloirs :: Bibliothèque
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La nuit dans la bibliothèque
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Invité, le  Lun 17 Oct - 3:38

Une nuit à la biblio feat : Caelan Donnelly & Mordann Watkins

Caelan avait de très gros regret à propos de cela. Qu'est qui lui était venu par la tête ? Sortir la nuit pour aller dans la bibliothèque, c'est de la folie pure et simple, mais il avait envie de le faire. Sa mère lui avait expressément dit de ne pas briser les règles. Il avait déjà désobéi à cela. Quel ingrat il faisait, mais ce n'était pas le moment de penser à cela.

Il se rendit jusqu'à la bibliothèque, durant le peu de temps qu'il avait passé à l'école, il avait toujours voulu y aller, mais il y avait toujours tant de gens. Ça le gênait un peu, il adore lire, mais seul et dans le silence. Ce n'est certainement pas en pleine après-midi avec des élèves cinq ans plus vieux que lui qui le rendra plus à l'aise à s'y rendre.

Il se demandait surtout quel genre de livre il pourrait y avoir, il chercherait surtout ceux concernant les créatures magiques. C'était surtout cela qui l'intéressait. Le problème reste tout de même qu'il n'a absolument aucune idée où chercher. Le ou la responsable de la bibliothèque devait être au lit. Il avait emmené une lampe de poche moldu avec quelques pilles dans son sac.

Caelan espère que personne ne viendra, un élève comme un professeur. Quoi que, en toute réflexion, il serait probablement moins grave que cela soit un élève, car cela voudrait juste dire que ça serait un briseur de règle. Donc, pas très susceptible de le dénoncer, par contre, un préfet, ça serait aussi pire que tomber sur un enseignant. Il fallait qu'il soit prudent.

Il se dirige vers les rayons, et il réfléchit. Il commencera dans la rangée des " C'' " pour " Créatures Magiques ". Il va voir s'il peut y trouver quelque chose à son goût, mais il n'ira pas jusqu'à le voler. Il a tout de même quelques valeurs. Il vient seulement pour les voir en avance et pouvoir en emprunter un le lendemain. C'était tout. Concentré sur sa tâche, il ne remarqua pas d'autres bruits de pas dans la bibliothèque.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Invité, le  Lun 17 Oct - 4:18

Un son de porte que l'on ouvre avec la volonté de ne faire aucun bruit. Des bruits de pas étouffés. Une faible lueur provenant d'une baguette. Et un jeune Serpentard, en dehors du dortoir, largement après l'heure du couvre-feu. Il n'en était certainement pas à son premier coup d'essai mais c'était la première fois qu'il le faisait pour aller... étudier ?

Cela faisait quelques après-midi qu'il travaillait avec une jeune Gryffondor avec qui il s'était lié d'amitié... enfin... si on peut appeler ça comme ça. Cette dernière avait apprécié sa manière de réagir et il n'avait pas compris pourquoi, elle avait décidé de lui donner quelques cours particulier. La dernière leçon concernait un sort à lancer... Il lui avait demander une manière d'appuyer ses propos et elle lui avait présenté ce fameux sort. Elle lui avait précisé qu'avec ce dernier, ses paroles resteraient graver dans l'esprit de sa victime. Après l'avoir tester sur des vulgaires rats, effectivement, isl n'avaient pas l'air bien, aussi rongeurs soient-ils. Mais qu'en était-il sur les humains ? L'objectif était de faire peur à la cible : la mettre dans une position tellement inconfortable que chaque mot qu'on lui prononçait sonnerait comme un coup de poignard et deviendrait une obsession. Sympa pour intimider quelqu'un, non ? Seulement, Mordann n'avait aucune idée de l'intensité de la peur que cela pouvait provoquer. Il était donc à la recherche d'information sur ce sortilège, à la bibliothèque. Il avait privilégié la nuit car de telles recherches le jour, c'était loin d'être discret. Il préférait prendre le risque de se faire prendre à déambuler de nuit que de chercher des détails sur ce genre de sortilèges.

Dans la nuit, il entrevît une faible lumière à travers une étagère. Rapidement, il éteignit sa baguette, retenant sa respiration dans l'obscurité dans laquelle il était. A pas précautionneux, il s'approcha du bord de l'étagère, pour apercevoir d'où venait la lumière. Elle provenait d'une lampe torche moldue. Le détenteur était un jeune élève, probablement le même âge que Mordann. Il ne distingua pas les couleurs sur sa tenue et ne sût pas de quelle maison il venait.

Le jeune Serpent se décida à amorcer le dialogue mais l'inconnu n'ayant pas décelé sa présence, il ne fallait pas qu'il se montre d'un coup, de peur de le faire crier et d'alerter quelqu'un. Il se saisit donc d'un livre à sa disposition, qu'il fit glisser par terre, dans la direction opposée à la sienne, entre deux autres grandes étagères de livres. Son objectif était simple, attendre que le jeune vérifie d'où venait le bruit en s'aventurant entre ces deux étagères, le suivre et se rapprocher discrètement derrière lui et lui passer une main sur la bouche, avant de pouvoir s'adresser à lui. Son plan lui semblait réalisable et à part fuir, c'était le seul scénario qu'il envisageait même possible. Après avoir lancé le livre, il croisa les doigts de sa main gauche, tenant fermement sa baguette de la droite, attendant la réaction du jeune délinquant.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Invité, le  Lun 17 Oct - 13:35

Caelan marchait lentement dans la rangée de livres, cherchant toujours un livre qui l'intéresserait. '' Chemin de Traverse : Histoire "' non. '' Chats noirs, un mythe ou un fait ?''. Certainement pas. Il avait l'air d'être dans les " CH'' ", donc il décida d'avancer plus loin dans la rangée pour trouver les " CR'' ". Il avait un mauvais pré-sentiment comme si quelque chose de très désagréable allait bientôt se produire. Il avait surtout peur que quelqu'un le surprenne à se promener la nuit. Il ne voudrait pas qu'on le prenne pour un délinquant ou un truc du genre.

