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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Le Parc :: La Volière
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Prendre des nouvelles
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Aysha Brayd
Serdaigle
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Re: Prendre des nouvelles
Aysha Brayd, le  Mar 8 Aoû - 10:20

Je marche dans l'herbe du parc, mais j'ai du mal à avancer. Mes jambes sont trop lourdes et mon cœur, aussi. Le poids de mes sentiments toujours refoulés, constamment envoyés en arrière, m’empêche d'avancer, de penser. J'ai les pensées qui se brouillent et parfois je me demande si je suis vraiment consciente de ce que je fais. Du mal que je me fais pour ne pas le ressentir, ce mal. De la torture que je m'inflige, de ces sentiments que j'emprisonne pour ne pas les ressentir, parce qu'ils sont trop durs. Mais n'est-ce pas pire ? Est-ce mieux de me voiler la face en m'interdisant la moindre larme, parce que ça fait trop mal ? Je ne sais pas. Je vis dans un mensonge constant, je crois. Momentanément soulagée, mais il suffit de creuser un peu et tout est là, enfoui, prêt à exploser. Et je ne veux pas ressentir cette peine, ce sentiment d'abandon que m'inflige mon père, cette haine, cette tristesse, ce manque cruel de confiance. Je préfère les envoyer balader chaque fois qu'ils se présentent à moi. Je ferme les yeux et enfouis la tête dans le sable comme si ils n'existaient pas. Je les nie. Et c'est lâche. L’optimisme, l'espoir, celui qui me fait croire que les gens sont bons, que je suis bonne, moi, et que tout va bien. Que je vais bien. Cet utopisme qui recouvre tout le reste est plus doux , plus agréable, alors petit à petit je l'ai forcé à prendre toute la place. Je suis lâche et ne veux rien ressentir de négatif. Alors je souris, je me persuade que tout va bien dans le meilleur des mondes. À l'instant T, ça marche. Mais au fond ?

Je monte les marches de la volière. Une légère brise m'ébouriffe les cheveux et chasse la petite larme, minuscule, qui avait coulé sur ma joue. Je me concentre de toutes les forces pour ne pas me laisser submerger, pour penser à autre chose. La vie est belle. Je le répète pour m'en convaincre et assassiner la pointe de tristesse qui a eu le culot de se présenter à moi. Non, je vais bien.

Quand j’arrive en haut, il y a déjà quelqu'un. Une jeune fille, je crois qu'elle a mon âge. L’écusson qu'elle porte sur son pull m’informe qu’elle est à Serpentard et effectivement, il me semble l'y avoir déjà vue. Elle est jolie mais un voile sombre semble cloué à son visage. Un éclair de rage passe, un instant. Elle a l'air remplie de haine. Je m'approche : je veux l'aider. J'ai l'illusion que j'ai ce pouvoir, l’idée idiote que tout peut s'arranger avec quelques mots. Que rien n'est grave. Que ce qu’elle ressent va vite s’évanouir. Que tout va bien, encore une fois.

« Salut. »

Je ne sais pas vraiment quoi lui dire. Mon cœur se serre douloureusement en voyant qu'elle laisse ses sentiments s’échapper. Mais non, non. Je ne veux pas ressentir ça. Je suis trop faible, je n'en n'ai pas le courage, je ne veux pas aller mal. C'est trop dur.

« Je peux t'aider, peut-être ? Tu veux en parler ? »

Je ne sais pas ce que c'est d’être submergée, comme elle, par ses sentiments. Je ne sais pas comment réagir. Et je me sens mal tout à coup, j'ai de plus en plus de mal à contrôler mes pensées. J'ai une soudaine envie de pleurer, forte, incontrôlable presque. Les larmes menacent furieusement de couler, alors je me reconcentre sur la jeune fille.

Je veux aller bien, je veux qu'elle aille bien, je veux que tout soit beau.
Vanille Fleury
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Re: Prendre des nouvelles
Vanille Fleury, le  Mer 9 Aoû - 12:33

Perdue et dans ce monde ou tu ne sais trop quoi faire, la peur sans cesse de te retrouver au cœur de l'enfer
alors que tu y es déjà plongée, que la triste vérité n’admets plus de contestation
mais tu as cette crainte, toujours présente, de t'oublier encore plus profondément
là ou le diable joue avec toi, tu torture de mille façon possible, mais qui est-tu réellement
prisonnière de cet instant hors du temps ou la douleur grandi sans jamais ne sembler pouvoir t'arrêter
les flamme rongent, brûlent et consument ce qu'il reste encore dans un feu dévorant qui ne fait qu’accroitre ta souffrance
qu'espères-tu donc encore, il est parti, dois-je te rappeler où tu te trouve ?

mais je sais, je suis seule, ici et le vide me tends les bras, peut-être faudrait il que je saute
oui voler, mais y arriverais-je donc alors que je ne suis qu'une vipère sans elle
un soupçon de magie, me voilà devant un destin qui s'ouvre pour le première fois comme un échappatoire moins douloureux que cet enfer que je vis à chaque instant
je voudrais pouvoir sans aucuns doutes, sauter dans le vide, m'oublier au vent qui siffle tout contre mes tympans
mais alors que je m'apprête à en finir, un son me retient
une voix enfantine et douloureuse, un timbre qui ne m'est pas inconnu
alors simplement je me retourne

mon cœur bat trop vite d'une adrénaline dangereuse
un regard vers elle, mes yeux brillent d'une démente folie
cette fille qui était au cours d'étude des moldus il n'y a pas si longtemps
celle qui aurait aimé me marier au petit singe que jouait la jolie Temperence
d'où vient donc ce cris ? serait autour de mon cour de réclamer une vengeance stupide et inutile ?
nouvelles paroles, mon âme brûle, elle veut que je parle mais je n'ai pas de mot, je n'ai pas de flamme, ou peut-être trop, je ne sais plus ce que je dois penser de toute cette mascarade
est-elle un nouveau démon venu me tourmenter ?

