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La nuit dans la réserve
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Re: La nuit dans la réserve
Invité, le  Dim 2 Juil - 15:28

RP avec Philouw (dont j'ai le LA).

Assis dans mes appartements, je fixais les flammes dans la cheminée. De plus en plus chaque soir, je me perdais dans mes pensées, toutes occupées par une seule et même personne, Azénor. Tout cette semaine, j'avais essayé de l'attraper dans un coin, pour échanger quelques mots avec elle, mais encore une fois elle m'avait évitée, prenant soin de ne jamais passer près de ma salle de classe. Cette situation me rend fou, parce que je ressens le besoin de la voir, je pense à ce baiser que nous avons échangé, et j'ai envie de recommencer. Et je sais qu'elle aussi, sinon pourquoi m'éviter, hein ? Il ne me manque pas grand chose pour l'avoir, quelques heures tout au plus, mais elle ne souhaite pas me les accorder. Alors je vais devoir me créer cette opportunité tout seul.

Je lève les yeux et les posent sur mon elfe, absorbé par des tâches ménagères. Notre relation était devenue tendue depuis cette soirée en compagnie d'Alhena. Je peux comprendre pourquoi, tout n'a pas été agréable pour l'elfe cette soirée-là. Avant, nous discutions, il m'occupait, maintenant il se contente de faire son devoir, sans y prendre de plaisir. Ça ne me gêne pas. Ce n'est qu'un elfe, de toute façon.

- Lawson ! criais-je d'une voix sec et puissante.

Le petit être sursaute, et émet un petit cri de surprise. Il se retourne et me regarde droit dans les yeux, son regard est effrayé, il tremble légèrement.

- O.. Oui mai..tre ?

Sa petite voix se fait hésitante, il semble terrorisé. N'aurait-il pas la conscience tranquille ? Je laisse un rictus s'échapper de la gorge. Pathétique.

- Trouve la directrice des Gryffondor pour moi. Ne te fais pas voir, et rapporte moi sa position.

L'elfe ne dit rien, il se contente d'acquiescer en silence puis s'enfuit via la porte d'entrée.

Je reste immobile cinq minutes encore après son départ, puis je me lève et commence à me préparer. Je prends une douche, pour lavée la saleté accumulée tout au long de cette journée, puis j'enfile une chemise propre, de couleur noir, et un pantalon beige. Je me fais classe. Je me fais beau. J'achève ma coiffure lorsque l'esclave magique revient dans les appartements de son maître. Il a le sourire aux lèvres, visiblement fière de ce qu'il vient d'accomplir.

- Madame est dans la bibliothèque, Mons..

- Ouai c'est bon. Je veux que tout soit nickel quand je rentre, je compte revenir accompagné..

Je claque la porte en prononçant ce dernier mot. J'accélère le pas, essayant de me dépêcher. Il doit être près de 23h, je ne sais pas ce qu'Azénor fait à la bibliothèque, mais elle risque de ne pas y rester très longtemps. Je monte les escaliers quatre à quatre, me stop à l'entrée de la bibliothèque, histoire de reprendre mon souffle, devenu saccadé suite à cet effort, puis pousse la lourde porte. Immédiatement, je repère la lueur d'une bougie au loin. C'est là que se trouve Azénor. J'attrape un ou deux livres au hasard, puis me rapproche de sa position.

- Qui.. ?

Je prends mon air le plus surpris possible et sort ma tête de l'allée dans laquelle je me trouve. La belle est assise à une table ronde à deux ou trois mètres de moi, mon regard se plonge dans le siens.

- Et bien et bien.. le destin semble nous mettre, encore une fois, sur la route de l'autre.

Je lui fais un clin d'œil et me positionne en face d'elle, assis sur une chaise. Mes pieds touche les siens.

- Que fais-tu ici si tard ? Il y a d'autres façon de s'occuper aussi tard le soir.
Azénor Philaester
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Re: La nuit dans la réserve
Azénor Philaester, le  Dim 2 Juil - 18:23


Je suis allée à la bibliothèque ce soir. Pourquoi? J'en sais trop rien, pour me retrouver seule, changer du quotidien, celui de mon appartement, et puis souffler un coup, écrire sur un carnet ce que je n'ose pas dire vraiment. Une petite table ronde, une bougie,  une bouteille d'eau, une plume, un encrier, des parchemins reliés pour en faire un support d'écriture. Finalement c'est tout ce dont j'ai besoin. Je rature quelques lettres, j'ai ce prénom incessant en tête, mais je n'arrive pas à l'écrire. Je n'arrive pas à savoir quoi dire. Tout ça parce que je n'arrive pas à savoir quoi penser. Une semaine que je l'évite alors que j'aurais pu choisir de l'aimer.
Puis je relève la tête d'un bond. J'ai cru entendre un bruit. J'ai agrippé ma baguette automatiquement. Je balaye les lieux sombres du regard. Le silence de la nuit retombe. Je me suis installée exprès dans la Réserve, pour que personne n'ose venir m'y embêter. C'est quand même fou. Ou serais-je la folle qui entends des voix. Probablement. Je replonge alors ma tête dans mon journal, baguette affaissée puis déposée sur la table en bois clair.
Je relis mes notes d'il y a quelques années. Voila un bon bout de temps que j'ai perdu inspiration. Je revois des souvenirs, j'en sourie à certains, je m'en pince les lèvres pour d'autres. Et je perds dans mon passé un temps que je ne saurai vous compter.

Et puis je lis. Encore. Sourire en coin pour une page, larmes aux yeux pour une autre. Je suis une sentimentale, malgré tous mes efforts pour m'en empêcher, j'aime, je déteste, je hais. C'est comme ça, je l'accepterai un jour. Pas ce soir.
- Et bien et bien.. le destin semble nous mettre, encore une fois, sur la route de l'autre.

Un sursaut.
Cette voix.
Qu'est-ce-que tu fais encore lààààààà
Si plongée dans mes pensées je ne t'ai pas vu venir. D'un geste vif je ferme mon calepin, plongeant mes yeux dans les tiens. Une nouvelle fois. Ce dernier mois Ian y'a un paquet de truc qui ont changé pas vrai. Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis, oh le lourd cliché. Mais les clichés sont devenus clichés simplement parce qu'ils ont marché, c'est sur.
Tu t’assois en face de moi et j'ignore tout à fait ton clin d’œil. Va falloir creuser Ian, creuser, si vraiment ce que tu veux c'est moi. Et puis qu'est-ce-que tu fous là, pour le coup. J'ai choisis l'endroit le plus improbable, pour être seule. Seule au monde. Et te voilà, encore, à épier ce que je fais. Je crois plus au hasard Ian Benbow.
- Que fais-tu ici si tard ? Il y a d'autres façons de s'occuper aussi tard le soir.

Je me souviens, je me rappelle. D'absolument tout ce que tu as pu me sortir à la gueule. Moi je sais toujours pas ce que je veux de toute façon. Mais je crois que je dois t'accepter comme tu es. Le quotidien avec toi, qu'est-ce-que c'est. Ça attire mon attention, c'est sur. Je veux te voir plus clair. Et c'est marrant comme tu hantes ma vie. Inévitable, toi et moi c'est inévitable. C'est évident, il y a quelque chose, je le sens bien. Je suis pas complètement sénile. Alors pourquoi pas te laisser entrer dans ma vie, toi et ta délicatesse légendaire.
J'ai pas vraiment d'expression, sur mon visage. Je te regarde juste. Et rien a changé. A mes yeux tu es toujours le Ian que j'affectionne plus que de raison. La raison. Tu sais celle qui m'a fait partir, il y a de cela quelques jours. Et puis plus je t'évite plus j'en ai marre. Écouter son cœur. Je me suis toujours dis qu'il ne fallait pas vivre dans le regret.
Alors j'arrête
de regretter
Mais je n'aime pas tes sous-entendus. Tu te mets le doigt dans l’œil Ian, avec tes activités du soir. Qee tu le dises franchement comme au lac ou subtilement comme maintenant va juste, te faire fo*tre. Mais reste ici, encore un peu.
- Je vais commencer à croire que tu me suis Ian Benbow. J'étais très bien, toute seule. Mais je te l'ai dis, tu es là. Encore. Tu m'expliques?

