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[Habitation] Dawn's Dust
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Elhiya Ellis
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Ven 15 Fév - 23:10


Saveur d'étoiles
 


@Evan

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Elle avait souri, un peu, à sa remarque sur le présent qui n’avait pas lieu d’être, détournant rapidement le regard pour laisser un haussement d’épaule en prémices de réponse. « Noël sans ruban perdrait en saveur, je trouve… » et encore plus sans papiers colorés, étiquetés soigneusement de messages à l’encre parfumée. Des effluves de fruits ou de bonbon, suivant le fournisseur moldu, ou celui des halles. Mais elle n’avait pas épilogué, à peine murmuré les mots pour rendre les chuchotis de son cœur en sanglot muet. Se contenter de garder le fil rouge de la soirée, la ligne de conduite à suivre, serrer les dents en passant devant les lots enrubannés et se laisser surprendre par le rire pétillant d’un non enfant amusé par un tablier. Une esquisse de sourire perlait aux pétales de roses, teintant amusement et emprisonnement de reste d’insouciance -supposée en ces temps- en leur épicentre. La bouille interdite s’inclinait un instant, observant l’homme aux aveux hésitants, gardant le silence.

Les mots dansaient, évoquait du temps partagé avec elle désiré, plus que des cours de biscuits à confectionner. La confession aurait dû toucher, interpeler, caresser l’esprit, dessiner des pigments carmins aux pommettes, étirer une moue timide ou éveiller quelques paroles moqueuses ou couvertes de douceur, mais il n’en fut rien. Les lèvres se pinçaient, l’estomac jouait les reflets répondant d’une acerbe réplique égoïste. Et celui qui devrait être là, ne l’est pas. Caprice d’enfant, douleur de Conscience que trop présente, trop apte à dire qu’elle toujours eu raison, que ce n’était pas les lapillis ternis posé sur l’enseignant qui sauraient mentir suffisamment pour prétendre ne pas être ailleurs.

Pourtant, les efforts enchainaient la moindre des pensées volantes, les ramenant au sourire amusé d’un faiseur de nuit d’oubli, forçant sans trop de mal le pouffement et l’étirement d’un rebondissement de joue pour lui répondre. « Une chemise je dirai… pas super dur comme devinette ». Roulement d’œil faussement désabusé avant de récupérer emporte-pièces de prédilection et émeraudes joueuses. Sourire en coin figé, pincement d’entrailles à la seule réponse qui explosait en tête –un autre a toujours aimé cette pâte- avant de soupirer discrètement et dodeliner de la tête. Pas le temps de rétorquer qu’il n’avait qu’à gouter qu’un bout de glaçage ornait le bout de nez. Obligé de loucher pour regarder et relever des sourcils froncés sur le coupable fier de lui.

« Tssss.. »

Répartie acide manquante, bouderie déguisée derrière le masque réprobateur et le mouvement négatif de mèches d’or. Pire qu’un gosse. De par le passé, en rentrant après des vodka sacrifiées sans raisons, de par le passage par un cabaret, elle s’était à chaque fois demandé qui de lui ou d’elle était l’enfant. Ce soir encore, c’était lui qui accrochait des lueurs d’innocence au ciel de sa nuit. Dur de ne pas de remarquer, dur de rester aveugle à la courbure des lèvres glosées qui répondaient d’elle-même. Un parfum de légèreté proposé entre une pâte sablée, et du sucre chocolaté… elle aurait pu s’y rattacher sans hésitation, profiter du moment, de l’instant, du Temps , ne pas rester une puis deux longs secondes à se perdre dans les reflets de jade. Pourtant, c’était bien d’un silence qu’elle baignait la pièce avant de s’essuyer le nez d’un revers de manche. Un battement de cils lent marquait une autre seconde, se dévoilant, fixe sur le gosse qui semblait s’être éveillé en présence de sucrerie.

« Mouai pas sure que ça tienne mieux que … #accio farine »

Un éclat d’espièglerie zébrait les azurs à l’envol du sac en papier resté en arrière, attendant d’être utilisé, d’origine ailleurs que sur la tête de l’agresseur au chocolat. Un petit rire au carnage de la poudre neigeuse étalée sur le plan de travail, sur le sol, sur le brun devenu père Noël, la barbe en moins, et le tablier couvert d’un monticule de particules blanchâtres.

« Na ! »

Bout de langue victorieux tiré sans plus de procédure. Point final marquant la victoire d’une guerre qui comptait déjà que trop de blessé chez le membre du carrelage. Le sol maculé de poudre perdait les souvenirs de papiers pas encore recroisé. Un manteau de neige illusoire étouffant les cris d’un douloureux manque de ce qui avait été, de ce qui devait être, pour laisser de nouvelles traces de pas se dessiner sur une route vierge portant sur le torse de l’enseignant la pointe de la baguette amusée.

« Je confirme, ça tient bien »

Elle avait tapoté avec douceur du bout du bois pour faire tomber quelques faux flocons quand la majorité restait collée au tissus. Fierté de môme, le sourire devenait mutin accompagnant des opales arrimées à celles à qui elle parlait. Hésitation succincte à continuer à le provoquer un peu.  Envie de de faire de la soirée des croquis d’instant d’insouciance, mais en fond, l’écho vibrant de la missive reçue tournait en tête...
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Evan, le  Lun 18 Fév - 15:00






@Lhiya
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♫ ou ♫ j'ai écrit sur les deux

Elle possédait ce petit quelque chose, comme une rime qui fait chanter une prose, cet étalage qui donne naissance à mille sourires, qui laisse un aperçu d'une terre où il n'est possible de souffrir. Vous savez, elle a ce petit quelque chose, ce parfum de fleur comme si elle était une rose, cette odeur, qui semble crier l'avancée du Printemps, cette légèreté qui touche comme la brise du vent. Et le soleil, crapahutant, dans l'azuréen, colorait de ses yeux le chemin, me laissant, inévitablement, quand je les croisais de doux ressentiments.

Elle capturait, ces petites étincelles qui germaient, celles au fond de mes émeraudes qui ne savaient décrocher, du pétillement merveilleux qui lui vivait, dans ses perles à elle, qui au fond elles-même me possédaient. Vous savez, comme un enchantement que l'on m'aurait lancé, comme le chant d'une Ondine qui m'envoûterait, comme des chaines à mes poignets, mais pas tel un prisonnier, si ce n'est, dans l'antre merveilleux de ses gestes et son apparente fragilité. Celle qu'elle laissait, parfois à la lumière des jours, derrière les jeux et les voiles d'éphémères amours, ses battements de paupières lâchaient, cet autre côté, qui battait derrière l'armure, ses cils couvant de ses sentiments les ramures.

Elle faisait danser, peut-être sans le savoir, comme le ferait une fée, de son naturel perchoir, le monde qui l'entoure, comme si chaque émotion de la vie, était des pétales d'une même tour, et qu'elle les assemblait pour former une seule envie. Vous savez, comme si chaque seconde passée près d'elle, se teintait d'une fragrance à arracher, tout le superflu pour ne laisser qu'un goût d'Essentiel. Et celui-ci vivait, là, au fond de ses prunelles, où entre Espièglerie et ses joues légèrement amusées, dormait cet élixir qui faisait brûler différemment mes veines.

Elle accrochait, à ses sourires lancés faussement innocemment, des bouts de mon cœur comme si elle l'enlevait, pour en dérober les battements les plus enchanteur. Peut-être qu'elle l'ignorait, avec son air parfois si détaché, mais plus le Temps près d'elle passait, plus elle récupérait, quelques fragments que je ne savais pas, si elle avait conscience de les posséder. Vous savez, il existe parfois des étoiles dans le ciel, qui sont plus qu'un appui aux questions laissées par une nuit sans nuage, plus qu'une confidente à qui laisser ses espoirs, ses regrets ou ses rêves, mais comme une Gardienne pour imaginer les Demain sans orages. Et elle, semblait rayonner comme une étoile, bien que j'ignorais si la belle, percevait les aquarelles de cette toile.

J'étais là, la demoiselle au teint angélique avec le sucre glace posé sur le bout de son nez, j'avais souri à sa phrase laissée, sur une chemise évidente portée, alors que mon esprit s'était baladé, sur toute autre réponse à récupérer. Et maintenant elle se parait, d'une moue boudeuse amusante, qui savait étirer, mes lèvres d'une manière ensorcelante. Piégé à son naturel, qui rhabillait les forêts dévêtues, celles emprisonnées par l'hiver, et le vent les ayant mises à nues. Là elle apportait un soleil, et des bourgeons renaissants, elle peignait un peu de mon ciel, par sa présence de flocons de diamants.

Et elle éteignait le silence qui s'était installé, de ses perles colorées de malice, un revers de manche balayant le sucré déposé, avant qu'elle continue le jeu vivant sur la route des délices. Peut-être trop sûr de moi, ou simplement déjà habitué, à laisser une simplicité voler en éclats, en trouvant Joie à la voir répliquer. Et j'eus tout juste le temps, d'ouvrir mes émeraudes grandement, au mot "farine" entendu, qu'un paquet me heurtait non attendu. Et voilà que je voyais un nuage blanc, qui me passait par-dessus la tête, en grande majorité me recouvrant, de cette poudre volant à mes mirettes. La moue presque vexée, la tête baissée, attendant que tout soit retombé, sur le sol bien maculé. Je relevais, mes éclats de jade faussement outrés, et envoyais quelques éclairs, rencontrer l'amusement de la mer.

« Ok, pas du tout dans la démesure ta réponse hein ! Très mature ! J'ai des cheveux grisonnants maintenant c'est malin ! »

Je percevais un tirage de langue joueur, que j'aurais bien été saisir au vol, pour offenser un peu l'Ardeur, en rajoutant des notes bien moins frivoles. Mordillement de l'intérieur de la gencive, contenant difficilement de laisser libre la part de moi amusée de la situation, d'éclater de rire et lui montrer cette rive, où elle pouvait transformer la moindre seconde en Bonheur écrit à son nom.

Un bois venant contre moi, et une taquinerie volant de ses lèvres, abus masqué subtilement dans notre jeu de Chat, où rares étaient les périodes de trêve. Les opales se confondent, dans lesquelles se pavanent quelques luminaires, les Envies hurlent et abondent, d'attacher la Reine comme lampadaire. Et faire, que les battements égarés au détour de ses mouvements, deviennent les guides d'autres soupirs, que ceux encore écrits sur des murs amants, qu'Hier ravive l'encre de son souvenir.