Je vois les flammes qui dansent autour d'elle comme une symphonie diabolique
que dois-je faire ? derrière moi, le vide, devant, une nouvelle diablesse
un pas, un autre, j'arrive à sa hauteur et mes mains se referment sur son coup
toi aussi, tu es diablesse, toi aussi, tu veux jouer avec moi ?
j'ai trop souffert d'un passé de marionnette
je suis poupée, je suis jouet mais aujourd’hui uniquement poussière
on m'a arracher mon bonheur, l'a réduit en miette
il ne me reste que les flammes dévorantes qui brûlent tous sur mon passage
et cette haine alarmante qui m'empêche d'avancer ou même de tourné la page

je pourrais serrer son coup mais je préfère passer une main pour caresser sa joue
une enfant, comme moi, elle aussi est malade, moins fort peut-être, à son niveau
je recule d'un pas, si ses lèvres m'appelle cela va mal finir, je dois résister au poisson de la diablesse
elle n'est pas comme cela, n'est rien d'autre qu'une autre élève
et il n'y a pas de flamme ! il n'y a pas de flammes p*tain !
je ne sais plus ce que je fais, ce que je devrais faire, ma tête se penche sur le côté
j'observe la jeune fille d'un air sombre, mes mains tremblantes mais nulles larmes ne coulent
je n'y arrive pas, je n'y arrive plus tu lui ressembles...
Aysha Brayd
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Re: Prendre des nouvelles
Aysha Brayd, le  Lun 14 Aoû - 10:46

J' observe Ellana. Il n'y a plus l'ombre en elle de Jasmine. Le personnage qu'elle a si bien joué au cours d'EDM auparavant semble définitivement envolé. J'ai même du mal à imaginer cette scène à nouveau, et il me paraît impossible que la Serpentard ait eu ne serait-ce qu’une fois cette douceur dans le regard. Car désormais son regard est brulant. Il parcourt mon visage comme un sceau écarlate en me chauffant la peau. Je détourne le regard par moment, les yeux d'Ellana insoutenablement rouges. Un regard de braise.

Je baisse la tête. L'aider ? Je ne vois plus comment. Ellana semble possédée. Un mélange de rage et de passion traverse son regard, la haine semble un instant l’emplir. Et si je suis un peu perdue, elle me semble l'être encore bien plus. Mon esprit oscille entre la peur et la pitié, ou un pur sentiment d'injustice. Ma gorge se serre. Non, tout ne va pas bien. Ma petite vision du monde rose à paillettes ne tient plus si bien sur ses jambes. Elle s’effondre peu à peu à mesure que je pose mes yeux dans ceux de ce démon et de la pauvre jeune fille qui en est habitée. Pourquoi ? Pourquoi ne puis-je pas fermer les yeux à nouveau pour occulter cette image ? Pourquoi ne puis-je tout simplement pas détourner le regard, oublier ? Parce que ce ne sont pas mes sentiments. Je ne peux cacher ceux des autres, les chasser d'un geste. Je n'en suis pas maître. Et cette fois, ce n’est pas de moi dont il s'agit. Le mal s’étale devant mes yeux, la peine, la tristesse. Et il n'y a rien à faire.

Alors mes propres peurs, mes inquiétudes, mon malaise déferlent un instant en moi. Prise à la gorge, comme prise au piège. Tout se bloque dans ma poitrine et c’est trop. Tout ce que j'ai caché, depuis toujours, c’est trop. Je regarde Ellana, tremblante. Mais elle vit sa rage comme personne. Elle s’exprime, à la fois prisonnière et libérée. Et moi je n'y suis jamais arrivée. Ce que j'ai toujours pris pour une force est en fait de la lâcheté. Et désormais j'en paye les conséquences. Tout arrive trop vite, trop fort, brusquement. Une secousse et j'ai soudain envie de crier, de hurler ma peine.

Mais je n'en fait rien. Car Ellana vient de poser ses mains autour de ma gorge. Je suffoquais déjà. Elle ne serre pas vraiment. Un lueur folle danse dans son regard, et elle crache, d'une voix fébrile ou pointe la fureur :

« Toi aussi, tu es diablesse, toi aussi, tu veux joueur avec moi ? »

Je ne comprends pas. Ses paroles ont peu de sens et mes sens à moi sont amoindris par la peur. Les larmes menacent de s’échapper alors que je les retenais captives depuis tant de temps. Mes mains tremblent. Et Ellana vire de bord. Inconstante, comme le vent sur les dunes, elle parait soudain plus douce, éprise et tremblante. Elle caresse ma joue avec un air doux. Ça ne dure qu'un instant. Un instant éclair que je ne vois même pas. Car elle se met à hurler et là encore, je ne comprends pas. Mes cheveux tombent devant mon visage. Les vieux réflexes : je détourne le regard, baisse la tête, mais non. Bien sûr que non, ça ne marche pas. Elle est toujours là, devant moi. La douleur est toujours là elle aussi, écrasée et vivifiée à la fois par celle d'Ellana. Je ne contrôle plus rien. Je ne suis plus maîtresse de la situation, et cela me fait peur.

Et à nouveau la douceur.

« Tu lui ressembles . »

Qui ? Elle semble vivre la perte de quelqu'un, la douleur. Un instant je songe que moi aussi. Je hais mon père une seconde. Et puis, non. Je n'ai pas envie de cela. Je n'ai envie de rien. Et a vrai dire je suis terrorisée, mais je n'ai pas envie d'enfouir mes sentiments dans un sac. Ils sont là, trop nombreux, trop forts. Je ne les contrôle plus. J'ai envie de hurler. Cette fois, pas une main ne m'en empêche. Ma voisine est libérée tout d'un coup. Elle se brise dans la gorge et s’échappe, brulante, emplie de tous sentiments. Je crie. Je songe un instant qu’elle devrait crier, elle aussi. Que je pourrais crier des heures, jusqu’à la fin de ma vie. Que c'est la seule échappatoire, que mes soucis s'envolent, que la douleur est moins forte. Que je ne pense plus à rien, et que ça fait du bien. Je hurle encore comme je ne l’ai jamais fait, moi, la calme et souriante Aysha, la gentille et généreuse Aysha, l'heureuse Aysha. Le torrent de larmes brise enfin le barrage.

Je veux crier, encore et encore. Jusqu’à la lune.
Vanille Fleury
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Re: Prendre des nouvelles
Vanille Fleury, le  Lun 14 Aoû - 12:29

Je bascule entre deux monde sans comprendre la logique, ici perdue à son regard qui me rappelle le sien, des lèvres que je désirerais sans doute retrouver et là bas plongée dans une haine ne fusion, chaleur si forte que j'ai peur de me brûler si je m'approche trop, une ancienne haine gardée pour celle qui a tant jouer, qui m'a littéralement brisée alors que je ne pouvais que m'y attendre, je n'ai pas été assez forte et maintenant me revoilà prise au piège entre les deux émotions, je pensais que le cauchelar allait cesser, que tout allait bientôt se terminer, la vie reprendre son cours
pourtant depuis qu'il est parti, je suis seule, alors que je l'ai fait fuir d'un mensonge
j'ai eu si peur de le blesser, une crainte que je n'avais encore jamais ressentie
que je ne ressentais pas avec elle, aujourd'hui

elle était bleue, comme l’oisillon fou, comme la fée ou l'ange
_ comme le papillon
mais rien de tout cela à mes yeux, qu'une copie de celle qui m'avait fait mal
celle qui m'avait empoisonnée jusqu'à ce que je me retrouve pieds et poings liées
celle que malgré tout je n'avais pas réussi à aimer alors que son cœur brûlait
peut-être pour moi plus qu'il ne le devrais

mais en ce moment tout était différent et si les douloureuse flammes se répandaient
l'Autre ne me faisait pas boire un quelconque poison
elle était là, j'étais à demi présente et tout aurait pu aller pour le mieux
si seulement son visage ne se brouillait pas, changeant de temps en temps
pour les trais de ma tortionnaire

~ qui étais-tu donc ?