Soudain, il entendit un livre tombé d'une étagère. Cela le fit sursauter, il était en stress. Il réfléchit pendant un moment, puis décida d'aller voir d'où venait l'origine de ce bruit. Le livre n'était certainement pas tombé par lui-même. C'était peut-être un certain fantôme qu'il ne nommerait pas qui y était pour quelque chose, il aime bien faire peur aux gens celui-là, mais pourtant, la bibliothèque n'était pas un endroit où il allait d'habitude. En fait, de ce qu'il savait, et qu'il avait entendu. Il n'y a pas vraiment de fantôme qui vient ici, on les retrouve principalement dans la Grande Salle lors des repas, ou dans les corridors. Alors, si ce n'était pas eux, qu'est qui avait fait tomber ce livre.

Il arriva près du livre, peut-être était-ce le vent? Il n'y a pas de courant d'air. Il réfléchissait, mais aussi peu prudent qu'il fût, il ne remarqua pas que quelqu'un le suivait.

Il y eut un moment de silence avant que ces deux individus entrent de manière plutôt brutale en contact. Caelan sentit une main lui couvrir la bouche, il y eut un moment de surprise, où il ne sut pas trop quoi faire, justement surprit. Ensuite, son instinct de survie à prit le dessus. Il avait vu assez de film pour savoir que se faire couvrir la bouche par un inconnu, dans le noir, était loin d'être une bonne chose. Il n'avait pas particulièrement envie de se faire enlever aujourd'hui. Il se mit à se débattre, mais il échappa sa lampe de poche, qui se brisa au sol. Tout redevint noir. Après un moment, il réussit à mordre la main de son assaillant pour le faire lâcher prise. Il s'éloigna de lui, puis il se retourna vers l'individu. Il prit maladroitement sa baguette, puis fit de la lumière pour le voir plus clairement.

C'était un garçon d'à peu près son âge, il n'y voyait pas grand-chose, mais il arriva à distinguer qu'il était en vert. Un Serpentard, Caelan n'avait pas de préjugés particuliers sur les maisons, mais il préférait que seule la nuit, dans une bibliothèque sombre, il préférât ne pas tomber sur Serpentard. Il n'en avait pas entendu des choses géniales. Bégueillant, n'arriva que demander ceci, ni plus ni moins.

- Que-q-qui...êtes-v-vous ?
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Invité, le  Mar 18 Oct - 0:50

Bien que l'inconnu n'avait pas l'air d'être un pro de la gonflette, il se révélait malgré tout mieux formé que Mordann, qui de son côté restait assez frêle. Il est donc normal que ce dernier perde l'avantage rapidement après lui avoir placé la main devant sa bouche. Mais de là à le mordre... Mordann en gardait encore des marques de dents. Il l'observa saisir sa baguette, éclairant rapidement la zone entre les rayonnages pour voir son attaquant. Il devenait visible mais le lanceur de sort aussi. Un Poufsouffle. Jeune, cela se confirmait. Lorsqu'il ouvrit la bouche, ce ne fût que pour parvenir à bégayer :

- Que-q-qui...êtes-v-vous ?

Il n'avait pas très l'air dégourdi celui là. Mordann lui répondit aussitôt en chuchotant :

- Mais tu vas te taire, oui ? On va nous entendre !

Ainsi, il n'était pas le seul, à cette heure tardive, à se promener dans le château. Se forçant d'être plus sympathique qu'il n'avait donné l'illusion à la première impression, il s'approcha de nouveau vers l'autre élève, tendant la main.

- Je suis... Matthieu Woog, premère année à Serpentard, comme tu peux le voir. Et toi ? Qui es-tu et que fais-tu ici en pleine nuit ? Tu cherches quelque chose ?

Il avait volontairement donné une fausse identité. Après tout, il était dans l'illégalité et ne devait pas risquer de se faire dénoncer tant qu'il n'était pas certain des intentions de son interlocuteur.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Invité, le  Mar 18 Oct - 2:16

Il tenta de reprendre ses esprits, et il tente de comprendre la situation actuelle dans laquelle il se trouve. Très visiblement, il n'était pas tout seul dans la bibliothèque. Il avait fait de la lumière avec sa baguette et avait vu plus en détail l'autre élève. Donc, la situation n'était pas super, il était plus ou moins coincé dans une bibliothèque sombre, avec un élève qui ne lui semblait pas très sympa. Insistons sur plus ou moins coincé>>, car techniquement parlant. Il pourrait sortir de la bibliothèque, elle n'est pas verrouillée, mais par contre, s'il sortirait, il risquerait fortement de se faire prendre, donc pas très génial pour lui. Il réalisa que c'était plus prudent pour lui de rester et prendre sa chance.

L'autre élève répondit assez sèchement, mais en chuchotant à sa précédente question.

- Mais tu vas te taire, oui ? On va nous entendre !

Il le savait cela, c'était à lui de ne pas lui faire peur...
Par contre, en effet, s'il voulait ressortir de là, il faudrait qu'il baisse le ton, et qu'il ne fâche pas cet individu, se faire un ennemi d'un Serpentard était plutôt très bas dans sa liste de priorités. Quand il allait reposer sa question en chuchotant, l'autre répondit.

- Je suis... Matthieu Woog, premère année à Serpentard, comme tu peux le voir. Et toi ? Qui es-tu et que fais-tu ici en pleine nuit ? Tu cherches quelque chose ?


Oh... Matthieu Wog. Il ne connaissait pas vraiment les autres élèves, mais il était plutôt certain de n'avoir pas entendu ce nom à la répartition, ou peut-être que c'était un deuxième année. Quel drôle de nom pour ce visage, il trouvait que cela ne collait pas, mais il ne questionna pas plus. Il n'avait pas envie de rester dans cette bibliothèque plus longtemps que nécessaire et s'il se faisait prendre, au moins il ne se ferait pas punir seul. C'était au moins cela comme consolation.

Il réfléchit à comment répondre à Matthieu, fallait-il qu'il lui dise toute la vérité ? Il n'avait pas raison de ne pas le faire, ce n'est pas comme s'il était venu dans un but maléfique, ou qu'il avait vraiment quelque chose à cacher. Donc, au final, autant dire la vérité. Bien, entendu, cela ne sortit pas avec autant de confiance qu'il l'aurait souhaité. Au moins, il avait chuchoté.

- Je m'appelle C-Caelan, je suis un p-premier année de Poufsouffle, j-je viens ici la nuit, parce qu'il n'y a personne. Je cherche un livre sur des créatures m-magique.