« Ça tient bien ouais... Étonnant ! » Mes doigts enlevaient un peu du voile blanc sur mon visage, secouant mes mèches brunes pour laisser tomber une fine pellicule sur un sol déjà teint d'albâtre. « Je suis sûr que... »

Mots laissés en suspens, les genoux se fléchissent, un paquet à l'allure morte sur le côté ramassé, un sourire sournois dévoilé, le buste remonte et le regard vivant de malice, retrouve l'autre qui m'avait défié. Remuant le contenant pour soupeser ce qu'il restait, demi sourire prenait position sur mon visage, la belle peut-être déjà s'y attendait, ou voyait dans mes prunelles l'idée qui faisait son voyage. D'un geste aussi rapide que vengeur, ce qu'il restait dans le pauvre paquet devenu jouet, se retrouvait projeté sur la belle capable d'allumer les couleurs, et un nouveau nuage se formait. Sous un rire qui cette fois envahissait, l'espace intimiste entre nous, mordillement de lèvres à la regarder, elle aussi enfarinée jusqu'au cou.

« J'étais sûr que la farine t'irait très bien aussi ! Attends... »

Rompant l'espace de sécurité entre elle et moi, l'index glissait sur la farine la parant, bout de son nez à nouveau peint de mon doigt, et un sourire fleuri s'offrant. « Ça te va parfaitement tu sais ? » Pouffement léger, l'index glissant sur sa joue. « J'espère qu'on en avait pas besoin... Ou que tu en as d'autre... Car y a pas grand chose sur le plan de travail là... » Terminant sa course, effleurant le tracé exquis de ses lèvres, le doigt fuyait sa bouche bien trop désirable pour que je n'aie que des pensées saines. « L'atelier pâtisserie commence bien non ? Tu penses que Jasper sera content en rentrant ? J'espère que tu as pas prévu qu'on prépare le repas aussi ou sinon il va me falloir du rechange... Et pas sûr qu'on mange grand chose... » Une morsure de canine légère, et un palpitant qui était subjugué, prêt à se damner en prière, pour que le Temps cesse de filer.

Regard sur ma chemise faussement triste, je ne pouvais qu'imaginer l'allure marrante que j'avais, l'embrun d'un nouveau jeu à ajouter à notre liste, la blonde représentait un danger que je savais. Danger autant qu'une délicieuse Tentation, sur cette voie dont l'issue demeurait toujours incertaine, entre des légers doutes ou l'apparence de questions, seule dans mes pensées elle pouvait être mienne. Et si aux étoiles entrevues ensemble, elle n'y avait vu qu'un parfum éphémère, et si aux secondes aux corps qui s'assemblent, elle n'avait jamais senti une terre. Je souriais, sans penser à ces quelques brumes, qui pourtant existaient, depuis la nuit au regard de la lune. Et sans savoir ce Demain, au fond de nous deux mois je savais, que j'avais le premier soir laissé dans ses mains, une partie de moi qu'elle possédait...
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Lun 18 Fév - 23:40


Saveur d'étoiles
 

@Evan
<3
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Il y’avait dans ces sourires, dans cet éclat de lumière, ce même parfum, ce même arome qui consumait tout ce qui la composait. Ces bouts d’enfance, ces particules de douceurs couvertes de la fragile sensibilité à ce qui l’entourait. Ces portes s’entrouvrant sous les scintillements de jade.  Refrain redondant dont elle n’avait pas conscience… Elle avait bien senti son cœur se serrer, un battement se louper, et le murmure de quelques souvenirs, trop précieux, caresser avec tendresse son esprit. Et pourtant … elle avait continué…

Trop de ressemblances, trop de résonances, trop de reflets d’étoiles capable d’éclairer son âme. Trop de similitudes d’apaisement en le regardant jouer, comme un enfant, faire tourner le monde différemment en un regard pétillant, dessiner papillon d’un battement de cils... Trop de facilité à se laisser embarquer dans la fausse insouciance de l’Instant. Trop…

Il y’avait dans ses reproches ces accents de taquinerie, ce même jeu, ce même scénario qui éveillait tout ce qui la berçait tendrement. Ces inconsistances consistantes, ces petits détails capables de dessiner les limites d’un univers dépossédé de limites sociétales. Ces effluves réchauffant les douleurs gravée sous l’encre apposée sur un parchemin abandonné dans l’âtre de la cheminée…. Et, elle ne le voyait pas, pas encore. Et elle ne les entendait pas, pas encore, eux, les chuchotis de la peine se radoucissant si facilement. Alors… elle avait continué.

Pourtant… Elle aurait dû voir. Elle aurait dû comprendre. Elle aurait dû se rappeler et se souvenir que l’Oubli nourri par autrui n’était ni innocent, ni insouciant. Qu’elle ne savait pas faire, pas gérer, pas refreiner, pas limiter ce qui en découlait... Que les prémices de la dépendance commençaient à chaque fois par la morsure d’une arabesque de pétales de rose au milieu de ses pleurs...  Simple détail qu’elle connaissait par cœur. Et pourtant…

Il y’avait ce besoin de ne plus avoir mal, ce désir de ne plus pleurer, cette envie de ne pas se laisser abattre qui n’auraient pu ignorer l’étirement de ses lèvres dans les gamineries offertes. Une échappatoire non feinte. Une étoile au milieu de la nuit, qu’il suffisait laisser briller en toute simplicité, sans avoir prétendre ou occulter. Juste se laisser porter malgré le rappel de cette clé envoyée, de ce courrier arrivée… Réplique quasi identique à ces moments volés à Lui, dont l’absence explosait dans le cœur, même maintenant. Elle le savait quelque part, mais se disait que non, elle connaissait l’histoire, qu’elle ne la rejouerait pas. Aussi.. Elle avait continué…

Même si c’était exactement pareil, même si elle avait l’impression de respirer, même si les couleurs de cet univers étriqué semblaient éclater de milles nuances chatoyantes, elle avait souri, puis rit. Même s’il n’était pas Lui. Même si d’argent il était auréolé à la place d’or. Même si d’ombres il était vêtu et non de Lumière. Même si …

« La maturité n’est qu’une question de point de vue Monsieur ! »

Un pouffement perdu, échappé dans l’envolée de la danse des taches noircissant encore le parchemin sur les rétines. Elle se laissait porter, glisser hors des faux-semblants, hors de cet effort vain à faire comme si de rien n’était, accueillant à bras ouvert, rictus amusé, œillade espiègle -bien que luisante de diamants de souffrance-, la petite guerre de farine instaurée dans une pointe d’insolence subsistante. Elle n’avait que faire d’avoir à se protéger, que faire d’ériger une nouvelle tour d’ivoire, de devenir reine d’indifférence, ce soir, elle n’y arrivait plus, ne savait plus, ne pouvait plus…. Alors… Elle continuait…

Doucement,
Lentement,
Pas à pas,
A chaque mot du palpitant...
Entièrement,
Pleinement,
Totalement,
A chaque mort supplémentaire du Temps….

Le petit cri de surprise s’offusquait dans un éclat de voix aussi soudain qu’étouffé par le nuage de flocon épais, collant au visage une moue boudeuse, lippe inférieure luisante de réprobation mensongère. C’était trop pour la cuisine repeinte de confettis de poudre à gâteau, pas assez pour la blonde devenue polaire, linceul de Flocon arraché à leur habitat dénué d’ailes d’abricot couvrant le nez retroussé. Chatouille d’un sens qui éternuait dans un couinement de petite souris alors que la patte du matou appelait le museau à se redresser, pour se perdre dans un rayonnement solaire supplémentaire. Un râlement succinct de Conscience au picotement délectable du myocarde aux œillère abandonnée sur le bord de la table.

Essence d’émeraude au bord des lèvres… Frémissement des papilles à l’arabesque perdue sur la joue… Petit bout de langue humidifiant deux pétales de rose à la gourmandise réveillée d’une fuite injustifiée, de la caresse d’une nuit d’Oubli ravivée à l’esprit, et non déposée en promesse de peut-être…. Les lapis zébrées d’un éclair d’envie soudaine se plantaient sur le reflet d’une canine mordant un petit bout de chair meuble avivant un souvenir pas si lointain qui n’avait que faire des cours de cuisine ou du retour d’un elfe de maison. Il fuyait... Comme cette autre fois… comme cette première fois, où les rôles étaient été échangés. De soigneuse elle devenait blessée, meurtrie, abandonnée. Mais de potin magique il n’y avait pas. Une graine de kiwi dans une petite boite conservée en cas de nécessité, retrouvait son existence dénigrée dans la valse de mèches d’or s’ébouriffant, lâchant la rhétorique d’une interrogation.

-Car tu te préoccupes plus du manque de biscuit ou du retour de Jasper ?

Aucune réponse attendue, les opales courant sur l’homme se plaignant de la chemise souillée, d’un repas possiblement retardé. La distance restante réduite encore un peu, les doigts avaient délaissé la baguette pour se balader index et majeur sur l’étoffe, remontant la ligne des boutons sur le torse au même rythme que les mirettes joueuses. Une perle de nacre frolée, une seconde esquivée, une troisième contournée, une quatrième tapotée, mine innocente rehaussée de d’un haussement d’épaule faussement géné à la capture des diamants de Jade laissé à portée.

-Pour les cours particuliers d’enchantement, je veux bien m’en occuper… tu sembles trainer des lacunes au point de ne savoir utiliser un récurvit… ce serait dommage effectivement, de rester couvert ainsi de farine… mais je ne sais pas si tu le mérite après cette attaque vicieuse..

Pas de règle de jeu annoncée. Pas un simple désir d’embrasser Oubli ou se laisser consumer par Abandon. Juste le filet de sécurité laissé sur le sol, les barrières abandonnées. Brulures du cœur en Maitre et Guide, dirigeant en roue libre, au rythme de la partition que ce Lui ci accrochait de l’éclat de son être...


Dernière édition par Elhiya Ellis le Mar 19 Fév - 22:24, édité 1 fois (Raison : un ptit poids devenu p'tit point)
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Evan, le  Mar 19 Fév - 17:41






@Lhiya
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Les émeraudes dansaient sur les pétales de rose, s'en nourrissant dans le refrain électrique de mes pensées, fil conducteur de Désirs accrochés à un Hier dont la chaleur envahissait encore l'épiderme, dont un Aujourd'hui s'annonçait comme la parole délectable d'un été chantonnant, dont un possible Demain au-delà de toutes rives de Raison perforait les tympans et revenait encore et encore dans les quelques échos de nuits qui avaient suivi la promenade du temps arrêté au souvenir ivre de sa peau douce.