Et soudain les résistances craquellent
son air emphatique, son sourire que j'ai pu voir se brise
elle devient ombre elle devient moi
perdue entre mille et une émotion
une sourde douleur qui prend à la gorge
empêchant de respirer, un barrage de douleur
et monte la folle pression
juste avant...

que tout
ne s'effondre

c'est l'avalanche ou plutôt l’effondrement des résistances
l'eau s’échappe de partout et le barrage s'écroule
une mer, comme un torrent de vie
qui coule, coule le long de ses joues

il serait temps de trouver, Ellana
il serait temps de cesser
il serait temps d'aimer...

impossible ?
pourtant l'eau dans son pouvoir bénéfique
viens sans faiblesse écraser les flammes de mon enfer
un instant c'est le silence dans ses cris
elle a mal et moi aussi
alchimie des douleurs qui font battre nos cœurs

un pas, un autre, la haine éteintes sous l'eau
je m'approche et mes mains sur sa taille
je la serre contre moi, les yeux fermés
un peu maladroite, l'envie de calmer
comme une promesse à aimer
Chut... Il ne faut pas pleurer...

donneuse de laçon, regarde donc le miroire
mais je n'ai que faire de remarque
une main qui passe dans son dos
pour calmer les tremblements
tout doit finir, ne t'inquiète pas
je suis là...
Aysha Brayd
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Re: Prendre des nouvelles
Aysha Brayd, le  Mar 15 Aoû - 10:54

Mes larmes sont brulantes. J'ai l'impression qu’elles laissent un sillon indélébile sur les joues. Je les ai toujours retenues, toujours enfermées, captives dans mon propre corps alors même qu'elles me frappaient de tous les côtes pour s’échapper. Et voilà que pourtant, je les accueille comme une libération. Peut-être étais-je, moi aussi captive ? Prisonnière de mon esprit ?

Je sais que je me suis tant trompée. Je le sais, et pourtant je suis lâche. Car c’est trop dur, la douleur. Je suis faible, trop faible et trop sensible pour résister à elle, celle qui taillade les veines et brûle les joues. L’enfouir dans un sac était infiniment plus facile que la subir, la vaincre, la laisser s'insinuer en moi comme elle semble l'avoir fait en Ellana.

Et mes larmes ne s’arrêtent plus. Pourtant, je sens une main, une deuxième et une étreinte. Une caresse. Celle de la mère qui apaise, de l’amie qui soutient, de la sœur qui aime malgré tout. Ellana est la. Elle me chuchote de ne pas pleurer. Je suis désemparée. La culpabilité me fait l'effet d’une claque. Elle a mal elle aussi, bien sur. Je voulais l'aider. Je me suis laissée déborder par mes propres sentiments et c’est elle qui est la, qui me réconforte. Bercée par sa main, poussée par le poids de la culpabilité, je m’arrête peu à peu de pleurer. Mes yeux sont rouges et mes joues brulantes. Je m'écarte lentement d'Ellana et l'observe. Léger regard de gratitude. Et puis je ne sais plus comment agir.  Cette fille est changeante, rongée par une peine, un démon intérieur. Et extérieur, peut-être. Je ne sais pas ce qu'elle veut, ce dont elle a besoin.

Je ne crois pas pouvoir l'aider.

D'ailleurs, je ne crois pas qu'elle le veuille. Peut-être cela serait-il pire encore si j’essayais. Je crois que nul humain ne peut guérir sa peine aussi facilement. C'est à elle, peut-être, de se reconstruire. Simplement puis-je lui apporter du soutien, je crois. Lui montrer qu'elle n'est pas seule même si on se connait peu. Lui montrer que moi aussi, j'ai peur, j’ai mal. L'aider à tirer un trait sur un passé, l'aider à voir autre chose pour avancer sur ce si long chemin.

Et je réalise qu'exprimer ma peine m'a légèrement et momentanément apaisée. Je ne sais pas si c’est pareil, pour elle. Mais je décide d'essayer. Parce que même si je suis novice dans ce domaine, je veux partager cela avec elle.

« Raconte moi. »
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Re: Prendre des nouvelles
Vanille Fleury, le  Mar 15 Aoû - 11:30

Le temps s'est arrêté, d'un coup brusque comme un souffle retenu et mes yeux se sont fermés, j'ai eu peur avant d’espérer, que le moment dure, que jamais il ne puisse s'arrêter pourtant je connais, je sais, que tout n'est qu’éphémère, que dans quelques instant, tout sera arrêté mais pourtant j’espère encore e tromper, que le monde change, tourne et se perde
comme je me suis oubliée il y a tant de temps déjà et sans doute est-ce la mauvaise voie
mais le cœur battant je continue à être, parce que c'est tout ce qu'il me reste, tous ce que l'on a pas encore réussi à me prendre
et elle dans mes bras, son dos parfum contre moi, je serre, j'enlace le temps qu'elle aille mieux
le temps que la marrée redescende en espérant que les flammes ne se ravivent pas à nouveau
il vous faudrait autre chose que cela, ne n'est pas normal de vous retrouver seules ici
elle et moi comme si un nous pouvait réellement exister, pas un amour, pas une pitié une simple attache maladroite
et j'ai du mal, je l'avoue sans honte, parce que celle ci semble m'avoir de toute façon quittée

comment montrer, comme être là alors qu'on est plus capable de l'être simplement pour soit
je me suis laisser ronger par mes démons, consumer par un feu trop fou
et toi, innocente et si fragile que j'en ai peur de te briser dans cette étreinte
je ne veux pas que tes yeux puisse voir cela, que ton cœur tombe en miette d'une vérité cassante comme celle qui m'a frappée
il n'y a pas si longtemps, une éternité, tant de mal à me confier

puis l'autre recule délicatement, ses yeux observants peut-être l'intérieur de mon âme
depuis que je suis transparente, le mur est si fin
je me trouve enveloppe de chaire vide en attente d'un coup du destin
c'est lourd un corps, je suis prisonnière à l'intérieur, vidé de couleur sans doute me voit elle en noir et blanc
un reflet oublié d'un temps plus éloigné, quel était donc encore mon nom ?

Ellana, Ellana...
comme un doux refrain
mais le sien ?

je ne me souviens plus et m'en veux immédiatement
elle, reflet différent de la diablesse mais peut-être une enchanteresse
j'aimerais le croire, j'aimerais lui demander
mais j'ai peur, je crois...
de ce qu'elle pourrait bien en penser
alors mes lèvres se scellent dans l'attente
peur de se tromper, du moindre faux pas
_ qu'est-ce que je fais donc encore là ?

deux mots
qu'elle lâche comme une bombe
à mes pieds le sol tremble
raconter ?
j'ai d'abord peur
un pas en arrière
qui es-tu donc ?
qui es-tu ?