T'es le nom de mon journal Ian. Celui que j'arrive pas à écrire. Aide moi à t'écrire. Et puis comme ça on s'écrira tous les deux. Une histoire. On écrira notre histoire.
- Aide moi à comprendre. J'étais faible, si faible, fatiguée, au bout de tout. Et puis tu es venu, au Lac. Tu es venu et t'as été ma bouffée d'air frais. Je me noyais, tu m'as sauvé. Pourquoi t'as pas prit ma main Ian, pourquoi tu m'as laissé partir, pour me dire quelques jours après que j'étais ce que tu voulais. Et qu'est-ce-que tu fais encore là. Me dit pas que tu es d'humeur à lire des bouquins.
Et puis, je ne compte pas faire autre chose ce soir. Je vais rentrer chez moi. Et tu ne seras pas là. Si tu n'es venu que pour ça, je te souhaite bonne nuit, je suis pas celle qu'il te faut. Je le serai pas. Jamais.
-enfin si, mais pas pour ça, enfin je sais pas, tu comprends? Moi pas-

un soupir
je me sens déjà mieux, vidée des mots que j'avais du mal à écrire
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Re: La nuit dans la réserve
Invité, le  Lun 3 Juil - 14:21

Mes yeux passent d'Azénor à ce journal qu'elle a brusquement refermé lorsqu'elle s'est aperçue de ma présence. J'ai bien envie de le lui prendre, afin d'y lire quelques lignes. Ce truc ne ressemble pas du tout à un livre venant de cette bibliothèque, il doit lui appartenir. Un genre de journal intime, et bien que l'envie s'empare de tout mon être, je la repousse. Si je veux conquérir la belle, ce n'est pas comme ça que je dois m'y prendre, j'ai déjà fait une erreur, celle-ci serait la deuxième, et sûrement la dernière.

Quand je regarde son visage, je n'ai pas l'impression d'être le bienvenu à cette table. Je pense qu'elle préférerait me voir loin d'ici, plutôt qu'à ses côtés. Enfin, c'est ce qu'elle pense, elle a réussi à s'en convaincre. Mais son corps, son coeur, lui, me veut à ses côtés, j'en suis certain. Et j'arriverai à le lui faire voir, à lui faire comprendre que, outre le fait que je ne sois pas la personne parfaite, je suis celle qui lui faut. Comme moi je m'en suis rendu compte.

Elle aurait du comprendre, déjà, que je ne rigole plus. Me voir lui courir après comme je le fais maintenant, comme je le fais depuis bientôt deux semaines, c'est contre ma nature. D'habitude, je me contente de celle pour qui une nuit suffit, pour qui quelques jolies phrases clichés sont suffisantes. Et pourtant, je me lance ce nouveau défi. Allez Philaester, au fond de toi, je sais que tu t'en rends compte. Je sais que tu vois que je suis sérieux. Et ça te fait peur, hein, d'être celle pour qui je suis prêt à tout arrêter. Enfin, prêt à essayer. Je promets pas d'être 100% fidèle au début, il me faudra le temps d'apprendre. Il te faudra être compréhensive, miss.

- Je vais commencer à croire que tu me suis Ian Benbow. J'étais très bien, toute seule. Mais je te l'ai dis, tu es là. Encore. Tu m'expliques?

- Je te fais suivre. Par mon elfe. Je sais tout ce que tu fais. Je prends un air sérieux l'espace de quelques instants, puis éclate de rire, laissant entendre qu'il s'agit d'une blague. Alors que non. J'déconne, relax ! C'est un heureux hasard, rien de plus..

Je me tais, parce que je vois qu'elle a quelque chose sur le coeur, quelque chose à me dire. Je peux déjà voir que ça ne sera pas super sympa, que je risque de passer un mauvais moment. Mais même un mauvais moment devient agréable en ta compagnie, Philaester, alors vas-y crie moi dessus. Crache ta haine.

- Aide moi à comprendre. J'étais faible, si faible, fatiguée, au bout de tout. Et puis tu es venu, au Lac. Tu es venu et t'as été ma bouffée d'air frais. Je me noyais, tu m'as sauvé. Pourquoi t'as pas prit ma main Ian, pourquoi tu m'as laissé partir, pour me dire quelques jours après que j'étais ce que tu voulais. Et qu'est-ce-que tu fais encore là. Me dit pas que tu es d'humeur à lire des bouquins.
Et puis, je ne compte pas faire autre chose ce soir. Je vais rentrer chez moi. Et tu ne seras pas là. Si tu n'es venu que pour ça, je te souhaite bonne nuit, je suis pas celle qu'il te faut. Je le serai pas. Jamais.


Déjà, je comprends que l'annonce faîte à Lawson plus tôt dans la soirée ne serait pas tenue. Malheureusement, je rentrerai seule ce soir. A moins que je ne me dirige vers les trois balais après ce petit échange, histoire de bien terminer la soirée. Puis, de ne pas passer pour un idiot auprès de mon elfe.

Je me concentre sur ce que viens de me dire la Gryffondor, elle a parlé d'aide, de bouffée d'air, un truc dans le style. C'est fort sentimental comme tirade, ça ne me va pas vraiment. L'amour, c'est pas mon truc. Je sais même pas ce que c'est, enfaite. J'ai jamais ressenti ça, et je ne pense pas le ressentir non plus. L'attirance que j'éprouve pour elle, c'est du physique. C'est l'envie de la caresser, de la toucher. Puis, envie de la protéger aussi. De la garder près de moi, savoir qu'elle va bien. Je pense pas que ça soit de l'amour, mais ça peut venir.

- Je suis venu pour lire un livre, Philaester, je suis venu pour lire.. Je fronce les sourcils et jette un oeil sur la couverture de l'un des livres attrapés à la va-vite un peu plus tôt. "La colonisation sorcière et son effet sur la Grande-Bretagne post.. Je m'arrête en plein milieu de ma phrase, décidant de ne pas aller au bout de ce nom de bouquin à rallonge. Puis, elle est pas conne, elle sait que j'en ai rien à foutre de la colonisation. Bon, okay. J't'ai vu rentré ici plus tôt, j'ai décidé de te rejoindre, ça te va ?

Je laisse un sourire s'afficher sur mon visage, quelque chose d'assez timide. J'essaie d'aller un peu à l'encontre de mon attitude habituelle, j'essaie d'être un peu plus réservé, un peu moins confiant. Peut-être que ça suffira pour lui donner confiance en moi.

- Je veux te voir parce que j'en ai besoin. Parce que, quand je suis seul dans mon appartement, je pense à toi. Et je sais pas pourquoi. Je veux le découvrir. Je suis sérieux, Azénor. Je ne joue pas, pas ce soir. Je suis prêt à essayer quelque chose de nouveau, avec toi. Toute ma vie, je me suis empêché de vivre ce genre de chose, je me suis efforcé à ne tenir à personne.. et ce soir, je veux changer. Je veux essayer cette nouvelle aventure avec toi.

Je laisse glisser ma main jusqu'à la sienne, come on, je sais que t'en as envie.