Bon sang Caelan, se dit-il. Pourquoi n'est tu pas capable de faire au moins UNE phrase sans bégayer?
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Invité, le  Mar 18 Oct - 7:15

- Je m'appelle C-Caelan, je suis un p-premier année de Poufsouffle, j-je viens ici la nuit, parce qu'il n'y a personne. Je cherche un livre sur des créatures m-magique.

Le jeune Poufsouffle semblait terrifié... et cela inspira une idée à Mordann. Peut-être qu'il pouvait l'aider dans ses recherches ? Quoiqu'il en soit, la priorité était de le rassurer. Même si l'idée de l'utiliser comme cobaye pour son sort lui est passé par la tête, en l'état actuel des choses, il pouvait difficilement infliger la peur chez une personne déjà si intimidée et sur ses gardes. Les créatures magiques ? Pourquoi pas... ça peut être instructif.

Le serpentard sourit gentiment pour mettre en confiance son interlocuteur. Il ralluma sa baguette pour devenir pleinement visible. Avec une voix plus timide, il s'excusa :

- Enchanté Caelan. Je suis désolé de t'avoir fait peur... mon objectif était simplement que... tu te baladais seul dans la bibliothèque, en toute infraction apparemment... *Mordann sourit plus fortement, il était lui même dans ce cas et il ne s'agissait nullement d'un reproche* si tu m'avais vu comme ça, directement... je prenais le risque de te faire aussi peur qu'ici mais que tu cries de surprise... je pense pas non plus que tu aurais choisi cette deuxième option.

Puis après s'être excusé sincèrement, il décida de rajouter une pointe d'humour :

- Et quelle mâchoire tu as ! J'ai cru que j'allais perdre ma main. Les aligators ne t'arrivent pas à la cheville !

Il avait abandonné toute intention mauvaise dans son apparence et son visage. Mais pour être sûr de rassurer son camarade, il ajouta :

- Tu veux que je t'aide pour tes recherches, maintenant qu'on est là tout les deux ?

Il ponctua sa phrase avec un léger clin d'oeil amical, passant sa main dans ses cheveux bouclés d'un air géné.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Evan, le  Jeu 1 Déc - 11:14




Une route incertaine.
With Asclépius


~ J'avais reçu une lettre bien étrange. Dans sa tournure, une écriture rose guimauve à vomir accompagnée d'une photo d'un ourson multicolore. Donnant au tout, une allure entre l'étrange et le sérieux. Le ton heureusement, avait témoigné quant à lui, d'un bon esprit si je puis dire ainsi. Un de mes élèves, parmi les plus brillants, m'avait sollicité par rapport à une phrase que je lui avais dite. En soit, l'idée ne me dérangeait pas, mais bien que j'avais moi-même posé ses fondations, je devais avant de bâtir l'édifice, bien mesurer mon interlocuteur.

~ Le souvenir de Stonehenge me revînt. Quelque part déjà, suite à cette rencontre, j'avais pu jaugé un peu le potentiel du garçon. Et cette sortie non autorisée m'avait laissé penser qu'il pourrait s'intéresser à toute forme de magie. Pourtant je ne pouvais me permettre d'évoquer la magie noire ouvertement avec tout le monde. Ma position restait fragile, et je ne pouvais me permettre de la remettre dans les mains du premier venu.

~ Mais Asclépius démontrait par son allure, outre une richesse d'esprit plus large que la moyenne, un véritable intérêt à tout ce qui ne semblait pas être étudié dans des cours dits normaux.  Il faisait partie des élèves prometteurs de l'école.

~ Il m'avait donc invité, indirectement, à ce que je l'éclaire. Il prétendait vouloir approfondir ses connaissances, que mes cours lui avait donné l'envie d'aller en ce sens. Aussi je devais m'en assurer. Je lui avais donc donné rendez-vous à la nuit tombée, dans la bibliothèque. Non pas parce que c'était un des rares sujet libre à cet endroit... Mais parce que s'il daignait à répondre favorablement à mon invitation, cela serait déjà une preuve en soit, de sa volonté à évoluer, en faisant fi des règles établies.

~ Je lui avais donc fait parvenir une lettre à l'image de la sienne, où la dérision avait été pièce maitresse de mon chef d'œuvre, pour répondre à ses interrogations. A l'heure venue, au jour que j'avais convenu, je me trouvais dans la bibliothèque vide d'élève, attendant celui qui prétendait vouloir devenir autre. Un instant, je me retrouvais à sa place, moi qui avait été élève au moment d'embrasser la magie noire. Assis à une table j'attendais, un livre devant moi au préalable cherché, et, en guise de test d'entrée, deux verres sur la tables posés, une bouteille à leurs pieds...

~ J'étais l'examen. Il était le sujet. Il ne manquait que l'encre et la plume. Et l'écrit alors, commencerait...
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Invité, le  Mer 7 Déc - 2:02


A ce qu’il paraîtrait, quand on envoie, on reçoit. Façon ordre naturel des choses. Un peu comme une loi, universelle… Comme celle de la gravité. Un objet qui tombe, un objet que l’on reçoit… Quoique, pas forcément un objet. Une force, plutôt. Qui attire, à soi, après avoir envoyé, à l’autre.
A l’autre, c’est important.

Pour Asclépius, les êtres autour de lui étaient des gens. Quelques rares se distinguaient ensuite de la masse, et étaient perçus sous ses orbes glauques comme des « autres », une altérité qui piquait sa curiosité, ses interrogations, sa fascination… Une altérité avec qui il avait envie d’être en contact, tout en souhaitant la repousser ; c’était source de tensions, bénéfiques, à son sens, parce que ça permettait toujours une création… Soit une rencontre, une discussion… Dans tous les cas, cette tension des deux forces alter, lui faisait vivre des instants languissants, d’une éternité en particules.
Les gens, de manière générale, l’indifféraient au plus haut point. Il ne se souciait guère de ce qui se passait autour de lui, du bruit de la masse et des mouvements de la foule. Quand on vit seul, au sommet d’une tour d’ivoire mentale… Evidemment…

Il avait donc envoyé une lettre, à un alter, fut un temps. Ecriture conforme à son envie du moment, mais un ton plutôt sérieux. Comme toujours, lorsqu’il était question d’en savoir plus, d’en apprendre en plus… D’être en mesure de… De… Pouvoir réaliser, peut-être, un de ses objectifs futurs… Pourquoi pas… C’était pas interdit d’y songer ou d’y rêver, si ?
L’alter lui avait répondu. Mieux, il avait joué le jeu. Ça séduisait son côté « metteur en scène », que les autres, acceptent d’être acteur, dans son jeu de rôle grandeur nature qu’on appelle communément « la vie ». Il avait apprécié, l’attention de son professeur, et n’avait guère tardé pour encadrer à la fois la lettre verte, et la photo qui allait avec. Dommage que ses chaussettes à lui, ne puissent égaler cette dernière… Faudra qu’il en touche un mot à Albert, à l’occasion.