Tu me donnes quoi en échange ?
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Re: Prendre des nouvelles
Aysha Brayd, le  Mar 15 Aoû - 19:05

Je lui demande de me raconter, simplement. Parce que ce sont les deux seuls mots qui me sont venus à l'esprit et que je ne voulais rien dire d'autre. J'ai l'impression de m’être trompée, un instant, et puis je ne sais plus. Je n'ai plus de certitudes. Simplement un besoin que quelque chose disparaisse. Je l'ai trop gardée au fond de moi, elle s'y est développée, à enflé alors que j'aurais du la laisser s’écouler petit à petit. C'est cette erreur qui me frappe, et le regret, atroce, douloureux.

J'ai mal, et c’est une sensation que je ne connais pas vraiment.

Ellana me demande ce que je lui donne en échange. Je comprends qu'elle veut passer une sorte de marché, un accord. Un gage de confiance, sans doute. Et je ne sais pas pourquoi, j'ai une confiance aveugle en elle. Elle me semble trop …tout. Trop pour être méchante, vile. Et son étreinte, celle qui m'a soulagée malgré tout. Je la sens encore et elle me pousse à vouloir tout dire, tout, sans honte, sans tabou. Il n'y en a pas vraiment, de tabou. Idiot concept inventé par l'homme qui assassine une sincérité si importante. J'ai besoin de cette vérité parce que j’installe moi-même de tabous avec mes propres sentiments. Si la vérité me fait mal, alors cette douleur est moindre comparée à celle que j’endure à cause de ma lâcheté. Je hoche la tête.

Et je ne sais pas choisir les mots justes, même si je sais ce que je veux dire. Car j'ai l'impression qu'un mot, une parole maladroite pourrait la refermer, cette prisonnière, cette possédée. Qu'elle pourrait détourner la tête et partir alors que j'ai désespérément besoin que l'on partage quelque chose.

« Un bref instant de soulagement, ou bien un court moment de liberté, je ne sais pas. L’opportunité de te jeter dans l'inconnu en laissant le reste derrière toi, pendant quelques minutes, au moins. Enfin, je crois. On en a toutes deux besoin, non ? »

Un sourire encourageant. Parce que je suppose qu'elle a peur, mais j'ai l'impression que l'on doit se confier l'une à l’autre. Que l'on doit se libérer de ces chaînes. Parler à cœur ouvert parce que l'on ne se connait pas vraiment, parce que ni l'une ni l'autre n'est en état de juger. Parce qu'une partie de mots s’envolera plus facilement. J'ai besoin de tout dire, de tout laisser s’échapper. Parler à quelqu’un sans rien omettre, sans rien cacher. A cœur ouvert, complètement ouvert et libre, pour une fois. Je vois en Ellana la personne dont j'ai besoin. J’espère pouvoir être la personne dont elle a besoin, elle. J’espère pouvoir lui offrir l’éphémère liberté dont on a besoin. Éphémère, certes. Mais elle aura le mérite d’exister et, peut-être, d’alléger un peu nos cœurs lourds.

« Et moi aussi, je te parlerai. Si tu veux. »

Un instant je me demande comment y arriver. Raconter, oui. Mais quoi ? Il y a trop de choses, tout est confus. Et je suis la seule responsable de ma peine. Cet abandon en est la source mais je l'ai si mal accueillie, si mal gérée. Sans doute ne saurais-je pas par ou commencer. Sans doute serait-ce confus. Peu importe, en vérité. Je veux simplement ouvrir les vannes, partager, écouter et raconter, soutenir et être soutenue. Échanger ces mots, ces peines qui nous rongent, apprendre et soulager. Oublier.
Vanille Fleury
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Re: Prendre des nouvelles
Vanille Fleury, le  Jeu 17 Aoû - 9:23

Comme si sa voix avait réveillée quelque chose de nouveau en moi, une boule chaude qui était montée jusque dans mon regard pour le faire étinceler et là je l'avais vue briller, je ne savais trop que penser, que faire, je n'avais plus qu'un désir, celui de m'asseoir et de la regarder encore et encore jusqu'à ce que mes yeux se brûlent, que ma rétine fonde et que je ne devienne aveugle
peut-être était-ce idiot d'avoir de telles pensées, que c'était simplement du à un rayon de soleil particulièrement étincelant dans mon dos mais je ne parvenais pas à détourner le visage alors je restais simplement comme ça dans une attente indécise
ses phrases résonnait dans ma tête comme la plus belle chose que je n'ai jamais entendue
j'aurais voulu fermer les yeux et m’abandonner à ce qu'elle me racontait parce que c'est mots étaient justes
qu'ils étaient beaux, peut-être aussi que l'envie d'y croire y était pour beaucoup dans cette admiration

j'avais inconsciemment besoin d'elle comme ses yeux presque suppliant semblait avoir besoin de moi
c'était un nouveau sentiment, quelque chose d'étranger à ce que je connaissais
et alors que la question du "pourquoi" s'apprêtait à mettre un débat dans mes pensées
je trouvai la solution sans mal, j'avais toujours été portée, toujours
blessée, mutilée, brisée mais secourue, remise sur pied
par qui que se soit, j'avais vu des bonnes âmes se mettre à mon côté et me prendre la main
je les avais aimée mais jamais n'avais tenter de faire pareil, aujourd'hui je voulais pourvoir essayer
_ je voulais être ce que l'on avait tant été pour moi

peut-être simplement me sentir utile dans ce monde, pour une personne
et non seulement la profiteuse qui subit mais que l'on ramasse toujours

je fais un nouveau pas en avant, sans savoir pourquoi ni même comment
peut-être serait-ce le moment de la reprendre dans mes bras ?
je n'en suis pas si certaine, mais comment ont elles donc fait ?
c'est personne qui m'ont tant protéger...
je voudrais les imiter, trouver un deux en lequel prier pour elle
qu'importe le résultat d'une si anodine action à mes yeux
la vérité, clair comme de l'eau, glisse entre mes doigts : je ne sais pas.