- Tu veux prendre ton temps ? Allons-y, ça me va. Tu veux faire ça dans les règles ? Viens, je t'invite à dîner. Où tu veux, quand tu veux ! Quoi d'autres ?
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Re: La nuit dans la réserve
Azénor Philaester, le  Mar 4 Juil - 0:53


Il fallait que ce soit toi, n'est-ce-pas. Toi, si différent, si insensible, si mystérieux. Il fallait que ce soit toi que je choisisse sans même m'en apercevoir. A crier ton nom dans ma tête, à te voir dans mes rêves, à espérer ta présence. Je prétends, je m’efforce de paraître neutre alors que plus le temps passe, plus tu es là, plus j'en suis heureuse, et plus mon cœur de pierre et ma douleur s'adoucissent. Mais à chaque fois Ian, tu gâches un peu tout. Alors c'est quoi notre avenir. C'est quoi la vie avec toi? De la déception? De la passion? Est-ce-que le Ciel sera toujours bleu, le Soleil existera-t-il encore, la Lune sera-t-elle aussi brillante qu'avant. J'ai du mal à comprendre pourquoi parmi toutes les femmes de ce monde dont tu rêves sans doute de partager une nuit avec, je suis celle que tu suis. Que tu veux, vraiment. Parce que je crois que c'est ça. Je crois que tu penses que tu peux changer, rien qu'un peu. Je crois que tu veux que toi et moi, ce soit plus qu'une histoire d'un soir. Mais je crois que tu as du mal à l'accepter, d'où l'histoire du Lac, pas vrai. Je comprends mieux. Et Ian tu sais je te regarde, t'es en face, et je te lâche un sourire simplement parce que j'arrive pas à le retenir. Je... Je te regarde et je sais. J'oublie tout. Ton passé, nos altercations. Je te regarde et je t'offre ce fameux sourire qui tu sais, te pardonne tout. Parce que tu es Ian Benbow, et que je ne me l'avouerai pas, mais tu sais tu parles et moi je suis en train de tomber amoureuse de toi. Juste maintenant. A cet instant là. Tout doucement. Juste un tout petit peu.
Un clignement des yeux
Qu'est-ce-que je fais
Je plonge

J'ai pas bien écouté ce que t'as dis, j'étais transportée. Un nom de livre, que j'entends sans comprendre. Puis je reviens à la réalité, la notre.
Bon, okay. J't'ai vu rentré ici plus tôt, j'ai décidé de te rejoindre, ça te va ?
Un léger sourire - - Ah oui, et je suis venue vers quelle heure?

Ça fait des heures Ian que je suis là. Assise à rien faire, à pas être capable d'écrire ce que j'ai besoin de sortir. Et puis j'ai lu aussi. Quelques souvenirs. J'ai revu notre première rencontre, un sourire aux lèvres, puis j'ai revécu notre soirée à Londres, ton geste héroïque qui m'a sauvé. Et à partir de ce moment là, il n'y a jamais eu de lendemain. C'est là que ça a commencé, pas vrai. C'est à ce moment là que je t'ai fais comprendre que parfois ressentir n'est pas synonyme de faiblesse. J'étais folle d'Anthony, il n'y avait que lui, alors bien-sûr je n'ai pas réalisé. J'avais pas toute ma tête. Mais j'aurais du comprendre à nos yeux, parce que bien sûr qu'un dernier regard peut décider d'une vie.
Tu me souries, enfin. On ne sera jamais que la moitié de nous, la moitié d'un tout, pas vrai. Je perds dans ton regard encore une fois, les lèvres quelques peu étirées.
- Je veux te voir parce que j'en ai besoin. Parce que, quand je suis seul dans mon appartement, je pense à toi. Et je sais pas pourquoi. Je veux le découvrir. Je suis sérieux, Azénor. Je ne joue pas, pas ce soir. Je suis prêt à essayer quelque chose de nouveau, avec toi. Toute ma vie, je me suis empêché de vivre ce genre de chose, je me suis efforcé à ne tenir à personne.. et ce soir, je veux changer. Je veux essayer cette nouvelle aventure avec toi.

Je te sens si sincère. J'ai pas envie de vérifier. J'en ai marre de me torturer, toute seule. Alors je décide, comme ça, de te croire. De prendre possession de moi. On va essayer alors. On sera Ian et Azénor. La nouvelle romance. Je suis prête à t'accepter, je crois. J'en ai marre je te dis, tellement marre de voir le Mal partout. Alors que depuis le début, je veux tout de toi. Tes imperfections, tes différences, tout. Ça ne sera pas sans rivière. Mais c'est tout ce que je veux, tout ce dont j'ai besoin, en ce moment.
Une main tendue vers moi. Je la regarde, la fixe. Puis je me libère, tellement. Je te l'attrape, je retint un sourire gêné, je me pince les lèvres, puis je ressens ton étreinte qui me parcours toute entière. J'ai dis oui. J'ai dis oui au challenge. J'ai dis oui à notre expérience nouvelle. Ian je t'en supplie déconne pas.
- Tu veux prendre ton temps ? Allons-y, ça me va. Tu veux faire ça dans les règles ? Viens, je t'invite à dîner. Où tu veux, quand tu veux ! Quoi d'autres ?

J'émets un petit rire cristallin. C'est adorable, incroyable, apaisant, je suis apaisée, oui c'est le mot. Je suis, tellement plus légère. J'avais ce poids, cette colère et cette envie insupportable en moi. Envolés. Peut-être ne sont-ils pas partis bien loin. Mais enfin ils ne sont plus là. Je me sens si libre. Ma main dans la tienne. J'ai le cœur qui bat, je me sens presque timide.
J'ai besoin de
bouger

Je lâche ta main, non sans un léger pincement. Je me lève de mon siège de longue date maintenant, et je parcours les quelques lieux que la bougie éclaire encore. Je te tourne le dos, j'ai ce sourire débile tu sais, niais, imbécile, collé aux lèvres. Impossible de m'en débarrasser. C'est comme un projet qui se réalise. Je crois à un nouveau toi. Pas trop différent. Juste toi. Ce que tu es. Je crois à nous.
Je laisse filer mes doigts sur les quelques livres poussiéreux quelques instants. T'attends que je te réponde, c'est normal. Mais je sais pas trop quoi dire. Je veux pas te montrer mon enthousiasme trop fort, pas pour l'instant. Je fais la fille difficile tu vois, c'est stylé.
Puis je me retourne finalement, et je m'approche de toi à petits pas. J'ai fais le tour de la table, bien entendu. Je te regarde, ce que tu es beau. Bien coiffé, bien habillé. Une petite mimique pour te le montrer, que je suis contente que tu te sois prêté au jeu. Et puis j'arrive à ta hauteur, toi t'es assis, moi debout. Je baisse la tête pour admirer ton visage. Et puis je passe une main dans tes cheveux, parce que j'ai toujours voulu le faire, finalement. Je pense à toutes ces années, c'est marrant qui aurait pu penser, qui aurait cru que l'on en arrive là tous les deux. Je t'ai haïs, j'ai appris à t'apprécier, sans plus, puis je t'ai bien aimé, et tu m'as déçu, alors je t'ai détesté, encore. Et maintenant... Maintenant je... Non rien.
- Un dîner alors?

Je vais t'écrire Ian. Je vais écrire dans mon journal à quel point tu as été compliqué à cerner pour moi. Mais je vais écrire ton nom, je te le promets. Et tu seras le nouveau chapitre de ma vie.
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Re: La nuit dans la réserve
Invité, le  Jeu 6 Juil - 13:36

Ma main reste tendue, prête à recevoir la sienne. Un contact, une étreinte. Je sens de l'hésitation dans son regard, elle considère mon offre. C'est un premier pas, c'est positif. Je m'attends pas à conclure ce soir, mais rien que de la voir peser le pour et le contre me donne d'avantage d'espoir. Je sens qu'elle est prête. Je vais devoir l'emmener dîner. C'est nouveau pour moi, je ne sors jamais avec une fille. D'habitude, je rencontre les filles à l'endroit auquel je me rends. Un bar, dans la majorité des cas. Du coup, amener une fille au restaurant ne m'est encore jamais arrivé. En vrai, ça me fait un peu flippé. Dans un restaurant, il faut se tenir à carreau, et j'ai pas l'habitude de ça non plus. Dans les bars, tout le monde crie comme un veau, tout le monde boit du whisky et tout le monde choppe tout le monde.

Elle se lève, après un petit rire, je la suis du regard alors qu'elle me lâche la main, sans trop comprendre pourquoi partir. Elle s'écarte de moi, se rapprochant d'une armoire poussiéreuse, remplie de vieux livres tout aussi sales. Pourquoi les elfes de maisons ne passent pas faire le ménage par ici non plus ? Pas étonnant que les élèves ne viennent jamais, c'est aussi crade que la chambre d'un adolescent. Finalement, elle se désintéresse des livres pour se concentrer sur la chose la plus importante dans cette pièce ; moi. Elle s'approche enfin, entièrement cette fois-ci et non pas juste une main qui se perd dans la mienne.

Sans un mot, elle me fait comprendre qu'elle apprécie ma tenue, ma préparation, comme si elle avait compris que ce n'était que pour elle. Je réponds d'un sourire, puis d'un geste des mains, pour lui faire comprendre que je n'ai rien fait de particulier. C'est juste la classe quoi. Elle est vraiment proche, et me tripote les cheveux, doucement. Je ferme les yeux au contact, appréciant les caresses.