Il allait, à l’inconnu, le cœur léger, comme d’habitude… Le sourire chantant, le regard pétillant… C’était son visage usuel. Ça le fatiguait moins que les autres, d’adopter celui-ci. Car, dans celui-là, il rêvait. Et puis, c’était tellement simple, d’actionner la machine organique… Cette orange mécanique qu’il était, à la pulpe si fine, qu’il était dérisoire de la percer.
Il avait dîné, dans la Grande Salle, puis s’était reposé, dans une autre salle, toute aussi commune que le reste. Seul trait de son individualité ? Ses pieds, qu’il gardait nu. Parce que, voyez-vous, pour lui, les chaussures en cuir, vernies, c’était signe d’entrave sociale et sociétale. Tous les héritiers qu’il croisait dans les soirées mondaines, où il dansait nombres gigues verbales, avaient de ces chaussures. Et l’esprit tout aussi ciré qui allait avec. Pas grand-chose à en tirer.

Lui, n’avait rien à craindre de ce côté-ci : peu faisaient fi de son existence ! Personne, même ! Ça lui facilitait la vie. On allait pas demander son avis au troisième fils supposément cracmol de la famille, si ?
On se rassure comme on peut.

Il aimait, la sensation de sa voûte plantaire, qui épousait les formes des dalles silencieuses du château endormi. C’était calme, ça prêtait à la rêverie, ça aussi. Il se serait bien arrêté un instant, mais il avait à faire, avec son professeur.
23h, dans la bibliothèque.

Le voici.
Vêtu de son uniforme sans plis, ses pieds dénudés, son chapeau posé sur ses boucles anémiques, et son regard embrumé qui voguait façon galion à la dérive, sur les différents points d’attache de la scène – allant du livre à la bouteille, de la table aux verres –, avant de s’amarrer au port qu’était son professeur.

Temps de la parole.
Acte I, scène 1
Evan et Asclépius
La nuit, dans la bibliothèque

« - Ecce homo, professeur. »

Etudiant, debout, de l’autre côté de la table.
Regard qui porte sur l’altérité.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Evan, le  Jeu 8 Déc - 13:22

Tit Tac, l'horloge tourne,
Celle de l'existence, ses secondes silencieuses,
Qui voient défiler les épreuves, les attentes,
Les joies, les pleurs, les heures creuses,
Les attachements dans celles démentes.

Tic tac, le candidat est là,
Aux pieds nus qui rentre en ce lieu,
Sans bottes, mine d'élève face au Destin,
S'il veut découvrir de la magie le Merveilleux,
Il devra m'écouter et absorber mon festin.

Tic Tac, l'heure s'arrête,
Le face à face se fait, la confrontation se vit,
Et dans son salut Homme se cherche,
Peut-être est-ce sa façon, son envie,
De me dire qu'il est ce que je recherche.

Tic, Tac, Tic, Tac... Tout se tait.

~ Je le regarde. Atypique est le mot juste. Pas un sourire, pas un bonjour. Rien. Si. Après une minute qui s'éternisa, je l'invitais, d'une main ouverte, à s'ancrer face à moi. Poser ses voiles, se dévoiler, ce que j'attendais de lui, sûrement il le savait. Je saisis la bouteille, récipient de l'Obscur. Je remplis les deux verres, lui en tendit un.

- Pas de règles ce soir. Inutile de te dire que ce qui se dira ici ne sortira pas d'ici. lui dis-je. Pas de règles pour ceux qui veulent tout savoir. Je suis curieux. Nous ne sommes pas revenus sur un chapitre que nous avons pourtant tous les deux vécu. Stonhenge. Que t'a apporté cette expérience. Comment t'es tu vu suite à cet entrainement ? Et comment te vois-tu aujourd'hui ? Il doit comprendre que je pourrais lui nuire si l'envie de faire l’inverse le prenait.

Tic Tac, l'horloge repart,
Elle fait de la vie un test,
J'attendais ses mots comme fontaine l'eau,
Qu'il me livre ou délivre plus qu'un geste,
Qu'il me montre être prêt à remplir le sceau.

Tic Tac, le sceau du sacrifice,
De ce qu'il est pour ce qu'il peut être,
Son sang, son passé, pour colorer cet argent,
Et pouvoir laisser la place à un nouveau paraître,
Qu'il exposerait alors aux yeux des gens.

- Santé ! J'avais levé mon verre à hauteur de sa tête. Je me foutais de savoir s'il aimait cela ou non. S'il voulait ma confiance, il devait savoir quel en était le prix. S'il voulait la vérité, il devrait me montrer.

Tic Tac, les minutes passent,
Pas de masque, les bagages mis à plat,
La Raison qui tutoie le cheminement sombre,
A la frontière du pays où sommeil tout éclat,
Où l'on peut vivre à la beauté de ses ombres.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Invité, le  Ven 9 Déc - 1:48


Long, le temps languissant de l’attente.
Fugace, la fuite futile des sagaces.
Deux, un présent,
Un moment

Instant d’étude, dans le lieu consacré à la connaissance. Mise à portée, des plus passionnés. Epanchements studieux recherchés, et âme en peine comblé.
Le dos droit sur ses pieds nus, la voûte de sa pulpe épousant la poussière du sol, le regard d’une eau glauque. Regard amarré sur l’altérité proche, dans l’attente,
Subtile
Indéfectible,
Tangible, dans les particules de poussière qui se meurent, dans ce rayon de lune, qui perça la robe de moire de la nuit, et le reflet de la vitre.
Le bruit du soir, s’était fait silencieux, dans le cœur de l’aspirant. Nulle chouette, nul vent, nuls remous.