Comme une brise de vent capable de laisser un frisson sur la peau, elle avait aussi ce pouvoir qu'elle détenait de bien des manières. Parfois il surprenait à se mouvoir dans un de ses sourires, ceux badigeonnés d'espièglerie ou de règles de jeu écrites à ses seules idées. Parfois il se cachait dans ce pétillement capable de prendre possession de ses prunelles, qui arrêtait dès lors la bonne conscience des secondes pour rester enchainé à leur attractivité m'hypnotisant. Parfum des sens dont l'essence était un voilier des plus plaisant sur lequel imaginer voir le monde et les années défiler tranquillement. Navire sur lequel voir naître et mourir les saisons, avec une seule envie d'abandon, et déposer au calice de ses mains les paillettes pour dessiner le monde.

S'il prenait vie à l'encre de ses bras, aux pinceaux de ses doigts, le Merveilleux saurait remplir celui qui parfois s'étouffait en l'imaginant lointaine, et d'autre fois vibrait à la sentir si proche. Quand les soupirs de mes caresses pouvaient accrocher à sa peau quelques aubes de feu, des landes imagées sur laquelle l'ériger en reine, dont les maisonnées seraient chaque journées écoulées à ses effluves, dont les couches seraient chaque étoile espionne des moments ardents écrits sur des sentiers à offenser la lune pour la condamner à refuser de se montrer totalement.

Braséro des sens, qui ne savaient plus, qui jonglaient parfois, qui s’emmêlaient à m'envoyer des messages tous contradictoires, comme si elle pouvait affoler mes fondements, les remettre en question, porter une parure de lumière à ses lèvres, écorchant un peu mon armure ténébreuse. Miroir d'âme qui semblait bien solitaire et qui, pourtant, accaparait ce que la Raison devrait avoir de sensé pour y accrocher des perles mirifiques brodées du souvenir de ses baisers.

Tout s'emballait rapidement près d'elle, comme si elle possédait une clé que d'autres n'avaient pas, capable de me faire oublier un peu les Enfers trop longtemps côtoyés, les cadavres empilés pour des causes mortes ou oubliées. Capable de suspendre dans la féérie de ses gestes, quelques flambeaux orateurs d'envies aussi envoûtantes qu'incontrôlables, dont elle pouvait ranimer ou au contraire éteindre les braises à chaque instant. Un pouvoir quelque part, qu'elle possédait, et j'étais peut-être un pantin prisonnier, de ses désirs les plus sombres ou les plus fous si elle le voulait. Pourtant, absolument rien ne me motivait à suivre le chemin inverse et à fuir cette Déesse. Au contraire, je m'étais déjà trop brûlé pour refuser de goûter au bûcher si elle en représentait un. Prêt à sacrifier le peu qu'il me restait pour quelques promesses éphémères lâchées au milieu de terres satinées, de murmures perdus sur des oreillers simples observateurs d'un mélange nuancés d'épidermes brûlants.

Les opales se confondaient, ordonnaient ce même courant qui avait saisi un soir d'automne, et circulait, des éclats de jade à l'océan, une mélodie d'attirance à agrafer au décor un côté illusoire telle une toile abandonnée à côté de l’œuvre d'un Maître. Les emporte-pièces devenaient fantômes, oubliés à quelques battements de cils trop tentant, à des décorations arborées sur les lèvres invitant à écrire des chapitre interdits, indécents, à oublier les guirlandes joyeuses d'un sapin délaissé dans son coin pour des volcaniques écrites par des gestes passionnés.

Une question s'envole de ses pétales m’appelant, un sourire s'esquisse sur les miens, alors que ses doigts viennent arpenter ma chemise rappelant, le refrain d'une chanson entêtante qui avait laissé quelques traces de brûlures si profondément ancrées, que me gouvernait uniquement l'envie de la réécouter, de repasser, chaque seconde où les voix s'étaient perdues, ou les cœurs avaient battu, d'un semblable écho d'harmonie, au sourire de l'Osmose, trouvé à des draps arrachés à leur nuit paisible par une communion de délivrance.

J'observais la course de ses doigts, les mirettes sculptant quelques caresses sur la belle que j'imaginais nue, loin d'un atelier cuisine, ou alors déviant légèrement pour qu'une symphonie de Passion s'exprime après les gouttes de jeu éparpillées partout autour. Le plan de travail deviendrait autel sur lequel peindre quelques valses digne d'un concert emportant aux larmes, premières notes à donner des contours ensorcelants à la soirée encore à écrire. Promettant plus d'ivresse que ne saurait l'offrir le vin, plus de saveurs qu'un plat précieusement préparé, plus de délices qu'un placard rempli de sucreries.

Des gestes délicats, fluets, des fausses mimiques présentées, alors que les perles azuréennes hurlaient, des semblants de vérité derrière les pauses sur des joyaux de nacre ou un air volontairement trompeur, alors que la conscience voltigeait déjà sur des éclats stellaires, des comètes électrifiées, des poussières d'étoiles qui habillaient en Voyage les émeraudes éprises et arpenteuses, de quelques mouvements de pétales descendant sur la cascade de ses sens.

Pouffement nouveau à mes lèvres, sur son énième taquinerie dont elle avait le secret, chose bien gardée malgré l'écoulement des années. Je l'écoutais m'accuser d'avoir agi vicieusement, alors qu'elle m'avait rendu amoureux des arbres sans même une seule lampée d'élixir glissé sur la langue. L'hôpital qui se fout de la charcuterie. Ou quelque chose du style. Mais je ne pouvais décrocher de son univers entier qui semblait m'appeler, qui exposait tant de charme capable de ravager les parcelles les plus saines de mon âme. Au Diable l'idée d'un Paradis si elle était l'Enfer, j'irais me noyer dans le Styx s'il le faut pour me reposer ne serait-ce qu'une nuit fabuleuse au creux de ses ailes rougeoyantes. Mes émeraudes clamaient une malice certaine, et un verre prêt à déborder de laisser le Goût prendre son envol.

« En fait... » Avancée jusqu'à elle, une main épousant sa hanche, tandis que les doigts de l'autre repoussent quelques mèches blondes aventureuses. « Ni l'un ni l'autre... » Le souffle se perd avec le sien, la chaleur monte d'un cran, le palpitant acquiesce, un sourire légèr ondule mes lèvres. « Pas grave s'il manque des biscuits, il y a d'autres faims à combler... Et... Peu importe si Jasper rentre ou non... »

Les corps s'attirent, la farine s'efface sous la douceur des gestes passionnés, les opales criaient, quelques frissons promis à sa chair pas encore épousée. Tant pis pour la pâte sablée, alors que des châteaux étaient à construire, à la plage bordant ses yeux, ou des coffres de plaisirs, dormiraient sous le trône de ses rêves, quand la nuit recueillerait à son berceau silencieux son corps endormi après une partition éreintante. Un murmure s'élève comme une brise de vent s'éteint.

« Je ne mérite pas quoi au juste ? ... » Les doigts ayant repoussé les mèches de la blondinette glissaient sur sa joue, effaçant le trait de farine laissé plus tôt, descendant sous son menton, le relevant, pour que les opales fusionnent sur une page vierge à offenser d'un titre charnel. « Enchante moi à tes désirs alors... » Les souffles se tutoient, les lèvres s'entrouvrent, à la naissance de la capture de la chair des siennes, dans un baiser léger que je prolongeais, avec une envie de retrouver les étoiles entrevues à un automne loin d'être oublié.
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Dim 24 Fév - 22:35


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@Evan
Again
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Changement de point de narration.

Plus tu laissais un pas de plus en sa direction, plus tu laissais ses sourires composer les tiens, plus tu réduisais tes murs si difficilement érigés… Tu le savais, et pourtant tu me forçais à te le rappeler, à murmurer à tes souvenirs, ce que tu faisais, ce que tu avais entre les doigts... Un bouton me diras-tu, une étoffe de coton, un simple morceau de tissus à peine effleuré. Facile de faire la sourde oreille, de faire semblant de ne pas m’entendre, de prétendre que je restais dans mon coin, simple observatrice de tes décisions de petite fille trop gâtée… Habitude fatigante au refrain redondant…

Déjà-vu

Tu allais finir par me demander ce que j’en pensais, ce que je voulais, pourquoi je boudais, pourquoi je me taisais, maudissant tes étoiles chéries, mettant la faute sur tes miroirs de lapis qui t’abandonnaient, sur ton p’tit loup d’or et d’argent toujours silencieux…  Juste car tu n’arrivais pas à accepter ces réalités. Trop froides, trop dures, t’esseulant toujours un peu plus, tu n’en voulais pas, les rejetais d’un arome d’Instant éphémère, comme si ce suffisait à combler le Vide…. Composition enivrante sur le moment vrillant la douleur en doucereuses pointes au cœur…. Usuelle compensation…

Déjà-vu

Plus simple à gérer, plus facile à écouter, tu t’attardais sur la danse de ton Palpitant au fond de la poitrine, le laissant déposer paillettes espiègles de gourmandises au fond de tes mirettes... Enchantement lisible en un coup d’œil. Porte laissée ouverte là où tu te devais de la refermer…. Car tu savais… Tu ne savais que trop ce que tu devenais dans ces moments de faiblesses. Plus que des instants de perditions tu t’abandonnais, m’abandonnais, nous abandonnais juste pour ne plus ressentir ce qui gênait… Refrain entêtant connu par cœur…

Déjà-vu

Et, poupée de chiffon du marionnettiste assis juste en dessous de moi, tu redevenais ce soir…  à cause d’une lettre, d’une clé, de ce petit croc enfoncé sur sa lèvre discrètement, de la caresse d’un souffle chaud se heurtant au tien… Et moi… j’en avais assez de parler dans le vide, de tatouer les murs de ma prison de conseils à ne pas oublier. Alors… alors mon soupir devenait ton souffle loupé à la capture de ta hanche dans un geste délicat. Un retournement d’entrailles, le feu luisant dans tes opales… Un frisson dont tu te délectais chatouillant tes sens, et les nuances d’émeraudes plongées dans la mer de tes prunelles t’envoyaient voguer loin de moi, loin de tous mes cris, de tous mes gestes… Offrant un parchemin vierge à composer à l’encore de ses baisers…

Déjà-vu.