Cette réalité m'écrase et me fracasse, je ne suis pas capable
comme s'il me manquait un diplôme, peut-être des compétences
ais-je au moins le droit ? pas vraiment sûre de savoir m'y prendre
certaine d'être ignorante au moins, j'ai peur de cette première fois qui me fait douter
crainte de me tromper ou d'empirer la situation
alors incapable de faire la moindre chose pour l'instant
je m'assieds et je parle...

j'étais amoureuse, heureuse même, lui aussi, je crois
un bonheur enfantin comme l'on en croise rarement
si beau, si léger que j'aurais espérer m'y perdre, noyer mes tords
simplement réapprendre à vivre avec un sourire

.
.
soupir
.
.
mais elle est arrivée dans ma vie sans prévenir
comme une démone m'a ensorcelée de son corps
nul amour, seul un désir que je ne peux que regretter
je l'ai trompé, il nous a surprises alors pour le protéger
j'ai menti, fait en sorte qu'il pense que je ne l'avais pas aimé
dans la peur de lui faire mal de nouveau, j'ai tout arrêté
et je me suis enfuie...


les paumes de mes mains viennent se poser sur mes yeux
un instant j’oscille entre le rêve et le cauchemar
que faire que dire ? ce silence est écrasant...
parle s'il te plait...
envoyé comme un gémissement.
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Re: Prendre des nouvelles
Aysha Brayd, le  Jeu 17 Aoû - 10:27

Son regard plongé dans le mien un instant, et tout s’arrête. Je sens quelque chose, une chose nouvelle et différente. Parce que ce que j'ai à partager avec le, Ellana, est inédit. Je ne connais pas cette relation, celle qui se noue dans la peine plutôt que dans la joie. Peut-être en est elle d’autant plus forte ? Je ne sais pas. Mais la connexion qui oscille entre nos deux corps, cette tension qui brûle magistralement entre ses yeux et les miens : tout ça me semble fou. Il y a quelque chose de fort et d'intense, c’est cela qui me pousse à vouloir l'entendre, à vouloir lui raconter l'histoire que je ne raconte jamais a personne par peur de la revivre, de la rendre plus réelle encore. Mais cette fois, je sens que la raconter pourra au contraire l’atténuer. J'attends.

J'attends qu'elle parle. Et la magie commence, tout se met en action. Elle entrouvre les lèvres et j’écoute le son qui s'en échappe, attentive, la tête penchée. Mes yeux légèrement plissés. Elle me raconte sa peine et c'est une preuve de confiance immense qui me redonne confiance, à moi aussi. Confiance en moi, ce dont je manque cruellement.

Elle me dit qu'elle était amoureuse. Elle me dit qu’elle était heureuse. Et ce souvenir lui semble à la fois si doux et cruel, que je ne peux m’empêcher de poser une main discrète sur sa jambe. Simplement lui montrer que je l’écoute. Alors elle me parle de quelqu’un, une diablesse. Un désir, et ça, je le connait. Sauf qu'il n'est nullement à l'origine de ma peine. Mais un désir si fort, si fort qu'elle a failli. Une erreur et une trahison, elle a brisé son bonheur si parfait. Raconter semble lui faire mal. Alors elle a menti, parce qu'elle est humaine, parce que dans sa peine et son erreur elle ne voulait pas faire plus de mal encore à celui qu'elle aimait. Le protéger. Et puis elle s'est enfuie.

Enfuie. Ce mot me fait tressaillir mais j'essaye de ne rien montrer. Je me dis un instant que si elle s'est enfuie c’était pour protéger celui qu’elle aimait, et non par lâcheté. J'envisage un instant qu'il ait pu faire pareil lui aussi, pour me protéger. Mais non, je veux cesser de me complaire dans des espoirs vains.

« Parle, s'il te plaît… »

Je lui suis reconnaissante de m’avoir parlé. Ça me libère et moi aussi, je veux partager mon histoire avec elle. Cette femme brisée.

« Tu t'es enfuie et comme toi, quelqu’un que j'aimais énormément s'est enfui. C’est mon père. Il nous a abandonnées, ma mère et moi. J'avais quatre ans, toute une enfance devant moi. Ces années où l’on veut partager quelque chose avec son père, rire, s’amuser. Et l'adolescence où l’on à tant besoin de sa présence. Mais lui, certainement, ne voulait pas partager tout cela avec moi. Je n’étais peut-être pas la fille dont il avait rêvé. Il est parti sans même me dire au revoir et alors … plus aucune nouvelle. Il a sûrement refait sa vie, avec un enfant plus satisfaisant. »

Je soupire, une larme au coin de ma paupière, le menton tremblant imperceptiblement.

« Un enfant avec qui il partage toutes ses choses qu'il aurait du partager avec moi. À qui il donne tout son amour pendant qu'une partie de moi est détruite. Pendant que j'ai un constant besoin d'amour, d’affection, de reconnaissance. Et une peur panique de l'abandon. Lui est heureux et moi … j'essaye de l’être aussi. »

Je ferme les yeux parce que c’est dur. Et en même temps cela me paraît ridicule : je ne suis pas la seule à qui s'est arrivé. J'aurais pu être plus forte, savoir gérer et vivre avec, avec ma mère aimante et sans séquelles. Mais je suis faible et la vie est rythmée par cet abandon. Il influe sur les relations avec le reste du monde parce que j’ai constamment peur que les gens que j’aiment s'enfuient, eux aussi. Que je ne sois pas intéressante, pas importante aux yeux des autres. Et que l'on m’abandonne de la façon la plus facile qu'il soit. Sans se retourner, sans se soucier de ma peine. Et je me dis constamment que c'est de ma faute, parce que je suis faible, et trop sensible, et franchement pas marrante quand je vais mal. Parce que je n'ai pas confiance en moi, que je me complait dans un optimisme idiot, que je suis mal à l'aise et mal adaptée. Ennuyante. Pas marrante. Inintéressante. Et parano, critique envers moi-même, dure, même.

Enfin, je ne sais pas.

J'ai besoin qu'on m'aime.
Vanille Fleury
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Re: Prendre des nouvelles
Vanille Fleury, le  Ven 18 Aoû - 8:20

La fin de ma tirade et ce soulagement immédiat qui me prend dans sa bras, elle ne dis rien, comme je l’espérais, elle m'écoute sans commentaire, je ne suis pas sûre d'avoir envie d'entendre encore une fois les grands discourt moralisateur qui me disent encore et encore de jolies paroles toute faite qui devraient me réconfortée, je veux simplement parler et être écoutée jusqu'à ce que les rôles s'inverse ce qui ne tardera pas à arriver, aujourd'hui nous sommes toutes deux plongées dans des douleurs différentes, des monstres passés qui nous empêche d'avancer sans que nous soyons trop bien capable de savoir de savoir pourquoi
_ oui pourquoi ?
c'est un mot qui flotte en tête, une voix enfantine qui demande mais à qui on ne peut répondre
une interrogation impasse, celle qui colle contre l'embarras et les "tu comprendras quand tu seras plus grande"
mais je n'ai jamais grandi et cette question m'est restée en travers de la gorge, comme une boule que je peux encore sentir
je voudrais la chasser, m'enfuir, aller cracher ma douleur sur leur manière parfaite mais je m'en voit bien incapable

à son tour elle parle et dans sa voix j'entends ma question __ pourquoi moi ?
toi non plu tu ne sais pas, petite bleue, pourquoi, ça aurait pu être n'importe qui
pourtant c'est à notre porte que le malheur à frappé comme se sentant obligé de nous verser dans la douleur, équilibrer un pue la balance du bonheur de ce monde, mais qu'avions-nous fait ? enfant innocentes et insouciantes
tu as eu mal d'un départ, celui de ton père, tu aurais voulu connaître les joies de sa présence
comme une parallèle éloignée, j'ai eu mal de sa présence, du chant de la ceinture contre ma peau
tu sais, j'ai eu mal, dans le noir il n'y avait personne, j'ai eu peur aussi
je n'étais qu'une enfant, qu'une enfant...