Quand, enfin, il put, voiles tendues de ses paupières, faire briller un rayon pailleté, à la surface du trouble de son regard.

Il prit place,
Face
à
Face

L’araignée agile du bout de son membre, lui servant à attraper, vint accueillir le récipient obscur, loin de la clarté du dehors. En ce lieu, où le son de l’horloge, à l’allure de moustaches sévères, sonnait, implacable, à la manière du marteau d’un Rhadamanthe ; les perceptions, étaient en demi-teintes. Celles apportée par les particules de poussière, dansantes, sous le mélancolique rayon lunaire, empêchait la vision claire, mais non celle éclairée.
Pas de distinction, dans la libation future. Seulement une acceptation.

L’alter, évoque les règles :
Dit qu’il n’y en a pas,
Dit qu’il n’y a nulle traîtrise de permise,

L’alter, il évoque des règles.
Un sourire.

Il est curieux, l’autre, il demande. S’interroge. Souhaite, la baissée des voiles, maintenant le navire amarré près du sien. Barque, près d’un galion. Pas de voiles, sur une barque. Un voile, sur l’eau glauque qui pétille à la surface.

Il écoute, l’apprenant. Celui qui, d’un geste doux, retire son chapeau : découvre son chef bouclé, pour poser le couvreur sur des genoux revêtus d’un sombre scolaire. Tête à l’air, l’araignée, qui s’amuse, à faire tournoyer le liquide dans le récipient, en valsant, avec ledit récipient.
C’est échoué, si une goutte s’écoule en-dehors.

Temps de l’attente, pas encore de la parole : il attend, à son tour, oblique, obligé.
Puis,
Un verre levé, qui fait battre les voiles d’un coup de vent.

Il hésite,
Toujours

Puis, naturel, amical, la coque se tord, et un crissement du bois s’en échappe : le faciès se distend, actionne les muscles de ce visage n’exprimant qu’une rêverie maline, audacieuse, douce, taciturne, inquiète, oubliée, perdue, égarée, vacillante, tremblante, fière…
En quelques respirations, un rire, venu de la cage thoracique : un bruit de xylophone, non loin des poumons

« - Santé ? Vous buvez à la santé ?
C’est d’un ridicule !
Quelle idée de boire à la santé, quand on a la maladie de l’idéal !

Vous savez…
L’idéal devient une maladie, dès qu’il cesse d’être une force.
»

La dernière note de l’instrument, en suspension dans l’air nocturne, s’estompe.

« - C’était une aventure, Stonehenge.

Plaisir du mot qui coule sur la langue, en une appropriation jalouse.

L’on change, à chaque instant. Je n’étais pas le même hier, que maintenant. Et là, je ne suis plus le même que celui que j’étais lorsque j’étais debout : j’ai changé, d’état.

Alors…
Je me suis vu, fatigué, heureux, peut-être. C’était d’un amusant fou… De celui, qui vous fait succomber… Un enchantement, l’on pourrait dire… ça a un charme fou, Stonehenge

Mais, pour faire une rétrospection…
J’ai, un peu plus d’expérience, désormais. J’ai dansé, en tension, contre d’autres, lorsque la dernière année scolaire se mourrait…


Danse du duel,
Enchevêtrement des tensions, avec son alter, Vacuitas.

Et puis, d’autres événements.
Maladie, physique. Le rappel de ma condition consanguine.

Maintenant, si je devais être de nouveau face à l’un de vos charmants amis à écailles… J’agirai différemment. Peut-être ? Je le dis, maintenant, à cet instant, mais, passé vingt-trois heures, cette nuit, en sera-t-il autrement ?
»
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Evan, le  Ven 9 Déc - 11:11

~ Je l'observe. Chapeau enlevé qui dévoile ses formes bouclées. Ce couvre chef de sagesse. Répondra-t-il ? Avait-il entendu ? Compris ? Oui. Je vis sa main, si tant est qu'elle avait avancé d'un sillage incertain, s'emparer du liquide qui se posait à lui en défi. Je l'avais instauré. Je le forçais à me montrer que rien ne l'arrêterait. La magie noire ne mérite pas de doute. Où dès lors elle n'est plus respectée.

~  Je le vois un temps hésitant. Comme s'il attendait que je lui dise "En fait je déconnais". Mais non. Je restais impassible, je scrutais ses moindres mouvements. J'analysais. Quelque part je notais. Un examen d'entrée. Où la récompense était, un nouveau lui. Un horizon, une nouvelle limite, un semblant de raison.

Il but.

~ Je vis qu'il n'avait pas l'habitude, et je laissais un rictus s'échapper. Ce n'était pas moqueur non. Puis, j'écoutais. Je ris à ses première syllabes, j'apprenais à ses secondes. A le connaître plus, par sa philosophie. Quand la sagesse fait que l'idiot n'est plus, dans la parole, l'homme est. J'aime sa métaphore sur l'idéal.

~ Puis il voyage. Vers ce cercle de pierres qui l'avait senti, observé, en Dames muettes. Un temps passé qui observait un temps à venir. Il me conte, me raconte, lui. Quand l'être humain se juge et se voit, avec véracité, se tait la critique. J'en appris plus sur lui. Maladie qu'il me dit.

Il se tut.

En question rhétorique.

~ Il m'observe. Mon verre d'une traite s'en alla, et je le fis heurter la table. Je me resservis. J'assemblais un puzzle de mots, les pièces étant son exposé. Puis je m'exposais.

- Nous sommes tous malade de quelque chose ou de quelqu'un. De l'espoir bien souvent. Se regarder en face, criant Hier, c'est se voir demain. Plus d'expériences, oui, évidemment. Je me tus et ouvrit le livre devant moi. Un livre quelconque. Il n'était là que pour l'exemple. Il était une vision. Je l'ouvris à sa moitié, pointant du doigt la page à gauche du garçon. C'est Stonhenge. La rainure du milieu, c'est toi aujourd'hui. La page de droite, c'est toi demain. Mais entre la rainure et la page de droite qu'y-a-t'il ? Uniquement tes choix.

Je bus.