J’avais juste l’impression de lire, encore et encore le même livre, nouveau chapitre, même histoire… Le refus de la douleur, l’inconscience des gestes salvateurs, l’oubli de la chute de tes barrières, le bâillon à ma bouche échangé par les œillères à tes cils… Peinture pastel prenant pigmentation avec le Temps, comme l’accoutumance au kiwi gravé dans les veines… Tu ne voulais rien voir, rien entendre. Il fallait te laisser tomber, chuter et faire semblant de te relever... tout ça je le savais déjà... Je connaissais le parfum d’il déposait à tes lèvres, car tu ne l’avais pas oublié, aussi différent pouvait-il être ce que celui que tu aurais préféré... Je lisais le moindre de tes mouvements même les yeux fermés, pouvant deviner la course de tes doigts dans ses mèches d’ébènes là où la douceur de la prise hurlait la balade au sein d’un champ de blé. Je ne pouvais que constater tout ce que je savais déjà, tout ce que j’avais…

Déjà-vu

J’aurai voulu que tu me dises quoi faire… Stopper l’affolement de tes battements de cœur ? Eteindre le rose collé à tes joues ? Effacer la chaleur bouillonnant entre tes doigts ? Ternir la gourmandise coincée au bout de la langue ? Interdire cette moue boudeuse à le voir quitter le seuil de tes envies de plus ? Rendre muette tes paroles silencieuses ? T’empêcher de te hisser sur la pointe des pieds et de laisser un sourire mutin contourer ta bouche à ton menton pris en otage ?... J’aurai voulu que tu me dises quoi faire, comment prendre le dessus, pour une fois, pour ne pas te revoir à nouveau déroutée, plus tard, à te demander s’il fallait… Alors que tu savais parfaitement que non….

Tu n’aurais pas dû

Mais je m’étais tu, ne pouvant gagner un combat perdu d’avance… Comment lutter, face à l’enivrement que tu quémandais ? De tes petits doigts glissés sous sa chemise en réponse à sa doléance que trop appétissante ?  Des arabesques que tu dessinais dans son dos, réduisant le peu d’espace subsistant entre vous ? Tu ne jouais même plus, plus maintenant, absolument plus. D’espièglerie passée, tu t’habillais d’une requête à faire rougir les étoiles, à rappeler Déraison, le poussant doucement contre le membre du mobilier présent. Emprisonnement de ses mouvements quelques secondes, comme pour t’assurer qu’il ne partirait pas plus loin, qu’il ne disparaitrait pas une fois plaqué contre quoique ce soit de disponible. Instincts primaire inutile que je ne pouvais rassurer, ou contrer de ces quelques mots.

Tu ne devrais pas..

Et écoute-moi… pour une fois… j’en avais assez de revenir sur le devant de la scène que des mois après, poussée par tes interrogations, par tes prises de conscience tardives. Il était tellement plus simple de réaliser qu’a le laisser panser les égratignures de ton âme, tu finirais par le réclamer la prochaine fois que tu tomberas…. Il était tellement plus simple de me laisser te guider et ne pas lui offrir les couleurs d’une nuit de plus à déposer au ciel de ton esprit… Mais à la logique entachée des mots de Jace courant encore dans ta tête, tu décrochais quelques perles de nacre d’une danse habille d’une seule main. Et à Raison meurtrie de l’absence de réponse de ton p’tit loup raisonnant encore au fond de la tête, tu accrochais l’autre main à sa nuque, le gardant un peu plus à toi, prolongeant les notes d’arythmie sous ton t-shirt...

Tu .. te dois… de m’entendre…

Juste une fois… juste cette fois…

… tu ne dois pas continuer.. Recommencer… t’oublier…
Evan
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Evan, le  Dim 24 Fév - 22:40





@Lhiya
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Et si le monde mourait demain ? Et si tout se stoppait soudainement ? Que les aubes ne se levaient plus, que les soleils s'effriteraient en étant plus que des souvenirs propres à chacun ? Et si les étoiles disparaissaient en s'éteignant une à une ? Que le ciel nocturne devenait un vide immense ou même la Lune ne pourrait faire parler sa splendeur ? Partie se réfugier vers une autre galaxie moins étouffante ? Et si la brise d'un été sur la peau n'était plus qu'une parole chimérique ? Et si la réalité n'était plus ?

Et si...

Affolement des légions de battements perdus à des notes écrites à sa peau, quelques embrasements à ses lèvres comme celui joué avec un naturel déroutant actuellement, apposant plus qu'une vulgaire envie éphémère, plus qu'un radeau pour une simple traversée de rivière, mais bien un pont pour l'emporter dans mes bras sur une mer de satin ou d'un meuble trop proche qui ferait amplement l'affaire, sur lequel déposer plus que des soupirs éteints et des élans passionnés, à enflammer ses opales océanes au cri de l'écho du palpitant plus que conquis, déraisonné, dans ses multitudes d'envies qui résonnaient, refrains nullement redondants mais bien gouvernants, les quelques émotions qui s'extasiaient aux gestes de la blonde, à ses doigts qui écrivaient comme ma plume un poème, mais sur ma peau en laissant dans leur sillage quelques frissons de Plus, de folie là où Raison s'était déjà enfuie.

Les lèvres nouées ordonnaient une sérénade langoureuse, accentuée par un rapprochement plus en avant des corps, sous l'impulsion de la belle qui semblait elle aussi attirée par ce décor, les cœurs battants sur ce rappel d'accords vécu en un Hier jamais éteint, comme un feu éternel qu'aucune tempête n'aurait pu soufflé, qu'aucun ouragan n'aurait même pu égratigner, tant les vents qui l'avaient composé faisaient partie de ceux édifiant tout sur leur passage, des palais aux plus grands trésors, des châteaux aux fortifications les plus hautes, des montagnes les plus inatteignables, des barrages les plus solides, autant de myriade de fruits qui avaient coloré les papilles, qui avaient participé à perdre quelques battements, à faire germer comme des bourgeons sur un arbre, des gouttes de sueurs sur nos épidermes mêlés comme deux arômes fait pour se mélanger pour donner une note plus exquise encore.

Parfois le monde semble s'écrouler en l'espace d'une seconde, mais ces secondes finissent toujours par tomber dans une évidente danse éphémère. Quand survient celles venues sans prévenir, des arbres de la liberté, du renouveau, d'une simplicité croisée à des cours complètement anodins, de taquineries trouvées à des verres vidés un peu trop vite, de sourires saisis comme les premiers pétales de fleurs qui avaient émerveillés à un été bien particulier, de coup bas joués dans le but d'être le vainqueur d'un jeu entamé à deux sans vraiment de règles mais qui avait favorisé, l'éclosion de quelques poussières de diamant au coin des mirettes de jade, à mes lèvres également, elle avait laissé, autre que par l'envoutement des siennes quelques desserts de Passion, de ceux qui conduisent irrémédiablement à la Déraison, et font oublier tous les Hier pour quelques instants entrevus ou espérés au creux de ses bras dans des Aujourd'hui ou Demain, imaginés sur du satin ou près d'un feu de bois.

Décharge qui traversait les veines, bloqué par la belle sur un ascenseur émotionnel, sur une cascade à descendre et à parfumer, sur son souffle croisé qui clamait, ces murmures ardents qui conduiraient vers Méphistophélès, qui donneraient à Noël non sa saveur joyeuse censée naitre au pied d'un sapin et dans des regards ébahis d'enfants surpris, mais une goûtée à une chair rosée saisie, aux petits points naissants sur sa peau sous des gestes que j'imaginais déjà, à des frissons laissés à base d'un appendice du goût aventureux, et des territoires à explorer faisant se perdre plus que des mots, faisant naître plus que des désirs, fragmentant les esprits d'un lendemain qui, s'il n'existait que sur des colonnes de pensées égarées, trouverait un semblant de réalité à des retrouvailles qui ne pourraient qu'arriver.

Et qu'importerait le décor, paysage greffé d'une plage de sable fin sous un soleil de plomb, ou bord de mer avec les vagues serpentant calmement dans l'horizon, ou montagnes chuchotant aux nuages de se perdre dans leur ascension. Qu'importait, les décors des Demain. Tant qu'elle était, là à portée de ma main. Comme si chacun de mes baisers déposé à ses lèvres, outre lui récitant une ode à la Passion encore et encore, pour faire frémir ses sens et réchauffer plus que des passages sages à ses pensées, lui criait ces aubes pas encore venues, seulement imaginées, sans forcément feu de bois auprès d'une cheminée, mais, lui demandait quand même, un peu de place dans un satin partagé, sans une illusion déjà que trop rencontrée. Là, non, tout battait. Tout...

Les doigts de ma main droite entamaient une sortie, allant se balader dans le champs de blé de ses cheveux soyeux, se faufilant dedans en accrochant un peu sa nuque, l'appelant à moi pour qu'elle n'ait nullement l'idée, de fuir cet élixir consumant et consumé, d'un baiser qui semblait parfois se taire, le temps d'une seconde auréolée d'un frêle soupir, et reprenait avec une ardeur grandissante, un appel plus fort encore qui déréglait un peu plus un palpitant déjà abandonné à l'idée de se caler sur celui si proche que j'en percevais presque l'écho, si seulement ma main arpentait sa peau, avec l'envie d'y laisser la brûlure d'un Aujourd'hui, qu'il ronronne sur cette soirée ou jusqu'au bout de la nuit.

Main gauche elle s'aventurait, sous ses tissus légèrement tirés, partie pour dessiner, vers les Plaisirs des échos qui les appelaient. En un geste prononcé, une courbe épousée, alors que les langues se liaient, un peu plus à l'appel lancé d'un bûcher écouté. Pause amorcée, au milieu du bal où les danseurs ne semblaient vouloir se décrocher, arrêter, de suivre un temps pourtant inventé, à la complicité qui criait, à arracher des murs pourtant simples observateurs, à oublier, les étoiles et leurs lueurs. Les souffles mariés, les opales mêlées, mes deux mains soulevaient, quelques matières douces de farine imbibées, à ses bras levés, et je jetais, ces bouts de Trop sur un sol toujours maculé, d'un début de jeu auquel les premières étoiles s'étaient abonnés, pour ne rien en raté.