Une larme au coin de son œil, si proche d'elle, je me rapproche encore, ma main prend son visage et de mon pousse je chasse la perle salée, je n'ai pas envie de la voir triste, pas envie de la voir pleurer
ça n'aurait jamais du se passer comme ça, ce sentiments je le connais, mes vrais parents m'ont aussi abandonnés
tous les deux cette fois... je sais ce que ça fait fillette aux lourds secrets
j'approche mon visage du sien pour un geste tendre, un peu de chaleur, de réconfort peu-être
mes lèvres se posent délicatement sur les siennes sans que je ne lui demande si j'ai le droit
un envol de seconde et je recule doucement, les lèvres brûlantes des siennes
je suis désolée regard vers le sol, je n'aurais pu du mais qu'importe

mes géniteurs m'ont eux aussi laissé tomber
je me suis retrouvée chez un couple qui m'a fait du mal à coup de ceinture comme de sortilèges
je ne le savais pas encore avant il y a quelque semaine et mon enfance n'a rien eu d'heureuse

moi aussi tu sais, je sens en moi, comme
_ un cruel manque d'amour
Aysha Brayd
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Re: Prendre des nouvelles
Aysha Brayd, le  Sam 19 Aoû - 12:40

Je me tais parce que j'ai fini de raconter. Et je ne vois pas réellement ce que je pourrais rajouter. Je n'ai pas l'habitude d'exprimer cela, même à moi-même. Je ne sais pas comment faire et les mot restent coincés au creux de ma gorge. Alors je me tais, c'est plus simple. Moins périlleux. Et mine de rien, ce que j’ai déjà dit me suffit : j'ai senti comme un poids minuscule s'envoler. Minuscule, certes. Mais c'est déjà ça. Ellana s’approche de moi et prend mon visage entre ses mains. Elles sont chaudes et j'ai l'impression qu’une douce flamme me lèche la peau, dans ce geste empli d'affection. Des compréhension. Elle essuie de son pouce la l’arme qui perlait au coin de mon cil, laissant une trainée mouillée qui dessine sur ma joue comme une balafre. Une balafre qui ne tarde pas à s'effacer, comme une métaphore pleine d’espoir. La douleur s'effacera peut-être un jour, ne me laissant plus qu’un vague souvenir amer qui remonte à la surface dans les moments de déprime. Et ces quelques mots qui peuvent tout guérir :

« Je sais ce que ça fait. »Je me tais parce que j'ai fini de raconter. Et je ne vois pas réellement ce que je pourrais rajouter. Je n'ai pas l'habitude d'exprimer cela, même à moi-même. Je ne sais pas comment faire et les mot restent coincés au creux de ma gorge. Alors je me tais, c'est plus simple. Moins périlleux. Et mine de rien, ce que j’ai déjà dit me suffit : j'ai senti comme un poids minuscule s'envoler. Minuscule, certes. Mais c'est déjà ça. Ellana s’approche de moi et prend mon visage entre ses mains. Elles sont chaudes et j'ai l'impression qu’une douce flamme me lèche la peau, dans ce geste empli d'affection. Des compréhension. Elle essuie de son pouce la l’arme qui perlait au coin de mon cil, laissant une trainée mouillée qui dessine sur ma joue comme une balafre. Une balafre qui ne tarde pas à s'effacer, comme une métaphore pleine d’espoir. La douleur s'effacera peut-être un jour, ne me laissant plus qu’un vague souvenir amer qui remonte à la surface dans les moments de déprime. Et ces quelques mots qui peuvent tout guérir :

« Je sais ce que ça fait. »

Parce que la solitude encore accroît la douleur et que c'est un soulagement de savoir que quelqu’un comprend, que quelqu’un la partage. Et je sais qu'elle ne dit pas ça pour me rassurer comme le font certains. Ceux qui disent comprendre alors qu'ils en sont loin. Je sais qu’elle comprend réellement. Je deviné qu’elle a vécu quelque chose de semblable. Et soudain je me dis que sa vie est bien plus emplie de douleurs que la mienne. Et j'ai honte un instant, de me plaindre ainsi. Je ne suis pas la plus à plaindre. Mais elle fait taire mes réflexions d'un geste. Elle se penche encore vers moi et pose ses lèvres sur les miennes. Je suis surprise et je ne bouge pas. Elles sont douces et me réconfortent. Et le visage de Luna qui passe en un éclair dans ma tête mais je sais que c'est différent. Ce baiser, il est témoin d'un partage unique. Il est seul, isolé. Tendre geste de réconfort au milieu d’une tornade. Et pour moi, il n'a pas la signification d'un baiser. C'est tout autre  chose, mais déjà, Ellana se recule. Elle s'excuse mais je ne dis rien, car en cet instant rien n’est grave. C'est un simple besoin viscéral d’affection et d’amour, de partage. Alors elle me raconte.

Elle me dit que ses parents ne sont plus la, elle non plus. Que ceux qu’elle a toujours pris pour eux la frappaient. Et là je ferme les yeux en imaginant la scène et je me dis que je ne suis définitivement pas la plus à plaindre. Et sa douleur me fait mal, elle me transperce comme si je la vivais, la mienne est décuplée. Elle me raconte une enfance si malheureuse. Et pour moi c’est un crime, d'assassiner une enfance de la sorte, la plus belle période d la vie, d'ordinaire si douce et légère. Et je sais qu’on se comprend, en cet instant. Cet abandon commun si douloureux. Celui qui, dès l’enfance, semble avoir scellé nos actes et nos sentiments, notre vie. Tu seras malheureuse, trop sensible, habitée, torturée et tu te feras du mal, chaque jour, par chacun de tes actes. J’imagine mon père me disant ces mots, me détruisant en tournant le dos.

« Un jour on partira à leur recherche à tous les trois. Ensemble. Et alors on les trouvera et … »

Et je ne sais pas. J'ai dit cela soudainement mais je ne sais même pas ce que j’aimerais lui dire, à mon père. Lui reprocher ce qu'il m'a fait ou simplement le voir et m'assurer qu’il ai souffert un tant soit peu de ses actes. Ou le regarder avec mépris un instant et tourner le dos moi aussi, pour sceller quelque chose. Venger ma mère, ma pauvre mère.