- Un dîner.. alors ?

Un petit rire, puis je me redresse. Renversant la tendance. Ce n'est plus moi qui regarde vers le haut, c'est elle. N'attrape chacune de ses mains, les retirent de mes cheveux mais les gardent enfermées entre mes doigts. Je me mordille la lèvre inférieure, heureux de voir que tout se déroule comme je l'avais souhaité.

J'ai envie de la soulever. De la poser sur la table, et de lui montrer de quoi Ian Benbow est fait. C'est ce que j'aurais fait avec n'importe qui. Mais elle n'est plus n'importe qui. Je ne veux pas tout gâcher, encore. Alors je ne fais rien, même pas un baiser. Je me contente de la regarder droit dans les yeux.

- Ça ressemble à un rencard..

Je lui fais un clin d'œil, suivit de ce même sourire charmeur qui ne quitte mes lèvres que lorsque je parle.

- Je me sens comme un étudiant. Genre c'est la première fois que je fais ça. Me rendant compte que, peut-être je me dirigerai sur un chemin dangereux, j'ajoute, en prenant une voix efféminée et en me passant une main dans les cheveux. Je sais même pas comment m'habiller..

Je ris doucement, espérant réussir a lui arracher le même genre de réaction.

- T'es plutôt quoi.. italien, chinois ? Ou français, paraît que ça mange bien en France..
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Re: La nuit dans la réserve
Azénor Philaester, le  Jeu 6 Juil - 17:23


Un dîner. Ça sonne banal, anodin, normal. Et puis un dîner avec Ian Benbow, en tête à tête. Là tout de suite ça sonne moins évident. Tu te rends compte, on va avoir un date. C'est fou, je l'aurais jamais cru, personne l'aurait jamais cru, que tu pouvais envisager de te poser vraiment, de intéresser plus d'une nuit, de vouloir plus avec une femme. Et, l'air de rien, pas n'importe laquelle teh. MOI AHA.
Tu rigoles un peu, puis tu te redresses, debout devant moi. Ma tête de bas en haut qui suit le parcours de tes yeux qui se lèvent aussi. T'attrapes mes mains, tu lies mes doigts aux tiens. On reste un petit moment comme ça, à pas trop bouger, à se contempler parce que c'est presque suffisant. Moi je ris de l'improbable. Un sourire, un clin d’œil, t'es beau Benbow quant t'es sincère.
- Ça ressemble à un rencard..
- Je me sens comme un étudiant. Genre c'est la première fois que je fais ça.


Ah. Je m'en doutais un peu. Ça te ressemble pas. Genre vraiment pas. Moi tu sais tu me dis des trucs, je vais au-delà, je comprends les non-dits et je retiens même presque que ça. La première fois que je fais ça. Ça veut simplement dire que je suis la première avec qui tu veux, avec qui tu oses, aller de l'avant et grandir. Peut-être même que je suis ta première faiblesse. Mais bon, ça je le garde pour moi. Ça pourrait presque vous faire changer d'avis, toi et ta détermination.
Je sais même pas comment m'habiller..
Et puis tu fais le pitre, tu joues au gamin, et moi j'ai ce sourire jusqu'aux oreilles, je montre toutes mes dents, parce que tu me fais marrer, je trouve inchangé, toujours toi-même. Comme si le nouveau t'allait bien. Comme si moi je t'allais bien. Tu sais j'y crois. A notre histoire. Je pense que ça va pas être facile, mais je pense aussi qu'ensemble, malgré tout ce qui nous sépare, et bien on pourra être unis, et aller loin. Mais je sais pas pourquoi, j'ai ce pressentiment que je vais devoir prendre sur moi, accepter tes vices et les comprendre.
- T'es plutôt quoi.. italien, chinois ? Ou français, paraît que ça mange bien en France..

Je détache le sourire pantois que j'ai aux lèvres, je m'arrête aussi de ricaner, pour arborer une mine un peu étonnée. Enfin pas étonnée, mais plus dans le genre 'ah oui euh', tu vois. Donc c'est concret. Un resto, euh je sais pas. J'ai du mal à réfléchir à ce que je veux parce que là tout de suite, j'ai déjà tout.
- Tu sais tout me va, du temps que c'est pas belge. (MDR SORRY)
Tu sais maman est française alors je connais bien. C'est top.

Maman est française oui. On a jamais parlé de nos vies, de nos Histoires, de nos enfances. Avec Ian. Non pas que j'ai vraiment envie de lui raconter ce que j'ai vécu, mais c'est comme si je me sentais obligée d'en savoir plus sur lui. Et puis j'en ai envie, peut-être même que ça me ferait réaliser plein de trucs, parce que l'on agit rarement pour rien. Y'a tout le temps un élément déclencheur. C'est quoi ton élément déclencheur Ian. C'est quoi ton histoire. C'est quoi ta vie. C'est peut-être un peu trop tard que je me pose ce genre de questions. Mais je veux en savoir plus.
Toujours les mains dans les mains, je me rapproche un tout petit peu plus de toi, resserrent l'étreinte de mes doigts. J'ai plein de trucs qui me passent par la tête, j'aimerais rester avec toi toute la nuit, qu'on s'aime à plus en pouvoir, de comprendre ta réputation pas super attirante non plus. Mais faudrait pas quand même que je me jette dans la gueule du loup. Pas le premier soir, hein. Roh.
- Raconte moi ton Histoire.

Je transperce tes yeux de mon regard délicat, intense. J'humidifie mes lèvres, je m'en mords l'intérieur parce que t'es vraiment parfait même de près. Et ce sont tes doigts que je serre, te rends-tu compte de ce qu'on commence là. Je voudrais poser ma tête sur ton torse, écouter ton cœur, mais je n'ose pas trop, j'aimerais vérifier que t'es sincère, parce que l'air de rien, moi j'aurais toujours cette appréhension. Peut-être parce que je ne comprends pas vraiment pourquoi moi. Pourquoi je suis celle que t'a choisis alors que tu as du rencontrer bien mieux. Je m'en plains pas, ça non, mais j'aurais toujours un petit peur. C'est sur. Mais alors je me contente d'apprécier ta présence et tout faire pour arrêter le temps.

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Re: La nuit dans la réserve
Invité, le  Mar 11 Juil - 14:46

Un ton léger, une discution calme. C'est assez rare dans cette école. À Poudlard, comme dans toutes les écoles du monde, qu'elles soient magiques ou non, le cri est maître. À gauche ça hurle, à droite aussi. Tout n'est que bruit et désordre, sauf dans cet endroit. La bibliothèque, dirigée de main de maître par notre bibliothécaire. S'il y en a bien une dans cette école qu'il faut éviter de mettre en colère, c'est bien elle. Son sanctuaire est sacré, et elle a su inculquer ce respect du lieu aux élèves. Enfin, à certains. Très peu d'élèves venaient passer leur après-midi ici, je ne venais jamais. Azénor, elle, devait être ce genre d'élève. Aucun doute. Du coin de l'œil, je fixe une fenêtre au loin, celle ayant explosé le jour de l'attaque. Je me vois aux côtés d'Une Aileen transpercées de toute part, milles et un éclats ayant fait de son dos leur destination. Miraculeusement, elle avait survécue, et garder sa mobilité.

Je reviens à moi, repoussant cette journée  au tréfonds de mes pensées. Je n'y pense pas, je ne me suis jamais vraiment focalisé dessus. À dire vrai, je la regrette, c'est vrai. Je suis attaché aux élèves, quelques-uns en tout cas. Et malheureusement, l'une de ces élèves s'était retrouvée blessée. Sans ça, peut-être que cet événement serait passé comme une lettre à la poste. Certainement même. Je ne me soucie guère du sort des élèves qui ne m'intéressent pas. Et ceux qui sont digne de mon attention se compte sur les dix doigts des mains.

C'est la voix d'Azénor qui me sort de ma rêverie. Je l'écoute se moquer de la nourriture belge, sans trop comprendre d'où lui vient cette haine envers une culture si intéressante. Mes yeux parcourt son visage, son corps, son être. Je l'observe avec envie, alors qu'elle me parle de ses parents. J'ai envie de souffler, parce que je sens ce qui va venir, et que ça ne m'intéresse pas. Azénor, tes parents je m'en balance tellement. Same pour ta vie, ton passé. On est pas là pour ressasser nos souvenirs, pour parler de qui nous étions, mais de qui nous sommes, nous deviendront. Mais je le vois à ses yeux, elle va s'aventurer sur ce terrain, elle va me poser la question. Elle veut savoir.