Épaule dénudée, quête de volupté, les mains se glissaient à ses cuisses pour la porter. Relevée, déposée sur le plan de travail à côté, d'emporte-pièces désuets et du saladier de pâte sablée, qui assistait, médusée, à une osmose des sens loin des décors promis à sa matière sucrée. Positionné, entre ses formes soulevées, les mains pataugeaient, dans la poudre blanche laissée, et allaient, sur son corps déposer, des caresses passionnées, aux traces blanchâtres désordonnées, car seul criait, l'envie d'éveiller, quelques gourmandises à ses lèvres et à ses sens pas encore embrasés.

Les mains dessinaient, de son ventre trouvé, de ses cotes croisées, quelques arabesques qui serpentaient, qui trouvaient, la dernière étoffe qui masquait, des courbes toutes aussi désirées. Une s'y perdait, alors que l'autre regagnait, une nuque trop vite délaissée, des mèches blondes glissant entre mes doigts accrochés, et mes lèvres partaient, de sa clavicule découverte à son cou érigé, en territoire à conquérir pour l'encenser, de mes lèvres et de l'appendice voulant laisser, quelques marques de soupirs envolés, avant de venir retrouver, ses pétales depuis trop longtemps abandonnées.


Dernière édition par Evan le Dim 24 Fév - 22:42, édité 1 fois
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Dim 24 Fév - 22:41


Saveur d'étoiles
 


@Evan

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Même narration avec tes requêtes en supplément

Dis-moi…

L’instant consumait les pensées, les douleurs, Colère et pleurs, mais à quel prix ? Y avais-tu ne serait-ce que réfléchi une fraction de seconde ? Ce temps qui fuyait entre ses doigts, au bout de ses lèvres, sacrifié sur l’autel de Déraison grandissante ne barbouillait que les couleurs de ton ciel entaché de terreur d’enfant... Une couche de pigments éclatants apposée sur les contours charbonneux de ton horizon, voilà ce que cette comédie était... Tu le savais parfaitement et pourtant… tu y glissais allégrement, me claquant la porte au nez, tendant la main, égoïstement, à tout ce qui pouvait hurler plus fort que ton envie de partir d’ici…. Tromper une envie par une autre… encore… ce n’était qu’un palliatif illusoire t’enfermant un peu plus dans la redondance de la situation. Pourquoi ne voulais-tu pas le voir ?

Parle-moi…

Il avait les mots, ceux qui t’amusaient du manque d’importance, ceux qui ourlaient tes lèvres espiègles, ceux-là même entrouvrant en légèreté la porte de ton Attention… Il avait les gestes, ceux éveillant myriade de frissons, ceux-là même capable de bâillonner Raison pour composer les mensonges les plus éhontés chuchotés par une nuit d’été...  Il avait la chaleur de sa gourmandise promenée sur ton épiderme, celle cloitrant la moindre de mes alertes, le moindre de mes rappels… Il avait à tes mèches d’or capturé le besoin de mirage de l’esprit rendant flamme tes sens, te faisant occulter le moindre détail vous entourant.  Mais était-ce suffisant ?

Regarde-moi…

Au piédestal intimé par le plan de travail, la volonté pliait au caprice du palpitant envolé, seul maitre et guide des instincts offerts sur un plateau. Pas de ruban dans les cheveux, pas de petit nœud finement ouvragé pour te déballer, pas de boutons en barrière conservée, les bras se levaient, abandonnant étoffes de coton sur le sol souillé. Au bouillonnement de sens, le murmure des désirs, quelle place me laissais-tu ? Enfermée dans cette belle prison dorée entourée de la volupté frissonnante peinturlurée à l’essence de l’esprit, j’abandonnais, roulais des yeux, exaspérée quand toi… les mirettes fermées tu succombais à cette trop grande facilité sans une once de et après ?. Alors, que je te le demandais, où serait-il après ?

Enferme-moi… And let me die.. (et laisse moi mourir)
Change-moi… And take my hand... (et prends ma main)
Ou libère-moi… And forgive me… (et pardonne moi)
‘Cos whaterver it’ll take for me… (car quoi que ça me coutera)


Je ne le laisserai pas créer un monde sans moi, qu’importait ce qu’il pouvait devenir... Je ne le laisserai pas se balader à l’orée de ce que tu emprisonnais depuis si longtemps… Je ne le permettrai pas une seconde de plus… quitte à ce que tu m’en veilles une nouvelle fois, me bâillonne, une nouvelle fois, m’empoisonne encore et encore d’ivresse d’alcool ou de kiwi… ces soupires perdus, ces battements ratés étaient les derniers que je te permettais… Entends-moi pour une fois.. Dans la délectation de la naissance de l’Exquis, je ne nous perdrais pas une nouvelle fois, ne laisserai pas un point de rupture entre Toi & Moi encore une fois… Pas cette fois…

Je ne te le permettrai pas …
Ne lui permettrait pas….
Not any more…
(plus à nouveau)


Il y’avait quelque chose que je ne t’avais pas dit, que tu n’avais pas comprise. Mes silences, les chaines à mes poignets mes regards détournés nécessitaient une farouche volonté de ta part pour me les imposer. Mais là… barrières, distances et protections abandonnées pour l’effleurement de ses baisers, en simple tentative d’oublier le sentiment d’abandon imposé par le miroir de lapis, je pouvais toujours glisser une pique de conscience... Une toute simple… toute petite… un rappel aux similitudes trop grande avec un blond, aux jours, semaines, mois à attendre un signe de vie de sa part, juste car…. Il nourrissait tes sourires… dans un instant de perdition où tu lui avais laissé la possibilité de le faire… Comme lui, là...

-Attends…


Pardonne-moi… Je ne pouvais juste pas…
We still are one in the same…

… So I had to shout out loud… (alors je dois crier bien fort)


La pause marquée par la prise de parole plantait tes opales troublées sur les émeraudes hurlantes de ces doléances de plus. Le souffle perturbait gardait les pétales de roses entrouvertes, humidifiant d’un bout de langue la brulure de ses baisers. Le gout d’encore sur les papilles, la danse désordonnée de tes envies confrontées à tes besoins d’Oubli avait rendu les azurs fuyantes, cherchant un détail à se raccrocher.

– Je suis désolée… Je…

Et les idées se bousculaient enfin, rappelant à ta mémoire ce que je racontais, ce pourquoi je m’efforçais de te stopper, les raisons qui m’incitait à te faire glisser les mains hors de ses cheveux... Alors, tu pouvais, si tu le souhaitais, te rattacher à cette vrille d’estomac, à cette déferlante d’images que trop brèves de ce passé redondant, je m’en fichais, tant que n’effaçais pas les contours de la réalité. La farine par terre, les flammes dans l’âtre léchant la fin du courrier qui n’avait voulu se consumer, les plaies de ton cœur qui se rouvraient, la danse perturbée de ta petite lune et son étoile solitaire au creux des veines radiales frémissantes, le bruit de la porte qui claquait la voix de Jasper qui s’élevait, le dos tourné pour refermer la porte...

Un sursaut te rappelait à moi. Les pieds touchaient terre d’un petit bond, alors que du bout des doigts, tu forçais une distance de sécurité entre l’enseignant et toi, rappelant de la baguette délaissée le T-shirt que tu secouais. Perte des flocons farine, perte du contact enivrant avec ce Lui. Mais…. Je te le rappelais, en un soupire devenu tien… Il ne fallait pas… Qui te relèverai après, quand, enfin, tu réaliseras que comme pour Lysse, ses sourires devenaient coutumiers aux tiens ?

Laisse-moi juste cette fois….
Ériger ces murs que tu as détruits…
Only to pretend to smile again…
(seulement pour prétendre sourire encore)


La confusion légère de l’être obligeait à esquiver ses diamants de Jade. Tu ne voyais comment te justifier, comment retomber sur tes pieds, comment justifier la morsure de ta lèvre inférieure et le rejet de plus dans ses bras. Le palpitant s’offusquait, s’asphyxiait sous les émotions contraires que tu n’avais jamais su gérer, se serrant un peu quand tu levais le bois sur un Evan encore enfariné.

–#Récurvite..

Une seconde de silence. Les yeux tombaient dans le vide, ne voyant plus les plis de la chemise. Une seconde de plus, les paupières se fermaient le temps d’une longue inspiration. Une seconde encore pour contraindre cette la route des larmes qui n’avait été que mise en pause et le sourire en coin, mutin, reprenait place sur les joues, passant de l’elfe à Evan.

– Plus d’excuse pour l’heure.

Juste le bol de pâte collé entre ses mains. La morsure succincte de l’intérieure de la joue pendant que tu me maudissais… Je suis désolée….
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Mangemort 67, le  Lun 4 Mar - 15:36

Nous entrions dans une danse de réflexions intensive. Des échanges et des pensées qui fusaient afin de pousser les limites de notre savoir avec l'expérience de chacun. La Médicomagie n'était pas un sujet que je maîtrisais. Plutôt adepte d'infliger des blessures mais une fusion de nos deux activités respectives permettraient des créations monstrueusement mortelles.

- C'est intéressant. Fis-je après quelques secondes de réflexion. J'ai pu observer quelques fois les inferi, je pense pas qu'on arriverait à travailler sur eux. Ils sont trop agités. Trop agressifs. Je crains que cet ajout ne les perturbe alors que s'ils reviennent déjà "améliorés", ils n'y toucheront pas. Même avec la volonté du sorcier, être à côté d'une de ces créatures créé toujours un sentiment étrange.

Je m'approche de l'homme immobile mais vivant. Il n'avait jamais pensé faire partie d'un projet aussi grand. Peut-être que sa famille s'inquiétait déjà de son absence. Mais cela n'avait pas d'importance, il serait bientôt un des nombreux pions dans un combat violent.

- La mâchoire permettrait d'arracher de la chair et mettre à mal nos ennemis. Mais est-ce possible aussi de modifier leurs mains ? Et je pense qu'il faut travailler sur le moldu vivant. Il faut s'assurer que toutes les connexions sont faites correctement avant de le tuer et de le faire revenir sous une certaine forme de vie.

Ombre immobile, je reste au-dessus de cet homme qui ne rentrerait pas. M'assurant une nouvelle arme, de nouvelles créatures que nulle autre ne possédait.