- La magie, ce n'est pas que ce que tu apprends pendant ta scolarité. On t'enseigne un chemin, celui que l'éducation a voulu. Mais est-ce celui que tu veux toi ? La magie à ses extrêmes. Ici on ne t'enseigne qu'un seul d'entre eux. De tout temps, que cela soit chez les moldus ou chez nous, on juge ce que l'on ne connait pas. Tous les jours des exemples sont visibles. La magie fonctionne sur le même principe que l'humain. Des sortilèges sont catalogués, enfermés, dans un sac que le Ministère considère comme interdit. Une boîte de Pandore. Mais qu'en est-il réellement ? Je considère que la véritable réponse doit être donnée au jugement de chacun. Et toi ?

Je me tus.

Sans question rhétorique.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Invité, le  Ven 16 Déc - 12:48


L’être se dévoile en symphonie, face à l’alter. Promiscuité en face-à-face et illusion d’une commisération.
Dehors, le vent qui souffle, les bruits de la nuit qui pénètrent son esprit en écho, comme s’il était en milieu subaquatique, qu’il percevait mal les sons. Etat incubé. Dans cette bibliothèque, en membrane de papier, c’était un peu comme une renaissance, qui s’offrait. Ou, du moins, la possibilité de recommencer… Ou de commencer, autre chose, que son vécu n’irait pas entacher. Il n’avait certainement pas vécu assez longtemps pour avoir quelque chose de lourd à traîner derrière lui… N’est-ce pas ? Pas de traumatisme en date… Ou, alors, il n’avait pas été prévenu de cela…
Il ne s’en rappelait plus bien, mais ce n’était pas l’instant passé qui comptait à l’heure actuelle, étant donné qu’il s’était déjà écoulé dans le Sablier imperturbable de Chronos. Il aurait aimé, parfois, être ce grain de sable.

Pas de sursaut, au son de la coupe contre le bois. Seulement la coupe, la sienne, qui tourne entre ses doigts. Tempo langoureux. Appréciation de ce contact sensible. Parce que c’était un Objet, non un Sujet, qu’il tenait au creux de ses doigts.
Observation, toujours, de l’altérité, qui s’exprime : discours moins fragmentaire que le sien. Expérience assumée. Vécu présent.

Maladie de l’espoir…
Il sourit dès les premiers mots. Dans sa tête, une mélodie entraînante, qui lui fait tapoter une pulsation sur la surface du bois.

Puis, tempo de la démonstration… Scientifique… Par l’exemple, faire découvrir son point de vue, pour convaincre, persuader. Lui, observe, du haut de sa tourelle mentale. En ivoire et en argent. Des toiles d’araignées dans les coins.

Déglutition.

Invitation explicite,
Au Jugement…

Il tressaille, au souvenir de son hystérie passagère, dans la Cabane hurlante, mais ne fait pas de vagues. Elles sont contenues dans deux orbes, fichées dans des amandes. Amandes elles-mêmes cernées par de lourdes poches d’anxiété.
Tempo toujours calme, presque réfléchi.

Il délaisse le verre et prend le livre : sans se soucier de ce qu’il aurait pu lire entre les lignes de l’ouvrage quelconque, il arrache une page de façon méthodique, presque médicale. Ça laisse une déchirure, scarification du papier. Puis, appliquant sa pensée, il trempe deux doigts et deux phalanges dans le liquide contenu, s’en imprègne la pulpe, puis trace des arabesques selon son désir enfantin du moment sur les deux pages du livre.
Puis, le retourne à l’enseignant, en le fixant, rondeau des tensions.

« - Votre exemplum manquait de fantaisie, sir.

Pas une critique, presque un reproche.
Presque : il demeurait un être poli et policé, face à une entité plus imposante que lui.

Je ne veux ni juger, ni me faire infantiliser par un dogme. Je considère que cela fait partie de ma liberté fondamentale, d’être humain, de pouvoir connaître l’interdit… Et d’en assumer par moi-même les conséquences. Je n’ai nul besoin d’une Institution pour cela : seuls ma volonté, mes possibilités, et mes choix.

Il penche la tête sur le côté, et les boucles de soie glissent, tranquille. Envie de capter le rayon de lune qui joue avec le verre de la fenêtre et les nuages.

Je ne me contenterai pas d’entrouvrir la boîte, pour y jeter un coup d’œil timide, si elle venait à entrer en ma possession. Je soulèverai le couvercle, puis réduirai l’objet en petits morceaux de poussière. Des particules d’interdit, qui iraient flotter dans les narines des honnêtes gens.

Sourire fugace de l’impression d’avoir répondu autrement à la question posée. »
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Evan, le  Ven 16 Déc - 15:18

Silence muet. Seule l'obscur, qui rôde en dehors des fenêtres éclaircies par la lueur du dehors, est Paroles. Pour peu que l'imaginaire les entendent. Des ombres qui se dessinent sous les passages des nuages. Des immersions de la lune, qui, joueuse, vient donner de la couleur aux vêtements de celui qui me fait face. Avant de partir à nouveau se cacher, derrières ses habits grisâtres que le vent faisait avancer.

Mystère face à Mystère

Je reste comme le silence. J'observe, essentiellement. Cherchant des bribes de son essence, dans ses gestes continuellement. Je scrute ce parchemin, qui se trouve là par chemin, sans savoir en quelle direction aller. Le savais-je moi ? J'avais autrefois pris cette route pour m'en aller. Un aller simple aux multiples émois.

Un instant nos regards se confrontent. Sonnette retentit. Le temps ralentit. Moi ,toujours attentif. Whisky. Juge. De qui ? De lui, de moi. D'ici. Ce n'était pas un élève face à son professeur. Ni un disciple devant son maître. Là, nul besoin de paraître. La franchise se faisait l'Annonceur. La vie était seule maitresse, autorité suprême, de tendresse et tristesse, qui écrivait l'être en poème.

Mots face à Mots

J'attends sa réaction. Je le vois abandonner son verre. Petit homme passe à l'action, pour définir son repère. Il arrache une page du livre. Je m'en fous il m'appartient pas. Je trouve cela juste étrange. Je m'interroge. Serait-il ivre ? Et chancelant dans ses pas ? Il tient un miroir de l'histoire, puis plongeant ses doigts dans le nectar, il finit, par dessiner sur ce parchemin maintenant souillé. L'arrogance fait affronter la vie sans ciller.

- Votre exemplum manquait de fantaisie, sir.