Mon histoire n'est pas interessante, très peu la connaisse réellement. Quasiment personne, en vrai. Mon passage dans la rue, ma haine pour les moldus que j'y ait développé, toutes ces choses qui me sont arrivées et qui ont forgées mon caractère. Je ne suis pas arrivés ici par hasard. Non, on ne devient pas nous à cause du hasard, on le devient à cause des autres. Et les autres m'ont transformé en monstre. Une identité que j'enchaîne au plus profond de moi, pour ne lui laisser que très peu de liberté.

- Mon histoire, hein. Je n'ai pas envie de lui expliquer ce par quoi je suis passé, mais je m'en sens obligé. Elle vivrait ce refus comme un rejet. Famille pauvre, des moldus tout les deux. Des moins que rien, une vraie honte pour moi. Et, lors de ma dernière année, ils sont mort, accident de voiture.

Le jour de cette annonce, je m'étais sentit bien, comme si le poids pesant sur mes épaules avait disparu. Enfin, je n'avais plus à avoir honte de ma famille ; je n'en avais plus.

- J'ai quitté Poudlard une semaine, pour assister à l'enterrement. Une tante m'a alors confié à un orphelinat, en m'y plaçant de force. Je n'ai pas réagis, je me suis laissé faire, et j'y suis resté un an. J'ai atteint la majorité et l'orphelinat m'a mit dehors. J'étais trop vieux pour Poudlard, trop fière et aigris pour retourner vers ma tante. Alors j'ai dormi une nuit dans la rue. Puis une deuxième. Puis 4 ans.

J'ai quitté l'étreinte et le confort de ma position près d'Azénor pour marcher un peu dans la pièce. J'approche de l'une ou l'autre étagère, jete un oeil a un livre en l'ouvrant à une page de manière hasardeuse, puis je repose le bouquin. Tout ça en continuant d'expliquer mon histoire. Puis, quand je termine, je me fige et jete mes yeux dans ceux de la Gryffondor.

- Et toi, raconte-toi..

Ça ne m'intéresse pas vraiment, mais vu que tu cherches à me connaître, je décide d'en faire de même.
Azénor Philaester
Azénor Philaester
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Pas de matière optionnelle

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Animagus : Coyote
Legilimens
Manumagie (Niveau 2)


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Re: La nuit dans la réserve
Azénor Philaester, le  Mar 11 Juil - 20:27


Je ne ressens pas vraiment la pitié. La peine tout ça, très peu pour moi. Les histoires tristes des autres, je m'en fiche un peu, une vie facile et sans embûche, c'est lassant et sans intérêt. Notre corps raconte ce que l'on arrive pas à faire, il raconte la sueur et la main d’œuvre, la difficulté. C'est ce qui nous fait avancer. Je ne suis pas sure qu'il ne faille pas être un peu amoché, avant de pouvoir être à la hauteur.
Je te sens te détacher de moi peu à peu. Je te sens surtout aussi ennuyé. T'aimes pas vraiment parlé de toi n'est-ce-pas. Enfin quand je dis toi, je parle de ton histoire, de pourquoi t'en es arrivé là. Je te remarque concis; tu en dis le moins possible.
- Mon histoire, hein. Famille pauvre, des moldus tout les deux. Des moins que rien, une vraie honte pour moi. Et, lors de ma dernière année, ils sont mort, accident de voiture.
J'ai quitté Poudlard une semaine, pour assister à l'enterrement. Une tante m'a alors confié à un orphelinat, en m'y plaçant de force. Je n'ai pas réagis, je me suis laissé faire, et j'y suis resté un an. J'ai atteint la majorité et l'orphelinat m'a mit dehors. J'étais trop vieux pour Poudlard, trop fière et aigris pour retourner vers ma tante. Alors j'ai dormi une nuit dans la rue. Puis une deuxième. Puis 4 ans.


T'es partit trifouiller l'étagère peut-être bien pour oublier mon regard. Je t'écoute et t'entends comme si tu récitais un poème. Je suis tes gestes du regard, faisais attention à ce que tu dis. Je n'avais aucune idée de tout ça. Un né moldu Directeur de Serpentard, c'est presque du jamais vu. Et alors comme ça tu as vécu dans la rue pendant quatre ans. Quatre années c'est long. T'as tellement dû être amoché par des cons, trop intelligent pour ne pas le savoir, trop fier pour l'admettre. Ton passé tu sais ne me provoque pas grande tristesse ni compassion. T'as le tien, j'ai le mien, t'en a chié, j'en ai chié. Voilà, on ne s'est peut-être pas trouvé un désir par hasard. On en peut tout de même pas être différents en tous points.
Mais il y a cette phrase qui me fait tiquer. Des moins que rien, une vraie honte pour moi. Le Serpentard en toute sa splendeur. C'est toi qui devrait avoir la honte d'avoir honte. Je lève un peu les yeux au Ciel, ça ne m'étonne pas de toute manière. Je m'y attendais de toute façon.
Mais alors c'est de là que vient ta solitude, ton envie de pouvoir. T'as été seul et faible pendant quatre ans au minimum; alors pour l'avenir tu en as décidé autrement. Professeur de Défenses contre les Forces du Mal, et Directeur de Serpentard, disons que c'est un bon début. Je me demande comment tu t'es relevé, pourquoi. Même si je crois avoir ma petite idée. Et puis je ne préfère même pas demander.
Je te regarde toujours attentivement, alors que tu finis ta tirade. Tu t'arrêtes un instant, pour m'adresser et m'offrir ton regard au yeux verts.
- Et toi, raconte-toi..

Ah moi. Tu sais j'aime pas trop en parler. Et je ne pense pas que cela fasse grande différence pour toi. Je veux savoir à qui j'ai à faire, mais moi je me connais déjà. Parler pour parler, sans être écoutée ou comprise ne m'importe pas vraiment, étonnant? Je croise mes bras et je viens me rasseoir à mon siège initial, celui où tu m'as trouvé. Un coup d’œil sur mon carnet. Ma vie y est écrite à l'intérieur. Mon Histoire. On pourrait appeler ça un journal intime je crois. Ça sonne cliché et stupide mais finalement, est-ce-que l'on écrit pas tous un peu, nos pas reflétant le fil qui coud une vie, la notre.
Je me suis échappée de ton sillage, je ne te regarde plus. Les mains maintenant croisées devant moi, posées sur la table, j'observe mes doigts qui s'agitent doucement.
- Mon histoire, hein....
Euh une histoire banale, c'est tout.


J'ai pas vraiment d'enthousiasme dans la voix. J'ai pas envie de déballer ça comme ça. Quand je pose une question je n'attends pas forcément à ce que l'on me la pose en retour. Les yeux rivés sur mes doigts je souris, à l'absurdité que je viens de sortir. Ça ne fait pas bien rêver, une histoire banale.

Au moins, je n'aurais pas de belle famille avec laquelle je serais obligée de m'adapter.
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Re: La nuit dans la réserve
Invité, le  Mer 19 Juil - 8:57

Je suis pas vraiment curieux, je m'en fiche un peu en vrai, mais paraît que ça plait aux femmes quand on s'intéresse à leur vie, du coup j'essaie. Je te retourne la question, je te laisse l'opportunité de te livrer à ton tour. Je sais que ce n'est pas un exercice facile, je viens d'en faire les frais, mais si moi j'ai réussi à te donner un aperçu de ma vie, tu devrais être capable d'en faire de même. Dit-moi ce que tu cache au fond de toi. Quelles genres d'épreuves tu as dû affrontée dans ta jeune vie, quels sont les obstacles qui se sont posés sur ta route.