- Augmenter les dégâts est une chose mais serait-il possible de les protéger ? De renforcer leur résistance à l'aide de la Médicomagie ?

La gourmandise de l'échange prenait le dessus ce qui me faisait enchaîner les questions. Mais la jeune femme semblait tout aussi obnubilée par les possibilités que ces corps lui permettaient.



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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Mar 5 Mar - 12:01


Gold fish
 

LA Fanch
En venant de là

Quelques minutes de trajet, rien de plus, il n’avait eu que quelques minutes de trajets sous le silence de nos pas sur le tarmac. Je n’avais eu de cesse de me demander ce que la lettre de Fanch comportait et pourquoi je devais à tout prix supprimer de son esprit notre entrevue. Ça m’intriguait, et bien que je voulais lui demander ce qu’il en était, j’ouvrais la porte du hall d’immeuble pour le laisser passer en désignant d’un coup de menton les escaliers. « Dernier étage, et ces marches ci ne bougent pas ». Nouveau sourire en coin, pointe d’amusement discret à l’idée de voir soudainement mes escaliers d’immeuble faire des farces à mes vielles voisines, je les entendais déjà hurler comment quand elles avaient aperçu Crumble s’envoler.

A la pointe de légèreté, je n’oubliais pas pour autant pourquoi l’ascension des 3 étages se terminait par la visite fort concise de mon petit chez moi. Un invité imprévu accueilli avec des yeux ensommeillés des boules de poils. Jasper absent n’avait rien préparé, et le cahier de notes que j’utilisais pour les séances de suivi avec Fanch était encore ouvert, parsemés de quelques autres feuilles volantes de réflexion plus personnelles sur son retour à la vie normal. « Pose toi ça sera pas long de toute façon. » Une main ouverte vers le sofa, je l’invitais à prendre place avant que je ne déposais écharpe et manteau sur une chaise.

Pas de proposition de verre ou de petits biscuits, quand bien même Spangle (le furet) était venu s’enquérir du visiteur et que Flakes (le chaton) ronronnait déjà à ses pieds en quête d’attention, il n’était pas là en visite de courtoisie. Revenant face à lui, la baguette tournant entre le bout des doigts, j’inspirais profondément en le fixant. « Bien. Tu es prêt ? … #Oubliettes » Pas de décompte, pas de demande quelconque sur son attention à focuser sur cette dernière heure, rien, juste le frêne qui s’exécutait quand les Lapis conservaient les prunelles de l’étudiant. Un air hébété prenait place quelques secondes sur son visage, et j’attendais… attentive à la moindre de ses réactions, attendant un clignement de paupières. « Un café ? » finalement proposé pour raccrocher un semblant de réalité illusoire.
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Fañch Guivarch, le  Mar 5 Mar - 13:20



Fañch Guivarch rp numéro 392 tw :

Les pas se faisait dans le silence, le stress dissimuler sous un visage de marbre habituel au géant. Cependant l'absence de mot mettait en lumière l'anxiété du serpentard.

Explique moi, je t'en pris dis moi, ce qu'il nous adviendra

Après quelques minutes le duo arriva devant l’immeuble où habitait la blondinette. Il n'y avait presque plus de distance que séparait les serpents de leur lieu d'arrivé.

Je suis rongé, je suis déchiré, dans cette réalité

Elhiya dit quelques mots mais le géant ne réagit pas vraiment, les blagues ne le faisait plus se détendre. Il aquisca et commença l’ascension de l'escalier

L'esprit brisé, le corp écorché, je me sens étouffé

Les deux assermentés montaient les marche une à une, comme une décompte vers un sort fatidique mais nécessaire.

Déliquescent mais florissant, en décadence, tout en puissance. Je cherche ma vérité

La porte s'ouvrit sur un appartement des plus classique, un peu en bazar car la médicomage ne s'attendait sans doute pas à ce qu'elle ai de la visite.

Avancer dans ce monde est devenue irrespirable

Les animaux vinrent saluer l'arrivant inconnue mais une fois de plus il n'était pas réactif, il veillait juste à ne pas leur marcher dessus.

Je deviens transparent et indiscernable

L’infirmière invita le breton à s’assoire sur le canapé, ce qu'il fit dans un calme d’apparence presque terrifiant.

Pitié ne me laisse pas Derrière en m’oubliant

La sorcière au yeux d'opale sortit sa baguette et après une rapide validation de la part du fou elle formula le sort fatidique.

La froideur de cette solitude
se propage indéfiniment
rappelant la chaleur de ces
souvenirs me traversant
Paralysant me pétrifiant
En apathie, en léthargie
Je ne suis que prisonnier ici


Fañch rouvrit les yeux confus il sentait un manque, mais il ne savait pas le situer. Le décor le surprit aussi, il n'avait pas la moindre idée de où il se situait. Le seul point d'ancrage qui reconnaissait était son amie qui lui proposait un café.


Je veux bien mais ... on est où là ?
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Mar 5 Mar - 21:22



Precious Gold fish


LA Fanch
En venant de là

Mirettes accrochées à ses lèvres, j’attendais patiente poupée docile d’un scénario que je n’avais pas encore pu lire. Un sourire frêle restait figé à mes lèvres, enfermé dans les secondes arrachées à sa mémoire tronquée respirant au rythme d’un battement de cils. C’était étrange, nouveau, et donc surprenant, la fatigue n’était pas présente pour faire taire l’inquiétude ou les questions. Pas de salle sur demande, d’adulte pour veiller sur nous, là c’était moi la supposée responsable qui devait agir comme il fallait quelque fut la réaction à son hébétement.

J’observais l’air perdu, retenant mon souffle jusqu’à ce que sa voix ne s’élève enfin, libérant un soupir de soulagement de ma part. Il ne semblait pas m’avoir oublié, et n’avais aucun souvenir de notre arrivée ici, ni même de la quantité de boisson déjà ingurgitée qui aurait dû lui faire refuser mon offre. J’aurai peut-être dû vérifier ce dont il avait encore en tête, notre entrevue, sa demande de nous retrouver au pub moldu mais ça aurait semblé trop étrange, trop abrupte, je me contentais de me redresser, incliner la tête sur le côté droit et afficher une moue des plus innocente en échappant un pouffement. L’amusement était forcé, mais force était de voir que j’y arrivais de mieux en mieux.

– Chez moi, tu me semblais fatigué après l’entrainement de Quidditch, je me suis dit que ça te changerai les idées !

Mensonge éhonté brodé de possible vérité si le cas s’était présenté. Malgré mon nouvel aménagement de mon bureau à l’infirmerie, je le trouvais toujours aussi peu chaleureux et préférais mes appartements, celui-ci surtout.

– Bouge pas je vais te chercher ça, un cookie avec ? Pour cause shoping ca passera mieux non ?

Nouveau petit rire tachant au mieux de reprendre un sujet de discussion classique que nous aurions pu avoir dans l’enceinte du château ou sur le trajet. Contournant le sofa, la baguette s’agitait pour préparer deux tasses de caféine brulante et ramener une assiette de biscuits fraichement fait par mon elfe de maison.

– Alors, on se fait ca un week end ? ça te dit ? ou c’est pas un truc de mec d’accompagner son ainée dans les magasins hein ?

Une des tasse se posait entre ses mains avant que je ne m’assois sur le canapé à mon tour lui adressant un coup d’œil inquisiteur. Pour l’espièglerie, je ne savais pas feindre, j’espérais juste qu’avec le temps Fanch ne connaissait pas mes faiblesses en tant que comédienne et que la confusion sur sortilège lui ferait passer outre mon manque de malice visible
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Evan, le  Ven 8 Mar - 18:27






@Lhiya
LA partagés
<3


Prison de Passion, qui conduisait en perdition, l'étalage des sens qui explosaient sur une voie d'effervescence. Comme une course sur un nuage, sur lequel pousserait une horde de lys, sur lesquels souffleraient quelques soleils joyeux, et le vent s'amuserait à le faire accélérer par moment pour ébouriffer les notes de coton. Les repères n'existaient plus, enterrés à quelques battements loupés, plus d'orientation dans cette course ou le Plaisir se trouvait tout le long du chemin, de quelques lents mouvements de pétales de rose ou d'une caresse au creux des reins.

Décor enchanté, voyant mille instruments qui s'accordaient, pianos s'exclamaient en liberté, faisant danser quelques oiseaux dans la mer du ciel, violons s'essoufflaient, à des gouttes déposées sur son épiderme par l'écho aux Soupirs animés. Grotte renfermant les Trésors de la Tentation, demeurait nulle absolution, ou seulement nourrie à un Encore saisi à ses lèvres sans sommation, juste pour rappeler que mêmes les Cors jouaient de leur sonorité sur cette partition.

Délectation, cueillie à des doigts sculptant sur la peau quelques esquisses emmenant à des portes divines, estampillées d'épices qui s'ajoutaient à la concoction ordonnée par l'esprit, par les mouvements qui fragmentaient sur la toile vierge la chaleur des canicules les plus éreintantes. Voie des accords associés, sous les pulsions désordonnées, si ce n'était, celles qui appelaient toujours à ce Plus, qui murmurait, aux pensées voyageuses que l'Elixir valait le coup d'être plus que consommé, mais bien consumé, jusqu'à l'autel des derniers chuchotis esquivés de sa bouche, perdus sur les draps d'une nuit qui se peignait doucement au travers des carreaux légèrement frigorifiés.

Les émeraudes écrivaient à l'encre de leur miroir turquoise, susurrant quelques virages de voyages où se perdre sans penser à l'odeur des lendemains, ni même aux questions qui pouvaient freiner l'avancée d'une main. Pas de Et si au moment de composer sur son corps, quelques bouts de Sulfureux à venir grignoter sans même avoir jeté un sort. Nul besoin de philtre condensé pour toucher les rives de la blondinette, juste un verre versé de naturel mélangé à des tableaux communs battants au milieu des opales complices.

Symbiose des Désirs sur l'écoulement du Temps, observateur du jeu tournant au bal des délices, peut-être jalousant, de ne pouvoir lui aussi s'extasier de nos notes Complice. Je ne savais, oubliant son défilement, Tendresse m'ayant accroché, l'envie d'écrire les sursauts de son chant. Et en Gardien de ces moments attachés à Elle, il n'y avait d'autres étoiles vivantes que celles, que je voulais parsemer au fond de ses yeux, sur ses pétales embrassées ou sur les tracés laissés à ses cieux.