« En on fera tout ce qui est en notre possible pour nous reconstruire. Nous reconstruire vraiment, pas simplement enfouir tout ça quelque part comme une bombe à retardement. Mais prendre une revanche sur la vie, sur nous même. Enfin, je ne sais pas. Agir ensemble…

Je ne sais pas si mes paroles ont du sens. Peut-être, ou peut-être pas, mais elle me font du bien. Rencontrer Ellana et exprimer ma douleur me soulagent. J'espère que je lui permet cela, à elle aussi. Au moins un peu…
Hihi ♥:
Vanille Fleury
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Re: Prendre des nouvelles
Vanille Fleury, le  Dim 20 Aoû - 9:57

Super la chanson, je connaissais pas Wink

J'ai posé sur ses lèvres un baiser différent de ceux que j'ai l'habitude d'offrir, comme une marque d'affection plus que de désir, un coin de paradis pour bette cet enfer dans lequel nous nous retrouvons toutes deux plongées pour quelques secondes
et je me rends compte à quel point j'en avait besoin en ce moment où le ciel gris se déchire
les masques tombe et je vois son vrai visage, pas celui qu'elle cache derrière un sourire et une fausse joie feinte pour tenter de vivre heureuse et s'éloigner des problèmes, je la voix réellement pour la première fois depuis que je l'ai rencontrée
et elle me semble bien plus belle aujourd'hui alors qu'empreinte d'une noirceur qui n'aurait jamais du ne serait-ce que l'effleurer se dégage comme une sombre aura de son corps d'enfant, ni elle, ni moi n’aurions du nous retrouver dans cet état
pieds et points liées d'une douleur passée dont nous ne pouvions rien

non je n'ai pas tué, non je n'ai pas fait de mal
la tête haute j'ai travaillé si dur, me suis battue pour ne pas leur ressembler
sortir avec difficulté de ce cliché dans lequel je me retrouvait enfoncée


mais ça m'a rattrapé, c'est revenu encore une fois, cette souffrance, cette impuissance
je ne suis plus capable de lutter j'ai vu le feu me consumer alors que mes mains se tâchait de sang
j'ai goûter au pouvoir et à la saveur de la victoire, j'ai voulu régniez et dominez
avant de tout perdre, cette force devenue poison coulant bien trop profondément dans mon cœur
et si seulement, d'un regret je me perds à ce jeu un peu trop fou sans réussir à comprendre les règles
pourquoi donc suis-je tombée si bas ? quelle erreur ai-je donc bien pu faire pour me retrouver dans cet état ?
et elle ? avait-elle mérité ce sort ? non. personne ne l'aurait mérité
encore moins à cet âge si innocent, homme est si lâche... si lâche...

Elle me dit, d'un brin d'espoir qu'on les retrouvera, son père et mes parents
je hoche la tête même si je sais que mes parents je pourrais facilement les retrouver grâce à ma grande sœur
mais j'ai peur de ce que je pourrais leur dire, la haine que j'ai envers eux est si intense...
je risque de perdre le contrôle et je n'en ai pas forcément envie, pourtant je ne dis rien
j'ai si peur de briser cette atmosphère d'espoir qui émane d'elle alors qu'elle le pensait sans doute éteint depuis trop longtemps
je m'en voudrais bien trop de casser cette bulle d'espérance si fragile et forte à la fois

recoller les morceaux c'est pas mal... mais je crois qu'ils faut les laisser partir
ils ont été lâche et n'ont pas su prendre leur place sur le puzzle de nos vie
nous en avions besoin et pourtant ils n'ont pas étés là, je crois qu'on devrait les laisser fuir
colelr de nouveaux morceaux dans le vide qu'ils ont laissés...


je ne sais pas si c'est ce qu'il est intelligent de penser
au fond je ne sais plus trop rien, simplement perdue dans les doutes de mon existence
et elle ? dans quel monde a t-elle donc atterri ?
Aysha Brayd
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Re: Prendre des nouvelles
Aysha Brayd, le  Mer 23 Aoû - 21:22

Je ne connais pas Ellana et pourtant j'ai l'impression de la connaître. Parce que j'ai pu voir en elle quelque chose que je ne voulais pas voir en moi et qui, pourtant, y était bel et bien. Je dis que je veux retrouver mon père mais je ne sais pas vraiment si je le souhaite. Je n'arrive pas à voir en lui le monstre qu'il est et me voile la face, une fois de plus. Mais Ellana, innocente écrasée par le poids d'un abandon, de violences et trahisons, de perte, départ et blessures. C'est dur, trop dur. La vie est trop dure et j'ai du mal à comprendre pourquoi. Elle s'acharne moi, et plus encore sur elle. Elle ne se contente pas d'un coup de poignard, non, elle désigne sa victime et la martèle au couteau, rageusement. On tombe et on croit toucher le fond mais l'on descend encore, et encore, sous terre. Une douleur sans fin qui s'engendre d'elle-même. Un cercle vicieux qui ne s'arrête jamais.

Et pourtant, j'ai l'espoir qu'il peut s'arrêter. Parce que mon optimisme obsessif est pire que mieux mais qu'il ne vient pas de nulle part, et que je crois qu'il peut être positif lorsqu'il est réaliste et conscient. Et je me dis que nous pouvons remonter la pente. Que tout pour s'affaiblir un peu, laisser un peu de répit. Que des sentiments si beaux que l'amour, l'amitié, la passion, peuvent libérer un peu de place dans nos coeurs. Et j'attends ce moment, les poings serrés, je l'attends désespérément. Même si je sais qu'il ne viendra pas tout seul, et peut-être pas de sitôt. Je dois agir et tout faire pour aller un peu mieux. Et pour qu'Ellana aille un peu mieux, elle aussi.

" Recoller les morceaux c'est pas mal... mais je crois qu'ils faut les laisser partir. Ils ont été lâches et n'ont pas su prendre leur place sur le puzzle de nos vie. Nous en avions besoin et pourtant ils n'ont pas été là, je crois qu'on devrait les laisser fuir. Coller de nouveaux morceaux dans le vide qu'ils ont laissés...

Je hoche la tête. De nouveaux morceaux... Oui, je sais que c'est la clé. Reconstruire quelque chose de nouveau, faire de nouvelles rencontres. Comme lorsque j'ai rencontré Luna. Faire de nouvelles choses, aimer de nouvelles choses, vivre de nouvelles choses. Avoir des passions et des choses qui nous font vibrer, malgré tout. Il faut les voir, ces petites choses qui nous font vivre. les trouver parmi l'énormité de choses douloureuses, de souvenirs. Toutes ces choses heureuses que l'on a tendance à oublier.