D'un oeil, je suis ton mouvement. Tu retournes vers cette table, pour t'asseoir sur ta chaise d'origine. Tu plonges tes yeux dans ce livre, qui n'a rien à faire ici, ça peut se voir. Il n'a rien d'un livre de bibliothèque. Il n'est pas gros, il n'est pas poussiéreux. Tu sens, rien qu'en le regardant, que ce livre ne contient pas les mots d'un auteur à succès. Les tiens, tout au plus. Ça ressemble à un journal intime. Et ça éveil un peu ma curiosité. J'ai bien envie de te l'arracher, de le prendre de force pour y lire tout ce que tu me caches. Mais ! Je viens tout juste d'effacer une de mes erreurs, ce n'est pas pour en commettre une nouvelle. Dommage. Je relève mes yeux, parce que j'entends ta voix.

- Mon histoire, hein....
Euh une histoire banale, c'est tout.


Je ne peux contenir mon rire. Elle me force à parler, me harcèle depuis des semaines en essayant de m'expliquer l'importance des mots. En essayant de me faire comprendre à quel point s'ouvrir aux autres peut être bénéfique et là, elle se ferme. Elle balaie ma question d'un revers de main. Je comprends qu'il y a des choses compliqués, qu'elle ne souhaite pas évoquer. Je laisse passer, sachant pertinemment le comportement à éviter.

- T'es un drôle de petit bout de femme, Philaester.

Je me rapproche de sa position, jette un nouveau regard sur ce petit carnet, puis prend la main de la Gryffondor pour la tirer, la forcer à se lever. J'essaie de ne pas faire de faux pas, et c'est plutôt compliqué. Je l'attire au plus près de moi par une pression au niveau de sa taille, et je l'embrasse. Une seconde, deux secondes, trois secondes.

Mon corps veut aller plus loin, mais je sais que ce serait aller trop loin, alors je m'écarte, avide de plus. Beaucoup plus.

- Demain, 20h30 au bas des escaliers. Je t'emmènerai dîner.

D'habitude, j'aurai ajouté un "fais toi belle" légèrement provocateur, mais pas aujourd'hui. Parce qu'on a dit qu'on évitait les bourdes.

The End.
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Re: La nuit dans la réserve
Invité, le  Jeu 17 Aoû - 23:20

RP avec Lina Park
Panique à la Réserve



Il faisait nuit. Kalén était allongée sur son lit, dans le dortoir des premières années de Poufsouffle. Ses congénères dormaient déjà, mais la petite fille ne parvenait pas à trouver le sommeil.
Ses pensées ne cessaient de ressasser l'article qu'elle avait lu le matin même, dans le journal apporté par les hiboux. Il retraçait les derniers évènements marquants du monde magique, et notamment les attaques des Mangemorts à Poudlard. Elle n'en revenait pas : il lui était inimaginable qu'un combat ait pu avoir lieu dans l'enceinte du château, ou que des élèves aient été enlevés.

Elle frémit.
A la fois de peur et d'excitation.

Depuis toute petite, elle savait que son avenir serait voué à la cause du Bien et au combat contre le Mal.
Elle savait qu'un jour ou l'autre, elle tenterait de rejoindre les Aurors pour enfin combattre pour la justice.

Mais ses récentes lectures avaient soulevé de nouvelles questions que son esprit vif tentait de résoudre. Malgré tout, il lui manquait des données. Elle avait passé des heures à la bibliothèques pour tenter d'éclaircir ces zones d'ombres mais aucun ouvrage ne l'avait véritablement éclairé. Ils n'avaient fait que prolonger la liste de questions que la petite se posait, en parlant notamment de l'Ordre Noir et de l'Ordre du Phénix.

Kalén n'avait aucun idée de ce qu'étaient ces deux entités. Elle ne savait pas d'où venaient les Mangemorts, quels étaient leurs ambitions, et surtout, elle était incapable d'expliquer les desseins de cet Ordre du Phénix.
Elle avait donc pris sa décision : il lui faudrait accéder à d'autres ouvrages, plus précis, plus anciens et... moins autorisés.
Et quoi de mieux que la Réserve pour trouver de tels grimoires ?

Kalén regarda sa montre : minuit et quart. Les bruits de respiration autour d'elle ne trompaient pas, toutes les filles de son dortoir dormaient, et, à cette heure ci, la jeune Poufsouffle avait peu de chance de croiser du monde dans la salle commune. C'était déjà ça de pris.

Elle se leva en silence, enfila sa jupe et sa chemise d'uniforme, s'enveloppa d'une cape sombre et sortit en silence de la pièce endormie.

Effectivement, la pièce en bas était déserte. Elle se dirigea vers l'ouverture, s'infiltra dans l'étroit passage qui menait à l'extérieur et se retrouva au milieu des tonneaux qui cachaient leur salle commune.

Il faisait sombre, surtout dans cette partie basse du château, dénuée de fenêtres. Kalén sortit sa baguette magique et formula un Lumos qui éclaira le couloir.
Prenant garde à ne pas faire de bruit, la petite fille prit le chemin de la bibliothèque, jetant sans cesse des coups d'oeil autour d'elle.

C'était la première qu'elle enfreignait un règlement de l'école. Elle frémit en songeant à la sanction qu'elle encourait si quelqu'un la surprenait à cette heure de la nuit... et surtout dans la réserve.
Plus que la punition - pourtant redoutable si l'on en croyait les élèves plus âgés - c'était la perte de points qu'elle occasionnerait qui la rendait particulièrement méfiante et qui renforcerait sa prudence.


Le trajet se déroula sans encombre, même si, à un moment au détour d'un couloir particulièrement étroit, elle eut l'impression que quelqu'un la suivait.
Arrivée devant la bibliothèque, Kalén poussa silencieusement la porte et pénétra à l'intérieur. Elle tendit l'oreille. Personne.
Le coeur battant, elle se dirigea vers la réserve, enjamba le cordon qui la séparait du reste du lieu et se mit à chercher le rayon qui l'intéressait.

"Arithmancie... Botanique... Défense Contre les Forces du Mal... Ah ! Histoire de la magie !", murmura-t-elle en lisant péniblement les titres presque effacés des grimoires rangés là. Elle en prit un intitulé "Évènements majeurs de la fin du XXe siècle dans le Monde Magique" et le sortit de son étagère.


Mais un bruit qui semblait venir de l'entrée de la bibliothèque interrompit son geste.

"Nox", murmura-t-elle précipitamment, et sa baguette s'éteignit, la plongeant dans la pénombre. Si elle ne pourrait pas voir qui venait d'entrer, au moins elle ne serait pas reconnue.

Elle remit avec empressement le livre à sa place, s'enveloppa dans sa cape et se fondit dans un coin d'ombre, priant pour que personne ne la découvre.
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Re: La nuit dans la réserve
Invité, le  Jeu 31 Aoû - 19:39

hors rpg:

La nuit, l'insomnie, ce sont deux choses qui s'accordent parfaitement. Malheureusement c'est ce qui m'arrive en ce moment. C'est comme si il mettait impossible de tomber au pays des rêves. J'ai beau essayé, je n'y arrive pas. Je me tourne et me retourne sans cesse sur ce piètre matelas cherchant désespérément ce sommeil que je convois tant. J'en ai marre de cette chaleur abominable, vraiment, je déteste l'été. Je me redresse  et enlève la fine couverture qui se trouvais sur moi. J'observe les autres lits présent dans la pièce, évidemment, tout le monde dort. C'est même pas drôle. Je levé et enfile mes chaussons délicatement. La nuit à poudlard quand on arrive pas à dormir, il n'y a pas grand chose à faire.

Je sors de mon dortoir et descend les escaliers en direction du lac. Le lac c'est bien, c'est dehors, il fait frais, il y a de l'eau mais c'est surtout un environnement parfait pour s’entraîner au sortilège de patronus. Alala ce fameux sort, tout le monde en parle et moi qui suis en cinquième année, je ne le maîtrise pas. Il faut donc y remédier. Je me demande bien ce sera quoi comme animal... Enfin, ça je ne le saurais que si j'essaye ! Toujours en pyjama, je traverse les couloirs rapidement tout en espérant ne pas me faire repérer par un surveillant, un professeur ou même un préfet. Parce que franchement, être collé c'est pas cool et retiré des points à ma maison ça l'est encore moins.