Un Attends... sonne un glas perturbateur, voyant mes opales soudainement teintes d'une auréole perdue s'ancrer dans les siennes. Le cœur hurle de reprendre la mélodie qui s'est trop soudainement interrompue, les sourcils se froncent en pensant à un problème apparu mystérieusement au milieu du concert jusque là splendide, les maillons correctement assemblés se mettent à tutoyer un soupçon de doute, se détachent, se délient, se parent d'un fade jamais encore imaginé. Les escales du Plaisir se freinent, à quatre mots de plus qui laissent pleuvoir des interrogations intérieures. Ses mains quittent mes cheveux et les miennes son corps, comme de pauvres pirates abandonnant à contrecœur le navire de leur passion. Sur un naufrage peinturant une désillusion qui ne savait raccrocher les sursauts perdus du palpitant à la mine affolée.

Ses yeux fuyaient comme un voleur se mouvant dans des dédales d'ombres pour n'être vu à la lumière de la vérité, et je restais, l'espace de quelques secondes bien trop lentes, bien trop longues, affublé d'une note d'interdit et d'un déraillement de l'horloge interne, alors que je cherchais sur ses traits des réponses logiques à parfumer mes sens étourdis. La porte sonnait lourdement, me renvoyant à la réalité d'un apprenti pâtissier présenté à un elfe bien trop vite revenu pour arrêter les travaux du tableau enchanté. Une voix bien moins mielleuse, mélodieuse, que celle suivant la langue qui était savoureuse danseuse.

« Ah, Jasper... je l'avais oublié étrangement... »

Voix trahissant quelques gouttes de frustration, mais apposant un semblant de Raison aux gestes de la belle, quand bien même nés avant l'arrivée de la créature magique momentanément assassinée sauvagement dans mes pensées pour avoir raccroché à ce Noël une saveur que j'aurais volontiers totalement oubliée jusque dans les laves les plus brûlantes de l'esprit. Les secondes s'étaient alourdies, criaient un manque certain et cherchaient des réponses qui donnaient au sang dans les veines un frisson déroutant dont je me serais bien passé. Diamétralement opposé, à ceux entrevus sur un parvis trop rapidement quitté. Qui avait dit que les elfes servaient ?

Petit sourire en coin, légèrement forcé, au Récurvite prononcé, qui soignait, seulement les plis de ma chemise et non mes plaies. Interdiction devant l'évidence qu'il me manquait, toujours une pièce que je ne savais, où elle l'avait éparpillée. Un bol de pâte retrouvé, situation de nouveau affrontée, et avec un sourire tout de même réapparu, j'étalais, toute l'étendue d'une rue sablée, sur laquelle je pourrais jouer, avec les quelques morceaux argentés, dérobés à des astres pour éveiller, une gourmandise au palais.

« En effet... Moi qui avait espéré qu'il nous aie oublié et qu'il passe sa soirée loin de nous... Je vais devoir lui apprendre la cuisine... Triste... »

Moue boudeuse étirant mes lèvres, faussement inventée pour elle, et ces quelques notes soufflées de Noël à une réalité bien plus attachante, tout se striait comme une ardoise rayée, honteusement bafouée de sa splendeur pour qu'elle soit cantonnée à un rôle plus discret, où les offrandes des Rêves demeuraient cloisonnées dans des sursauts redevenus normaux, loin des routes à faire frémir les étoiles, rougir une lune fuyante, jalouser un soleil à peine assez chaud pour espérer concurrencer ne serait-ce qu'un dixième de notre Monde quand il battait à faire fleurir les fleurs encore meurtries des vestiges de l'Hiver rageur. Les formes apparaissaient, dans la matière étalée, absorbant mes pensées, des plus enflammées à cette réalité, qui, toujours, avait des côtés qui m'échappaient.

« La farine laisse à désirer quand même... A croire que tu as joué avec... Si tes biscuits ne sont pas bons ça sera de ta faute ! »

Sourires taquins, encore, parce que s'apposerait toujours comme de l'Or, d'accrocher quelques perles de sourires à ses lèvres, quelques pierres précieuses à ses yeux, loin des craintes, des doutes, des apriori, des Demain flous, des incertitudes de la vie... Reste inlassablement, cette envie, d'écrire à l'encre des battements que je perdais, des wagons de sourires qu'elle possédait...


Dernière édition par Evan le Mer 27 Mar - 15:30, édité 1 fois
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Fañch Guivarch, le  Lun 11 Mar - 16:34


@Elhiya
Fañch Guivarch rp numéro 404 (error rp not found) tw :

Un entraînement de quidditch ? Mais il n’y avait pas d'entraînement de quidditch aujourd’hui. Le géant était circonspect et son visage de marbre s’était étiolé dans l’incompréhension.

Fou


Mais j’avais pas d’entrainement qu’est-ce que tu raconte ?


C’est un mot affublé de multiples sens

L'infirmière était au petit soin, elle alla même chercher un cookie. Étrange, avait-il reçu un mauvais coup sur la tête et oublié des choses sans s’en rendre compte ?

Un terme pour désigner ma différence


Comment-ça causer shopping ?


Un prétexte pour m’enfermer

Le géant était vraiment perdu et confus en même temps, il était persuadé qu’il y avait quelque chose de louche.

Dans un asil pour l’éternité

Cependant il n’y avait pas de raison qu’Elhiya essaye de le piéger, un serment les liaient à jamais. Mais la personne devant lui était-elle bien celle qu’elle prétendait être ?

Vais-je un jour oser enlever mon masque


J’ai du prendre un sacré coup sur la tête, ça me rappelle quand j’avais raté une marche sous tes yeux à poudlard.


Et m’adonner à de multiple frasques

Anecdote vraisemblable mais fausse pour faire réagir Elhiya et piéger le potentiel usurpateur.
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Mar 19 Mar - 22:16


Precious Gold fish
 

LA Fanch
En venant de là

Pas d'entraînement ? Avec Jace plus au château il fallait bien avouer que je ne guettais plus les vols des petits serpents au jour le jour. Le lèvres se pouvaient discrètement à ce choix d'excuse pris au hasard, mais il m'avait demandé que de lui faire oublier notre conversation et non de m'assurer que tout serait crédible par la suite.. seule solution : faire comme si de rien était et sourire doucement.

Par contre, chose que je n'avais pas prévu : les soupissions de Fanch. J'avais espéré qu'avec le temps il avait apprit à me faire confiance... Mais de toute évidence ce n'était pas entièrement gagné.. un soupire m'echappait à sa question. Forcément il avait oublié le passage sur les achats à faire chez Barjow et Beurk.. j'expliquais ça comment moi maintenant ? Certainement pas avec une histoire de marche raté....

Un sourcil se rehaussait immédiatement. Mais de quelle marche me parlait-il? Je ne savais pas implanter des idées en tête, ça n'avait pas trop de sens. Circonspecte, j'inclinais la tête sur le côté et lui offrait un sourire en coin passablement figé.

-Tu veux parler de la porte de la cuisine non? Une marche ça me dit rien. Mais j'aurai bien ri c'est sur!

J'avais pouffé légèrement et prenais une gorgée de ma tasse de café avant de reprendre pmus sérieusement. Je doutais fort que laisser le doute planer sur les heures passées manquantes était la chose à faire.


- Nan mais cherche pas d'excuse, j'ai bien compris que tu veux pas m'accompagner faire les boutiques à B&B hein. Mais promis c'est que pour les miroirs à double sens, je t'amène pas te faire un nouveau style vestimentaire! Quoi que....

Les opales l'avaient regardé de haut en bas, comme si je jaugeais ses vêtements sur une échelle de sexytide inexistante possible et fini.mar rigoler.

- Nan, t'inquiètes.. juste les miroirs, c'est plus pratique que les hiboux non?

Et accessoirement, j'estimais qu'il en avait besoin... histoire d'eviter cet été. .. principalement.
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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Ulysse Daiklan, le  Ven 22 Mar - 15:21



Retrouvailles
L.A Signa

Le petit loup est toujours là, rappel d’une époque lointaine. Passée.

Je regarde le porte-clés avec un léger sourire. Nostalgie, elle me manque, et ce depuis trop longtemps. Je crois qu’elle n’est pas encore là, du moins je l’espère.

Je n’avais pas pu venir en Panthère à mon plus grand désespoir. Il y avait du monde dans la rue, une sensation de danger dans la rue comme si chaque passant me regardait. Comme si une hyène pouvait survenir à tout moment. Pourtant nous étions du côté moldu, personne ne se risquerait à m’attaquer de la sorte ici. Du moins personne que je sois incapable de maitriser sans utiliser la magie. J’imagine en même temps la tête des moldu « Oh un léopard vient de sortir d’une ruelle. Allons acheter des clémentines Jean-Jacques ». Le pire c’est qu’ils seraient capables de faire ça. Puis y’aurais les abrutis du The Thames qui essaieraient d’expliquer ça genre en mode « Non mais c’est le réchauffement climatiiiiique, migration des animaaaaaaaux » comme si j’avais la tronche d’un ours polaire. Au moins à force d'être attentif, j'avais pu ramasser une sorte de balle bizarre qui fait du bruit. Comme j'ai tapé dedans par accident j'l'ai récupérée dans ma poche, tant pis.

Bref.

J’étais plus que soulagé d’arriver à bonne destination. La clef tourne dans la porte, comme si j’étais habitué. Je ne prends même pas la peine de toquer, la surprise serait cassée non ?

Un sentiment de bien-être m’accompagne en rentrant. Je ne me sens pas chez moi, mais chez elle. Normal vous me direz, mais mes sens s’étaient développés depuis cinq…un an. Et même si cela doit paraître étrange, son odeur m’avait manqué également. Un sourire à peine visible quand les flagrances avaient rejoint mes narines.

Un Elfe est présent. Je ne savais pas qu’elle possédait un elfe mais soit. Je fais un signe de tête en guise de bonjour avant de me présenter.

- Ulysse Daiklan, Lhiya m’a donné le double des clefs, peut-être qu’elle t’a prévenue

J’écoutais la vague réponse de l’elfe avant de m’avancer dans l’appartement. Il était joli, fonctionnel comme elle dirait. Je posais ma veste sur le bord du canapé avant de me diriger vers la cuisine et de me servir un verre d’eau. Je suppose qu’elle ne m’en voudra pas.