Il me regarde. Je n'esquissais pas l'ombre d'un sourire. J'ai envie de lui mettre une baffe. S'il croit que je suis là pour rire. Il peut me sortir, toutes les élocutions qu'il voudra, ça ne changerait pas. Je me racle un instant la gorge. Il venait de perdre un point.

J'écoute les restes. Ses restes. Ostensible peste. Je comprends le sens de la maladie qu'il me crache au visage. J'ai tutoyé les mêmes rivages. La magie noire m'a mit en esclavage. Il me répond sans me répondre, comme l'oreille qui m'aurait écouté sans tout entendre. J'aime une partie de lui. Une autre, j'aimerais l'effacer de ma main. Mais c'était le boulot des années, qui se feraient Plume, sur son Demain.

Je levais la voix

- As-Clé-Pius... Underlinden... Troisième du nom...

Je remplis mon verre de whisky. Je remplis le sien. Sans le quitter des yeux. Je n'y cherchais pas d'approbation. Je suis Roi vers cette destination. J'y déposais un ordre. Montrer un peu à son cœur le désordre, quand pour une cause on se dit prêt à aller jusqu'à la damnation. Ou à la condamnation. Je fermais les yeux. J'avalais une bonne partie du contenu de mon verre. Je posais mes deux mains à plat sur la table.

- La vie n'est pas un jeu ! Ici, pour toi, peut-être ! Mais en dehors de ces murs de pierres, tu ne serais rien de plus qu'un renard perdu au milieu d'une plaine enneigée ! Tu ignores tout de la vélocité du monde extérieur. Ça ! dis-je en m'exclamant tout en lui balançant au visage la feuille qu'il avait arraché. Ça, en dehors de ces murs, c'est une faiblesse ! Un livre ne sera jamais une vérité aussi forte, que celle que t'apportera ton expérience ! Tu veux connaître la magie ? Tu veux voir ce que beaucoup craignent ?

Envie face à Envie

Je terminais mon verre. Je lui fis un signe de tête pour qu'il boive également. Puis je me reculais, m'écartant de ma chaise. Je sortis ma baguette. Je visais la porte d'entrée que je verrouillais à l'aide d'un #Collaporta. Puis je me décalais de la table, et je pointais ma baguette sur Asclépius.

- Lève toi. Et montre moi. Montre moi de quoi tu es capable ! Montre moi ce que tu es capable de faire, pour découvrir qui tu es, et qui tu peux être...


Temps de la maitrise.
Acte I, scène II
Asclépius et Evan
La nuit, dans les tourments de l'être

Je montrais la voie
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Invité, le  Ven 6 Jan - 17:30


Toutes mes excuses pour le retard.
Un peu de musique ?

Ce n’est pas dans le silence nocturne que l’on entend le gazouillement d’un oisillon. Même si, silence il n’y avait pas. Quel mensonge.
Dodeline du chef, tandis que la feuille tombe, souillée, déchirée, il trouvait que cela faisait un bon exemple de l’être. Celui d’en face, ou celui de derrière. Les deux, probablement, l’un ou l’autre, empoignant à deux mains les sillages du demain, vers les lendemains. Désert des échéances : soleil des indépendances.
Soleil à la lumière obscure. Oxymore assez explicite, pour juger du Sujet d’en face.

Il a frémit, quand son patronyme prononcé, réveilla en lui les peurs passées. Le temps écoulé, dans cette chambre scellée, un bel après-midi de Juillet. Les rayons du Soleil sous les jalousies et le cœur qui bat au rythme de la Terre qui sommeille, tandis que l’oiseau, dans son nid de tilleul, près de la fenêtre, embaume ses tympans et vient flétrir la résistance de ses tourments.
Tourbe, bourbe et chuintement.

Il est calme, le néophyte, dans cette salle d’étude, face à l’entité, menace incertaine, impalpable, qui commande, ordonne, instaure des règles et fait monter l’envie en pics de gaz dans la chaudière. Il le voit, attiser le feu avec le tisonnier et les bûches de bois qu’il lance épisodiquement dans le brasier de son Envie, à lui, de Mystère, du Lendemain incertain… Du Passé dont on se détache : larguez les amarres, on débarque pour l’Inconnu. Les voiles ne portent pas les souvenirs : simplement le berceau d’une mélancolie passagère.
C’est bien pour cela qu’il boit.
C’est bien pour cela que ses mains tremblent.
C’est bien pour cela que ses yeux brillent.
C’est bien pour cela, que dans les rayons lunaires, son expression semble avide.

La jeunesse et la répulsion de pulsions, de passions : possibilité d’une libération des chaînes dans lesquelles il s’est lui-même institué. Possibilité de libérer le brasier, de partir en fumée, de ne plus être embrumé… Ouvrir les fenêtres des deux côtés… Prendre un coup de ventoline expérimentale, pour accepter et faire corps avec sa maladie, de l’Idéal…
Il lui propose, il le tente, il prend, sans hésiter.

Il a bu, une gorgée, il n’est pas habitué. L’alcool lui brûle le gosier, les sinus, le nez bouge en mustélidé, mais il ne flanche pas. Sa baguette serrée à senestre, les sens aux aguets, des réminiscences de ses duels passés… De ces moments arrachés à une monotonie choisie… Possibilité que l’excitation qu’il ressentait soit perpétuelle… Possibilité de pouvoir accélérer le tempo… Possibilité de pouvoir changer de métronome… Ou s’en défaire…
A lui sa propre symphonie…

Mais, il n’avait pas l’intention de suivre la partition,
Pour cette scène, tout du moins : à voir avec la suivante.
Ou, à l’acte suivant.

« - Ecoutez-vous le battement qu’insuffle votre cœur ? Est-ce lui qui tape dans votre crâne et vous fait Pandore ? »

Levé des polygones étoilés, dans son occiput à lui : il voit les couleurs, tout autour, qui cavalent, la passion au bout de la baguette.
Il lance un #Incendio, sur son verre d’alcool, ne prend pas le temps de se féliciter d’avoir visé avec précision, et lance un #Oppugno sur le projectile inflammable direction l’entité professorale.

Frisson de l’Interdit dans l’échine.
Patience stoïque de l’esclave qui connaît la douleur des chaînes, et sait qu’un jour, viendra une Libération. Par lui-même. Par la tête. Epictète.
Vague sourire, tremblements. Sur ses gardes, il prend le parti de filer dans les rayons : pour jouer avec l’adversus, l’alter et la lune aux amants multiples.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Evan, le  Sam 7 Jan - 17:58

Je regarde l'Affront.