En arrivant devant la bibliothèque, un bruit attire mon attention. Y aurais t'il une autre personne  que moi dans le château en ce moment ? Pas le choix, autant entrer et y voir ce qu'il s'y passe. Je pousse doucement la porte et entre dans la grande salle. Il n'y a pas de lumière, cette pièce est pongé dans un noir total. Pourtant, j'ai bien entendu un bruit, un bruit ne se fait pas tout seul. Mon regard se dirige vers la réserve. Je décide donc d'y aller sur la pointe des pieds pour y faire le moins de bruit possible. Une fois arriver à destination, je ne vois personne, je n'entend rien. Étrange... Je décide donc d'utiliser ma dernière solution possible pour savoir si quelqu'un se cache vraiment ici. Avec ma baguette tendue, un simple mot s'échappe de mes lèvres.

-#Occulo Cati

Voilà c'est beaucoup mieux comme ça. Ce sortilège est bien plus utile qu'un simple lumos. Je remarque que dans un coin sombre non loin de moi, se tiens une personne enveloppé dans une cape. Étrange comme cachette... Enfin, pour faire ce genre de chose, ça dis certainement être un ou une élève de première année. Pff moi qui pensait qu c'était quelque chose d'intéressant, je me suis bien trompée. Je croise mes bras et pousse un soupire.

- Si ton but était de passé inaperçu, c'est perdu.
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Re: La nuit dans la réserve
Invité, le  Jeu 31 Aoû - 23:04

Enveloppée dans sa cape, Kalén vit la porte de la bibliothèque s'ouvrir à l'autre bout de la salle. S'écrasant un peu plus dans son coin, elle fixait le nouveau venu de ses grands yeux écarquillés.

Son cœur se mit à battre la chamade lorsqu'elle vit la personne se diriger droit sur elle.

Plus près.
Plus près.

Comment était-ce possible ? C'était comme si elle savait déjà que Kalén se trouvait à cet endroit précis, alors que la jeune fille était persuadée d'être cachée par la pénombre de la pièce. Aucun oeil humain ne pouvait discerner quoi que ce soit dans les ténèbres épaisses qui les entouraient.
Elle songea un instant que l'individu qui venait d'entrer n'était peut-être pas un humain. Peut-être un animagus ? Un loup-garou qui avait la faculté d'utiliser sa vision animale même sous sa forme humaine ?

Resserrant sa cape sombre autour d'elle, la petite blairelle observa l'inconnu franchir le cordon de la réserve et s'arrêter devant elle.
Ses yeux s'écarquillèrent de plus belle, tentant, en vain, de découvrir l'identité du fureteur. Mais ce ne fut pas par l'image que ce dernier, ou plutôt cette-dernière, se démasqua.

"Si ton but était de passé inaperçue, c'est perdu."

Sa voix aigüe et juvénile ne trompait pas, tout comme le soupir typiquement adolescent qu'elle poussa. C'était une jeune fille.
Le coeur de Kalén se calma un peu. Au moins ne serait-elle pas punie par un professeur ou le concierge ce soir. Restait l'éventualité que ce fut une préfète, auquel cas les négociations seraient peut-être plus aisées.

Perdue pour perdue, Kalén décida qu'il ne servirait à rien de continuer à se cacher plus longtemps. Elle brandit sa baguette devant elle et prononça d'une voix claire le sortilège d'éclairage. Cette dernière projeta un faisceau de lumière blanche autour d'elle, dévoilant l'identité de la nouvelle venue.
Un regard sur sa poitrine indiqua à Kalén que, en plus d'appartenir à sa maison, elle n'était pas plus préfète qu'elle. Plus besoin de prendre de précaution. C'était déjà assez difficile de trouver un peu de solitude dans ce château surpeuplé. Et Kalén n'aimait pas être dérangée dans son travail. Si elle venait à cet endroit au beau milieu de la nuit, c'était pour être seule. Abaissant légèrement sa baguette, la petite blairelle durcit ses traits, contracta sa mâchoire et lança d'un ton tranchant, presque agressif :

"Mon but était de pouvoir lire tranquillement, sans être interrompue par des élèves insomniaques."

Puis, d'un coup, sans crier gare, elle se radoucit et adressa à l'autre Poufsouffle un sourire éclatant qui laissait apparaître ses canines pointues, accompagné d'une voix doucereuse :


"Mais peut-être que tu peux m'aider, je cherche des informations concernant les Mages Noirs."


La lumière de sa baguette l'éclairait par en dessous, accentuant les ombres de son visage, lui donnant un teint blafard, rivalisant avec celui d'un fantôme. Le sourire qu'elle affichait, éclairé de la sorte, devenait inquiétant.
Postée ainsi, au milieu de la nuit, enveloppée de noir et éclairée de blanc, la petite fille avait l'air d'une poupée maléfique au teint de porcelaine.
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Re: La nuit dans la réserve
Invité, le  Dim 3 Sep - 17:34

Voyant que sa cachette avait été découverte, la personne décida alors de me montrer son vrai visage. Une jeune fille, sûrement une première année. Bingo ! J'avais raison, enfin j'ai toujours raison et cette petite expérience nous le démontre une fois de plus. Enfin, une première année qui se balade dans les couloirs la nuit ça n'as vraiment rien de passionnant. Ça c'est ce que j'aurais pensé si cette petite me fessait pas carrément flippé. Son regard froid qui se dépose sur ma poitrine me glace le sang. La jeune fille baisse sa baguette qui lui servait d'éclairage grâce à un sort de luminosité, ce qui me laisse apercevoir son uniforme. Ha ? Elle aussi est à Poufsouffle ? Étonnant. Bon, ça me rassure un peu, après tout si cette petite jaune à atterri dans la même maison que moi c'est qu'elle ne doit pas être si méchante que ça. Mais comme si son regard perturbant n'était pas assez suffisant, ses traits se durcisse comme si cette petite éprouvait une colère, de la rage, de la rage envers moi.

-Mon but était de pouvoir lire tranquillement, sans être interrompue par des élèves insomniaques.

En plus de faire peur je vois que personnes n'as l'air de lui avoir appris la politesse à cette gamine. Le ton qu'elle à employé à mon égard me débecte. Vraiment, la jeunesse de nos jours... Enfin je dits ça mais en vrai à son age j'étais pire qu'elle et même maintenant on ne peut pas vraiment me qualifier de petite fille parfaite. Anyway. Soudainement un sourire éclatant apparaît sur son visage et sa voix qui étant il y à peine une minutes tranchante deviens presque douce. En plus maintenant cette enfant veux que l'aide ? Ok, en plus d’être pas tout à fait net voilà que cette petite deviens bipolaire. On peut dire que je ne suis pas tombée sur quelqu'un de commun. Mais étrangement j'apprécie ça, sa facette délirante à un petit quelque chose d'imprévisible et d'original. L'originalité j'aime ça. Pour être honnête, c'est surtout son regard qui m'intrigue, derrière ce froid glacial qu'elle représente à merveille se cache une curiosité, une curiosité qui me plaît beaucoup.

La lumière que reflète sa baguette se positionne en dessous de son visage. On dirait un monstre dans un film d'horreur. Ha mon avis si cette jeune poufsouffle au teint pale fête Halloween, elle ne doit pas avoir besoin de beaucoup maquillage pour terrifier son entourage. Fragile et peureuse comme je le suis je devrais avoir peur, c'est vrai j'ai peur, mais je suis aussi intrigué par cette petite. Au pire si les choses venaient à dégénérer, ma baguette est placé dans ma mains droite et sera prête à l'attaquer et je doute qu'une première année batte une cinquième année dans un duel. Enfin,  pour le moment, sa présence ne représente pas un danger pour moi. Je me décide finalement à lui répondre parce que les vents c'est jamais cool. D'un visage neutre ainsi que d'une voix impassible je prononce la phrase suivante.

- Pour commencer, lire dans ton dortoirs plutôt qu'ici est plus pratique si tu veux être tranquille et ne pas e faire repérer. Ensuite, que veux tu savoir réellement sur les mages noirs ? Parce ta question est assez vaste.

A la fin de ma phrase un léger sourire narquois se dessine sur mes lèvres. De base je voulais m’entraîner au patronus et me voilà dans une bibliothèque la nuit avec une première année bipolaire qui veut des informations sur la magie noir. Comme de quoi, la vie est toujours imprévisible, mais quelque chose me dit que je ne vais pas m'ennuyer.
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Re: La nuit dans la réserve
Invité, le  Jeu 7 Sep - 21:05

Ambiance musicale, si tu souhaites t’immerger un peu plus...