Je retourne au salon avant de sentir quelque chose sur mes chevilles. Un chat ? J’avais oublié que Lhiya avait un chat. C’était quoi son nom déjà… Cookies ? Pas glace au chocolat ça c’est sur. Bon bah autant tenter.


- Coucou Brownies

Je poste mon verre sur la table avant de m’accroupir vers la bête. Tentative de caresse bien vite évitée, apparemment l’animal a plutôt envie de jouer. Je m’assieds en faisant mumuse. Est-ce qu’il arrivera à attraper ma main ? Au vu des griffures qui me tannent la peau oui. Mais bon je ne suis plus à ça près. Je ne sais pas trop comment ni au bout de combien de temps je me suis retrouvé dans le salon, en forme de panthère à jouer avec le chat sous le regard plus que confus de l’elfe. Vous n’avez pas idée combien c’est amusant d’être assis et de lever ses deux pattes en l’air et d’essayer d’attraper l’autre en premier. Je gardais juste assez d’instinct pour ne pas attaquer ni sortir les griffes. Quelque chose tombe de ma poche et viens heurter le sol. Un bruit attire mes oreilles et me fait dilater les pupilles. LA BALLE. J’essaye de l’attraper mais elle roule. Pis en plus l’autre chat veut aussi l’attraper. Mais elle roule. Et je veux l’attraper. Avant lui. Il râle à chaque fois que je réussis. Mais dès que lui réussis je tape dans la balle pour la refaire rouler. C'est beaucoup trop amusant.

Plusieurs minutes ou j’essaye d’attraper la balle en concurrence avec Brownies, avec l’elfe qui ramasse nos bêtises je crois. Mais il est gentil l'elfe, il nous renvoie la balle quand elle va se loger sous un canapé. Je regarde vaguement la porte.

J’en venait presque à oublier où j’étais. Et chez qui du coup, et donc que quelqu'un risquerais d'avoir une jolie surprise en arrivant. Mais j'oublierais pas, hein ? Mon regard est de nouveau absorbé par un mouvement.

LA BALLE.

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Re: [Habitation] Dawn's Dust
Elhiya Ellis, le  Sam 23 Mar - 19:40


Retrouvailles - Pet me
 
@Lysse amour
LA Sign

Un bâillement, non deux, ou trois, voire quatre ou cinq... J’avais pas vraiment compté en fait. Ce cours était peut-être intéressant mais j'avais décroché quand on m'avait dit "aujourd'hui un peu de théorie". Les bouquins c'était sympa, mais je préférais tout de même la pratique. Plus facile pour retenir les choses à mon sens. Mais là, non, de la théorie sur des sorts médicaux coûteux en énergie, les bonnes façons pour rentabiliser la consommation et l'effet obtenu... ou quelque chose du genre. .. Pourquoi pas? C'était important de savoir ce genre de détails sûrement...

Mais c'était au final pas mécontente, un bâillement de plus aux cils  ,que j'avais refermé mon sac sur la tenue trop colorée d'étudiante en medicomagie. Franchement, rentrer chez moi avec ce truc sur le dos appelait au mauvais goût ou l'envie de se faire remarquer. Ma voisine serait bonne pour le regarder un long moment sans rien dire, le jugement facile au bout des lèvres, comme quand elle avait vu Crumble se faufiler par la porte d'entrée la première fois. En même temps... cette chouette était une catastrophe ambulante... maintenant la mamie devait croire que j'accueillais tous les animaux blessés que je trouvais sur ma route et jetais toujours un œil quand ma porte s'ouvrait. Manquait plus qu'elle aperçoive les boursoufflets...

Le trajet à pied à imaginer sa tête devant la ménagerie avait rendu le parcours bien moins long qu'à l'accoutumée. Je la voyais bien pointer du doigt chaque poilu un par un et s'offusquer de l'arrivée du dernier chaton que Kohane m'avait refilé. L'image me faisait pouffer bêtement. La fatigue sûrement. Et à la clé glissée dans la serrure je ne remarquais même pas que la porte n'était pas verrouillée. Je n’étais pas prête pour la suite, pour mon appart en bordel, les boursoufflets empilés sous la table base, le chaton tout roux le poil hérissé, le furet sur le haut du canapé à scruter…. Un léopard et Muffin en train de jouer. Un léopard ? « Gniii » Ah oui, pas utile le réflexe de crier, devant un matou qui n’avait rien d’un matou, et qui, si j’avais pris deux secondes de réflexion, n’avait rien à faire dans mon salon.

Je papillonnais des yeux, pantoise devant la scène, bouche bée, interdite sur le gros félin absorbé par une balle. Une balle ? elle sortait d’où celle-ci ? Nan, c’était pas la question… d’où cette bestiole sortait ? bug mental. Le zoo était loin quand même, et puis qu’est-ce qu’un félin en fuite ferait chez moi ? il serait rentré comment ? par la fenêtre ? Les léopards moldues ne volaient pas, ça ne tenait pas debout comme raisonnement… Absolument pas… pas plus qu’avoir ce gros chat à poids sur mon tapis. « #Accio balle » Bon, c’était pas forcément une bonne idée ça, mais sur le coup, le vide intersidéral dans mon esprit n’avait pensé qu’à ça. J’avais jeté un coup d’œil à Jasper, absolument pas perturbé par la situation qui passait derrière moi pour fermer la porte me lançant juste un « Vous avez de la visite ». J’hésitais entre le sarcastique « ah ouai ? J’avais pas vu » et le plus sérieux « mais à qui est ce léopard ? » au final, ce ne fut qu’un balbutiement confus qui s’extirpait de mes lèvres « Ah.. ? Euh.. Oui ? ». Niveau réflexion on avait fait mieux, surtout que je triturais la baballe qui n’était pas à moi dans un geste automatique comme pour jouer avec Muffin, le fléreur.

Les opales retombaient sur l’animal inconnu, partagée entre méfiance sur la dangerosité de la bestiole et émerveillement, je me penchais à son niveau, un sourire en coin en train de fleurir sur la bouche. « Et bien ma grande, d’où tu viens comme ca ? » Ah oui, causer aux animaux… une habitude pas forcément des plus intelligentes… mais son regard avait quelque chose qui m’intriguait, me capturait presque… j’aurai pu m’y perdre je crois…



~~~


Colore la ville
 
Pv Enzo  :$  
LA sign + LA Lizzie

Peinture, pastel, feutres et cartons posés sur la table base, j’avais laissé Jasper au fourneau pendant que je regroupais tout le matériel nécessaire à notre après midi dessin. Bon, en vrai, ce n’était pas vraiment pourquoi j’avais proposé à Enzo de venir à la maison. J’aurai pu prétexter que mon elfe faisait des biscuits aussi bons que les miens, mais en fait, on avait des pancartes à faire. Et tant qu’à se mettre à la tache en dehors du boulot, autant le faire à deux. Le temps passerait plus vite, et puis je pourrais laisser quelques heures s’écouler en sa compagnie. Il me semblait que ce n’était pas de trop, quand bien même nous avions pu discuter, ou du moins se confondre en excuses mutuelles pour des raisons qui me semblaient désormais futiles.

Un bruit de porte m’arrachait à mes pensées, à mon choix de couleur pour le contour des lettres, et j’entendais à peine Jasper me dire qu’il partait chercher Enzo. J’avais acquiescé machinalement, fouiné dans la cuisine et grignoté des cookies encore brulant en attendant. Appel de la gourmandise obligeait. Avec ces doux effluves comment cela aurait pu en être autrement. A peine le temps d’en machouiller la moitié d’un, de me bruler la langue que la porte s’ouvrait de nouveau avec une tête brune à la suite de l’elfe cuisinier.

– Ho Enzo ! salut ! Ça a été le transplanage. ?

En souvenir, le voyage d’escorte que je lui avais fait subir quand nous étions encore étudiant. Il avait eu la nausée, le rendant tout faible, et m’attendrissant d’autant plus. N’ayant jamais fait de trajet avec jasper, j’ignorai si l’elfe effectuait des trajet moins brusque que les sorciers.

– Jus d’orange, cookie ? Ca te va ? jasper en a fait un stock, on a de quoi tenir toute l’après midi, on aura plus de feutre avant de ne plus avoir de biscuits je crois !

D’un petit rire amusé je soulevais à son attention la pile immense de petits gâteaux qui nous attendait pour notre effort de coloriage

–T’as une idée pour les affiches au fait ?

Entre une pépite de chocolat blanc et un morceau de cramberie ça me revenait juste à l’esprit…. Les modèles, il me semblait plus les avoir vu, où alors entre deux mots avec Lizzie. A moins que ce fut a nous de le faire. Petite moue circonspecte, tentative d’appel de mémoire. A oui.. c était à nous de créer les affiches.




~~~


Flashback – Aménagement suite
 
@Lorelaï

Encore quelques cartons dans un coin, j’avais abandonné les derniers en me jetant sur le canapé en soupirant. Un coup d’œil à l’horloge du salon pour réaliser qu’il ne me restait que quelques minutes avant que Lorelai n’arrive. Je lui avais proposé de passer un week-end pour m’expliquer les branchements à effectuer dans mon appartement moldu. Les coups de baguettes ne servaient pas à grand-chose quand je ne savais pas vers quoi les diriger. Autant être réaliste, c’était du chinois, pire que quand mon ex de gryffondor avait causé avec Aoi. Quoi que non, là ce n’était pas chinois c’était japonais, il me semblait… je n’étais pas bien sûre…  Mais qu’importait, le résultat était le même, alors je pouvais bien Accio les manuels explicatifs des appareils, aucun ne fonctionnait encore. Pourtant, rien que la cafetière allait devenir ma meilleure amie, j’en étais persuadée…

Nouveau soupir désespéré en laissant tomber un des manuels sur mon nez, bras ballants en arrière, pourquoi y’avait autant de fils ? Est-ce que nous on avait 15 baguettes différentes pour faire une seule chose ? Non on en avait qu’une, voire deux, à la limite, mais là, y’en avait même des multicolores des fils, mais pourquoi ?... Jasper n’en savait pas plus que moi, ca aidait pas vraiment, du coup, si tout était sorti tout était encore en pause pour le moment, j’avais fait au plus urgent, rien de plus. Heureusement que la blondinette avait eu la gentillesse de me proposer de m’aider, sinon je regarderais encore ma télévision éteinte. Ca faisait miroir trop teinté ce machin.
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