" Qu'est-ce que tu aimes, dans la vie ? "

Je ne sais pas si c'est la bonne question. Mais je sais qu'il y a toujours quelque chose. Toujours. Et moi, lorsque je cherche bien, la liste de choses que je trouve extraordinaires est longue.
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Re: Prendre des nouvelles
Vanille Fleury, le  Dim 27 Aoû - 11:23

Plongée dans une atmosphère bien plus sereine depuis que la tempête en moi est clamée je peux enfin profiter réellement de sa présence qui me fait un bien fou sans que je ne comprenne vraiment pourquoi, ou peut-être qu'au contraire je comprends trop bien
__ pour une fois ce que je suis en train de ivre ne me parait pas dangereux encore moi douloureux
sensation bien étrange que de ne plus voir tout ce noir autour de moi, un asile de lumière dans cet enfer au fond duquel je me retrouve plongée depuis tant de temps, je la regarde et mes yeux brillent plus fort comme si elle seule parvenait à les illuminer lors que tout me semble si sombre, une petite étincelle bien plus visible alors que je suis plongée dans une nuit perpétuelle,
et toi es-tu donc petite étoile comme la jolie dorée ? celle qui dans le soi m'a tant de fois tenu la main
je veux y croire, le penser de toute mes forces, voir cette lumière si brillante en elle comme un phare grâce auquel je peux me repérer dans cette brume si dense qu'elle m'empêche de distinguer quoi que ce soit je ne veux plus être seule, jamais

alors j'attrape sa main comme pour me rassurer, avoir l'impression d'une réelle présence de chaire à mes côtés
ce sentiment qu'elle est bien là, que tout vas mieux alors qu'elle est à mes côtés, la fardeaux si lourd sur ses épaules semble lui peser autant que le mien, cette alchimie de douleur en parfait équilibre
les yeux fermés puis une nouvelle question qui m'arrache un faible sourire qu'est-ce que j'aime ?
les couchers de soleil et l'aurore, j'aime les couronnes de princesse pour les fillettes moldue, Flori, Lisk' et le vent, j'aime la pluie mais j'ai peur des orages, j'aime les sourires aussi, j'aime courir jusqu'à ne plus avoir de force et m'endormir sans cauchemars ton rêveur alors que mes pensées défile sans le moindre ordre dans ma tête
les yeux se ferment un instant avant de se tourner vers elle comme dans l'attente de sa propre réponse et toi ? qu'est-ce que tu aimes ?
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Re: Prendre des nouvelles
Aysha Brayd, le  Dim 27 Aoû - 15:20

Ma question lui arrache un sourire et alors, le douceur s'insinue en moi par toutes les portes. Elle glisse comme d'infimes ruisseaux et m'apaise, me soulage. Et c'est beau. Alors, elle me dit qu'elle aime l'aurore et les couchers de soleil, les couronnes de princesse pour les petites moldues, et courir, et s'endormir sans cauchemars, et plein de jolies choses encore. Et elle me demande, à moi, qu'est-ce que j'aime ?

Je songe que j'aime tellement de choses, tellement, que je ne pourrais toutes les citer, ni même les choisir. Lesquelles sont les plus belles ? je n'en sais rien car tant de choses m'émeuvent. Tant de belles choses, et le monde, le monde lui-même est si beau. Alors je ferme un instant les yeux comme elle l'a fait plus tôt et je pense à toutes ces belles choses, petits détails d'un monde fabuleux.

Moi j'aime les balades au bord de la mer le soir, j'aime les mots, la littérature et l'art, le dessin, tout ce que l'on peut créer, l'imagination, les histoires, l'amour, les rencontres. J'aime le ciel, moi aussi j'aime la pluie. Et le monde qui marche tout seul, sans nous, qui marche si bien, c'est fabuleux non ? Cette capacité que l'on a à voir la beauté du monde, la poésie... J'aime tant de choses. J'aime l'émerveillement et l'émotion.

Je souris, et j'ai encore envie de pleurer. Mais je suis trop émotive, et cette fois c'est l'énumération de toutes ces choses magnifiques, et plus beau encore, de tout ce qu'aime Ellana. Voir cette jeune fille brisée aimer tant de jolies choses m'émeut et j'ai les yeux humides, les lèvres tremblantes. Je souris.

Ce que j'aime aussi, ce que je trouve beau, c'est que je n'allais pas bien, et que quand je discute avec toi, je me sens légère et libre et ... mieux. Les relations humaines peuvent être si belles ?

Mes derniers mots sonnent comme une question. Est-ce qu'elle le pense, elle aussi ? Je lui souris encore et je suis sincère. Je la regarde avec tendresse et songe à ce qu'elle m'apporte alors qu'elle m'est inconnue. Ce lien qui s'est créé si vite alors qu'après des années parfois, je vois des gens que je ne connais pas si bien. Et elle, Ellana. C'est un soutien, un réconfort et une liberté, j'en suis presque perdue. Je crois n'avoir jamais autant laissé parler mes émotions, et cela m'étourdit. Je ne sais pas si c'est une bonne chose ou pas, mais à cet instant je me sens mieux. Je suis dans un moment presque irréaliste.
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Re: Prendre des nouvelles
Vanille Fleury, le  Ven 1 Sep - 9:34

Il y a une lumière, même au fin fond des enfers, une colombe blanche aux ailes déployées, grandes ouvertes pour protéger rassurer les prisonniers, comme moi, elle est cette oiseau immaculé qui vient rendre un courage oublié et je l'observe simplement heureuse de la voir à mes côté alors que les flammes se sont apaisées de ses larmes, les blessures peuvent encore guérir
mais l’oiseau n'est pas sans tâche, elle aussi à survolé nombres de champs de bataille sans avoir le loisir de fermer les yeux, elle dont le père et parti du nids bien trop tôt alors qu'il n'était qu'un oisillon perdu dans ce monde bien trop dangereux,
mes yeux glisse et dans son corps je lis son histoire, ses sourires sont-ils vrais où n'est-ce donc plus que mécanique ?
elle me parle et je lis la douleur en elle sans rien pouvoir faire d'autre que de répondre en racontant ma propre histoire et je sais sa peine sa pitié parce que c'est ce que j'inspire à chaque foi que le récit de mon existence s’échappe de mes lèvres
j'ai mal de cette réalité mais que faire ? rien... il n'y a plus rien... mon cœur bat doucement et je l'écoute qui me parle, m'offre les mots de son bonheur et je hoche la tête doucement jusqu'à un certain point

les relations humaines peuvent être si belles ? je secoue la tête navrée d’interrompre son bonheur
mais comment aprouver, comment être d'accord ou répondre par l'affirmative
dans ma situation où se sont elles qui m'ont mise en enfer __ que devrais-je donc aimer ?
mon père ? ma mère ? ou du moins ceux qui se prennent pour eux et prétende répondre à ce titre alors qu'il n'en a jamais rien été
la vérité ouvre les portes de mes lèvres descellée uniquement pour elle les relations humaines... m'ont détruite...simplé vérité qui fait mal, qu'elle comprendra, je ne suis pas capable de penser comme toi

et j'ai peur, sans cesse qui me dit que demain tu ne me plantera pas un couteau dans le dos ?
pensées stupides, je soupire mais ce côté ne me lâche pas je suis désolée mais cette crainte me hante
incapable de voir ce que l'avenir présente au loin, ce serait tellement plus facile, tellement plus simple de ouvrir tout prévoir à l'avance pour éviter sans cesse d'être blessé, de se retrouver une nouvelle fois à terre, d'une main instable que l'on a prise alors qu'on aurait du la repousser avant que le couteau ne s’enfonce dans la chaire...
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