Un courant d'air vint soudain glacer la pièce. Fichues meurtrières qui laissaient entrer le froid à la moindre bourrasque... Elle frissonna et resserra sa cape autour de ses épaules. Que n'aurait-elle pas donné en cet instant pour un grand chocolat chaud et un bon feu ronflant dans la cheminée de la salle commune des Poufsouffle. Mais elle avait une mission à accomplir, des informations à trouver et... une jeune fille avec qui discuter apparemment.

D'ailleurs en parlant de jeune fille, cette dernière semblait un peu effrayée. Kalén ne comprit pas pourquoi, elle n'avait pas cherché à lui faire peur. Dans ses jolis yeux, elle lut d'abord de l'étonnement, puis un certain courroux, et enfin cet éclat d'effroi.
Maîtrisant tout de même sa voix, la Poufsouffle devant elle rétorqua :

"Pour commencer, lire dans ton dortoir plutôt qu'ici est plus pratique si tu veux être tranquille et ne pas te faire repérer. Ensuite, que veux tu savoir réellement sur les mages noirs ? Parce que ta question est assez vaste."

Le sourire de Kalén s'élargit. Elle laissa échapper un petit rire aigu et posa ses grands yeux bleus sur la jeune fille. Puis elle abaissa sa baguette et l'agita lentement devant elle, créant des arabesques de lumière dans l'obscurité de la bibliothèque.
Elle s'arrêta soudain et reprit un air sérieux, ses yeux écarquillés et sa bouche légèrement entrouverte. Elle se pencha vers l'adolescente et murmura avec un air de conspiratrice, sa main masquant sa bouche :

"Je veux lire les livres de la réserve et je ne peux pas les sortir de la bibliothèque sans une autorisation spéciale."

Elle désigna les grosses chaînes qui reliaient les ouvrages aux étagères et plissa les yeux, accentuant cet air mystérieux. D'un geste rapide, elle rabattit sa capuche sur ses yeux et pointa sa baguette vers le sol, diminuant ainsi la lumière. Lentement, elle tourna autour de l'adolescente :

"Les Mages Noirs... Plus tu connais ton ennemi, plus il t'est facile de le détruire. Je veux savoir d'où ils viennent et ce qu'ils veulent. Je veux découvrir leurs desseins. Pour mieux pouvoir les détruire, annihiler leurs forces à la racine, désintégrer une bonne fois pour toute ce mal qui ronge notre monde depuis trop longtemps...", fit-elle dans un murmure bas et inquiétant.

Elle s'arrêta dans le dos de la jeune fille et se tut. Reprenant une voix forte et claire, accompagnée d'un ton léger, elle demanda :

"Et toi ? Que fais-tu au beau milieu de la nuit dans la Réserve ?"

Kalén sourit de plus belle et recommença ses arabesques de lumières à l'aide de sa baguette qui virevoltait dans les ténèbres.
Megan K. Hayajân
Megan K. Hayajân
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : - Métamorphomage
- Permis de Transplanage


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Re: La nuit dans la réserve
Megan K. Hayajân, le  Ven 12 Jan - 18:45

PV Aoi.

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Megan avait toujours été une gamine curieuse. Jamais pour tout. Elle sélectionnait soigneusement ce qui l'intéressait et ne travaillait presque qu’exclusivement les matières qu'elle était sure de réussir. L'astronomie, la botanique... et surtout, les potions. Parce que c'était de la cuisine, de l'art, et qu'elle regorgeait toujours d'idées farfelues pour améliorer ses préparations. Malheureusement, ses créations coûtaient du temps et des recherches. Les livres de la bibliothèques ne renfermaient pas suffisamment d'informations... Elle s'était donc, ce soir, rabattue sur la réserve. Il était vingt-deux heures et fidèle aux clichés qu'elle avait avalé depuis toute petite, Megan était en noire. Sa peau était noire, ses yeux étaient noirs, ses cheveux étaient noirs. Jusqu'à sa cape épaisse. Une ombre.

Elle était assise en tailleurs entre deux rayons, dévorant les pages d'un vieux manuscrit qu'elle éclairait de sa baguette. Elle prenait, toutes les deux minutes, le temps d'écouter : puisqu'elle n'entendait rien, elle se replongeait dans sa lecture. Elle s'était faufilée jusqu'ici avec discrétion et maintenant qu'elle pouvait emmagasiner de nouvelles informations, elle ne s'en privait pas. Elle était bien décidée à passer la nuit ici. Elle pourrait peut-être prétendre avoir été enfermée là par mégarde ? Elle ne se sentait pas mal à l'aise à l'idée d'enfreindre les règles. Elle avait compris depuis longtemps que ce carquois de restrictions la brimait dans sa créativité : elle était une artiste, une magicienne de l'esprit. Elle avait besoin d'espace et de liberté.

Alors qu'elle relisait une page pour mieux la mémoriser, un bruit lui fit tourner la tête. Elle referma son livre, le prit sous le bras et se glissa, à la lueur de sa baguette, jusqu'à un angle où elle se fit la plus petite possible. Si c'était un professeur, elle allait passer un sale quart d'heure...

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Invité, le  Jeu 18 Jan - 18:02

Written rules, rules misunderstood
PV avec Megan K. Hayajân

A Poudlard, comme partout, les préjugés avaient la vie dure. A l’apercevoir dans un couloir, sa cravate bleu et bronze parfaitement nouée autour du cou, la plupart des élèves de l’école se dressaient déjà un portrait bien arrêté sur qui pouvait bien être l’aiglonne. Le cliché de l’intello aux notes excellentes quelle que soit la matière, capable de lire des heures durant, première à lever la main lorsqu’une question était posée, associable et je-sais-tout. Et bien entendu, Aoi se faisait un malin plaisir à coller parfaitement à cette définition, surtout depuis son retour à l’école. Elle s’était fixé comme objectif de rattraper tous les cours et tous les devoirs qu’elle avait manqués un semestre durant, bien que les professeurs ne lui aient rien demandé. C’était là ce qui selon elle faisait le propre de la maison Serdaigle : l’initiative dans l’apprentissage.

Tout autre élève qu’elle aurait trouvé barbante cette routine qu’elle s’imposait à elle-même, préférant voir leurs amis ou encore prendre du bon temps à buller. L’azur, quant à elle, n’avait pas ces préoccupations. Il lui était plaisant d’étudier, et sa seule amie l’y aidait, que demander de plus ? Mais la Serdaigle n’avançait pas assez vite à son goût. En une semaine, elle n’avait récupéré qu’un tiers de son retard, et elle envisageait déjà de qualifier toute cette opération d’échec. Alors elle avait pensé à une solution, solution qu’elle n’aurait jamais imaginé envisager jusqu’à maintenant. Mais comme l’avait un jour dit à peu près n’importe qui, la fin justifiait les moyens.

Alors lorsque personne ne regardait dans sa direction, elle s’était éclipsée de la salle commune, avait arpenté les couloirs silencieusement jusqu’à la bibliothèque, et s’était faufilée dans celle-ci. Le fait de connaitre le chemin liant les deux antres du savoir par cœur lui avait permis de se concentrer sur ce qui l’entourait plutôt que sur ses pas, mais maintenant elle devait faire attention à où elle mettait les pieds si elle ne voulait pas se casser la figure avec fracas. Un #Lumos lancé dans la pénombre et elle put éclairer ses pas silencieux. La bibliothèque baignait enfin dans le silence parfait qui lui convenait le mieux. Passant entre les rayons, promenant ses doigts le long des étagères, la jeune sorcière se demanda comment elle n’avait pas eu cette idée plus tôt.

Ses yeux tombèrent alors sur la réserve. Elle hésita un instant, puis se dit que fichu pour fichu, elle pouvait bien aller y jeter un coup d’œil. Franchir le cordon rouge qui séparait le connu de l’inconnu procura un frisson d’excitation à la bleu et bronze qui n’avait jamais goûté à la transgression. Et elle y prenait goût. Elle tressaillait à la lecture de certains titres des livres, qu’elle éclairait du bout de sa baguette. En retirant un au hasard de son étagère, elle se mit à le feuilleter, tentant de déterminer son sujet.
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