Ce petit être qui ne sait encore, sur la Grande Pendule, où se placer distinctement. La lune elle-même ne veut être son testament, juste les secondes incertaines qui attendent son discours, quand il lèvera fièrement son arme. Oui, là, baguette dans sa main, le verdict tomberait, le couperet de sa jeunesse à celui de ses possibilités, serait lié.

Je regarde l'Incertitude.

Dans ses yeux nébuleux qui s'accrochent à des rêves passés. Alors que seuls comptent les Présents. L'instant se vit et non s'espère, ou se rêve dans des branches illusoires à des arbres imaginaires ! On s'écrit dans les actes, pièce de théâtre, ou simple pellicule de film coupé, l'étalage de l'Être se fait dans les travées de l'expérience.

Je regarde le Doute.

Il boit. Encore. Comme essayant de familiariser à son gosier, cet abreuvement qui résonne en conte interdit. Un livre occulte oublié des temps, ou banni, qui là s'entrouvrait à ses yeux imaginatifs, sans qu'ils ne sachent si se plonger dedans, était une bonne chose ou un aller simple à la damnation.

J'entends son Horizon.

« - Ecoutez-vous le battement qu’insuffle votre cœur ? Est-ce lui qui tape dans votre crâne et vous fait Pandore ? »

J'écoute. Je saisis. Comme lui. Cette partition musicale aux notes désordonnées. Nous sommes sur cette portée, des explorateurs et des égarés. Blanche ou noire. Accrochés au Temps qui s'enfuit, nous sommes des fleurons d'espérances, et des parasites au but opaque bien qu'à la silhouette ébauchée dans le ciel.

Je regarde la Détermination.

Je souris. Enfin il se lève. Enfin il se voit. Enfin les secondes meurent dans l'étouffement des pensées, remplacées par les actes. La scène se déchaîne. Les instruments dansent sans nul repère. Les chants se confondent en langues oubliées ou interdites. La cacophonie s'empare de la Raison. La réalité se trouve au bord de la Folie.

Je regarde le Courage.

Le verre s'embrase. D'habitude il embrase. Mais là, flamme se fait son adoratrice, et le verre alors oratrice, du tournage machiavélique qui serpente dans sa tête. Je ne cille pas, j'attends. Le récipient parcours la distance qui nous sépare, laissant dans l'air une trainée éphémère flamboyante. Mot murmuré. Bouclier bleuté. Qui vient briser le projectile. Eclats s'évaporent tout autour, à la mort de la flamme et au liquide répandu.

Je regarde l'Adversaire.

Ses jambes sont portées par l'envie du jeu. Alors que le seul gain à récupérer et sur lui-même. Je le vois qui va chercher couvert des rayons comme dans une forêt d'arbres. Une bibliothèque n'était-elle pas cela ? Une forêt d'arbres détruits. La vie ne nécessite pas de règles précises. Alors je l'entrevois au travers d'ouvrage et le vise. #Repulso.

Je regarde l'apprentissage de l'Homme.

Elève. Professeur. L'un était l'autre. Je l'apprenais. Il m'enseignait. Dans cette danse aux visages indistincts. Les masques bordés par les nuances des convictions. Le chant des mots de papier, devenant le champ des chenilles qui attendaient de devenir papillons. Quelques pas, disparition derrière une étagère, bataille dans Poudlard.
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Re: La nuit dans la bibliothèque
Invité, le  Lun 9 Jan - 22:45


Apprend,
Aux dépends,
Des tourments,
Persistants,
Irritants,
Enseignant,
D’un instant
Un moment
Du Présent.


Jeu d’observation de l’autre, de piste, dans le boum-boum des cœurs erratiques : les chœurs fanatiques, sur le Tempo donné. A tris suivre le métronome, on oublie les pas de côté : les pas du chemin divergent, celui où la route n’est pas tracé dans les herbes et les fourrées. Celui où les cailloux écorchent les pieds par milliers. Celui où le pénitent, à genou, pieu et abaissé, apprend l’humilité, sous la course du soleil dans son Ouranos des Lendemains. Il voir et espère le matin, sans compter sur son chagrin. Fardeau d’un autre temps, que ce ballet à quatre temps, enivrant, semble porter, au présent.

Il sautille, en ressort rouillé, allant sur le côté, puis, de se prendre le sortilège en plein fouet. N’a pas vu, ou n’a pas esquivé. Sous la clarté de la Lune et l’obscurité poussiéreuse de la connaissance scolastique, il se sent protégé. Il se sent apprenant. Il se sent capable de recevoir et d’émettre des coups, à des conséquences diverses. Possibles. Capable. En être qui se fait Sujet et acteur d’une action qu’il a toujours laisser dérivé, par goût des rivages des amertumes.

Il pèle l’agrume, du bout de ses doigts, et croque dans l’orange mécanique. Sur sa chair, le rayonnage contre lequel il a trouvé l’étable. Dans la paille, il s’est endormi, et entre les lèvres, il s’en est sorti. Un roulement sur le côté, il tâche de ne pas se blesser le talon, du verre fracassé. L’alcool dans les sinus, le gras dans les cordes, et ce goût de cuivre, de fer et de rouille… Métallique… Qui lui coule dans le gosier, tandis qu’il passe le bout d’une langue ténue, sur ses lèvres déchirées.

Les sillons de sa face en sommeil, il veille, vise, surprend, et envole le #Deprimo contre un rayonnage, puis un autre, en dominos.

Le gerbiage des bibliothèques répand les bavures d’encre et de papier, tandis que son esprit ne perçoit que la trompe d’un éléphant, appelant, au clair de lune ?

Il attend, l’apprenant.


Sur son chemin, des choix : celui de la détermination au Lendemain a été pris. Celui du combat à venir, est plus timide, plus ténu, moins présent, plus sourd, dans le crâne irrigué qui bat en boum-boums chaotiques.


Le bruit, il l’effleure : imbibé de la poussière de ce savoir. Cet Inaccessible, que l’Alter lui laisse toucher du doigt.

Il n’ose, il attend.
Le moment, d’un éveil.
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